COURS DYNAMIQUE DES GAZ CHAP02 Final

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Univ.

AMO de Bouira Master I Energétique


Dép.de Génie Mécanique COURS DE DYNAMIQUE DES GAZ

Chapitre II : Etude des Ecoulements Compressibles


Unidimenssionels

II-1/ Introduction
Dans l’éude des écoulements compressibles, il est necessaire de déterminer les
variables suivantes qui sont en nombre de (07) sept :
 la pression "p" ;
 la vitesse "⃗ ( )" ;
 l’énerge interne ou l’enthalpie spécifiques "e ou h";
 La masse volumique " " ;
 La température "T".
Pour ce faire, il nous faut donc, sept équations :
 Conservation de la masse (1 éqt) ;
 Conservation de quatité de mouvement (3 éqt) ;
 Conservation de l’énergie (1 éqt) ;
 Equation d’état du gaz (1 éqt) ;
 Rélation thermodynamique (1 éqt).

II-2/ Equations de conservation de écoulement compressible, unidimensionnel, idéal en


régime stationaire
II-2-1/ Equation de conservation de la masse
Dans le cas général, l’équation
de conservation de masse, s’écrit :

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∫ ∫ ⃗ ⃗⃗⃗ (II-1)

Où, le volume de contrôle, la surface de contrôle et


⃗⃗⃗ la normale à la surface dirigée

vers l’extérieur.
En régime permanent et en coulement unidimensionnel, on obtient :
̇ (II-2)

II-2-2/ Equation de conservation de quantité de mouvement

∫ ⃗ ∫ ( ⃗ ⃗⃗⃗ )⃗ ∫ ̿ ⃗⃗⃗ ∫ ⃗⃗⃗ (II-3)

Pour un fluide idéal ( ), non pesant (⃗⃗⃗ ), en régime permanent et le long d’une ligne de
courant :

( ) (II-4)

II-2-3/ Equation de l’énergie (1er principe de la thermodynamique)


Le 1er principe de la thermodynamique appliqué au système ouvert (voir fig. ci-dessous)
en régime permanent, s’écrit :

̇ ̇ ̇

̇ [( - ) ( - ) ( - )]

S’il y a ni travail, ni échange de chaleur (parois adiabatiques) avec le milieu extérieur, on

aura : ⇒

En négligeant le terme "gz" (fluide non pesant) devant les autres termes, on arrive à :

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(II-5)

Cette équation de l’énergie caractérise le comportement d’un écoulement unidimensionnel et


adiabatique (même irréversible) d’un fluide compressible.

II-3/ Formes altérnatives de l’équation de l’énergie


II-3-1/ Grandeurs totales et grandeurs soniques

Réservoir de grandes
Col
Dimensions
"Etat Générateur"
Grandeurs Totales ( 0) :
Point d’arrêt :
V=0
≅ ; ρ T

Grandeurs Soniques (*) :


v = a / * ρ* T* * *

 Grandeurs totales (état générateur): Elles sont définies en un point où la vitesse


locale de l’écoulement est nulle (point d’arrêt). C’est le cas d’un fluide qui se décharge
d’un réservoir de grandes dimensions (v = 0), ou encore, les conditions au niveau d’un
point d’arrêt de l’écoulement.
Elles sont notées avec un « 0 » en indice.
 Grandeurs soniques : Elles sont définies en un point où la vitesse locale de
l’écoulement est égale à la célérité du son. v = v* = a.
Elles sont notées avec une « * » en indice.

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Tenant compte de ces considérations, l’équation de l’énergie (II-5) pour un gaz parfait,
devient :

T T (II-6)

C’est l’équation de Barré-St-Venant

Or ; { d’où,
-
-

On aura :
- -

En utilisant la vitesse du son pour un gaz parfait : T ;

- -

Introduisons l’expression du nombre de Mach " ", on arrive à :

-
(II-7)

T T
Et puisque : T T

T -
(II-8)
T

II-3-2/ Cas d’un écoulement isentropique

La relation (II-8) est valable pour un écoulement adiabatique même s’il s’effectue avec
frottements internes.
Par ailleurs, si on rajoute l’hypothèse de réversibilité de l’écoulement (sans frottements
internes), on est en présence d’une évolution isentropique.
Les rapports de pression " " et de masse volumique " "peuvent être déduits en

introduisant la relation de l’isentropique " "dans l’équation du rapport de

température (II-8). On arrive à :

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T - -
(T) - * +
(II-9)
T - -
(T) - * +
{

D’autres relations peuvent être obtenues en utilisant les conditions critiques (soniques) et ce, à
partir des équations précédentes (II-7-8-9) en remplaçant simplement par M = 1 :
*
( )
T*
T
( )
(II-10)
*
-
( )
*

{ ( )-

Pour l’air ( )
*

T*
T
* (II-11)

Vitesse limite pour un écoulement isentropique

Soit l’équation de B-St-Venant : T T

T
D’où : √ (T - T) √ ( - )
T

-
T
Et puisque l’écoulement isentropique : T ( ) , alors :

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√ T [ - ( ) ] (II-12)

D’où la vitesse limite (max) qui est obtenue en faisant tendre p vers zéro.

√ T √ T
-

√ -
( puisque, √ T ) (II-13)

II-3-3/ Seuil de compressibilité

Les écoulements compressibles peuvent être considérés comme étant incompressibles en


dessous d’une certaine valeur du nombre de Mach où les effets de variation de masse
volumique sont négligeables.
Soient les deux relations suivantes :
 Ecoulement incompressible (relation de Bernoulli)

(puisque ) (II-14)

 Ecoulement compressible (relation de Barré-St-Venant)

- -
[ ] (II-15)

Cette dernière équation peut se transformer en utilisant le développement en série de Taylor


de la forme :
( )
( ) ( )

-
Avec : et -

(II-15) devient :
( )
* +

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( - )
- * +

Or ; ( T) ( )
D’où :
- ( - )
* + (II-16)

Les relations (II-14) et (II-16) sont équivalentes à condition que :


( - )
[ ] ≅ (II-17)

L’équation (II-17) nous permet d’obtenir le tableau suivant en faisant varier le nombre de
Mach "M".

Conclusion :

Le fait de considérer que l’écoulement est incompressible, l’erreur commise est d’environ 1%
pour M = 0,2 et peut atteindre 2,3% pour M = 0,3.

Cette dernière valeur du nombre de Mach (M = 0,3) est la limite qu’on se fixe (seuil tolérable)
où l’on peut négliger les effets de compressibilité.

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II-4/ Ecoulement isentropique avec changement de section

En combinant les relations isentropiques d’un écoulement compressible avec


l’équation de continuité, on peut étudier des problèmes pratiques des écoulements
compressibles. La figure suivante illustre le cas d’un écoulement unidimensionnel. Un fluide
réel a la propriété de non-glissement à la paroi, et le profil de vitesse v (x, y) variable à travers
la section de la conduite.

Cette figure présente l’approximation unidimensionnelle du profil de vitesse (cas (b)) par
rapport à celui dans le cas réel (cas (a)). Ceci est valable seulement si la variation de section
est relativement petite et que le rayon de courbure est grand et ce, pour simplifier la théorie.

En différenciant l’équation de continuité pour un écoulement unidimensionnel en régime


stationnaire (éqt° II-2), on aura :

(II-18)

L’équation d’Euler (II-4) pour un écoulement isentropique peut être réécrite comme suit :

(II-19)

A partir de la relation de la vitesse du son , d’où : . Ce résultat porté


dans l’équation (II-19), donne :

et puisque , on obtient :
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- (II-20)

Ce rapport porté dans l’équation (II-18), donne :

(II-21)
( - )

C’est la première équation d’Hugoniot donnant la relation entre le changement de la section


d’une canalisation et la vitesse de l’écoulement compressible.

A partir de l’équation (II-19) ; - - et puisque ,

d’où : - (II-22)

C’est la deuxième équation d’Hugoniot.

Les relations d’Ugoniot sont résumées ci-dessous :

( - )

-
(II-23)
-
T
- T
{ ( - )

NB/ La dernière relation est obtenue en combinant la relation de l’isentropique et celle des
T
gaz parfaits pour déduire l’expression de en fonction de .
T

Cas particulier

Si M =1 ; l’écoulement est sonique, puisque une accélération infinie est physiquement


impossible (1ère équation d’Uginiot), donc dA = 0, qui signifie mathématiquement une section
minimale (col) ou maximale, mais ce dernier cas (maximum) n’a pas de sens physique. Par
conséquent, si l’écoulement est sonique, il aura lieu dans la section minimale de la
canalisation (appelée le col).

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L’inspection du système d’équations (II-23) nous révélera un aspect fascinant de l’écoulement


compressible ; les variations des propriétés ont des sens opposés pour les écoulements
subsonique et supersonique à cause du terme ( ) . Il y’a quatre combinaisons possibles
du changement de section et du nombre de Mach.

1. Si {
T

2. Si {
T

3. Si {
T

4. Si {
T

II-4-1/ Débit massique d’une section variable

L’expression du débit massique dans l’étude des écoulements compressibles dans les avec
changement de section est donné en fonction des autres propriétés de l’écoulement comme
suit :

Partons de la relation du débit massique ̇ et substituons la vitesse v d’après


l’équation de B-St-Venant (II-12)
- -

√ T [ - ( ) ] √ [ - ( ) ]
-

̇ √ [ - ( ) ]
-

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Puisque : ( )

D’où : ̇ ( ) √ -
[ - ( ) ]

̇ √ -
( ) √ [ - ( ) ] (II-24)

Soit (II-24) de la forme : ̇


Avec :

√ √ T (voir équation (II-13)


-

( ) ( ) √ [ - ( ) ]

Posons ( ) ( )√ [ - () ]

La résolution de cette équation donne :

( )- et

( ) {

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D’où :

-
(( ) - ) √ [ - (( )-) ] ( )- √

*
* *
correspond au rapport de pression critique au col pour (M = 1, conditions

soniques - voir équations (II-10)). Le débit massique maximal est obtenu par :

̇ √ ( ) - √ - (II-25)
-

Autrement ; "le débit massique dans une tuyère atteint sa valeur maximale au col de
cette dernière où règne les conditions critiques (M = 1) "

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II-4-2/ Tuyère convergente


Un gaz de pression p , densité et de température T0 s’écoule isentropiquement depuis un
réservoir de grandes dimensions ( ) à travers une tuyère convergente (voir figures ci-
après) vers un compartiment de décharge où règne la pression en aval pb inférieure à p .
En faisant varier la pression aval pb, différents cas de figures se présentent pour l’écoulement
dans la tuyère convergente.

(a) Géométrie et pressions caractéristiques de la tuyère ; (b) distribution des pressions causée
par divers pressions aval pb ; (c) débit massique

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 Si on considère des valeurs de pb comme dans le cas a et b, la pression au col est


supérieure à la pression critique p*. L’écoulement au sein de la tuyère convergente est
subsonique et le jet sort à la pression pe = pb . Le débit massique de l’écoulement
isentropique subsonique n’a pas encore atteint sa valeur maximale ṁ ma .

 Si la pression pb est égale à p* (le cas c) au col. L’écoulement au col sera sonique, et
le jet aussi (pe = pb), et le débit massique de l’écoulement sera maximal. L’écoulement
en amont du col est subsonique.

 Si pb est diminuée au-dessous de p*, comme les cas d et e, la tuyère ne peut plus
répondre puisqu’elle est suffoquée à sa valeur maximum du débit massique. Le col
reste sonique avec pe = p*, et la distribution de la pression dans la tuyère est la même
que celle dans le cas c. Le jet s’étend de façon supersonique en réduisant sa pression
de sa valeur critique p* (au col ) à la pression pb . Mathématiquement parlant, le débit
massique donné par l’équation (II-24) voit sa valeur diminuer dans les cas d et e ; mais
ceci n’est pas vrai physiquement, en raison de la violation de la condition de
l’écoulement isentropique autour de laquelle s’appuie le théorie. En sortie de tuyère
l’écoulement est non-isentropique à cause des ondes de choc qui apparaissent en
rendant le phénomène irréversible.

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II-4-3/ Tuyère convergente-Divergente


Une tuyère convergente-divergente (aussi appelée tuyère de Laval) est représentée dans la
figure qui suit. Si la pression en aval pb est suffisamment faible, il existera un écoulement
supersonique dans la portion divergente de la tuyère aussi qu’une variété de conditions
d’ondes de choc qui pourront se manifester.

(a) Géométrie de la tuyère convergente-divergente et configurations possibles;


(b) distribution des pressions causée par divers pressions aval pb ;
(c) débit massique

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 Pour les cas A et B, la pression pb n’est pas suffisamment faible pour induire un
écoulement sonique au col, et l’écoulement est subsonique à travers l’ensemble de la
tuyère (convergente-divergente). La distribution de pression est calculée d’après les
relations isentropiques déjà établies. La pression de sortie pe = pb et le jet est
subsonique.

 Pour le cas C, le rapport de pression atteint sa valeur critique au col (M = 1) et le débit


massique atteint son maximum. L’écoulement dans le reste de la tuyère est subsonique
y compris le jet à pe = pb. La pression aval pb n’est pas suffisamment basse pour
générer un écoulement supersonique dans le divergent de la tuyère.
 Par contre pour le cas H. l’écoulement est supersonique au niveau du divergent y
compris le jet étant donné que la pression pb est ajustée à cet effet. Le profil de
pression dans le convergent reste celui du cas C et le débit massique a déjà atteint sa
valeur maximale.

 Supposons dans ce cas que pb se trouve entre les cas C et H, qui est impossible d’après
les relations de l’écoulement isentropique. Pour ces cas D à G, le col reste suffoqué à
la valeur sonique et le débit massique garde sa valeur maximale. Des ondes de choc
apparaissent en fonction de la pression pb imposée relativement à ces cas dans
différents endroits. A la pression en aval du cas F l’onde de choc normale apparaîtra à
la sortie de la tuyère. Dans le cas G, l’écoulement présentera des séries complexes
d’ondes de choc obliques jusqu’à ce que la pression pb est atteinte.

 Dans le dernier cas (cas I), pb est inférieure à celle du cas H, mais la tuyère est
suffoquée et ne répond plus. Pour que le jet puisse revenir à la preession de son
environnement pb, l’écoulement à la sortie se manifeste par des séries d’ondes de
détente supersoniques.

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II-4-4/ Equation du rapport des sections


En utilisant les relations de l’écoulement isentropique du gaz parfait et l’équation de
continuité on peut tirer une expression faisant intervenir seulement la section A et le nombre
de Mach. Puisque le débit massique est conservé sous les conditions soniques :
* * *
d’où : * * *
(II-26)

Les termes à droite sont des fonctions du nombre de Mach pour l’écoulement isentropique.
On a d’après les relations isentropiques précédentes :
1
* * - -1
*( )( ) + (II-27)

Aussi d’après les équations exprimant les diverses températures ( T0 , T et T * ):

* ( T* ) ( T) T* T
(T ) ( T )

* -
*( )( ) + (II-28)

Remplaçons (II-27) et (II-28) par leurs expressions dans (II-26) :

- ( - )
( )
* [ ] (II-29)

Le graphe ci-contre donne le rapport d’une


section quelconque de la tuyère sur celle du
col critique et ce pour un écoulement
monodimensionnel et isentropique (γ = 1,4 ).
La conception d’une tuyère adaptée aux
écoulements supersoniques, passe nécessairement
par la détermination des différentes sections
relatives aux nombres de Mach correspondants.

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II-5/ SERIE D’EXERCICES N° 2

Ex01:
Un flux d’air circule à travers une tuyère où la section d’entrée est de 10 cm2. Si l’air a une
vitesse de 80m/s, une température de 28°C et une pression de 700kPa au niveau de la section
d’entrée et une pression de 250kPa à la section de sortie, calculer le débit massique d’air en
admettant que l’écoulement est unidimensionnel et isentropique à travers la tuyère,
Déterminer la vitesse de l’écoulement au niveau de la section de sortie ?

Ex02:
Un gaz ayant une masse molaire de 39,9g/mol et un rapport de chaleurs spécifiques de 1,67
est déchargé à partir d’un réservoir de grandes dimensions où règnent une pression de 500kPa
et une température de 30°C (la vitesse de décharge étant négligeable).
En supposant un écoulement isentropique et unidimensionnel, calculer :
a) Le nombre de Mach, la température et la vitesse au niveau d’une section de la tuyère
de décharge où la pression est de 80kPa ?
b) Le débit massique du gaz si la section en a) est supposée circulaire avec un diamètre
de 12mm ?
Ex03:
Un tube de Pitot est placé dans un écoulement d’air subsonique. La température et la pression
statique sont respectivement de 12°C et 80kPa. Le manomètre différentiel du tube de Pitot
indique une dénivellation de 200 mm Hg.
Calculer la vitesse et le nombre de Mach de l’écoulement ?

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Ex04:
De l’air se décharge à partir d’un réservoir de grandes dimensions, dont la pression et la
température sont respectivement de 300kPa et 50°C, à travers une tuyère convergente
jusqu’aux conditions de sortie où l’écoulement est sonique.
Calculer la pression, la température et la vitesse au niveau de cette section de sortie ?

Ex05 :
De l’air s’écoule à travers une tuyère convergente-divergente avec une section d’entrée de
5cm2 et une section de sortie de 3,8cm2. Au niveau de la section d’entrée, la vitesse est de
100m/s, la température vaut 60°C sous une pression de 680kPa. Dans l’hypothèse d’un
écoulement unidimensionnel et isentropique, calculer :
a) Le débit massique de l’écoulement ?
b) La pression et la vitesse au niveau de la section de sortie ?

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