Proba Chap 3 Exo
Proba Chap 3 Exo
Proba Chap 3 Exo
Exercice 1:
Une urne contient 2 boules blanches et n − 2 boules rouges. On effectue n tirages sans remise de cette
urne. On appelle X le rang de sortie de la première boule blanche et Z le rang de sortie de la deuxième
boule blanche.
1. Déterminer la loi du couple (X, Z).
2. En déduire la loi de Z.
Exercice 2:
Soit un dé équilibré comprenant 1 face blanche et 5 faces rouges. On lance ce dé indéfiniment et on
s’intéresse aux longueurs des séries successives de B ou R : par exemple si les lancers donnent les résultats
BBRRRRRRBBBRR . . . alors la première série (BB) est de longueur 2 et la deuxième (RRRRRR) est
de longueur 6.
Soient X1 et X2 les variables aléatoires égales aux longueurs de la première et deuxième série.
1. Déterminer la loi de X1 . Montrer que X1 admet une espérance et la calculer.
2. Déterminer la loi du couple (X1 , X2 ).
3. En déduire la loi de X2 .
4. En considérant P ([X1 = 1] ∩ [X2 = 1]) montrer que X1 et X2 ne sont pas indépendantes.
Exercice 3:
On dispose de n boı̂tes numérotées de 1 à n. La boı̂te k contient k boules numérotées de 1 à k.
On choisit au hasard une boı̂te puis une boule dans cette boı̂te.
Soit X le numéro de la boı̂te et Y le numéro de la boule.
1. Déterminer la loi du couple (X, Y )
2. Calculer P (X = Y )
3. Déterminer la loi de Y et E(Y ).
Exercice 4:
Un individu joue avec une pièce truquée, pour laquelle la probabilité d’obtenir pile est p ∈]0; 1[, de la
façon suivante :
- Il lance la pièce jusqu’à obtenir pile pour la première fois. On note N la variable aléatoire égale au
nombre de lancers nécessaires.
- Si n lancers ont été nécessaires pour obtenir pour la première fois pile alors il relance n fois sa pièce.
On appelle alors X le nombre de pile obtenu au cours de ces n lancers.
+∞
X n n xk
On admet que x = et on pourra noter q = 1 − p.
k (1 − x)k+1
n=k
1. Déterminer la loi de N.
2. Pour tout n ∈ N∗ déterminer la loi conditionnelle à [N = n] de X.
3. En déduire la loi de X.
4. On considère B et G deux VAR indépendantes suivant respectivement une loi de Bernouilli B(1, p′ )
et une loi géométrique G(p′ ).
a) Déterminer la loi de la VAR BG.
b) Montrer qu’il existe p′ (à déterminer) tel que X a la même loi que la variable BG.
c) En déduire E(X).
xi -2 -1 0 1 2
1 1 1 1 1
P (X = xi )
6 4 6 4 6
On considère la variable Y = X 2 .
1. Déterminer la loi de Y ainsi que celle du couple (X, Y ).
2. X et Y sont-elle indépendantes ?
3. Calculer cov(X, Y ) et faire une remarque sur ce résultat.
Exercice 6:
Andy est un ivrogne : quand il n’a pas bu la veille, il s’enivre le jour même ; et s’il a bu la veille, il y a
une chance sur trois pour qu’il reste sobre. On relève son état d’ivresse pendant 400 jours sachant qu’au
jour 0 il était ivre. On note X le nombre de jours où il était sobre, et Xi la variable qui vaut 1 si Andy est
sobre le i-ème jour et 0 sinon.
1. Exprimer X en fonction des Xi
1 1
2. Soit pi = P (Xi = 1). Montrer la relation pi = − pi−1 + .
3 3
3. En déduire la loi des Xi puis calculer E(X).
Exercice 7:
Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 2. On considère une urne contenant :
– 1 boule numéroté 1
– 2 boules numéroté 2
– ...
– n boules numérotés n.
1. On tire une boule de cette urne, on note X le numéro obtenu. Déterminer la loi de X et calculer
n
X n(n + 1)(2n + 1)
E(X). On rappelle que k2 =
k=1
6
2. On effectue dans cette urne deux tirages successifs sans remise. On note T1 le numéro de la première
boule obtenue et T2 le numéro de la deuxième boule.
a) Déterminer la loi du couple (T1 , T2 ).
b) En déduire la loi des variables T1 et T2 .
c) Les variables aléatoires T1 et T2 sont-elles indépendantes ?
d) Déterminer E(T1 + T2 ).
Exercice 8:
Soit (Xi )i∈N une suite de VAR de Bernoulli de paramètre p, indépendantes. Soit Yi = Xi Xi+1
1. Quelle est la loi de Yi ?
X n
2. Soit Sn = Yi . Calculer E(Sn ) et V (Sn ).
i=1
c) Déterminer la loi de L2 .
Exercice 10:
Une urne contient une boule blanche et une boule noire, les boules étant indiscernables au toucher.
On y prélève une boule, chaque boule ayant la même probabilité d’être tirée, on note sa couleur, et
on la remet dans l’urne avec c (c 6= 0) boules de la couleur de la boule tirée. On répète cette épreuve, on
réalise ainsi une succession de n tirages (n > 2).
On considère les variables aléatoires (Xi )16i6n définies par :
(
Xi = 1 si on obtient une boule blanche au ième tirage.
Xi = 0 sinon.
p
X
On définit alors, pour 2 6 p 6 n, la variable aléatoire Zp , par : Zp = Xi .
i=1
1 + cE(Zp )
P (Xp+1 = 1) = .
2 + pc
1
c) En déduire que Xp est une variable aléatoire de Bernoulli de paramètre .
2
(On raisonnera par récurrence sur p : les variables X1 , X2 , ...., Xp étant supposées suivre une loi
1
de de Bernoulli de paramètre , et on calculera E(Zp )).
2
Exercice 11:
Soit (X, Y ) un couple de VAR discrètes à valeurs dans N2 , de loi conjointe :
a
P ([X = i] ∩ [Y = j]) =
2i+1 j!
1. Déterminer toutes les valeurs possibles de a.
2. Déterminer les lois marginales.
3. X et Y sont-elle indépendantes ?
2. D’après la formule des probabilités totales utilisée avec le système complet d’événements
([X = k])k∈X(Ω) , on a pour tout j ∈ Z(Ω) :
n−1
X
P (Z = j) = P ([X = k] ∩ [Z = j])
k=1
j−1 n−1
X X
= P ([X = k] ∩ [Z = j] + P ([X = k] ∩ [Z = j])
k=1 k=j
j−1 n−1
X 2 X 2(j − 1)
= + 0=
k=1
n(n − 1) k=j n(n − 1)
Exercice 2:
1. On a X1 (Ω) = N∗ car on lance le dé indéfiniment donc la première série peut être de n’importe quelle
longueur non nulle.
De plus soit k ∈ N∗ , on a [X1 = k] = (B1 ∩ · · · ∩ Bk ∩ Rk+1 ) ∪ (R1 ∩ · · · ∩ Rk ∩ Bk+1 ) donc comme
on a une union d’événements incompatibles et que les lancers sont indépendants, on a
k k
1 5 5 1
P (X1 = k) = × + ×
6 6 6 6
X
Si la série kP (X1 = k) est absolument convergente, X1 admettra une espérance. En cas de
convergence on aura :
+∞ k X +∞ k
X 5 1 1 5
E(X1 ) = k× × + k× ×
k=1
6 6 k=1
6 6
+∞ k−1 +∞ k−1
5 1X 1 1 5X 5
= × k + × k
6 6 k=1 6 6 6 k=1 6
1 5
On voit ici deux séries dérivées premières de série géométrique de raison et donc ce sont deux
6 6
séries convergentes.
Exercice 3: Difficile
1. On a X(Ω) = [[1; n]] et Y (Ω) = [[1; n]]. Soit k ∈ X(Ω) et j ∈ Y (Ω).
• Si j > k alors P ([X = k] ∩ [Y = j]) = 0 car il est impossible de tirer une boule numérotée j dans
l’urne k lorsque j > k.
1 1 1
• Si j 6 k alors P ([X = k] ∩ [Y = j]) = P (X = k)P[X=k] (Y = j) = × = .
n k nk
n n n
X X 1 1X1
2. P (X = Y ) = P ([X = k] ∩ [Y = k]) = = .
nk n k
k=1 k=1 k=1
3. D’après la formule des probabilités totales avec le système complet d’événements ([X = k])k∈[[1;n]] on
a: n n n
X X 1 1X1
P (Y = j) = P ([X = k] ∩ [Y = j]) = =
nk n k
k=1 k=j k=j
Y est une VAR discrète finie donc elle admet une espérance et on a :
n n X n n Xk n
X X j X j X 1 k(k + 1)
E(Y ) = jP (Y = j) = = = ×
j=1 j=1 k=j
kn k=1 j=1 kn k=1 kn 2
n
1X 1 (n + 1)(n + 2) n+3
= (k + 1) = × −1 =
2n k=1 2n 2 4
N(Ω) = N∗ ∀n ∈ N∗ P (N = n) = (1 − p)n−1 p
3. D’après la formule des probabilités totales avec le système complet d’événements ([N = n])n∈N∗ on
a pour tout entier k > 0 :
+∞ +∞ +∞
X X n k n−k X n
P (X = k) = P (N = n)P[N =n] (X = k) = n−1
q p p q k+1 −k−1
=p q (q 2 )n
n=1 n=k
k n=k
k
pk+1 q 2k pk+1 q k−1 q k−1
= × = =
q k+1 (1 − q 2 )k+1 (1 − q)k+1(1 + q)k+1 (1 + q)k+1
+∞ +∞
X
n−1 n pX 2 n pq 2 q
et P (X = 0) = pq q = (q ) = 2
=
n=1
q n=1 q(1 − q ) 1+q
4. a) On a BG(Ω) = N.
• P (BG = 0) = P (B = 0) = 1 − p′
• Soit k ∈ N∗ ,
q 1
b) On choisit p′ = 1 − = . On a bien alors P (X = 0) = P (BG = 0) et de plus
q+1 1+q
1 q k−1 q k−1
p′2 (1 − p′ )k−1 = × = donc P (X = k) = P (BG = k).
(1 + q)2 (1 + q)k−1 (1 + q)k+1
c) Comme X et BG ont la même loi, elles ont la même espérance. On a donc E(X) = E(BG). Or
B et G sont indépendantes donc
1
E(BG) = E(B)E(G) = p′ × =1
p′
et donc E(X) = 1.
Exercice 6:
400
X
1. X = Xi car si on ajoute 1 à chaque fois que Andy et sobre et 0 s’il est ivre on obtiendra bien le
i=1
nombre de jours où il a été sobre.
2. Avec le système complet d’événement ([Xi−1 = 0], [Xi−1 = 1]), d’après la formule des probabilités
totales, on a
1
Or d’après l’énoncé P[Xi−1 =0] (Xi = 1) = et P[Xi−1 =1] (Xi = 1) = 0 et de plus P (Xi−1 = 0) = 1−pi−1 .
3
On a donc
1 1
pi = − pi−1 +
3 3
3. On sait que p0 = 0 et (pi ) est une suite arithmético-géométrique. On pose qi = pi + k où k est un
1 1 1 1 1 4 1
réel à choisir. On a alors qi = − pi−1 + + k = − (qi−1 − k) + + k = − qi−1 + k + . On choisit
3 3 3 3 i 3 3 3
1 1 1 1 1
alors k = − et on a qi = − qi−1 et q0 = − donc qi = − − et on en déduit donc que
4 3 4 4 3
i !
1 1
pi = 1− −
4 3
i ! i !
1 1 1 1
En conclusion on a Xi (Ω) = {0; 1} et P (Xi = 1) = 1− − et P (Xi = 0) = 3+ −
4 3 4 3
i !
1 1
On en déduit que E(Xi ) = 1− − et donc
4 3
400 400 i !
1 1 − (−1/3)400
X X 1 1 1
E(X) = E(Xi ) = 1− − = 400 +
i=1 i=1
4 3 4 3 1 + 1/3
400 !
1 1
= 100 + 1− − ≈ 100
16 3
• Si k = j, on a
2k k−1
P ([T1 = k] ∩ [T2 = k]) = P (T1 = k)P[T1 =k] (T2 = k) = ×
n(n + 1) n(n + 1)/2 − 1
4k(k − 1)
=
n(n + 1)(n − 1)(n + 2)
4
c) On a P ([T1 = 1] ∩ [T2 = 1]) = 0 et P (T1 = 1) × P (T2 = 1) = donc les variables T1 et
n2 (n + 1)2
T2 ne sont pas indépendantes.
2(2n + 1)
d) E(T1 + T2 ) = E(T1 ) + E(T2 ) = 2E(X) =
3
Exercice 8:
1. On a Yi (Ω) = {0; 1} et P (Yi = 1) = P ([Xi = 1] ∩ [Xi+1 = 1]) = p × p = p2 car les variables Xi sont
indépendantes. Donc on a P (Yi = 0) = 1 − p2 .
Yi suit une loi de Bernoulli de paramètre p2 .
P (U = 0) = 0, 6 et P (U = 1) = 0, 4
Donc S suit une loi de Bernoulli de paramètre 0, 3 et U suit une loi de Bernoulli de paramètre
0, 4.
La probabilité que le client règle par carte bancaire est le probabilité de l’événement [U = 0] c’est
3
à dire 0, 6 = .
5
b) Par définition cov(S, U) = E(SU) − E(S)E(U). De plus on a E(S) = 0, 3, E(U) = 0, 4 et
E(SU) = 1 × 1 × P ([S = 1] ∩ [U = 1]) = 0, 1. Donc cov(S, U) = 0, 1 − 0, 12 = −0, 02.
Comme la covariance n’est pas nulle on peut affirmer que les variables S et U ne sont pas
indépendantes.
c) On cherche dans cette question à calculer P[U =1] (S = 1). On a donc :
P ([S = 1] ∩ [U = 1]) 0, 1 1
P[U =1] (S = 1) = = =
P (U = 1) 0, 4 4
2. a) Cn compte le nombre de réalisations de l’événements ≪ le client paye par carte bancaire ≫, qui est
3
de probabilité , pour n clients se présentant à la caisse, chaque clients étant indépendants des
5
3
autres. Donc Cn suit une loi binomiale de paramètre n, . On a donc
5
3n 6n
E(Cn ) = et V (Cn ) =
5 25
n
2
b) Par définition de L1 , on a L1 (Ω) = [[0; n]]. De plus P (L1 = 0) = car l’événement [L1 = 0]
5
signifie qu’aucun de client n’a payé par carte bancaire.
Pour tout entier k compris entre 1 et n, l’événement [L1 = k] signifie que les k − 1 premiers client
n’ont pas payé par carte bancaire mais que le k-ième client a payé par carte bancaire. On a donc
k−1
2 3
P (L1 = k) =
5 5
c) Montrons par récurrence que la propriété ≪ P(p) : X1 , ..., Xp suivent des lois de Bernoulli de
1
paramètre ≫ est vraie pour tout p ∈ {1, · · · , n}.
2
• Pour p = 1 la propriété est vraie d’après la question 2.
p p
X X 1 p
• Supposons P(p) vraie. Alors E(Zp ) = E(Xi ) = =
i=1 k=1
2 2
pc/2 + 1 1
On obtient donc P (Xp+1 = 1) = = et donc Xp+1 suit une loi de Bernoulli de paramètre
pc + 2 2
1
. P(p + 1) est donc vraie.
2
1
Ainsi pour tout p ∈ {1, · · · , n}, Xp suit une loi de Bernoulli de paramètre .
2