Technologie de L'électroménager

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q:

DANIEL SALAGR()Ur)

I
I
I

@M."""riur€
Présentation
La vie moderne et notamment l,accession des
femmes à une activité professionnelle ainsi que Les automates
Ie caractère exigu des logements nouvellement
construits font que les principales tâches ména_
Les machines sont des automates ayant la fonc_
gères sont aujourd'hui totalement ou partielle_
tion de laver le linge ou la vaisselle, cuire ou
ment automatisées.
conserver les aliments, etc.
Des machines perfectionnées : lave-linge, lave_
vaisselle, cuisinière et four programma6le, réfri_ Elles.vont être te siège :

gérateur et congélateur, sont quotidiennement - d'EVENEMENTS


->recyclage, remplissage, chauffage,
employés par les ménages d,aujourd'hui. vidange, brassage ou
D'après l'l.N.S.E.E. en 1982, g4 % des ménages
- d'ACTIONS ouverture ou fermeture de
->
I'eau, coupure ou enclenchement du chauffage,
français possédaient un réfrigérateur, 81 7o un alimentation ou coupure des différents moteurs,
lave-linge, 28o/o un congélateur, 1Z
vaisselle.
"/o un lave_ - d'ORDRES choix du programme.
->
ll est nécessaire à la marche automatique d,avoir
une relation Événements Action"
->
Exemple : I'eau est chaude il faut arrêter le
Critères de base chauffage. ->
En général on peut dire que cette relation est
assurée par la partie commande (programma_
Ces machines sont des objets technologiques teur) de la machine en question
et comme tels elles répondent aux critères de
base suivants :
Exemple : Lorsque la température du bain lessi_
- fonctionnement, viel est atteinte le thermosiat informe le
Programmateur qui,-> lui,
- fabrication, passe un cran (pas)
assurant ainsi I'arrêt du chauffage.
- esthétique,
- prix, Dans ce système, la personne (la ménagère)
- sécurité d'emploi, peut agir sur la commande pour obtenir le cycle
- maintenance et durée de vie. désiré par I'intermédiaire du tableau de bord.
Tous ces critères sont étudiés par les concep_ Cn p-eut donc décomposer la machine automa-
:eurs et les fabricants de machines. ll convient tiqueen 3 parties :
de respecter: te FONCTTONNEMENT, ta - le
tableau de bord,
S=CURiTE et I'ESTHÉTteUE tors des opérations
Ce maintenance.
- la commande,
- la partie opérative.

Actions
Consignes ordres d'exécution
Action
ion de la Tableau
__{ de Commande
Partie
Êl énagère bord - Opérative

Sigpalisaiion Compte rendu Capleurs


d'exécutio n
I-e lavage

1.4. Actions nécessaires pendant le net'


1. Les salissures toyage

Afin d'éliminer ces salissures' il faudra que


mettre
1.1. Origine
de même nature
condi- un *uuta des actions
Les salissures sont directement liées aux àelles qui leur permettent de se
fixer' Soit des
tiàns d'utilisation des textiles et de la vaisselle' actions :
générale on peut dire qu'elles provien-
Ln rOgfe - mécaniques I Rôle de la machine
nent :
graisses"')' - thermiques ) \
- du corps (transpiration, - chimiques RôIE
- de I'atmosphère (pollution"')'
(encre, camboui"')'
- physico-chimiques ( ou produit
- du métier exercé (huile, sang"')' - biologiques. ) lessiviel
- des habitudes culinaires
Ces différentes actions devront être
réalisées
la. nature du
simultanément et en respectant
pioOrit à laver (choix du programme)'
1.2. Nature
ces salissures est très variée ;
-a composition de
-agré toui il est possible de les regrouper en
:=,x grandes catégories :
es solubles (sels, sucres"')'
- es insolubles (poussières, graisses"')' 2. Action mécanique
i- ce qui concerne les résidus alimentaires' on
-=-:cntre des :
amidon, cellulose"')'
- : ;cides (sucres, graisses), 2.1. Dans un lave-linge
- P Ces (huiles et
L'action mécanique dans une machine
à laver
- ::-rildes (sang, lait..')' Ëli.g. (MLL) esi assurée par le tambour et
par

- :: ;rants (thé, rouge à lèvres"')' le nivleau de I'eau dans la cuve'

1.3. \lode de fixation 2.1.1. I-e tambour


en acier
Le tambour est constitué d'un cylindre
:'z:de diversité des textiles et des matériaux
' j:,:sant i."t-iJ"ur. plrforé (permettant,]a crl9yt^alion du
,: la vaisselle fait que les salissures sont disposées 3 ou 4
Ëuin'r.ïti"iàl) sur lequel
i,i '.,3Li plus ou moins facilement' àuO.t qui assurent le brassage du linge'
'r,'.i : :-eique soit la nature
du support et de la à
I'intérieur, le linge mouillé est soumis
un
A
:.: :.:,':. la fixation se fait soit: mouvement de rotation qui tend à
le déplacer'
(aspérité, couture"')' pièces de
- -=:ali,quement(colorants), Dans ce mouvement les différentes
- -- - :-ement [ù" t. frottent les unes sur les autres assurant
* t-rs :c-ct'rimiquement (graisses' charges sta- ài,iri r" maximum de I'action mécanique'
'l * -::
2.1.2. La rotaîion du tambour part, le mouvement du linge assure une circula-
tion du bain lessiviel entre les fibres ce qui
La rotation du tambour n'est pas constante et permet d'arracher certaines salissures.
son sens change après chaque arrêt (pendant
En général les machines ont 2 niveaux de remplis-
le lavage et les rinçages).
sage qui seront choisis en fonction du textile
L'inversion du sens de rotation permet d'éviter lavé et en fonction du déroulement du programme.
le nouage du linge. En effet une rotation unidirec-
Certaines machines de bas de gamme n'ont
tionnelle imprimerait au linge un mouvement de qu'un seul niveau de remplissage. ll correspond
torsade pouvant atler iusqu'à la déchirure. dans ce cas au niveau le plus haut des autres
Les machines modernes disposent de plusieurs modèles.
cadences de brassage. Le choix de I'une ou
I'autre de ces cadences permet de doser I'action 2.',.4, Charge de linge
mécanique en fonction des textiles lavés. ll est important de respecter les charges maxi-
On rencontre généralement 2 cadences : males indiquées par les fabricants en fonction
des programmes de lavage. Dans un tambour
- une rapide (pour les textites solides) : 10 à trop plein, te tinge ne peut pas se retourner sur
15 secondes de marche pour 3 à 5 secondes
d'arrêt, lui-même, il tourne avec le tambour et l'action
une lente (pour les textiies {ragiles) : 3 à 5 méeanique est insuffisante.
-
secondes de marche pour 10 à 15 d'arrêt.
2.1.5. Tableou des actions mécaniques
Certaines machines, les plus perfectionnées, dis-
posent d une 3" cadence d\\e ex\ra-\en\e (pour
les textiles très fragiles) : 1 à 3 secondes de
marche par minute.

2.1.3. lz niveau de I'eau


Sous l'effet de la rotation du tambour, le linge
vient frapper la surface de I'eau (comme le faisait
les lavandières sur l'eau des bassins). D'autre
- Tourner. lls sont munis de trous perpendicu-
2.2 Dans un lave-vaisselle laires et opposés ; les orifices situés aux extré-
mités créent un couple de rotation'
2.2.1" L'aspersion
pression
-a solution lessivielle est projetée sous
s-r la vaisselle du bas vers le haut.
*a vaisselle disposée sur des paniers à fond
3'iilagé est aspergée par des bras rotatifs'

-e bras inférieur, fixé sur le fond de la machine,


::çoit le bain lessiviel directement. C'est lui qui
assure la plus forte asPersion.
- bras intermédiaire, souvent fixé sous le panier
s-périeur, reçoit le baln lessiviel indlrectement'
- aspersion qu'il assure se trouve réduite. Orifices de lavage

- bras supérieur (douohette) fixé sur le plafond


:: la cuve asperge du haut vers le bas contraire-
-:nt aux deux autres.
le par leur fonction, ces bras doivent :
- Résister à la corrosion' lls sont généralement
"a:i'iqués en acier inox, plus rarement en matière
- :l+inr rê
- Assurer une aspersion efficace' lls sont munis
:: perforations
:^r^
assurant une bonne répartition
--^ ltr ts.
-=)

Alimentation du bras intermédiaire

q-

Par le bras suPérieur Par circuit sPécifique


Par le bras inférieur
TUBULUBE OAFRIVEE D'EAU

VANNE ] BFAS SUPÉBIEUR


Aemplissage

ERAS INTERMEDIAIÂE

t'+:::=1:-
\----tr Tuyâù pompo de cy€tag€
CHAMBAF OE (-l,--- ->\
coMPnEsstoN
PqESSOSTAI

ENSËMA!E SUPPORT ET BRAS INFÊAIEUR

\
\
POT A S€L
CAPTEUA DE COUTT€S
Circ0ilde rdoénéiài,on
Râccod pol rtop plen
SUPPOÂT DE CHAMAÂE
DE COMPRESSION

Ra.cord cuve pomp6


+

pôl irotrrpe de v'dai9e

Âac.ôrd coudé Brccord v'danoe

2.2.2. Le circuit d'eau PANIER sUPÉRIEUR


clayette complémentaire
sur certains modèles
Le circuit d'eau d'une machine à laver la vaisselle
(MLV) se divise en,3 :
A. Le circuit de remplissage
B. Le circuit de recyclage PANIER sUPÉRIEUR
PANIER INFÉRIEUH
Panier rnf érieur
C. Le circuit de vidange (en position haute)
5 possibilités
:

de rangemenl.
Vous pouvez "moduler"
votre panier en fonction
de la quantité de vaisselle
ultlasée.

PANIER INFÉRIEUR

2.2.3. Importance de la position de la vaisselle

Comme les jets vont de bas en haut, il faudra


orienter la vaisselle vers le bas et ne pas la
coller I'une contre I'autre. Les couverts eux devront
être disposés, dans les paniers, les manches
en bas.
3.2. Contrôle chronométrique
3. Action thermique le principe qu'une
Très peu utilisé, il repose sur
le même r'.ràt'tJ qr".tité d'énergie augmente'une-mêmela
Le orincipe de l'action thermique est t" C'est
o"nt uné machine à laver le linge et dans une ïrï"uti oàau toujourJ d'un même
formule:
*".nin. à laver la vaisselle' ll selessiviel parà
résume
la température du bain W=MCÂt'
"ug*.nt.t
r liiermeoiaire d'une résistance
électrique
immergée appelée thermoplongeur'
Si le système de chauffage est tot'jours.le. même'
de dif{érentes Masse en kg
ie conirôle de la température se fait Energie en kjoules
manières. faudra{-il à
Exemple: Quelle quantité d'énergie
pour élever sa
une machine prenant 10 I d'eau
3.1. Contrôle thermostatique température de 10'C à 90'C
de ther- w=MCAt
Système très répandu ; on monte autant
à i I L" de temoérature : 90 - 10 + B0'K
#ortutt qu'il y a de température atteindre'
I LCna"r, massique de l'eau 4'19 kJ/kg'"-K-
P;"ù, un tneimostat réglable les remplace tous' , l*uasse de 1o ld'eau = 10 kg /.'
= 10 x 4,19 x B0 = 3 352
1ry
kJ
Nous savons que l'énergie
W=PXt
l-'*seconde
II I+kWatts
Joules

Connaissant P : Puissance du thermoPlongeur'


de chauffe
il est lacile de déterminer le temPs
nécessaire'
est équipée
Dans notre exemple, si la machine
J'un-Û'"r*oplongeur de 2 kW il faudra
vv 3 352-
*- p2 - 1 G76 secondes

minutes de chauffage'
soit
= ce28calcul, il n'est pas tenu compte des
Dans
réel de chauf-
o'âpËrolj""t e*ioti"uttt' Le temps
fage serait Plus long'

Système chronométrique

Thermo-Plongeur
Pressostat

Touche
Contact Prg Froid

Micro-moteur Programmateu r
Ce principe est peu fiable car il est sujet à des
variations très importantes. lldépend de plusieurs
paramètres variables :

A. La tension d'alimentation
EDF garantil 220 V - 15 "/" + 10 %, soit une
DDP de 187 V à 242V.
Un thermoplongeur donné pour 2 KW sous 22A V
feral 445 W sous 187 V et 2420W sous 242 V.
B. La température de l'eau à I'entrée dans la
cuve qui varie, par exemple, de + 4'C en hiver
à + 15"C en été dans les Alpes.

3.3. Système mixte


De plus en plus employé il perrnet d,améliorer
sensiblement la fiabilité du système chronomé_
Thermoplongeur
trique.

Un thermostat monté en série dans le circuit


de décompte du temps n'autorise le démarrage
de celui-ci qu'à partir d'une température de 30"C.
Le temps nécessaire à cette montée en tempéra_
ture est dit " temps de chauffage hors cycle ,,.

10
4. L'action chimique - mouiller le linge en Profondeur,
- dissoudre les graisses et les protéines,
- disperser les salissures,
'4.1. Dans une machine à laver le linge - empêcher: la redéposition des saliSsures,

4.1.1 . Izs lessives - neutraliser les sels minéraux (adoucir),

c agir sur les différents éléments composant


- détacher et blanchir le linge'

sa,issures (voir paragraphe 1), la solution Cn parle des pouvoirs de la lessive vis-à-vis du
, elle devra avoir les fonctions suivantes ; linge.

PROPRIETES de la LESSIVE
vis-à-vis du LINGE
Certains agents de la lessive
devront permettre à I'eau
de pénétrer les fibres et de
véhiculer les éléments actifs
qui enlèveront la saleté

Les salissures grasses retenues


par les fibres, une fois
détachées, seront émulsionnées
et divisées en éléments
microscopiques

-.:a ^:s aches d'origine


::::â - que (sang, ceuf, laches
:,:-=':, es) résistant aux
:5-:s crimiques, les enzYmes
:
".:.:'::rt les grosses molécules
:e :.::é res pour faciliter
= -' :- èvement
par les

Spéciliques Détachant ll s'agit de neutraliser


Blanchissant I'action des sels de calcium
.i.2 ssures détachées des ou de magnésium contenus dans
:s :;.vent être maintenues les eaux dures pour faciliter
s-::ension dans le bain de I'action du détergent et
sans se redéposer éviter les phénomènes d'incrustation
=;3
sur le linge et sur la machine

I
Beaucoup dL taches sont colorées,
la lessive pour les laire disPa-
raître doit les décolorer, cetTe
action de blanchiment peut se
. Traitement des fibres faire soit par réduction, soit
par oxydation, l'action oxydante
(assouplissant, hydratant...) Document LEVER
présente I'avantage de désinfecter
" Respect des couleurs le iinge
. Anti{aches

1'1
La lessive doit avoir également des pouvoirs 4.1.2. Izs assouplissants
spécifiques relatifs aux éléments de la machine :
Après plusieurs lavages, le linge a tendance à
- anti-moussant : lors de la rotation du tambour, perdre ses qualités de souplesse et de douceur,
il ne doit pas se créer de mousse.
et les synthétiques ont tendance à se charger
- dissolution : la lessive doit se dissoudre rapi- d'électricité statique.
dement et totalement quelle que soit la tempéra-
ture de lavage, Pour pallier à ces inconvénients, les ménagères
- distribution : la lessive doit être distribuée com- utilisent des assouplissants textiles.
plètement et de façon fluide, Principalement composés de tensio-actifs et de
- anti-incrustation calcaire : de façon à ne pas parfum, les assouplissants permettent aux fibres
endommager l'élément chauffant et les paliers de glisser les unes par rapport aux autres.
principalement,
Cette propriété apporte au linge des avantages
- anti-corrosion : elle ne doit pas endommager importants :
les matériaux en contact.
De plus, le bain lessiviel étant rejeté directement
- les tissus redeviennent souples et moelleux,

dans les circuits d'eaux usées, la lessive devra


- les synthétiques sont libérés des problèmes
d'électricité statique dus au lavage,
êire biodégradable. Actuellement leur taux de - le linge garde une odeur agréable,
biodégrabilité est > 90 %. - le séchage et le repassage sont facilités.

PROPRIETES DE LA LFSSIVE
VIS-A-VIS DE LA MACHINE

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12
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4.2" Dans une machine à laver la vaisselle

4.2-1. rzs produits de lavage 4,2.2. rz produit de rinçage


Pour éliminer les résidus alimentaires présents La vaisselle ne supportant pas de trace après
sur la vaisselle, le produit de lavage devra avoir le séchage, il faut que I'eau du dernier rinçage
des pouvoirs vis-à-vis de la vaisselle. soit débarassée des traces de calcaire et, àe
ll devra émulsionner les corps gras, disperser laçon à faciliter le séchage, que sa tension super-
les corps non solubles, dissoudre les sucres, ficielle soit réduite.
éliminer les taches colorées, empêcher la redéposi- Le produit de rinçage devra :
tion des résidus en suspension dans le bain - neutraliser les sels minéraux (c'est le rôle
lessiviel, neutraliser le calcaire et désinfecter la de l,acide),
vaisselle' - assurer un bon écoulement de I'eau (c'est
De plus ce produit de lavage devra avoir des le rôle des tensio-actifs qui abaissent la tension
pouvoirs vis-à-vis de la machine. superficielle de I'eau).
ll devra se dissoudre rapidement et totalement,
se répandre rapidement et facilement, ne pas
mousser et être anti-corrosion.

PROPRIETES DE LA POUDRE DE LAVAGE

/\
Vis-à-vis de la vaisselle Vis-à-vis de la machine

Anti-mousse
Emulsionnant

Document LEVER

14
Composition lype d'un produit
de rinçage et séchage 4.3. Iæ dosage des produits
pour lave-vaisselle
ll est indiqué sur l'emballage de chaque produit,
et il convient de respecter les doses prescrites.
l-t"-,."*- I Un sous-dosage de lessive donne un textile gris
| *n .ortt"nt I

@ ou une vaisselle avec des traces. Un sur-dosage


laisse des traces blanches (lessive) après le
séchage.

\ Le produit de rinçage de machine à laver la


vaisselle laisse un goût très acide sur la vaisselle
/ en cas de sur-dosage important.

Dans un litre de produit de rinçage et de séchage


il y a approximativement...
o/
/o

40

20

IU

lr.*bl fa",d"
I ;;'i" I I #;i". I
I
tAb".i I @

\
Laisse sur les articles
un lilm fin, résistant Limite la taille des Neutralise les
et élastique qui s'écoule cristaux des sels minéraux moisissures et les
rapidement et complète- contenus dans I'eau de bactéries qui se
ment, facilitant ainsi rinçage, les rendant ainsi développent dans le
le invisibles après séchage produit concentré

15
5. Le lavage du linge b) Coton de couleur " Bon teint,,. Ce sont les
textiles résistants qui ne supportent pas l'ébulition
(tabliers, pyjamas...).
c) Synthétiques résistants. Ce sont les artictes
5.1. Processus de lavage en fibres synthétiques pures ou mélangées qui
supportent une température de 60"C.
5.1.1. Iz prélavage d) Cotons de couleur fragile et synthétiques déli-
cats. Ce sont les articles en fibres pures ou
ll mouille le linge, le débarrasse des substances mélangées rendus fragiles par leur texture ou
les plus solubles et élimine les poussières les leur traitement.
plus grosses. ll facilite et prépare I'action du e) Lainages. Articles en fibres animales extrême-
lavage. ll se fait généralement en niveau haut ment délicats.
et à une température maximum de 40"C. f) Tissus fins. Articles de texture très fragile tels
que rideaux et voilages.
5.1.2. Iz lavage
ll est le siège des actions mécaniques, ther-
miques et chimiques. Le linge devra être nettoyé
à la fin de cette étape du cycte.
ll se fait en niveau bas ou haut, en fonction du Comment vous guider pour laver
programme choisi, et à une température pouvant les articles textiles ?
aller jusqu'à 90"C.

5.1.3. Les rinçages Grâce à l'étiquette d'entretien :

lls ont pour but d'entraîner le reste des salissures


et d'éliminer toute trace de lessive sur le lingq.
lls se font en niveau haut et en eau froide.

5.1.4. Les essorages intermédiaires


lls permettent d'éliminer le maximum d'eau des
fibres et facilitent ainsi le rinçage du linge.
Comment se présente cette étiquette ?
5.1.5. L'essorage final Une cuve symbolisant le lavage
ll élimine le maximum d'eau du linge, facilitant
ainsi le séchage. ll est modulable en durée en
TJ (machine, lessiveuse ou bassine)

fonction du programme choisi.


A Un triangle : Utilisation de
chlore (Eau de Javel) : Cp

5.2. Classification du tinge


Du point de vue de I'entretien, le linge se classe
en 5 grandes catégories. Cette classification est
.l-:=. Un fer à repasser pour le
repassage possible

o
faite en fonction de :
- la nature de la fibre (mélang6e ou pure), Un cercle : Pour le nettoyage à sec
ou le détachage ménager
- la tenue des couleurs,
- I'apprêtage et les différents traitements (ami-
donnage, imperméabilisation...), . Tous les textiles doivent porter cette étiquette
- la texture (tissage, tricotage...). . Les signes portés à l'intérieur des symboies
Ces catégories sont : indiquent les * degrés de traitement possible
a) Coto.n blanc ou couleur " Grand teint.. C'est . Sur la cuve le chilTre (1 à 9) en haut indique
le lingé'de maison et de corps. le programme le mieux adapté.

16
CODE D'ËNTRETIEN DES ARTICLES TEXTILES
SYMBOLES INTERNATIONAUX

LAVAGE CHLORAGE REPASSAGE NETTOYAGE ASEC

r1, "Actionmécanique
tl ro
o)
x
E 57 normale, rinçage et
essorage normal ,^,
Tous les solvants
courants y compris
r*l
A (o )
E letrichloréthylène
ci \-/ selon processus

rFl E
o
t-gJ . Action mécanique  normal
F E5.t normale, rinçage et

lt I
essorage réduit

rl
-l
o
ro
:l
t 2t
. Action mécanique
normale,rinçage
Tous les solvants
- sauf trichloréthylène
o normal, essorage
I \6 0/ normat
- y compris perchloréthylène
LLJ o
(o Selon processus
tfr '=
d r 3r .Actionmécanique ( P ) normal

A
E $5-/ réduite, rinçage et
l9 o essorage réduits

I
l -
Lrl "
rd . Action mécanique Avec restrictions
5l .o
o_ t4 t réduite,rinçage Traitement d'addition d'eau
kt E
o W réduit, essorage à l'eau d'action mécanique
de température
LU
ùl F réduit de JAVEL-

Êl-
-r . Action mécanique
Chlorage
dilué et
à f roid- Seuls sont utilisables
normale, rinçage 8"b) les essences minérales
o
cv) Ë réduit, essorage
(1
et certains solvants
:l normal f luorés
lU o . Mécanique réduit
o
w
o
$ rinçage réduit
l" x(6 essorage réduit
. Méca. très réduit
Selonprocessus
normal

I
E
o w rinçage normal
essorage normal
â
o
=
(û . Méca. très réduit Avec restrictions
I
.o
o_
E
o
bt rinçage normal
essorage réduit
. lavage à la main
d'addition d'eau
d'action mécanique
de température
I F
I
W uniquement

ol? r , Aucun lavage Aucun nettoyage


possible Pas de Pas à sec
6*
LC R chlorage de repassage possible
F.-

Basse température - essorage interdit


tJ d'après CTTN

17
5.3. Définition des cYcles 6. Lavage de la vaisselle
A chacune des catégories de linge correspond
un cycle de lavage ou Programme' 6.1. Processus de lavage
Chaque fabricant apporte de petites modifica-
tions à ces programmes, mais leurs grandes les
lignes sont toujours les mêmes : Les différentes phases d'un cycle intensif ont
rôles suivants :

a) Cycle blanc
a) Prélavage
C'est le cycle le plus complet, il se fait avec une llmouille la vaisselle, la débarrasse des sub-
cadence àe brassage normale et comprend : stances solubles et des grosses particules ali-
- un prélavage, température 30 ou 40'C (niveau mentaires (les moins collées)'
haut),
l"u"g., température maximum 95"C (niveau Les prélavages chauds des cycles intensifs agis-
- un
seni plus foitement sur les résidus alimentaires'
bas),
- É rinçages, eau froide (niveau haut), b) Lavage
- essorage final fort.
ll est le siège des actions chimiques et ther-
b) Cycle couleur miques PrinciPales.
graisses
ll est identique au programme blanc avec une ll assure la dispersion et la dissolution des
température'maximum de lavage de 60"C' et des Protéines'
L'élévation de température de 55" à 60'C favorise
l'action du chlore contenu dans la lessive
c) Cycle sYnthétique résistant qui
,ànttibu. à la désinfection des articles lavés'
ll est identique au cycle couleur mais se fait en
cadence lente et avec un essorage réduit'
c) Rinçages froids
lls ont pour but de décoller les dernières sub-
d) Cycle fragile
stances collées et entraînent les restes de souil-
ll se fait en cadence lente et comporte : lures et de Poudre en solution'
- un lavage, température 40'C (niveau haut)'
froids (niveau haut),
- trois rinçages
ou un égouttage ou arrêt d) Le rinçage chaud
- un .s.oiu!e faible,
cuve pleine. ll a pour but de :
- finir d'entraîner les derniers résidus alimen-
e) Cycle laine taires,
- favoriser la phase finale du cycle (séchage)'
ll se fait en cadence lente ou extra-lente êt - permettre la répartition et favoriser I'action
comporte : du produit de rinçage (prise du produit aux alen-
- ,n lru"g" court, température maxi30"C (niveau- tours de 60'C puis augmentation de la tempéra-
haut), ture jusqu'à 70"C).
- trois rinçages froids (niveau haut)'
- un essorage court. e) Séchage
Le séchage sé fait par évaporation et co-ndensa-
Les tissus fins sont lavés avec le cycle fragile
ou laine en fonction de leur texture' tion. ll eJt assuré par I'action combinée de la
température et du produit de rinçage qui diminue
ACP
Certaines machines disposent d'un système la tension superficielle de I'eau'
le programme à la
farrêt cuve pleine) qui arrête
iin ou dernier rinçage avant la vidange' Cette
I) Régénération
particularité permet d'éviter le tassement du linge
Opération intervenant 1 ou 2 fois par cycle des-
bn .", de séjour prolongé du linge dans le tinée à régénérer les résines de l'adoucisseur'
tambour.

1B
6.2. Définition des cycles c) Cycle " Lavage court,
Ce programme est destiné à laver la vaisselle
Comme pour les lave-linge, ces machines offrent de tous les jours lorsqu'elle n'est pas trop sale
un certain nombre de cycles différents. Le nombre ou la vaisselle délicate.
de ceux-ci varie suivant les marques et le degré ll est composé de :
de perfectionnement de la machine.
- un lavage chaud : chauffage à environ 50"C
Sans tenir compte des petits détails spécifiques et prise du produit de lavage,
à chaque marque, les schémas des principaux - un rinçage froid avec une régénération,
cycles sont les suivants : - un rinçage chaud : chauffage à environ 60'C,
prise du produit de rinçage puis augmentation
Tous ces programmes commencent par une
vidange afin d'évacuer I'eau qui par ègouttage
de la température jusqu'à 70"C,
se trouve avoir stagné au fond de la cuve. - un séchage avec augmentation de la tempéra-
ture.

a) Cycle * Lavagê intensif " d) Cycle " Trenpage D oLt << Pré-rinçage "
Ce programme spécialement destiné à laver la
Ce programme est destiné à mouiller la vaisselle
casserolerie n'admet que de la vaisselle lourde
(casseroles, marmites, assiettes éventuellement).
du moment. ll permet ainsi d'attendre que la
machine soit pleine pour faire un programme
La vaisselle doit être disposée uniquement sur
de lavage. ll est très court et I'eau n'est jamais
le panier inférieur.
chauffée. Parfois il comporte une régénération.
Seul le bras inférieur et la douchette sont ali-
mentés.
ll est généralement composé de : 6.3. La vaisselle
- un prélavage chaud : chauffage à environ
40"c,
- un prélavage froid très court, Le lavage en machine à laver la vaisselle ne
- un lavage chaud : chauffage à environ 60"C permet pas la même sélectivité qu'un lavage à
et prise du produit de lavage, la main. Les articles lavés doivent être suffisam-
- un ou deux rinçages froids très courts avec ment résistants pour supporter un lavage en
une première régénération, machine.
- un rinçage chaud : chauffage à environ 60"C, Le lavage en machine est déconseillé pour :
prise du produit de rinçage et augmentation de
la température jusqu'à 70'C, - la vaisselle ancienne,
- un séchage avec une deuxième régénération. - la porcelaine décorée en surface,
- le cristal,
" - les objets métalliques non inoxydables,
b) Cycle n l-avage narmal ,, - les objets en cuivre ou en aluminium,
- les couverts avec manches collés,
Ce programme destiné à laver la vaisselle de - les objets en corne ou en bois,
tous les jours doit être utilisé en cas d'encrasse- - les objets en plastique qui ne sont pas garantis
ment important de celle-ci. pour le lavage en machine.
ll est composé de : Pour le lavage de I'argenterie, il faut la séparer
- un prélavage froid très court, des autres objets métalliques car ils risqueraient
- un lavage chaud : chauffage à environ 60'C d'être endommagés par électrolyse.
et prise du produit de lavage,
La vaisselle fragile (tasses, verres...) doit absolu-
- un ou deux rinçages froids très courts avec ment être mise sur le panier supérieur.
une première régénération,
- un rinçage chaud : chauffage à environ 60"C,
prise du produit de rinçage puis augmentation
Certaines machines comportent une touche " fra-
gile " qui crée une prise d'air sur la reprise d'eau
de la température jusqu'à 70"C, de la pompe de cyclage diminuant ainsi la pres-
- un séchage avec une deuxième régénération. sion dans les bras.

19
7. lnstallation (20/27). La pression statique et dynamique doit
être comprise entre 0,5 et 10 bars.

7.1. Installation électrique


7.2.2. L'évacuation
Elie doit être en harmonie avec la norme C 15-
'100 (voir figure ci-après). Le flexible d'évacuation (A ifi. 17 ou 22 mm)
est terminé par une crosse. Elle doit se trouver
possistionnée soit sur un rebord pd'évier (atten-
tion au risque de décrochage lors des vidanges),
7.2. Installation hydraulique soit dans un tuyau d'écoulement. Dans ce cas,
il faudra IMPERATIVEMENT qu'il y ait une prise
7.2.1. L'arrivée d'eau
d'air au niveau du raccordement afin d'éviter le
Le raccordement se fait généralement sur le siphonnage. Cette crosse doit se trouver à une
circuit d'eau froide. Le flexible équipant la machine hauteur comprise entre 0,70 m minimum et 1,50 m
doit être raccordé à un robinet avec nez fileté maxi.

Raccordement d'eau (froide)


Robinet à nez lilelê a 20127
Pression requise : mini 0,5 bar
maxi 10 bars
Vérifier la dureté
Vérifier l'état du robinet
Vérifier l'alcalinité

Ligne indépendante
Code normalisé
.10
mm2 Tuyau d'éau tourni, 1,25 m avec
écroux d 20/27 F
Prolongation possible
Protection par disjonc- par luyau pression
leûr différenciel EDF d'essai sup. à 10 bars
ln : 15,30,45 A
T 500. 650 mA

Evacuation libre des eaux


usées à l'évier

Prise de courant Hauteur du tuyau d'évacuation


normalisé2P+T mini 0,70 m
1 0/1 6 amp. 220 V - lrr. maxi 1,50 m

Prise de terre (éven-


tuellement indépendante) Evacuation avec prise
Section 2,5 mm2 minimum d'air pour éviter le
Vérification de la siphonnage
conformité

Cordon souple 1,50 m Tuyau d'écoulement orientable


Section3x2,Smr# Longueur 1,35 m avec col de rygne
Fichesurmoulée2P+T Eviter lout pliage
Pour fil prolongateur Rallonge possible : éviter les
utiliser3x2,5mm2 restrictions. Longeur maxi : 3 m
D'après Documenl SIDEX

20
8. Les documents techniques 8.1. I-e diagramme Programmateur
Deux outils graphiques nous permettant de
Un document spécifique à chaque type de machine connaître le déroulement cllronologique des
est édité par le fabricant. ll est généralement actions se succédant durant un cycle'
composé de :.
- une fiche technique donnant les caractéris- 8.1.1. I'e diagramme linéaire
tiques générales du produit et les caractéristiques
détaillées de chaque organe' Dans une échelle de temps, graduée en pas (1
- une vue éclatée donnant le nom et la réfé- -
pas 1 cran de programme), so.nt représentés
rence de chaque Pièce, ies états logiques des contacts du programma-
- un schéma de principe permettant de com- teur.
crendre le fonctionnement de la machine,
ll est comPosé de 2 Parties :
- un diagramme du programmateur indiquant " cycle " indiquant
,e déroulement des différentes opérations du cycle, - Le diagramme des cames
l'état des contacts pour chaque position du pro-
- un schéma de câblage indiquant le mode gramme (une case noire état 1' une case
->
de repérage de la filerie et le branchement des
slfiérents organes. blanche -+ état 0).

7]3 124 (pas a pJs)


PROGBAMN4ATEUR CROL'ZET 88
L

10 2A :o o0 ,.,,j'1

21
La colonne " fonction ' indique le circuit auquel
se rapporte le contact.
- Le diagramme des < cames d'inversion ". Ces lnversion sens rotation moteur Sens
@
cames en rotation continue (voir paragraphe 12) 1H
actionnent les contacts responsables du temps o 1H
o1H 1H

et du sens de rotation moteur (cadence de bras- rcr-,ê 1ë


sage).

Nota: Afin de ne pas donner d'à-coups, un sens


9'?, o
1B

préférentiel est imposé (même sens que l'esso-


rage) avant chaque passage de cran. Dans notre
n Arrêl fr
exemple: contact 1 ; 1H

8.1.2. Iz diagramme circulaire


Plus visuel que le diagramme linéaire, il permet
rapidement de :
- connaître le temps de chaque phase ou cran
du cycle,
- suivre le déroulement du cycle,
- connaître les actions et les événements rela-
tifs à chaque cran.

I Niveôu 1

2 Niveau 2

d l].,1 e'étavaoe

Ûf Lu""q"

z @l Rrncaee

Ç v'oans*
s
c

s @ Êrru,.s"

z/ cla * O e*o.oq" Fractronné


c:l' /

D Cadence Normate
€V t+ Chaufrage
t'
sl
cddence Lenre

-,-\
Rotation du tambour
en inversion

J
Pas 1 à 4,29,30,31,33,34
Sélection "Normal" = EV2 - Niveau.2
Selection "'l12 charge = EV2 , Niveau 1

selon modèle.

22
8.2. Le schéna clc principe

Secl€Lrr22OV-50Hz

2
t4/A
1
TH 83'C
2 1

3
(Nivêau l)

,5
t-
I
L &. 411

4 14
><
I

l_
', BN!1 .ll

E'12
eec s i. i

(Nlveâù2)

tr- cômmande par p.ession 81r,4

surpogramrnaléur
-ô Conlact Z dirêdiofs
EV JAVEL selof .iodète àclioônéparcame
GV

23
ll permet de comprendre le fonctionnemeni élec_ 8.3. Durée des crans
irique de la rnachine. _

ll est possible, grâce au diagramme programma- 8.3.1. Cra à (lurée conslante


teur et à ce schéma de i
Sur certaines machines tous les crans ont lne
- sulvre les circuits aciifs pour chaque pas de durée consianie.
programme,
- isoler un clrcuit pour localiser une panne, Les actions mises en ceuvre peuvent être d'une
- visuallser rapidement l'ensernble des organes durée éqale à ceLle du cran (essorage, vidange)
d'un clrcuit actif. ou variable (remplissage, chauffage).
Le clrcuit électrique de cedaines machines peut Fxemple : Remplissage en niveau bas.
pardil'e plur conp ique : i laul avo' er rré-'loile
que toul schéma compliqué n'esl qu'une addition
8-3.2, Cran à durée rariahle
de circuits aès simples.
Sur certaines machines, quelques opéralions sont
A chaque étape de programme (cran), seuls
diies " hors cycle " (chauffage, rempllssage...).
quelques circuits sont actifs. Une bonne exploila-
lion des documents techniques permet de les Éxemple: Rernpiissage en nlveau bas "hors
déierminer rapidement- cycle "

Cran à durée variable

crân à durés @nslante

--fG..r*-"
ev=r "

Décompte du

+ affét remp issage

24
Sj la prise en compte du temps se fait dès le 8.4. Quetques rnontages particulicrs
début du cran, le décomple lui ne commence
qui si l'information NB = 1 est validée. Durant 8-4.1, Remplissage série
toLL ,e decomptage. Lne ba sse oe niveau
entraîne: Dans ce monlâge :

un arrêt du décompte de temps, la pornpe de vidange fonctionne si : le coniâct

- une nouvelle action de remplissage. c = 1,


- les EVll fonclionnent si : le contacl D = 1,
le presso"lat 11/12 -1. la coni'lJitè él' t'io re
esl assurée Par l\,4P.
Si a pornpe e, t ele.l'iqre-rlenl -oJoee pdr sé' I
rité, les EVI\,4 ne pourront pas ioncUonner' Cette
part cularle esLd:e d lag d_oe d"le 'n-e d rpé_
dance entre ces deux éléments; EVN,4: 3 kQ,
N1P a 500(2.

Schéma équivalent

ldans te crcuit= -U=39-=oagito3r


z J,5r I0r
U EVll = Zxl= 3x103x62,9x103 = 188V

U t\4 P = Zxl = 0,5x103 x62,9x103 = 32V

vidange

25
8.4.2. ChaulTdge n hors cycle ,
Dans ce monlage, pour commencer le décompte
du temps, il faut que la tempéraiure T, (ther
mostat réglabie) soit atteinte. On retrouve là un
rnonlage série du mlcro rnoteirr ei du thermoplon' Prise en cornpte
geur, Toute baisse de nlveau enkaine : du temos tx
- un afiêt du décompte,
- un nouveau templissage,
Remplissage
- éventuelement une nouvelle phase de chauf-
EVM=1
iage.

Cbauflage

NB=1=>11/13=1 Décompie du
lemps tx
+ arrêt chauffage

I 2ko
cf/

25t)

ix = durée du pas

26
Début
8.4.3, ChduiJage mixte
:.ns ce mortaqe pour comriencer le décorpte Prise en compte
.-.emos oe cnâu'ie il taul qJe le NB solt atle nt du ienros de chautfe tx
1
l: o-re ta températrte de 30"c so1 atleinte
-rrri-ô baisse de niveau enlraLne:
un arrêt du déôompte' RemPlissage
- un nouveau rernplissage,
hors
EV1 =1
- àventuellement un nouveau chauifage

:ans ce montage, le thermostal T' (90"C) esi


-i thermostat de sécurité

Chautiage

Décompte du
temps tx
+ chauifaoe

tx = duré€ du Pas

21
9. Les électrovannes 7. lembrane
8. Siège de capet principal
9. Filtre d'enkée
Les élecùovannes que l'on renconlre sur les 10. Bessort de rappel
machines à laver soni du type à niembrane 11. Armalure métallique
" ".
Elles étabJissent el coupent le .emplissage des 12. Orifice de sortie
machlnes automatiques_ 13. Orifiôe pilote
14. Orifice d égalisatioa de pression.
9.T. l'onctionnement Au repos l'orifice pilote 13 esi Terrné par le
noyau maqnéiique. Par I intermédiaire de l'orifice
1, Borne de raccordement d égalisation de pression 14,les presslons au-
2. Bobine électrique dessus et au-dessousde la rnembrane sontégales
3. lsolan{ (P= P). Le ciapei prinôpal est termé par une
4. Noya! rnagnéiique force (F) = à (P'S) , [P (S S,)] avec S = slrface
5. Clapet piloie de la memb'ane et 5 - surt"ce d- ctaoêi pr'r
6, Armature de membrane cipal.

28
Dès la mise sous tension le clapet pilote s'ouvre,
EV ouverle
Ia pression P' chute (Z piloie > Z égalisaiion
de pression). Sous l'action de P, Ia membrane €
se soulève, La vânne est ouverte.
A Ia coupure dê I'alimentation éleclrique,le noyau
magnétique vient obturer le clapèi pilote. La pres-
sion P'tend à devenir égale à la pression P et
la vanne se referme.
lr
t_t
L etude du fonctionnement montre qL il esl irnpé_
ratiT que la pression de sortie (PS) soit < à la
pression d'entrée (P).
I a oitterencq P PS est appelée : Pression
minimum ditférentielle et doit être de 0,5 N/cm'?.

9.2. Marquage
Le marquage des électrovannes nous indique
généralement:
le nom du fabricant,
le type d'É.V,
-
la Iension noninale de lonct'onnenent
-
la température maximale admissible (généra
lemenl < 75'C),
-
les pressions minimum el mà ilJm de se'v:ce
(généralement 5-100 N/cm1,
-
,e oèbit e\pr:îè en litle par m.nule (compris
entre 0,3 l/mn ei 20 l/mn).
Nola: Limpédance de la bobine se situe géné.a
lement aux environs de 3 kl)

EV a! repos EV en cours de fermelure


Les contacts sont du lype " inverseur " : la borne
10. Les pressostats repérée 1 est loujours le poinl commun, le coniact
est toujours: en 1 2 au repos, en 1-3 au lravail.
10.1. Rôle Les différents niveaux dun même pressostal
sont repérés comme suil :
lls ont pour rôle de déiecter le niveau de l'eau Le chilïre des dizaines indiqûe le
dans la cuve et d'iniormer le programmateur que niveau:
ce niveau est atteint. '11l12l13 1" niveau (le + bas)
2' niveau (le + haul)
21122123

10.2. Fôncfioûnement ll existe des pressosiais à 1,2,3 et même 4

Ce sorl des appa'e s électropreLnat:ques oui


jouent le rôe dun interLpteur coÎÎèndé oa' 13

la pression.
Lors du remplissage, le niveau d'eau monte dans
lâ cuve et ddns la chambre de corpression.
L'air prisonnier dans le circuit étaache (pres 1o
sostat, luyau de pressostal, charnbre de com
pression) monte en pression.
Sous l'effet de cette pression, la membrane se
déiorme et le contacl change d'éiai. Le seuil
de déclenchemeni esl réglé par la vis de réglage
,,o
de niveaù, quicomprime plus ou molns le ressotl
antagoniste 6. Le différentiel est réglé par Ia
vis 1 1 qui écarte plus ou rnoins le contact travall.

JlÏ3"i; --+

7 Vls de ré9 age de nveau

3 MÊmbranne c.outchouc I Born€ coniad repos (12)


10 Ressod d€ polnl morl
5 Borne contacl moble (11) 11 Vis de rég âOe de dlilôrcntÊl

30
10.3. Marquage 10.4. Prcssostais sPéciaux
portées sur ces appareils nous
-3:adications
-:_= gnent
lls ne sont ulillsés que sur certalnes machines
:

- s,r leurs marques et leurs types de fabrication


-='.^ple: 731 à micro pTocesseurs.

marque tYPe .a p'esc on diJle le soJll't l'). Ce soLr.ai e-t
- :-' leurs caractérisUques électriques rele pJ'Ln po-sço I isoldnta" noldL r agnÀlqre
_-:2-: lntensité maxi 16 A sous 250 V
\2).
':::: lniensité maxi 10A sous 380 V
:,- e!rs caraciérisiiques pneumatiques Sulvant la pression, le noyau s'enfonôe plus ou
n]o ns dans la bobine (3J : so' inoLctdrce vâl e
--: :: Exprimées en mm d'eau dans la cuve, Ôetle valeur d inductance est transformée par
_:: ?: ces indications nous donnent les seuiLs un cjrcuit électronique (4) en diiiérence de poten
de lonction nemenl des diiférenls lie1.
niveaux.
a:'.:
-:: --.
> Niveau 1, seuil de déclenchernent
Ces appareiLs Tournlssent donc une djfiérence
retour au repos 90 mm
__l:: > Nlveau 2. seuil de déclenchement de polentiel en foncUon de la presslon don' du
-_: -- relour au lepos 50 mm. nlvea! d'eau.

lv

Pr

31
11. Les thermostats

11.1. Rôle 11.2. Thermostats à bulbc


La régulation thermique et la proiection contre Généralernent utilisé pour réaliser les thermos,
les hausses excessjves de température sont ies iats réglabies, ce principe existe égalemeni dans
rôles principaux des thermostats. ceriains thêrmostats iixes.
Ces appareils qui sont en lâit des interrupteurs
automatiques réagissant à la température se clas
sent en trois grandes catégorles :
les thermostais à bulbe. Le lluide prisonnier de l'ensernble éianche, souf-
les ihermostats bi-métalliques, flet, capillaire, bulbe augmente ou diminue de
les thermostats électroniques. pression avec la lempérature. Cette variation
de presslon se traduii par une variation de votume
Ces thermostats oossèdeni deJ/ caracterisriqJes
du solrtflet. Dès que ie seuil réglé est alteint, le
communes:
conlact change d'état logique_ Le fonctjonnenent
- nécessité d'une manceuvre brusq!e du contact,
du contact (dit à dépassement de point rnort)
- nécessiié d'un difiérenliel de fonclionnement.
assure le pouvojr de coupure et la valeur d!
Prévus pour fonctionner avec les autres organes différentiel.
de la machjne, ils ne doivent pas réagir à de
laibles variations de lempéraiure. ll doit exister
un décalage entre la température de déclenche-
rnent.et celle de relour au repos. C,est te
D]FFERENl]EL,

'*,-G;

Synoplique de fonctionnement

Délecleur Trâducleur

crandeur à Bulbe
Equipage Grandeur
mobile ulilisable
capillâre

Variation de Varialion de l'épâiss€Lr Elal 1 ou 0


- - 3. ks

: -:È_::--e
-:
_. _::
thermostats bi-métalliques
:.-. :-.-sslats ne sont pas réglables
de foncllonnement
-': à la fabrication.
et leur
Leur
différentiel
@
j- :.-:_ation commune (KLIXON) est une
-=::-= :] iabr cation comme KLAXON ou FRL Châud

:-: avant la iorme d'une portion de


.. :i;orme sous l'aciion de la lempéra
_ échauffement, la bilame, qui a lroid
:. se relourne et devlenl concave.
po!r
--:.:re déformal;on est utilisée
-- ccntaci.
- . _:a- , 'a bldrre 'evient a sor éIal
.::i enire les deLlx ternpératures de
-: :si le dlfférentiel.

I :: .-:: sortes de " KLIXON " facilement


:-:--::a:: es par la Jorme de leur chapeau

Synoptlque de fonctionnenlent
Délecleur

Eilet dÛ à la Grandeur
Grandeur à Contacl
grândeur exploiiable
délecter
doigt de

Ëtal 1 o! 0

33
A. Les " KLIXON
" sinptes (tig. A) B. Les " KLIXON inverceurc (fig. B)
"
Le contacl esl généftlemenl fetné en 1 3 au

On renconlre deux types de matquage :


La lettre ind;que la nature du contact.
L + contact à I'ouverture
- En degÉs CELSTUS :
F '-tcontact à iermeture. Exenple :
t 20 600 30L60
Le 1. nombre indique latempérature de manceuvre I 897 103 00/114 T
exprimée en degrés FARENHEIT.
Comme pour les " KLIXON " simples, la leltre
Le 2" non_bre multiplé par 1O ind,qJe, en d.gres L ou F indique l'état du contâct au repos :
FARENHEII la valeur du différeniiei. L -> Contact {ermé en 1 - 3 au repos
F -> Contact fermé en 1 - 2 au repos
Exempies :
30L60"C
L 175-2 // | |L+Températures erpr mees
I L-175'F temperalure 2C T de cj.ierenrel
r----+
' I en deorès Cels us
I
de lonclionnemenl
(_ IL- lempêralure de
basculement ên 1 2
"Klixon"àouverlure
Conlact iermé en 1 3 au repos
Le contact s'ouv ra à 175"F (79,4'C), se refeÊ Tempéralure de
mera à 175 - 20=155"F (68,3'C). retour en 1 3
F 127 - 1.s

"KLIXON"àfermeture

Le conlactse lermera à 127"F (S2,B"C)er s ouv'ira


à 127 - 1s=112'F 144,4"CJ.

Nota- Les " KLIXON " de fabrication récente sont


Fig, B
marqués en degrés CELSiUS.

Câpolà3élages-..\

Marquâqe ind auant les


caraciérisliq!es de lempérat!re

34
- En degrés Farenheit : Seules les indicaiions encadrées nous permet-
alemple'. tent de connaître lâ caractérislique de ces iheÊ
mostals.
T-305065H42
190 - 1,5
lvlarquage 2TT : lndique qu'ii s'agit d'un thermostat à 2
de la lempérature températures.
L S0 1,5
1,5 -> Différentiel = 1,5x'10 = 15'F

80 L 60 Contaci hautê température


60 -> Tempéralure de relour au repos 60'C
90 -+ Tempéraiure de basculemenl en 1'P L + Contact Terrné au repos
90'F --+ 32,2'C 80 --> Température de manceuvre 80'C

L -> Contact fermé en 1-3 au repos

50F44 Ôonlact basse tempéralure


44 -+ Tempéralure de reiour âu repos 44"C

C.
F +
Contact ouvert au tepos
Les " KUXAN
" dauble température 50 +Température de manceuvre 50'C

La ternpérature des therrnoslats à 2lempéiatures


Équlpé de 2 bilames, ces thermoslats on1 2
(2TT) est généralement exprimée en degrés Cel-
contacts qui réagissent à des tempéraiures ditfé-
sius,

35
D."KIiXons"defabcatjan<VEBE"ouLesleiires"NA"indiquentquelecontactesi
WEBE à fe.meture (ouvert au rePos).
" "
lls sonicomposés d'un chapearl àdeux hauieurs Les chiflres 40 & 85 indiquent la température
monté sLrr un corps en matière isolante. de fermetule du contact
Pourdéterminer la haute et labasse température, C'est un Klixon 40'C/ 85"C à fermeture
jl sufflt de regarder la hâuieur des bossagesde Nola. Il exisle des lhermostals marqués: -NC
chapeau : 40 NA 80 - . lL s'agit d'un Klixon 40"C à
/
- le plJs haut correspond a la bdsse lerroéra oJverr.re et BO"C a ferrretJre.
iure, F --
Les Kli^ons de - mdrAue " EMEqSON au "
e plJs bas correspord à la haLle lemoérarLre .. I:;; "
à .auverlure Leur marquage correspond généralemenl à Iun
dllférent ou l'aulre des modèles qqe nous venons de voir'
Le marquage de -ces thermostats est
des " KLIXON ". Nous trouvons:
- NC,?o - Nc/35
Les leltres NC indiquenique le conlactesi FERN'4É
au repos (normalemeni court ckcuité)
Les chiffres 35,70 indiquent laiempérature d'ouveÊ
ture du contacl, Nous somrnes donc en présence
d'un klixon double température à ouverture donl
le contaôt B.T. (Bornes C&D) s'ouvrira à 35"
CêlsiJs et ê colract l-.-. (Bornes A&Br s o-vri'a
à 70'. Nous ne disposons d'aucune indicaiion
sur la tempéralure de reiour en position repos.
C'est un Klixon 35"C/70'C à ouvedure
à la fermetute
Nous lrouvons : NA / 40 NA / 85 -

o o
o o

BASSE lempéra1 HAUTE IeT.p

Conlad AASSE tempéralure \


Conlact HAUTE temPérature

36
!n
fétage de puissance esl réalisé soit avec
1 1.4- Thermoslats dlectroniques ;iais_elecro'naqne. que soil dvec ur Lorrp'qr.ri
étecron'que d-e ori'sarce (fB AC
-qY-
ces ihermostats soni de plus en plus employés
30rr remo'acer les thernosiats règlables a b"lbes
BrsroR...).
ncs
s sont égalen'ecl employés dars les mach
à commande électronique (microprocesseur)

3asés sur le phénomène des thermistances ces Nota. La sonde (CTN) dolt toujours êlre appa-
pJs_
àoDarerls detec€nt 'avaliation de'esista_ce d une rellee au^ modLles oe conldloe et de
ron'l'or
C iN tcoe'. oe tempéralure negalir) er sânce.
le la temoérat.'e et 'a trans'or.nent en une
lnlormation logjque élecirique (étai 1 ou 0)'

Synoptique de fonctlonnemeni

Délecteur
hénomène
Grandeurà Thermislance Ellel dû à la
grandeur Circuii
de iempérature

Variation Etat 1 oLr 0


Vâriation de
lempéraiure de résislance

Principe de fonctionnement

3,1
'12. Les programmateurs

12.1. Rôle
Le programmateur est le Cerveau de la rnechine, ll existe deux grandes farnilles de programma_
jl vâ recevojr les consignes, donner Jes ordres tet,rs: ---'
successifs de déroulement du cycle et interpréter
les programmaieurs électromecaniques,
les informatjons transmises par tes capteurs. _ 1". b,o;r;;;;;;;;; ài".iràn,qr"..

SynopliqLe des relat.ors da"s une machire à


laver.

Tableau
de
bord +- Aciions

:Ë i:tr#,",#*'"
ordres d exéculion
=

de
vidafge

iY o" r"
lempérature

Thermo- Electrovanne
plongeur magnél que

i\cu niveau
de I'eau

38
va;ssellê ne posse_
Les progrannateurs de 'ave
12,2. IÆs programmatcurs électromé- deni Pas de cames cycle "
caniqucs de programmateurs de lave_linge
ll existe 3 types
qui ass lte laulolâtsme des
I =sr Ln appare;l
..ie.-p"i t'inre'rneoia't" d une memorisal on à
::me.
12.2.1- Programmateur à I licro'nateur
is programmateurs de lave linge possèdent 2
.Llx de carnes
llc son! uliises sLr les nacq''les a L\aufJgê
:
-.-
qu: deternirent rêc ôrllé
", "
étapes"y""",
.:.res""t"a du prog'arnrre (rotalior par ;;;;;;i .e nicro--noteJ- esr a ilerLé
!;olrence ou pas a pas)
";; cyc'e 'e ieu de (ames," o nver_
oendant toutte
délerm nent les est er rola(io1 cont:îJe et les 5êqLecces
- ,"a "ua"s " o i"uerrion ^duqLimoteur "in.
i]".r.".' " ' se sLccèopnt sdns a1èt
:adences de fonction nement " lavage "
durant tout le "v-'"
déroulement du programme'
ei qui sont en rolalion continue'

,P
{b
...1t'

'!ri"^
t

39
12.2.2. Pragrammateur à 2 micros-mateur: Certains programmateurs à 2 micro moteurs sonl
monlés sans cames "d'inversion (lave-
lls sont ulilisés sur les machines à chauffage "
vaisselle). Dans ce cas, l'un des 2 rnicro moteuts
ihermostatique.
'1 est utilisé pour réaliser 'avance rapide des cames
micro-moteur entraine le jeu de cames. d'inver
(dépassement de cycle), l'autre rnicro moteur (dit
sion ", I'autre le jeu de cames de cycle. est
micro moteur émetlelr) assure le dérouJement
aussi possible de siopper le déroulement du
du cycje.
cycle (temps de chauffaoe) sans arrêter Jes cames
d'invetsion.

,.1 PROGEAMMATEUB A
PAS-A-PAS EI.ECTRIOUE

#./
'1- 81m canes dtûversim
3
l- Piqnm

6- 8oîte à .ontacts nodulaire

4A
'.2.2.3. PGR à relais Là encore il est possible d'arrêler le bLoc de
cames " cycle " el de lalssel tourner les cames
,::rsés égalemenl sur les machines à chauffage
" d invelsion ".
::rmostaiique, ces PGR ont un mlcro-moieur
i . er I a ne les cànes el uî relais élecl'omag^é Ce type de p'og'anïaleur esl n_o1té Lnqle_
::.re capable de débrayer le boc de carnes rnenl sur des lave llnge.
. .ycle (relais de " ihermo stop ").
'

Thermo slop

mécanlque

41
12.3. [æs programmatcurs électroniques On rencontre acluelerneni deux types de pro
grammateurs é ectloniques :

Ce lype de programmateur esi très peu utilisé 12.3.1. Ies progrumnateurs à camnande ixte
à lheure actuelle. Les machines qui en sont lJne unité électronique (microprocesseu4 pjlote
équrpees sort serrolab es aJv aJtres en ce qui
un programmateur électromécanique qui assure
concerne les organes de puissance (rfoteurs,
électrovannes, thermoplongeurs) et de délecUon
âinsi Jre io_clion de con'binateur (cl-à'sis
(thermostais et pressostats). Thornson R480, rnachines N,4IELE . , etc-)

I.IACHINE A LAVER

PRINCIPE DE COM[,IANDE À,I IXTE


(Unlé éleôlronique plùs prosnmmateu4

Touches [,'licroconlact
EEEE
Digits Horloge

Diodes luminescenles

t\,IODULE DE
COMMANDES

ill
PBOGRA[,1[,4ATEUB

SECTEUR
??0 v
OBGANES DE
PU]SSANCE Doc! m ênt THOIVSoN

42
12.3-2- Ias pragram ateurs < lout électroniqrE >

Enuètement éleckoniques ces programmateurs


ont une unité de commande et de mémorisation
(micro-processeu4 qui pilole dlreclement des
organes électroniques de puissance (lhyrislors
trlacs...) ou des relais électromécairiques

MACHINE A LAVER

PRINCIPE DE COIVIIANDE ELECTRIOUE

I\IODULE
D'AFFICHAGE
Diodes lunrinescentes

EEEE
Digils Horloge
Touches Microconlact

MODULE DE
D ES
COI\, N,IAN MICROPROCESSEUR

+t
ETAGE DE
TRANSFO
PUISSANCE

SECTEUR
224 V

OBGANES DE ORGANES DE
DETECTION PU SSANCE

43
13. Les moteurs L'enroulement petite vitesse (généralement 1:
ou 18 pôles) est symétrique.
L'inversion du sens de rotation se iait par inver
13.1. I-es moteurs synchrones sion de bralchement du condensateur.
Utilisés en électroménaqer pour actionner les La résistance des enroulements est: AB AC
orqanes de faible plissance, on les renconlre : 50O, mesurée avec le rotor bloqué. =
principalement comme moteur d'entraînement des L'enroulement grande vltesse (2 pôles) est asy-
programmateurs. métrique (1 seul sens de rotation) et souven:
Leur vitesse constante permet de réaliser des commandé par un contact centrijuge.
décomptes de temps précis (chauffage chrono-
métrique).

La résistance des enroulements est EF (enroule-


13.2. Ias moteurs asynchrones ment de démarrage) = 15 à 30O ; EG (enroute-
mentde marche) =5à10O.
A. à dénaffage pat condensateurc
Caacté sliques
Utilisés pour entraîner le tambour dês machines Gânde vitesse petite vitesse
à laver le linge, ces moteurs sont généralement Puissance 700 W 300 W
à deux vitesses (1 vilesse lavage 4OO trlmn Yiless€ 2 750 Ltmn 4AO um'
et 1 vitesse essorage 2 750ir/mn). condensateur 35 à 50 pF 12 à 18 p.F

44
Moteur à 2 viiesses sa's enroulemenl
Cas patticuliers
dedé.irarâse €n G V

. Moteuls à 2 vitesses et 1 seul condensateur


condensateur
Les conlacts C et D commutent le
sàit sur t"s Petite Vitesse soit sur
"nroutements
les entoulements Glande Vitesse
Le contact B commande la vltesse essoraqe
(G.v).
la
Le contact A (conract inve6eul) conmarde
v,tesse tavage (D.V ) et le sens de rotat'or

.l\,4oteurs à 2 viiesses sans enroulement de


démarrage en G.V

SLr ce woe de moleur' la phase essolag-â


coÎ
passage en P V (sens
-.n." io.riorts par unt" moteur' Puis s;mLllane_
aa"oiàq"t ôort tun""'
p V esl couoé et Ienroule_
i-"t't. Ëniorr"."nt
.àniGv tnis so"t lens:on per-neddni arnsi
"st
d atteindre la vitesse d 'essofage
Certains raoricant s ont rnonlé en boul d'arbres
J". .ouoterrs centrrt.rqes qui permehent d'augà
t*w-'"naot" p'Ls la vltesse ou tanbour
lessoraqe. B. spi'esoeftaget
Les noteuls à oëmattège
pdt
e-
ce rvoe de moleLr se rêlconlre en erectro-
iioà?oort o"" o oon"s de o-is:ance nlér:eLrre

i00 w t"t" qu" les pompes de vidange


"

Môte!r à 2vitêssès et 1 sêul condensatêur

1 Circuit magnétique
2 Sp e de FFAGER
3 Rotor en court clrcuii
Enroulement

45
13.3. Iæs moteurs universels A régùlaliôf à thyristor

Ces moteurs sont de plus en plus utilisés pour


entrainer le tambour des lave-linge. lls présentent
plusieurs avantages :
un grand couple au démarrage,
- une vilesse de rotation raximum elevèe (
10 000 Vmn),
la possibilité de réqlerJavilesse à lademande.

La régulation de vitesse qui permet de moduler


lâ volence de,esso'age esl réalsee grace à
un mortage électroniqJe a rhyrjstor ou à iriac:
Régulateu à lhyistot

Les 2 thyristors Th1 et Th, sont commandés par


circuit à décharge capacité réglabe. Le signal
de sortie du ponl est variable en fonclion du
moment de I'impulsjon de gachette.

46
La varialion de lâ forme du signal appliqué aux Régulation à lriac
bornes du moteur entraîne une varialion de sa
vitesse.
Si l'implusion de gachetle se produit dès le début
Là encore, le circuii de commande a décharge
d'une phase montante du slgnal, le moteurtourne capacilive va commander le point de déclenche-
à vitesse maximum. Plus l'impulsion se trouve ment du 1riac. Le signal n'est plus un signal
relardée, plus la vitesse du moleur diminue. redressé mais reste un signal alternatii.

47
14. Les pompes Un moteur asynchrone assure l'entraînement des
2 rurbiles. -. se-s oêc os â.lols eld l irve.se,
cest e sens de rola o- oL _rotê.r qui oéterrfi-
'14.1. Iæs pompes de vidange nera la fonction " vtdange " ou la fonction
" lavaoe "-
D'une puissance < 100W ces pompes ont un En vidange, l,enroulement avage sert d,enroule_
débit de l'ordre de 15 l/mn et sont prévues pour ment Je
"Oemàrrage-ei jnuei."rn"nt
en tauage.
ass-rer le reroulererI de lêau jusqu a elvi.on
l,5O m de hauteur. Cdrdctèristgues des pampes de cyclage
Puissance absorbée 500 W
Condensateur permaneni 10 à 16 F
14.2. Iæs pompes de r€cyclage des lave- Débit.:14_0 à_160 vmn

vâissclle - PTessjon 5x104 Pascâl

Entraînées par Lln noteur asynchrone mono,


phasé, ces pompes se présentent sous deux
formes:
- les pompes horizoniales,
- Ies pompes verlicales.
Les pompes hotizantales ENSEMBLE MOTEUR ET POMPES
Plaôées soLrs le niveau de la cuve, ces pornpes
ont pour seule foncilon d envoyer l'eau sous
pression dans les bras de lavage.

blaa-l

Les pompes vedicales Schéna d une notopanpe


Ces pompes assurent deux fonciions:
la fonctjon lavage. Laturblne supérieure assure
la circulation de Ieau sous pression dans les
bras de lavage,
a ionclion vidange. La turbine inférieure assure
lévacuation de leau.

48
15. Les adoucisseurs d'eau

15.1. L'âdoucissement 15.2. Régénération


Afin d'avoir un bon résultat de Iavage (aucune On fait passer lentemeni (vanne à déb t rédult :
t'àce bianche) en lave vaisse. e. ilest récessa re 0,5 Umn ou 0,25 l/mn) une solulion de chlorure
de débarasser l'eau de lavage ei de rinçage de sodium (NaCl) au travers des résines
chaud des pariicules de calcaire qu'elle contjent. Un nouvel échange ionnique se produit : les
Comme le montre le schéma dlr circuit deau ions calciJn des 'es:res se lroLveni 'emp dLées
\chapire 2.2.2.). Ieau lraverse Jn bac a résines par le soditrm de la saumure,
avant de pénélrer dans la cuve (vanne V,).
La solution (eau + chlorure de caclum) est éva-
Les résines conlenues dans l'adoucisseua sont cuée par le circuii de vldange de la machine
charqées d'lON SODIUNiI (Na.).
ll laLl noter qJe se rl re sel spe. a. tégénera
L'adoucissement de l'eau consiste à subsiituer uon " est suTfisamment pur pour êlre Lliilisé dans
le calcake de I'eau (carbonate de calcium - un adoucisseur. Le sei de cuisine est à proscr re
CO3Ca) au SODIUM des résines. absolumeni.
En circulâni auiour des résines. Ieau se débar-
rasse progressivement de son calcâire selon le
schéma ci dessous,
La présence de carlconate de sodium ne présente
aucun inconvénienl car il est élirniné par I'action
du produit de rinçage.
Au iur et à mesure de I'utilisauon, les résines
cèdent Ieurs ions sodium et l'adoucisseur se
lrouve " saturé ". Arrivé à ce stade, il est ineffi-
cace et il convient de le régénérer.

\
ata

--+ --+
Eau sâns calcaire Eau +
mais chârgée en carbo
1l,O + CO3CU

H,O + CO3 N?r H,O + Cll Ca

+9
'15.3, Ias témoins de sel
Certaines machines sont équipées d'un témoln
de niveau de sel. ll s'agit généralement d'!n
système basé sur la dilférence de densité entre
leau pure et l'eau chargée de sel (NaCl).

Bouchon de pot à sel


Dans le logemenl prévu dans le corps du bac
à sel est placé un micro-contact magnélique
étanche.
Le bouchon du bac à sel esl équipé d'un floiteur
a ia base dJqLel se touve un e.é-nent mag ré-
tique.
Lorsque la saumure esl sLJffisante dans le bac,
le llotteur se trouvc en position haute, le champ
magnélique n'ayantpas d'inll!ence sur le contacl,
celui-ci est ouvert,
Après un certain nornbre de lavages, la quantité
de sel dirnlnue dans le bac, ce qui fail retornber
e Jlolteur, le champ magnétique ferme le conlact
du voyant sel, qul s'allume. prévenanl l'llilisateur
de procéder au remp issage.

Exemple des machines Philips:

50
- La prise par éleôlrovanne spécillque
16. La distribution des Produits Une commande élecvique (programmateu4
oe'nèt de pre_dre âLlonaliquenent la doce de
16.1. Dans un laYe-liDge ;rô.lLr1 mise en 'éserve dal.s es bJcs aJ nonelt
opporrun.
Deux types de produits sont distribués durant
un cycle de lavage :
- les produits lessiviels,
-La prise par distribuleur
- les additifs Ûavel et adouôissant)
la machlne
Une seule électrovanne alimente
ks produits lessil)iek lJn dlstributeur commandé par une came soLidaire

lls sont automatiquement pris au début de l'épi- de l'axe du programmateur oriente Ie iet d eau
sode LAVAGE ou Prélavage Selon les modèles dans l'un ou l'autre des bacs en fonction du
moment du cycle.
de machines deux systèmes sont utilisés.

La p se Pat électrcvanne s?écilique

La ptise pat dislributeur

E
a

5l
Ias addiifs
16.2. Dans un lave-yâisselle
Les produits sont généralement int.oduits dans
Ja cuve par siphonnage. Deux produits sont distribués durani un cycle
de lavage de Ia vaisse le :
L'arrivée d'ea! de la phase 2 peut se faire de
deux manières : - le produit lessiviet,
- par alimentation directe, - le produit de rinçage.
par convergence de jeis.
LÊ produt lessil)îel
ll est distribué au début de t'épisode * LAVAGE ,
par l'ouverture auiomatique de la boîte le conie_
nant,
Généralement siiué sur la contre-porte de la
machine, le système d'ouverture de la boîie se
fait soii mécaniquement soit étectriquernent.
- L€s boîtes à ouverture mécanique
EJles lonctionnenr suivart ie nérne pr,ncipe qLe
les dislributeurs des mach,nes à ,aver le :r ge.
Une came (2) solidaire de I'axe du programma-
leur aclionne le levier (7) d'ouverture de la boîte.

tl
l-
*æjF!
Li
lrrll,r-4ru
jt :.:i!!:t.rrli! ::.l l l.l
lËë{ :-. 1
vg ili:"

l:!.\a.,\::i\:;J:N

lb phase 2ô phase
remplissage additit amorçage
du siphon

Prise de produit pâr converqence de jets

52
- Les boîtes à ouverture électrolhermique
- Les boîtes à ouverture électromagnétique élec-
par labobine Llne bilane {2) chau{ee oar Lne rés slonce
Le champ é'ectlo'nag1ètique prodL:t
iiol" ir, u.tion." Jn evrer (l) qLi oJvre le
rr' uieni contrar;er le champ magnèliqLlê de
couvercle (4) de la boite à prodults
irlmant (3r. Le levier (2) est Fberé la bo;te
s'orur" sors l'action d'un ressort splralé
Bôîte à ouverture mécanique

Boîte à ouverture Boîte à ouvenure électrothermique


électrornaqnétique

53
Iz produit de ùnçage 16.3. Dispositif anti-pollution
Obligaloiremeni introdult à chaud pour évi1er la
iotmation de mousse, ce produil est auiomatique, Aiin d'éviter le retour d'eau chargée de lessive
dans les canâlisatiols d alilentation (phénomène
rnenl injecté dans l'eau du dernier rinçage à la
de siphon lors de coupures) la léqislation aconduit
fin du chauffaqe.
les fabricanls à construire des bacs d entrée
Un doseur réglable en fonction de la dureté de d'eau parlicuiiers.
I eau permet l'inl.oductjon auiomatique de ladose
nécessake (1 à 5 cm') de produit une fois la A. Dans les Law linge
iempéralure atteinle. La pression du réseau d'al;mêntation d'eau permet
Ces doseurs sont commandés soit par des sys- de créer un jet capable de passer par dessus
tèmes mécaniques solt pardes systèmes électro- la zole (B) pou' prendre la lessve siLee en
1léLarioues tnotre eye.roleJ ou éleclrott^erniques (A). En cas de coupure d eau er si un pl^é romène
comparables à ceux employés pour les boîles d'aspiration se produit dans les ôanalisaiions '

à lessive. (siphonnage), aucune particule de lessive ne


sera aspirée par le ckcuit d'eau du bâtiment.

B. Dans les lare-raisselle


Là également, le jet d'eau devra traverser une
zone libre (B) avant de pénéirer dans la cuve.
Le bac o enfiée o eal se'l egalenent de mise
à l'air llbre de la cuve, ce qui limite les risques
de projection de vapeur autour de la porte en
cas de dénarràge oe la ponpe de cyc.age a
chaud.

2. Orilce da refirp issaqe t


3. Vt. t)t ta.ll^te dr dt:bt
4. Atqa.Ê l.i conîr.urde

54
12' dès
ltnê b lane (r ) lèrt descecdre Lr lao-el
17. Le système de sécurité de i"l"ri" l.i.rur'r"" pal la'esslarce e'ecrole
porte iJrlc" touu"r."nt "'tra re(4)sirrL La1émect :
- la lermeiure dudecontaci
- le ve(ouillage la Porie sous deux
17.1. Sécurités électriques ceite sécurité de porte se rencontre
formes:
Lâ maiorité des machines à laver le linge
de

àirilàiion te""nt" sont équipées d un svstèrne -En sécutité générale


verrouillanl la porte Iors de l'essorage présente Llne
Dans ce cas, l'élément chauffanl
itp?;nn"u il est soumis à une d d p'
|âniu "u'
de 22a v.

- En sécurilé d essarage spécilique


Dans ce cas lé emert cnJurtanl
doi prcs"rler
i'ï"' j",","-l-p"aà*" car :l "e troLv€-er sé re
q
Iià" Ë æ',oà o" " ounqe r e conucl A ;ulo
tise uniquement I'essorage .1Ltes
m-ollent env;ron 2 n" PoJr
.'"'""."", Ë o"ato"'epos dorèsra mrse
Ios
cr a-lranl La porte ectPra
i-In!ion o"
pe'oànt 2 n'r-le< aP ee ra-èt
;;;;;;r,"; """r.".r
de la machlne

lnlerrùpr€!r S€c!, Lè d €çsoraqe

55
17.2, LÊs sécurités mécaniques
En position Marche le cône (2) solidaire de I'axe
programmateur ag;t sur le levier (1) ernpêchani
la manæuvre du rnécanisrne d'ouvedure de la
porte.
Ê. posit on Arrèt le levier (' ) libere le n'écalisne
d'ouverture.

56
La cuisson

.liâles Ieorésente plus oe 55 ans de co"so n-na_


Les appareils de cuisson peuvenl se diviser en lren'e
tion, alois que ce les ot, pèvo'e son( oe
3 groupes : producteurs de gaz neiurel
ans. Les princlpaux
t, Les tables de cuisson
2. Les Iours
sont I'U.R.S.S et les U S.A
des lls représenient à eux seuls près de 80 % de
3. Les cuisinières qui sont la combinaison
deux précédents. la production mondiale
Dans chacun de ces groupes, il iaudra distinguer LeoaT natL'e conlienlpr nentoJ nélhale
'code
les appareils uulisant l'énergie électrique eI les 1cÀ,1 o" uo a 95 % selon
es gLsements
appareils à gaz. '
Gs hvdrocarbures ljquéfiés comme le gaz naiLrel
lls ne
ne contiennent pas d'oxyde de carbone
sont oas TOXIOUES
. tnàoores a elat pLr' is sont vo ontai'emplt
odorisés (généralement avec du THT : tétrahy-
1. Le gaz drolhyoph;ne) alin de pouvoir déceler rapjde-
ment lexistence de fuites
A l'heure âcluelle, les deux lypes de ga7 l-"s De oaI leul rature ;s o,ssolvent cê tanes
p us rltilisés sont : substa;ces te's que : g aisses l_L res caoLt
doi
cÀoucs naturets Les installations souples
A. Les hydrocarburcs fiquéfiés vent être réalisées en caoutchouc synthétiqu-^
ce .onr oes qal d slribues en ooule lles ou en (é'âstomere) el les lubnfia_ts d" robi_el de
qaz
reservoi's, plu-. con^us soJs le rorn de BU fANE doivent èke specifiques à cel emplo
et PROPANE. - Tousles maletiers Ll ises doi! e nl ooner e<td_l
L

Cornme leur nom I'jndique, ces gaz sont com- pille NFGAZ.
fosés unlquemeni de carbone et d hydrogène'
Leurs forrnules sont :
- cr,une C4 hlo (4 carbonês el 0 nydro-
" J,opa"e C3'18 (3 carbores et 8 hyd'ogenes\'
Ces hydrocarbures sont, à létat gazeux' plus
lourds que I air-
a 2o"C et a la ptescon atlosoher'que 1n'
oe b-tare pese 2 44 \q 1 n dê propane oèse
1 ,87 kg, 1 m' d'air Pèse 1,22
kg'
tn co.céq-ên(e. "s devronl éte stochés da_s
oes 'ocau/ m-n's d u'e ve.lilalion hàure el
hicse
ô"t io"rr" n" devront pas être en dessous du
n veau du sol (caves' sous sols, etc )'
A Le gaz natutel
Oomme son norn lindique il se Aouve à 1état
0". gisements sont découverts réguliè_
"utrr".
'Êment. Actuellernent, l'étal des réserves mon

57
Densité
caLorilique àpproximalive eTleclive
à lélal gazeux
du gaz Désignation (0"c (0c d âlir.enlaton
1 013 mbaf' 1013 mbar des âppareils
gaz sec-) en gaz sec.) d'utllisallon
(en mbar^')

7,5 1.14 I
Air proprané 18
1P 15,7 15,7 1,24

A;r butané AB 7,3 7,3 1,20 I


2,47 28 '112
Buiane commercial' B 36,7

24,1 1,56 37
Propane commercial'

4,9 à 5,5 0,42 à 0,60 8


Gaz manufactLrré Gl\,rl

G Nal
1A,7 à 12,A 0,55 à 0,69 18
Gaz lYPe H
gaz Lacq
Gaz
G Nat
9,5 à 10,5 0,61 à 0,68 25
Gaz lYPe L
saz
Groningue

' Del.ni pdr la'Èlé du 28 décerbre lo06 conple'e el rnoolie (mbrr)= l0nrm de coLonne
- r" Ààià* unité de presslon qui vaut 1Lg/cm'a 29' p'ès - 1 m rb'r
"n"
d'eau(à2%près).
Rappelons que :
'* r itivn = oao tlermie : 1 kW = 0,86 th/h i 1 lh = I 163 kwh I 1 lh/h = 1 163 kw
La lhermie n'esl plus une uniié légale

58
1.1. La combustion '1.2. Réglâges

L'inqénieur allemand BUNSEN invenle au début Le reg'age des brù'eJrs se fat en lo'rcl;or dP
du siècle dernier le brûleur à mélange préalable la nature et de La pression du gaz ulilisè
qui donne une " une flamme bleue " non éclai Afin de réâliser une bonne combusiion, on devra :

rante à grand poùvoir calorilique. régler la quantité d'air pdmaire aspiré (fig C)
Principe de la combusiion des brÛleurs à mélange - régler le débit de gaz lnjeclé (lig D).
préalable (fig. A). Le diamètre de perçage
C'estle rôle de l'injecteur'
de chaque injecteur est délerminé par le fabricant
C'est ce type de brÛleur qui équipe les appareiis
en fonction de la nature, la pression du gaz ei
de cuisson à gaz-
la puissance du brÛleur.
Un foyer de chautle (fig. B) est composé de:
D;amères appto\imalits des iniecleu$
(ordrê de grandeu0
- Un robinet quiquirègle le gazgaz Diâmètre en mm
- Un iniecteua iniecte le à une certaine
vitesse dans le mélangeur- Puissance Gaz Bulane 28 r'b
- Un mélangeur. Le gaz injecté aspire arr pri bftll€ur nal. 25 mb Propane 37 mb
maire par des orifices réglables.
0,5 kw 0,60 0,40
un brùleur percé dune série de trous qJi
0,80 0,50
permettent la sortie du mélange homogène air/ 0,95 0,60
1,5 kW
gaz. 2 kw 1,10 4,75
2,5 kW 1,?0 0,80
3,5 kW 1,50 1

Grâce à ces deux réglagès la flamme doit êire :


. Slaole. bie. accrocnée aL o'uleu'
i el pa.iàitement bleue

F;b"",fi]

I
fÏ,*,*.

59
s:eurs hV) est capabre de L'eer d"s.ét:ncelles
1,3. Altumages automatiqucs d a'lumage enfe les boJg:es et les llru eJrs
Le svstème d'allumaqe des brûleurs est compa-
rab é oar sa construction et son conportelert B. Les allumeuts " train d'élincelles "
a- pi;cipe d a lJmaqe d un n_oteL' à e'oln-ion
s; le orinc:oe resle le mème qJe lele' coLps â
L'allumeur est un appareil statique qui fournit ;ol,os . la d"lererce se s'Iue oars syslè'le
àux nougies une énergie hauie tension capable d'alimentation du lranstormateur'
de créer un arc éleclrique.
Des oJe Ion appJ'e sur le poussoir de co,]1
Ôn rencontre 2 iypes d'allumeurs : manoà. le condecsateur se cha'qe au t'àvels
J" ni nz de ra dode oJa-d 'à tersinn de
à cauPs "
"t la va'eJl
a alte:nt d amorçaoe oe lÀ la
A. Les allLtmeurs ' cÔLlPs
"Àaroe le
te-r.-celu'-ci oevieni passant eI cono'"lsâleLr
Dês que Iol appuie s-r iinterrupteur de coFl-
.. iO.naroe Oans le pf:maire du lan'io'maleur'
," se o'ra'ge à travcrs la
léclaleur
",ànoà, "ono"".","ul
poslion repo' le conden une iois le condensateLr décharqè
oi;de Lorsdu retouren i ol.r, p"."unt t" cycre leprend La valeJ'
pri
sate,rr se Aécnarge lrès rapidement dans le ".t
a. Ài et qz "t
Oere'n'ne ta fréqle rce oes et n'elles
malre du transiormateur' Le rappolt de transfoÊ qui ia:tissent tant oue le pousso r est aciinnné'
(plu-
màtion iait que la tension au secondaire

22Ô \/ 4d )*xr,:*
.-ft-l
Primare S€condâir€

60
Au repos
1.4. I-es systèmes de sécurité Le clapet (1) maintenLr iermé
pâr le ressort (2)
brûleur.
trne mauvaise Liilisat:on. ou le rraLva:s
élat empêche 1'afiivée du gaz au
.iLn aooare l a gaz peul prêsenler L1 oargêr
i t.'r, f"!'o"r.o.n"i. f" princioal /<que esl ie\i:nc
iion accldertelle du brilour {uou'ant darr oa'
exemple).
oour palier à ue l;sque les conslructeL's onl
mis au point des systèmes de sec!nrc'

'1.4.1- Stcwité à thernlocotlPle


basé
Comme son nom I'indique, ce système est
lhermocoupLe qul'
sur le fonctionnemeni d'un
Àn o,ésen,,e
"ir.pârtàni" du.e o 'erecce de lerpé lDP'
âr ire
A l'allumaqe
dê i'"re -nP
En aoissant sur le poussoir (3)' on ouvr-"
le
"ntt"."a.oudures
Raccorde à J,l eleclro airart ce ihernocoJpe r'"ttutur" mobile (4) vient aLl contact
tounira, si ta lanme e,isle léne gie necessal'e "-rupài "i
de la bobine (5)
àu maiat:en en ouvedLte de la vanne de col
mânde. re oaz circu'e vêrs 'e orrleLr oJ urc los
enttjmme. rl chautfe le Lhermocouple'

En foncUonnement
le rhernocoJple cqaJlle a',îente la boo
re de
i"rà.tro à nrn, 'nai'lle'a_l a'rs le c'aoel
OUVERT.
Dàns ce toLrle e' rinc ior de la iaal e
'vstène
Iiiiu n" rà'o.pr''ion oJ 'oLrant oa rs'a e'e ooo I e
sous le'fêl dJ'essorl 2l e Lâpet )e n'e
l'appareil est en sécurité

61
'1.5. I-es détcnteurs
1.4.2. Sécuité Pût ionisation
Toute flamme ayant une bonne combustion
esi Destinés à réguler la pression du circuii d'uliljsa
une zône forlemeni ionisée. En appljquant une iion. ces apàareils assurent une pression de
Àop enke le brÛleur et une élecirode placée sortie consiante tant que la pression d enirée
ôâns le cône bleu oe la llanre on crée ur est inférieure à la pression de larrage du res-
écoulement deeclrons du b'ùeur vers lélec_ sort (3).
Trode. Prenons oar e\emple u' détenoeLlr " Butale'
Lazone ionisée de laflamme se conpolte comme orév-r oo-rr oe.ivrer u1e press:or de 28 hêc'o
sLI sa
i'ascats. t a mernbtane (4) esl soLlrise(généra
une diode.
inrer'"ure a ta pression d entrée
Pour qu'il y ait !n ôourani électrique, il faui: "urtife
temeni suoérleure à 15x10'Pascals) Elle est
- lâ orésence de la flarnme,
ôr,; la flamîle soit bien accroc'ée au b'ulelr soumise â ure lorce di igèe de bas er
hart
.innort:onnel.e à sa sJlace et à la pression de
lbô; réoLaoe). '.oriie. cehe force est éq r','bree pa" le ressotl ij)
'-.',e"t-"ieitrode soit a un poLenliel >0 par
LorsoLe le cic- t aval est ierné. re syslèîc
est
rapjor au br -leur' éo-'tote, le clapet(l) esi terné Dès que
un circuit électroniqLle détecte ce courant et "n
i.n nlur" rn Ioo:net en âvar' la pression de
maintient l'alimentation de l'électro-almant tant s;die chute, le ctapet s'ouvre sous I'action du
qu il y a Présence de flamme iessort, ta presslon de sortie remonte et ainsi
ce disoositrl a un temps oe reponse kès cou'i de suite.
q-i pe;nelra mise en séo'rile dans uî lemps Certains détendeurs dils "de sécurité " sÔnt
lnférieur à 2 secondes. Jq,-i;". a un sysleme de iermelure du cldpel si
Une tension alternative appliquée enlre le bdleur te oàon est t'op rrporlant (ruplu'e oe cara'r<a-
el I'électrode permet de détecierlout défautd'iso tion).
lement du circull de déteclion. Dans ce cas' le
cnr,ranr oui circule . esl p'Ls Jn cou'art leoressé
m.:s un Lourant altercat" ce qJi a ooL' efet
de meltre le système en sécuriié

MODULE
DE
C OMMA NDE

62
1,6. Normes d'installation
L€ documenl techniqse unifié DTU 61 1 impose
un certain nombre de règles de raccordemeni
qui sont résumées dans le tableau ci dessous :

*--i !dê.j^mJnmE ft F

he,a à d imiæia,! ù
13) uid&êicrxmdâ3é ihépedô1É mu

63
B. A flamme autostabilbée
2. Les tables de cuisson
Les orilices de sortie du gaz créent pâ leurionne
Ces appareils se diliérencient par : un effetde cheminée quitend à aspirer le mélange
leur nombre de foyer de cuisson, air qaz. Une perle de charge c'éee par 'e rebo'l
- la nature de ces foyers (gaz ou électrique)' .le la iére dJ brilerl ass-re a siab llé ei laccro
le principe de régulation de cesloyers (brÛl-"urs chage de la Jamme au brûleur.
séquentieLs, plaques à palpeurs, etc )

Les brileurs sort ca"sès par calegor'e oe pL's


2.1. L€s différents brûleurs à gaz
sance nominale:
Les brûleurs actuellement utilisés soni de deux
les brûleurs auxiliaires d'une puissance inTé_
rieure à 1,2 kW
types.
- les brûleurs semi_rapides de 1,2 à 2,5 kW
A.. A llanme pilote
les brûleurs rapides de 2,5 à 3'5 kW
llne oerite ildmme aJr'l;ài'e a'i.lenlée pâr une
npl r; ..innelrre ass-'e la stabrlle de a I'an-ne - les braleurs Llka_rap:des d ule pL:ssance sLpé-
princlpale en maintenant sa base allumée' rieure à 3.5 kW

Brûlêur à tlômmos âLitostabilisées Brùleùr ê tlâmme pilore

64
2,2. Commande 2.3. Brûleurs séquentiels
Ces brûleurs sonl commandés par des robineis Grâce à I'iniermiitence de son ionclionnement,
à deux positions : le brÛleur séquenuel Permei:
Grande llâmme -> Puissance maximum de pouvoir fake mijoler,
- - de rnieux réPartir la chaleur,
- Petite flamme -> Ralenti
- de diminuer les impératiTs de surveiLlance
Enlre ces deux positions, il est possible de régler
la hauleur de flamme à la demande C'est un brÛle u r classique (généralernent àilamme
pilote) qui peut fonciionner en continu ou en
2,2.1. Réglage du r1lenti séquences.

Afin d'évite. l'extinciion de la flamme au ralenli, 1 séquence = 1 lenps de ionôtjonnement + 1

les robinets sont pou rvus d'un systèmede réglage temps d'arrêt
de débit minimum. ll est généralement réalisé Leur système de commande comprend:
avec ,ine vis po:nteau, et est toujou's d accès - 1 robinet (identique aLlx autres),
facile. - 1 système de sécurlté,
1électrovanne,
- 1 sysième séq(rentiel (électronique ou électlo-
mécanique),
1 système d aliumage automaliq!e
Dans ce syslè-ne loule e\tincllon de la ilamn e
enLraine ur arret oe ldrr'vée d' qa.' o'àce aJ
syslème de sécurité.

SynapliqLe de fôncliÔnnenent

65
2.4. l,es differents folers de cuisson De puissance plus éevée que les plaques ord
électrique naires, elles sont munies dun syslème de sécu
rl1é intégré (interrupteur thermique) qul coupe
2.4."1. bs plaqtes en fonte l'alimentation d'un élémenl chauffant en cas d'éLé-
vation exagérée de a tempéraiure.
Ce type de malérel équipe actuellement la quasi
totalité des plaques de cuisson électrique- Les ptaques automatiques rnunles d,un oriijce
Réa isées à partir de 3 éléments chaLrl{ânis en en leur centre, elles sonl commandées par un
chrome nickel noyés dans une masse isolante thermostat doni le bulbe est fixé dans cet oriflce.
recouverle de Tonte, ces plaqles sont générale Elles ne comportent que 2 ééments châulfants_
ment circulalres.
La dlsposilion concentrique des élérnents chaui,
fants assure une bonne réparltion de a chaleur.
On les rencontre couramment sous 3 d amètres:
Diamèke 145 mm > 1 000 à 1500 W

9s
Diamère 180 mm > 1 500 à 2 000 W
Diamè1re 220 mm > 2 000 à 2 600 W
oour répo_dre èu\ e,qerces oe la c-s-e
rnoderne, 2 types de plaques ont été mises au
point:
- Les plaques dites " ÊAPIDES " repérées par
un d soue rouge au cenire.

'i a lq

!laiiuc autôDati.'uÊ

66
2.4.3. Izs tables à inducîio
2.4-2. Izs tables |i.rccé rmiques
Elles sont basées sur le phénomène de
finduc-
Le pr'nc;pe est le méme que les plaques en tion electromaglètrque. On utrlise
Ieffet des cou-
lônre mais le support est dans ce cas une tanis induits pour chaulfel un rêclp enl'
plaque viirocéramique lisse el sans relief
Gènéralenent'ealisées en matèriar viiro- Avantages :
cristar,in lype CËqAN'4 ou PYBOCERAV ces Ouùe les avantagesde la plaque vrtrocéramiqJe
plaques ont les particulaliles suivantes :
ofuor". à la oarLicu arilé de
i-nduct'on ont
durete lelalive des sulfaces """
rester rÀO ogs et d êre plJs économiqJes en
résistance aux chocs (méôaniques et iher
- énergie consommée
miques), Inconvénients :
- coelfic;ent de d;lalat:on ploche de zèro'
Necess;tant Iemploi de réc:pients pada:tenent
Lalransmission de la aleur s'etfectue par rayon-
ch ,aîr"s a ce type de chauffage réal;sés e'l
plaque
matérlau magnéi;que tel que le ier' la lonlc
ou
nement et par conveclion au travers de la
vitrocéramique. I'acier.
par
Ces olaques ne lonctionnent qu avec des elé- Ce principe semble acluellement abandonné
;enù ch;uffants electriques type q'iartz ou halo- les {abricants.
gène.
Avantages :
Du tait oe la planeité du plan de cursson :
- les risques oe renuersement sont tres'edu{s
- le nettoyage est facilité

Ê:il sr

67
2.5. I,€s systèmes de régulalion 2.5.3. Réglage de températ re
Ce système permet de régler la température
ll existe trois pdncipes de réglage dês foyers
du récipient utilisé pour la ôuisson.
de cuisson électrique :
Lê bulbê d'un thermostat iixé sur un capot {pal-
- l€ réglage de puissanco,
peur) est plaqué contre le fond du récipient grâce
- le réglage d'énergie,
à un ressorl.
- le réglage de température.
Ce système de régulation pêrmet une bonne
2.5.1. Réglage d.e puissance (fî9. A) adaptation de la température à châque prépara-
Ce principe de régulation s'âpplique aux plaques
tion. ll est, de par son automatisme, le plus
économique.
normales et aux plaques dites " RAPIDES ".
Un commutateur à cames permet d'oblenlr les
dilférents couplages des éléments chalffants.
SCHEMA DE PRITICIPE O'UN FOYER
 REÊLÂGÊ THERHOSTATIOUE Oll "A PALPEUF "
2.5.2. Réglage d'énereie (fiq. C)
Le régulateur d'énergie appelé " SIMMERSTAT "
esl un commutateur à 13 positions.
Position 0 -> [e ckcuit est hors tension. La
plaque est à I'anêt.
Position I à 12 -> Réglage progressif de 10 7"
à 90 % dê l'énerqie maximum de la plaque.

, b nsr& È,ùr 3.c &nÉotq.

It tr r ' i
""., " imlor ra ml râ) (6)
+x--_
iffi{ft =
'È iFt iËl. lÉ-
m
t0000 M

Pôsiliôn 't Pôsiliô^'fir"

68
2.5.4. Sysùme mirte
cê.iâins labricants ut'lisent un princrpe de régula-
C est re cas
i:on'mi"te (tetnpatature et énergie)
par exemple des plaques " slemens "'

6g
3. Les fours 3.1.1. Com ande
lls sont g énéraleme nt commandés pardes vannes
lhermostaiiques à 3 posillons.
3.1. læs fours à gaz
Ces vannês sonl flxes en posil on : " Arrêt et
On uiilise acluellement2 types de brûleurs àgaz : Grill" et thermostatiques en postion " ioLrr ".
A. Les bîtleuÊ à nyonnenent (gri oir) La pièce (2) entraîne en rotal on la pièce (3)
par l'intermédia re de ses 2 bras de manæuvre
Placés en haut du tour, la flamme chauife un
(C). En pos:iion Gri , la ga erie (A) met €n com
déflecteur qui émet un rayonnernent inirarouge
municâtion les orllices d'arrivée de gaz et de
imporlani.
sodie " Grill ". En position Arrêt, l'orliice d'arrivée
se trouve obstrué. En position Four, la gaerie
B. Les bûleurs tndi onnels (rampe faut) (B) nret en commlnlcation l'orifice d arrivée, la
Constiiué d'un tube perforé, ce blûleur est plaôé soriie "FOUR- et la canaisauon de ralenti.
sous la tôle de solt du tour et la chaleur émise Lorsque la température du bulbe (placé dans le
est réparlie dans l'enôeinte par convection nalu- loJ4 augnente, le solfllel (a/ s âl or ge. la pièce
(3) vient obstruer progressivement la sortje de
la galerie (B). L'angle de rolation de la pièce 2
deter-nire lécd l el^lre (2J el(3) el oonc là rer oé
ralu re.

'-lâ\tÈ
K9Æ

<:]- t-

\\-

7A
9.1.2. I2s Touts ptogtammdb Les
Les fours à qaz programmables sont genéra e-
mert éqL péa d ule unilè de comra_de el de
contrôle tonctionnant en tout ou rien'

Cefte unité de cammande con?rend :


'1 robinet de commande (sélection lour otl gril)'
1 svstème de sécurile (voi' pa'agrdphe 1 4 )
1 s;steme d a,u-naqe aulolalique (pa'dg'aphe
1.3j,
électovanne,
thermoslat,
unilé centrale de commande (programmateur)'

-1 I
I
^I
I

Synopltque de lanclionnemenl

FLA]\II\,I E

//
secïrrô
oL"' -_--- ''on',u* -/
n

/
Unilô do

71
3.2. [æs fours électriques D. Émissian de nicro ondes

3.2.1. Ies dilférents principes Un magnétron émel des ondes à haules fré-
quences 2 450 [,4H2 qui soni diigées sur iolte
A. Conveclion naturelle la surface des alirnenls,
Sachani que I'air chaud est plus léger que l'air Les moléclies des alimenls, qli tendent à s'ali
I'oid, il esr inpératil oJe la L cLlalion d ai' puisse gner avec le champ magnétique, se trouvent
se laire libremenl sur les côtés du four. en friction sous I'effet du champ oscillani.

B. Conveclion forcée Ceite agitation moléculaire provoque un:mpor


tant dégagement de chaleur.
Appelés également " Four à chaleur tournante "
ou " Four à turbine ". ces Iours utilisent l'air Seuls les produits à haule densité d'humidilé (la
pulsé pour êJjectuer la cuisson des alimênts plupart des aliments) lransformeni l'énergie des
posés sur des grilles. Ce principe permet la ondes électromagnéliques en chaleur.
cuisson simultanée de plus;eurs mels.
Les malériaux métalliques réfléchissent les ondes.
Les malières plasiiques, la terre cuiie, le verre,
C. Radiatian le paper. etc. erx aissent passer les mic'o-
Les alimenls p'aces sLr les graoirs supé''e-rs ondes sans s'échauTfer.
du iour sont soumis directement au rayonnemenl
inkarouge de l'élément chauffant " Grilloir "-

<' ,'
>L
,rL
B. pragnnmaleuts électrcmécaniques
Les
3-2.2. Réquh1tion
llouvement d horloge ertra;né par un roleLr
a Les thetmostats avnit'ion"' prôgramrateurs ont plus'e'rts
On renconlre deux types de thermosiats i tonctrons, "".
- les thermoslats à bulbes (voir chapitre 1 1 2' - lls donnent Iheure (syslèîe a aiguilles oJ a
LAVAGE) pour la régulation thermique
de la rouleaux).
cuisson (50'C à 300'C). ' iiioermeLtent un dépai oe cuisson d: féré'
les cannes pyrométriques eriployées comrne - iir p"rt"ttent de programmer la durèe de la
lhermostats haute température (T > 300'C) ou cuisson,
comme ihermostat de sécurité (fig. A)' la fonclion de - m:nJleur
- lls rerp'issect '
' lls indiqJent i:n de la cuisson pal la mqe
la
en route dune alarne sonore (iig B pêge sL'_
vanie).

Fig. A1. Canne PYrcmétique

THERMOSTAT A CANNE ( système de ditatation Lioéaire)

à) Températ!re de rdstase non àtteiôte : b) Tempérâture de iéqtâ9è àtteLôte :


Le cont:ct est fermé i Le contact esi ouveri
Le circuit est régulé sous tensioo Le cr.cuit est .é9uié hors lension

tact régtebLe

CIRCUIT REGULE SOUS TENSION CIRCUIT REGULE HORS TENSION

Fig. A2 - SYno?tique de fonctionnement

Délecteur

Grandeur Etlel dÛ

à détecler à la grandeur

Dilaialion
de tempéralure
méiallique

13
{llr
tt . -_. --
la1[q;4

o\

C. prcgnmmateurc électrcniques
Les
Horloge à micro-processeur pilotée par le sec_
teur, ces prdgrammateurs ont les mêmes fonc
lions que les programmateurs électrornécaniques.

êliïr'":LïlT"ô* I À,-" - *.d" * â, *


r @&a,:!!i
t.FoF5
Ll]rg:4 h e c!s4
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,l'n*,^,",
- ...fO f ) ? @-o i:l!'{{ffi':::,"
I tq.a d4i9è

-,l
74
B. Les tubes de quadz
3.2,3. ks élé ments' c hauffanLt
glissée dans
constitués d'une résislance boudinée
ces
de un tLbe de qJal7 (sii'e) déoaisseur2-nn
Les éléments chauffânts sont généralement .,.."nt" .ont oesti.és à qr'lor ''s alimcl'q
rôti'
deux types : ôn les renconre princpalerrent sut 'es glert
- résistances blindées'
ioires ooriatlves. Ces trbês rect
I
I gnes alie
- tubes de quartz
une terroérature del ord'e de 000"C et ér
e"eni
un toi 'àyorremert irtra roJge
llongueLr orde
o
A. Les éléments blndés de l'ordre de 2,5 microns)
lls sont co'tslitJes par des tubes blinoés en ac;er
inoxvdable conlera'll ure lesistarce spiralee er
allia;e nickel chrone noyée dans ul bourrage
'rsola-nt (tel que la maguéné ou les produits silico-
alumineux).
Leur {orme est adaptée à leur posiiion dans le
four (voute ou sole).

Bjindaqe en acier inoxydâble

menl chauflanl

urrage isolânt

La voute
c'est un double élément:

La sole
Situé en bas du four, cet élément est destiné à
assurer la température de cuisson

75
3.3. L'isolation des fours Ces panneaux sont recouverts d'une ieuille d'alu-
minium qui réiléchit les rayons infrarouges qui
L'isolation thermique des fours doit répondre à parviennent à traverser le calorifuge'
2 exigences :
maintenir la carrosserie à une température Les Joùrs à pyrolise, eux, sont équipés d'une
inoffénsive, double isolâtion. La première couche est généra'
- réduke au maximum les déperditions (éco- lement réalisée en libre céramique qll résisie
nomie d'énergie). aux hautes températures (> 1 100'C).
Les normes de sécu.ité imposenl une tempéra-
ture maxi de 75-C sur la carrosserie. Lisolation du hublot vilré esl réaLisée par des
iso-
Le calorifuge est réalisé par des panneaux Iames de verre enJermant une couôhe d'air sec'
lants en fibre de roche, libre de verre o! fibre
de céramique ayânt un coeiJicientde conductivité Certains fabricants traitent le verre d-as hublois
compris entre 0,040 et O,O5O W/m'K à 50"C et pour Ie rendre rétléchissant, ce qui améliore sen'
qui résistent à des lempératures > 500'C. siblernent I'isolaiion-

d'alumlnlum

16
Lémail interne est spèc;al : il esl brilarl r0n
3.4. PrinciPes de nettoYage ooreu", it résisre aui bases et aux acioes
et
'p"rt tenpêrallres a
d". moniées en
Le neltoyage intérieur des lours peut s'eifectuer:
500"c."upport"|.
- manuellement,
aux âlentours de 250'C, les résidus alimentâires
oar catalyse (iours autodégraissants),
ôar ovrolyse (lours autonettoyants) f el minal on de ces lumées
se fait grâce "'t.et
"lîr""nc"nt au catalyseur'
placé
3.4.1. I4 nettolaSe man el Le calalvseur est un pelit élément chau'iani
D-"s orodrlits à base de soude ou de sil;cone dans la chem:née d evacuatiol des lumées
sort purvérisés sLlr les paro;s alir de laciliter le Àfin d'éviier l'étouifemeni du caialyseur' il {aul
que le four
décollemenl des salissures. eflectuer un cycle de pyrolyse dès
commence à se salir'
3,4.2, Izs fo rs à calaltse ta durée dJ cycle de nettoyage parlapyrolyse
terpe
dépend de la nature des rèsidus el de
ces fours. aopelés éqalement autodégraissants'
rature interne :
oJt"r.a puiôi" inlemes recouvertes d un èmail
câtarflique (melange d oxyde métalique et démail)
Les éralsses ptojétées sont dét'uites oar oxyda-
tion'âu lur ôt â mesute de ra cuisson si la
température est supérieure à 200'C'
Ce orocédé de nettoyage n'a aucune action sur
les salissures autres que les gralsses
D autre oart. la relatrve lrag;lrtè de l emarl cala
y_

qJe i;pose oe prendre des précautons lots


de I'utilisation.

3.4.3- ks îours à Ptrollse


ces fours sont équipés d'un syslème de régula
jusqu'à
tirJn assurant une môniée en lempérature
àôo"c llempérature de carbonisation des souil
lures de toutes natures).
lls ont une isolation renlorcée et un système
porle lnlerdi
oe venouittaqe automalique de la
cânt IouvertJle tdnt que la lernoéIalure i,lierne
est supérieure à 300"C

I
I

77
- Convection nalurcIe (fau lrcditiannel)
3.5. Schéma d'un four combiné
Le lour Rosières F253 présente la pâiticularité La pa ie turbine et résistance de tulbin€ n'esl
plus alimentée. Ce sont les éléments vouie et
de pouvoir fonctionner en :
'- sole qui assurent la cuisson.
Chaleu laumante
Dans cette position (voir coniacts sélecteu 4, seuls
sont alimentés : la résistance de turbine (par lê
thermoslat reglablo 50 à 250'C). la tuùine qui
assure la ckculation de I'ak chaud, les voyants
de hise sous tensioî et de régulation et le
ve nlilateur qui refroidit lês organes de commande.

p30 05
p4o_o6
p50 o7
o2
p60
ol
pt ô o3

-
p3o-os
p40 06
p50
Ê-9!rq

ol
pro 03

ot

02
- - -'-

o1
pr o o3

78
- Gtilloir PYrolYse

Seul l'élément " Gril et le voyant de mise sous On voit que le thermostat de sécurité inlerdit
"
lension sont alimentés {out déblocage de la porte (rnoteur verrou) tant
que la lernpérature n'est pas redescendue en-
dessous de 320"C.

79
3.6. Iæs fours à micro-ondes 3.6.1. Ia généruTew d.'ondes (MAGNETRON)
Ce générateur emet des ondes éleclromagné-
Ce four comprend 5 parties :
tiques à ultra hautes iréquences (longueur d'onde
- un générateur d'ondes, 30 cm, soit 10" Hz) dès qu'une tension de
- une enceinte de cuisson, 4 000 V apparait e rtre I anode er la cdilode.
- une unité d'alimentation, Ces micro-ondes sont dirigées vers I'enceinte
- des organes de commande, de cuisson à lravers un guide d'ondes et sont
- des organes de sécurité. réparties dans I'enceinte par l'aoitateur.

Unité

80
g.6.3- Izs or!{rnes de comman(k
3.6,2- L'unilé d'dlime tation

Une minuierie généralement gradLlée de


0 à
tln lrans'o"nalÊ.r'220 V 2 /50 v almente 'e cir_ àO m'nrt". p"r",ot d" |'é9ler'e le np5
de cu'scon'
c,jt l.a rte re-son d I 'our. Durant ule 1 ? arter iln .o.or" n'arqJe ra l:n du terps de
nance LA). la dode D est po dr'sée en drecl "iq.u'
ionctionnement,
le condensaleur se cqa'ge le maqnêfon qul - Inteffulteu marche-aÛêt
est polarisé en inverse ne lonctionne pas que-
cer interrupteu' esl génera ê''l]e11 "e mecan
polari- ."ni à, Àv.t"-n" àouveriure de porie ll est
Pendant la 1/2 allernance suivante (B)' la i-noss:nte ôe mettre le 'oul en narche tanl
que
sal on cha-qe de sens la d ooe D est bloouee
DDP à u la porte est ouvef(e.
i. maonetrjn est sounis a urê
seconàai'e du tralslormateLt J ou condensâ - Conmutateur de Puissance
terr (DDo > 4000V). Le naqneLron qui est ll oermet de réaliser une sélection de séquences
po ar:;e en oi ecl 'onclionne oL'anl le lelps àJ trt.n" et d a_èl d-tolatique Ce a pprmet
àonterir u. cnoi, o ature alanl oe I0 ?" à
100
de decharqe du condensate!r' "
de la Puissance totale-

220 V 2750 V
50 Hz

ô1
3.6.4. Ics sécurités
Sécutité du magnélron
Un lhermostat bimétallique coupe l'alimentalion
du ùansformateur si la température du magnélron Piège quart
dépasse 120'C.
- Sécutilé de pofte
Les normes NF C73-601 et C73 600 imposent
que i
I'ouverture de la porte fasse fonctionnel au
moins 2 ve(ouillages,
- ces verrouillages se trouvent en 2 points difié-
rents de la porte,
au moins un verrouillage doit commander le
générateur.
L'étanchéité de la parte
Elle est réalisée grâce à la combinaison de deux
syslèmes:
rn p ège à ordesd t : - pieqe quartdondes "
- un joint en " caoutchouc Ferrile " (oxyde de L'espace compris entre la façade et la porte
ier Fe 04). constitLre un petit guide d'ondes qui est complété
par le - pieqe quart d ondes l es onoes qui
enfeli dans ce pege sont 'étlechies. Ce sys_
tème est complété par un joint en " caoutchouc
jerrite qui absorbe les fuites résiduelles.
"

3.6.5. Schén|

MlNUraÂra srgEL Es 1266 B

20 1s105

82
-à-----------* -
*M,arE,,nI

J'..r._Ad]iFlgn!

't ï"

83
Ir froid

La production du froid
+ ?O'C

Bien avant l'appariiion des premières machines


Trigorifiques:
- Les Bornains entqssaieni lâ glace dans des
+ 10'C
caves ei l'utilisalent l'éle venu.
Les Asiatques utillsaient la sécheresse de
l'air pour falre évaporer l'eau et donc la refroldir. REFRIGERATION
lls arrivaenl, ains, à provoquer la créaiion d'une
mince couche de glace. )
Les premières Tabrlcations de froid arUficiel remon,
teni à la iin du xv' siècle avec l'appar tion des
rnélânges rékigérants :
glace + sel -> -2A"C, 10 'c
- neige + ch orure de calcium -> -45'C,
- glace + chlorure de méthyle -> 80"C.
C'est en 1862 qùe e Français, À,4. CARRE, ulilise
la proprlété d absorption de l arnoniac par l'eau
pour iabriquer un appareil friqorilique. -2A"C
En 1868, le Français, M. TELLIEFI, conslrult la
prem ère rnachine frigorilique à évaporation. Le
système utillsé en 1876 pour conserver la viande
entre ROUEN et BUENOS-A RES {105 jours) à - 30 'c )""_".*,,"_
bord du " Frgoriflque,' est toulours exploté de
nos Jo,rs dars la p upart des ild'dl ons _r'qori
'r
fiques.

40 "c

SURGELATION
2. La conservation des aliments
50'c
)
2.1. I-a réfrigération
Cest la conseruation des aliments dans leur
étal norrnal. Le lail dabaisser la température
des aiments entre 0"C et +5'C permet de les
conserver quelques jours dans le
REFRIGERATEUR,
2.2. La congélation 3. La production de froid
par absorption
C est Ia conservalion des alimenls en abaissant
leur tempéralure en-dessous du point de solidifi-
cation. Cette ternpérature doit être beaucoup 3.1. Principe
plus basse de laçon à éviler la iormation de
crisiaux de glace entre les cellules des aliments.
Ces crlstaux qui oni tendance à dlsloquer les Une solution ammoniacale {H"O+NH") est chautfée
cellules ne se forment pas si la tempélatule dâns le vase A. En chauflani. I'ammoniac s'éva-
descend très vite en dessous de -18'C. ce pore et va naturellement se condenser dans le
principe permet de conserver les alimenls plu vase B.
sieurs mois dans un CONGELATEUR. Dès que le chaJflâge de A s a'rète. sa ieroé'a_
ture dimlnue, et l'ammoniac, qui est réabsobé
par l'eau, s'évapore en B. En s'évaporant, il
2.3. La surgélation absorbe des calories et la température de B
C'est réaliser très rapidement la congélation " A dimirue (TerperalJre d evaporat on ; pressior
CGUB " des aliments. C'est par des procédés almosphérique - 33,3'C).
indlslriels tels que le passaqe des petils polds
dans un courant d'air très troid (- 40'C) ou
limmersion dans un liquide slrgé ant que lon 3.2. Avantages
réalise la SURGELATION.
Ces machines frigorlfiques ont très peu (ou pas)
de pièces mécanlques en mouvement. Elles peu-
2.4, Caractéristiques de quelques pro- vent ionctionner avec des sources de chaleul
duits pouvant être conservés par le froid diverses (gaz, péirole, vapeur d échappement
dans I'industrie, etc.).

3.3. Domaine d'utilisation


Ce principe est uUlisé pour la produciion du froid
dans des lieux où il est difflcile ou impossible
de disposer de l'éneroie éleclrique.
Exempie:
i"" Réfrigérateurs à gaz pour caravane
- Réfrigérateurs à pétrole très répandus -on
Atrique.

86
Exemples de iempéraiures de lusion à La p'es_
4. La production du troid slon atmosphérique :
par évaPoration
Hydrogène solide
Azole solide .
,21A'C
4.1. Rappel de physique Glace
0"c
tla n
- La matière se rencontre sous ircis états phy_ +1083'c
siqJes : gazeuv, liquide oJ solide Le passage
culvre '
oe Iun à I aut'e de ces étars ent.à'ne ur i-npolant
Tungstène. +3500'C
kansfert de calories.
- En /elto,dissânt un gaz so-s pr.ssior
- Les gaz sont compressibles mais pas les constante, il se condense (condensaUon sur les
liquides. vilres en hive4.
- Les ôorps purs ont des températures de lLlsion
- En détendant un llquide, il s'évapore
très différentes.

Coirespondancê enlre les diiJére.l€s échelles de 1êmpérâlure

{- H20 à
22'C

ébullilion

87
4.2. Principe 4.3. Avantages
Cycle friga llque Ce princlpe a un rendemeni 10 fols supérieur
au système à absorption.
U. nolocompresseur assure ld ci.cL atio"r du ,,
ll esl reTativement simple à la iâbricâtion
tuide irigorigène (812). tt comprime te gaz (àoi-
l'échautfe) et l'envoie dans le condenseur. En
circuTant dans le condenseur, le gaz se condense 4.4. Domaine cl,utilisation
progressivement car il se refroidit (Abandon de
chaleur ;chaleur latenle de liquéfaction). Le liquide Ce prinôjpe est employé dans la grande majorité
sous pression ainsi obienu est lnjecté par l'inleÊ des appareils de producUon du froid : réfrigéra'
m éd iaire d u détendeu r (t!be ôapillaire) dans l'éva- teurs, congélateurs, climaiiseurs, et dans les
porateur. Soumis à 'aspkation du cornpresseur, pompes à chaleur.
le liquide s'évapore progressivement en absor
bant de la cna eur (chaleur lale^re de vapor sâ
lion). Puis il retourne vers le compresseur pour
un nouveau cycle,

ffi x

a ô

,{

88
lninflammâl'Jle
C'est un hydrocarbure chloroiluoré
5. L'Unité Hermétique : Consti- inexplosible et inodore'
iution Formule:CCL,F.
Nom : Dichlorodiiluorornéthane
t"Ipààtri" o"or, a la press ol aln-ospr é
on aooelle Unite Hermét;que I ensenble dr' cir- rioue : 29,A C 'ion
Jritïl"lt'" da's lequel cr'cJle le fru:de iriqori ili"o"rutr," o" o""o,toosrl oc Lh liqLe : 540'c
gène (FREON 12). -' Dêu,enl LotiqLe \Phosgere)
le plus connu ll
Le kèon 12 (R12) est le lluide
It dans les"apoarei's de p'od rclron
iË'rio'à É"nrs"" et dans la labricalion des
"rnorou"
mousses Plastiques.

É=
tir
ll]
mm

C0t{DÊltlSEUB

ÉVAPORAIEUR

MOTEUR COMPRESSEUR
!
t
I

8g
5.1, Iæ motocompresscur
ll esi composé d'un moteur électrique âsynchrone
monophasé accouplé à un cornpresseur à pislon.
Cet ensemble est enfermé dans une dolble cloche
et iôle.d aôier soudé hemétiquemeni.

MOTOCOMPRESSEUR L'UNITE HERMETIQUE S.A.


t,
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i-: :,.:.'-,,
.,
;::: ::::: >. ./îifti.1----i

. LICENCE TECUMSEH TYPE AEZi

90
Un autre lype de relals de déma(age a fali son
5.1 .1, IE moteur
apparliion : le relals élecironique.

Une lhermistance à coeiTicient de température


ce moteur à 2 9ôles (2800umn) est prévu oositil est rnonlé en série avec I'enroulement
pour fonctionner dans une plage de iension com- oe déna'rage. A a nise sous tensiol sa r"crc-
prise entre 198 V et 250 V tance est très faible (20 à 30 Q ) Le couranl
oui travelse le c;IcJ;t de d'marrage ldlce le
Au démarraqe, le moteur absolbe environ T lois Àoter-r mas ècr aL"e la ihern'stacce a coeil'
son iniensitè- rominale. Le relais d intens;té place
cient d; température posilif (CTP) (efiet Joule)
en série est excité ei son contact se ferme La résistancê de celle ci zugrnente lrès rapide-
L'enroulement de déma(age est mis sous ten
ment avec la ternpérature et atleint des valeurs
sion: le moteur démarre L'intensité absorbée telles oue l'enroulement démarrage n'est plus
décroit el le relais revient en position repos cou-
pant I'alimentation de l'€nroulement démârrage. soumis qu'à une ddp de quelques volls
ll faudra attendre plusieuÉ minutes âprès I'arrêt
En cas de sous tension (= 198 v)' ilestconseillé
dans le circuit de
dJ moteJl poul le fa:re reoerrarrer: le le-ps
de monter un condensateur que la thermistance à coellicient de leîpèIalJre
démafiage (30 à 50,4.F).
positif (CTP) re{ioidisse.
Lê protecteur thermq.le placé en sét;e dâ1s le
circuit d alimentation a deu! lonctions :
- protéger le motour contre les suriniensités,
- ptotéger le moleur conlre les hausses exces-
sives de lempérature

Êelals de démâûâ!ê él6drcnique

)ft

91
a) Ptotectian contre les suinlensités 5.2.1. Izs condenseurs sratiques (rt|. A)
La puissance du moteur n'est pas suffisante lls sont généralernent constilués d'un serpentin
pour iaire tedémarrer le compresseur en charge. soudé sur une lôle percée douies ou sur une
Jl laui piusieurs minutes pour que lâ haute ei la nappe de iils d'acier.
basse pression s'équilibrent par le circult de
détenle. En cas de défalllance du thermostat
(eaclenchement trop rapide) ou de coupure et 5.2.2. ks condenseurs \)entîtés (frl. B)
réenclenchement EDF. cette condition n'est oâs
remplie et le moteur esl bloqué. De dlmension plus petite que les slatiques, ces
condenseurssont constitués d'!n réseau de tubes
Les bobinages seraient détru ils sil'élémentchaui sertis ou soudés sur des aiettes de relrdidisse-
fant du protecleur thermique, quj se trouve en ment,
série avec eux, ne venait pas chauffer la bilame
et donc couper Je circuit d'alimentation. un ven lilaleu r iorce l'ak à passer enlre tes aiettes.

b) Ptotection contrc les surchauffes


En cas de fonctionnement ininterrompu du moto-
compresseur, sa température inierne peui atieindre
un seuil dangereux pour les bobinages.
Le protecteur thermique qui est positionné contre
la clocle esl nlluence par lé hâusse oe le-npe.a
ture el sa bilame ouvre le contact en se défor-
mant.

hermétique

r/\ \)3
N

5.2. Iæ condenscur
Destiné à liquéfier le gaz comprlmé en te refrojdis,
sant, le condenseur devta rejeter les calories
absorbées par l'évâporation.
On rencontre dans es appareils ménagers deux
lypes de condenseurs:
- les conderrseuts statiques qui sont les plus
répandus,
- les condenseurs ventilés que l'on rencontre
sur certains gros congélateurs.

92
5,2.3. Izs préc.)nde nseurs 5.3. l€ déshydrateur
Certains appareils sonl équipés d un préconden' Le pnncipal ennemi dun cjrcuit {r'goril'qu-" Fst
seur qui pemet de raccorder le circuit de refroi_ , humidité. C est poll éliliae' Ihun_ioilé
q le lor
dissement d'hujle qui équipe certalns cornpres fait le vide avantde procéder à la charge de fréon
seurs.
Malorè les o'écautions pr:ses à la corstrLction
il sLrisiste quelques mo ecu es d eau le desny
drateur a pour but de les piégel a nsi oLe les
Condenseur impuretés qui viennent à circuler dans les tubu-
lures,
Placé à la sortie du condenseur, il doii êlre
positionné de laçon à ce que le iluide circule
de haut en bas.
c esi un cvlindre de cL:vre qL: cort'ent des cr's-
iaux d aluôino s:licale de soude ou de s lcagel
Cette malière a pout pa.ticular;té de pouvoi
absorber de leau ( 20 % de son poids)

Nola. A chaque intervention sur le ckcuil' le

d'huile déshydrateur doit être changé

Zone déconseillée

A -:..-
tin

U"";
s3
5.4. Iæ détendeur (tube capillâire) A. Évaporateû " RALL BAND "
Ce lype d'évaporateu r slatiqu e est le plus employé
Ce tube situé enve le déshydrateur et l'évapora- en électroménager. llesiconstituédedeuxfeuilles
teur va calibrer la quantité de fréon injecté dans d'aluminium larninées à chaud Sur I'une d'elle
ce dernier. ll assure le débit régulier du fluide a élé déposé, par sérlgraphie, un composé gra-
irigorigène qui est fonciion de son diamèke et phité donrart le oessir du c rcu t Ap es le lârri-
de sa longueur. nage, es deu! teu;lles se trouvert sordées enke
ll est conslitué d'un tube en cuivre de faible elles sau'sul e l'ace du circJt. Ces leJiles
section (quelques 1/r00 de nFl'J et de longueur sont ensuite irlrooules oa"ls Lne presse qui
imponante (il peut alie:nore plusieurs mètres) présenie un creux sur le traôé du circult ll est
in;eclè arors ur ga7 pressur:sè a 100oals our
gonlle le circuit.
5.5. L'évaporateur
Ê. Évapoûleurc venlilés
Siiué dans l'enceinte à refuoidir, l'évaporatêu. Employés sur les appareils dit " FBOID SEC "
esl un échangeur lhermique qui va pe.metlre ces évaporateurs sont constrlits comme lesconden-
le transfert des calories.duimilieu à relroidir vers seurs ventilés (522).
le fluide frigorigène. A I'iniêrse du condenseur,
le f réon va se vaporiser proglessivemerl en cilcu-
lant dans ses lubulures.
ll existe ptusieurs lypes d'évaporateur' lls sont
généralement constitués dun setpentin nis au
contâct d'une surlace d'échange la plus grande
possible.

Évaporateurs - Ê?LL'B,ND "

,/-7 /</
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//'.'-:"
,z/'::'::; ).'
-
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M Z::;ZT

94
6,3. Iæ clégivrage âutonatique
6. Le dégivrage
6-3.1- Sur appareits à éraporateùr statique
Ce svstème eslemploye pourdèg:v-er
le coîpâr
ll exisle plusieurs systèmes de dégivrage
:

riÀeii retr;qerateur ces combines congélêieLrs


Le
;;À;;"r;. munis d un seul conplesseur'
6,1. Iæ dégivrage manuel hrlb; du lhermostat est influencé
par la lenpera-

iu'ào"l'ero."nt o'eu"porateur du compâdiment


ll s'aoil de ccuper Ialimentat;on du compresseur'
de réfrigération.
.n]iËn àeorancr.ant lappareil soit en mettanl le
rtrerÀostat sur ' nRnÈt " durant le temps
neces A chaque cycle de loncl;onnelent'a tenpé'ature
saire à Ielimination de la glace lixée sur I evapo n.. est imposee à 3 5'c quel
rateul,
'JË"J"it"n".*t
à"e sor te reqtage du thermostat Le déqivrage
Il-rr]ioon" â cycle une rés:srance de
Ce svsteme est employé sur les relrigérateurs "rirqr" léva
et le; congélateurs conventionnels' àZoiu,âà o" qu"rqu". *atts placée derrière
oÀi"teui a.ceiere te ptocessus cede lés:ilânce
i".iàriÀ"nt"" à travers le moleur tant que le
contact du thermostat est ouved
6.2, I-e dégiYrage semi'automatique
Le compartiment congélateur' lui' devra être
Lê dèo vraqe est declenché manuellemenl en dégivré manuellement'
ààiaa"_nt la parlie cenrale du lnermostat'
ri i"rise"ù,
en route du compresseÙr se lera
àutomatiquement Ces que le bulbe du thermostat
iÀli à, do lévâporateu4 sera porté
à une""itemperature
"ontu"t supérieure à 5'c {donc une
lois la qlace totalement londue)

Poussoir de dégivrage

déglvrage

95
6.3.2. appareik à eyaparateur wnilé (ïig. A)
Sur

Le dégivrage est déclenché par une hortoge quj


TOOSe Jn lerros de deg:vraqe loLles,es n
i.eJ.es de fonct Onrernent /clemple: 30 m;n,
de
0eg,4dge to_tes tes 7 h 30 oe fonctionnemenl).
Le rr _.0-n-oteu. syrchrone de r'l o,.ooe n,est
ê r.rlertè que pe'toanl tes temps de tor;ilo,tne
menldu roloconpresscur, h entraine un contdcL
tve'seLr ou: allente soi le motoconpresseur
sort te c:rcL t de dÀgivrage. Les résisrances
de
0egrvrage (R) sont ptacées aJ conlacl de lévêpo_
'a,lerr a:nsi qre te lnermostat de tin de dé9ivr;ge
(Kl. Le thermostat coJpe Ial:nentar:on
de; resis_
tances des que la iemperature devient supèrieùre
a 3"C

6.3.3. Dégivrage par gaz chauLts (fg. B)


Une éleatrovanne vient "schunter, le circuit
de condensation et de détente. Les gaz chauds
rssus 0L_l cornpresseur sont diaectement
injectés
d" 5 ./apo.âteL,. p.o!oqua"t un deq.vrdge
t d.kl1
Da' s ce systerae le moLocompresreur
lolct,onne
ou'anr -o degtvrage el e clcre de reJroidrssem-ont
I-Âpre1d dès que e the,mogrdt de deq
v,aqe (K)
s ouvrê

96
7. Les thermostats
Letableauci-dessousdonnelesdiiférentesplages On voit que les thermostats de congélateLrrs
de lernpératures des lhermoslats en fonction sont équ:pe< dur corlacl - ALAqVL o- ,e
du type d'appareil et les schémas de branche- ferme 5,5'C au-dessus de lâlempéraiure d enc en
menl. chemenl. Le voyant d'alarme (S1) s'alLumera donc
à-1 2,5"C en ionctionnement noITnal.

Applicalion Pcsition Boulon

Ternp.
Normale Normale F mini lin de Signal.
Coupure Coupure Enclen. Enclen. dégivrage Série

Bérrigéraleurs -24 14 -5 +2

Réirigérate,jis -12 , 4,5 0,5 + 2,5


à absorpliôn

Bélrigérâie!rs - 26,5 18 9,5 +55


à déqivrage

Conqélaierus 32 -24 12 5'5 aLr-dessLrs

Relroidisseurs 3 +2 +12

Béfrigérâleurs 25 ,11
2 pones à 3'5 dâns
2 tempéral

'Ô;
d-r
EF oe
àt
Ë:
*a
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:::*:

foq-(,
*ïolin
iu*V.t
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L,---.J zESt
33!
':!

ù
i
\i I
I
i; 9,r'Ê\
à,G\â I
r'\afl)u.
&/,// ! '.\

98
7.1. Thermostats spéciaux 8. L'isolation
Certains congélateurs sont équipés d'un ther
L'isolation permet de maintenir la température
moslat ayant un contact " alarme ' à ouverture'
dans les appareils et de diminuer la c0nsomma
Tani oue le conlact alarme est {ermé le voyani tion d'énergie électrique
au né;n (V) est soumis à une ddp de 220 V ll
Elle est réalisée à l'heure actuelle presque exclu
est allumé en permanence (oscillation imper- sûement en nousse de polyuréthane ou en
polys
ceptible). Dès que la tempéralure devienl supé_ tyrène expansé.
r;elrre au seuil d alarme, le contact s ouvre ei Ie êI la
vovant est alimenté par le circuit D R C. Le Ces matériaux sont injectés enlre la cuvê
canosse'ie ma'ntenues par des mou es pré'ormés
te;ps de charge du condensaleur est lonction
qui empêchent la déformation des pièces'
du produit R C. Dès que la ddp aux bornes du
condensaleur atteint la lension d'amorçage du ce orocèdé ofke lavantage de se réparlir de
vovant. celui-ci dev;enl conducteur et le conden- taçon nomogene da'rs toute la cav:Le à ren_pli
saieur se décharge. Le voyant cl;gnole à un La mousse de polyuréthane qui est la plus
rtthme dépendant du Produit R C. emolovée, orésente une struclure ce'lu aire lrès
Ce montage permet d'utiliser le même voyanl ètancÉe puisque plLs de 901" de ces celLles
régere i'odore
comme : voyant marche (allumé), voyant alame sont fermees. De plus elle est
(clignotani). et imputrescible.

i9
9. Schéma

9.1. Réfrigérateurs à I porte

ËvAPORATEUB

I
-t
I
llll r'a" riq"ia" 1
llillllll r,;"' *r,* *r,,r" J
-1

_l
-t
1
l
l

CONDENSTUB

MOTE UB COMPEESSTUB

:!!l_T'll

lAA
9.2. Réfrigérateur-congélateur (2 portes)
à dégivrage automatique
La résistance de dégivraoe fonctionne sous deux
allures I
inteïupteut " congélalian femé
"
Le voyant " super " est allumé.
La résistance de dégivrage est alimentée au
travers du motoconp.esseur. ia lensor à ses
bornes est de forme sinusolbale.

ffi tuit" ll11-


ffi t'tun su."u* ÉVAPOBATEUR
CONGTLATEIJR
m liéon liquide

nffl \'t
treon vapeur *ruree
i]il
CO NOENSEU B :æe-{.==-='- -.lii t,'1

ÉVAPORATEUR
REFRIGEiIÀIII]R

MOITUR COM PBfSSEU B

iliiii,1i1iilÎ,lililiÏitil,li[li1il1Àlllliilr\titïL',T'i,ii,ilui,iiiiiiiit!ilNiiÏ$lili,iiiliitrii

101
La résistânce fonclionne à pleine puissance, le
-nax:nur donc
temps de degrvrage esl 'édJ,I aL
le temps de fonctionnement esi max!mum
conge aiion éta't
-atemoeratu'e du co'npârtiment torctiorne-
d rêcte;ent dépenoarle dL lenps oe
ment, I'appareil est en congélation.
- intetu1teu . cangélalian " ouveft
Le voyanl " super " est éteint
La réslstance esi alimentée au travers de la
dlode D, la tenson à ses bornes a la forme
sulvante:
Elle fonctionne à 1/2 puissance, le temps de
dégivrage est plus long, l'appareil est en conseÊ
vation.

Thermoslat

142
9.3, Congélateur
finterrupteur " super " court_circuiie lethennostat'

ffitutt"
r'i"' so'"*
[ffi
mn r.'n rhurd.
lmm rÉn' ù!!s,' 'dudi

103
9.4. Appareil < Froid sec>
règle la qJâ'l té
Sur ce Npe d appare;l un vo'el
d air admise oans le rélrigérateur' Le lhelmoslat
th reoule la température de Iair p'rrsé _danc lê Sonde
conoelateur. En posit;on _ congélat:on il laJt Thr
Jerner le volet âir'
" p;sser le thernostat et
' 'l

Evaporaleur
veniilé

-+ Au chaud
lir troio
-i

l\,4oteurs venlilateLrrs :

M, > Condenseur
À,42 -> Evaporaleur

Th, -> Dégivrage

:._i_--_-

104
10. La réparation 10.2. La station de charge
Après avok remis en étal le clrcujt irigorifique'
il faut le charger en fréon On utilise pour cela
10.1. L'intervention
une slalion de charge
sur le circuit frigorifique
Toute inlervention nécessitant l'ouverture du cir
Exenple: Stalian " ROBINAIF "
cuit étanche (remplacement du motocompres_
seur ou réparalion de fuite) enlraîne OBLIGATOI-
REMENT le rernplacernent du déshydrate!r-
Éviter d'introduire de l'humidité dans les tubulures
.o
en soufflanl de I'air dans les tlbes ou en trâvail
lant dans des lieux irès humides.
La remise en étai d'un circuii lrigorifique est
relâtivement simple, rnals elle exige beaucoup
de soins. Les ennernjs du circuit de réfrigéraiion
sont l'humidité et les imPUrelés.

6-sù:4,",.a!û,! !!

105
A. Mise sous vide B. Remplissage du circuit
Après avoir tajt le vide, fermer la vanne B et
injecter une peuie quantité de gâ2 (vanne G)
De façon à slpprirner au maximum Ihumidité pout ( casser D le vide (pression lue au mano-
on fait Ie vide dans le ckcuit.
mètre basse pression = 100 mbars).
La pompe à vide fonctionne, les vannes A, B
I\4ehre le motocompresseur en roule ei compléler
et C sont ouvertes. Conlrôler la tenue du vide
(avec le manomèire de vide) au bout d'une demie la chârge en injectant lenternent le iréon par la
heure de fonctionnemenl de la pompe.
vanne E.

Ensuite fermer la vanne A. Le circuit à recharger


une fois la quantité nécessaire de R12 injectée
(lecture sur l'échelle de niveau), fermer la vanne
est isolé. Si I'aiguille du manomètre de vide ne
bouge pas, le circuit n'a pas de fulie. Si elle C et boucher le circuil réfrlgérant.
remonte, c'est que I'air pénèlre dans le circuit. L'appareil est prêi à fonctionner.

I *"*'"6er'",éà,éP*'

106

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