Les Royaumes Du Sénégal
Les Royaumes Du Sénégal
Les Royaumes Du Sénégal
L’histoire des
royaumes sénégalaises
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Cette présentation est un bref aperçu historique qui consiste à
mettre un peu de lumière sur le Sénégal et quelques aspects
constituant son histoire.
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Introduction
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minorités sont constitués de chrétians et d’autre fétichistes. Il y a
quatorzes région au Sénégal: Dakar (qui est la capitale ), Saint-Louis,
Thiès, Louga, Diourbel, Matam, Kaffrine, Fatick, Kaolack, Tambacounda,
Kolda, Ziguinchor, Sédhiou, kedougou.
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La présentation du travail
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Le royaume du Tekrour ( Fouta toro )
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“Tondyons” ; une dynastie sérère qui à son tour règnera jusqu’au 15ème
siècle et, qui vas être succédé par des groupe constitués de familles peul,
soninké, mandingue et des familles peul métissé ( les Lam Taga, les Lam
termes ).
Après, presque, 50 ans de règne des Lam Taga et des Lam Termes est
venu la conquête du Tekrour par le Bourba Thioukly Ndiklam Sarré
Ndiaye ( roi de l’empire de Djolof ) au milieu du 15ème siècle qui par la
suite confie la gouvernance du Tekrour à l’un de ses Farba ou Lam-toro
( gouverneur de province ) pour retourner à sa capital qui était à cette
époque la ville de “Thieng”. Un demis siècle après le règne des Farba de
Djolof vient la dynastie Déni Yan Kobé qui a été fondée par le guerrier
peul Koly Tenguella qui vas tenté huit fois de prendre le Tekrour dans les
mains de son Farba pour parvenir à la neuvième fois d’y mettre la main.
C’est le roi Koly Tenguella qui va changer le nom de cet espace, le
Tekrour, en Fouta-Toro juste après la fondation de sa dynastie.
La dynastie Déni Yan Kobé restera dans le Tekrour tout au long de deux
siècles ( 1559-1776 ) avant d'être battue par les Torobe ou Torodo.
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La dynastie Torobe ( Thierno Souleymane Baal ):
La dynastie Torobe fut le premier état strictement islamique construit
sur le sol Sénégal. Elle a été connu sous le nom de L’Etat des Almamys, (
les Imams ) fondé par Thierno Souleymane Baal de la tribue peul; un
savant islamique qui, à cause de l’oppression, et l’injustice sans arrêt des
rois de la dynastie Déni Yan Kobé dans le Fouta Toro ( le Tekrour ), vas
entamé le djihad contre eux et finira par les faire tomber en 1776 ( 18ème
siècle ).
Le royaume des Torobe était islamique dans tous ses secteurs et
domaines, c’est la charia qui y était adoptée comme constitution et on y
appliquait les consignes du Coran à la lettre.
Après le Imam Thierno Souleymane Baal, fondateur de la dynastie, qui
ne gouvernera pas longtemps car juste après la chute des Dén Yen Kobé
sera martyre au même année, son compagnon lors de ses études à
l'université de Pir ( qui fut le premier institut d'enseignement arabe au
Sénégal ) et lors de ses combats contre les Déni Yan Kobé L’Almamy
Abdoul Khadre Kane le succéda. L’ Almamy ( imam ) Abdoul Khadre
Kane était le plus célèbre parmi les rois qui ont gouvernés cette dynastie,
et ça grâce aux belle oeuvres qu’il a pu réaliser durant son règne;
l’éducation et la culture islamique avait tellement développé à ces
moment là, il avait construit beaucoup d’écoles et de mosqués dans
toutes les différentes province du Fouta qui étaient sous son règne. Le
royaume fut appelé à ces moments là par L’Azhar de l’ouest africain en
référence au grande Al-Azhar de l’Egypte vu le développement de
l’éducation et de l’enseignement islamique. C’est dans son règne que
l’islame a été appliqué plus fermement dans tous le territoire du
royaume.
Après une vingtaine d'années de règne couronné de grandes réalisations
en matière politique, économique et sociale et une fermeté stricte vis à vis
les enseignement de l’islame, il fut comploté par certain membres de sa
marge qui trouvait leurs intérêts menacé par sa fermeté dans
l’application des lois de l’islame, et il perdra sa batail contre le Cayor en
1796. Mais qu’il est, cela ne l'a pas empêché de rester debout jusqu’à
1807, l’année dans laquelle il est mort dans une bataille contre une
alliance d’états fétichistes qui vivaient à côté du Tekrour et en intrigue
avec des membres de sa marge.
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Après la mort du grand Almamy Abdoul Khadre Kane, le royaume fera
face à une grande anarchie, ce qui sera la cause de sa division en neuf
province ( Diama, Toro, Laaw, Boosaya, Halaybe, Yirlaabe, Hebbliya,
Ngenaara, Damga ), et qui facilitera par la suite sa soumission sous la
domination des français dans les premières décennies du 19ème siècle.
L’Empire du Djolof
Fondé en 1360 ( 14ème siècle ), le Djolof était une grande empire qui a
été construit dans le centre du Sénégal et qui, par la suite, avait englobé
tout le territoire sénégalais à un certain moment de son existence.
Toutes les sources historiques, écrites qu’elle soit ou transmises
oralement, affirment que l’empire du Djolof a été créé par le roi
Ndiadiane Ndiaye.
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Comme on l'a déjà mentionné, le roi Ndiadiane Ndiaye avait quitté le
Tekrour à cause de son désaccord vis à vis au remariage de sa mère, ce
mariage avait donné naissance à un fils nommé Barka Boo mais appelé
Kodé Fatimata Sall. Pendant le séjour de Ndiadiane Ndiaye au Walo, son
demi-frère venant du Fouta ( le Tekrour ) avait pris la direction du Walo
pour rencontrer son souverain qu’il dut entendre que c’était un migrant
venant de l’est du pays ( le Tekrour ). Quand le roi Ndiadiane Ndiaye a
appris ce là il a réuni tous les nobles du Walo et il aits a expliqué la
situation; qu’il ne peut pas le rencontrer car il fait partie des raisons pour
lesquelles il avait quitté son demeure originelle, et qu’il ne peut pas non
plus le renvoyer d'où il vient après une si longue route qu’il a dû faire
pour venir jusque là, cela vas à l'encontre de la noblesse. Il les demanda
alors de l’accueillir et de le donner la place qu’il occupait lui dans le Walo,
après, il s’est dirigé, avec une partie importante de la population wolof (
c’est les lébous, anciens wolof, qui vivaient à cette époque dans le walo)
vers le Djolof et ce sera alors le début de l’empire du Djolof.
La construction de l’empire:
Après le départ du roi Ndiadiane Ndiaye, il s’est dirigé vers l’ancien
Djolof ( le Djolof avant d'être une empire correspondait à l’actuelle région
de Louga et une partie de Saint-Louis de Matam)
Selon le professeur B. Metihour Ndiaye, le roi Ndiadiane Ndiaye, venant
du Walo, s’est arrêté dans la vallée du Ferlo ( il se trouve dans l’actuelle
région de Matam ) où il va construire la ville de Ndiayene. Après quelque
temps en Ndiayene il se dirigea à Gatite, une province de l’ancien Djolof,
où vivait un Lamane connu sous le nom de Djolof Mbengue. Le mot
Lamane était le titre que portaient les chefs de territoire avant la
construction des royaumes. À l'arrivée du roi Ndiadiane ce Lamane
Mbengue n'y était plus, la souveraineté de ce province était, à ce
moment-là, à l'un de ses descendants appelé Saa Woly Mbengue. C’est ce
dernier qui accueillit le roi Ndiadiane Ndiaye. C’est là que se fera la
déclaration du début du royaume du Djolof et le roi Ndiadiane Ndiaye fut
élu le premier Bourba Djolof ( roi du Djolof )par tous les chef de villages
et de tribus qui étaient des sérères, des peuls, des socés et les wolofs qui
sont venu avec lui de Walo. Le roi Ndiadiane Ndiaye après avoir été élu
roi du Djolof par tous les différentes tribus de cette localité ( dans le
Djolof ) fonda la ville de Ndiaye Sa Bour qui fut la première capitale du
Djolof.
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L’aire de l’empire:
L’empire du Djolof s’étendait du Walo dans le nord du pays se bordant
avec la Mauritanie, jusqu’au Bambouk, sur le haute Gambie, dans le sud.
Et dans l’est, elle commençait juste dans les frontière ouest du Tekrour,
ça avant que le Tekrour devient vassal du Djolof; conquis par le bourba
Thioukly Ndiklam Sarré Ndiaye en 1456, jusqu’ au fond du pays dans
l'extrême ouest. Donc les localités du Walo, Baol, Cayor, Sine et Saloum
et les provinces Wouly et Gnagni dans le Bambouk, dans le sud du pays,
étaient toutes sous la domination du Djolof dans les périodes du roi
Ndiadiane Ndiaye. Cette soumission était faite avec volonté par les
lamanes et chefs de tribus de toute ces localités, car à cette époque là, il
n’y avait pas de souverains portant le titre de roi dans l’espace dominée
par le Djolof que le Brack du Walo, le demi-frère du roi Ndiadiane pour
qui, il avait laissé son trône au Walo comme il a déjà été mentionné, et le
Maad a Sinig ( roi du sine ) Maysa Waly Dione qui est celui qui avait
suggéré que le roi Ndiadiane soit nommé souverain au Walo, et c'est
naturelle que ces deux là se range dans son côté sans pour autant faire
recours à la force.
Le peuplement de l’empire:
Le peuplement du Djolof été constitué de trois peuples qu’on peut et
qui sont identifié par leurs langues ( les ethnies qui composent la société
sénégalaise sont souvent identifié par leurs langues parlée, exm: les
wolofs sont ce qui par la langue wolof, les sérères sont ce qui parle la
langue sérère etc ), les trois peuple qui constituaient le peuplement du
Djolof son:
- Les wolofs qui habitaient dans le Djolof proprement dit ( l’espace sur
laquelle l’empire a été fondé et qui fut son nom après son fondement ),
Walo, le Cayor et le Baol.
- Les sérères qui peuplaient le Sine et le Saloum en plus de quelques
parties du Baol en voisinage avec les wolofs.
- Les sarakholé ( mandingue, socé ) qui occupaient les localités de Wouly
et Gnangni dans la rive nord de la Gambie ( le Bambouk ).
Les peul du Tekrour, en un certain moment, faisaient partie du peuple de
Djolof, après la vassalisation du Tekrour par le Bourba Thiokly Ndiklam
Sarré Ndiaye
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L’organisation social et et politique:
La structure social de l’empire été divisé en plusieur classe social qu’on
peut regrouper dans trois parties:
- Dans la première partie il y avait les garmis ( noble ) qui étaient les
membres de la famille royale, ce qui y sont liés par le lien du mariage.
C’est la classe qui détenait le pouvoir et c’est là où les rois ont toujours
été choisis.
Les jambours, citoyens des terres qui sont pour la plupart du temps des
commerçants et des agriculteurs, les acteurs économiques.
Les sérines ou sérigns, ils sont divisé en deux groupes; les doomi soxna (
les fils femmes connu dans la bonté et la droiture ) qui sont les
marabouts musulmans, ce qui ont mémorisé le coran et qui sont des
savants en science islamique, et les saltigué ou thiedo, ce sont les
marabouts traditionnelles, les prédicateurs ou ce qui exercent la
sorcellerie.
- Dan la deuxième partie il y avait les Niénios qui était classé en fonction
de leurs métiers:
Les Teugue: ce sont les forgerons et les connaisseurs de l’arts métal qui
fabriquaient des armes et des bijoux.
Les Laobés: c’est les artisans du bois.
Les Rabb: les Rabb sont les tisserands qui fabriquaient les tissus et les
habits.
Les Houdés: c’est ce qui travaillent le cuir et fabriquent des chaussures et
des amulettes.
Après toutes ces groupes vient celle des Guewel ( les griots ) qui étaient
les chanteurs, les historiens et ce qui se spécialisent dans les généalogies
des familles royales, ce qui ont été chargés de glorifier les nobles et les
guerriers en chantant leurs généalogies et les bravoures de leurs ancêtres
lors des batailles pour les motivés.
- Et dans la troisième partie le dernier vient les esclaves ( les Diames ) qui
à leurs tour aussi se divisaient en trois classes:
Les Diames Dioudou: qui étaient les domestiques et les servants chez les
nobles et les aristocrates.
Les Diami Bour: c’est les esclaves propre au bourba ( le roi ) et qui
avaient un chef portant le titre de Fara Kaba.
Les Diames Sayoor: qui étaient les prisonniers de guerre et qui étaient
souvent vendus après.
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Sur le plan politique, l’organisation exigeait que le Bour ba doit être un
Ndiaye, un descendant du grand roi Ndiadiane Ndiaye. En plus de ça,
l'empire avait un conseil parlementaire ou toutes les castes y avaient un
représentant portant le nom de Fara. Le représentant des Guewel ( les
griots ) portait le nom de Fara Gambar, Fara Teugue pour celui des
Teugue ( les forgerons ) etc. Le titre du Fara Kaba ( chef des esclaves du
roi ) vient de ça, car le Fara Kaba avait un siège dans le conseil.
C’est dans le conseil parlementaire que les conflits intérieurs ont toujours
été réglés, et c’est les membres du conseil aussi qui nommaient celui qui
doit succéder le roi parmi ses fils après sa mort.
L'effondrement de l’empire:
Dans le milieu du 16ème siècle, L’empire du Djolof a connu des troubles
politiques et des conflits intérieures entre le Bourba ( le roi ) et les Farbas
( les dirigeant des localités vassaux à l’empire ), cela a conduit à la
dislocation de l’empire à des petits royaumes indépendants ( Baol, Cayor,
Sine etc…). C’est le Cayor qui vas se détacher premièrement à la suite de
la mort du Bourba Lélé Fouli Fak Ndiaye tué par par Amary Ngoné Sobel
Fall qui était le fils du Farba du Cayor Déthié Fou Ndiogou Fall dans la
bataille de Danki en 1549, et qui, après vas déclaré l'indépendance du
Cayor et sera premier Damel (roi ) du Cayor.
Parmi, aussi, les raisons de l'effondrement de l’empire du Djolof, la
conquête du Tekrour qui été annexé au Djolof en 1456 par le Bourba
Thiokly Ndiklam Sarré Ndiaye, par Koly Tenguella en 1559.
À ce moment-là, les autres localités tel que le Walo, Sine, Saloum etc, on
commencé à se détacher et à déclarer leurs indépendances dans l’empire
jusqu’à la réduir à un simple royaume comme les autres. À ces
moments-là, le grand Djolof s’est limité de nouveau simplement dans
l'ancienne terre de Djolof qui fut sa mère fondatrice.
Après ces événements tristes dans l'histoire de l’empire du Djolof et sa
réduction en simple royaume, beaucoup d’autres rois se sont succédé
dans le trône jusqu’à l’arrivée des colons. Et durant le séjour de ces
derniers en Afrique, le Djolof a continué d’exister en tant que royaume en
voisinage avec les autres royaume ( Saloum, Cayor Walo etc… ) jusqu’à
1890 ( fin du 19ème siècle ) où il sera pris par les français sous le
commandement de Louis Faidherbe après avoir tué son dernier roi
Alboury Ndiaye qui était parmi les rois qui ont résisté avec force face à la
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colonisation jusqu’à la mort et, cela fut la fin de l’empire du grand roi
Ndiadiane Ndiaye.
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Lélé Fouli et le prince Amary Ngoné serait une offence que le Bourba
Djolof aurait infligé au prince du Cayor lors d’une rencontre entre les
deux, et c’est ce qui donnera par la suite à la bataille de Danki où le
Bourba Lélé Fouli Fak sera vaincu et tué par le prince Amary Ngoné
Sobel. Cette bataille était en 1549. À partir de ce moment-là, le Cayor
s’est déclaré comme royaume indépendant et le prince Amary Ngoné fut
nommé premier roi du Cayor suite à la mort de son père qui n’a vécu que
six jours après l'indépendance de Cayor , son titre sera Damel, ce qui veut
dire celui qui a brisé les chaînes de vassalité entre le Cayor et le Djolof.
Après avoir été nommé Damel ( roi ) du Cayor, Amary Ngoné prend la
ville de Mboul comme capitale de son royaume. Un an de cela, il annexa
le Baol qui, après avoir pris son indépendance du Djolof, perdra son roi
et acceptera par la suite d'être sous le règne du Damel Amary Ngoné, ce
qui fera de ce dernier le premier à avoir porté le titre de “ Damel-Teign “
qui veut dire roi du Cayor et du Baol.
Le mot Teign ( Teegn en wolof ) est le titre que portaient les souverains
du Baol.
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prospère, une armée redoutée... le Cayor disposait d'institutions de
qualité, dont la plus importante était le Damel.
Sur ce qui concerne l’économie, le Cayor vivait du commerce atlantique,
(qui a commencé avec l'arrivée des premiers Européens) à la fin du
14ème siècle, de l'agriculture, de l'élevage, de la pêche, du commerce de
la commerce transsaharien et autres produits qu'il recevait du commerce
avec, les autres États africains, les Européens et les États de Mauritanie.
La chute du Cayor:
En 1862, le Damel du Cayor Macodou Coumba Yandé Fall mourut et fut
remplacé par Madiodio Déguéne Codou Fall. Quelques mois de celà, en
1863, un prince guedj du Cayor nommé Lat Dior Ngoné Latir Diop se
révolta contre le Damel Madiodio allié des colons français et qui, il
croyait qu’il avait pris son droit d'être souverain du Cayor. Il réussit le
29/12/1863 à la bataille de Ngol-Ngol à les vaincre. En début 1864, les
français prirent leur revanche contre Lat Dior à Loro et restituent de
nouveau Damel Madiodio dans le trône du Cayor. Après la bataille de
Loro, le prince Lat Dior, vaincu, se dirige vers Saloum pour chercher un
refuge près du Imam Maba Diakhou Bâ qui était L’almamy dans cette
région à cette époque. Après 5 ans de séjour au Saloum, pendant ce
temps les français avaient destitué Damel Madiodio en 1865, supprimé le
titre de Damel et divisé le Cayor en huit provinces, et ils avaient nommé
dans chaque un chef de canton.
Après 5 ans au Saloum, Lat Dior décida de revenir au Cayor en 1869 à la
base d’un consensus avec les colons qui maîtrisaient le Cayor en ce
moment-là. Après son retour, il est nommé chef de canton dans l’une des
provinces. Insatisfait du poste qui lui est attribué, Lat Dior tente de
déstabiliser les colons dans le Cayor, et pour bute de reconstruire le
royaume de ses ancêtres et de restituer le titre de Damel, il organise des
invasions par ci et par là dans le Cayor, pendant ce temps le gouverneur
français qui était au Sénégal à cette époque, à Ndar ( Saint-Louis ) qui
était à ces moment la capitale des français décida d’ envoyer un capitaine
de guerre nommé Canard à la tête d’un groupe armé pour régler la
situation. A son arrivée au Cayor, ce capitaine Canard brûla tous les
villages des dirigeants qui combattaient près de Lat Dior qui, pour la
majeure partie, étaient des marabouts musulmans.
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Après ces événements, Lat Dior décida de retourner au Saloum en 1870.
Quelques mois après, les colons décidèrent de reconstruire le Cayor et de
restituer le titre de Damel rien que pour garder la région stable car dans
ces moment-là, la France était en guerre avec l'Allemagne. Donc il fallait
garder à tout prix les colonies stables. Après avoir été restitué comme
Damel, Lat Dior signe un accord de paix avec les colons et profite de la
situation pour annexer le Baol et cumuler les deux titres Damel-Teign
pour la dernière fois dans l'histoire des deux royaumes en 1871. La
situation devient stable et les relations entre le Cayor et les colons
semblent être de bonne voie. Quelque temps après, le gouverneur
français présente un projet de chemin de fer qu’il veut construire dans le
sol du Cayor à Lat Dior, ce dernier va accepter et accorder la réalisation
du projet au premiers moments. Trois ans après, le roi Lat Dior revient
sur sa décision et interdit la réalisation du projet, cela incite de nouveau
les conflits entre les deux parties et Lat Dior sera de nouveau obligé de
quitter le Cayor. Il retourne au Saloume et envoie chez le Bourba Djolof
Alboury Ndiaye pour lui demander de l’aide à combattre les français.
Après avoir quitter le Cayor en 1882, son cousin Samba Yaya Fall fut
nommé à sa place par les français, mais Lat Dior, qui refuse de céder,
continue d’attaquer le Cayor de temps en temps par l’aide indirect du
Bourba alboury et celle de son neveu Samba Laobé Fall qui après avoir
être encerclé par les colons au moments de ses assauts sur le Cayor se
rangera à leur côté et s'opposera contre son oncle quand ce dernier
décide de se diriger vers le Cayor pour se renseigner sur ses troupes qu’il
y avait envoyé et qui étaient dirigé par ce Samba Laobé Fall.
Après cette acte de Samba Laobé il fut nommé par les colons Damel du
Cayor et signe un traité sur laquelle son oncle Lat Dior n’est plus
autorisé d’entrer dans le territoire du Cayor. A partir de cela, le Cayor est
resté dirigé par Samba Laobé Fall sous l’autorité française jusqu’à 1886
ou Samba Laobé sera tué par les français. 20 jours après, son oncle Lat
Dior tombe aussi le 26/10/ 1886 à Dékhlé dans une bataille contre les
français et ce fut la fin de l’histoire des Damels.
Comme les autres royaumes précédents, le Baol est l’un des anciens
royaumes qu’a connu le territoire sénégalais. Il se situait dans le centre
du pays; à l’ouest du Djolof et au nord du Cayor. Il qui correspond
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actuellement à la région de Diourbel et quelques parties de la région de
Thiès. Le nom de Baol vient du nom du mot “ Bawane “ ( baawaan en
wolof ) qui peut être traduit par prospérité, car la région était riche avec
des terres florissantes.
Comme son voisin le Cayor, Baol était vassal du Djolof avant, au même
année que le Cayor, de se déclarer indépendant. Il a été aussi, durant son
existence, vassal du Cayor plusieurs fois après son indépendance au
Djolof en 1549 jusqu’à sa fin en 1894. Son souverain portait le titre de
Teign.
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et Gour Fouki que le Damel-teign Latsoukabé s’était livré avec ces deux
royaumes du sud du pays. Après Latsoukabé, c’est sous le règne de
Amary Coumba Fall ( troisième Damel-Teign ) et de Lat Dior Ngoné Latir
( quatrième et dernier Damel-Teign ) que les deux royaumes s'uniront.
La chute du royaume:
Après avoir été vassalisé par le roi Lat Dior qui fut le dernier à avoir
cumulé le deux titre Damel-Teign en 1871, le Baol retrouva son
indépendance encore avec le teign Thieyacine Fall et continuera à être
autonome jusqu’à 1883 où le colonisateur signe un accord de protectorat
avec le Teign Thieyacine. Quelques années plus tard, celui ci fut
dépossédé du trône par le conseil parlementaire en 1890 et remplacé par
le Teign Tanore Djing, et quand celui-ci meurt en 1894, il ne fut remplacé
par personne, et le royaume tomba entièrement dans les mains des
français qui le divisent en deux; Baol occidental et Baol oriental et
nomme de chef de canton dans chaque partie ce qui fut la fin du royaume
de Baol.
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cœur des sources historiques de l’histoire du Sénégal, le mot Walo vient
du mot wolof “ wàll “ qui signifie inonder, car la région est pleine de
rivières et des espaces d'eau.
Avant 1549 ( la dislocation du Djolof ), le Walo, depuis la construction
de l’empire du Djolof, était vassal à ce dernier jusqu’au date mentionnée.
Le souverain du Walo portait le titre de Brack qui est une dérivation du
nom de Barka Boo qui est le premier souverain de Walo qui a porté ce
titre pour la première fois et qui est un demi-frère du roi Ndiadiane
Ndiaye. D’autres sources disent qu’il vient du mot arabe ” baraka “ qui
veut dire bénédiction.
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peuls, les sarakholé et une partie des meurs ( berbère ) qui ne se
trouvaient que dans cette région dans toutes l’espace sénégalaise. La
population était hiérarchisée de la même manière qu’on a vu dans les
autres royaumes tels que le Cayor et le Djolof etc.
Sur le plan politique souverain du Walo était élu par un conseil, le Seb
ak Baor, composé de trois grands électeurs; le Diogomay ( maître des
eaux ), le Diawdine ( maître de la terre ), gouverneur des Kangame, les
chefs de provinces et le Maalo ( trésorier du royaume ). Le Brack était
choisi selon plusieurs critères, il devait naturellement appartenir à la
famille régnante; la famille Mbodj, issue de Barka Boo, le demi-frère et
premier successeur de Ndiadiane Ndiaye, il devait aussi appartenir à
l’une des trois lignage matrilinéaire ( Loggar, Dioos, Tedyek ) qui
montent traditionnellement au femmes de Barka Boo.
Ce qui est du côté économique, le Walo vivait, d’une grande partie, de la
pêche, de l'agriculture et de la commerce transsaharienne.
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à plusieurs résistants, ils combattirent de façon très dure les colons. Il
réussit à récupérer les provinces annexées. Les français finirent par
accepter Sidya Diop comme souverain du Walo. Cet événement permit
également d'instaurer une dynamique, et de faciliter la lutte de Lat-Dior,
qui était redevenu Damel du Cayor.
Sidya Diop est désormais à la tête d'une puissante armée, reconnue par
les colons dans leurs écrits comme puissante et efficace. Seules les villes
de Richard-Toll, Dagana et Lampsar ( des départements de l’actuelle
saint-Louis ) refusaient de se soumettre au nouveau Brack, et restaient
du côté français. Yamar Mbodj, de la famille royale, Diooss organisa avec
les français une campagne contre Sidya Diop, ils fomentèrent un coup
d'État contre le Brack Sidya, qui, destitué par la force, se réfugia en
Mauritanie auprès de son cousin Ely Ndjombött, roi du Trarza. Du
Trarza, Sidya envoie des lettres d'appel à l'aide, à Alboury Ndiaye roi du
Djolof, et Lat-Dior, le 23 juin 1875 et le 12 juillet 1875. Lat-Dior Ngoné
Latyr Diop était désormais l'allié des Français, en particulier du colonel
Brière de l'Isle. Ensemble, ils organisent la capture de Sidya Diop.
Lat-Dior répondit à l'appel de Sidya Diop, et lui envoya des troupes à
Bangoye, mais il s'agissait en réalité d'une embuscade. Sidya Diop s'y
rendit seul avec son état-major. Une fois arrivé, les troupes envoyées par
Lat-Dior tuèrent 12 de ses officiers dont le prince loggar Sayoo Yacine
Pathé Mbodj capturèrent Sidya, et l'emmenèrent à Saint-Louis chez le
gouverneur Valière le 21 décembre 1876. Trahi par Lat-Dior, Sidya à
Saint-Louis fut jugé par un tribunal colonial le 17 janvier 1877. En février
il est déporté au Gabon, à l'âge de 28 ans. Là-bas, Sidya gagna la
sympathie des officiers colons, qui décidèrent de le ramener au Sénégal,
sous prétexte qu'il souffrait de maladie mentale. Il embarqua dans un
bateau à destination de Dakar, mais une fois arrivé à destination, le
gouverneur Brière de l'Isle refuse son retour et exige son renvoi
immédiat au Gabon. En chassant qu’il ne retournerait plus dans son
pays, il se suicida le soir du 26 juin 1877.
Le royaume du Sine
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royaume qui fut développé dans cette espace était appelé le royaume du
Sine en référence au nom de la région, et c’est le cas de tous les autres
royaume précédents. Ce royaume fut parmi les plus anciens des
royaumes du pays, son premier souverain était nommé bien avant la le
fondement de l’empire du Djolof. Après le fondement de ce dernier, le
Sine en sera vassal jusqu’à son éclatement en 1549.
Le souverain du Sine portait le titre de Bour Sine ( roi du Sine ) ou Maad
a Sinig qui signifie la même chose en langue sérère.
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ne jonn ) qui veut dire il est toujours là, c’est de cette phrase wolof que
vient ce patronyme de Dione.
Après le fondement de l’empire du Djolof en 1360, dix ans de règne au
Sine Maysa Waly Dione sera le premier à prêter allégeance au roi
Ndiadiane Ndiaye et fera du Sine vassal du Djolof jusqu’à 1550, le
lendemain de la bataille de Danki.
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repousser les attaques que les maître de la djihad menait contre lui
comme on l'a vu avec le cas de Cheikh Oumar Tall dans le milieu du
18ème siècle.
Le royaume du Saloum
L’histoire du Saloum:
Environ un siècle et demi après la fondation du royaume du Sine, un
prince de la famille Guelwaar nommé Mbegane Ndour s’est dirigé vers le
sud, dans les frontières avec la Gambie, à cause des rivalité intérieure, où
il vas créer son propre royaume qu’il vas nommé le royaume du Saloum.
à son arrivée, la région était habitée par des peuls et des socés, mais le
prince Mbegane Ndour réussit à battre le chef toucouleur Aly Elibana
Sall, qui était son conquérant dans la région, et construit son royaume
dont il fera de la ville de kahone la capitale.
Avant le fondement du royaume, le nom de la région était “ Mbey “, c’est
le roi Mbegane Ndour qui va le renommé Saloum d’après son amis,
quelques un disent son marabout, Saloum Souaré qui, certaines sources
disent qu’il avait aidé Mbegane dans ses combats avec Aly Elibana. Cette
victoire et la construction du royaume était en 1494, un moment où
l'empire du Djolof était toujours debout, ce qui avait fait à ce royaume en
naissance vassal du Djolof.
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Dans les années 1860, un marabout toucouleur et disciple du Cheikh
Al-Moudjahid Al-Hadji Oumar Tall, l’Imam Maba Diakhou Bâ s'est lancé
contre le Saloum pour l'islamisme
Ahmadou BA ou Maba Diakhou BA, l'Almamy du Rip (une province du
Saloum ) , est né vers 1809 à Tawakaltou, (un ancien village situé près de
l'actuel Keur Sette Diakhou, dans le Département de Nioro du Rip dans la
région de Fatick). La tradition orale rattache la famille de Maba à la
lignée de Koly Tenguella, fondateur de la dynastie des Déni Yan kobé, un
aristocratie Peul non islamisée qui a dirigé le Fouta Toro pendant
plusieurs siècles, jusqu'à la révolution Torobe de Souleymane Baal et
Abdoul Khadre Kane en 1776.
Après un an de guerre, l’Imam Maba réussit à mettre la main sur une
partie importante dans le Saloum et y construit une État islamique forte
et reconnue par les autres royaumes et les colons français. L’état va
continuer jusqu’à la fin du 19ème siècle. Après la construction de l’état,
Imam Maba continuera son combat pour islamiser toute la région, il se
livrera dans plusieurs bataille contre les dirigeants animistes du Saloum
et du Sine et fera face aussi au colons qui combataient l’etendrement de
l’islam dans le pays. Parmi ces batailles les plus connues est la bataille de
Pathé Badiane en 1865, dans laquelle tous les érudits musulmans
s’étaient rassemblé pour faire face aux colons français et dans laquelle ces
derniers était vaincu grâce aux stratégie de Lat Dior Diop.
En 1867, Imam Maba c’est livré à une autre bataille à Sombé contre le roi
du Sine Bour Sine Coumba Ndoffène Diouf ou il tomba martyre et fut
remplacé par son frère Mamour Ndary qui lui aussi continuera dans les
pas de son grand frère. Mais quelques années plus tard, le djihad
s'arrêtera et le successeur du Imam sera obligé de signer en 1887 un
accord de protectorat avec les français, ce qui mettra fin à ce mouvement
de résistance national.
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la préservation de la religion sérère, la culture sérère, les traditions
sérère, le Saloum est plus cosmopolite. Bien que très cosmopolite, elle est
aussi ethniquement Sérère, les autres groupes ethniques sont des
migrants. La langue sérère et le wolof sont largement parlées dans le
Saloum.
Au Saloum la noblesse était divisée en plusieurs sections. Les rois ( Maad
Saloum ) au sommet, puis viennent les grands Diaraf, le Fara Kaba, chef
des armées.
conclusion
Ici , nous arrivons à la fin de ce travail qui était une tentative de mettre
la lumière sur quelques aspects de la situation de la société sénégalais
dans les années précédents, des années très sombres dans l’histoire de ce
pays, des années marqués par l'ignorance, l’absence du savoir faire et
surtout l’esclavage qui a toujours été un aspect cruciale dans
l’organisation social de ces peuple et qui s’est intensifier avec l’entrer des
européens dans le continent et le début de la traite atlantique.
Il est important de mentionner que ce qui est présenté ici comme
information historique est loin d'être l’histoire complète de cette période
qui était l’objet de notre travail. On a pas pu aborder que quelques points
importants concernant les royaumes qui furent connus dans cette
période, car notre focusse était la construction des dynasties royales dont
on a même pas pu traiter tous les points constituant cette partie. Cela est
dû au temps limité alloué à ce travail et ,pour la majeure partie, à la
limite des documents fiables qui peuvent être des sources vers lesquelles
se référer dans un travail comme ceci.
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:وهللا المستعان على سائر األمور
Les références:
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