Cologie Urbaine
Cologie Urbaine
Cologie Urbaine
DE CONSTANTINE 3
FACULTE D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME
Recueil de cours
NEDJOUA BOUARROUDJ EP ZERTAL
Architecte urbaniste DE L’ECOLOGIE URBAINE ET
Chargée de cours
ANNEE 2012
De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
SOMMAIRE
De l’écologie en général et de l’écologie urbaine en De la gestion alternative de l’eau dans le projet urbain…...……p54
particulier……………………………………………………... p3
Des études d’impact sur l’environnement…………....................p58
De l’empreinte écologique … ……………… ……………… p10
Des villes écologiques : Fribourg, ville durable par
2
De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
DE L’ECOLOGIE EN GENERAL ET DE
L’ECOLOGIE URBAINE EN PARTICULIER :
Pluridisciplinaire ?
En effet, l'approche écologique de la ville touche dans un même temps à tous les secteurs urbains. Elle traite également de grands thèmes
environnementaux, nous citerons à titre d'exemple:
La problématique de l'eau.
Les changements climatiques.
La lute contre le bruit.
La mauvaise gestion des énergies.
La mauvaise gestion des déplacements.
Les énergies renouvelables
La mauvaise gestion des déchets.
La biodiversité et la nature dans la ville.
SOURCE : http://baike.soso.com/v173080.htm?syn=%E5%BE%B7%E5%B7%9E%E5%B8%82
Depuis les années 90, ces secteurs sont étudiés et pensés dans le cadre du développement durable.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
L'écologie urbaine est justement le moyen qui permet de parvenir et d'assurer la durabilité de la ville.
E.U D.D
Moyen finalité
Le terme d’écologie a été proposé pour la première fois par le zoologiste allemand Reiter et signifie étymologiquement science de l’habitat.
En 1886 un autre zoologiste allemand Haeckel a donné une définition beaucoup plus simple dont l’interprétation est encore largement
acceptée aujourd’hui:
«L’écologie, c’est l’étude des relations réciproques entre les organismes et leur environnement»1
L’écologie étudie également le réseau de relations qui existe entre chaque organisme et son milieu biotique ou abiotique.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Si on considère l’histoire de l’écologie, deux auteurs sont à retenir pour la richesse de leur apport scientifique.
Lindmann(1942) :
Il ouvre de nouvelles perspectives pour l’écologie, il essaie de comprendre l’organisation générale et le fonctionnement des
écosystèmes (système écologique).
Odum (1955) :
Cet auteur insiste sur l’aspect énergétique du fonctionnement des écosystèmes, leur productivité, le flux de matière et d’énergie qui les
traverse.
C’est la partie la plus originale et la plus importante des études en écologie.
Ce mot a été utilisé pour la première fois par Tansley(1935) il désignait «une unité qui comporte un groupement végétal et son
environnement».2
Une autre appellation désigne le mot écosystème, il s’agit de la désignation :
Selon Odum (1969) «l’écosystème est une unité d’organisation biologique, composée de tous les organismes présents dans une aire donnée
et présentant des interactions avec le milieu physique, avec pour résultat, l’existence d’un flux d’énergie, conduisant a une structure
caractéristique et des cycles de matières».3
Pour faire fonctionner ce complexe, il faut avoir de l’énergie, (le soleil), et de la matière première (les substances minérales).
En conclusion, nous retiendrons comme l’a mentionné Odum en 1971 que: «l’écosystème est l’unité fonctionnelle de base de l’écologie».
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
L’écologie urbaine est une science qui est venue apporter des réponses à la dégradation profonde de l'environnement urbain et de la ville.
L’écologie urbaine
02 courants :
La notion d’écologie urbaine E.U a été définie par plusieurs auteurs, nous retiendrons les plus modernes et les plus simplifiées.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
« L’écologie urbaine est l'étude de la manière dont l'activité humaine liée aux villes influe sur les ressources naturelles et sur
l’environnement.
L'accent étant mis sur les conditions nécessaires à l'instauration d'un nouveau mode d'urbanisation, permettant de préserver la diversité
biologique et la qualité de la vie, au plan local et mondial, et pour les générations futures»4
«L'écologie urbaine vise à adapter l'urbanisation et les structures urbaines aux exigences de l'écologie sur le plan social et industriel».4
1°courant, E.U classique, celle de l’école de Chicago/ né en 1925, ce courant a donné les premières bases de l’approche écologique de la
ville, et privilégié (préféré) la dimension sociale de la ville.
Ce courant a été par la suite fortement critiqué, car il n’a été que descriptif.
2°courant, E.U Moderne : l’écologie urbaine Moderne est un concept qui rapproche les enjeux écologiques, à la vie en ville.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
L’écologie urbaine moderne défend une approche transversale et pluridisciplinaire, sur tous les thèmes qui permettent la promotion d’un mode
de vie durable, en milieu urbain : le transport ou les déplacements, l’urbanisme, l’habitat, la lute contre toutes les formes de pollutions etc.
Elle complète en fait l’approche sociale de la ville .Cette dernière constitue une dimension nécessaire au développement durable.
L’ultime objectif de ce courant est d’arriver à la ville idéale : celle qui réintroduit la nature dans la ville.
1. La première serait celle de l’écologue : le spécialiste des populations végétales et animales en milieu urbain.
2. La seconde serait celle de l’ingénieur des milieux physiques : qui s’occupe du fonctionnement écosystèmique de la ville.
3. La troisième serait celle du sociologue, qui, par ses collaborations avec ses collègues précédemment cités, s’occupe des
représentations et des attentes des habitants en ce qui concerne les problématiques urbaines.
L’ECOLOGIE URBAINE ET LE CONCEPT DE VILLE DURABLE :
L’écologie urbaine est un concept qui rapproche les objectifs écologiques à la vie en ville.
L’écologie urbaine se base sur une approche pluridisciplinaire, et traite de tous les thèmes qui sont en relation avec la promotion d’un mode de
vie durable en milieu urbain : le transport, l’urbanisme, l’habitat, la lute contre toutes les formes de pollution, la gestion des énergies…etc.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
DE L’EMPREINTE ECOLOGIQUE
Introduction
L’empreinte écologique est le concept des années 1990 qui permet de mesurer l’avancée ou le recul d’une ville par rapport au développement
durable.
Nous évaluons ou apprécions la tendance à la durabilité à travers la valeur de l’empreinte écologique : quand l’empreinte écologique
augmente, la durabilité d’une ville diminue et inversement.
Il a ensuite été évoqué en 1992 à la conférence de Rio, dans un article qui a traité de l’empreinte écologique au milieu urbain.
En 1995 les professeurs Rees et Matis améliorent le concept et la méthode de calcul de l’empreinte écologique, dans un livre intitulé «Notre
empreinte écologique : Réduire les impacts de l’homme sur la terre».
Par la suite des logiciels performants appelés « calculateurs » ont été produits pour mesurer les empreintes écologiques à différentes échelles,
sur la base de données publiées et comparables.8
Ce travail a connu un grand succès à la fin des années 90.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Cette empreinte permet de traduire de manière facilement compréhensible l’impact des activités humaines sur les écosystèmes et sur
la planète.
Elle se mesure généralement en surface (Hectare par individu, ou hectare consommé par une ville pour répondre à ses besoins)
Cette mesure est traduite grâce à un système de conversion.
L’empreinte écologique peut être aussi utilisée pour mesurer les impacts d’activités de production comme l’élevage ou des objets tels
qu’une voiture, un ordinateur ou un téléphone portable.
Pour William Rees : «L’empreinte écologique est la surface correspondante de terre productive et d’écosystème aquatique, nécessaire pour
la production des ressources utilisées et des déchets produits par une population définie, à un niveau de vie spécifié, là où cette terre se
trouve sur la planète»
Selon l’OCDE : «IL s’agit de la mesure en hectares de la superficie biologiquement productive nécessaire pour pourvoir (subvenir) aux
besoins d’une population humaine de taille donnée».
Le professeur Collin Fudge propose une définition très simple :«L’empreinte écologique est la superficie géographique nécessaire pour
subvenir aux besoins d’une ville et absorber ses déchets».
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Il a proposé un premier mode de calcul simplifié, basé sur la somme mathématique des surfaces productives suivantes :
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Pour mesurer le rapport à la durabilité et le chemin parcouru ou à parcourir pour arriver au développement durable.
Pour mieux prendre en compte l’impact des délocalisations.
Comparer la situation des différents territoires et leur tendance à la durabilité.
Montrer qu’avec le mode de développement et de déplacements gaspilleurs en ressources, ceux qui bénéficient d’un niveau de vie
correct et utilisent de manière irrationnelle ces ressources. (les écotaxes) pourraient réduire l’empreinte écologique.
Visualiser et hiérarchiser les enjeux et les objectifs.
En guise de conclusion, on retiendra que ce rapport est inversement proportionnel au développement durable : quand l’empreinte
écologique augmente, la tendance à la durabilité diminue et inversement.
5. (Toutes les définitions et données chiffrées sont issues de wikipedia .org/wiki/empreinte_ écologique )
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Introduction :
La notion de développement durable est aujourd’hui présente dans tous les discours scientifiques et politiques .elle est également présente dans
tous les textes juridiques au niveau international (L’Algérie notamment).
-L’idée moderne de développement durable trouve son origine dans les signaux alarmants de la planète, ces signes sont les suivants :
1. L'hypothèse scientifique d’un dérèglement climatique provoqué par les gaz à effet de serre liés aux activités humaines se
confirme:
-La température moyenne à la surface de la terre a augmenté de 0,6 ° au cours du 20 ème siècle, et la tendance au réchauffement devrait
augmenter jusqu'à 1,4° à 5,8° dès 2100, selon la capacité des pays industrialisés à réduire leurs émissions.6
3. L’étalement urbain anarchique, l’augmentation continue de la consommation d’énergie et de la production des déchets ont une
influence négative sur les milieux naturels et la biodiversité.
-Chaque année en France à titre d’exemple, environ 620 km2 de sol naturel ou agricole sont artificialisés, ce qui est équivalent à un grand
département tous les 10 ans.14
4. Les écarts de richesses augmentent dans certains pays du sud, notamment les pays en développement
-Certaines couches de population n’arrivent pas à satisfaire des besoins fondamentaux comme l’accès à l’eau potable (1,2 milliard d’individus
concernés en 2002, les besoins en soins médicaux, éducation…).
6. (Réseau des Agences Régionales de l’énergie et de l’Environnement, JUIN 2004: Objectif développement durable, agir sur son territoire, pp 10-11)
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
5. Une grande partie de la population mondiale fait face à une double ségrégation sociale et spatiale.
Il existe aujourd’hui plusieurs façons de dégager une démarche de développement durable dans un territoire. Parmi ces démarches, celle de
l’Agenda 21 local est une voie ambitieuse, concrète, rigoureuse et surtout opérationnelle sur terrain. C’est la raison pour laquelle, elle reste la
plus porteuse de véritables changements eu égard des enjeux du développement durable.
En fait, le concept de développement durable n’est pas récent, il a démarré depuis la tenue de la conférence de Stockholm en 1972, et c’est là
que s’est révélée, au niveau international, la nécessité d’une forme de développement durable plus respectueuse de l’homme et son
environnement.
Mais c’est en juin 1992 que le concept de développement durable a pris de l’ampleur lors de la conférence des nations unies pour
l’environnement et le développement durable à Rio de Janeiro.
En présence de plusieurs associations, collectivités locales et d’acteurs du développement et de la protection de l’environnement, 173
gouvernements, dont l’Algérie, se sont engagés sur la voie de développement durable, en approuvant les différents textes émis.
Parmi ces textes, le plus volumineux (2100 pages) est l’Agenda 21. Il constitue à lui seul un véritable plan d’action mondial pour un
développement durable au 21 siècle.
Le chapitre 28 reconnait parmi ses principes (27 principes) l’importance fondamentale des collectivités locales dans l’application concrète du
concept du développement durable. Et dans ce cadre là, il incite les collectivités locales à la rédaction, chacune à son niveau, de son propre à
l’Agenda 21 local.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Au même titre que de nombreux pays européens, la France a entamé depuis 1992, une réflexion sur les problèmes liés à l’environnement. Elle
a élaboré des plans municipaux d’environnement, et elle a aussi crée les 1ére chartes d’écologie urbaine qu’on appelle charte pour
l’environnement en 1993, et c’est une action qui est considérée comme un premier pas vers la réalisation de l’Agenda 21 local.
Depuis juin 1999, la loi d’orientation pour l’aménagement et le développement durable du territoire, fait explicitement référence à la
démarche d’Agenda 21 local comme outil obligatoire de mise en œuvre du concept du développement durable dans la ville.
« Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les capacités des générations
futures à répondre aux leurs »7
GRO BRUNDTLAND, 1987 (ministre Norvégienne).
Le développement durable c’est l’utilisation actuelle des ressources, et cela d’une manière rationnelle pour les préserver aux générations
futures.
Les principaux outils nécessaires à la concrétisation du développement durable pour la ville de Paris :
En France, la ville de Paris dispose de références majeures sur lesquelles se fonde le concept de développement durable.
7. (Réseau des Agences Régionales de l’énergie et de l’Environnement JUIN 2004, : Objectif développement durable, agir sur son territoire ? )
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Il informe et incite les intervenants publics et privés à prendre en compte l’environnement lors de la construction ou la réhabilitation des
bâtiments.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
DE L’AGENDA 21 LOCAL
« L’agenda 21 local est le processus par lequel les collectivités locales et les territoires (élus, techniciens) travaillent en partenariat avec
tous les acteurs de la communauté (citoyen, association, groupes divers) pour élaborer un plan d’actions concrètes visant au
développement durable de leur territoire » 9
Le développement durable est donc la raison d’être d’un l’agenda 21 local (c'est-à-dire sa finalité).
Les collectivités locales ont une place importante pour parvenir au développement durable et pour la concrétisation de l’agenda 21 local.
9. (R.A.R.E, 1998 : le développement durable : une autre politique pour les territoires ?p 11)
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
1. Une stratégie politique : à l’origine de la décision prise par la collectivité, elle est présentée en introduction de l’Agenda 21 local.
2. Un état des lieux : qui vise à établir un diagnostique global (les points forts et les points faibles de la commune, et présente les
éléments de la problématique locale en termes de développement durable .Cela implique la détermination des potentialités et les
carences de la commune.
3. Une série d’objectifs et de sous-objectifs : qui permettent de se représenter un scenario du développement durable.
4. Un plan d’actions concrètes et des propositions qui seront établies de manière à rependre les objectifs de développement durable
fixés, à court, moyen et à long terme.
5. Une série d’indicateurs et de moyens d’évaluation : telle que la qualité et la quantité de l’eau, la qualité de l’air, la disponibilité
d’espaces verts, le cadre de vie …..etc.
LES QUATRE ORIENTATIONS NECESSAIRES POUR LA CONCRETISATION DES AGENDAS 21 LOCAUX :
L’environnement, le social, l’économie et la gouvernance.
L’Agenda 21 local
La bonne
Gestion de Aspiration à une Efficacité
gouvernance
l’environnement équité sociale économique
économiqueono
mie
L’Agenda 21 local cherche à intégrer au mieux les 3 dimensions du développement durable (environnement, économie, social) en se basant
sur le 4ième pilier du développement durable qui est la gouvernance.
1-La protection de l’environnement : L’environnement est considéré comme le support indispensable des activités sociales et économiques,
et de manière plus globale, de la vie sur terre : sa protection et sa pérennité doivent être considérées comme facteur prioritaire.
La première partie de l’Agenda 21 local reprend les grandes orientations proposées dans les chartes de l’environnement (en l’occurrence la
charte pour l’environnement et le développement durable algérienne lancée en 2001).
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Une intention spéciale est accordée à l’établissement d’une cohérence entre les différents secteurs traditionnels à savoir :
2-L’équité sociale : Il s’agit d’intégrer les préoccupations environnementales dans les préoccupations sociales. Le concept de développement
durable reconnait que la pérennité d’une société est fortement liée à son équilibre social.
Les collectivités locales agissent pour la plupart d’entre elles dans le domaine social, et à ce propos, le développement durable vise à redéfinir
la notion de développement, pour y intégrer les valeurs environnementales, comme le cadre de vie et la qualité de l’environnement.
De plus, l’implication des individus et la concertation de la population représentent les facteurs sociaux fondamentaux pour la réussite d’une
politique de développement durable.
3-L’efficacité économique : Il s’agit d’intégrer l’environnement dans le processus économique. Et à ce propos, les activités économiques
doivent se développer sans nuire à l’environnement, et sans entrainer des disfonctionnements et des inégalités sociales. A l’inverse, les
activités sociales et environnementales ne doivent pas pénaliser les activités économiques.
4-La gouvernance : Il s’agit d’établir un nouveau mode de concertation entre les collectivités locales et la population.
Un Agenda 21 local est un processus de réflexion stratégique proposé dans l’Agenda 21 de Rio pour mettre en place, au niveau local, un
projet collectif de développement durable.
Ce processus est de nature participative, il se concrétise par la mise en œuvre d’un programme d’action périodiquement évalué et mis à
jour.
2–Un diagnostique global et partagé au regard du développement durable, avec prise en compte des aspirations des citoyens, et cela pour
une qualité de vie meilleure (concertation de la population)
3–Dans la stratégie politique, il s’agit de définir une stratégie de développement local pour une durabilité d’action : quel thème prioritaire
pertinent doit-on retenir ? Quels objets doit-on fixer ? Ce sont là les phases d’identification des enjeux, des propositions d’action, de
’hiérarchisation des priorités, et finalement, la rédaction d’un premier document d’orientation. 10
10. (R.A.R.E, 1998: le développement durable : une autre politique pour les territoires ?p14)
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
4 –Programme d’actions :
estimation de la faisabilité technique.
détermination des moyens : quelles actions mettre en œuvre ? Quels budgets ? Et quels délais ?
Il se pourrait qu’à cette étape, on procède à une mise à jour de l’Agenda 21 local, c’est-à-dire, à son actualisation.
2–Le principe de participation qui met en évidence la dimension sociale et participative du citoyen.
3–Le principe de préservation de l’environnement : qui met en évidence la dimension écologique de minimisation de la consommation
énergétique, des ressources naturelles et des impacts sur l’environnement (l’empreinte écologique).
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
1–La démarche adoptée : la démarche proposée pour Blida est basée sur un processus participatif qui doit définir :
La démarche a été concrétisée par l’adoption d’un programme pilote qui comporte :
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Préserver l’environnement.
Valoriser les déchets.
Produire du compost pour l’agriculture et les espaces verts.
Augmenter la durée de vie des centres d’enfouissement technique (C.E.T)
Créer des emplois verts.
L’Agenda 21 local est en fait l’outil de mise en application concrète du concept de développement durale. Il permet de diagnostiquer
les problématiques locales (de la ville), d’établir une stratégie et un programme d’actions pour endiguer ces problèmes, et enfin,
d’évaluer périodiquement les objectifs à atteindre : c’est donc un outil très pertinent de gestion urbaine.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Introduction
A l ‘instar de la plupart des pays en développement, l’Algérie subit les incidences néfastes des nombreuses pollutions qui la rongent :déchets
urbains, pollution de l’air induite par l’industrie et le trafic automobile, eaux usées, bruits…..
Pour bien mesurer l’ampleur et l’importance des problèmes écologiques liés à ces diverses formes de pollutions, il faut replacer la
problématique environnementale dans le contexte général du modèle de développement économique et social, suivis par le pays après
l’indépendance.
Au cours des années qui ont suivi l’indépendance en 1962, l’Algérie a opté pour un modèle de développement économique qui repose sur une
planification centralisée et un grand programme de développement industriel favorisé par le redressement des prix du pétrole dans les années
1973,1974.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
L’urbanisation accélérée, la croissance démographique, la densité de la population et les changements de mode consommation ont provoqué
une dégradation profonde du cadre de vie, ce qui expose l’environnement à des risques de pollutions permanentes et touche également à la
santé et à la salubrité publique.
Cette pollution atmosphérique touche principalement les grandes villes d’Algérie (Alger, Oran, Annaba, Constantine, Skikda,…).
Les mesures réalisées dans l’agglomération d’Alger indiquent que la concentration de plomb (1 microgramme / m cube) était en 1983, 2 fois
supérieure à la norme de l’OMS. Depuis, elle a encore augmenté avec la croissance rapide du parc automobile.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
En ce qui concerne les fumées noires, les mesures effectuées en 1985 indiquaient une concentration 3 fois supérieure à la norme de l’OMS
Tableau -1-
Nombres de cas liés à la morbidité respiratoire et mortalité :
Avec la vétusté des véhicules qui augmentent de 5% par ans depuis 1985 :
70% du parc automobile a plus de 15 ans d’âge 12
Les concentrations d’oxyde d’azote (NOx), de monoxyde du carbone (CO) sont en nette augmentation.
l’introduction de l’essence sans plomb, du GPL n’ont pas bénéficié de l’attention et de la vulgarisation et de l’information nécessaire.
12. ( Ministère de l »aménagement du territoire et de l’environnement, 2002 : Plan national d’actions pour l’environnement et le développement durable, , pp50-51)
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
-les eaux usées domestiques : le volume annuel d’eaux usées domestiques rejetées est estimé à 600 millions de m cube, les eaux usées
proviennent essentiellement des agglomérations situées dans les principaux bassins telliens, ce qui constitue une source importante de
pollutions qui porte atteinte également aux ressources en eau qui sont déjà rares.
Incendie
Type de MTH 1992 1993 1994 1995 1996
moyenne
Choléra 0.39 0.06 0.47 0.02 0.00 0.19
Typhoïde 9.68 9.03 16.36 16.21 14.68 13.19
Dysenteries 7.72 7.78 9.24 11.09 9.78 9.13
Maladies virales 13.55 11.78 8.90 11.86 10.98 11.41
Source, mate, 2002
Depuis 1980, 45 stations d’épuration d’eaux usées domestiques ont été réalisées.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Depuis, un nouveau programme a concerné 11 stations dont la capacité estimée représente l’équivalant de 4 millions d’habitants.
Le rendement épuratoire est presque nul en raison d’un non fonctionnement de la majorité de ces stations, et cela pour les raisons suivantes :
1. Aucune politique claire de gestion, d’exploitation et de maintenance de ces équipements n’a été définie.
2. Les responsabilités des entreprises de l’eau (EPECO) et des communes n’ont jamais étés clarifiées.
3. Les moyens financiers nécessaires pour couvrir les coûts d’épuration ne peuvent pas être réunis dans le cadre de la tarification actuelle.
4. Le prix de l’eau qui a toujours été fortement subventionné n’a pas tenu compte du principe pollueur-payeur.
les stations de surveillance et les laboratoires de la DGE (direction générale de l’environnement) qui s’occupaient, avant la
création du ministère de l’environnement, des mesures physico-chimiques et bactériologiques.
Les stations de surveillance de l’ANRH (agence nationale des ressources hydriques).Ils s’occupent des mesures physico-chimiques
de base.
Les laboratoires d’hygiène de wilaya qui dépendent du ministère de la santé, et qui s’occupent des mesures microbiologiques.
En l’absence d’un programme national de surveillance et de coordination intersectorielle, le rendement global de ce réseau reste très limité.
L’absence de normes de qualité, le manque de moyens au niveau des inspections d’environnement et l’absence d’une police de l’eau sont les
raisons essentielles de la mauvaise gestion de ce secteur.
13. (Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement, janvier2002 : Plan national d’actions pour l’environnement et le développement durable. , p49)
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
L’impératif d’appliquer les objectifs du programme national pour la gestion des déchets est incontournable,
Si l’on veut parvenir à améliorer l’hygiène publique et valoriser les paysages de nos villes.
POLLUTION DE L’AIR :
Tableau -3-
Le taux de polluants émis par le trafic automobile dans la ville de Constantine :
ville NOx CO COV MP PLO SO2
cne 4820 36000 9300 350 40 170
Source: mate 2000
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Pour mieux maitriser la pollution de l’air, des stations de surveillance de la qualité de l’air ont été installées dans certaines villes du pays:
Alger, Skikda, Annaba, notamment. Elles seront, plus tard, généralisées au niveau de toutes les villes algériennes.
Un plan climat est en cours d’élaboration pour la ville d’Alger. Il permettra de lutter contre les changements climatiques, et par la
même, assainir la pollution de l’air.
LA POLLUTION SONORE :
Le bruit fait partie des problématiques courantes et récurrentes à l’échelle internationale .il résulte principalement de la circulation automobile
(causée par les moteurs (vitesse), les pneumatiques des autobus, ou encore, des motos.
Le bruit peut provenir également des chantiers des constructions situés à l’intérieur du tissu, du passage d’un avion, de la proximité d’un
chemin de fer, ou de la présence d’une fabrique (ex : menuiserie).
Le bruit causé par le trafic automobile est considérablement amplifié dans les rues étroites d’une ville (ex : la vieille ville et les artères
principales.
Dans le sentiment collectif, ces bruits excessifs sont qualifiés de nuisances, causant des troubles du sommeil, des gênes de la communication,
et des troubles de la jouissance du droit de la propriété.
Plus qu’une simple irritation (gêne), le bruit en milieu urbain traduit une dégradation profonde de la qualité de la vie.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Pour réduire les impacts générés par le bruit, et pour une meilleure gestion des nuisances sonores, les outils proposés à cet effet sont
les suivants :
Matériaux absorbants
Un matériau absorbant est un matériau poreux qui laisse passer l’air sur une certaine épaisseur tout en offrant suffisamment de frottements
pour dissiper l’énergie contenue dans l’onde sonore.
Les matériaux les plus souvent utilisés sont les laines minérales, et des bétons de bois à porosité ouverte.14
14. (Agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies Île-de-France, 1997, Gérer et construire l’environnement sonore, p64, 65 )
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Ici, l’écran est proche de la maison parce qu’elle est petite et isolée.
L’écran doit être près de la source lorsqu’elle est plus petite
l’habitation à protéger et vis versa.
Introduction
Dans la stratégie nationale pour l’environnement, et dans le cadre du PNAE-DD (plan national d’action pour l’environnement et le
développement durable), la gestion des déchets dans les villes a été placée parmi les priorités nationales, car touchant directement à :
En matière de salubrité publique, l’Algérie a connu dans les années passées un niveau de dégradation alarmant, généré par une gestion
défaillante des déchets urbains.
Cette dégradation était due en grande partie aux insuffisances constatées dans la gestion des déchets par les organismes chargés de la gestion.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Il est à noter que l’organisation, telle qu’elle était faite, ne répondait plus aux exigences d’un cadre de vie à la mesure des attentes des citoyens
des villes algériennes.
Des manques aux niveaux juridique et institutionnel (Absence de loi et décrets propres au secteur des déchets, et absence d’institutions
capables d’assurer une bonne gestion du secteur).
Tableau-1-
Régression des moyens humains
1980 2000
Moyens humains affectés 1 agent pour 500 habitants 1 agent pour 1500 habitants
Nous constatons à travers ce tableau une régression des moyens humains affectés à la gestion des déchets, elle concerne en particulier les grandes
agglomérations urbaines.
Tableau-2-
Insuffisance de moyens matériels :
1980 2000
Moyens matériels affectés 1 véhicule pour 7500 1 véhicule pour 4000
habitants habitants
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
A cette insuffisance au plan quantitatif, les moyens mécaniques n’étaient plus adaptés à la mission de collecte, de transport et de traitement des
déchets.
Tableau-3-
Taux de qualification des agents
Aux contraintes humaines et matérielles s’ajoute la sous qualification des agents affectés à la gestion des déchets.
15. (Les tableaux 1-2-3 sont issus du Rapport sur l’état et l’avenir de l’environnement 2000, pp 6 et 7, du Mate)
36
De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
1. juridique : constituée principalement de dispositions réglementaires afin de définir les responsabilités de l’administration et des autres acteurs
concernés par la gestion des déchets.
2. Institutionnelle : qui consiste en l’organisation de la gestion des déchets au niveau intercommunal avec l’introduction de nouvelles formes de
gestion.
3. Financière : il s’agit de la rationalisation du coût de gestion des déchets (ex : réduire les circuits de collecte).
4. Incitative : il s’agit de mettre en œuvre des mesures et des dispositions incitatives pour inciter à une collecte, recyclage et valorisation, tri, en
somme, une gestion respectueuse de l’environnement à travers des taxes ou écotaxes.
5. Educationnelle : il s’agit d’informer et de sensibiliser la population à la problématique des déchets pour obtenir sa participation, et également,
de former les acteurs urbains et les décideurs à la gestion intégrée et graduelle des déchets urbains.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
l’environnement, ainsi que les mesures qu’ils pourraient prendre pour y parvenir.16
16. (. Le schéma ci-dessus est issu du Rapport sur l’état et l’avenir de l’environnement 2000, p62,
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Les déchets représentent un gisement de matière première secondaire, et leur valorisation constitue, pour l’Algérie, un impératif
économique .Cette valorisation et récupération des déchets, permet, selon des estimations faites par les services du MATE, de récupérer
les quantité suivantes/
1. 385000 t/an de papier.
2. 130000t/an de plastique.
3. 100.000t/an de métaux.
4. 50.000 t/an de verre.
5. 95.000 t/an de matières diverses.
Cela équivaut à 760.000 t/an de déchets valorisables, correspondant à 3,5 milliards de dinars, ce qui n’est pas du tout négligeable…
(MATE : Programme National pour la Gestion des déchets municipaux pour les 40 villes : Le PROGDEM (2002-2004), pp 8et48)
Les emballages représentent aujourd’hui une grande partie dans la composition des déchets, et compte tenu des changements dans le mode de
consommation, ces emballages sont appelés à connaître une évolution significative.
Les résultats de l’enquête réalisés par le MATE font état de 192 unités qui produisent 2 millions de tonnes d’emballage plastiques. De cette
quantité, 4 milles tonne seulement sont récupérés, soit 0.0002%.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Cette situation porte atteinte non seulement à l’environnement, mais également occasionne une perte considérable au plan économique.
Pour mettre fin à cette situation, des dispositions d’ordre réglementaires, organisationnelles et fiscales ont été adoptées.
Il s’agit :
De la mise en place d’un système national de reprise et de valorisation des déchets d’emballage < ECO-JEM > dans l’agence nationale
des déchets (AND, et cela en application de décret relatif à la gestion des déchets d’emballage.
L’organisation de réseau de collecte spécifique pour chaque type de déchet, à travers la création de micro-entreprises spécialisées.
Encourager le développement des activités de récupération et de valorisation des déchets.
Offrir des avantages fiscaux pour la création d’activité de valorisation des déchets.
LA FORMATION ET LA SENSIBILISATION:
Le succès du programme de gestion intégrée des déchets municipaux dépend de la qualité des programmes de renforcement, des programmes
d’information et de sensibilisation qui seront menés pour mobiliser la participation la plus large.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
La formation :
Le développement des métiers de l’environnement produit un grand intérêt.
La création du conservatoire des formations à l’environnement par le décret du 17/08/2002 qui répond à cette exigence.
La formation à la gestion intégrée des déchets municipaux concerne les groupes suivants :
les élus et les gestionnaires locaux : afin de concevoir et de superviser (surveiller) l’exécution conforme des programmes de gestion des
déchets.
la police de l’environnement : afin d’améliorer leur compétence et augmenter leur efficacité, et constater les effractions.
les professionnels des secteurs publics et privés : pour exécuter les taches et la gestion de manière moderne.
les étapes de la chaine de la gestion des déchets (la collecte, le transfert, le transport, la valorisation ou l’élimination) : nécessite
l’introduction de méthodes modernes pour améliorer le niveau de service
Les agents de communication, d’information et de sensibilisation : pour les initier aux techniques modernes utilisées dans le domaine.
1. la mise en place d’un dispositif permanent d’information et de sensibilisation des habitants selon l’article 34 de la loi sur les déchets.
2. la réservation d’une partie du budget relatif à la gestion des déchets, pour promouvoir les activités d’information et de sensibilisation.
3. la participation à la formation programmée à cet effet.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
En mars 2002 l’introduction de l’éducation environnementale à l’école était d’une importance capitale, une convention a été signée entre les
ministères de l’environnement et de l’éducation nationale.
Des notions d’éducation environnementale ont été introduites progressivement dans les programmes d’enseignement primaire, moyen et
secondaire.
Des outils pédagogiques ont été élaborés (guide de l’enseignement, manuel de l’élève, guide de l’animateur de club vert et la charte
environnementale scolaire.).
Conclusion :
L’amélioration de la santé publique et de la qualité de vie des citoyens représente l’objectif central d’action pour l’environnement et le
développement durable.
L’amélioration de la gestion des déchets fait partie de priorités nationales.
Le PROGDEM est en fait, l’outil de mise en œuvre de la stratégie environnementale, dans le secteur des déchets.
Sa finalité est de parvenir à avoir des villes plus belles, plus propres et une gestion écologiquement rationnelle des déchets urbains.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
La gestion urbaine induit une gestion de tous les secteurs qui la composent. Le patrimoine urbain est un secteur très pertinent, car représentant
l’âme et l’histoire de la ville.
1. La problématique patrimoniale : est aujourd’hui un sujet d’une grande actualité, le patrimoine architectural, urbain et paysager sont des
éléments garants d’une qualité de vie urbaine ; et dans cette optique :
Comment valoriser le patrimoine architectural, urbain et paysager? Et comment l’inscrire dans la durabilité ?
Le patrimoine architectural, urbain et paysager représente une richesse non renouvelable qu’il convient de préserver, de valoriser et de léguer
aux générations futures :
43
De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
La problématique patrimoniale à Constantine se pose avec beaucoup de pertinence, car elle remet en cause un passif très lourd, celui d’un
patrimoine dévalorisé, parfois très dégradé, et souvent difficile à récupérer.
D’un autre côté, elle possède un potentiel patrimonial important, tel que le patrimoine végétal ;
Le patrimoine végétal d’une manière générale est dégradé, mais parallèlement à cela, il existe des jardins, des squares,…qui peuvent participer à
l’amélioration de cadre et de qualité de vie urbaine s’ils venaient à être réhabilités.
5. VERS UN PATRIMOINE DURABLE A CONSTANTINE : la durabilité dans le secteur du patrimoine à déjà été démarrée par la mise en
place d’outil (PPSP) le plan permanent de sauvegarde (qui est un outil opérationnel)
Contribuer à la durabilité urbaine à travers le patrimoine implique de satisfaire les points suivantes :
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Offrir des échappées visuelles sur les paysages remarquables, cela permettra
également d’aérer la ville.
former des praticiens du patrimoine et créer une école du patrimoine.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Conclusion :
On ne peut évoquer une ville sans évoquer son centre ancien, ses éléments patrimoniaux, témoins des différentes civilisations qui l’ont
parcourue et marquée.
On ne peut pas évoquer une ville sans l’inscrire dans la durabilité pour la pérenniser.
Les deux notions de patrimoine et de développement durable sont deux notions indissociables, car elles veillent sur des enjeux
communs : ceux de préserver les biens urbains patrimoniaux pour les générations futures…. 17
17. Ce cours est issu d’une communication donnée par l’auteur: De la valorisation patrimoniale au développement urbain durable. Le séminaire a été organisé par le
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Introduction :
Le transport est aujourd’hui l’une des thématiques les plus récurrentes dans les manifestations scientifiques et dans les débats politiques
également. Il est considéré comme une source importante d’émissions de gaz à effet de serre responsables des changements climatiques, et
représente le secteur le plus émetteur de polluants…
Et tel Janus avec son double visage, le transport, longtemps considéré comme une « bénédiction » lors de sa parution pour tout ce qu’il a pu
apporter comme confort et qualité de vie, s’est vu très vite transformé en véritable chancre urbain : dévastateur, polluant, encombrant.
A l’heure actuelle, les politiques internationales, celle de l’Algérie notamment, œuvrent à rechercher des modes de transports urbains qui les
réconcilient avec l’environnement et les rendent plus efficaces, voire plus durables….
En France à titre d’exemple, le transport représente à lui seul 35% de la consommation d’énergie.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Les transports favorisent la mobilité individuelle, améliorent la qualité de la vie, et contribuent au développement économique.
En revanche, les modes de transport en général, et le transport routier motorisé en particulier ont des effets négatifs, voire pernicieux sur la santé
et sur l’environnement.
Les incidences sur l’homme se traduisent par les répercussions sur sa santé (problèmes respiratoires et cardio vasculaires, gêne, nuisances
sonores, stress, etc.)
Les incidences sur la ville et sur l’environnement, se traduisent par les pollutions atmosphériques, sonores qui dégradent le cadre et qualité de
vie et peuvent même, à travers certains polluants corrosifs, altérer et dégrader le patrimoine.
A plus grande échelle, les répercussions peuvent s’étaler à l’échelle planétaire à travers les changements climatiques. Afin d’enrayer ces
méfaits :
Comment assoire une politique du transport qui soit en faveur de l’environnement et du développement durable ?
Quelles mesures préventives doit-on prendre afin d’enrayer les méfaits du transport ?
Comment coordonner les politiques des transports et de l’environnement pour contribuer au développement durable de la ville ?
Comment contribuer, à travers le transport à réduire les gaz à effet de serre, et en conséquence, les changements climatiques ?
Face à ces interrogations, le recours au transport durable semble être une piste à explorer pour tenter de venir à bout de ces problèmes, et
ouvrir la voie à un transport plus respectueux de l’homme et de l’environnement. A cet effet, un certain nombre de réflexions, démarches, et
projets en cours tentent de trouver des solutions : l’élaboration de plan de transport pour l’environnement et le développement durable
pourrait être l’un des outils susceptibles d’enrayer ces problèmes…
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
En Algérie, prioriser les transports en commun est le mot d’ordre de la nouvelle politique.
Les projets en cours de réalisation en sont l’illustration, et la mise en pratique de cette nouvelle politique est amorcée par les chantiers de
tramways et téléphériques en cours à Constantine et à Oran à titre d’exemple.
permet aux particuliers et aux sociétés de satisfaire leurs principaux besoins d’accès aux biens et aux emplois, à
l’éducation, aux loisirs, et à l’information.
Cet accès s’effectuant en toute sécurité en harmonie avec la santé des humains et des écosystèmes, et dans le respect de l’équité
au cœur des générations actuelles et entre celles-ci ;
est abordable, fonctionne efficacement, offre un choix de modes de transport, permet la meilleure utilisation de
chacun des modes, dans une logique d’inter modalité, et appuie une économie dynamique ;
ne produit d’émissions polluantes et de déchets que dans la limite de la capacité de la planète de les absorber,
consomme un minimum de ressources non renouvelables et d’espace, produit le moins de bruit possible et réutilise
et recycle ses composantes. » *
* (Source : Le centre pour un transport durable ; Définition et vision du transport durable, Toronto, septembre, 1997)
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
En d’autres termes, le rôle du transport dans la trilogie du développement durable et qui l’érige au rang de « transport durable »induit
des implications à trois niveaux :
Sur le plan économique : Cela implique de rechercher des moyens de transport moins onéreux en infrastructures et plus accessibles
et efficaces en services.
Sur le plan social : Cela implique de réduire les nuisances sonores qui incommodent fortement les habitants des villes.Cela implique
également de rechercher les moyens les plus idoines afin de rendre les transports accessibles à tous.
Sur le plan environnemental : Il s’agirait de réduire les impacts du transport sur la ville et sur l’environnement, en particulier ceux
liés à la pollution qu’il génère.
Sur le plan de l’urbain : planifier, dimensionner les gabarits des routes de manière à éviter la paralysie du trafic (également
responsables des changements climatiques), prévoir des espaces verts qui permettent d’absorber les polluants induits par la circulation
automobile, élaborer des plans de déplacements urbains, serait à notre sens, une autre façon d’engager le transport sur la voie de la
durabilité.
Le transport est en fait un indicateur prépondérant, voire très pertinent de la qualité de vie et de la durabilité urbaine.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Du transport en Algérie
Depuis la Conférence de Rio en 1992, l’Algérie a entrepris d’élaborer ses Agendas 21 locaux, et a de ce fait adopté ses politiques
sectorielles en faveur de la durabilité urbaine. C’est justement le cas dans le secteur du transport ou l’on a priorisé et privilégié les transports en
commun pour tenter d’enrayer les impacts négatifs générés par les véhicules motorisés de manière générale.
Cette politique de transports en commun, vise à réduire l’usage de la voiture, par la création de lignes de tramway (quand l’espace urbain
le permet), et par installation d’arrêt de bus au niveau de chaque quartier.
La loi 01-20 du 12decembre 2001 relative à l’aménagement et au développement durable du territoire conforte ces objectifs. Dans son
chapitre III, article 22, elle traite du schéma directeur du transport. Des plans de déplacements urbains seraient à notre sens le couronnement
de cette nouvelle politique.
le recours aux biocarburants plus écologiques et plus respectueux de l’environnement, GPL notamment, voire sa généralisation ;
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
l’édiction de règles rigoureuses en matière d’urbanisme ( dimensionnement gabarit des routes à titre d’exemple), qui
permettraient d’éviter, en partie, les problèmes de paralysie du trafic automobile et la congestion de la ville, responsable
d’émanation d’une grande quantité de polluants dans l’atmosphère ;
l’élaboration d’un plan de transport pour l’environnement et le développement durable comportant des restrictions écologiques, il
constituerait un outil « opérationnel » pour aller vers la viabilité du transport urbain.
Conclusion
En guise de conclusion nous évoquons ce célèbre propos de Marx :
« Le pays qui connaît l’industrie la plus développée, ne fait que révéler à la nation moins développée l’image de son propre avenir »,
propos qui était de son temps d’une grande clairvoyance, car faisant référence aux retours d’expériences des pays avancés.
Guidés par le propos de Marx, nous pensons que la voie de la durabilité dans le secteur des transports a déjà été amorcée depuis la mise en
route des objectifs de Rio, à travers les nouvelles politiques adoptées.
Œuvrer vers la durabilité de ce secteur névralgique est un impératif qui s’impose à nous, car cité dans de nombreux rapports qui ont listé
les problèmes « qui appellent une action d’urgence », comme celui de l’OCDE à titre d’exemple. Reste à rechercher encore des outils plus
pertinents pour y parvenir…..
Ce cours est issu d’une communication de l’auteur proposée dans le cadre d’un séminaire international à Ghardaïa par l’INRETS 2007
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Introduction
L’eau est une ressource et denrée vitale. Sa mauvaise gestion et son usage déraisonné ont fait que les ressources hydriques se font de plus en plus
rares. Elles doivent ainsi être utilisées de manière très rationnelle, afin de les préserver et d’assurer de l’eau potable aux générations futures.
A cet effet, l’eau de pluie est de plus en plus intégrée aux projets de construction dans le cadre de démarches environnementales et durables.
De nombreux maitres d’ouvrage, gestionnaires, urbanistes, et notamment les collectivités locales, développement des nouvelles pratiques de
gestion de l’eau de pluie au niveau de la ville.
Elle contribue à l’assainissement en soulageant les réseaux, et permet de faire des économies d’eau potable.
Elle nécessite un savoir faire spécifique qu’il faut intégrer dans la conception des projets d’aménagement.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Parallèlement, la consommation de l’eau potable en milieu urbain augmente de plus en plus. Cela pour satisfaire le lavage des voiries et des
voitures, l’arrosage, la lutte contre les incendies et les usages industriels.
Le cycle naturel de l’eau (la gestion alternative) présente des avantages écologiques par rapport à la conception classique des opérations urbains.
Il assure le maintien de la qualité de l’air, car la présence d’eau dans les surfaces contribue à fixer les poussières et à maitriser les températures.
La gestion alternative, nous permet de réduire les coûts d’investissement et de fonctionnement des réseaux, et des stations d’épuration.
L’exemple de l’Allemagne : en Allemagne, les villes se sont engagées, il y a plus de 20 ans dans la gestion alternative de l’eau en se dotant des
moyens juridiques, économiques et techniques de grande envergure.
Le recyclage des eaux pluviales occupe en effet une place importante, plus de 20 % des cas des communes en Allemagne l’ont subventionné à
50 % pendant des années. (Notes de 4pages de la Mairie de Paris.)
Ces communes ont considéré que cette gestion alternative représentait une économie réelle pour les budgets d’assainissement, et donc
pour la collectivité.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Amsterdam est une ville pionnière en matière d’économie d’eau et de recyclage en Europe.
Les habitants d’Amsterdam utilisent l'eau comme moyen de transport et comme ressource
précieuse
Ils savent comment gérer l'eau en l'économisant. Ils utilisent en outre les voies fluviales de leur
ville pour le transport des marchandises.
SOURCE : http://www.train-of-ideas.net/fr/stations/amsterdam/
Les habitants de la capitale néerlandaise limitent leur consommation d'eau par personne à 53 m³, ce
qui représente un tiers de la moyenne européenne. Des compteurs d'eau motivent les
Amstellodamois à être économes. Il faut aussi savoir que les pertes en eau potable dues à des
conduites d'eau non étanches, s'élèvent à 3,5 %. En comparaison : si le taux de perte ne s'élève
également qu'à 4 % pour Hambourg, d'autres villes comme Rome (40 %) et Lisbonne (46 %)
connaissent des taux bien plus élevés
SOURCE : http://www.train-of-ideas.net/fr/stations/amsterdam/
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
La gestion alternative repose sur des objectifs plus larges que les assainissements classiques, elle fait appel à des moyens variés, dont la mise en
place demande un travail spécifique à chaque opération urbaine. Nous citrons à titre d’exemple :
EN CONCLUSION :
La gestion alternative améliore la qualité écologique des projets urbains, et apporte des économies en coût global, mais les moyens de conception
nécessitent un savoir faire pluridisciplinaire et spécifique.
Il convient d’intégrer, en amont, dans les opérations urbaines, des études des faisabilités de recyclage, et des partenariats entre les
acteurs. Cela permettra une économie d’eau potable par l’utilisation de l’eau pluviale pour certains besoins domestiques ou autres.
Cela permet surtout de préserver cette ressource vitale pour les générations futures.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
L’étude d’impact sur l’environnement (EIE) est un instrument de prévention des nuisances environnementales.
D’identifier, évaluer et mesurer les effets directs et/ou indirects sur l’environnement, à court, moyen et à long terme, d’un projetCe dernier
peut concerner des activités industrielles, commerciales, agricoles ou autres, ou de travaux d’aménagement urbains, touristiques ou
d’infrastructures, ainsi que de toute autre activité susceptible de générer de la pollution ou des dommages aux milieux environnementaux.
De déterminer les mesures appropriées pour faire face aux impacts négatifs du projet sur l’environnement.
D’informer toutes les collectivités concernées et mandatées, sur les impacts résiduels des dits projets, et engager les parties concernées au
respect des conditions de réalisation, et des opérations conformes aux impératifs de la protection de l’environnement et du
développement.
Au lendemain de l’indépendance, la préoccupation majeure du gouvernement algérien était d’offrir de l’emploi ,et de contribuer au
développement économique des régions démunies grâce à une politiques d’industrialisation intense, le pays s’est donc mis à se doter en priorité
d’un tissu industriel, parfois même au détriment de son agriculture, et loin de toute idée de protéger son environnement, les impacts sur celui-ci
58
De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
n’étaient jusqu’à ces dernières années perçus qu’à travers le constat d’une situation, celle-ci résultant d’accidents importants dépassant les limites
des entreprises.
Ce constat a incité les décideurs à reconsidérer la manière de légiférer dans le secteur, et d’améliorer la sûreté vis-à-vis de la population
environnante.
A cet effet, toute installation ou projet, susceptible d’avoir des effets nuisibles à l’environnement est censé faire l’objet d’une étude pour évaluer
et estimer ces incidences sur l’environnement (cette étude est nommée E.I.E). Pour arriver aux objectifs de celle-ci, il est donc question de tenir
compte de toutes les variantes de l’environnement, qui se résument essentiellement en :
L’EIE contribue à concilier entre le développement et l’environnement tout en assurant une gestion convenable des ressources naturelles, qui se
traduit par :
59
De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
L’étude d’impact sur l’environnement est un objet de communication entre les partenaires suivants :
1. le maître d’ouvrage :
L’un des rôles de cette autorité est d’orienter le Maître d’ouvrage sur les aspects législatifs et techniques liés à son projet.
60
De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
3. le public au sens large, et les organisations de protection de l’environnement, La presse ou les groupes d’intérêts, donnent leur avis sur
l’EIE.18
L’élaboration d’une EIE est un travail pluridisciplinaire qui dépasse les compétences d’une seule personne.
En effet, personne ne peut prétendre aujourd’hui traiter seul et à satisfaction des domaines aussi différents que la dispersion des polluants
atmosphériques, l’hydrogéologie ou la faune et la flore. Il s’agira donc de mettre en place une équipe pluridisciplinaire dont il faudra diriger et
coordonner les travaux, et dont la composition variera selon les caractéristiques et les spécificités du projet.
18. (Rapport sur la formation sur les études d’impact sur l’environnement, de la coopération technique Algéro- Allemande.pp1, 2,3, 4)
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Reconnue « capitale écologique » de l’Allemagne, sa réputation s’est Début des années 1970 : mise en route d’une politique de
forgée autour de son engagement environnemental : sa politique de transports écologique assortie d’un plan de déplacements.
transport urbain et d’environnement global en fait une référence. Milieu des années 1980 : naissance du concept de
Fortement investie dans les problématiques liées au développement planification énergétique.
durable, elle accueille près de 10000 emplois directement attachés 1996 : Un plan global de protection du climat est adopté par
aux activités environnementales. le conseil municipal, avec pour objectif, la réduction de 25%
des émissions de CO2 d’ici 2010.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’une des principales usines
européennes de production de panneaux photovoltaïques s’est
installée dans la cité. Le siège de la Solar Fabrik1 est un étonnant
bâtiment manifeste couvert de panneaux, sorte d’immense serre
solaire.
Les atouts naturels du quartier Vauban sont mis en valeur, et
complétés par un projet urbanistique d’envergure .L es défis relevés
dans le cadre du projet sont :
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
La « cité-jardin » est un quartier de logements sociaux individuels et locatifs, intégrant un aménagement paysager et un jardin autour de
l’habitat. A l’origine, elle est une réaction à la croissance désordonnée, engendrée par la révolution industrielle du XIX ème siècle en Angleterre.
Limitée en extension et en population afin de permettre le fonctionnement d’une vraie communauté, le modèle de la « Garden city », mis au point
par Ebenezer Howard en 1898, est circonscrit par une ceinture verte où se groupent les producteurs chargés de nourrir la cité, et possède un
19
centre réunissant fonctions administratives et édifices publics.
Fribourg demeure jusqu’à nos jours le modèle de référence de la ville durable. Elle intègre à la fois tous les outils
urbains nécessaires à une gestion durable de la ville : plan de déplacement, plan climat, outils de gestion énergétique,
etc. Cela l’a érigé au rang de « première ville durable et pionnière en écologie urbaine…..
19. (Agence Régionale de l’environnement et des nouvelles énergies, 2005 : Quartiers durables, , pp68, 70)
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Les dates clés qui ont fortement marqué l’histoire de l’écologie et de l’environnement sont, pour l’essentiel, les suivantes :
1972:Conférence de Stockholm.
1987:La publication du rapport «Notre avenir à tous, par la ministre Norvégienne Gro Brundtland», dans ce rapport est apparue la première
définition du concept de développement durable.
1992: Conférence de Rio de Janeiro.
1994: Compagne Européenne des villes durables.
1996: Le sommet des villes à Istanbul : ou l’on a évoqué habitat 1 et habitat 2.
1997: Protocole de Kyoto, sur la réduction des gaz à effet de serre.
2000: Les objectifs du millénaire, pour le développement (O.M.D)
2002: (Rio+10) ou conférence de Johannesburg.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
Le maillage vert et bleu sont des outils qui permettent de réintroduire la nature dans la ville.
Les énergies renouvelables sont des énergies inépuisables produites par des technologies propres, respectueuses de l’environnement. Les
énergies renouvelables sont des énergies durables.
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
CONCLUSION
Ce recueil de cours a été fait pour servir, en particulier, aux étudiants désireux de se documenter sur les champs investis par l’écologie urbaine.
Nous n’avons pas parcouru toutes les problématiques, mais avons sélectionné celles, proposées dans la plaquette du programme officiel (très
incomplètes à notre sens et dépassée par rapport aux exigences actuelles) ; Nous y avons intégré par ailleurs, des questions qui nous ont paru
pertinentes, voire incontournables pour la formation des étudiants.
Des fiches thématiques sur des questions jugées nécessaires et d’actualité ont été présentées à la fin du document.
Elles synthétisent les éléments clés à retenir pour endiguer les problématiques posées.
Les techniques urbaines (usages de certains enrobés pour s’isoler du bruit à titre d’exemple), accompagnées de cartographie, sont à notre sens,
le moyen requis pour assurer la prééminence de l’écologie urbaine dans gestion des villes……
La gestion durable de la ville n’est autre que la durabilité de tous les secteurs qui la composent : Aux étudiants avides de savoir, de se
pencher sur toutes les techniques urbaines contemporaines qui concourent à une gestion écologiquement rationnelle et durable de
l’espace urbain….
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
ABREVIATIONS ;
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De l’écologie urbaine et de la gestion des villes
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