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INTRODUCTION GENERALE

Le pétrole est une huile minérale d’origine naturelle comprenant une multitude de
composants organiques (animaux et végétaux), piéger dans des formations
géologiques particulières des bassins sédimentaires.
Le pétrole a pour origine les substances animaux et végétaux vivant à la surface
de la terre et en milieu aquatique (dans les eaux). La matière organique ainsi
produit se dépose au sous-sol et au fond des mers, et lacs et est incorporées aux
sédiment. Au fur et à mesure que ceux-ci s’enfuisses les constituants organiques se
transforment en pétrole brut (huile minérale) sous l’action d’une certaine condition
de température et de pression.
Le pétrole ayant une composition élémentaire fixe sur la structure chimique de
leurs constituants varie plus longtemps. Ce qui entraine une grande diversité des
propriétés physiques comme la densité et la viscosité. Ainsi que des teneurs très
variables dont les différents types sont :
 Teneur en H2O

 BSW

 Teneur en paraffine

 Teneur en H2S etc…

D’où intervient le traitement du brut et la séparation reste la seule alternative pour


avoir un brut commercial on lui débarrassant des autres fluides considérés comme
indésirables.
Le choix de ce sujet revient à l’intérêt particulier que j’éprouve à la question du
traitement du brut par méthode de séparation.
À quoi le traitement brut est -elle utile ?
Quel problème rencontrant nous lors d’une séparation ?
Pour réaliser ce travail, jais eu a consulté des livres, des rapports des stage et
archives mais aussi j’ai consulté des notes de cours de nos professeurs ainsi que
différents sites internet.
Le premier chapitre du rapport présent s’efforcera de cerner les concepts du
champ d’où sa présentation.
Le second chapitre décrira le traitement brut et le procédé de traitement du champ.

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GENERALITE DU TRAITEMENT BRUT

1- INTRODUCTION :
Un traitement consiste à séparer les principaux composants de l'effluent brut afin
de permettre la livraison au client de produits conformes à des normes définies. Le
fluide en place dans un gisement est un mélange constitué d’hydrocarbures
liquides et/ou gazeux et d'eau.
À l'origine, ce mélange est dans un état d'équilibre qui dépend de sa composition
ainsi que des conditions de pression et de température existant dans la formation.
L'exploitation détruit cet équilibre. Par le jeu des pertes de charge dans la roche
magasin, dans le trou de sonde et dans les conduites de collecte, l’effluent subit des
décompressions successives jusqu'à son entrée dans le centre de traitement. Ces
décompressions s'accompagnent aussi de baisses de température.

2- CARACTERISTIQUE DU BRUT

Il est caractérisé par sa composition et par ses caractéristiques physico-


chimiques.
Le plus souvent sous forme diphasique :
- une phase liquide : constitué d’hydrocarbures lourds stables aux conditions de
traitement, des légers vaporisables et de l'eau de gisement.
- une phase gazeuse : formée de gaz incondensables et de vapeurs
d'hydrocarbure légers

Constitution:
- N²
- H, He
- Gas acids (CO², H²S, COS, CS²)
- HC lourds et légers
- Eau
- Sel
- Composés sulfurés, azotés, oxygénés
- Solides, sables, argiles

En définitif le brut est caractérisé de :

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*Point rosée eau (apparition de la première goutte d’eau dans un gaz, pour une
pression et une température donnée)
*Point rosée hydrocarbure (température et pression de condensation des
condensats contenus dans u, gaz donnée)
*BSW (teneur en eau et en sédiment, exprimée en pourcentage)
*Salinité du brut (exprimée en milligrammes de sel par litre)
*Teneur en produit soufre. Elle peut être exprimée en ppm, en volume (cm3 par
cm3), en masse (gr par tonne)
*Tension de vapeur REID ou TVR (mesure de pression donnée en PSI et qui est
effectuée sur un échantillon de brut que l’on force à se dégazer sous une
température de 100°F soit 37,7°C)
*Point d’écoulement (température limite d’écoulement du brut). En moyenne il est
3°C au-dessous du point de figeage : écoulement stoppe.

3- DEFINITION DU TRAITEMENT

Le traitement est un procédé qui consiste à traiter un effluent brut sortie d’un
gisement, afin de l’éliminer de ses indésirables ; que nous pouvons citer :
L’eau ; les sels ; les sédiments etc. …

4- BUT ET OBJECTIF DU TRAITEMENT


A- BUT

Le traitement brut est indispensable pour trois raisons principales : La protection


des installations, transport, la vente.
Le traitement brut consistera à éliminer le gaz, l’eau, les sels, les sédiments un
effluent ne peut être commercialise en état brut. Il est nécessaire de lui faire subir un
traitement pour le rendre conforme aux spécifications de vente ; ce traitement
comprend plusieurs raisons à mettre en œuvre pour y parvenir :
Pour des raisons de sécurité : stabiliser le brut en limitant le dégazage et réduire
les risques d’explosion
Pour des raison techniques : avoir un produit stable( spécification de tension de
vapeur à respecter ;pour cela on doit stabiliser le brut ), un produit stable signifiant
qu’il n’évoluera pas dans le temps .plutôt il sera stabilise ,plus faible sera son

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dégazage ;un produit mesurables ( c’est à dire qu’ on peut le compter , sans eau ,
sans sédiments , sans gaz afin de connaitre exactement les quantités vendues ) ; un
produit pompa blé ( il faut véhiculer le brut du terminal au pétrolier , et du pétrolier a
la raffinerie ) ; un produit non incrustant ( c’est à dire que ces produits n’ont pas la
propriété de recouvrir les corps des tuyaux , des citernes , d’une couche minérale
( paraffines) par exemple dépôts des sulfates carbonates etc. ...
Pour des raisons commerciales : un produit anhydre (les clients ne veulent pas
transporter de l’eau) ; un produit non corrosifs (pour la protection du pétrolier, des
raffineries, et des clients contre les sels et H2S) ; la fourniture régulière des
hydrocarbures produits (bien traiter par exemple, les moussages, les émulsions pour
éviter l’arrêt de la chaine de traitement)
TECHNIQUES COMMERCIALES
Produits stables Produit aux spécifications
Produits mesurables
Produits pompiles
Produits non incrustants Produits non corrosifs
Produits anhydres

B- OBJECTIF DU TRAITEMENT

L’objectif est d’avoir un effluent qui sera fonction de son mode de transport
et qui devra répondre à des spécifications commerciales bien précises pour
les huiles, les spécifications commerciales seront les quantités maximales en
eau et en sel admises par les raffineurs :
Inférieures à 1 % pour l'eau et à 60 mg/litre pour le sel. De plus, pour des
raisons économiques ou de marché, on peut être amené à transporter
uniquement sa phase liquide.

5- DIFFERENTES METHODE DE TRAITEMENT

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6- ACTION DES PRINCIPAUX PROCDES DE TRAITEMENT

PROCEDE EFFET PHYSIQUE RESULTAT


Densité Récupération
Ralentissement Gaz
SEPARATION Différence de Huile
densité
Eau libre
INJECTION Anti mousse Évite la formation de Meilleur séparation
PRODUITS gaz /huile
Mousse
CHIMIQUES
Dés Brise le film Séparation huile/eau plus
émulsifiant facile
Favorise la
coalescence des
gouttelettes d’eau

Inhibiteur de Dépôt d’un film Protège les installations


corrosion protecteur
Algicide Empêche la vie Évite la prolifération des
algues nettes des
coquillages
Favorise
l’évaporation des
Dégazage plus rapide
RECHAUFAGE légers
Meilleur séparation
Agisse les particules
huile /eau
d’eaux (favorise la
coalescence des
gouttes d’eaux)
Diminue la viscosité
de l’huile
Augmente la
différence de
densité entre l’huile
et l’eau

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INJECTION D’EAU DOUCE Dilution de l’eau Produit moins saler
salée
Diminution du taux de sel
Dissolution des dans l’effluent (huile ou huile
cristaux de sels + eau)

PROCEDE ELECTRIQUE Mise en mt des Meilleur séparation


gouttelettes d’eau huile/eau
Floculation puis
coalescence des
gouttelettes d’eau

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LE TRAITEMENT PAR
SEPARATIONN

1- SEPARATION BRUT
A- Introduction :

La séparation est un processus consistant à séparer ; dissocier principalement le


pétrole de l’eau et le gaz renfermé en lui (l’huile), au sortie d’un puits de production.
À l’origine on parle d’un seul fluide homogène sortant du gisement âpre s un
certain parcours, l’effluent traverse le puits, l’arbre de noël, une foi arrive en surface
traverse les collecteurs et entre dans une capacité (séparateur) là où il sera détendu
puis sépare par différence de densité.
N.B : (L’injection des poli maires peut aussi aide à une bonne séparation en cas de
paraffine par exemple).

 D’une par les hydrocarbures les plus légers contenues dans l’huile se
condensent, nous disposons d’une première phase GAZ-HUILE.

 D’autre par les fines particules d’eau emprisonner dans huile se libèrent, nous
avons une seconde phase HUILE-EAU.
Pour les puits producteurs d’huile, le fluide (pétrole) produit est homogène au
gisement, mais une fois en surface il se détend et libère de fine bulle de gaz.
Suivant l’importance de la quantité de gaz et d’eau ainsi produit, on peut
envisager pour le gaz, de l’utiliser ou le bruler à la torcher et ; compte à l’eau elle
sera traitée pour être injecter ou jeté dans l’environnement.
Par contre l’huile doit être débarrassé des insérables.

B- DEFINITION
Le traitement, est processus consistant, à séparer à traiter un effluent brut sortant
du gisement en l éliminant des tous ces indésirables par exemple : l’eau ; les sels ;
les sédiments.
Cette opération consiste à mettre en conformité le brut (pétrole), qui doit être
éliminé de l’eau, du gaz, des sels, des sédiments ainsi que d’autre impuretés etc. …
Afin d’être commercialisé et transporté en toute sécurité.

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C- LE BUT
Le but du traitement est d’avoir au finale une huile (pétrole) anhydre qui veut dire
(huile sans eau, sans gaz, sans sels, sans sédiment etc…) qui respecte les normes
de spécification de vente des clients, car l’huile (pétrole) ne peut être commercialisé
en étant mélangé.
Il est nécessaire se faire subir au pétrole différents traitements pour le rendre
conforme aux : principes de vente requis par le client.
Ce lui si peut prendre ou comprendre plusieurs procédés à mettre en œuvre pour
la mise en norme des spécifications du pétrole. Que nous pouvons citer :
Le dégazage (opération consistant d’enlevé le gaz emprisonne dans le pétrole).

La déshydratation (opération consistant d’élimer l’eau contenue dans le pétrole).


A note que tout l’eau n ‘est pas totalement extraite de l’huile ils ont reste une très
fine particule de 0,5% d’eau, considère très négligeable.

N.B : Nous allons nous base que sur le traitement par séparation

En définitive le but est d’avoir un produit commercial,

BSW Transport Raffinerie

Salinité du brut ≤ 12 mg / L ≤ 12 mg / L

Teneur en produit soufré ≤ 60 ppm ≤ 12 ppm

Tension de vapeur Reid ≤  10 psi , 0,67 bar a 100 °F suit 37,7 °C


(TVR)

Point décollement 3 °C au-dessous du point de figeage

D – OBECTIF

Nous allons nous tenir sur la question pour quoi sépare t on la brute  ; Pour
cela il y a plusieurs raisons dont nous pouvons citez :

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RAISONS TECHNIQUES

Il est important de disposer d’un fluide huile ou gaz qui dans les conditions de
température et de pression des installations de stockage et de transport se maintient
en état monophasique.

En effet si la tension de vapeur de l’huile après traitement reste trop élevée, des
bouchons de gaz apparaissent aussitôt. Ces bouchons de gaz perturbent l’équilibre
des réservoirs de stockages, dérèglent les mesures, nuisent au rendement des
pompes et créent dans les réseaux de pipe-lines des pertes de charge parasites,
importantes et imprévisibles. Les inconvénients sont du même ordre dans les lignes
de transport du gaz. L’apparition des condensats qui survient à la faveur d’une
chute de pression ou de température, fausse les comptages, augmente les pertes
de charge, et peut dans certaines conditions critiques provoquer le bouchage des
conduites par formation d’hydrates.

RAISON ECONOMIQUES
Une séparation bien menée peut augmenter dans des proportions non
négligeables, le volume de la récupération liquide par piégeage des composants
légers. Elle élève en même temps la valeur marchande du brut, car la valeur d’un
brut augmente généralement avec sa densité API, c’est-à-dire, en sens inverse de
son poids spécifique. En plus, l’élimination immédiate de l’eau économise des frais
de transport et d’entretien inutiles.

RAISON DE CONTROLE
Le fait de pouvoir disposer de produits séparés facilite grandement le contrôle de
production à l’échelon champ. Des contrôles quotidiens sont ainsi possible sur
place ; contrôles de GOR, d’index de productivité, de densité d’huile, de salinité
etc…
La séparation permet d'assurer une continuité dans le traitement pour assurer
une fourniture régulière de produits. Elle permet d'éliminer les produits indésirables,
sans pollution et d'optimiser l'extraction des hydrocarbures

E – PROBLEMATIQUE

Un brute mal traité engendre beaucoup de problème que nous pouvons


constater. Dans le cas d’un brut visqueux.

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Premièrement la viscosité est une capacité physique qu’a un fluide de s’opposé
à son écoulement. Un brut visqueux pause d’énorme problèmes sur les lignes (dans
un champ pétrolier), car le brut lourd (visqueux) entraine des pertes de charge
constantes dans les ligne ; Ce qui engendre un mauvais fonctionnement du champ.
Pour le cas d’un brut corrosif.
Un brut contenant des sels, des H2S, cause la détérioration des pipe-line, des
capacités etc. ; un brut mal traité engendre une corrosion constante dans tout le
champ.

2- BUT ET PRINCIPE D’UNE ETAGE DE SEPARATION


a- BUT
Nous allons tenir compte de la séparation par méthode d’étages ; car le moyen le
plus simple possible de stabiliser le brut c’est de lui faire subir un certain nombre de
séparations a des pressions décroissantes (séparation multi étagée) et de séparer le
gaz obtenu à chacun des étages de séparation. Pour un brut contenant des gaz
dissous, le but est d'éliminer tous les constituants normalement gazeux dans les
conditions normales de températures et à la pression atmosphérique, et de garder
tous ces produits normalement liquides.
Une séparation bien menée augmente dans des proportions intéressantes
le volume de la récupération liquides par piégeage des composants légers.
Elle élève par la même la valeur marchande du brut, celle-ci étant inversement
proportionnelle à sa densité.
La récupération des éléments légers est d'autant meilleure que la détente
est progressive. Les conditions idéales étant une détente progressive et
continue entre le point de bulle et le stockage. On se rapproche de ces
conditions en plaçant plusieurs séparateurs en série, et en les réglant sur une
échelle de pressions décroissantes.
Pour des raisons économiques on se limite à trois séparateurs. Au-delà le
gain est négligeable et sans rapport avec l'investissement. Il existe pour
chaque étage une pression pour laquelle la récupération est maximale. Ce
sont les agents des bureaux d'études et du service méthode qui fixent les
pressions optimales de fonctionnement des différents étages de séparation, en
fonction des caractéristiques de chaque brut et des conditions d'exploitation
réunies.

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Donc:
P x Sep HP
Rapport de pression entre 2 étages voisins R= n-1 n-1 =
nombre étage P x Stockage

Importance de la T° de séparation pour l'optimisation du rendement de


séparation à pression équivalente. En règle générale abaisser la T° augmente la
récupération. Si baisse température meilleur rendement liquide si augmentation
meilleur dégazage H²

Conclusions :

1) Raisons techniques et économiques


2) Sélectionner le bon nombre d'étages
3) Contraintes caractéristiques produits spécifications
Optimiser la T° du dernier étage pour garantir la valeur de la TVR (tension vapeur
résiduelle)

B-PRINCIPE
Le pétrole brut sortie du puits est envoyé successivement dans trois séparateurs
tri phasique ; dans chaque séparateur le fluide le plus lourd qui est l’eau est évacué
dans les courants lourd ;
La pression diminue séparateur âpres séparateur, et les composants plus Legé
tel que l : les gaz sont éliminés dès le premier séparateur (scrubber) qui sont
chargés envoyé le gaz brulé sur torche et d’autres envoyer aux utilités
Les fluides les plus lourds continuent leurs parcours envoyés dans le dernier
séparateur qui est tri phasique

 Débits (Q) Niveau Néré d’étage de Différent capacités


séparation
 Si le GOR est ˂ Faible 2 Séparateur de production
a 20 SM₃/m₃ (3 à 7 bars) ;
Séparateur
atmosphérique
 Si le GOR est ˂ Moyen 3 Séparateur pro haut
a 150 SM₃/m₃ pression
(10 a20 bars ) ;
séparateur pro basse
pression (2 à 6
bars) ;séparateur

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atmosphérique
 Si le GOR est ˃ Fort 4 Séparateur pro haut
a 250 SM₃/m₃ pression
(20 à 60 bars) ;
séparateur pro moyenne
pression (5 à 15 bars) ;
séparateur basse
pression (2 à 5 bars) ;
Séparateur
atmosphérique

3- Principe d'une séparation

Nous savons, après l'étude sur le comportement des hydrocarbures, que le


dégazage est dû uniquement à des variations de pression et de température.
Le pétrole brut, à sa sortie du gisement obéit aux lois d'écoulement des fluides
diphasiques. La vaporisation du mélange apparait dès que la pression prend
une valeur inférieure au point de bulle. Le phénomène s'amorce généralement
dans le puits même, et, se poursuit tout au long du traitement, jusqu'au
stockage atmosphérique, à la faveur des pertes de charge dans les conduites
et toutes les détentes successives de la chaîne de séparation. Pour créer ces
détentes, nous utilisons des capacités cylindriques horizontales de plusieurs
m3 de volume appelées séparateurs.

4- TYPES DE CAPACITE (SEPARAREUR)


Les séparateurs sont placés en tête de la chaîne de traitement dont ils
constituent les éléments essentiels. Ils reçoivent directement du manifold d’entrée la
production amenée par les collectes.
Un séparateur est une capacité sous pression incorporée à un circuit ou elle
provoque un ralentissement de la vitesse d’écoulement de l’effluent.
Un séparateur se présente comme un réservoir cylindrique disposé soit
verticalement, soit horizontalement.
Il existe aussi des séparateurs sphériques, mais ils sont d’un usage moins
courant.
Des piquages pourvus de vannes et des appareils de mesure permettent le
contrôle du fonctionnement.
Selon l’usage auquel on les destine, on distingue :
-Les séparateurs de détente utilisés pour le traitement des gaz à
condensat.
-Les séparateurs gaz / huile.

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-Les séparateurs d’eau libre.
-Les scrubbers (ex : ballon de torche) et filtres.

Nous disposons deux types de séparateur que nous pouvons énoncer :

 Le séparateur diphasique
 Le séparateur tri phasique

Le séparateur diphasique

C’est un séparateur qui sépare à deux phases comme on peut entendre


son nom, une phase gaz, et l’autre liquide .il est dotée de deux sortie la sortie
gaz et la sortie eau.

NB : des capacités qui sépare des effluents a fort GOR


Exemple : Scrubber

Le séparateur tri phasique

C’est un séparateur a trois phase gaz, huile, eau il est dotée de trois sortie
dont un sortie gaz, une sortie huile, et enfin une sortie eau
Ils sont de forme verticale, horizontal et sphérique ; nous allons nous baser
que sur les deux premières formes.

NB : c’est un séparateur qui sépare les effluents a fort QHS et BSW élevé.
Exemple : Séparateur de production ; séparateur d’eaux libre.

5- FORME DU SEPARATEUR

a- Séparateur vertical (scrubber, dégazeur…)

L'avantage principal de ce séparateur est qu'il peut accepter des bouchons


liquides plus importants sans entraînement excessif dans le gaz. Vu la distance
importante en général entre le niveau du liquide et la sortie du gaz. Il est, par contre,
plus gros en diamètre pour une capacité en gaz donnée.
Le séparateur vertical sera donc bien adapté pour des quantités importantes de
liquide (GOR faible) ou au contraire quand il n'y a que du gaz (l'espace liquide
minimal du ballon horizontal est trop important).
Des exemples typiques d'application sont les scrubbers, ballons d’aspiration ou
de refoulement de compresseurs, les ballons de gaz de chauffe, et certains
séparateurs d'huile contenant des sédiments.
Ils sont aussi utilisés pour les puits comportant des dépôts solides (faciles à
nettoyer).

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b- Séparateur horizontal (séparateur de production)

Très utilisés pour puits à GOR élevé. Très bonne surface d'échange. Ces
séparateurs ont en général un diamètre plus petit que les verticaux pour une même
quantité de gaz et présentent une interface plus large entre gaz et liquide.
Dans les grandes capacités et, pour les fortes pressions, le séparateur est
souvent dédoublé, le ballon inférieur recueillant le liquide qui décante
Dans le ballon supérieur ; ceci permet de limiter sensiblement les poids et
encombrements de l'ensemble

6- L’EQUIPEMENT PRINCIPAL DE LA SEPARATION

L’équipement principale de la séparation c’est le séparateur lui-même.

Exemple d’un séparateur :

a- LE SEPARATEUR DE PRODUCTION

Conçus pour séparer les fluides de production en leurs composants de pétrole,


de gaz et de l’eau. Un séparateur est une capacité sous pression incorporé dans un
circuit. Il provoque le ralentissement de la vitesse d’écoulement de l’effluent à la
faveur de cette tranquillisation les fluides déjà partiellement séparés en amont (dans
le tub igue, le réservoir de collecte, et les vannes transverses) ce trient par
différence de densité.
Ils sont normalement utilisés sur un champ de production ou une plateforme près
d’une tête de puits, d’une rampe ou d’une batterie de réservoirs pour séparer les
fluides produits par les puits de pétrole et de gaz en pétrole ou en liquide et gaz.

b- ROLE D UN REPARATEUR

Les séparateurs sont placés en tête de la chaine de traitement dont ils


constituent les éléments essentiels. Ils reçoivent directement du manifold d’entrée la
production amenée par les collectes.
Le séparateur est un appareil utilise pour dissocier le pétrole, les gaz et l’eau
contenus dans l’effluent à sa sortie d’un puits de production par différence de
densité.

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c- MECANISME D’UN SEPARATEUR

Le séparateur reçoit des produits déjà partiellement séparés à travers les


colonnes de production et les collectes de transports. Ces produits sont des
liquides, huile et eau contenant du gaz dissous et du gaz chargé d'huile en
suspension.
Le premier rôle du séparateur est d'isoler les liquides dans une chambre de
tranquillisation pour que le gaz ait le temps de se libérer. Le phénomène n'est
pas instantané, et si tout le gaz libérable à la pression du séparateur n'a pas pu
se vaporiser, le dégagement sera alors trop rapide dans l'étage à pression
inférieure suivant. Nous aurons alors des pertes par entrainement des produits
légers qui normalement auraient dû rester dissous dans le mélange. Ce
mécanisme permet de comprendre que l'unité de séparation ne peut
fonctionner correctement que si le temps de tranquillisation est assez long pour
permettre le dégazage de l'huile et si la vitesse d'écoulement est suffisamment
lente pour éviter les entrainements.

d- PRINCIPE D’UN SEPARATEUR

L'effluent est amené par la conduite dans la chambre de décantation


primaire. Le jet liquide se brise contre le déflecteur. Par gravité, les liquides
tombent sur le plancher perforé et s'accumulent dans la chambre de
décantation. Les cloisons brise-vagues tranquillisent les liquides et favorisent
leur séparation par gravité.
Le gaz séparé de la phase liquide pénètre dans la chambre de séparation
secondaire par les perforations du plancher et s'y débarrasse des liquides en
suspension qui tombent par gravité. Certains séparateurs sont équipés de
plaques de tranquillisation qui, par projection sur les parois, favorisent la
coalescence des gouttelettes d’huile et leur ruissellement vers le bas.
Les brouillards formés de gouttelettes encore plus fines subiront le même
processus de coalescence à travers des filtres coalescer appelés encore "mit
extracteur".
Le gaz traité est enfin évacué par la conduite.
Les liquides récupérés dans la chambre de décantation sont purgés par deux
conduites. Au point le plus bas sera purgée l'eau, l'huile sera purgée au-
dessus du plan d'eau.

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AGP
EGP
ENTREE
BRUT SORTIE
TORCHE GAZ
PC
PCV
PSV

BRISE JET
MIST AGP
SDV EXTRACTOR

PLAQUES DE TRANQUILISATION
GAZ

CLOISON DE DEBORDEMENT

BRUT
LDS LS
LC

LDC HUILE E
EAU

Max saunier

SDV SDV

AGP AGP
SORTIE SORTIE
EAU HUILE
LCV

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7- EQUIPEMENT INTERNE ET EXTERNE D’UN SEPARATEUR
Un séparateur est équipé d'un certain nombre d'appareils de contrôle qui
surveillent son fonctionnement et assurent la sécurité de marche. Les appareils
de contrôle peuvent :
- Fournir de simples indications à l'usage de l'opérateur, thermomètres, régler
le fonctionnement du séparateur par le moyen d'un organe d'exécution.

a) EQUIPEMENT INTERNE

 Le déflecteur
 La chicane
 Tamis
 Les tranquilliser
 Les cloisons
 Les anodes pour protection interne et éventuellement la ligne de Sant-betting

b) EQUIPEMENT EXTERNE
 Boucle de régulation de niveau huile : (le plongeur, régulateur, vanne
automatique, sortie huile)
 Boucle de régulation niveau eau : (plongeur, régulateur, vanne automatique,
sortie eau)
 Boucle de régulation de pression : (prise de pression, régulateur, vanne
automatique, sortie gaz)
 Niveau a glace pour huile
 Niveau a glace pour interface huile /eau
 Soupape de sécurité
 Manomètre
 Thermomètre
 Les comptages : (huile, eau, et gaz)
 Un trou d’homme
 Détecteur de pression haute : (huile et eau)
 Détecteur de niveau haut : (huile et eau)
 Détecteur de niveau bas : (huile et eau)
 Vannes de sécurité : (entré, sortie, huile, sortie eau, sortie gaz)

c) TEMP DE DECONTATION
C'est le temps nécessaire pour qu'une bulle de gaz traverse la couche
liquide dans le cas d'une séparation diphasique, ou que les gouttelettes
d’huile et d'eau traversent les couches d'eau et d'huile dans le cas d'une
séparation tri phasique.
Le dessin ci-dessous représente schématiquement les trajets des
différentes gouttelettes dans les cas les plus défavorables à la
décantation.

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GAZ

HUILE
Goutte
d’eau
EAU

Goutte
Bulle de d’huile
gaz

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La séparation du brut
Cas de AOGC E&P

En résumé AOGC E&P exploite sur un champ nommé la Pointe-Indienne. Ils ont
cinq puits producteurs dont trois puits producteur d’huile et deux autres puits sont
producteur du gaz c'est-à-dire des puits a GOR élevé. Les effluents collectés des
puits seront envoyés au centre de traitement pour être séparé en ces différents
composant.
Le centre de traitement est équipé de :
Un Séparateur de production S1 : Il est diphasique et vertical, il reçoit
l’effluent provenant du collecteur de production ;

Un séparateur test S2 : Vertical et diphasique également, il reçoit du


collecteur test ;

Un Scrubber : Vertical et diphasique aussi, il reçoit du collecteur a GOR


élevé ;

Deux Bac de stockages R2 et R3 : Ils fonctionnent à une pression


atmosphérique avec un volume de 62mᶟ chacun. Ils reçoivent l’huile séparé
en amont dans les séparateurs ;

Une Torche : C’est un appareil qui à bruler du gaz ;

Manifold : C’est l’ensemble des collecteurs qui sont dimensionnées en


fonction des débits, du nombre de puits destinés…

NB : Le traitement par séparation est un procédé qui prend effet pas seulement
dans une capacité (séparateur) mais également lors de la circulation du fluide dans
les pipes et dans le manifold

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Circuit Huile

Une fois l’effluent dans les capacités :

La sortie huile de S1 et S2 rejoint l’entré des bacs de stockage R2 et R3 ;

L’eau sera purgée et le gaz envoyer au scrubber ;

Le collecteur sortie huile des bacs va rejoindre une batterie de deux pompes
pour être expédier vers la CORAF. Ainsi s’achève le traitement.

Ces bacs fonctionnent en réception/purge eau/évacuation alternative ; c'est-à-


dire le R2 est en réception pendant que le R3 est en évacuation, et vice versa. La
purge d’eau se faisant indifféremment en réception ou en évacuation, au fur et à
mesure que la décantation se fait.

NB : Avec une production d’eau négligeable et le gaz qui est soit bruler ou utilisé,
ces deux fluides sont considérés comme indésirable.

Objectif du Groupe AOGC dans le secteur d’Exploitation et production

Maintenir sa position d’Operateur sur le permis d’exploitation de Pointe


Indienne ;

Consolider son partenariat sur le permis Marine XI ;

Acquérir des participations et/ou devenir operateur sur d’autres PEX anciens
ou nouveau ;

Valorisé le gaz.

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Recommandations
Sur les normes QHSE, le Groupe AOGC s’engage à garantir le respect des
procédures en matière de sécurité et à prendre en charge les spécifications de
chaque filiale
Parmi ses engagements :

Veiller à la mise en œuvre d système de management environnemental ;

Veiller à la santé/sécurité des biens et des personnes ;

Faire des populations riveraines de ses sites d’activités des partenaire su


Développement Durable ;

Appliquer les normes internationales dans ses processus de production ;

Transporter ses produits en tout sécurité…

Conclusion
C

21
Webographie

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Bibliographie

AOGC News (La mise en œuvre d’une vision)

Le rapport de visite du champ Pointe Indienne en Avril 2017

Le traitement du brut de TOTAL E&P

Le manuel de l’opérateur de TOTAL E&P

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