Memoire Ime
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MEMOIRE
Présenté par
BOUTERFAS Imene
En vue de l’obtention du
Diplôme de MASTER
Filière : Sciences Biologiques
Spécialité : Ecologie
Thème
Introduction …………………………………………………………………………………... 1
1. Un peu d‟histoire…………………………………………………………………….... 3
2. Définitions et concepts des déchets ……………………………………………...…... 4
2.1.Définitions des déchets ………………………………………………...……….... 4
2.2. Concepts des déchets ………………………………………………...………….. 4
3. Les typologies des déchets …………………………………………...……………..... 5
4. Les déchets ménagers ……………………………………………………………….... 5
4.1.Les ordures ménagères ………………………………………………………….... 5
4.2.Les déchets encombrants ………………………………………...……………..... 5
4.3.Les déchets vers …………………………………………………...……………... 6
4.4.Les déchets spéciaux …………………………………………...………………… 6
5. Sources et natures des déchets ………………………………………...……………... 6
6. Impact des déchets ménagers sur l'environnement …………...……………………… 7
6.1.La pollution du sol ……………………………………………..………………… 7
6.1.1. Les principaux contaminants du sol ………………………...……………. 7
a. Les métaux lourds ………………………………………...……………… 7
b. Les plastiques …………………………………………………...………... 8
6.2.Pollution de l‟air ………………………………………………………………….. 8
6.3.Pollution de l‟eau …………………………………………………...……………. 8
7. Impact des déchets sur la santé ……………………………………...……………….. 8
8. Impact socio-économique …………………………………...……………………….. 9
9. Les risques entrainent par le non gestion des déchets ménagers ………...…………... 9
10. Pourquoi en doit gérer les déchets …………………………………………..……… 11
10.1. Qui peut agir ....…………………………………………………………...…. 11
10.2. Les actions des citoyens ……………………………..……………………… 11
11. La gestion des déchets …………………………………..………………………….. 12
11.1. La collecte ……………………………………...…………………………… 12
11.2. Le tri ………………………………………...………………………………. 12
11.3. Le recyclage …………………………………………………………………. 12
11.4. La valorisation ………………………………………………………………. 12
11.4.1. La valorisation énergétique (incinération) ……………………………… 13
11.4.2. La valorisation matière des déchets ménagers ………………………….. 13
a. Le compostage …………………………………………...……….… 14
b. Le biogaz ……………………………………………………………. 15
12. Hiérarchie de la gestion des déchets solides ………………………………………... 17
12.1. Prévention …………………………………………………………………… 17
12.2. Réduction à la source ………………………………………………………... 17
12.3. Réutilisation …………………………………………………………………. 18
12.4. Recyclage ……………………………………………………………...……. 18
12.5. Incinération ………………………………………………………………….. 18
TABLE DES MATIERES
12.6. Elimination …………………………………………………………...……... 18
13. Identification des déchets ménagers solides ………………………………...……… 19
13.1. Papiers – cartons………………………………………………………...….... 20
13.2. Plastique ……………………………………………………………...…...… 20
13.2.1. Recyclage du plastique ………………………………………………….. 20
13.3. Le verre ……………………………………………………………………… 21
13.3.1. Recyclage du verre …….………………………………………...……… 21
13.4. L‟acier ……………………………………………………………………….. 21
13.4.1. Valorisation de l‟acier ……………………………………………...…… 22
13.5. L‟aluminium ………………………………………………………………… 22
13.5.1. Recyclage d‟aluminium ………………………………………………… 22
13.6. Les piles ……………………………………………………………………... 22
14. Les déchets ménagers biodégradables ………………………………………...….… 23
15. Les métaux lourds …………………………………………………………...……… 23
15.1. Les métaux lourds issus des méthodes de traitement des déchets ………...… 23
15.1.1. L‟incinération …………………………………………………………… 23
15.1.2. Les lixiviats …………………………………………...………………… 23
16. Caractérisation des déchets ménagers solides ………………………...….…………. 24
17. Principales caractéristiques des ordures ménagères ……….…………...…………… 24
17.1. La densité ……………………………………………………………….…… 24
17.2. Teneur en eau ou degré d'humidité ………………………………………….. 25
17.3. Pouvoir calorifique ………………………………………………………….. 26
17.4. Rapport carbone/azote ………………………………………………………. 26
Références
Annexes
LISTE D’ABREVIATION
NO : Oxydes d'azote.
SO: Oxydes de soufre
COV : Composé organique volatil
ADEME : Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie
DMS : Déchets Ménagers Solide
C.E.T : Centre d‟Enfouissement Technique
PAP : La collecte en porte à porte
CO2 : Dioxyde de carbone
NH3 : Ammoniac
H2S : D‟hydrogène sulfuré
ISO : Organisation internationale de normalisation
PEHD : Polyéthylène haute densité
PVC : Polychlorure de vinyle Tube PVC-U gris foncé Longueur totale : 6 m Pré
manchonné
CH4: Methane.
Mg2: Magnesium.
Cu2: Electron paramagnetic resonance.
NH4: Ammonium.
NO: Nitrate.
NO2: Dioxide azote.
Cl : Chlore.
C.E.T CLASSE II : centre d‟enfouissement technique pour les déchets
ménagers et assimilés.
APC : Assemblée populaire communale.
DMS : Déchets ménagers solides.
PED : payé en développement.
PEHD : polyéthylène haute densité.
ONG : organisation non gouvernementale.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 2 : Evaluation du niveau de risque encouru par la population selon catégorie .…... 10
Tableau 3 : Les impacts sanitaires dus à une à l‟absence de gestion des déchets ménagers.. 10
Tableau 4 : Impacts spécifiques sur le milieu naturel dus au non gestion actuelle des déchets
ménagers ………………………………………………………………...……………….…. 11
Figure 14 : pourcentage des enquêtés en fonction des définitions attribuées aux déchets .... 44
Cette étude a porté sur l‟identification et caractérisation des déchets ménagers solides
de la ville de Tlemcen.
L‟objectif global assigné à cette étude était à savoir la composition des déchets
ménagers solides de la ville ainsi d‟estimer leurs quantité d‟une part, et d‟étudier la situation
actuel des déchets dans la ville de Tlemcen d‟autre part par élaboration d‟une enquête
d‟analysé le niveau de connaissance de la population sur la gestion des déchets.
C‟est ainsi que nous avons abordé, dans le chapitre I, une précision relative à la
définition d‟un déchet sous plusieurs vus. Ce chapitre a mis en évidence le caractère nocif des
différentes formes de pollution ainsi que leurs sérieux impacts sur la santé humaine et
l‟environnement. Tout en nous limitant aux déchets ménagers solides et compte tenu de leur
nature et leur composition, on note la prolifération de diverses maladies qui entraîneraient la
décimation des êtres vivants et nous avons présenté des méthodes de la gestion des déchets.
Si la gestion des déchets est une priorité, la connaissance de sa composition est primordiale.
La caractérisation des ordures ménagères est dépendante de certain nombre de paramètres
(urbain, rural, industriel, saison, etc.).
Et dans le chapitre III nous avons pu résulte que les poubelles de la ville de Tlemcen sont
riches en matières biodégradables (60%) qui reflètent la consommation accrue des habitants en
matières organique fraiche. Par ailleurs les déchets riches en matières valorisables en particulier le
plastique et le carton sont plus élevées avec un pourcentage de 20 % et 5% que les textiles 3%, les
métaux 2%, le verre 1%, et les autres compositions 7%
1
Chapitre I : Généralité sur les
déchets
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
Un peu d’histoire :
PRÉHISTOIRE :
Pas de problèmes de gestion des déchets. Les hommes préhistoriques jettent les restes de
nourriture sur le sol et la nature se charge de les faire disparaître.
L'ANTIQUITÉ :
À Athènes : invention par les grecs des toilettes publiques. Les gens emportent les déchets hors de la
ville.
À Rome : installation de toilettes publiques ainsi que de fosses en dehors de la ville où les habitants
déposent leurs ordures et les restes d'animaux sacrifiés.
MOYEN-ÂGE :
11eme et 12eme siècles : développement des villes dont les habitants jettent leurs déchets dans la
rue ou les rivières. Les villes sont envahies par la présence des déchets et, aussi, leur odeur.
En 1185, création de canaux et de fossés centraux sur ordre de Philippe Auguste pour nettoyer certains
quartiers. Au 13eme siècle, création de règlements : obligation de paver les rues, nettoyer une fois par
semaine devant sa maison et ne pas laisser trainer les ordures et les déchets.
RENAISSANCE :
D‟autres épidémies ont lieu. En 1531 on oblige les gens à installer une fosse dans chaque maison.
Au 17eme, un nouveau métier est créé : celui de chiffonnier. Ce sont les premiers recycleurs.
Sous Louis 14, la situation commence à s'améliorer parce que la police taxe lourdement les gens qui ne
respectent pas la loi.
C‟est un tournant dans l'histoire des déchets. Les découvertes de la science sur le danger des
bactéries rendent les gens sensibles à l'importance d'une meilleure hygiène. On crée des réseaux d‟eau
potable et d‟égouts. En 1884, le préfet de Paris, Eugène Poubelle, ordonne le dépôt des déchets dans des
récipients spéciaux ramassés par les services municipaux. D'où le nom de nos « poubelles » ! Premiers
centres de traitement des déchets. Les déchets y sont amenés dans des voitures tirées par des chevaux.
Des chiffonniers récupèrent tous les matériaux afin de ne laisser que les matières organiques avec
lesquelles on fera du compost.
AUJOURD'HUI :
3
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
2-Définitions et concepts des déchets :
Les déchets dont les déchets ménagers en particulier à une vaste notion variée car ils
touchent tous les domaines et les secteurs (l‟économie ; sociologie ; environnementale …etc.)
En plus de la multiplicité et la diversité des disciplines scientifiques, qui ont abordé la
question des déchets dans le domaine de la recherche et des études universitaires, En
conséquence, nous allons discuter de la notion de déchets sous plusieurs vues et plusieurs
avis.
Un déchet est une matière première secondaire désigne un matériau issus du recyclage de
déchets et pouvant être utilisés en substitution totale ou partielle de matière première vierge.
2.1.2 Fonctionnelle :
Flux de matière issu d‟une unité fonctionnelle représentant une activité ou ensemble
d‟activités.
4
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
3- Les typologies des déchets :
La classification selon l‟origine du déchet, (parfois appelé statut du déchet) distingue les
déchets municipaux, des déchets de chantiers et des déchets d‟activités économiques (DAE).
Les déchets peuvent également être classifiés en fonction de leur propriété de danger.
On distingue alors : les déchets dangereux, les déchets non dangereux non inertes, les déchets
inertes. (Anonyme, 2014).
Les déchets ménagers (ou de ménages), ce sont comme leur nom l‟indique les déchets
engendrés par les ménages, les familles et qui sont liées à la vie quotidienne des citoyens, les
commerçants, les artisans, les déchets urbains (nettoiement des rues et des marchés), les
déchets verts, les encombrants, mais également par les collectivités locales, les entreprises et
les industries lorsque ces déchets ne présentent pas de caractère dangereux ou polluant :
papiers, carton, bois, verre, plastique, textiles, emballage…etc. (ADDOU, 2009)
Ce sont les objets encombrants provenant de l‟activité courante des ménages et qui font
l‟objet d‟une collecte spécifique et qui nécessite un mode de gestion particulier :
Appareils ménagers ;
Matelas, sommiers ;
Meubles ;
5
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
4.3 Les déchets verts :
Ce sont des déchets issus des activités de jardinage et d‟entretien des parcs, ils concernent
principalement les :
Tontes de gazon ;
Feuilles mortes ;
Tailles de haies ;
Branchage.
Produits en petites quantités par l‟activité des ménages et qui peuvent présenter des
dangers de par leurs caractéristiques physico-chimiques (piles, les lampes, peintures et
solvants, huiles, produits d‟entretien, produits chimiques, médicaments, tubes d‟éclairage,…)
; Les déchets sont considérés comme dangereux s'ils présentent une ou plusieurs des
propriétés suivantes : explosif, comburant, inflammable, irritant, nocif, toxique, cancérogène,
corrosif, infectieux, toxique pour la reproduction, mutagène, écotoxique.
Les sources des déchets dans la ville sont diverses. Ils proviennent de plusieurs
secteurs. Les différentes sources identifiées sont présentées dans le tableau 1 :
Les sources des déchets dans la ville sont diverses. Ils proviennent de plusieurs
secteurs. Les différentes sources identifiées sont présentées dans le tableau 1 :
Tableau 1 : Source et nature de production des déchets dans la ville. (JULIEN, 2005)
6
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
La décomposition des déchets solides (les éléments organiques qu'ils contiennent) sous
l'action de l'eau, l'air et de la température sont susceptibles de provoquer des dangers
immédiats ou lointains incalculables sur l'environnement de l'homme (les pollutions, les
mauvaises odeurs...). Le phénomène est assez grave lorsque les déchets sont mal gérés car ils
sont composés de matériaux fermentescibles, matériaux recyclables, dangereux, inertes et des
matériaux plastiques.
Les déchets solides constituent l'un des dangers les plus importants pour l'environnement
notamment par la pollution de l'eau, sol et de l'air (Diabaté, 2010)
L'enrichissement des sols en métaux lourds (Fe, Cu, Cr, Zn, Pb, Hg.) est en progression
constante. Ces éléments sont apportés par :
- Les engrais minéraux susceptibles de contenir du cadmium, de l'arsenic, du chrome et
du vanadium ;
- Les amendements organiques sous forme de composts de déchets urbains et de boues
de stations d'épuration, qui renferment fréquemment du cadmium, du cuivre, du zinc,
du nickel, du mercure, du chrome, du plomb et du sélénium.
Dans une étude de l‟impact de métaux lourds (Zn, Cu, Ni, Pb, Cd, Cr, As, et Hg) sur les
sols agricoles en Angleterre tout en tenant des différences sources potentielles (dépôt
atmosphérique, fumier de bétail, fertiliseurs organiques, eau d‟irrigation et compost…etc.), il
a été noté que les déchets animaux (bétail) et les boues d‟épuration sont responsables de
l‟apport de 37–40% et 5-17% de Zn et Cu respectivement.
En Algérie une étude assez récente a montré qu‟une contamination de l‟oued Cheffa
(Blida) par les métaux lourds est présente dans le lixiviat avec des teneurs pouvant atteindre,
0,6mg/l pour le plomb, 0,12mg/l pour le chrome et 0,05 mg/l pour le cadmium. Ce résultat se
trouve fortement aggravé par l‟augmentation du nombre d‟habitants et du développement
industriel.
7
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
b) Les plastiques :
Une des causes principales de la pollution atmosphérique est causée par l‟existence des
décharge, car celle-ci contiennent une grande quantité de déchets différents dont les déchets
organiques font partie. Et le mélange entre les déchets organiques et l‟eau provoquent une
fermentation de méthane qui est un gaz à l‟effet de serre. Donc indirectement la décharge est
une cause de la pollution d‟air. Ainsi, l‟incinération est parmi les principales causes de la
pollution atmosphérique.
La plupart des décharges se trouvent à l‟air libre, ce qui n‟est pas très bien et en même
temps très dangereux. Quand il pleut les déchets biodégradables se mélangent avec du l‟eau et
cette réaction produit un carbone organique qui peut provoquer les pluies acides. Par suite ces
pluies acides polluent les différentes sources de l‟eau comme les rivières, fleuves, océans. De
plus, suite aux pluies, l‟eau passe à travers des déchets, descend dans le sol et pendant des
jours elle continue jusqu‟à ce qu‟elle atteigne les nappes phréatiques. En conséquence les
nappes phréatiques sont contaminées avec des polluants divers comme les métaux lourds, les
produits du nettoyage, les déchets toxiques (AUSRA, 2012).
Les déchets ménagers peuvent transmettre 42 maladies à l‟homme, alors que les animaux
vagabond trouver leur propre nourriture dans les ordures ménagères et donc être un
transporteur ou porteurs d'un groupe de parasites, un des facteurs qui contribuent à la
transmission de maladies infectieuses, y compris les éléments particuliers mortels
(TAHRAOUI, 2006).
- La rage.
- Typhus.
- Hépatite
- la leptospirose
8
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
B. Les maladies transmises par les rats :
- Trachome
- Choléra
- Dermatoses
8- Impact socio-économique :
Les déchets ménagers à des couts socio-économiques très impressionnant là où il est coûteux
pour les institutions qui les produisent par sa situation financière. Et Cher socialement afin qu'ils affectent
le site esthétique en général, et plus particulièrement l'environnement social. (Nemer, 2008) Modifié
Les mauvaises gestions des déchets peuvent affecter l‟économie de plusieurs façons, y
compris une diminution de la production alimentaire, une mauvaise santé humaine et animale
et la réduction du potentiel touristique. L‟utilisation incompétente des ressources affecte
l‟efficacité économique et la capacité de produire les denrées alimentaires et de
consommation courante nécessaires aux besoins des populations croissantes.
La prolifération des déchets, reflet de notre mode de vie entraîne un gaspillage des
matières premières, de l‟énergie et une dégradation du milieu naturel. Il faut par conséquent
gérer ces déchets.
9
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
Tableau 2 : Evaluation du niveau de risque encouru par la population selon catégorie
(Anonyme, 2007).
Catégories Niveau de risque Explication
Population à faibles revenus Moyen à élevé - prise de conscience des
risques moyens
- population réceptive aux
initiatives
- faible accès au soin de
santé
- Sont à l'origine de la
production de déchets
mais ne sont pas impliqué
dans leur gestion
Enfants Très élevés Pas de prise de conscience
des dangers
absence de protection
Tableau 3 : Les impacts sanitaires dus à une à l’absence de gestion des déchets
ménagers. (Anonyme, 2007).
10
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
Tableau 4 : Impacts spécifiques sur le milieu naturel dus au non gestion actuelle des
déchets ménagers. (Anonyme, 2007)
11
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
11. La gestion des déchets :
La limitation, la collecte, le tri, le recyclage et la valorisation des déchets permettent
l‟atténuation du réchauffement climatique, la protection de l‟environnement et des
écosystèmes, la préservation de la santé ou encore l‟économie de matières premières ou
d‟énergie. (Anonyme, 2016).
11.1 La collecte :
Ensembles des opérations qui consistent à enlever les déchets chez le producteur ou aux
point de regroupement et à les acheminer vers un centre de tri, de traitement ou un centre
d‟enfouissement technique C.E.T (ex : décharge contrôlée).
11.2 Le tri :
Le tri permet de séparer les différents matériaux : papier, carton, journaux/magazines,
briques alimentaires, plastique, aluminium, acier…
11.3 Le recyclage :
11.4 La valorisation :
Selon la loi 01-19 la valorisation des déchets est toutes les opérations de réutilisation, de
recyclage ou de compostage des déchets Le tableau suivant présente une comparaison des
méthodes de traitement et de valorisation des déchets :
12
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
Tableau 5 : Comparaison des politiques nationales de traitement et de valorisation des
déchets (BELAÏB, 2012).
13
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
Le compost, si la décomposition a été opérée dans des conditions d‟aérobiose
(présence d‟oxygène).
Le biogaz, si la décomposition a été faite dans les conditions d‟anaérobiose (absence
d‟oxygène).
a) Le compostage :
Est un processus qui consiste à transformer et à décomposer de manière organique renfermée dans
les ordures ménagères en présence de l‟oxygène de l‟air et sous l‟action de populations microbiennes
pour donner le compost. (ADDOU, 2006).
Le compost est une substance brun foncé et fragmentée qui sent bon les bois. C‟est en fait
le résultat du recyclage de matières organiques. C‟est de l‟humus contenant des organismes
vivants et des minéraux pouvant servir de nourriture aux plantes.
Les organismes vivant dans le compost ne sont ni des parasites ni des germes pathogènes.
Ce sont des agents naturels qui décomposent des substances organiques, et seulement des
déchets végétaux et animaux.
-Sous-produits de compostage :
Le compostage donne lieu à deux types de sous- produits : les eaux de percolation
(lixiviats) et les émissions gazeuses.
lixiviats :
Ils proviennent des phases de fermentation, de maturation et de stockage. Ils ne sont pas
mélangés aux autres types d‟eau (ruissèlement). Ils sont récupérés dans des bassins prévus
pour subir un traitement avant leur rejet dans le milieu naturel.
14
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
Les émissions gazeuses :
Les gaz qui sont émis dans les installations de compostage sont composés essentiellement
de méthane, de dioxyde de carbone CO2 (provenant de la décomposition aérobie de la matière
organique), d‟ammoniac NH3, d‟hydrogène sulfuré H2S, de mercaptans, d‟acides volatils, de
composés aldéhydiques et cétoniques.
b) Le biogaz :
Comme son nom le suggère, le biogaz est produit selon un processus biologique. En
l‟absence d‟oxygène « anaérobie », la matière organique se décompose pour former un
mélange gazeux appelé biogaz. Ce processus est très répandu dans la nature, dans les landes,
par exemple, ou au fond des lacs, dans les fosses à purin et dans la panse des ruminants. La
matière organique est presque entièrement convertie en biogaz par différents types de
microorganismes. Le processus produit également de l‟énergie (chaleur) et une nouvelle
biomasse. Le mélange de gaz obtenu comprend essentiellement du méthane (50 à 75 % en
volume) et du gaz carbonique (25 à 50 % en volume). Le biogaz contient également de petites
quantités d‟hydrogène, de sulfure d‟hydrogène, d‟ammoniac et des traces d‟autres gaz.
(HARTIG, 2013).
Enfin, la composition du biogaz varie en fonction de la nature des déchets et des
conditions de fermentation. (Anonyme, 2007).
Le biogaz des décharges représente un danger pour l‟environnement s‟il est émis dans
l‟atmosphère, mais une source d‟énergie renouvelable s‟il est capté et valorisé.
Les préoccupations liées au danger du biogaz résident dans les odeurs, les effets sur la qualité
de l‟air, impact sur l‟effet de serre ainsi que les risques d‟explosion.
L‟énergie du gaz de décharge peut s‟utiliser pour produire de l‟électricité, chauffer des
immeubles, alimenter des véhicules en tant que biocarburant (ADDOU, 2006).
15
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
-Captage du biogaz des décharges :
Légende :
1 : Géo membrane étanche ;
2 : Collecteur biogaz ;
3 : Drains de lixiviat ;
4 : Drains de biogaz ;
5 : Déchets ;
6 : Terre végétale ;
7 : Re-végetalisation.
Dans les décharges, appelées centres de stockage des déchets, les ordures compactées
sont déposées dans des fosses, dites casiers, puis recouvertes de plusieurs mètres de terre. La
fermentation se produit en sous-sol durant vingt-cinq ans. Le biogaz formé est capté en
continu par un système de drains horizontaux enterrés et de puits verticaux. Pour une
meilleure maîtrise de la production du biogaz, un nouveau concept de bioréacteur consiste à
produire du gaz dans des casiers étanches, avec réinjection du lixiviat, le “jus” issu de la
dégradation des déchets. Après une vingtaine d‟années d‟exploitation, les centres de stockage
des déchets sont réhabilités, avec aménagement paysager. Le site est soumis à surveillance
pendant trente ans.
16
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
12. Hiérarchie de la gestion des déchets solides :
Recyclage
Récupérer
Incinération
Elimination
Moins préféré
http://marocenaction.com/press-file/gestion-des-dechets
1) Prévention :
Le meilleur déchet est celui que l‟on ne produit pas. Grâce à la prévention, il est possible
de réduire ses déchets, d‟éviter l‟utilisation de produits dangereux et de diminuer leur nocivité
(A.D.E.M.E, 2014).
2) Réduction à la source :
Cette phase est d'encourager l'utilisation dans les activités de conception et de fabrication
de moins de matériaux et des substances moins dangereuses, tout en maintenant l'utilisation
de produits permanents, plus sûrs pour une réutilisation pour une période plus longue. La
réduction à la source est une technique de prévention.
17
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
3) Réutilisation :
C‟est utiliser un déchet pour un usage différent de son premier emploi, ou de faire, à partir
d‟un déchet, un autre produit.
4) Recyclage :
La notion de recyclage consiste à réintroduire les matériaux provenant de déchets dans un cycle de
production ou processus de fabrication en remplacement total ou partiel d‟une matière première vierge.
A l‟origine, le recyclage concernait uniquement les produits qui revenaient à leur cycle de fabrication
pour en faire un matériau de qualité inférieur ou voisine (verre, papier...). Actuellement, il englobe la
réintroduction du déchet ou d‟une matière du déchet dans un processus de transformation. Le recyclage
consiste à utiliser les déchets à la place de la matière première et permet une réduction des ressources
naturelles et des économies d‟énergie.
RECYCLAGE
5) Incinération :
L'incinération des déchets ménagers est l'opération qui consiste à leur destruction par le
feu. Elle est très généralisée dans les pays industrialisés. Elle est appliquée à des ordures ayant
un pouvoir calorifique élevé et on pourra toutefois diminuer le prix de revient à la tonne traité
en récupérant la chaleur à des fins domestiques (chauffage et production d'électricité) par
exemple.
Si l'on compare les résultats des analyses des ordures ménagères algériennes et les ordures
ménagères européennes, on retient que l'échantillon algérien contient 2 fois plus d'eau que
l'échantillon européen et ne peut être incinéré (CHENITI, 2014).
6) L’élimination :
La hiérarchie des processus de gestion des déchets solides indique que l'élimination
des déchets dans les décharges d'enfouissement est l'option la plus appropriée de gestion
18
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
spécifiquement pour une partie des déchets qui ne peuvent pas être recyclés en toute
sécurité.
En fonction de leur nature et de leur composition, les déchets ménagers se divisent en trois
catégories :
Par ailleurs, la stratégie de gestion de déchets met en premier lieu l‟importance du cycle
de vie tout en évitant l‟épuisement des ressources naturelles existantes d‟une part, et afin
d‟économiser l‟énergie nécessaire au traitement de la matière première d‟autre part. Dans ce
contexte, on présente le cycle de vie d‟un déchet dans la figure suivante :
Collecte
2nd tri
Production
Matière
premièr Déchets
e ultimes
Réintégration dans le processus de (Stockage).
fabrication.
Figure 3 : Cycle de vie d’un déchet. Source ((http://www.futura-
sciences.com).
19
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
Ce déchet est, selon les cas, trié, vendu, donné ou collecté, retrié, réparé ou rechargé ou
encore transformé.
13.2 Plastique :
Il existe un grand nombre de plastiques aux propriétés différentes, on les classe en trois
grandes catégories : les thermoplastiques, les thermodurcissables et les élastomères.
- Les thermoplastiques ;
- Les thermodurcissables ;
- Les élastomères (caoutchouc).
Compte tenu de ses origines diverses au niveau des décharges, il y a lieu de noter que
le recyclage partiel ou total est la solution la plus rentable de point de vue économique et
écologique. Afin d'éviter le caractère nocif des gaz issus de leur incinération, la matière
20
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
plastique est régénérée à d'autres fins (gaines de câbles électriques, bidons, tuyaux pour
arrosage, fibres textiles, etc.) (TAHRAOUI, 2006).
13.3 Le verre :
Le verre est un emballage qui constitue un label de qualité supérieure dans le domaine
alimentaire. Sa naturalité lui permet d'être le plus sain de tous les emballages (BORDAT,
2012). Il est produit à partir de matière minérale vierge (silice) en moyenne de 70% ou de
calcin (verre broyé) de récupération. Le silicium est extrait de carrière de sable pour obtenir
des grains très fins. Cette silice très pure doit être chauffée à près de 1700°C pour fondre.
Le principal composant du verre est le sable. Ce sable est constitué en majeure partie de
dioxyde de silicium SiO2, molécule formée d‟un atome de silicium et de deux atomes
d‟oxygène (ANONYME, 2014).
Le verre est l‟un des produits recyclables à l‟infini (100%) sans perdre ses qualités
intrinsèques. Son recyclage permet d'économiser de l‟énergie avec réduction des émissions
atmosphériques produites par la combustion des matières premières.
Le verre ne trouve son salut que dans le recyclage. En effet, le verre met 3 ou 4
millénaires à se décomposer dans la nature (mais on ne sait pas vraiment, en vérité), et créer
du verre « neuf » à partir de verre recyclé consomme beaucoup moins d‟énergie : une tonne
de verre recyclé permet d‟économiser une demie-tonne de CO2.
D‟un point de vue écologique, le recyclage du verre réduit le CO2, économise les matières
premières et l‟énergie. Pour la production du verre, les matières premières vierges peuvent
être remplacées par du verre recyclé (ou calcin).
Il faut moins d‟énergie pour faire fondre du verre recyclé que pour faire fondre des
matières premières et les transformer en verre.
L‟énergie et les émissions de CO2 issues de l‟extraction et du transport de matières
premières sont économisées (1 kg de calcin utilisé remplace 1,2 kg de matières
premières vierges).
Le coût carbone du transport du calcin est, en moyenne, moins élevé que celui du
transport des matières premières (www.ecoemballages.fr).
13.4 L’acier :
L‟acier est un alliage de fer et de carbone auquel on ajoute d'autres éléments dans des
proportions variables pour parvenir aux caractéristiques souhaitées. Compte tenu de sa
présence dans tous les secteurs d'activité économique, il se trouve au cœur de la vie
quotidienne (boites, conserves…). C'est principalement à ce titre qu'il se retrouve dans les
ordures ménagères. L'acier est aussi le premier matériau à avoir été récupéré, à la fois parce
qu'il est facile à collecter et parce qu'il est facile à réutiliser.
21
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
L'acier représente les trois quarts des emballages alimentaires, loin devant le verre (11%),
l'aluminium (8%), le plastique (1%). L'acier est utilisé à plus de 85 % dans les plats cuisinés
et à 94 % dans les conserves pour animaux.
13.5 L’aluminium :
Compte tenu de ses propriétés physiques (légèreté, résistance, conductivité - durabilité,
ductilité), l'aluminium trouve des applications dans de très nombreux secteurs.
L‟avantage de ce matériau c‟est qu‟était à la fois léger, inaltérable ça veut dire qui ne
s‟abime pas mais ductile et malléable et aussi résistant que l'acier et mélangé à d‟autres
métaux qu‟il est également très résistance, c‟est pour toute ses raison que l‟aluminium
aujourd‟hui entre pratiquement tous les domaines de notre vie quotidienne.
(https://www.encyclo-ecolo.com/Aluminium).
L‟aluminium est le deuxième métal le plus utilisé derrière l‟acier, en introduit 20000 de
tonne chaque année dans le monde et la demande augmente dans tous les secteurs (boites
alimentaires, transport…) en passant par l‟architecture.
22
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
Pour le traitement des piles, on distingue deux familles de recyclage des piles,
accumulateurs et batteries :
- Par voie hydro métallurgique, les métaux qui ont des points d'évaporation différents
sont récupérés grâce à des systèmes de condensation et de lavage de gaz pour être
valorisés.
- Par voie chimique, les composants chimiques sont soit détruits dans des installations
adaptées, soit réutilisés pour la fabrication d'autres piles, soit recyclé dans l'industrie
chimique (engrais) (TAHRAOUI, 2006).
14. Les déchets ménagers biodégradables :
Les déchets biodégradables comprennent les déchets alimentaires, les déchets verts des
ménages ou déchets de jardin ou autres déchets comme papier absorbant (mouchoirs et
serviettes), boîtes de fromage en bois ou en carton, boîte d‟œufs, La collecte sélective des bios
déchets au porte-à-porte ou par apport volontaire permet d'obtenir un matériau valorisable par
compostage ou méthanisation, en produisant un amendement de qualité.
Les déchets ménagers sont composés en majeure partie de carbone, d'hydrogène, d'oxygène,
mais aussi d'autres constituants en quantités beaucoup moins importantes comme le chlore, le
soufre, les métaux lourds (mercure, chrome, zinc, arsenic, plomb, nickel et cadmium). Ces
éléments chimiques sont répartis dans l'ensemble des constituants composant les OM. Bien
qu'en faible quantité, moins de 5 %, ils sont la source des polluants produits par la combustion
des déchets (acide chlorhydrique, acide fluorhydrique, oxyde de soufre, métaux lourds et
dioxines).
15. Les métaux lourds :
15.1 Les métaux lourds issus des méthodes de traitement des déchets :
15.1.1 L’incinération :
- Les métaux lourds toxiques tels que le mercure (Hg), le cadmium (Cd), le chrome (Cr) et
le plomb (Pb) ;
- Les métaux moyennement toxiques, tels que le cuivre (Cu), le nickel (Ni). Ils sont moins
toxiques que les précédents, mais ont un effet catalyseur, en particulier.
- Les métaux faiblement toxiques tels que le fer (Fe) ou l‟aluminium (Al).
Les lixiviats sont le résultat de la percolation, à travers les déchets, d‟eau qui se charge
bactériologiquement et chimiquement. Ils contiennent de la matière organique, des
23
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
hydrocarbures, des composés minéraux, des métaux lourds tels que Hg, Zn, Cr, Cd, Pb, Cu,
As, etc. L‟existence de métaux lourds dans le lixiviats varie en fonction de la qualité des
déchets (TAHRAOUI, 2006).
Mieux caractériser pour mieux gérer, c‟est ainsi que plusieurs auteurs résument l‟enjeu de
la caractérisation des déchets urbains au sein d‟une collectivité.
C‟est seulement dans les années 80 que la démarche de caractérisation des déchets, est
apparue comme un préalable indispensable pour la mise au point des stratégies nationales ou
bien locales des déchets (CHABANE, 2016).
Parmi les facteurs qui influent sur la composition des ordures ménagères, on note :
- le caractère urbain ou industriel de l‟agglomération ;
- la consommation saisonnière des habitants ;
- le type d'habitat et le niveau de vie de la population.
La disponibilité de ces informations capitales permet essentiellement :
- D‟évaluer la masse de déchets générée et de suivre son évolution en vue de planifier et
de définir les stratégies futures en matière de gestion et de traitement.
- D‟évaluer le potentiel de valorisation (compostage, recyclage des métaux et du carton,
etc.) ou les besoins pour le traitement et l‟enlèvement des déchets.
- D‟optimiser le mode de traitement en connaissant précisément la composition des
déchets.
- De prédire les émissions de ces déchets dans l‟environnement et éventuellement de
travailler sur l‟atténuation de leur impact. (CHENITI, 2014).
24
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
stabilisation des déchets en décharge. Elle dépend de la composition des déchets et en
particulier de la fraction organique avec une humidité élevée. En effet, la masse volumique
relativement importante des déchets. En Algérie, par exemple, est due à la teneur élevée en
matière organique qui est de 70 % (Belkacem, 2012), on mentionne que la densité en
poubelles est comprise entre 0,22 et 0,30 et qu'elle passe aux environs de 0,35 lorsque les
ordures sont entassées dans les véhicules traditionnels (bennes basculantes, tracteurs
agricoles). Elle peut atteindre 0,55 dans les bennes taiseuses, pour retomber enfin à 0.28
Après rassemblement en décharge (TAHRAOUI, 2006).
Ces résultats sont en parfaite adéquation avec le niveau de vie des quartiers où le
standard de vie est plus élevé.
Les ordures ménagères renferment une quantité d'eau, hors équilibre, qui est contenue
dans leurs composants. Il en résulte que la teneur globale en eau varie largement aussi bien
avec les saisons, le climat du pays qu‟avec les conditions sociales des populations concernées.
Le pourcentage d'eau dans les ordures est d'autant plus élevé qu'elles sont plus riches en
matière organique dont l'humidité moyenne est aux alentours de 80%, et que la quantité
considérable de déchets de fruits que l'on observe en certaines saisons les rend encore plus
humides.
Pour des ordures fraîches et stockées à l‟abri des intempéries, l‟humidité varie entre :
25
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES DECHETS
3) Pouvoir calorifique :
Qui prend en compte la chaleur de vaporisation de l‟eau contenue dans les déchets
ménagers pendant la combustion (la chaleur se trouve à l‟état condensée) (Aicha, 2015).
Le PCI est un paramètre essentiel pour définir l'habilitation des déchets au traitement par
incinération. Sa valeur diminue avec l'augmentation de la teneur en eau dans les déchets. Sans
apport extérieur d'énergie, les déchets peuvent être incinérés lorsqu'ils ont un PCI supérieur à
1200 kcal/kg (Belkacem, 2012).
Les déchets ménagers n‟ont jamais été un bon combustible, mais lorsqu‟elles contiennent
plus de 50% d‟humidité, elles sont réellement impropres à l‟incinération et c‟est là le cas des
déchets ménagers en Algérie.
Les déchets ménagers n‟ont jamais été un bon combustible, mais lorsqu‟elles contiennent
plus de 50% d‟humidité, elles sont réellement impropres à l‟incinération et c‟est là le cas des
déchets ménagers en Algérie.
Donc la connaissance des deux paramètres (P.C.I. et H%) sont étroitement liés et leur
connaissance est essentielle pour le choix du mode de traitement (incinération ou
compostage).
4) Rapport carbone/azote :
27
Chapitre II : Matériels et
Méthodes
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
1. Analyse la connaissance de la population sur la gestion des déchets ménagers :
1.1 Milieu d’étude :
Notre étude a été menée dans la ville de Tlemcen pour but d‟analysé les niveaux de
connaissance de la population sur la gestion des déchets et la situation des endroits des
décharges des déchets de la commune, En effet, la ville est située dans l‟extrême Nord - Ouest
du pays, la ville de Tlemcen est distante de 140 km de la ville d‟Oran et 40 km de la mer
Méditerranée à vol d‟oiseau. Elle est bordée au Nord par la mer méditerranéenne, au Sud par
la wilaya de Naâma, à l‟Ouest par le Maroc et à l‟Est par la wilaya de Sidi-Bel-Abbès.
Tlemcen est à 3°38 de longitude ouest et 34°53 de latitude Nord et adossée au flanc du
plateau de Lalla Setti (1200 m d‟altitude), Elle occupe une position centrale et stratégique par
rapport à la wilaya, ce qui lui permet de jouer un rôle de carrefour. (Carte n°1).
Par rapport au groupement (Voir carte n°2), la ville historique de Tlemcen « occupe
l‟étage qui surplombe les sites de Sidi Othmane, Sidi Saïd, Sidi El Haloui. Les altitudes
varient de 817 mètres à Bâb El Hadid à 769 mètres à Bâb Zir, soit un dénivellement de 48
mètres sur une distance de 1300 m et une pente de 3,6% ». Elle est délimitée au Nord par le
chemin de fer et l‟enceinte médiévale (Bâb El Karmadine), au Sud par le boulevard
HAMSALI Sayah, à l‟Est par la périphérie d‟Agadir, et à l‟Ouest par l‟allée des pins.
(HAMMA, 2011).
29
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
30
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
31
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
La ville de Tlemcen connait un climat de type méditerranéen, est caractérisé par deux
saisons :
De point de grand pouvoir de rétention d‟eau, d'où elle mérite son nom de château
d'eau de l'ouest algérien (BENMIMOUN, 2016).
Notre recherche a été réalisée dans les ménages de la commune de Tlemcen à partir du
mois de février jusqu‟au mois de juin 2017. Cette commune a été choisie car elle est la plus
peuplée et renferme le centre-ville de la ville de Tlemcen. La commune a une population
estimée à 140 158 habitants depuis le dernier recensement de la population en 2008 avec un
taux de croissance de 0.6%.
32
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
33
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
1.2 Elaboration du questionnaire :
Le questionnaire d‟enquête avait été constitué de trois parties décrites comme suit :
La première partie avait porté sur l‟identification des enquêtés qui avaient été ciblés
pendant les investigations sur le terrain. La deuxième partie avait porté sur la gestion des
DMS. Elle devrait permettre de prendre connaissance sur la manière dont les ménages
géraient les DMS. Cette partie du questionnaire avait été constituée de vingt-huit (28)
questions fermées. La troisième partie du questionnaire avait porté sur la connaissance des
notions de base sur la gestion des déchets par les ménages de la commune de Tlemcen. Ce
questionnaire devrait nous rassurer sur le niveau de sensibilisation des ménages sur la gestion
des déchets qu‟ils produisent. Cette troisième partie du questionnaire avait été constituée de
six (06) questions parmi lesquelles figuraient deux (2) questions ouvertes et quatre (04)
questions fermées.
L‟étape de la pré-enquête nous avait permis de vérifier si les vocabulaires utilisés dans les
questionnaires avaient été compréhensibles et si les questions avaient été bien structurées et
bien traduites dans la langue locale (arabe). Cette étape nous avait permis, en outre, de vérifier
que les consignes étaient comprises, que les formes des questions proposées permettaient
d‟obtenir les informations recherchées sur le terrain, si le questionnaire n‟était pas trop long et
ne provoquerait pas le désintéressement de la part des enquêtés, s‟il fallait supprimer certaines
questions, si les objectifs et le contenu de l‟instrument étaient entièrement compréhensibles et
enfin si l‟ordre des questions suscitait quelques problèmes particuliers chez les enquêtés.
34
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
- A l‟Ouest il est bordé par la partie haute du Djebel El Hadid recouvert par un maquis
compose en grande partie d‟oléastres (ferme de HAMADOUCHE) ;
- A l‟Est une ferme HAMADOUCHE près de la commune d‟Amieur ;
- Au Nord des terrains agricoles en jachère et qui sont occupées alternativement par la
céréaliculture extensive ;
- Au Sud-Est des parcelles occupées par la viticulture ;
- Au Sud-Ouest par l‟ancienne décharge sauvage de Saf-Saf.
35
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
36
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
N‟est pas
récupérable
Le CH4 est un gaz non toxique et incolore dont le PCI est de 39,910 kJ/m3, ce qui
correspond à un litre de mazout. Quand la concentration du méthane dans l'air se situe entre 5
et 15 %, il se forme un mélange explosif. A l‟instar du dioxyde de carbone, le méthane
contribue à l'effet de serre.
c. L’hydrogène :
L‟hydrogène résulte des dépôts des déchets frais. Normalement, sa teneur dans l'air est de
4 à 6 %, au maximum de 20%.
Un gaz très inflammable et explosif (à un pourcentage volumique de 4,3 à 45,5 dans l'air).
Le risque d'intoxication avec ce gaz est possible pour des concentrations très élevées au-delà
de 12 g/m3.
37
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
2.5 Station de lagunage ou (bassin de récupération de lixivat) :
Le CET comporte une station de lagunage composée de trois (3) bassins d‟un volume
total de 3120 m3 avec une profondeur de 1, 2 m et une superficie de 2600m².La station
emmagasine les lixiviats venant du casier par le biais de deux drains constitués de conduites
en PVC : PN16 de diamètre 250 mm trouées sur la partie supérieure. Ces drains sont
raccordés à la station de lagunage par le biais d‟un réseau formé de trois(3) regards et
conduites en PVC : PN06 dediamètre250mm.
38
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
1. L’échantillonnage :
Pour une caractérisation significative, il est impératif que l‟échantillon soit représentatif. Pour
cette raison il a fallu prendre des mesures afin de réduire la marge d‟erreur. La figure suivante
représente les étapes suivies afin d‟obtenir l‟échantillon représentatif. L‟opération s‟effectue à
la décharge :
39
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
Une fois que le tour de collecte est achevé, les déchets collectés sont pesés en pont
bascule puis déchargés en forme de tas. Ensuite ils sont homogénéisés par un chargeur dédié à
cet usage. Puis l‟opération est suivie par le quartage du tas de déchets. Enfin, de chaque
division on prend 25% du tonnage de l‟échantillon pour constituer l‟échantillon final. Le
tonnage de l‟échantillon final est 10% du tonnage initial. La figure ci-après représente un
exemple de quartage d‟un tas des déchets ménagers.
2. Granulométrie :
Une fois l‟échantillon réalisé, il est transféré au parc dans des bacs identifiés. Au parc, la
plate-forme comporte 6 stands ou zones, chaque secteur est travaillé dans une zone.
L‟échantillon est mis par la suite sur la table de la granulométrie comme illustré dans la figure
suivante :
40
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
41
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
Mais malheureusement cette technique n‟est pas fonctionnelle au niveau de la décharge de
Tlemcen.
42
Chapitre III : Résultats et
Interprétations
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
1. Analyse du niveau de connaissance de la population de la commune de Tlemcen :
Tableau 6: l‟évaluation de P value
a 32 37,72
Ab 32 1,03
Abc 32 0,47
Abcd 32 1,16
Abd 32 0,13
Ac 32 1,03
B 32 29,81
Bc 32 0,53
Bcd 32 0,06
C 32 12,72
D 32 2,06
E 32 1,16
F 32 0,25
Ne répond pas 32 11,22
Le Teste ANOVA donne une p- value hautement significative (p=0.000), on se sent que les
moyennes des réponses par modalité des propositions (a, b, abc, abcd…etc.) ne sont pas
égales.
43
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
3%3%
2%3% tout ce qui est non
8% dégradable
34%
2% matière recyclable
Figure 14 : pourcentage des enquêtés en fonction des définitions attribuées aux déchets.
45 41
40
35
30 24
22
25
20
15
10 5 6
2
5
0
44
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Ce graphique montre que la population de la ville de Tlemcen souhaiterait que l‟état
Algérienne sensibilise la population sur l‟importance de la gestion des déchets ainsi de
commencer de les trier et le recyclée et de prendre les responsabilités.
La figure montre que les DMS produits dans les ménages des quartiers de la ville de
Tlemcen proviennent de la cuisine ce qu‟explique que la matière biodégradable est très élevée
dans notre poubelle.
100 94
90
80
populations %
70
60
50
40
30
20
6
10
0
a b
réponse Q2
45
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
60
50
50 45
populations %
40
30
20
10 5
0
a b c
reponses Q3
35
30
30
25 25
populations %
25
20
20
15
10
5
0
a b c e
reponses Q4
70 66
60
populations %
50
40 32
30
20
10
0
a b
reponse Q5
46
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
60
52
50
populations %
40
32
30
20 17
10
0
a b c
reponses Q6
70 63
60
populations %
50
37
40
30
20
10
0
a b
reponses Q7
40 38
36
35
29
30
populations %
25
20
15
10
5
0
a b c
reponse Q8
47
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
80
67
70
60
populations %
50
40
30 21
20 10
10 2
0
a b c e
reponses Q9
Les camions passent pour récupérer les déchets dans les quartiers ou il n‟existe pas des
dépotoirs.
90 82
80
70
populations %
60
50
40
30
17
20
10 1
0
a b d
reponses Q10
50 46
38
40
populations %
30
20
8 8
10
0
a b c d
reponses Q 11
48
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
100
79
80
populations %
60
40
21
20
0
a b
reponse Q12
100 88
80
populations %
60
40
20 10
2
0
a b c
reponse Q13
60
49
50
42
populations %
40
30
20
10 4 4
1
0
a b c d f
reponse Q14
49
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
49% de la population utilisent l‟incinération comme un mode de traitement si les déchets ne
sont pas évacuer.
60 56
50 44
populations %
40
30
20
10
0
a b
reponses Q15
70
60
60
populations %
50
40
30 21
19
20
10
0
a b c
reponse Q16
56
54
54
populations %
52
50
48
46
46
44
42
a b
reponse Q17
50
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Ce service ne donne pas des conseils pour la gestion des déchets.
40 38
35
30 27
populations %
24
25
20
15 11
10
5
0
a b c d
reponse Q18
38% de la population pense que la poubelle de couleur vert est correspond au plastique, alors
qu‟elle est correspond aux déchets biodégradables.
40 38
35
30
populations %
25 23
20 19
20
15
10
5
0
a b c d
reponse Q19
51
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
80
69
70
60
populations %
50
40
30
20 15 16
10
0
a b c
reponse Q20
69% de la population pense que le recyclage des déchets c‟est l‟utilisation de leurs matière
pour fabriqué de nouveaux objets.
80
67
70
60
populations %
50
40
28
30
20
10 5
0
a b c
reponse Q21
80 70
70
60
populations %
50
40
30
19
20 11
10
0
a b c
reponse Q22
52
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
80
70
70
60
populations %
50
40
30
20 16 14
10
0
a b c
reponses Q23
70% de la population pensent que le logo point vert signifie que l‟emballage est recyclable,
alors qu‟elle est signifié à l‟entreprise qui met le produit emballé sur le marché contribue
financièrement au recyclage des emballages ménagers pour cet emballage.
53
52
52
51
populations %
50
49
48
48
47
46
a b
reponses Q24
52% de la population disent qu‟il faut laver les emballages avant les mettre dans le bac jaune,
alors qu‟il faut les bien vider.
53
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
80 71
70
60
populations %
50
40
29
30
20
10
0
a b
reponse Q25
50 47
45 40
40
populations %
35
30
25
20
13
15
10
5
0
a b c
reponse Q26
70 66
60
50
populations %
40
30
19
20 15
10
0
a b c
reponse Q27
54
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
80 71
70
60
populations %
50
40
29
30
20
10
0
a b
reponse Q28
50 45
45
40
populations %
35 31
30
24
25
20
15
10
5
0
a b c
reponse Q29
120
97
100
populations %
80
60
40
20
3
0
a b
reponse Q30
55
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
97% de la population disent que les déchets présents des dangers pour l‟environnement et la
santé publique.
40
34
35
30
30
populations %
25
19
20 17
15
10
5
0
a b c d
reponse Q31
34% de la population reconnaissent que les déchets génèrent les microbes pathogènes mais ne
connaissent pas les autres dangers des déchets.
60
52
50
populations %
40
33
30
20 15
10
0
a b c
reponse Q32
52% de la population pense qu‟il faut adhérer à une ONG chargée d‟évacuation des déchets
pour éviter ces dangers.
Conclusion :
La présente recherche avait pour but d‟analyser le niveau des connaissances de la
population de la ville de Tlemcen sur la gestion des déchets ménagers. Elle a été motivée par
la manière dont la population considère les déchets lorsque ces derniers présentent des
conséquences énormes sur la santé des écosystèmes. Pour y arriver, nous avons confectionné
et distribué un questionnaire d‟enquête dans les ménages de la commune de Tlemcen à partir
du mois de février jusqu‟au mois de juin 2017. Les données récoltées ont été dépouillées à
l‟aide du mini tab et traitées par le test statistique d‟ANOVA.
56
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Les résultats obtenus ont montré que les déchets ménagers solides sont mal gérés dans
la ville de Tlemcen. En effet, ces déchets sont stockés dans les poubelles (94%) et ils ne sont
pas triés (66%). Ces poubelles sont placées à la cuisine (52%), ou près de la maison (32%).
Elles sont vidées chaque jour (82%). Les familles qui ne disposent pas de poubelles à
domicile, les camions passent pour les récupérée (67%).
La plupart des quartiers possèdent des dépotoirs, dont certains sont éloigné des
maisons entre dix (10) et vingt (20) mètres (51%), alors que les quartiers qui ne possèdent pas
des dépotoirs (32%), les poubelles sont positionnées proche des maisons et le camion passent
pour les récupérée.
La plupart des populations dites les dépotoirs sont régulièrement vidés, mais on
observe sur le terrain pendant l‟enquête que les dépotoirs sont très remplis. Cette situation
pourrait trouvée que la population n‟est pas suffisamment informées sur les dangers qui
pourraient présenter les déchets stocker pendant longtemps pour la santé publics et la santé
des enfants en particulier, parce qu‟ils ne prisent pas des consciences du danger et ils ne sont
pas protéger, ils sont généralement en contact avec les déchets, et que le service de ramassage
des déchets ne suffit pas.
Les DMS stockés dans ces poubelles pourraient présenter des conséquences néfastes
sur l'environnement et la santé de la population. En effet, pendant le processus de la
décomposition des déchets dans les poubelles, la température et l‟humidité internes pourraient
favoriser le développement des microbes. En plus, pendant le processus de la décomposition,
les déchets émettent des liquides (lixiviats) infectés qui attirent les insectes vecteurs des
maladies qui pourraient se transmettre à l‟homme.
De ce point nous avons commencé un projet de sensibilisation à partir des enfants qui
sont les hommes de future.
2. Programme de sensibilisation :
Nous avons choisis l‟école primaire MESMOUDI DJLOULE comme un site pilote «école
écologique » pour faire des clubs dont le club environnementale qui a pour but d‟inclure la
culture environnementale chez les enfants.
Le programme était comme suite :
57
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
a. Dessiner deux tableaux sur la nature, l‟une est de beau paysage et l‟autre mauvais.
b. Des vidéos sur la pollution et ces dangers sur l‟environnement et la santé humaine,
l‟importance de tri sélective des déchets, les différents types de pollution…etc.
58
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
d. Séance éducative et pratique sur le tri des déchets ;
59
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Tableau 6 : le tonnage et le volume des déchets ménagers solides du Tlemcen. Source
(CET/ (KIHAL, 2016)) Modifier.
60
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
D‟après la figure nous pouvons dire que la quantité des déchets ménagers solides dans la
commune de Tlemcen est plus élevée 180580 Kg/j, à la moyenne de 0.55 kg/j que celle des
autres communes puisqu‟il y a un nombre de population très élevé.
Le tableau suivant donne les proportions des déchets solides ménagers au niveau de C.E.T
de Tlemcen.
7%
3% Matière organique
2%
1%
Carton
Plastique
20%
Verre
Métaux
62%
Textiles
5%
Autres
61
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
La figure et les résultats de l‟enquête montrent clairement que les déchets de la ville de
Tlemcen sont riches en matières biodégradables 62%qui reflètent la consommation accrue des
habitants en matières organique fraiche. Par ailleurs les déchets riches en matières
valorisables qui représentent 28%en particulier le plastique et le carton sont plus élevés avec
un pourcentage de 20% et 5% que les métaux 2% et le verre 1%. Donc ces deux matières sont
très utilisées dans les différents secteurs commerciaux, de production et d‟emballage. Alors
que les textiles 3% et autres déchets représentent 7%.
Donc par rapport à cette composition moyenne des déchets générés par les ménages en
Tlemcen, on peut recommander ce qui suit :
Conclusion :
L‟évolution qu‟a connue la ville de Tlemcen notamment en matière d‟industrialisation,
de mode de vie et de consommation s‟est bien entendu, répercutée sur la production des
déchets solides que ce soit qualitativement ou quantitativement.
On peut constater, à travers de notre travail que la production des différents types de
déchets ménagers solides au niveau de la commune de Tlemcen est de180.580 T/j. Elle est
plus importante au niveau de la commune de Tlemcen à cause de la forte concentration de la
population.
62
Conclusion général
Les problèmes liés à la gestion des déchets ménagers est l‟augmentation de la production
des déchets sous le triple effet de la croissance économique, démographique et du niveau de
vie.
La filière traditionnelle d‟élimination des déchets solides en Algérie est essentiellement la
mise en décharge, la méthode la plus ancienne et la plus largement pratiquée du fait de son
coût plus faible que celui des autres filières d‟élimination.
Le CET a un casier d‟une capacité de rétention de l‟ordre de 400000 m3 avec une durée de
vie de 10 ans à peu près. Six années après sa mise en fonction, la situation actuelle de la
décharge est alarmante. Ceci s'explique par une mauvaise gestion des déchets ménagers. Le
problème majeur dans ce cas est l‟absence de tri et la difficulté de caractériser des déchets.
Cette difficulté est expliquent par le manque de moyens financiers. Contrairement à cette
idée, il est constaté ces dernières années dans les PED, des investissements conséquents dans
ce secteur. Ce qui nous incite à penser que la question des déchets solides ménagers pour
certains pays comme l‟Algérie est beaucoup plus une question d‟organisation, de
fonctionnement des structures et de pratiques des usagers, qu‟un problème financier
(CHENITI, 2014).
A travers notre étude nous avons élaboré une enquête dans les ménages de la commune de
Tlemcen, Les résultats obtenus ont montré que les déchets ménagers solides sont mal gérés
dans la ville et les services étatiques ne suffisent pas. Au vu de ce qui précède nous pensons
que la population de la ville de Tlemcen n‟a pas suffisamment de connaissance sur la gestion
des DMS.
Nous avons pu résulte que les poubelles de la ville de Tlemcen sont riches en matières
biodégradables (60%) qui reflètent la consommation accrue des habitants en matières
organique fraiche. Par ailleurs les déchets riches en matières valorisables en particulier le
plastique et le carton sont plus élevées avec un pourcentage de 20 % et 5% que les textiles
3%, les métaux 2%, le verre 1%, et les autres compositions 7%. Et en fin ont à proposent des
solutions :
64
- Fournir des camions spéciaux pour chaque type des déchets ;
- Une application de la gestion des déchets sur toutes les opérations (collecte, tri,
traitement) par :
Fournir le matériel de tri et de caractérisation (par exemple la table de tri, table
de la granulométrie) doit être disponible et fonctionnelle ;
Fournir des endroits spéciaux pour le lavage des camions.
- La mise en place d'une unité de police dédiée aux affaires de l'environnement exige sa
mission de lutter contre les violations environnementale.
65
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68
ANNEXES
Annexe 1 :
Annexe 2 :
Réponse 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
A 97 94 5 4 32 50 62 26 5 80 54 74 2 4 38 48 45
B
0 6 43 6 66 31 37 25 10 17 10 20 71 47 50 15 31
C
15 0 48 5 0 16 21 1 0 45 0 8 40 4 17 3
D
0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 9 0 0 1 0 0 4
E
0 0 0 5 0 0 0 0 32 0 0 0 0 0 0 0 0
F
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 4 1 0 0
Réponse 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32
A 20 33 12 57 64 63 30 23 37 18 25 47 91 89 34
B
28 18 64 33 17 15 47 57 44 63 61 33 6 79 15
C
8 17 16 9 10 13 9 2 12 14 8 26 5 54 53
D
18 20 7 4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 44 0
E
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
F
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
ANNEXES
Annexe 3 : situation actuelle des déchets dans la ville de Tlemcen.
Incinération
400 logements
Centre-ville
ANNEXES
Cerisier
Imama
:ملخص
ٔانضيبدح انًسزًشح في كًيخ انُفبيبد انًُضنيخ،ٌ ٔيشرجظ رٕنيذ انُفبيبد إنٗ انسكب،يشكم انُفبيبد انصهجخ في رهًسبٌ يطشذ ثسذح
، رسذيذ كًيخ ٔخصبئص انُفبيبد انًُضنيخ انصهجخ ثسًر ثًعشفخ كيفيخ إداسرٓب. ٔانُظبو انجيئي،يٕنذ خطشا كجيشا عهٗ انصسخ انعبيخ
ٔاسزُذ رقذيش كًيخ انُفبيبد انًُضنيخ انصهجخ نهفشد في انيٕو رشركض عهٗ زدى كًيخ انُفبيبد انًُضنيخ انصهجخ انًهقبح يٕييب في انًكت انعبو
ٔخذ2012 ٌ في خٕا، سُخ/ ٍط180.58 ٔ فشد أ/ يٕو/ كغ0.5 (صبف صبف) ٔشخص ٔازذ يٍ سكبٌ يذيُخ رهًسبٌ يُزح يعذل
انٕسق،٪20 ْٔزِ األخيشح رزكٌٕ أسبسب يٍ ثالسزيك، يٍ انُفبيبد غيش انقبثهخ نهزسهم٪33 يقبثم، رًثم انُفبيبد انقبثهخ نهزسهم٪22 ٌا
يٍ كًيخ٪2 ٔرى رسذيذ َفبيبد انخطشح األخشٖ أيضب في٪1 انضخبج،٪3 انُسيح ثُسجخ، يٍ أخسبو يعذَيخ٪3ٔ ٪5 ٌٕٔانكشر
.انُفبيبد انًُضنيخ انصهجخ
رعزجش انطشيقخ األقذو ٔاألكثش يًبسسخ عهٗ َطبق،انطشيقخ انشئيسيخ نًعبندخ انُفبيبد في اندضائش ْي اخزْب انٗ يكت انُفبيبد
. نألسف ززٗ يشكض انطًش انزقُي نهُفبيبد ة (صبف صبف) نذيّ اثبس سهجيخ عهٗ انجيئخ،ٔاسع ٔرنك الَخفبض ركهفزٓب
ثعذ فشصْب ٔإعبدح رذٔيش، يصذس دخم نهعًبل،انُفبيبد انًُضنيخ انصهجخ نيسذ فقظ يهٕثخ ٔنكٍ أيضب انًٕاد ثبَٕيخ قبثهخ نهًعبندخ
.انًٕاد ٔانطبقخ انزي رسزٕيٓب
، صبف صبف، يكت، انخصبئص، انكًيخ،ٌ رهًسب، انُفبيبد انصهجخ انًُضنيخ:الكلمات الدالة
Résumé :
Le problème des déchets solides en Tlemcen se pose avec acuité, La production de déchets est liée à la
population, L‟augmentation continuelle de la quantité des ordures ménagères génère un sérieux danger
pour la santé publique, les écosystèmes. La quantification et la caractérisation des déchets solides
ménagers permettent de connaître ce qu‟il y a à gérer. L‟estimation de la quantité de déchets solides
ménagers (DSM) par habitant et par jour s‟est basée sur le relevé des volumes des DSM déversés
quotidiennement à la décharge publique de saf-saf. Un habitant de la ville de Tlemcen produit en
moyenne 0.5kg/jour /hab soit 180.58 T/j en juin 2017 dont 62% représentent les déchets
fermentescibles, contre 38% de déchets non fermentescibles. Ces derniers sont constitués
principalement de sachets et bouteilles en plastique (20%), de papier et carton (5%) et 3% d‟objets
métalliques, le textile 3% et le verre (1%). Des produits biomédicaux et autres déchets dangereux ont
été également identifiés à raison de 7% de la quantité de DSM.
La principale voie de traitement des déchets en Algérie c‟est la mise en décharge, la méthode la plus
ancienne et la plus largement pratiquée du fait de son coût plus faible que celui des autres filières
d‟élimination. Malheureusement même une décharge contrôlée de la qualité d‟un CET de Saf Saf à ses
méfaits sur la nature, Les DSM ne sont pas seulement une charge polluante mais constituent également
une matière secondaire à traiter, source d‟emplois générateurs de revenus, après le tri et la valorisation
de la matière et de l‟énergie qu‟ils contiennent.
Mots clé : Déchets ménagers solides, Tlemcen, Saf Saf, quantité, caractérisation, décharge.
Abstract:
The solid wastes problem in Tlemcen Capital is acute. Quantification and characterization of solid
household wastes allow knowing what to manage. The estimate of the amount of household solid
wastes per capita per day was based on the reported volume of (SHW) dumped daily at Tlemcen
public dump. 0.5 kg/day /hab or 180.58T/j in June 2017, which represents 62% fermentable wastes
and 38% of non-fermentable wastes, Textile 3% and glass (1%). Others wastes were also identified at
7% of the amount of solid household waste.
The main waste treatment way in Algeria is the landfill; it is the oldest and most widely practiced
method because of its lower cost than other disposal processes.
Unfortunately, even a controlled dump of Saf Saf Technical Center to its misdeeds on nature,
household solid waste is not only a polluting load but also a secondary material to be treated, a source
of income-generating jobs, after the sorting and recovery of the material and the energy they contain.
Key words: household solid waste, Tlemcen, Saf Saf, dump, characterization, quantification.