Introduction À La Mécanique
Introduction À La Mécanique
Introduction À La Mécanique
i.zergout@mundiapolis.ma
1
3rd International Conference on Business
Année & Management
Universitaire: in Marrakech
2020/2021
PLAN
2 Actions mécaniques
3 Actions de liaisons
CoursConference
3rd International Introduction à la&mécanique
on Business Management inde l’ingénieur
Marrakech
1. Généralités et notions de base
1.1 Rappel
Produit scalaire de deux vecteurs
Et bilinéaire: 𝑉. 𝑊 + 𝑊′ = 𝑉. 𝑊 + 𝑉. 𝑊′ et 𝑉. 𝜆𝑊 = 𝜆 𝑉. 𝑊 ,
𝑉 + 𝑉′ . 𝑊 = 𝑉. 𝑊 + 𝑉′. 𝑊′ et 𝜆𝑉 . 𝑊 = 𝜆 𝑉. 𝑊
1. Généralités et notions de base
1.1 Rappel
Produit scalaire de deux vecteurs
- La norme du vecteur 𝑉 est la racine de son carré scalaire. Elle se définit par:
- Le produit vectoriel de deux vecteurs 𝑉 𝑒𝑡 𝑊 sur la même base est un vecteur noté
Ainsi, pour passer à l’expression des vecteurs position, déplacement, élémentaire, vitesse et
accélération en coordonnées cylindriques, on rajoute les coordonnées de ces vecteurs selon
l’axe (Oz). Ce qui permet d’obtenir les vecteurs suivants sur la base mobile :
1. Généralités et notions de base
1.1 Rappel
Mouvement de translation d’un référentiel par rapport à un autre
Translation Translation
rectiligne circulaire
- O’ suit une trajectoire rectiligne par rapport - O’ fait un cercle autour d’un point fixe de R.
à R suivant la direction de l’axe (Ox). - La vitesse du point O’ par rapport au
- La vitesse du point O’ par rapport à R est: référentiel R est:
• On dit qu’un référentiel R’ est en rotation par rapport à un référentiel R si les axes du
référentiel R’ tournent par rapport à ceux du référentiel R.
• Le point O’ origine du repère du référentiel R’ est fixe par rapport à R.
• Si est l’angle que fait avec l’axe (Ox) du référentiel R, nous avons alors: 𝜃 = Ω 𝑅′ /𝑅
• La rotation de R’ autour d’un axe par rapport à R se caractérise par une vitesse angulaire
de rotation:
1. Généralités et notions de base
1.1 Rappel
Loi de composition des vitesses en général
1. Généralités et notions de base
1.1 Rappel
Loi de composition des accélérations
1. Généralités et notions de base
1.1 Rappel
Lois de Newton
Principe d’inertie
On constate que le champ des vitesses d’un solide indéformable est structuré :
– Ω(S/R) représente un invariant (qui ne dépend pas des points A ou B) ;
– V(B ∈ S/R) se déduit de la vitesse V(A ∈ S/R) par une relation dite de torseur (on dira aussi
relation de champ de vitesse ou encore relation de moment).
On dit que le champ des vitesses d’un solide indéformable S dans son mouvement par rapport
à un repère R est représenté par un torseur appelé torseur cinématique et noté (V comme
vitesse) :
2. Actions mécaniques
2.1 Définition
• On dit que S2 exerce une action mécanique sur S1 si, relativement à un référentiel donné,
les mouvements (ou déformations) de S1par rapport à ce référentiel dépendent de la
présence de S2.
• D’une façon générale, on appelle action mécanique, toute cause physique susceptible de
maintenir ou de modifier les mouvements d’un corps ou de déformer un corps.
• Deux solides S1et S2 sont dits en interaction si une modification de position de l’un
entraîne une modification de position de l’autre.
2. Actions mécaniques
2.1 Définition
Torseur statique
1. Composantes de la résultante :
– S1 n’oppose pas de réaction à la translation de S2 suivant (Ox), la composante selon x de la
résultante du torseur statique est donc nulle ;
– S1 n’oppose pas de réaction à la translation de S2 suivant (Oy), la composante selon y de la
résultante du torseur statique est donc nulle ;
– S1s’oppose à la translation de S2 suivant (Oz), la composante selon z de la résultante du
torseur statique n’est donc pas nulle.
3. Liaison mécanique
3.6 Liaison Ponctuelle
Torseur statique
2. Composantes du moment :
– S1 n’oppose pas de réaction à la rotation de S2 suivant (Ox), la composante selon x du
moment du torseur statique est donc nulle ;
– S1 n’oppose pas de réaction à la rotation de S2 suivant (Oy), la composante selon y du
moment du torseur statique est donc nulle ;
– S1 n’oppose pas de réaction à la rotation de S2 suivant (Oz), la composante selon z du
moment du torseur statique est donc nulle.
3. Liaison mécanique
3.6 Liaison Ponctuelle
Liaison ponctuelle de normale Z
z
z Z Y
x X
x y
Torseur cinématique
Degrés de liberté
x y Tx Rx
Ty Ry Torseur statique
0 Rz
Nature du contact : Point
3. Liaison mécanique
3.7 Liaison linéaire rectiligne
Torseur statique
1. Composantes de la résultante :
– S1 n’oppose pas de réaction à la translation de S2 suivant (Ox), la composante selon x de
la résultante du torseur statique est donc nulle ;
– S1 n’oppose pas de réaction à la translation de S2 suivant (Oy), la composante selon y de
la résultante du torseur statique est donc nulle ;
– S1 s’oppose à la translation de S2 suivant (Oz), la composante selon z de la résultante du
torseur statique n’est donc pas nulle.
3. Liaison mécanique
3.7 Liaison linéaire rectiligne
Torseur statique
2. Composantes du moment :
– S1 n’oppose pas de réaction à la rotation de S2 suivant (Ox), la composante selon x du
moment du torseur statique est donc nulle ;
– S1 s’oppose à la rotation de S2 suivant (Oy), la composante selon y du moment du
torseur statique n’est donc pas nulle ;
– S1 n’oppose pas de réaction à la rotation de S2 suivant (Oz), la composante selon z du
moment du torseur statique est donc nulle.
3. Liaison mécanique
3.7 Liaison linéaire rectiligne
z Liaison linéaire rectiligne de normale Z d’axe x
z
Z z
x y
x y
Torseur cinématique
4 Degrés de
y
liberté
x
Tx Rx
Torseur statique
Nature du contact : Ligne rectiligne Ty 0
0 Rz
3. Liaison mécanique
3.8 Liaison rotule
A A A
x y
x y
Torseur cinématique
3 Degrés de
liberté
y
x Nature du contact : 0 Rx
0 Ry Torseur statique
Surface sphérique ou 0 Rz
Deux lignes circulaires
3. Liaison mécanique
3.9 Liaison Appui-plan
Mouvements possibles
Dans un repère R(O,x,y,z) au centre de S2 en contact avec le plan
S1, le mouvement de S2 par rapport à S1 se décompose comme
suit :
– rotation autour de (Oz) ;
– translations suivant (Ox), (Oy).
3. Liaison mécanique
3.9 Liaison Appui-plan
Torseur statique
1. Composantes de la résultante :
– S1 n’oppose pas de réaction à la translation de S2 suivant (Ox), la
composante selon x de la résultante du torseur statique est donc nulle ;
– S1 n’oppose pas de réaction à la translation de S2 suivant (Oy), la composante selon y de la
résultante du torseur statique est donc nulle ;
– S1 s’oppose à la translation de S2 suivant (O,z), la composante selon z de la résultante du
torseur statique n’est donc pas nulle.
2. Composantes du moment :
– S1 s’oppose à la rotation de S2 suivant (Ox), la composante selon x du moment du torseur
statique n’est donc pas nulle ;
– S1 s’oppose à la rotation de S2 suivant (Oy), la composante selon y du moment du torseur
statique n’est donc pas nulle ;
– S1 n’oppose pas de réaction à la rotation de S2 suivant (Oz), la composante selon z du moment
du torseur statique est donc nulle ;
3. Liaison mécanique
3.9 Liaison Appui-plan
Liaison appui plan de normale Z
z
z Z z
x y
x y
Torseur cinématique
Degrés de
liberté
x y
Tx 0
Torseur statique
Ty 0
Nature du contact :Surface plane 0 Rz
3. Liaison mécanique
3.10 Liaison pivot glissant
Mouvements possibles
Dans un repère R(O,x,y,z) au centre de S2, le mouvement de S2 par rapport à S1
se décompose comme suit :
– rotation autour de (Ox);
– translation suivant (Ox).
3. Liaison mécanique
3.10 Liaison pivot glissant
Torseur statique
1. Composantes de la résultante :
– S1 n’oppose pas de réaction à la translation de S2 suivant (Ox), la composante selon x de la
résultante du torseur statique est donc nulle ;
– S1 s’oppose à la translation de S2 suivant (Oy), la composante selon y de la résultante du
torseur statique n’est donc pas nulle ;
– S1 s’oppose à la translation de S2 suivant (Oz), la composante selon z de la résultante du
torseur statique n’est donc pas nulle.
2. Composantes du moment :
– S1n’oppose pas de réaction à la rotation de S2 suivant (Ox), la composante selon x du
moment du torseur statique est donc nulle ;
– S1 s’oppose à la rotation de S2 suivant (Oy), la composante selon y du moment du torseur
statique n’est donc pas nulle ;
– S1 s’oppose à la rotation de S2 suivant (Oz), la composante selon z du moment du torseur
statique n’est donc pas nulle.
3. Liaison mécanique
3.10 Liaison pivot glissant
Liaison pivot glissant d’axe x
z
Z z
x y
x y
Degrés de liberté
Torseur cinématique
Tx Rx
0 0
0 0 Torseur statique
x y
x y
x y
Torseur cinématique
x Degrés de
liberté
y
0 Rx
Nature du contact :Surface Torseur statique
cylindrique 0 0
+ surface plane 0 0
+ point
3. Liaison mécanique
3.12 Liaison glissière
z
Z z
x y
x y
Torseur cinématique
x y Degrés de
liberté
Tx 0
Torseur statique
Nature du contact :Au moins 2 Surfaces 0 0
planes sécantes 0 0
3. Liaison mécanique
3.12 Liaison hélicoïdale
x y
x y
Torseur cinématique
Degrés de
x y liberté
Tx Rx
Torseur statique
0 0
Nature du contact :Surface hélicoïdale
0 0
Tx et Rx liés
3. Liaison mécanique
3.13 Liaison encastrement
Torseur cinématique
Degrés de
liberté
0 0
Torseur statique
0 0
Nature du contact :Surface
0 0
3. Liaison mécanique
3.14 Modélisation des systèmes mécaniques
• Le graphe des liaisons permet de représenter l’organisation des liaisons entre les solides
d’un système mécanique.
• Ce type de graphique permet d’analyser rapidement le mécanisme aussi bien pour une étude
statique que dynamique.
• En pratique, dans le graphe des liaisons d’un mécanisme, les solides sont schématisés par
des cercles et les liaisons par des arcs de courbe joignant ces cercles.
• Une spécification précise des liaisons et des efforts peut y être ajoutée.
3. Liaison mécanique
3.14 Modélisation des systèmes mécaniques
Classes d'équivalence
On appelle classe d'équivalence un sous-ensemble de pièces qui n'ont aucun mouvement relatif
les unes par-rapport aux autres.
6
4
7
A = {1,2,5,7}
3 B = {3}
Y
2
C = {4}
Z
1
5
3. Liaison mécanique
3.14 Modélisation des systèmes mécaniques
Exemple de Graphe des liaisons mécaniques
Y
C Z
Ponctuelle de
Pivot d’axe x
normale u
A B
Pivot glissant
d’axe y
3. Liaison mécanique
3.14 Modélisation des systèmes mécaniques
Schéma cinématique
• Le schéma cinématique permet de modéliser les interactions cinématiques entre les
solides d’un même mécanisme.
• Ce type de représentation permet de décomposer de manière détaillée une liaison entre
deux solides. Par exemple, une liaison pivot réalisée par deux roulements à billes
assurant respectivement une liaison rotule et une liaison linéaire annulaire sera
schématisée par ces deux liaisons.
• Par ces aspects, le schéma cinématique permet, d’une part, d’aider à la conception d’un
mécanisme en lui donnant le principe de fonctionnement cinématique et, d’autre part,
d’aider à la compréhension du système à analyser.
3. Liaison mécanique
3.14 Modélisation des systèmes mécaniques
Schéma cinématique
• En pratique, la réalisation
d’un schéma cinématique
d’un système consiste
simplement à lier des
schémas élémentaires de
liaison entre eux.
• Ceux-ci représentent
chacun une cinématique
établie, telle que la liaison
pivot, pivot glissant etc.
3. Liaison mécanique
3.14 Modélisation des systèmes mécaniques
Exemple de Schéma cinématique
Z
4. Statique des solides
4.1 PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE
Un solide ou un ensemble de solides est en équilibre par rapport à un repère R si le vecteur
position de chaque point du ou des solides est indépendant du temps (la vitesse de chaque
point est donc nulle).
Énoncé du principe
Il existe un repère galiléen Rg tel que pour tout sous système s de l’ensemble de solides Si
en équilibre par rapport à ce repère, le torseur des actions extérieures appliqué à ce sous-
système est nul :
{A(Ext → s)}={O} ∀ s ⊂ Si
avec {O}le torseur nul.
4. Statique des solides
4.1 PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE
Du principe fondamental de la statique, on déduit les deux théorèmes :
1. Théorème de la résultante.
La résultante générale des actions mécaniques extérieures de tout sous-système s de
l’ensemble de solides Si en équilibre par rapport à un repère galiléen est nulle
F(Ext → s) = 0 ∀ s ⊂ Si
2. Théorème du moment résultant.
Le moment résultant des actions mécaniques extérieures en tout point d’un sous-système
s de l’ensemble de solides Si en équilibre par rapport à un repère galiléen est nul :
M(A, F(Ext → s)) = 0 ∀ s ⊂ Si∀ A.
4. Statique des solides
4.1 PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE
Nous allons nous intéresser à des systèmes de solides en liaison les uns avec les autres par
des liaisons sans frottement (liaisons parfaites), les solides sont indéformables et nous
négligerons assez souvent les actions de la pesanteur devant les autres actions mécaniques.
Le principe fondamental de la statique (PFS) s’applique donc à chaque solide du
mécanisme étudié. L’objectif est à la fois d’étudier la cinématique d’un mécanisme
(relation entrée sortie) et les actions mécaniques entre les solides du système étudié.
4. Statique des solides
4.2 ANALYSE DES MÉCANISMES
Liaison équivalente (liaison en parallèle et liaison en série)
On dit que n liaisons L1,L2, …,Li, …,Ln sont disposées en parallèle entre deux solides S1
et S2 si chaque liaison relie directement ces deux solides.
Les composantes d’actions mécaniques transmissibles entre S1et S2 sont l’ensemble des
actions transmissibles par les liaisons Li.
4. Statique des solides
4.2 ANALYSE DES MÉCANISMES
Liaison en série
Les n liaisons L1,L2, …,Li, …,Ln sont disposées en série entre deux solides S1et Sn si elles sont disposées à
la suite les unes des autres par l’intermédiaire de (n − 1)solides. Les composantes d’actions mécaniques
transmissibles entre S1et Sn sont donc celles qui sont transmissibles simultanément par les liaisons Li.
4. Statique des solides
4.2 ANALYSE DES MÉCANISMES
a) Degré d’hyperstatisme
• On dit qu’un système est hyperstatique si le nombre des inconnues statiques présentes
dans le système est supérieur au nombre d’équations indépendantes obtenues en isolant
les différents solides.
• On définit alors le degré d’hyperstatisme h d’un mécanisme comme la surabondance des
liaisons constituant ce mécanisme.
• Ainsi, h est égal au nombre total Ns d’inconnues statiques introduit par les liaisons moins
lenombre rsde relations indépendantes entre ces inconnues :
• h = Ns−rs
• Dans le cas d’un nombre d’inconnues statiques égal au nombre d’équations
indépendantes (h = 0), le système est isostatique. Par exemple, un tabouret constitué de
trois pieds non alignés est isostatique alors qu’ une chaise ayant quatre pieds est
hyperstatique.
4. Statique des solides
4.2 ANALYSE DES MÉCANISMES
b) Étude des chaînes de solides parfaits (chaîne fermée, chaine ouverte)
Suivant la manière dont sont agencés les solides à l’intérieur d’un mécanisme, on parle de
chaîne ouverte, chaîne fermée ou complexe :
4. Statique des solides
4.2 ANALYSE DES MÉCANISMES
a) Chaîne ouverte
Dans le cas d’une chaîne dite ouverte, on a n + 1 solides en liaison les uns avec les autres,
chaque solide Si étant en contact avec les solides i − 1 et i + 1. Il y a donc n liaisons entre les
solides.
4. Statique des solides
4.2 ANALYSE DES MÉCANISMES
a) Chaîne ouverte
1. Analyse cinématique
Par composition des mouvements, il vient immédiatement :
• Nous aurons donc six équations scalaires pour un nombre Nc d’inconnues cinématiques
indépendantes (la somme des inconnues de chaque torseur cinématique). Le degré de
mobilité est donc égal à Nc.
• Il est à noter que si, pour une position donnée du solide Sn, des mouvements internes sont
possibles, il y a alors un ou plusieurs degrés de mobilité interne qu’il convient
généralement de minimiser ou d’éliminer (usure, vibrations).
4. Statique des solides
4.2 ANALYSE DES MÉCANISMES
a) Chaîne ouverte
2. Analyse statique
Par application successive du principe fondamental de la statique à
l’ensemble des solides (de S1à Sn), il vient :
Cette relation nous donne un système à six équations au plus indépendantes pour Nc
inconnues cinématiques caractérisant les n + 1liaisons entre les solides.
Le degré de mobilité m de la chaîne fermée s’exprime donc de la manière suivante :