4.chap.4 Automatisme Et Informatique Industrielle
4.chap.4 Automatisme Et Informatique Industrielle
4.chap.4 Automatisme Et Informatique Industrielle
L3 – Électromécanique
I – Généralités sur les systèmes automatisés et informatique industrielle
1. Structure générale d’un système automatisé
Un système automatisé et un système de transformation dirigé par un automate qui
assure la succession des opérations. Le technicien surveille le système et peut
éventuellement dialoguer avec l’automate via un pupitre.
Intérêts de l’automatisation
-Concernant le personnel : elle vise à
améliorer ses conditions de travail en
supprimant les tâches les plus difficiles et
augmente sa sécurité.
-Concernant le Produit : améliore sa
faisabilité, sa qualité, sa fiabilité dans le
temps
-Concernant l’entreprise : Améliore sa
compétitivité en diminuant les coûts de
production, sa productivité, la qualité du
produit, la capacité de contrôle, de gestion,
de planification.
A-Partie Opérative PO
- Appelée parfois ‘’partie puissance’’, la partie opérative d’un automatisme assure la
transformation de la matière d’œuvre.
• La partie mécanique : chariots, glissières, engrenages, poulies, broches…
• Les actionneurs convertissent l’énergie d’entrée disponible sous une certaine forme
(électrique, pneumatique, hydraulique) en une énergie utilisable sous une autre forme,
par exemple :
- Énergie thermique destinée à chauffer un four (l’actionneur étant alors une résistance
électrique).
- Énergie mécanique destinée à provoquer une translation de chariot (l’actionneur
pouvant être un vérin hydraulique ou pneumatique).
- Énergie mécanique destinée à provoquer une rotation de broche (l’actionneur pouvant
être alors un moteur électrique).
• Les préactionneurs reçoivent les signaux de commande et réalisent la commutation de
puissance avec les actionneurs. Les préactionneurs des moteurs électriques sont appelés
contacteurs. Les préactionneurs des vérins et des moteurs hydrauliques et
pneumatiques sont appelés distributeurs (à commande électrique ou pneumatique).
• Les capteurs, qui communiquent à la partie commande des informations sur la
position d’un mobile, une vitesse, la présence d’une pièce, une pression…
- Les capteurs T.O.R. (tout ou rien), qui délivrent un signal de sortie logique, c’est à dire
0 ou 1.
Exemple : détecteur de fin de course.
- Les capteurs numériques, ou « incrémentaux », qui associés à un compteur, délivrent
des signaux de sortie numérique.
Exemple : capteur ou codeur incrémental utilisé pour la mesure des déplacements des
chariots de machine à commande numérique.
- Les capteurs analogiques, ou proportionnels » qui permettent de prendre en compte la
valeur réelle d’une grandeur physique.
Exemple : Sonde de température.
• Les appareils de ligne. Ceux-ci représentent l’ensemble des composants
indispensables à la mise en œuvre et à la bonne marche de l’automatisme
C-Partie pupitre
- Le pupitre permet à l’opérateur de dialoguer et de commander la partie opérative. Il comporte:
_ Des capteurs de commande (marche, arrêt, arrêt d’urgence…).
_ Des voyants de signalisation (mise sous tension, fonctionnement anormal, buzzer…).
_ Des appareils de mesure de pression (manomètre), de tension (voltmètre), d’intensité
(ampèremètre)…..
3. Interfaces
- Elles assurent une compatibilité entre les signaux qui circulent entre la partie commande et la
partie opérative. On en distingue deux types :
_ Celles qui permettent un changement de niveau d’énergie : relais instantanés, contacteurs
auxiliaires…
_ Celles qui permettent un changement de type d’énergie : interfaces électropneumatiques,
contacts à pression…
4. Les A.P.I. (Automates Programmables Industriels)
1. Rôle d’un automate dans un SAP (Système Automatisé de production)
Cet ensemble électronique gère et assure la commande d’un système automatisé. Il se
compose de plusieurs parties et notamment d’une mémoire programmable dans
laquelle l’opérateur écrit, dans un langage d’application propre à l’automate, des
directives concernant le déroulement du processus à automatiser.
Son rôle consiste donc à fournir des ordres à la partie opérative en vue d'exécuter un
travail précis comme par exemple la sortie ou la rentrée d'une tige de vérin. Celle-ci en
retour, lui donnera des informations relatives à l’exécution dudit travail.
Automate programmable TSX 17/20 (télémécanique)
1. Alimentation
2. Entrées-sorties (E/S)
3. Alimentation capteurs 24 V
4. Visualisation des E/S
5. Extension du bus E.S
Une information numérique sous la forme d'un mot binaire, constitué de plusieurs bits
(variables binaires 0/1). Cette information numérique est en général issue d'un traitement
(échantillonnage et codage) d'une information analogique :
On parle de conversion analogique numérique (CAN-A/D converter)
Signal Analogique à coder sur 4 bits : Te = période d’échantillonnage
Système automatisé à logique combinatoire : un signal logique (ou une combinaison de signaux
logiques) conduit toujours à un unique état de la sortie du système. Dans ces systèmes, l'information
logique est traitée de manière instantanée.
Système automatisé séquentiel (ou à événements discrets) : la sortie du système est élaborée à partir
d'un ensemble de signaux logiques d'entrée mais prend également en compte la chronologie des
événements logiques.
Système automatisé asservi : les signaux traités sont analogiques ou numériques et leurs valeurs ne
peuvent pas être prédéterminées. Une mesure du signal de sortie est en permanence réalisée (par un
capteur) et la valeur est comparée à l'entrée, puis corrigée. La distinction système asservi numérique ou
analogique tient compte du type de partie commande utilisée.