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Sous le thème :
A mes parents,
Qui ont toujours été près de moi pour m’écouter et me soutenir et qui n’ont
jamais épargné le moindre effort pour m’aider et m’encourager.
Remerciement
Année universitaire : 2020/2021 Page 1
Nous tenons à exprimer nos remerciements à notre encadrant Monsieur le
professeur Fouad JAWAB. Nous ne saurons jamais assez le remercier de son soutien,
son aide et ses conseils avisés et pour le suivi attentif de notre travail, ses
encouragements, sa gentillesse et pour tout ce que nous avons appris grâce à lui.
Merci pour les critiques qui nous ont permis de mener à bien ce travail. Et de
consacrer du temps à ce travail. La qualité de ses commentaires et ses critiques nous
ont été d'une grande utilité et nous ont permis de préciser encore notre démarche.
Nous vous remercions aussi pour ses interrogations, ses avis pertinents sur le
travail effectué et ses réflexions apportées au court de ce projet. Cet œil extérieur
nous permis de bien orienter le travail lorsque cela était nécessaire. Il a été notre
fournisseur de données et notre référence durant le projet.
Nos remerciements vont aussi aux professeurs d'université. Ils ont nous fournis
des retours riches de connaissances.
Nous remercions également les membres du jury de soutenance pour avoir
accepté d’examiner et de rapporter ce travail sur la gestion des déchets hospitaliers
ainsi que pour leurs commentaires et remarques avisés.
Merci à nos collègues pour leurs encouragements, avec une pensée particulière
pour toutes les personnes ceux qui ont passé du temps à nous expliquer des choses
que nous avions du mal à comprendre qui et qu’ils ont bien voulu nous accorder un
peu de leur précieux temps pour répondre à nos questions.
Nous remercions tous nos amis, nous pensons que chacun pourra se
reconnaître, vous nous serez toujours très précieux. Une pensée aussi à toutes les
personnes que nous avons rencontrées pendant ces deux années et avec qui nous
avons passé d’agréables moments.
Enfin, nous ne pourrons jamais assez remercier toutes nos familles proches
comme éloignées et particulièrement nos mères, nos pères, nos frères et nos sœurs qui
nous ont soutenus en toutes circonstances. Merci pour la confiance qu’ils ont placé
pour nous.
Le déplacé peut être : quelque chose de nombrable, dénombrable ou discret ( des conteneurs) ;
quelque chose de continu ( matériau extrudé ou fluide) ; ou un animal, un humain ou un groupe
d'individus (morts ou vivants). Lors du parcours, les points départ et d'arrivée peuvent être choisis
ou imposés par un prestataire du transport. Pour l'arrivée, le mot (« destination ») est plus précis
et utilisé quasi uniquement dans ce secteur.
Dans un même mobile de transport, plusieurs sources d'énergie peuvent être utilisées de manière
simultanée (conjointes), séquentielle, alternative, transitoire (accélérations, décélérations).
L'énergie cinétique peut faire l'objet de récupérations partielles. L'énergie interne n'est pas
toujours utilisable sous forme primaire. Elle nécessite alors un système de conversion d'énergie
(moteur Diesel). L'interface entre voie et mobile est souvent constituée d'une ou de plusieurs
roues. Le secteur du transport est une composante économique majeure.
Par assimilation, des actions de déplacement et de conduction ont été dénommées « transports »,
comme le transport d'électricité, de gaz, de pétrole (au travers de conduites, les pipelines). En ce
qui concerne le « transport » d'informations et les télécommunications, il vaut mieux utiliser le
mot « transmission ».
Le transport est un service (public ou privé ) nécessaire ou utile pour de nombreux actes et
activités de la vie courante. Le type de transport et son caractère plus ou moins intermodal ont
des conséquences en matière de consommation d'espace et d'énergie, ainsi qu'en matière
d'émissions de polluants et de gaz à effet de serre (et donc en matière de santé
environnementale). Il est aussi devenu un secteur économique lié à l'industrie du transport qui
s'est développée simultanément dans les domaines public et privé depuis la révolution
industrielle. Ce développement a contribué au phénomène de mondialisation, ainsi qu'au
développement du tourisme de destinations lointaines.
Le transport est un enjeu stratégique majeur, fragilisé par la montée rapide des coûts
énergétiques et la raréfaction de certaines ressources. Les investissements énormes qui y sont liés,
sont à mettre en perspective des services rendus dans le modèle économique global où la mobilité
joue un rôle majeur. Les transitions énergétiques attendues semblent imposer avant tout une
utilisation économe des ressources, ce qui implique d'inventer des transports du futur innovants,
aux rendements globaux améliorés7, pour ne pas mettre en péril jusqu'aux ressources nécessaires
à la transition. Un des enjeux est sa durabilité qui implique aussi une opinion publique informée et
consciente des enjeux globaux et locaux du transport.
Le transport des marchandises et plus généralement ce que l’on appelle la logistique urbaine
sont des sujets qui préoccupent dorénavant plusieurs catégories d’acteurs, dont les décideurs publics
qui ont imaginé des mesures spécifiques pour améliorer le bilan environnemental et économique de
ce secteur important pour le développement urbain. Cet article cherche à identifier les limites
juridiques de certaines de ces politiques, notamment les « centres de distribution urbaine » ainsi que
les limitations d’accès aux centres-villes pour les véhicules transportant des marchandises qui leur
sont généralement attachées. Nous présentons le cas de la commune de Vicence, en Italie, qui a mis
en place une réglementation très restrictive et a fait l’objet de plusieurs recours en justice de la part
des transporteurs. De cette étude de cas, unique en son genre pour le moment, des enseignements
peuvent être énoncés pour d’autres aires urbaines en Europe.
Un être humain parcourt actuellement en moyenne 4 500 kilomètres par an, contre 1 500 il y a
150 ans. L'utilisation de l'énergie animale ne s'est pas faite en même temps que sa domestication.
On estime que l'homme a commencé à atteler des bovins à des araires ou des véhicules à roues
durant le IVe millénaire av. J.-C. Ces techniques inventées dans le croissant fertile ou en Ukraine
ont par la suite connu un développement mondial. Avant la domestication, le transport des
marchandises est géré par les humains. Les termes utilisés dans ce cas sont le port, le portage…
L'homme tire, il pousse et il propulse (une brouette, une bicyclette, un pousse-pousse...) dès lors
qu'il invente la roue. La roue demeurera toutefois inconnue en Amérique précolombienne, jusqu'à la
colonisation. À partir de la domestication, l'animal devient le système de « portage » (Bête de
somme avec un bât), de propulsion ou de traction, d'une « charge », ou d'un « véhicule » (chars,
charrettes, chariots, carrioles, voiturettes, voitures...). Si le véhicule est tiré par un cheval, il s'agit
d'un véhicule hippomobile. Historiquement, la propulsion animale a été prédominante pendant des
millénaires, et retrouve des utilisations justifiées. Dans un autre registre, les pigeons ont été élevés
par des Colombophilie, pour transporter des
messages, ou des mammifères marins par l'armée
pour récupérer des objets. Dans les pays
industrialisés, l'utilisation des animaux de trait a
fortement régressé depuis la fin de la Seconde Guerre
mondiale avec le développement de la mécanisation
(moteur à combustion interne et électricité), et garde
une place marginale dans le tourisme mais, la traction
animale garde toute son importance en Afrique
subsaharienne où elle se développe.
Les cours d'eau permettent les échanges avec la force du courant, et l'itinéraire de la rivière. La
marine à voile a longtemps assuré une part importante du commerce. Le vent contribue avec les
insectes et notamment les abeilles la pollinisation, en transportant le pollen ou à déplacer les
planeurs.
À l'époque romaine, le transport se faisait soit par voie terrestre, soit par voie navigable. Le
transport sur eau pouvait se réaliser par la mer ou sur des fleuves ou rivières navigables. Certaines
villes, comme Saragosse (Caesar Augusta) étaient dotées d'un port fluvial. Avant la première guerre
punique, la marine romaine est insignifiante. La marine romaine n'est pas d'inspiration grecque,
c'est la menace de la flotte carthaginoise équipée de quinquérèmes qui a poussé les romains à copier
ceux-ci pour les combattre. La tradition raconte qu'ils y sont parvenus grâce à l'aide des grecs (socii)
Les ports antiques sont les premières installations portuaires apparues avec le développement de la
marine. Ils sont attestés chez les Grecs et les Romains, mais aussi chez les Puniques, chez les
Minoens, en Égypte antique... À la suite de Richard Lefebvre des Noëttes qui niait toute possibilité
pour la marine antique de pouvoir naviguer loin des côtes et d’avoir un tonnage d’une certaine
importance, on a longtemps pensé que les premiers ports n’étaient que de simples plages
d’échouage, les bateaux étant chaque soir tirés au sec. On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien. Très
tôt, on cherche à aménager des abris naturels afin d’en augmenter les qualités : protection contre les
fureurs du large, bonne exposition par rapport aux vents pour faciliter l’entrée et la sortie des
navires. Ces dispositions naturelles sont donc essentielles dans le choix d’un site, tout comme les
conditions économiques (proximité d’une grande ville et de voies terrestres et fluviales). Aussi, les
Anciens n’hésitent pas à créer des ports artificiels qui, avec l’augmentation des capacités nautiques,
répondent aux nécessités économiques. Les ports fluviaux doivent répondre à deux impératifs :
abriter les bateaux des dangers naturels de la rivière (crues, embâcles) et offrir de bonnes
dispositions pour le transit des marchandises.
c) Industrialisation
C'est le résultat de l'invention de la chaudière à vapeur et de la machine à vapeur (Denis Papin), puis
de la locomotive, de l'automobile... dès lors que la vapeur est utilisée pour mouvoir un véhicule ; en
même temps, différents types de carburants sont inventés ou utilisés, pour améliorer la puissance
des moteurs, plus tard pour les rendre moins gourmands : le gaz, l'essence et le pétrole dans le
moteur à combustion interne utilisé sur les véhicules automobiles, l'électricité de la pile électrique,
la pile nucléaire dans de rares sous-marins, la pile à combustible, pour fournir de l'électricité au
travers de turbines ou directement à un bobinage (moteur électrique), enfin déjà ou dans le futur, de
l'hydrogène.
Le transport routier
Comme son nom l'indique, il s'agit du transport par la route. Avant l'apparition de l'automobile,
l'homme voyage et transporte ses marchandises à l'aide des animaux. Les trajets sont alors longs.
Lorsque l'automobile est apparue, le transport routier s'est peu à peu développé, pour devenir très
important de nos jours. Il à permis de gagner beaucoup de temps, même s'il existe des modes plus
rapides. En France et en Europe, c'est le mode de transport le plus utilisé pour le transport de
marchandises. Celles-ci voyagent dans de lourds camions par autoroutes. Dans les villes, la voiture
est très utilisée par la population dans les pays les plus développés, à tel point que certaines villes
connaissent beaucoup d'embouteillages.
Depuis les années 1990, le monde a pris conscience de la pollution qu'engendre le transport routier.
C'est pourquoi, en général, les pays conseillent à leurs habitants de rouler moins, ou d'emprunter
davantage les transports en commun. Les autobus et trolleybus sont les principaux moyens de
transport en commun sur route.
Le chemin de fer
Le transport ferroviaire, ou le chemin de fer, consiste à mettre des marchandises ou des personnes
dans des trains ou métros roulant sur des rails. Même si les rails de fer datent du XVIIIe siècle, la
première locomotive est construite en 1811. En France, la première ligne voit le jour en 1830, après
trois ans de construction. Le chemin de fer se développe beaucoup pendant la révolution
industrielle, et les lignes se multiplient. En ville, le tramway apparaît.
À la fin du XIXe siècle, le métro fait aussi son apparition dans les grandes villes développées. Il
fonctionne de la même façon que le train, si ce n'est que la plupart des lignes sont construites dans
des galeries, sous terre. Le chemin de fer est connu pour être un transport très peu polluant,
Quant à l'autoroute reliant la capitale spirituelle Fès à la plus grande métropole de l'Est Oujda dont
les travaux ont débuté en 2007, elle devrait prolonger l'autoroute Rabat-Meknès-Fès existante, pour
former, à terme, un grand axe structurant Est-Ouest. L'autre grande autoroute en chantier est celle
reliant Marrakech à la perle du Sud, Agadir. D'une longueur de 233 kilomètres, elle sera fin prête
l'année prochaine. L'Europe finance aussi la construction d'autres routes, telle que « la rocade
méditerranéenne », une infrastructure routière reliant Tanger à Saida sur le littoral méditerranéen.
La contribution de l'Europe à un transport routier plus efficace au Maroc fait partie d'une politique
encore plus globale visant tout le Maghreb. « Nous rêvons d'un Maghreb relié par des autoroutes
qui permettent un échange économique plus fourni entre les pays du Maghreb et entre le Maghreb et
l'Europe », confie un responsable d'un parti de gauche marocain. Avec l’émergence des chaînes
logistiques intégrées, la demande du secteur de transport au Maroc s’oriente de plus en plus vers :
Le transport routier au Maroc assure 90% de la mobilité des personnes et 75% des flux des
marchandises hors phosphate, sur un réseau routier long de 57500 Km dont 32.100 revêtus, en plus
de près de 800 km d’autoroutes comprenant 6000 ouvrages dont 56% de ponts et 35% de dalots. Ce
réseau supporte la circulation de près de 50 millions de véhicules, km/jour réalisée par un parc de
1,5 million de véhicules.
Evolution du trafic routier en million véhicules / jour (1997-2007)
Source : https://www.mtpnet.gov.ma
3- Le transport ferroviaire
Le secteur du transport ferroviaire constitue un facteur essentiel pour le développement économique
et social du pays et présente des avantages en matière d’économie d'énergie, de protection de
l'environnement, de sécurité de transport et de décongestion du trafic sur les grands axes routiers.
Ce secteur doit alors se développer et s'adapter aux mutations socio- économiques qui résultent du
développement général du pays. Il est donc essentiel de le doter d'un cadre juridique et
réglementaire en parfaite harmonie avec les impératifs nationaux et internationaux afin d'encourager
les initiatives privées et de mettre les opérateurs ferroviaires en situation concurrentielle au bénéfice
des usagers, tout en assurant la continuité de la garantie de l'Etat aux principes du service public.
C’est ainsi que le secteur ferroviaire a connu la refonte du cadre institutionnel par l’adoption de la
loi n°52.03 ayant pour objet de définir le cadre juridique ferroviaire en précisant :
La création de la Société Marocaine des Chemins de Fer (SMCF) qui se substituera à l'Office
national des chemins de fer. Ce dernier a été constitué le 1er janvier 1963 par l’État marocain.
L’ONCF est un établissement qui est chargé d’exploiter le réseau ferroviaire du pays.
Les projets en cours de réalisation dont le but d’augmentation du trafic aussi bien des marchandises
que des voyageurs sont comme suit:
La construction, l’extension et l’aménagement d’une trentaine des complexes ferroviaires ;
L’achèvement du dédoublement de la voie jusqu’à Fès (1,3 milliard de dirhams) ;
Lancement des travaux de dédoublement de la voie sur les tronçons Sidi El Aidi-Settat (400
millions de dirhams) et Nouacer-El Jorf(879 millions)
L’acquisition de 24 rames automotrices à deux niveaux;
La desserte ferroviaire du nouveau port de Tanger Méditerranée sur une cinquantaine de km;
(2,8 milliards) ;
Le projet de Train à grande vitesse (TGV) reliera les villes de Tanger et Casablanca en 2h
10mn au lieu de 5 h 45 mn aujourd’hui. (4 ans+ 2013 + 20 milliards de DH).
Le transport de phosphates tient une place prépondérante dans l’activité ferroviaire; (1er client, 70%
des tonnes kilomètres marchandises, 55% des recettes totales). L’ONCF assure pour le groupe OCP
le transport de plus de 27 millions de tonnes de phosphates par an; (le 1/3 pour l'export et les 2/3
sont livrées aux industries chimiques du groupe). Il est assuré par 14 trains/jour sur l’axe
Khouribga, Casablanca et Jorf Lasfar et 9 trains/jour sur l’axe Ben guérir/Youssoufia/Safi.
Un port en eau profonde, développant les activités conteneurs, TIR, céréales, marchandises
générales et passagers ;
Une zone franche logistique de 98 ha à l’oued R’Mel destinée à l’entreposage des
marchandises et une transformation/contrôle de qualité ;
5) Le marché de transport
Le marché du transport ou, en d’autres termes, le lieu de rencontre de l’offre et de la demande :
L’offre de transport nécessite des ressources précieuses qui permettent de satisfaire la demande de
transport. Des engagements tel que du personnel, du capital pour réaliser la construction
d’infrastructures, l’acquisition des équipements, etc. exigent la technique de gestion pour mieux
s’adapter aux besoins de son exploitation.
Les 3 composants essentiels du transport cités ici sont naturellement en totale interdépendance et
interagissent avec leur environnement socioéconomique.
Le contrat de transport de marchandises mentionne généralement ce qui est transporté, les lieux de
chargement et de déchargement, le nom du transporteur et celui du commissionnaire de transport,
des mentions concernant la dangerosité, les sommes à encaisser, des instructions particulières de
livraison, les International commercial termes.
Transports urbains
Les transports urbains sont les différents moyens de transport propres à une ville ou à une
agglomération, adaptés à cet environnement. Ils comprennent généralement les transports en
commun et individuels, comme la voiture ou le vélo.
Attention : Dans un premier temps, seul le transport de voyageurs sera traité. En effet, sa gestion est
étudiée depuis bien longtemps, contrairement au transport de marchandises, plus « sauvage », moins
réglementé, même si cette gestion se développe petit à petit
Le train, apparu plus récemment et de plus en plus rapide, est un autre mode de transport en
commun ou de marchandises. Il présente une faible empreinte carbone et est réputé avoir une
empreinte écologique réduite et moins contribuer que les routes au morcellement écopaysager,
malgré des lignes TGV clôturées qui ne peuvent être traversées par de nombreux animaux14.
En Europe, au milieu des années 1990, les transports urbains consommaient environ 30 % de
l'énergie totale utilisée dans la plupart des villes ; et 80 % des transports urbains par véhicules à
moteur étaient encore effectués en voiture15.
36 % des actifs travaillent dans leur commune résidentielle. Ils sont à l'origine de 8 % des
distances parcourues, avec un déplacement ne dépassant pas 8 km ;
33 % des actifs parcourent moins de 10 km, ils sont à l'origine de 13 % des distances
parcourues en France ;
17 % des actifs travaillent entre 10 et 20 km de leur domicile. Ils réalisent 18 % des
distances parcourues ;
9 % des actifs se déplacent sur 20 à 40 km réalisant 17 % des déplacements en France ;
enfin, seulement 5 % des actifs réalisent 44 % des distances parcourues pour se rendre à leur
lieu de travail.
b) Transport de marchandises
Le transport de marchandises ou le fret est à l’origine du commerce et joue un rôle économique
important dans la mondialisation économique depuis le début du XXe siècle. C’est une activité qui
est réglementée.
Le 13 décembre 1968 a été signée à Paris la Convention européenne sur la protection des animaux
en transport international, qui réglemente le transport des animaux16.
Le 22 décembre 2004, l'Union européenne a effectué une refonte totale des règles en matière de
bien-être des animaux pendant leur transport. Dans cette nouvelle réglementation, elle identifie tous
les intervenants et leurs responsabilités respectives, elle renforce les mesures de surveillance et
prévoit des règles plus strictes pour les longs trajets et les véhicules utilisés17,18.
L'union européenne a également mit en place un système appelé TRACES, (TRAde Control and
Expert System) qui assure la traçabilité et le contrôle de l'ensemble des produits d'origine animale et
des animaux vivants lors de leurs mouvements et importations en Europe. Néanmoins, certaines
organisations de protection des animaux, notamment le PMAF, dénoncent les conditions de
transports des animaux sur de longues distances, parfois d'un pays à un autre pour des raisons
économiques, pour être engraissés ou abattus.
Vrac
Le terme est particulièrement employé dans le domaine du transport, pour distinguer le transport
des marchandises unitaires (sur palettes, en conteneurs, en boîtes...) des marchandises en vrac,
comme le sable dans un camion-benne.
Dans le transport maritime, les vracs correspondent aux produits transportés directement dans la
cale du navire ou dans les aménagements prévus à cet effet. On distingue dans ce cas les vracs des
marchandises diverses. Parmi les vracs, on distingue :
les vracs solides : ils correspondent à des matières telles que le charbon, les minerais ferreux
et non ferreux, les engrais, le ciment, la bauxite, le sable, ou bien des produits alimentaires
(céréales, sucre brut), l'aliment du bétail (tourteaux), des farines etc.
les vracs liquides : ils sont notamment composés par les hydrocarbures (pétrole et produits
pétroliers), le GNL, les produits chimiques et alimentaires (vins, huiles, mélasse).
Les vracs sont transportés par des vraquiers, navires spécialisés pour chaque type de marchandise :
minéraliers, charbonniers...) dans le cas des vrac solides et de navires citernes (comme les
pétroliers, chimiquiers, méthaniers, pinardiers) pour le transport de vrac liquide.
Le terme vrac est également utilisé dans le domaine de la vente. La vente en vrac consiste à vendre
au consommateur des produits de consommation sans emballage, en quantité choisie par le
consommateur, dans des contenants ré-employables ou réutilisable.
En France, la vente en vrac en service assisté est le mode de distribution le plus fréquent jusqu'au
XIXe siècle1. Cette vente reste aujourd'hui présente dans certains magasins spécialisés vrac sous la
forme d'épiceries fixes ou itinérantes ainsi que dans des supermarchés2 (vente en service assisté aux
stands de charcuterie et traiteur, boucherie et au secteur du fromage, vente en libre-service dans des
rayons dédiés à l'épicerie sèche)3. Elle permet de faire des achats en économisant le prix de
l'emballage, qui peut être réutilisé plusieurs fois par le consommateur. Ce modèle est promu, par
exemple, par les Bio-coop et le réseau de magasins spécialisés « Day by day ».
Les années 2010 ont vu une très forte augmentation du secteur de la vente en vrac en Europe. Il est
estimé qu'en 2023, la quantité d'emballage que les magasins de vente en vrac auront permis
d'économiser dans l'Union européenne est d'environ 5 500 tonnes.
Militaire
Toutes les armées (force terrestre, force aérienne, marine, gendarmerie) disposent de différents
moyens pour transporter leurs personnels, leurs armes et leurs munitions. Outre leurs moyens
La logistique militaire est l'ensemble des actions qui visent à soutenir les opérations des forces
armées. Il existe de nombreuses différences dans l'emploi du terme logistique selon les pays et dans
les catégories de soutien aux opérations militaires qui sont considérées comme faisant partie de la
logistique.
Sanitaire
Un transport sanitaire est tout transport d’une personne malade, blessée ou parturiente, pour des
raisons de soins ou de diagnostic sur prescription médicale ou en cas d’urgence médicale, effectué à
l’aide de moyens de transports terrestres, aériens ou maritimes, spécialement adaptés à cet effet. Le
transport sanitaire est l'opération qui consiste à transporter un malade ou un blessé dont l'état justifie
le recours à un transport adapté et assisté.
La plus grande partie des biens de consommation sont transportés depuis leur lieu de production
vers un ou plusieurs lieux de stockage à livrer entrepôts, puis jusqu'à un point de vente, où les
consommateurs achètent les biens et se chargent de les transporter jusqu'au lieu de consommation.
À partir de ce modèle général, on peut distinguer plusieurs variations selon les biens et les modes de
vente.
Les produits vendus par correspondance ou sur Internet peuvent aller directement du
producteur au domicile du consommateur.
Les petits producteurs peuvent envoyer leurs produits directement aux points de vente, sans
les stocker dans des entrepôts.
Certains peuvent maintenir des magasins d'usine qui servent à la fois d'entrepôt et de point
de vente, où les produits sont vendus au prix de gros.
Les matériaux de construction, d'aménagement, de terrassement... et autres biens lourds sont
généralement livrés sur contrat, à titre de service séparé. Des biens rapidement périssables
ou potentiellement dangereux, tels que les radio-isotopes utilisés pour l'imagerie médicale,
sont livrés directement du producteur au consommateur.
La livraison à domicile est souvent possible pour les produits tout faits à consommation
rapide. Depuis quelques années, les supermarchés français proposent également ce genre de
livraison.
La livraison s'accompagne d'un document, appelé bon de livraison, qui permet de vérifier qu'elle
correspond bien à la commande. Le bon de livraison doit être comparé au bon de commande.
La livraison est l'une des obligations du vendeur née du contrat de vente. D'un point de vue
juridique, la livraison ne veut pas dire transfert de la marchandise du domicile du vendeur à celui de
l'acheteur, mais simplement mise à disposition, car le vendeur n'est pas obligé de transporter la
marchandise. Dans les faits, soit le fournisseur transporte lui-même la marchandise soit il fait appel
à un transporteur.
Véhicules de livraison :
Les véhicules de livraison sont souvent spécialisés dans la livraison d'un certain type de biens. Sur
terre, les camions semi-remorque tirent des remorques de toutes sortes selon les biens transportés :
Livraisons périodiques :
Certains produits sont livrés aux consommateurs de manière régulière. Au début du XXe siècle, des
denrées périssables telles que le lait, les œufs ou la glace, étaient livrés toutes les semaines par des
fermes locales dans certaines villes des États-Unis. Avec l'arrivée du réfrigérateur ainsi que de
méthodes de conservation et de distribution plus efficaces, ces denrées transitent aujourd'hui par le
même réseau de distribution que toutes celles vendues en supermarché. Le fioul, cependant, reste
encore livré périodiquement dans certains endroits.
la livraison à domicile :
La livraison à domicile est un service proposé par des personnes physiques ou morales consistant à
transporter, transférer, déposer ou livrer une chose ou un bien de consommation chez l’ habitation
du client. Ce service s’appuie sur des techniques de logistique et de transport pour livrer la
marchandise ou le produit commandé au bon endroit ou à bon port dans les délais convenus
contractuellement ou conventionnellement entre le prestataire/vendeur et le client. De nombreux
outils, supports ou modes de transport peuvent être utilisés pour livrer un utilisateur, usager ou
consommateur : camion, scooter, mobylette, vélo, drone, livreur à pied, voiture, véhicule autonome,
etc.
Le prix et le délai de la livraison à domicile varient en fonction de nombreux paramètres et facteurs
tels que : le volume et poids de la chose à livrer ; la distance entre l’ entrepôt de stockage et le
domicile ; la stratégie du donneur d’ ordres ; le maillage de l’ espace géographique cible ; le volume
d’ activités ; la fluidité des infrastructures de transport ; etc.
La livraison à domicile constitue un processus situé au bout de la chaîne de distribution de l’
entreprise ou organisation – le célèbre dernier contact avec le client.
L’ émergence de l’ économie numérique et digitale a permis d’ accélérer le développement de ce
service à valeur ajoutée dans de nombreux secteurs d’ activité tels que la grande distribution, le e-
commerce, la restauration rapide, etc.
La pression concurrentielle amplifie le phénomène de la livraison à domicile quitte à marger
faiblement ; l’ objectif des commerçants est souvent la fidélisation de la clientèle et éviter de laisser
le concurrent proposer une option attrayante et avantageuse supplémentaire à des utilisateurs de
plus en plus volatils et sollicités.
Continuer ses activités en ligne, ce qui n’est pas négligeable pour les e-commerçants ne
disposant pas de points de vente physiques ;
Faire profiter des avantages de la livraison à domicile à ses clients, ce qui est une option
permettant la fidélisation de la clientèle ;
Bénéficier de la rapidité et de la personnalisation du service pour transmettre pli et colis dans
de bonnes conditions (délai, discrétion, assurance, etc.)
Le destinataire, quant à lui, profitera d(e)’ :
Un gain de temps considérable puisqu’il n’aura pas à se déplacer pour acheter et/ou pour
récupérer un colis ;
Une diminution des contraintes liées à l’achat ou à la livraison de biens volumineux et/ou
pondéreux ;
La possibilité de suivre chaque étape de l’acheminement.
Pour la livraison standard où aucune tranche horaire n’est établie ; ce qui est source
d’inconvénients de la livraison à domicile. Pour ce cas, le livreur n’aura à respecter aucune
indication particulière quant à l’heure de livraison et pourra passer au moment où le destinataire
est absent. Cette situation obligera alors le coursier ou le livreur à repasser ; impactant ainsi sur
les dépenses imputées à la transaction ;
Pour les livraisons à une heure précise forçant le transporteur à suivre le planning de livraison
quitte à effectuer des va-et-vient. Ces allers-retours peuvent être encore plus contraignants
lorsque les zones à desservir sur une tranche horaire courte sont grandes.
Le bon de livraison
Comme son nom l’indique, le bon de livraison ou BL est un document rattaché à une livraison.
Établi par le fournisseur et s’adressant à son client, il prouve que la marchandise livrée est conforme
à la commande préalablement établie, en attendant l’élaboration d’une facture qui rend le paiement
exigible. Précédé d’un bon de commande, le BL accompagne toujours la livraison de la
marchandise. Le fournisseur le remet au client au moment même où la livraison a lieu. En plus de
Bon de la réception
Le bon de réception atteste pour sa part la bonne réception de la marchandise après la création d’un
bon de commande. Souvent similaire à la facture d’achat du fournisseur au niveau fonctionnel, il
sert de support pour la réception de la marchandise du fournisseur, suivant les conditions d’achat
préalablement définies. Il faut tout de même savoir qu’à la différence de la facture, le bon de
réception n’est pas un document à placer dans le compte de TVA, et ne peut pas par conséquent être
utilisé pour générer un paiement. Établi par le fournisseur, le bon de réception récapitule toutes les
informations liées au contenu même de la livraison, et ce, même pour les nouveaux clients. Avec un
contenu unique, il doit être établi en deux exemplaires, mais avec des intitulés différents. Il
s’établira alors en « bon de livraison » pour le fournisseur, et prendra la dénomination de « bon de
réception » pour le client. En ce qui concerne les informations « obligatoires », le bon de réception
indique les références de chaque article livré, la quantité convenue, la date de réception, les
références de la commande et celles du fournisseur.
En fin, Le bon de commande, le bon de livraison ainsi que le bon de réception sont trois documents
indispensables dans le bon déroulement d’une transaction commerciale. En apportant le maximum
de précisions sur les caractéristiques d’une marchandise, ils garantissent également une traçabilité
des produits aussi bien pour le vendeur que pour l’acheteur, et permet d’éviter les éventuels litiges.
L’utilisation d’un logiciel de gestion ou d’un logiciel de facture et devis permet désormais
d’améliorer les performances en matière de gestion d'achat et de gestion d'entreprise. Cette solution
de gestion d'achat vous aide à éditer facilement ces documents commerciaux.
1. La préparation de la marchandise
Que la marchandise voyage par camion, par voie ferrée, par avion ou par bateau, qu’elle effectue de
courtes ou longues distances, il est essentiel de soigner son conditionnement ainsi que la préparation
des documents afin d’assurer une expédition dans les meilleures conditions possible.
• Le carton est idéal pour le transport aérien ou routier. Bien fermé, il doit permettre d’éviter les
pertes.
• La caisse, qui peut être plus ou moins solide et légère, est mieux adaptée pour le matériel
fragile et à manipuler avec précaution.
• Le sac est parfait pour transporter les vêtements. De plus, ils protègent de l’humidité et
optimisent le chargement
• La palette permet de regrouper plusieurs colis ensemble. Elle peut être filmée et cerclée pour
protéger les paquets de l’humidité.
L’emballage doit permettre une manipulation en toute sécurité lors du chargement comme du
déchargement, que les marchandises soient transportées à la main ou sur palette. Le
conditionnement doit aussi être prévu pour supporter tout le voyage. Ensuite, les envois de
marchandises sont organisés et, lorsque cela est possible, groupés en lots.
2. L’identification de la marchandise
Les mauvaises identifications de colis sont fréquemment source d’erreurs de livraison ou de pertes
de marchandises. Il est donc indispensable de faire figurer de manière lisible les informations de
base sur le document de transport:
Ceux concernant la bonne manutention et le transport des marchandises : les articles fragiles
qui sont à manipuler avec précaution doivent avoir sur leur emballage des étiquettes
d’expédition explicites
Ceux concernant leur dangerosité: les marchandises dangereuses doivent porter des
marquages spécifiques et être accompagnées d’une fiche de données de sécurité ainsi que
d’une déclaration d’expédition.
Conclusion
Si les réformes politiques, économiques et sociales réalisées et celles en cours de réalisation au
Maroc, assurent la visibilité des investisseurs nationaux et étrangers qui constituent les principaux
acteurs de la réalisation d’une croissance soutenue et partant de la création d’emplois, les
infrastructures et les équipements sus indiqués constituent le socle d’une économie compétitive.
Ceci étant, l’ancrage de l’orientation libérale de la politique économique du Maroc, son ouverture
conséquente sur le monde extérieur et son arrimage à l’économie de l’Union Européenne avec
laquelle notre pays est lié par un accord de libre échange, constituent un stimulant pour atteindre les
objectifs des réformes sus indiquées et un pari que les différentes composantes de la société
Marocaine doivent gagner.