Tob Chap 1, 2, 3 l3 Emb
Tob Chap 1, 2, 3 l3 Emb
Tob Chap 1, 2, 3 l3 Emb
MIRA-BEJAIA
Faculté des Sciences Economiques, Commerciales et des Sciences de Gestion
Département des Sciences Economiques
Cours du Module
Techniques et Opérations de Banque
Destiné aux étudiants de la troisième année
licence EMB
Dr LALALI Rachid
Année Universitaire : 2019/2020
Les principaux axes
La banque est une entreprise dont le rôle capital est de collecter des fonds auprès des
agents ayant un excédent (agents à capacité de financement-ACF), sous forme de
dépôts et à prêter une partie de ces fonds à ceux qui en ont besoin (agents à besoin de
financement-ABF). Pour remplir cette fonction, elle doit se constituer une clientèle qui
est au cœur même de son activité. Pour y parvenir, le banquier développe et réalise avec
cette clientèle un certain nombre d’opérations qui, elles-mêmes, nécessitent un certain
nombre de techniques.
Il est évident que ce document reste un support (guide) pédagogique que chaque
étudiant pourrait utiliser afin d’approfondir ses connaissances dans le domaine de la
banque, notamment pour ceux qui souhaitent faire un master dans la spécialité.
Chapitre introductif
l’intermédiation financière
I. La situation financière des agents économiques
Relativement aux ANF, certains agents détiennent des capitaux excédentaires par
rapport à leurs besoins (disposent d’une capacité de financement-ACF) et que d’autres
en éprouvent un déficit (disposent d’un besoin de financement-ABF).
La question centrale qui se pose alors est de savoir comment transférer l’excédent des
uns vers les agents qui expriment un déficit de financement.
Excédent Déficit de
d’épargne financement
D’où l’importance des AF dont l’objectif principal est d’assurer la fonction de
mobilisation des capitaux nécessaires pour le financement de l’économie.
Ainsi,
Ensemble des institutions, des lois, des règles et des mécanismes qui permettent de
mobiliser des capitaux pour les mettre à disposition des ABF.
Le système financier, pour l’exercice de cette fonction, repose sur l’interaction d’un
groupe hiérarchisé d’acteurs financiers : banques, établissements de crédits,
compagnies d’assurances, fonds de pension, caisses de retraites, fonds collectifs
d’investissement, fonds collectifs de placement, sociétés d’investissements, bourses de
valeurs, etc.
2. Principales fonctions
Dans le cas ou les capacités de financement d'un agent économique suffisent pas à
financer ses besoins, le mode financement est dans ce cas de type interne. Il est
souvent présenté sous l’autofinancement (part de la capacité d'autofinancement ou
CAF après déduction des dividendes versés).
1. Le financement direct
Dans le cadre d’un transfert indirect de fonds, les ACF et les ABF sont mis en relation
directe au moyen d’un certain nombre de mécanismes et de techniques assurés par les
marchés financiers (La rencontre entre ces deux catégories d’agents est dans ce cas
directe). C’est ce mode de financement qui est invoqué dans la littérature sous
l’appellation de finance directe.
Ainsi, une entreprise (ABF) qui désire se financer directement sur le marché doit
procéder au moyen de l’émission de titre financiers (actions et/ou obligations) qu’elle
va proposé sur ce marché comme produits à vendre. De leur coté, les ACF se
présentent sur ce marché comme acheteurs directs de ces titres.
Schéma 1.Transformation directe des ressources
Placement de Emission de
liquidité Marché Marché des TCN
interbancaire TCN*
Marché Marché
Investissement primaire secondaire Emission de titres
de l’épargne financiers
Exemple: Si l’on suppose que vous voulez transférer une somme d’argents à vous
parents qui se trouvent au village, vous pouvez alors faire appel à
l’institution postale comme intermédiaire qui vous produira ce service
Le financement non monétaire correspond au recours des ANF, pour financer leur
besoin, à un AF non bancaire, c'est-à-dire, n’ayant pas le pouvoir de créer de la
monnaie à partir de rien. Le mécanisme consiste en la transformation de l’excédent
d’épargne des ANF aux agents qui éprouvent un déficit de financement. Il est alors
fondé sur une quantité d’épargne préexistante. C’est cette épargne qui servira au
banquier de la matière première qui fera l’objet de la transformation. C’est le
principe «des dépôts qui font les crédits »
Intermédiation de bilan VS intermédiation de marché
La notion de l’intermédiation financière sera employée, dans notre cas, pour désigner
la structure de financement par les intermédiaires financiers (banques et autres
intermédiaires). Dans ce cas, nous aurons à opposer deux formes fondamentales :
Epargne
disponible
Epargnants Investisseurs
(ACF) Intermédiaire
financier (ABF)
Mécanismes de Banque
contrôle
Banque centrale
Intermédiation sous forme de
création monétaire
Chapitre I
Les comptes bancaires
1. Définition de la banque
La banque est une institution qui fait de sa profession habituelle la collecte des
ressources financières auprès du public sous forme de dépôts et qu’il emploient sous
forme de crédits aux agents qui expriment des besoins de financement et/ou sous
formes d’autres opérations financières. Elle exerce à titre de profession habituelle
(d’une manière répétée) les opérations de banque.
ii. L’emploi des fonds dans des opérations de crédit. Selon l’art. 68 de l’Omc
2003, «Constitue une opération de crédit, au sens de la présente ordonnance,
tout acte à titre onéreux par lequel une personne met ou promet de mettre des
fonds à la disposition d’une autre personne ou prend, dans l’intérêt de celle-ci,
un engagement par signature tel qu’aval, cautionnement ou garantie. Sont
assimilées à des opérations de crédit, les opérations de location assorties
d’options d’achat, notamment le crédit-bail. Les attributions du Conseil
s'exercent à l'égard des opérations visées dans cet article ».
Les ressources de la banque trouve leur origine dans: i) les capitaux propres à la
banque et; ii) les capitaux empruntés auprès du public.
Les ressources de la banque sont investies dans trois types d’opérations: i) les crédits
bancaires; ii) l’investissement sur les marchés de capitaux et; la participation dans le
capital des autres entreprises.
Selon l’origine de leurs capitaux, les banques peuvent être classées en plusieurs
catégories.
e) Les banques universelles. Elle désigne l’institution opérant sur l’ensemble des
compartiments du marché bancaire. Elles exerce des relations avec les différents
types de clients (grandes entreprises, PME, particuliers, professionnels, etc.) tout
en leur proposant tous les types de financements et de prestations de services
(intermédiation de bilan et intermédiation de marché). Ce type de banque
regroupe les fonctions des différents types de banques (banques à tout faire).
II. Les comptes bancaires
Toute personne physique et/ou morale est libre de choisir la banque auprès de
laquelle elle veut ouvrir un compte. Mais aussi, aucune obligation pour cette
personne d’ouvrir un compte bancaire. Toutefois, l’exercice de certaines fonctions
doit passer nécessairement par l’ouverture d’un compte. La banque est libre
d’accepter ou non l’ouverture du compte (droit au compte).
La différence entre le total des sommes portées au crédit et le total des sommes
portées au débit est appelée le solde.
Total Crédit ≥ Total Débit : le solde est créditeur (position créditrice). La banque
doit à son client.
Total Crédit ≤ Total Débit : le solde est débiteur (position débitrice). Le client doit
à sa banque.
2. Les conditions d’ouverture d’un compte en banque
L’ouverture d’un compte en banque est soumis à un certain nombre de conditions que
le souscripteur doit remplir. Le banquier, de ce fait, doit veuillez au respect de
certaines obligations ainsi qu’ à la vérification de certaines concordances et ce, avant
de procéder à l’ouverture d’un compte.
En effet, l’ouverture d’un compte en banque est un droit pour toute personne majeure.
Lorsqu’une ou plusieurs banques refusent à quelqu’un l’ouverture d’un compte
bancaire, celui-ci peut recourir à la Banque d’Algérie pour avoir son droit.
2.1. Le droit au compte (suite)
Comment ?
D’abord, en cas de refus des banques de la place d’ouvrir un compte, celles-ci sont
tenues de délivrer au demandeur une attestation de refus d’ouverture de compte… »
(Art. 3 de de l’instruction n°03-2012). (voir le modèle uniformisé à l’annexe de de
l’instruction n°03-2012).
« … L'ouverture d'un tel compte intervient après remise à la Banque d’Algérie d'une
déclaration sur l'honneur attestant le fait que le demandeur ne dispose d'aucun
compte, accompagnée par les attestations de refus délivrées par les banques de la
place d’accéder à la demande de la personne concernée». (Art. 2 de de l’instruction
n°03-2012).
La banque désignée, de son coté, pourra limiter les services liés à l'ouverture d'un
compte de dépôt aux services bancaires de base.
Article 6 : Les banques peuvent limiter, dans le cadre de la procédure relative au
droit au compte, les services liés à l'ouverture d'un compte de dépôt aux services
bancaires de base.
Toute ouverture de compte en banque doit être concrétisé par un accord entre le client
et sa banque (opération contractuelle/relation juridique). L’opération doit être
alors approuvée par la signature d’une convention de compte (accord préalable).
Celle-ci indique un certain nombre de clauses (engagements réciproques) que les
deux parties doivent respectées:
Tout d’abord, les banques ont des obligations légales en matière de connaissance de
ses clients. Ces derniers devront donc impérativement remplir les conditions
suivantes :
• Savoir lire, écrire et signer, dans le cas contraire désigner un mandataire par
procuration notariée;
• Avoir la capacité juridique (jouissant de toutes les capacité juridiques
requises, comme l’âge requis, l’aptitude, les droits civils, l’interdiction de
chéquiers (capacité bancaire), facultés mentales, etc.). Le banquier doit
s’assurer du pouvoir de son client de faire par lui-même des opérations liées au
maniement de ce compte (retrait, versement, virement, utilisation de chèques,
etc.);
• Présenter un justificatif officiel d’identité en cours de validité et
comportant une photographie (carte nationale d’identité, permis national de
conduite, passeport ou extrait de registre de commerce pour les personnes
morales, carte de résidence pour les étrangers, carte d’identité militaire pour les
militaires actifs.) afin de prouver l’authenticité de l’identité du demandeur. Le
tenant de compte (banquier) doit avoir, auprès de lui (conservée), une copie
(photocopie recto-verso) du justificatif proposé par le titulaire du compte
(client);
• Présenter un justificatif de domicile (résidence, adresse claire et fixe). Dans la
pratique, le banquier, comme première mesure de vérification, procédera à l’envoi
d’un courrier d’accueil;
• Établissement d’un spécimen de signature (Imprimé délivré par la banque et sur
lequel doit être apposée la signature du titulaire du compte).
Mineur émancipé. Si l’âge légal requis pour l’ouverture d’un compte bancaire en Algérie
est de 18 ans d’âge révolu, les mineurs (de 16 à 18 ans) peuvent ouvrir et faire fonctionner
un compte de dépôt en leur nom à condition que ceux-ci soient autorisés par leur mandataire
légal (tuteur légal-parents, tuteur testamentaire, tuteur datif) sur decision de la justice. Le
titulaire du, s’il dispose des pouvoirs de déposer librement des fonds dans son compte, il n’a
pas le droit de retirer sans l’autorisation de son tuteur. L’ouverture est conditionnée par la
présentation d’une copie certifié conforme de l’acte d’émancipation validé par le tribunal
(ou d’un acte de mariage du mineur dont l’émancipation est du droit).
Le titulaire d’un compte bancaire peut procéder à la mise en fin (clôture) de son
compte et ce, à tout moment et sans avoir à donner des explications à son banquier.
Les motifs peuvent être de différentes nature (éloignement géographique suite à un
changement de domicile, des erreurs dument constatées et répétées du banquier, une
tarification excessive sur les services reçus, refus de crédit, cession d’activité, non
satisfaction des services de la banque, etc.).
Dans certains cas, c’est la banque qui prend unilatéralement l’initiative de fermeture
du compte d’un de ses clients dont il a été constaté un dysfonctionnement et/ou un
comportement indésirable ou encore suite à un changement de stratégie de la
banque:
Dans ce cas, le client doit être informée de l’opération à l’avance tout en lui
adressant un préavis entre la notification de la décision de clôture et la date effective
de clôture du compte (afin de lui donner le temps nécessaire d’ouvrir un compte
dans un autre établissement et prendre toute autre mesure rendue nécessaire par la
clôture du compte.
2.4.3. Clôture involontaire
Dans certains cas, la clôture d’un compte peut avoir lieu suite à l’apparition d’un
certain nombre d’événements qui rendent impossible son fonctionnement.
a. Décès du titulaire du compte (sauf pour les comptes joints qui ne font pas
opposition de la part des héritiers du défunt);
b. Lorsque le titulaire du compte est frappé d’incapacité
c. Dissolution/liquidation d’une entreprise
Dans certains cas, les banques sont tenues d’appliquer un certain nombre de
procédures à l’égard de leurs clients titulaires de comptes et qui ne respectent pas
leurs engagements officiels (légaux) et contractuels. Dans ce cas, la banque peut
être saisie pour le blocage des comptes de ce type de clients. L’objectif est de faire
pression sur le titulaire du compte en l’empêchant de disposer de la provision sans
pour autant honorer ses engagements. À cet effet, deux types de procédures sont à
distinguer: La saisie-arrêt et l’ATD.
a. La saisie-arrêt. Elle désigne l’opération à travers laquelle une banque procède
au blocage total ou partiel du compte de l’un de ses clients. L’exécution
suppose que le saisissant (créancier) doit être muni d’une décision exécutoire
de justice (saisie-arrêt) et en la présence d’un huissier de justice qui assiste
l’opération de la saisie des comptes du débiteur auprès de sa banque. Cette
dernière est tenue de l’exécution immédiate de la decision en procédant au
blocage des comptes de la personne faisant l’objet de cette dernière. La banque
dispose d’un délai de huit jours maximum pour informer son client. Elle doit
également communiquer l’information concernant le solde des comptes de son
client au créancier-saisissant. Dans le cas ou le solde est créditeur et la decision
n’a pas fait l’objet d’une opposition, la banque doit alors rembourser
immédiatement le créancier.
Les comptes bancaires, sont rangés en deux grandes categories: les comptes de
dépôts et les comptes de placement.
Les CD sont des comptes ouverts par des personnes physiques ou morales pour un
besoin personnel ou professionnel (comptes à vue). Ils servent à enregistrer les
encaissements et les décaissements faits par le banquier au nom de son client. Ils
sont, dans la plupart des cas, non productif d’intérêt. Ils sont utilisés dans la gestion
quotidiennes des fonds. On distingue:
a. Le compte courant. C’est un compte à vue ouvert aux personnes physiques et
morales professionnelles (aux besoins de leur activité professionnelle). Il peut
présenter un solde en faveur de la banque (position débitrice) ou en faveur de son
titulaire (position créditrice). Son ouverture exige plus de renseignements sur
l’entreprise puisqu’il sera le support principal des opérations de crédits (avances
consenties par la banque), ce qui suppose plus de risques pour la banque.
b. Le compte chèque. C’est compte à vue ouvert aux personnes physiques non
professionnelles (particuliers) pour leur opérations personnelles. Il ne peut en
aucun cas fonctionner en position débitrice. Il est ouvert pour une durée
indéterminée (chéquiers, cartes bancaires).
c. Le compte devise. C’est un compte de dépôt ouvert aux personnes physiques qui
désirent faire des placements en monnaies étrangères (uniquement considérées
comme devises). Il est ouvert aux mêmes conditions que les comptes en dinars sauf
qu’il ne donne pas lieu à la délivrance d’un carnet de chèques.
Les CP sont des comptes ouverts par des personnes physiques ou morales pour un
besoin de placement (comptes à terme). Ils servent à épargner de l’argent en vue de
les utiliser ultérieurement. Ils sont, dans la plupart des cas productifs d’intérêts
(bons de caisse, DAT, DAT devise, DAT CEDAC, compte livret épargne, etc.).
La banque est l’institution dont la mission principale est de collecter, auprès du public,
l’excédent d’épargne dégagé par les ACF. La banque gère alors des capitaux qui lui
sont prêtés sous forme de dépôts dans les différents types de comptes qui leur sont
ouvert par cette banque.
Le DB désigne l’opération par laquelle une personne confié à la banque une somme
d’argent. Celle-ci la porte au compte du déposant comme une créance et une dette
pour elle (la banque). Les fonds reçus sous forme de dépôts peuvent être utilisés
librement par la banque (crédit, placement sur le marché, etc.), mais en s’engageant
à les restituer.
«On entend par dépôts, l’ensemble des disponibilités confiées par la clientèle au
banquier. Ces dépôts peuvent être effectués à vue, c’est-à-dire avec possibilité de
retrait à tout moment ou à terme , le retrait n’étant alors, en principe, possible qu’à
une échéance déterminée d’avance ».
(L. Bernet-Rollande, 2015, p.24).
Ceci dit,
L’opération de dépôt peut être pour une période fixée à l’avance ou non;
L’opération de dépôt peut être avec ou sans bonification d’intérêt;
L’opération de remboursement peut avoir lieu à tout moment (dépôt à vue)
comme elle peut être fixée à la signature du contrat de dépôt (dépôt à terme).
Aux termes de l’Omc 2003, dans son article 67, «Sont considérés comme fonds reçus
du public les fonds recueillis de tiers, notamment sous forme de dépôts, avec le droit
d’en disposer pour son propre compte, mais à charge de les restituer ».
Toutefois, ne sont pas considérés comme fonds reçus du public, au sens de la présente
ordonnance :
• les fonds remis ou laissés en compte par les actionnaires détenant au moins cinq
pour cent (5%) du capital, les administrateurs et les gérants ;
• les fonds provenant de prêts participatifs.
2. Pourquoi déposer à la banque?
Les raisons de confier les fonds à la banque diffère d’un épargnant à un autre. Trois
raisons principales sont à distinguer:
L’autre catégorie d’épargnants confient leur fonds à la banque sous forme de dépôts
rémunérateurs. Ce sont les taux d’intérêt qui les captivent alors.
Relativement aux raisons pour lesquelles les ACF désirent épargner (sécurité,
rentabilité, commodité), la banque leur offre toutes les solutions possibles (produits
d’épargne). Il s’agit des différentes formes de dépôts bancaires.
C’est une formule de placement qui permet à son utilisateur (épargnant) de se faire
rembourser à tout moment et sans préavis (immédiatement). La banque dans ce cas est
considérée, par les épargnants, comme une simple trésorerie à leur argent. Ce type de
dépôts est caractérisé par une rentabilité relativement faible pour le déposant (faiblesse
de la rémunération servie par la banque). En plus des dépôts effectués dans les comptes
courants des professionnels et comptes chèques des personnes physiques la banque est
libre de mettre à la disposition de sa clientèle les formules (produits d’épargne) qui
peuvent lui permettre de collecter l’épargne des ACF.
Contrairement aux dépôts à vue, les dépôts à terme (DAT) ne sont remboursables qu’a la
date déterminée lors de l’opération de dépôts (contrat). Dans ce cas, l’argent du déposant
est engagé sous forme d’un placement bloqué (au service de la banque) pendant une
période bien déterminée. Il ne peut restituteur son argent qu’à la date convenue (faible
liquidité). En effet, l’argent bloqué peut être restitué avant la date convenue mais avec la
condition de payer une pénalité (malus) sur le non respect des clauses du contrat de
placement. Cette pénalité consiste en la perte d’une partie des bénéfices prévus.
Les DAT sont en principe productifs d’intérêts (rentables) et la rémunération servie (taux
d’intérêt pratiqué) est plus élevée que celle qui est servie dépôts d’épargne à vue (en raison
de la disposition des fonds pour la banque). La rémunération des DAT fonction de la durée
des placements effectuées (plus la durée est longue plus la rémunération servie est élevée).
Pour la banque, cella serait en mesure de renforcer ses capitaux propres ainsi que sa
capacité de financement des besoins de l’entreprise qui demande, le plus souvent, des
crédits à long terme.
Selon ce qui est recherché par l’épargnant, la banque mis à la disposition de ses clients une
multitudes de formules de placement à LT.
2.1. Les bons de caisse (BDC). C’est une formule de placement qui ne passe pas par
un compte proprement dit. Ils matérialisent, au plan réglementaire, une
reconnaissance de dette de la banque envers son client déposant. En effet, en
contrepartie du dépôt effectué, la banque remis au déposant un titre (document) à
travers lequel elle reconnait avoir reçu une somme d’argent et s’engage à le restituer
(au déposant lui-même ou une autre personne à désigner par le déposant) à une date
déterminée. Les BDC peuvent être:
2.3. Les plans d’épargne. C’est une formule de DAT associée à des objectifs
(avantages) spécifiques. C’est le cas, par exemple du plan d’épargne logement (PEL)
qui permet au déposant d'épargner à moyen terme et de bénéficier, à des taux
préférentiels, d'un crédit immobilier (prêt Épargne Logement) pour financer une
acquisition, une construction ou des travaux. Durant la période de placement, le
compte des plans d’épargne sont, le plus souvent, alimentés régulièrement de sorte à
constituer, à l’échéance, un apport personnel consistant pour financer son projet.