Rap D Stage Ocp
Rap D Stage Ocp
Rap D Stage Ocp
Remerciements
Introduction
Première partie : Généralités.
I. Le phosphate.
1. Définition.
2. Classification.
3. Teneurs en Phosphate.
II. Groupe Office Chérifien des Phosphates.
1. Présentation de l’OCP.
2. Mission.
3. Activités du groupe OCP.
4. Sites d’exploitation.
III. La laverie Sidi DAOUI.
1. Présentation de la laverie Sidi Daoui.
2. Situation géographique.
3. Mission de la laverie.
- Mr. ELMANSSOURI
-Mr. BELQASSMI.
- Mr. AKABOUR
- Mr. MAJD.
-Mr . MAARAF .
-Mr . MABROUKI .
Dans cette perspective, le groupe OCP a adopté le procédé de lavage en tenant compte
des proportions relatives entre l’apatite et la gangue silico-carbonatée dans le minerai, cette
technique innovante consiste à laver et séparer le produit brut. Ceci a permis de rationaliser
l’exploitation des gisements des phosphates et d’augmenter leurs durées de vie tout en
produisant de nouvelles qualités marchandes de phosphate à haute valeur ajoutée. Afin de
satisfaire la demande du marché national et international, en termes de quantité et de qualité, le
groupe OCP fait une classification des grains de phosphates selon leur teneur en BPL. Elle
commence par un criblage pour éliminer les grains qui sont pauvre en BPL à dimension
supérieur à 2500 µm et ceux qui sont inférieur à 2500 µm subit une autre classification, par des
hydrocyclones, qui aboutit à quatre tranches. Chaque tranche suivit un processus convenable
tel que la flottation et le broyage selon les dimensions des grains.
Dans le but d’augmenter l’efficacité, on est amené à faire une étude critique sur les
paramètres agissant sur le criblage afin de minimiser l’eau et le produit entrainée avec le stérile.
1. Définition.
La roche phosphatée est une roche sédimentaire dite roche exogène : elle se forme par
concentration lorsque des ions phosphate précipitent dans une roche en diagenèse, l’ ions de
phosphate est un anion polyatomique de formule chimique brute PO43- et de masse
moléculaire de 94,97 daltons. Il se présente sous la forme d'un tétraèdre dont les sommets sont
formés par les quatre atomes d'oxygène encadrant un atome de phosphore.
3. La teneur en phosphate.
Après son extraction, le phosphate épierré est stocké avant d’être repris pour alimenter les
usines de traitement. En fonction de sa teneur en BPL (Bone Phosphate of Lime), le minerai
est classé en quatre catégories :
Les phosphates HT et MT ont des teneurs en BPL supérieures ou égales à 68% et sont
considérés comme des produits marchands sans enrichissement.
1. Présentation de l’OCP.
L’OCP a été crée en 1920. Cet organisme semi-public s’occupe à cette époque de l’extraction
du phosphate dans les régions d’Oued Zem sur le gisement des Oulad Abdoun. En 1931, le
gisement des Gantour est aménagé, donnant ainsi naissance au 2ème centre phosphaté du
Maroc. En 1954, la production de phosphate atteignait 5 millions de tonnes par an, en 1964 ;
10 millions de tonnes et en 1974 ; 19 millions de tonnes pour atteindre actuellement 30 millions
de tonnes par an.
La transformation locale du phosphate en engrais et en acide phosphorique débute modestement
en 1965 par la mise en place à Safi de Maroc Chimie I et Maroc Phosphore I, puis en 1981 de
Maroc Phosphore II.
C’est dans le prolongement de ces unités que l’ensemble Maroc Phosphore III-IV a démarré en
1986 à Jorf Lasfar.
L’OCP occupe une place de leader que ce soit à l’échelle nationale qu’internationale. Il joue un
rôle primordial sur le plan économique et social par la source des revenus qu’il présente et par
le nombre d’agents qu’il emploie.
2. Mission.
Le rôle de l’OCP est de gérer les réserves du pays en matière de phosphate selon des étapes
et des opérations bien précises :
Extraction : C’est la 1ère opération qui se fait en découverte (ciel ouvert) soit en galeries
souterraines. Elle consiste à enlever le phosphate de la terre.
Traitement : Cette opération est nécessaire en vue de purifier le phosphate de tout résidu et
d’améliorer sa qualité minière.
Premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses formes, le Groupe OCP exporte 95%
de sa production vers les cinq continents.
Moteur de l’économie nationale, le Groupe OCP S.A joue pleinement son rôle d’entreprise
citoyenne. Cette volonté se traduit par la promotion de nombreuses initiatives, notamment en
faveur du développement régional et de la création d’entreprises PME.
Rapport de stage FSTM 9
4. Les sites d’exploitation
La carte, ci-dessous, présente les différents sites d’exploitation à savoir Khouribga, Bengrir,
Boucrâa et les différents endroits d’embarquements notamment les ports de Casablanca, el
Jadida, Safi et de Laâyoune.
Tanger
e
Fès Oujda
u
Rabat
tiq
Casablanca
El Jadida
Jorf Lasfar Settat Khouribga
lan
Safi
At
éa
Agadir
Oc
Laâyoune
Boujdour
Boucraâ
Réserves marocaines
des phosphates (en 109 m3)
Oulad Abdoun
(Khouribga) 37,3
Eddakhla Gantour
(Benguerir / Youssoufia) 31,1
Meskala
(Région Marrakech) 15,9
Oued Eddahab 1,1
La laverie qui est composé de six chaines de lavage, deux lignes de broyage, deux unités
de flottation ;
Liaison Sidi CHENNANE liant la découverte Sidi CHENNANE avec Parc El WAFI;
Carreau TS ;
Parc El WAFI (Stockage du produit) ;
Unité de Criblage du produit de TS.
2. Situation géographique.
L’unité de lavage de Sidi DAOUI, située à 25Km au Nord-Est de ville de Khouribga, et
145 Km au Sud-Est de Casablanca.
3. Historique.
Parmi ces unités industrielles d’enrichissement des phosphates pauvres, la plus importante est
celle de sidi Daoui, cette dernière a été mise en service en 1972, avec 5 chaînes de lavage
identiques de capacité unitaire de 110 T/h brut et une capacité annuelle de 3 MT et d’un
décanteur de 90 m de diamètre. Après, une insertion d’un deuxième décanteur de 100 m de
diamètre, d’une sixième chaîne et un remplacement du dispositif d’essorage, assuré auparavant
par des essoreuses à panier vertical (KRAUSS-MAFFEI), par les convoyeurs séparateurs, ces
modifications ont permis d’augmenter la capacité de production à environ 5 MT/an.
En 2000, une nouvelle ère a commencé avec le démarrage réussi de la première unité
industrielle de flottation, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour la valorisation des
nouvelles qualités très pauvres (type Couche 2 et Couche 3).
Aujourd’hui, avec le projet Revamping caractérisé par l’introduction d’un atelier de broyage,
d’une deuxième unité de flottation et d’un troisième décanteur et par une augmentation
Rapport de stage FSTM 12
considérable de débit unitaire brut de chaque chaîne de 280 T/h, réalisant ainsi une production
annuelle de 6,6 MT marchand par an.
La laverie Sidi DOUI a connu plusieurs améliorations pour but d’augmenter le rendement.
4. Mission de la laverie.
La laverie de Sidi Daoui a pour mission l’enrichissement des phosphates pauvres par voie
humide en éliminant les deux tranches pauvres en BPL (Bon Phosphate of Lime) :
La tranche à particules grossières (sup. à 2.5mm pauvres en BPL) est un mélange
d’agglomérat à ciment calcaire et de gros grains de silice souvent libre. La teneur de cette
tranche est de l’ordre de 50% BPL.
La tranche des fines particules (inf. à 40µm très pauvres en BPL 45%), relativement riche
en CO2 et SiO2, ne renferme pratiquement que des argiles.
La tranche 40-125μm est destinée vers l’unité de flottation et la tranche restante 125-
400µm constitue le produit lavé.
La laverie de Sidi Daoui a entamé ses activités, dans le but d’enrichir les qualités de phosphate
pauvres en provenance des sites d'exploitations minières de la zone de Khouribga et de fabriquer
des qualités marchandes destinées à l'export et à la valorisation nationale. Depuis son
démarrage, la laverie a connu plusieurs modifications et améliorations visant à l’augmentation
de sa capacité et à l’adaptation de ces installations au traitement de nouvelles qualités afin de
perfectionner et optimiser ces rendements.
L’enchainement des phases de traitement des phosphates à la laverie Sidi DAOUI est indiqué
dans le schéma ci-dessous.
La laverie de Sidi Daoui est alimentée en phosphate brut par deux sources :
Le stock de Parc El Wafi qui provient de la zone de Sidi Chennane, située à 27 km
de Khouribga, le phosphate qui provient de cette zone est déjà criblé sur place en vu de diminuer
le coût de transport et d’augmenter le débit d’alimentation.
Le stock du carreau T.S (Trémie Sud), environ 2 km de l’usine Sidi Daoui, qui
alimente d’abord l’unité de criblage pour éliminer les pierres « l’épierrage » puis la trémie
principale.
Le produit arrivant de l’un de ces deux stocks déverse dans la trémie T18 qui alimente le
convoyeur FE au moyen de ces extracteurs T19C et T19D. Ensuite, le convoyeur FE alimente
les trémies des chaînes de lavage par un système de convoyeur en cascade. Chaque convoyeur
déverse dans une goulotte à deux compartiments l’un alimente la trémie et l’autre déverse dans
Rapport de stage FSTM 17
le convoyeur de la trémie suivante. Ces trémies à leur tour alimentent au moyen des bandes
transporteuses les débourbeurs.
4. Courbe de GAUSS.
Selon les analyses de GAUSS (voir figure3 et 4), le phosphate provenant à la laverie de sidi
Daoui est constitué de trois types de tranches :
La tranche des grosses particules, supérieures à 2.5mm pauvres en BPL qui est un mélange
d’agglomérat à ciment calcaire et de gros grains de silice souvent libre. La teneur de cette
tranche est de l’ordre de 50% BPL.
La tranche des fines particules c'est-à-dire des grains de dimensions inférieures à 40µm qui sont
très pauvres en BPL 45%, relativement riche en CO2 et SiO2, ne renferme pratiquement que
des argiles.
La tranche intermédiaire est plus riche en BPL.
Le lavage est un traitement physique par voie humide qui consiste à éliminer les tranches
granulométriques pauvres en BPL qui sont :
La tranche haute supérieure à 2.5mm par criblage humide.
La tranche basse inférieure à 40 µm par classification hydraulique.
Et ceci dans le but d’enrichir le minerai de phosphate, en tenant compte du rendement poids de
l’opération de lavage.
surverse est évacuée dans la cuve 8 puis pompée vers un hydrocyclone de correction CY600 de
coupure 125µm, sa souverse joindre la souverse de CY3 vers la cuve 4 après pompée vers un
épaississeur CY6 sa souverse alimente les convoyeurs séparateurs vers le stock H2 pour
constituer le concentré lavé ;la surverse est destinée vers la dilution du débourbeur en passant
par la cuve C19.
Concernant la sur-verse du CY600, elle est envoyée vers la cuve C37 puis vers l’hydrocyclone
BH pour subir une coupure de 40µm ,les inferieurs à 40µm sont envoyés aux décanteurs et les
supérieurs passent par la cuve welfley puis par l’hydrocyclone CY800 de coupure 125µm, la
sou verse alimente les convoyeurs séparateurs tandis que la surverse alimente l’unité de
flottation .
S’il s’agit d’une qualité de basse teneur ; les sous verses de CY3 et CY600 alimentent
l’hydro ciser ou l’will cizer dont la surverse constitue le concentré lavé et la sou verse sera
destinée pour alimenter l’unité de broyage.
ii. Criblage :
La pulpe ainsi traitée au niveau du débourbeur, passe au crible par débordement pour subir
un traitement physique ; il s’agit de la première coupure qui consiste à éliminer les particules
de dimensions supérieures à 2.5 mm.
La pulpe sous pression est injectée par le haut de l’hydro cyclone de façon tangentielle
et empreinte une trajectoire en forme de spirale à l’intérieur de l’équipement. Les particules
dont la vitesse terminale de chute est élevée sont entraînées vers les parois par la force
centrifuge et sorte au bas du cône par la buse de décharge.
Pour leur part, les particules dont la vitesse terminale de chute est faible sont circonscrites
dans le centre de l’équipement. Lorsqu’elles atteignent le bas du cône, elles sont repoussées
vers le haut et sortent par le dessus de l’appareil.
Rôle primaire : la circulation de la pulpe le long de la chaine est assurée par l’action des
pompes, chaque pompe est précédée d’une cuve pour qu’elle soit tous les temps en charge.
Rôle secondaire : elles séparent les particules fines et grosses par décantation sous l’effet des
forces de gravité. Les débordements vont à lala fosse.
classificateur et épaississeur
iv. L’égouttage :
Après l’hydro classification, la tranche du phosphate lavé sortant doit être drainée pour
récupérer le maximum d'eau avant son stockage, pour se faire on utilise des convoyeurs
séparateurs FL à bande de 1400 mm, composées d’une partie horizontale et d’une autre inclinée
par 15°. Le produit noble est envoyé sous forme d’un gâteau égoutté ayant une humidité de
23% à 25% au niveau de la partie inclinée du convoyeur. L’eau est éliminée par débordement
dans la zone de séparation.
Produit
Convoyeur séparateur
Eau récupérée
Le broyage est un procédé qui consiste à réduire en de très petites particules (<180 µm)
la tranche [400, 2500] µm en provenance du lavage pour faciliter par la suite le procédé de
flottation.
Il provoque un ensemble de force pour engendrer des fissurations sur la surface et par la
suite la séparation entre les grains, afin d’aboutir à des particules ayant une dimension plus
petite. Ceci en utilisant le principe des chocs entre des boulets dont le diamètre varie entre 40,
30, 25 et 20 mm et le produit. Le choix des boulets à ajouter dépend de la qualité entrante au
broyage.
En plus, le broyage des particules se fait d’une manière aléatoire, car il dépend de la
probabilité d’impact entre corps broyant et particules ou de la friction abrasive entre particules.
Donc ce type de broyage permet la libération de la gangue associée avec les grains de
phosphates.
Préparation de la pulpe :
La pulpe à traiter est constituée de la tranche (40-125 µm) issue de lavage qui va subir une
préparation mécanique :
Premier Deschlammage: Elimination de la tranche inférieure à 40µm par hydro
cyclonage qui est envoyé vers le décanteur;
Attrition: Libération des exo gangues argilo-calcaire par friction en pulpe épaisse;
Flottation inverse :
La pulpe conditionnée précédemment est introduite dans des cellules de flottation alimentée
par le réactif (amine), les carbonates et les silicates vont se fixer sur ces bulles d’air et
l’ensemble est flotté à la surface de la cellule. La mousse (bulles d’air, silicates, carbonates)
qui est le flotté est suffisamment arrosée pour permettre un abattage efficace avant d’être
évacuée vers le décanteur. Par contre, le concentré de flottation (non flotté) sera le produit
noble qui est épaissi avant de rejoindre les convoyeurs séparateurs, et par suite le stock lavé.
Remarque: Les réactifs qui s’ajoutent doivent tout d’abord subir une préparation
pour ramener leurs concentrations massiques à la valeur voulue pour chaque réactif.
La deuxième partie sert de zone de maturation avec un temps de séjour d’une heure qui
rend la solution sous l’effet de l’agitation plus homogène. Cette phase préalable à la décantation
consiste à favoriser l'agglomération des matières déstabilisées ou précipitées sous l'influence
d'une agitation lente. On cherche à favoriser le contact entre les particules pour permettre leur
agglomération, sans non plus briser les agglomérats que l'on appelle : Floc. Ce floc est assez
fragile puisque les interactions qui le maintiennent sont des interactions de Van Der Waals,
ensuite la solution passe au le troisième compartiment.
Enfin, la solution subit une dilution dans la conduite qui mène vers le décanteur, elle la
ramène à 0,5 g/l
Une cuve cylindrique à fond conique avec une goulotte périphérique pour recueillir la
sur-verse qui est évacuée par débordement et un dôme central ménagé à sa base pour évacuer
les sédiments.
Un mécanisme de raclage dont le rôle est d’entrainer les boues décantées, par un
mouvement de rotation lente des râteaux, vers le centre du décanteur pour qu’elles soient
aspirées par les pompes de soutirages vers les digues d’épandage. Le débordement des
décanteurs va vers le bassin 51 «bassin de récupération des eaux claires ».
Enfin, pour le stockage des boues au niveau des bassins d’épandage, permet de générer une
formation d’eau claire d’une quantité importante qui sera récupérée par le biais de deux pompes
vers le bassin 51. Cette aire de stockage des boues a permis du côté environnemental de limiter
la contamination de la nature par les boues issues de la laverie et l’endommagement des cultures
des riverains.
Elle permet d‘effectuer une séparation granulométrique du produit afin de supprimer les
stériles qui gênent les traitements (lavage, calcination….)
Cette unité constitue l’entrée principale de la laverie, elle est alimentée selon la série suivante
des convoyeurs :
C0 C1 T1 T6
Donc l’alimentation des cribles sera faite à travers le convoyeur T6, ce dernier alimente
à son tour les convoyeurs T7 et T8 qui permettent d’alimenter les trémies de cette unité.il est
indispensable de noter que cette unité se compose de 7 cribles cokh de A à G, dont le principe
est d’utiliser deux sortes de cribles rectangulaire : un crible supérieur dont les mailles sont un
peu grandes, ce qui permet d’arrêter le passage des crottes de grosse taille qui vont être
transportées par la suite vers la mise à terril, et un crible inférieur dont les mailles sont petites
et qui permet de ne laisser passer que les tailles acceptables au niveau des chaines de lavage.
Le convoyeur T6 est entrainé en mouvement de rotation par un moteur de grande
puissance équipé d’un réducteur y adaptable.
Les convoyeurs T7 et T8 tournent dans des sens différents pour alimenter les trémies
extrêmes A et G, les autres trémies ne seront alimentées que lorsque les 2 trémies extrêmes sont
pleines ou bien si on change le sens de rotation des convoyeurs T7 et T8.
Chaque crible est équipé d’un capteur qui permet de détecter si une trémie est alimentée
ou non par le produit, ce qui permet d’économiser de l’énergie.
Chaque trémie est munie d’un extracteur doseur T9 (A G), le réglage du débit se fait
à l’aide d’un casque à vérin hydraulique, ensuite le produit est acheminé vers 7 cribles à balourd
« C9-A C9-G » qui réalisent le traitement mécanique du minerai.
Le criblage est une opération unitaire qui permet de séparer une population
1. Surfaces criblantes.
i. Type de surface.
Selon les produits traités, deux types essentiels de surfaces criblantes garnissent les tamis
vibrants. Le premier possède trois formes très classiques en acier :
les tôles perforées.
les grilles métalliques.
les tissus métalliques.
Le deuxième type reprend les trois formes, mais fabriqué en matière synthétique, armée ou non
: caoutchouc et (ou) polyuréthane et (ou) nylon.
La grille ondulée simple à maille rectangulaire est destinée au criblage à grand rendement et au
traitement de matériaux légèrement colmatants ; les fils peuvent être jumelés dans le sens
parallèle au plus petit côté de la maille ; le coefficient d’allongement de la maille est compris
entre 1,5 et 5.
Elles se montent aussi bien en tension qu’en panneaux plans avec la même facilité qu’une grille
métallique ou qu’une tôle perforée. Elles peuvent apporter, malgré leur pourcentage de surface
utile de passage inférieur à celui des autres surfaces :
une meilleure tenue à l’abrasion que d’autres matières.
une protection contre les sollicitations des traverses de l’appareil.
une protection contre l’abrasion de l’armature et des crochets de tension.
un criblage moins bruyant.
une classification précise due à une porosité réduite par rapport aux grilles métalliques.
une lutte efficace contre le goujonnage (c’est-à-dire le blocage des mailles, notamment
par les fragments en forme de coin) grâce à leur élasticité.
une réduction du coût d’exploitation tous frais comparés.
un montage sans modification de l’appareil.
un système de tension expérimenté pour une bonne stabilisation de la grille.
Type de Surface Précision Efficacité contre la Tenue à Usage Usage Granulométrie Granulométrie Lavage
de de minimale recommandée
surface utile goujonnage l’abrasion égouttage
toile toile
autodecolmatage tendue sur
cadre
Grille --- 0 + ++ + + > 0,2 mm 3 à 40 mm +
à fissures (fissures)
en
polyuréthane
La capacité de criblage est en fait un compromis entre les deux capacités précédentes. Le
criblage mécanique repose sur la probabilité de passage du grain à travers la surface criblante.
Ces chances sont fonction de la trajectoire des grains (vitesse, direction), de la forme et de
l’épaisseur de l’orifice ou du nombre d’orifices successifs que peut rencontrer un grain donné.
La probabilité de passage pour un grain de dimension égale à 0,9 fois celle de l’ouverture est
d’environ 1 %, c’est-à-dire que pour cribler la totalité des grains de cette dimension, il faut un
minimum de 100 ouvertures sur la trajectoire de chaque grain.
Les facteurs qui affectent cette capacité sont, indépendamment des paramètres liés au crible :
Rapport de stage FSTM 37
le pourcentage de passant, c’est-à-dire de grains de maille inférieure à celle du crible ;
plus il est faible, plus la difficulté de l’extraction est grande ;
le pourcentage de grains difficiles (fraction critique) ; plus il est élevé, moins la
séparation est efficace ;
le pourcentage en eau : l’humidité agit sur la viscosité et sur la tendance des fines à
colmater en adhérant autour des fils ;
la forme des grains : selon le coefficient de forme des diverses espèces triées (rondes
ou esquilleuses), la séparation est plus ou moins facile.
Le mode de calcul d’un crible (dimensions et capacité) est donné plus loin. On peut
cependant signaler un moyen simple pour avoir une première approximation sous forme d’une
formule approchée empirique qui permet de dégrossir la capacité d’un crible :
en voie sèche : C = 1 S M
en voie humide : C = 1,5 S M
avec C (t/h) capacité du crible,
M (mm) ouverture de maille (maille),
S (m2) surface criblante.
Aucune opération industrielle ne produisant de résultats parfaits, le criblage est donc affecté par
un certain nombre de facteurs pouvant entraîner des écarts avec la réalité, par exemple :
les tolérances d’exécution des surfaces criblantes.
la détérioration accidentelle des surfaces criblantes qui peuvent introduire des
perturbations qui ne sont pas immédiatement décelables.
les rapports d’équivalence qui tiennent compte des différences de forme ou
d’inclinaison des ouvertures et qui ne sont que des approximations.
les trajectoires des grains au voisinage des surfaces.
la longueur du crible qui est forcément limitée et ne permet pas d’obtenir une
probabilité de passant de 100 %.
les appareils de contrôle utilisés en laboratoire, qui peuvent avoir des problèmes de
maintenance, il est de nos jours possible de contrôler ces tamis sur des bancs d’examen.
Rapport de stage FSTM 38
4. Critères de choix d’un crible.
L’opération unitaire criblage peut ainsi, au premier abord, paraître simple. Cependant, non
seulement le nombre de modèles de cribles a fortement augmenté, mais aussi la croissance
continue de la taille des installations a entraîné une augmentation de la taille, et surtout de la
largeur des cribles. Faire le bon choix n’est pas une chose aisée.
i. Constructeur.
Le choix d’un crible se fait selon l’aptitude du constructeur :
à fournir le(s) type(s) de crible adapté(s) au problème ;
à fournir la taille requise (surtout dans les cas d’applications utilisant des très grandes
tailles que certains constructeurs ne peuvent pas livrer).
à adapter le modèle pour le client, bien que des modifications puissent le compliquer et
le faire sortir des gammes classiques.
à faire profiter le client de son habileté et de son savoir-faire pour le choix du modèle
envisagé, fournir de bonnes prédictions des performances du modèle choisi et bien
calculer le dimensionnement du crible pour éviter les phénomènes de résonance
parasite.
à fabriquer des cribles de résistance intéressante pour minimiser les coûts de
maintenance et maximiser la durée de vie et les performances.
à fournir des pièces de rechange en cas de besoin, de façon que le matériel ne soit pas
un mauvais investissement.
D’après ses résultats, les responsables ont décidé que les grains supérieurs à 2500 µm sont
pauvres en BPL. C’est pour cette raison, ils ont choisi un crible de mailles de 2500 µm.
12
10
0
1
2
3
4
26/07/2012
48
13/08/2012
14/08/2012
Conclusion
L’étude critique du crible c-24 nous a permis de connaitre à mieux le système de
Les cribles nécessitent une surveillance particulière du fait de des problèmes liés à leurs
Le dysfonctionnement des cribles influencent aussi bien la qualité du produit lavé que le