Le Management Des Ressources Humaines: Cours Master de Recherche en Entrepreneuriat Et Management Des PME
Le Management Des Ressources Humaines: Cours Master de Recherche en Entrepreneuriat Et Management Des PME
Le Management Des Ressources Humaines: Cours Master de Recherche en Entrepreneuriat Et Management Des PME
I-Introduction ..................................................................................................................................................... 3
V-Le Responsable Ressources Humaines RRH : acteur clé de l’animation de la fonction RH .................. 6
2
I- Introduction
La gestion des ressources humaines constitue une fonction importante de l'entreprise même si,
dans les faits,bon nombre d'entre elles ne peuvent se prévaloir d'un service de GRH. Cet
argument n'infirme en rien son importance. La GRH n'est pas seulement l'affaire de
spécialistes, elle constitue une préoccupation permanente de toute entreprise, de tout dirigeant,
qu'il s'agisse de réduire le coût du travail ou de tirer le meilleur parti des ressources humaines.
Elle fait aussi l'objet de nombreux discours, ouvrages et débats dans la sphère économique et
sociale.
Depuis les années 2000, le monde des affaires connait des évolutions de moins en moins
prévisibles et les entreprises sont de plus en plus influencées par des facteurs externes.
Ces évolutions concernent toutes les branches d’activité et les fonctions de l’entreprise. Les
conséquences en matière d’emploi, de compétences, de conditions de travail, de formation, de
motivation et de rémunération sont considérables.
Dès lors, l’intégration de la dimension humaine dans la stratégie de l’entreprise est devenue une
nécessité voire une obligation. Les structures et les hommes octroient un avantage compétitif à
leur organisation, cette dernière doit asseoir une stratégie de développement humain et social
en harmonie avec sa stratégie économique et sa responsabilité sociale.
Considérer la GRH d’un point de vue gestionnaire, c’est s’intéresser à la manière dont elle peut
contribuer à la performance de l’entreprise. Dans l’expression gestion des ressources humaines,
c’est le mot gestion qui est le plus important… Cette notion de gestion renvoie en effet à une
rationalisation de pratiques qui concernent les salariés : développement des compétences par la
formation, mesure des performances, maintien de la motivation par des systèmes d’incitation,
etc. Ce faisant, la GRH fait de l’Homme un objet de gestion.
Le responsable ressources humaines est appelé à gérer les contraintes qui pèsent sur la GRH:
· réduire les coûts salariaux tout en investissant dans le développement des compétences ;
· gérer des collectifs de travail (employés, ouvriers, cadres) mais aussi des individus aux
attentes et problèmes spécifiques ;
· prévoir les besoins en qualifications malgré les incertitudes du marché,
· planifier les ressources nécessaires mais assurer leur flexibilité, tout en respectant les
obligations légales et réglementaires.
Les Ressources Humaines sont alors considérées comme un élément fondamental de la réussite
des entreprises. Elles peuvent constituer un avantage concurrentiel d’où la nécessité de les
gérer.
L’ouverture d’esprit du responsable RH est sa plus grande force pour comprendre la singularité
de chaque cas qui se présente à lui, l’analyser et apporter une réponse forcément unique.
L’environnement, l’entreprise et les hommes changent. Alors, à chaque obstacle, le responsable
RH mènera une réflexion nouvelle, conscient qu’il ne peut appliquer de « One best way », mais
cherchant toujours à s’adapter au plus juste grâce à ses connaissances dans une logique
d’amélioration continue.
La GRH couvre donc un périmètre d’intervention très large en termes fonctionnels mais aussi
en termes d’intervenants et de disciplines mobilisées. En effet, la GRH repose sur un principe
de responsabilité partagée qui ne cesse d’ailleurs de s’étendre… Si les décisions d’ordre
3
stratégique concernant les Hommes dans l’entreprise sont prises par la direction, leur pilotage
est assuré par le service RH et l’opérationnalisation est mise en œuvre le long de la ligne
hiérarchique.
En outre, le périmètre disciplinaire de la GRH est particulièrement riche. Les responsables RH
doivent prendre en considération des contraintes managériales mais aussi juridiques,
économiques et sociales dans un numéro d’équilibriste quotidien. Par exemple, une décision de
rémunération impliquera entre autres une analyse d’impact sur la compétitivité de l’entreprise,
une réflexion sur les conséquences managériales et la motivation ou encore la mise en place
d’une action d’information dédiée. Derrière chaque responsable RH, se cache donc un
gestionnaire et manager mais aussi un juriste, un économiste, un sociologue, un psychologue,
… Ce complément de connaissances hétéroclites permet d’apprécier la contingence des
problématiques de GRH qui ne peuvent être résolues par des « recettes ».
Ce cours a pour finalité :
d’expliciter les fondements de la gestion des ressources humaines dans les organisations
et de mettre l’accent sur les outils qui permettent d’aboutir à une gestion des ressources
humaines pertinente, efficace et efficiente (distinction entre les différentes approches de
la GRH).
4
III- La fonction RH : une fonction « partagée »
Au fur et à mesure qu’elle se spécialise et devient plus « technique », la GRH tend à élargir son
champ d’action et donc à impliquer, de près ou de loin, différents acteurs.
Contrairement à beaucoup d’autres fonctions de l’entreprise, la GRH n’est pas le domaine
réservé d’un seul acteur ou d’un seul type d’acteurs. On peut ainsi identifier au moins trois
grands groupes d’acteurs qui interviennent en matière de GRH:
Les décideurs : la direction générale censée élaborer les politiques sociales adaptées aux
choix stratégiques de l’entreprise ;
Les managers d’équipe : à l’échelon de chaque service, ils assurent l’évaluation des
besoins et des salariés et participent ainsi directement aux décisions qui affectent les
salariés (recrutement, évolution des salaires, progression des carrières, formation, etc.) ;
Les spécialistes fonctionnels de la GRH, acteurs dédiés qui ont en charge l’élaboration
des règles et procédures de gestion destinées à mettre en adéquation les décisions de
terrain avec les objectifs généraux de l’entreprise.
Si les spécialistes de la GRH ont en charge l’élaboration des procédures, règles du jeu (qui fait
quoi et quand), outils de gestion (méthodes de classification, études de rémunération, etc.) et
modalités de contrôle (tableaux de bord, audits), les décisions sont prises par les responsables
hiérarchiques. Ces derniers constituent donc des acteurs à part entière de la GRH.
L’expression « fonction partagée » renvoie au partage des responsabilités ainsi organisé en
matière de GRH, entre différents types d’acteurs, très variables d’une entreprise à l’autre et on
observe une évolution des pratiques dans ce domaine. Ainsi, après avoir massivement opté pour
une décentralisation de la fonction au début des années 1990, les DRH des grandes entreprises
semblent vouloir aujourd’hui se recentraliser.
Pour mieux cerner cette notion de partage de fonction, on prend l’exemple du montage d’une
action de formation continue, les grandes lignes stratégiques thématiques et budgétaires vont
donner lieu à des procédures de mise en œuvre, qui seront-elles mêmes appliquées par les
managers de terrain pour décider quel collaborateur en particulier pourra suivre quelle
formation. En outre, cette approche traditionnelle de la notion de responsabilité partagée est de
plus en plus sujette à prolongement. Ainsi, l’individualisation croissante de la relation d’emploi
incite le salarié à devenir un « acteur » de son parcours professionnel, que ce soit au travers de
la mobilisation des dispositifs de formation à sa disposition, de l’évaluation individuelle ou de
la mobilité. Finalement, le salarié est lui aussi de plus en plus impliqué dans cette chaîne de
responsabilité partagée de la GRH.
La GRH se caractérise par une hétérogénéité de pratiques, de règles, d’acteurs et de contextes,
traduisant des interactions permanentes, et négociées en permanence, entre contextes
organisationnels et contextes socio-économiques.
5
Les avantages recherchés :
Un recentrage sur les activités à forte valeur ajoutée : l’externalisation vise à décharger
la fonction RH des activités à faible valeur ajoutée (tâches administratives, répétitives et
chronophages) pour se recentrer sur les activités ou cœur du métier et à plus grande
valeur ajoutée
Une logique d’optimisation : maîtrise des coûts
Une recherche de la qualité : fiabilité du travail du fait du professionnalisme du
prestataire, respect des délais.
Le RRH doit veiller à bien orienter cette fonction pour qu’elle soutiendra la stratégie de
l’entreprise, pour ce faire il est doit être à la fois
C’est ainsi qu’il doit avoir des compétences larges et une posture particulière en
communication, en coaching, et en négociation ; Cette politique couvre les domaines suivants
(entre autres) :
L’organisation de la fonction RH doit être en phase avec la stratégie RH. Pour devenir
véritablement stratégique la fonction RH devra être totalement impliquée dans la stratégie de
l’entreprise .
Modifier l’organisation implique des compétences spécifiques des acteurs de la fonction RH;
de nouveaux profils , de nouvelles expertises . Changer l’organisation sans changer le
portefeuille de compétences RH ne sert qu’ à créer des frustrations .
La GRH se voit alors « une approche stratégique et cohérente de la gestion de l’actif le plus
précieux d'une organisation, les gens qui y travaillent et qui contribuent individuellement et
collectivement à la réalisation de ses objectifs» Armstrong M. (2006, p.3)
Le responsable ressources humaines (RRH) aura a remplir un certain nombre de fonctions (cf,
exercice sur la fonction du RRH).
La gestion des RH parce qu’elle est basée sur les Hommes ; ne peut être étudiée de manière
isolée. Il est en effet impossible de dissocier la fonction RH de son contexte : les RRH sont
perpétuellement sous influence externe , que ce soit les mutations technologiques ou le climat
social et politique.
7
Niveau 3 : Conceptuelles ; stratégiques et de consultance interne, pour concevoir, définir et
contribuer à mettre en œuvre des politiques et actions globales, réaliser des audits et des
missions de consultance interne, conseiller la Direction sur les orientations à prendre en matière
de RH.
8
• Les attentes et les besoins : y répondre assure la satisfaction sur le long terme
La nouvelle mission des ressources humaines est d’évoluer et de se concentrer sur le
développement des compétences en considérant les collaborateurs de l’entreprise comme des
individualités d’un capital à gérer et à pérenniser ou comme des talents à découvrir et des
potentiels à développer.
Aujourd’hui on assiste au Développement de nouvelles approches tel le Marketing des
Ressources Humaines «Une nouvelle approche de la relation salariés / entreprise qui consiste à
considérer les collaborateurs présents ou potentiels, comme des clients au sens le plus noble.»
Panczuk et Point (2008) définissent le marketing RH comme «un nouvel état d’esprit fondé sur
des techniques marketing adaptées aux ressources humaines pour que l’entreprise et sa DRH
puissent se vendre, vendre, fidéliser et se renouveler ».
9
Les entreprises familiales ont tout rejeté tout contre pouvoir syndical et les aspects de la gestion
de la main d’œuvre relèvent des prérogatives du dirigeant.
La gestion des ressources humaines est soumise aux défis et aux vicissitudes de
l’environnement interne et externe de l’entreprise.
Ces défis se traduisent par trois mouvances essentielles :
• Les mouvances démographiques : la situation démographique actuelle un enjeu majeur
surtout pour les administrations publiques : près de la moitié des fonctionnaires admis à la
retraite dans les quelques années à venir, la question du renouvellement des effectifs va
s’imposer pour pouvoir combler les besoins de ces entités en compétences.
10
VII- Les missions de la GRH : la matrice d’Ulrich
Comme c’est décrit dans la matrice d’Ulrich, les missions de la GRH peuvent s’intéresser:
Au présent ou futur
Aux individus ou aux processus organisationnels
Le croisement de ces deux dimensions permet de déterminer quatre missions distinctes
mais complémentaires.
Futur
Présent
11
VIII- Evaluation de la performance RH
La GRH produit des effets locaux perceptible aux niveaux des équipes de travail, des
établissements , mais ceux –ci sont dilués des lors que l’on agrège la mesure des performances.
Ex: il est possible de montrer que la GRH peut améliorer la motivation; mais il est délicat de
montrer qu’elle est à l’origine d’une progression du chiffre d’affaires ; cette dernière peut
résulter de la qualité d’une campagne publicitaire ou de l’amélioration de la qualité des
produits .
Modèle de l’escalier
Ce modèle met en évidence une méthode d’évaluation fine permettant de légitimer la GRH en
montrant sa contribution à la performance globale.
1. L’activité même des équipes RH, les politiques, les processus et les pratiques mises en
place;
3. Liens entre les résultats et les résultats organisationnels (croissance des ventes ,
productivité, …)
L’approche administrative
L’approche managériale
12
IX-1 L’approche administrative
A- Le recrutement
« Quand vous cherchez des gens à recruter, vous devez rechercher trois qualités: l’intégrité,
l’intelligence et l’énergie. Et s’ils ne possèdent pas la première, les deux autres vous tueront »
citation de Warren Buffet.
Le recrutement est au cœur des préoccupations des entreprises en raison notamment de la
démographie et de la raréfaction de certains profils de spécialistes ou d’experts.
Le recours à un personnel compétent et motivé contribue au succès social et économique de
l’entreprise, des équipes de travail, du personnel d’encadrement, du service des R.H. et de
l’individu lui-même au sein de l’organisation.
La question de la rétention est importante, les jeunes étant plus sensible à l’équilibrage vie
professionnelle/vie privée ou occupant de plus en plus souvent des postes sans lien avec leur
qualification qu’ils quittent dès que le marché de l’emploi est plus favorable à leurs aspirations.
L’enjeu de la capacité à attirer des personnes qualifiées et à prendre les bonnes décisions en
matière de sélection est un facteur de réussite dans un environnement compétitif.
Le recrutement est stratégique pour l’entreprise car c’est le premier moment de l’intégration
des salariés et il conditionne le début des autres processus RH tels que la rémunération,
l’évaluation, la formation, afin de fidéliser les collaborateurs.
Malgré l’utilisation de techniques de sélection visant à rationaliser le recrutement, il existe des
échecs.
L’évocation de la marginalisation et des échecs inhérents au recrutement nous rappelle les
difficultés liées à cette procédure mais nous renvoi aussi aux préoccupations premières de
l’entreprise, vivre et être performante dans un univers fortement concurrentiel.
13
Du recrutement dépend l’arrivée de salariés qui :
• Disposent des compétences dont l’entreprise a besoin ;
• Sont prêts à s’impliquer dans la satisfaction de leur client ;
• Sont prêts à adopter une démarche personnelle d’amélioration continue pour
développer et acquérir les compétences au fur et à mesure les besoins de l’entreprise.
L’action de recrutement demande des efforts particuliers de prudence et de rigueur : évaluer le
candidat et être capable de faire un choix équitable.
1
Selon Charles-Henri Dumon et Jean-Paul Vermès un CV est l’ensemble des indications relatives à l’état civil, à la
situation, aux activités passées d’un étudiant, d’un candidat à un poste, à un examen, à un concours.(cf, note de lecture)
14
Processus de recrutement
PREALABLE
Définition du besoin
RECHERCHE
Questionnaire Entretiens
Entretiens Tests
DECISION
Décision Intégration
67
15
Un mauvais processus de recrutement est souvent à l’origine du manque d’engagement et
d’implication des nouvelles recrues lors des premières semaines de travail et des démissions
qui interviennent après quelques mois seulement. En effet , c’est lors du recrutement que
l’entreprise et le salarié établissent les bases d’une relation de confiance, source de
l’attachement. Cependant, un recrutement réussi peut se solder par un départ rapide s’il n’est
pas suivi d’une procédure d’intégration efficiente.
L’enjeu d’une bonne gestion des emplois est lourd de conséquences pour l’organisme, et en
particulier pour les PME. Un mauvais choix peut avoir des répercussions sur plusieurs années
et affecter la continuité et la qualité du service. Recruter un candidat sur ses valeurs, sa facilité
à s’intégrer dans une équipe existante, à faire un travail enrichissant en termes d’expérience et
d’utilisation de ses compétences afin d’assurer autant que possible sa réussite dans son emploi,
c’est poser les bases d’une démarche qualité efficiente.
Selon B. Legrix de la Salle dans Tous DRH, Recruter ses collaborateurs, « la grande majorité
des erreurs de recrutement est due à une mauvaise définition du poste ».
Cette analyse permet de déterminer les activités, les tâches, les devoirs et les responsabilités
propres à l’emploi, la nature et la portée de décisions, les conditions de travail…
Elle est essentielle et selon Peretti (1998, p.198), elle permet de fixer :
L’analyse des postes permet à l’entreprise de procéder à leur classification (hiérarchisation des
emplois : nature de leurs tâches et place dans l’organisation). Elle permet aussi une description
précise du poste à pourvoir lors de l’offre de recrutement et permet d’attirer les personnes
véritablement intéressées.
La notion de poste peut être élargie. Ainsi, elle peut prendre en compte le contexte dans lequel
le poste se situe, qui est aussi à prendre en compte quand se pose la question de l’adéquation de
l’individu à son emploi. De même, l’évolution temporelle du poste est à envisager, le
recrutement se faisant parfois en fonction de l’évolution possible du candidat dans l’entreprise.
(Cadin, p.260).
16
A-3 Recherche de candidats: Sources
Deux types de sources de candidatures peuvent être relevés: les sources internes et les sources
externes
Les postes vacants sont généralement proposés en priorité aux salariés de l’entreprise. Cette
prospection interne suppose l’existence d’informations claires sur les postes à pourvoir :
affichage, intranet, notes de service, journaux d’entreprises… (cf, note de lecture)
Les candidatures spontanées, les petites annonces sont les deux principales sources de
recrutement.
La recherche des candidatures externes s’alimente à d’autres sources :
• Institutions d’enseignement et de formation,
• Cabinets de recrutement,
• Agences d’intérim,
• Salons et forums d’emplois,
• Bases de données des sites de recrutement,
• Organismes de l’emploi (ANAPEC)…
A-4 La sélection
La sélection est une activité intimement liée au recrutement, son rôle est d’identifier les
candidats qui satisfont les exigences d’un poste à combler. Elle est fondée sur une série de
filtrages successifs utilisant des techniques diverses :
• La revue biographique
• Les tests (cf, note de lecture et glossaire)
• Les entretiens
• La vérification des références
Un entretien est avant tout un test pour évaluer les capacités des candidats. En effet, le candidat
le plus doué sera souvent embauché plutôt que les meilleurs candidats ou les plus qualifiés ! .
Les questions utilisées lors de l’entretien cherchent à identifier les compétences des salariés et
le contexte de leur utilisation. C’est un moyen d’appréhender le savoir-faire (expériences,
connaissances et compétences) et le vouloir faire (intérêt personnels, personnalité et talent). Il
s’agit donc de poser des questions demandant entre autre au candidat de se projeter dans le
passé et de répondre à une question précise sur la base de son comportement passé.
Il s’agit de :
17
Procéder à une évaluation de 30 minutes environ, à l’aide de questions tantôt ouvertes,
tantôt fermées ;
Présenter le poste à pourvoir ;
Répondre aux questions du candidat et formuler une conclusion, toujours positive.
À la fin d’un entretien, il s’agit de bien cerner les compétences techniques, les caractéristiques
personnelles du candidat : sur le plan intellectuel, sur le plan des rapports humains, est-il
autoritaire, hypersensible, chaleureux… ? Et enfin, dans ses recoins les plus intimes, quelles
sont ses motivations profondes, ses moteurs, ses freins ?
La phase de sélection c’est la phase plus visible puisqu’elle concerne chaque individu
cherchant un emploi.
Le choix est une responsabilité lourde de conséquences; l’erreur de jugement est toujours
possible ce qui suppose :
D’utiliser une grille de prise de décision établie sur la base des critères identifiés
préalablement, pondérés en fonction du poids dans les responsabilités du poste de
chaque profil ; Ces critères correspondent aux descriptions de poste et de profil du
« candidat idéal » ;
de tenir compte de plusieurs avis: du cabinet de recrutement, du responsable ressource
humaine, supérieur hiérarchique, ou directeur… .
Quand le choix est fait, il est important de préparer un plan d’intégration pour la nouvelle
recrue.
A-7 L’intégration
18
La période d’intégration est délicate pour le salarié et l’entreprise , car ces quelques semaines
vont permettre à l’organisme recruteur de vérifier la maturité et la capacité du nouveau salarié à
s’engager sur la voie de l’amélioration continue. (cf, fiche de lecture).
La bonne personne peut avoir été sélectionnée au bon poste et être motivée pour relever de
nouveaux défis et faire ses preuves dans sa nouvelle entreprise. Cependant, si personne n’est
présent à ses côtés pour l’aider à se familiariser avec son nouvel environnement et qu’elle doit
se débrouiller par elle-même pour apprendre qui fait quoi et l’étendue de son propre travail,
tous les efforts préalables de recrutement et de sélection auront été vains. Les efforts de
recrutement peuvent être ruinés par le départ du candidat sélectionné s’il n’est pas suivi lors de
son intégration.
Pour réussir l’intégration de la nouvelle recrue, il faut lui donner les clés de l’organisation et lui
assurer un accompagnement personnalisé. Les pratiques d’intégration varient d’une entreprise à
une autre en fonction de leur taille et de leur culture.
Bien que la qualité de l’intégration dépend directement des capacités pédagogiques de la
personne chargée de le recevoir et de la disponibilité de ses collègues. L’intégration en groupe
est plus efficace pour la satisfaction et l’engagement du nouveau collaborateur, mais aussi pour
limiter son stress lors de ses premiers pas dans un nouvel environnement.
L’intégration se décompose en deux phases :
1- La présentation ou accueil
C’est l’accueil du candidat, suivi de la présentation physique de l’organisation et de l’emploi du
nouveau salarié : conditions de travail, moyens, missions, activités .
2- L’assimilation
C’est l’insertion morale du salarié dans les relations humaines déjà préexistantes dans
l’entreprise. L’enjeu de l’assimilation est de favoriser l’arrivée des nouveaux recrutés dans les
équipes de travail en facilitant leur appropriation des normes et des modèles de conduite du
système culturel de l’entreprise.
La phase de présentation peut être assez rapide si le nouveau salarié a reçu la bonne
information et comprend rapidement ce qui est attendu de lui en terme de performance. En
revanche, l’assimilation dans une équipe peut prendre beaucoup plus de temps en fonction des
réactions de l’équipe qu’il rejoint ou de son comportement.
19
Echouer à décrire la réalité du poste
Une autre erreur est de ne pas mettre à jour la description de fonction assez
régulièrement « cf, note de lecture».
Recruter sans preuve de performance : les managers qui ne sont pas formés aux
techniques d’entretien échouent à demander des exemples concrets d’expériences où les
candidats ont prouvé qu’ils possédaient le talent ou la maîtrise de la compétence
recherchée.ils s’engagent alors dans des entretiens fort sympathiques mais superficiels
qui ne leur apprendront rien quant aux compétences réellement détenues
Si le manager est en première ligne et reste responsable de la bonne intégration du nouveau
recruté dans l’entreprise, il doit être assisté de son équipe . Les salariés en place doivent
rapidement mettre à l’aise leur nouveau collègue.
Aussi la personne recrutée ne doit pas se laisser vivre uniquement car elle est nouvelle. Elle
doit être actrice de son intégration, elle lui incombe d’aller au-devant de ses nouveaux
collègues, d’identifier les personnes et les informations dont elle dépend pour la bonne
réalisation de son travail et ceux qui dépendent d’elle pour la bonne réalisation du leur.
Le recrutement d’un nouveau salarié se voit donc est une décision qui engage fortement
l’employeur, d’un point de vue productif, financier et social.
La difficulté de cette opération est liée en grande partie au contexte d’incertitude qui la
caractérise, ainsi qu’aux asymétries d’information. Ni l’employeur, ni l’employé, ne peuvent
être sûrs de l’information qu’avance chacun, surtout de la crédibilité de l’engagement et du
contrat moral.
Ce doute a plus ou moins diminué avec les nouvelles méthodes du digital, qui permet d’avoir
plus qu’on nous offre directement (réseaux sociaux, marque employeur2, expérience
candidat…). Par ailleurs, les plateformes de recrutement ou job-boards fournissent une
panoplie de profils qui permettent de trouver « la perle rare », surtout quand il s’agit d’un
recrutement à l’échelle internationale ou régionale.
2 Ambler et Barrow (1996) , « The Employer Brand, In: Journal of Brand Management » :
Définissent la marque employeur (ou l’image de marque employeur) comme le forfait de bénéfices fonctionnels (caractéristiques
organisationnelles et caractéristiques de l’emploi), économiques (conditions de travail ou d’emploi ; nature de l’environnement de travail ;
pratiques de bien-être des employés au travail) et psychologiques (symboles et traits organisationnels) qui émanent de la relation d’emploi. Le
forfait de bénéfices est propre a chaque organisation. Ce positionnement distinctif qu’un employeur adopte constitue la promesse aux candidats
et aux employés actuels. Il permet de se présenter sur le marché du travail de manière originale et différente.
20
Un changement de comportements et de règles de jeu qui s’impose aux entreprises, et bouscule
leurs pratiques en la matière, et même la relation entre recruteur et candidat.
In fine, paraît-il que la tendance digitale a impacté même le processus classique du recrutement,
avec des retombées sur le marché de l’emploi.
B- La rémunération
La rémunération consiste à rétribuer ou à récompenser une personne physique en contrepartie
du travail effectué.
Les modalités de rémunération sont explicitement décrites dans le contrat. Le parcours
universitaire du collaborateur, son ancienneté dans la société, l’expérience acquise, ses
performances sont autant d’éléments individuels qui entrent en ligne de compte dans la
définition de la rémunération. Combien de temps le collaborateur travaille-t-il ? A-t-il effectué
des heures supplémentaires ? Comment ces facteurs influent-ils sur la structure finale du salaire
global versé au collaborateur ? Quelle proportion la performance collective représente-t-elle
dans le salaire final de chacun ? Ces données doivent être saisies et suivies, ce qui est du ressort
de la gestion administrative.
21
Une entreprise ne peut fonctionner durablement dans une situation de déséquilibre d’une des
composantes de son système de rémunération.
La concurrence sur le marché de travail : afin d’attirer et de retenir les salariés dans
l’entreprise, la politique de rémunération doit être proche des pratiques du marché du
travail et, en particulier des pratiques du secteur d’activité de l’entreprise. Par
l’alignement sur les pratiques du marché, l’entreprise limite les risques de départ des
salariés, conséquence d’un sentiment d’iniquité externe ;
La concurrence sur les marchés de produit : les coûts salariaux influencent directement
le prix des produits ou services vendus par l’entreprise, donc leur compétitivité ;
Le cadre légal et fiscal : le cadre fiscal peut favoriser ou, au contraire limiter l’usage de
certains éléments de rémunération par les entreprises (existence d’exonérations
fiscales, niveaux des charges sociales. …) Des obligations légales s’imposent
également aux entreprises comme le respect d’un salaire minimum…
…
22
Généralement, un bon système de rémunération repose sur 11 critères :
Une politique de rémunération permet à une entreprise de mettre en avant certaines valeurs ou
une stratégie particulière et de fédérer ses salariés autour de cette approche, par l’entremise
d’une rémunération appropriée, en fonction des objectifs visés, la politique de rémunération va
définir un système de rémunération particulier , qui peut être basé selon les cas sur le potentiel,
sur la performance , sur la compétence ….
C- L’avancement :
Trois types d’avancement
Avancement contractuel de droit : Ancienneté
Avancement de choix : sur la base de l’évaluation
Avancement exceptionnel : sur la base de décision de l’entreprise
23
D- Les congés, régime disciplinaire et départ
Le salarié peut bénéficier de différents types de congé :
Congé administratif annuel
Congés exceptionnels
Congés de maladie
a. Congé de courte durée
b. Congé de moyenne durée
c. Congé de longue durée
Congés de maternité
Congés de pèlerinage
E- Le régime disciplinaire
• Absences
• Conflits
• Abondement de poste
• Irresponsabilité
• Fautes graves de gestion
• Suivi judicaire
• Procédures, mesures et gestion
F- L’évaluation
C’est un processus intégré à la GRH et constitué d’un ensemble de procédures permettant de
porter un jugement sur les activités exercées par un employé pendant une période déterminée.
Il s’agit en fait :
d’évaluer les résultats plutôt que d’évaluer la personne ;
de responsabiliser l’employé ;
d’assurer un suivi périodique des employés.
L’évaluation est un processus nécessitant une ouverture d ’esprit et un climat de confiance entre
l’employeur et l’employé.
24
F-1 Objectifs
Les objectifs de l’évaluation du personnel peuvent être déclinés comme suit :
Identifier les écarts entre résultats attendus et résultats obtenus et apporter les mesures
de correction appropriées ;
Contribuer à la motivation des employés ;
Favoriser une communication continue dans un climat d’échange et de collaboration.
Pour le responsable :
Clarifier les missions et fixer des objectifs
Reconnaître et valoriser les compétences
Favoriser l ’adéquation de la personne au poste
G-2 Définition
La GPEC « strategic workforce planning » a pour objet de permettre à l’entreprise de disposer
en temps voulu du personnel ayant les compétences nécessaires , elle permet de définir les
emplois et ressources nécessaires pour réaliser les objectifs stratégiques de l’organisation dans
le présent et dans le futur
La mise en place du Référentiel des Emplois et des Compétences est le support principal de la
GPEC.
26
La définition des métiers devrait être relativement large, pour constituer un outil efficace d’aide
à la gestion, et compatible entre les différentes entités , pour ne pas être une nouvelle source de
rigidités. Aussi la formation continue est un des leviers majeurs de la GPEC en ce qu’elle
permet de réduire les écarts entre compétences réelles des agents et compétences requises.
Le concept de compétences est centrée sur l’individu ; parler des compétences c’est
avant tout parler des Hommes ;
27
• Le référentiel des compétences : Le référentiel de compétences occupe une place
importante au sein de la démarche qualité, Il est défini comme « Un document
identifiant l’ensemble des compétences utiles à l’organisme dans le présent et le futur,
… ».
Il sert à inventorier les compétences demandées (requises) pour tenir un poste de travail
et les compétences acquises par les salariés occupant ces emplois afin de pouvoir
analyser les écarts entre le requis et le réel .
Le principe de la GPEC est proche de celui du contrôle de gestion, il s’agit de mesurer,
d’analyser et de chercher à réduire les écarts entre ce qui avait été prévu et ce qui est réalisé.
Appliqué à la gestion des ressources humaines, ce raisonnement consiste à mettre en évidence
les écarts constatés entre l’évolution prévisible des ressources de l’entreprise sur une période
donnée, et les besoins en personnel nécessaires à ce moment.
L’utilisation de la pyramide des âges, comme outil de GRH , s’est développée depuis les
années 80 , Elle est devenue un des instruments de référence dans la construction d’une gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) .
L’utilisation de la pyramide des âges est historiquement reliée au débat sur le détermination de
l’âge de la retraite, elle Permet :
En fonction des caractéristiques du capital humain géré par l’entreprise différents types de
pyramide peuvent exister : Champignon, toupie, cylindre, poire écrasée, pelote de laine.(cf,
note de lecture).
L’analyse de la pyramide des âges est très complexe, elle suppose de bien comprendre les
relations entre âge, vieillissement et capacités de travail. Le risque est de faire passer la
question de l’âge devant celle des compétences.
28
L’utilisation de la pyramide des âges comme outil de GPEC suppose donc de tenir compte des
effectifs respectifs dans les différentes tranches d’âge.
29
constater un faible taux d’insertion de la prospective et de ses méthodes dans les pratiques de la
GPEC menées par les entreprises.
Ces limites peuvent être résumées comme suit :
Coûteuse, notamment en disponibilité des acteurs ;
Ses outils ne sont pas toujours opérationnels (trop exhaustifs et peu maniables) ;
Privilégie l’emploi et le quantitatif au détriment de la compétence et du
qualitatif ;
Ne prend pas en compte les logiques de pouvoir dans l’entreprise ;
Des difficultés de prévision.
Objectifs de la formation :
30
Connaissance que possède chaque individu, elle n’est pas formalisée et est difficilement
transmissible. Elle se matérialise sous forme de compétences, d’expériences ou de
connaissances issues de l’intuition. Les secrets de métiers qu’un employé a acquis durant sa vie
professionnelle
La connaissance explicite
C’est la connaissance formalisée et archivée d’une organisation:
Ce sont les informations concernant les processus, la stratégie, la finance….documents qui
peuvent être archivés, collectés et numérisés…et partagés par un système d’information.
Pierre-Michel do marcolino a précisé dans son ouvrage intitulé « Les meilleurs pratiques du
formateur » que la formation est l’une des réponses possibles pour combler chez les salariés un
écart entre une compétence requise et une compétence réellement disponible, écart qui peut se
traduire par l’impossibilité de tenir correctement son poste. Elle peut concerner une seule
personne, ou bien un groupe de personne ou l’entreprise dans son ensemble. Le lien entre le
déficit de compétence et la formation est alors direct.
Le besoin de formation a souvent pour origine un changement dans l’environnement du
collaborateur. Ce changement nécessite une adaptation au niveau de l’unité de travail et le
collaborateur doit lui-même modifier sa pratique professionnelle.
Pierre Massot et daniel Feisthammel (2005) ont précisé dans leur ouvrage intitulé « pilotage
des compétences et de la formation » que « par besoin de formation, l’entreprise entend souvent
les demandes individuelles de thèmes de formation ou de stage. Les modalités de recueil sont
variables d’une organisation à l’autre, mais ont en commun d’aboutir à une liste plus ou moins
cohérente au sein de laquelle des arbitrages se font […. ] .
La formation entretient donc des liens étroits avec le changement : « souvent déclenchée par le
changement, elle génère elle-même du changement si elle a été efficace ».
Comme tout autre projet, La formation mobilise des ressources importantes en temps et en
budget : elle doit être gérée et orientée au mieux des attentes des collaborateurs et des objectifs
assignés aux organisations. D’où la nécessité de son évaluation.
L’évaluation de la formation fait partie intégrante du processus appelé « ingénierie de
formation ». Celui-ci décrit le montage d’une action de formation.
Plus explicitement, l'ingénierie de formation comprend les méthodes et pratiques : de l'analyse
de la demande et des besoins de formation ; de la conception du projet de formation ; de la
définition des méthodes et des moyens à mettre en œuvre (typologie de formation), et des
modalités de validation ou de certification… .
Ainsi, deux types d’évaluation sont à mener par le responsable formation ou l’un de ses
collaborateurs:
1- L’évaluation de satisfaction : appelée aussi : «Evaluation à chaud» « évaluation
factuelle » « évaluation différée » :
Elle correspond généralement au questionnaire remis aux participants à l’issu de la
formation. Ce questionnaire comprend différents types et de formes de questions :
• Questions ouvertes
• Questions fermées
• Questions à choix multiples
31
• Tableaux
Élaboration centralisée par les spécialistes Forte implication de la hiérarchie opérationnelle &
fonctionnels de la formation concertation entre opérationnels et fonctionnels
Bâtir un plan de formation pertinent est une réponse à la stratégie de l’entreprise et aux besoins
des personnes . L’analyse approfondie des demandes de formation est une étape essentielle du
processus .
Le plan de formation est un document qui identifie des actions de formation que l’employeur
décide de faire suivre à l’ensemble de ses salariés ; L’employeur est tenu: d’adapter les
compétences des salariés à leur poste de travail et de veiller au maintien de leur capacité à
occuper un emploi, au regard de l’évolution des métiers, des technologies et des organisations .
32
Le processus de formation comprend cinq étapes clés:
• Réaliser le plan,
• Suivi et évaluation
• Effectuer un benchmark sur les compétences stratégiques: ou sommes nous par rapport
à nos concurrents?
• Recueillir les besoins collectifs (en lien avec les projets, les objectifs du changement,
les dysfonctionnements, la disparition d’activités ou de métiers)
• Recueillir les besoins individuels recensés par les managers dans le cadre des entretiens
d’appréciation et ou professionnels
• Présentation par action , par projet, par compétences par type de public ciblé …
• Inciter les managers à communiquer sur les actions de formation: objectifs et contenus.
33
5- Suivre et évaluer
Le cahier des charges est un document contractuel qui a pour but de préciser l’expression d’une
demande formulée par une entreprise vis-à-vis de prestataires de formation. Il contient ce que
le commanditaire apporte et ce qu’il attend de ses prestataires et Il est rédigé après l’analyse
des besoins .
B- Le coaching
B-1 définition
Le coaching est un accompagnement professionnel personnalisé permettant d’obtenir des
résultats concrets et mesurables dans la vie professionnelle et/ou personnelle. À travers le
processus de coaching, la personne coachée approfondit ses connaissances et améliore ses
performances.
Le coaching s’applique aussi bien à l’individu qu’à une équipe. Souvent appelé team building
dans le cas d’une équipe
Le tableau de bord est l’ensemble des Indicateurs et des « clignotants » permettant de suivre
l’évolution de l’entreprise ou de l’administration. Il est destiné à donner aux dirigeants le
moyen de prévoir et si nécessaire d’entreprendre les actions correctives utiles et nécessaires .
Le terme « tableau de bord » évoque un terme analogue très connu dans le domaine des
véhicules ou des engins. Il existe effectivement une similitude à cet égard dans la mesure où le
tableau de bord est composé d’un ensemble d’instruments de mesure ; d’indicateurs
fonctionnant continuellement et permettant de contrôler la bonne marche.
La mise en place d’un tableau de bord répond à quatre besoins d’intérêt croissant pour le
manager :
35
1- Un besoin d’information périodique sur les principaux éléments de la vie du
service, au moyen de la photographie de ces divers éléments à des moments
déterminés
2- Un besoin de comparaison de ces éléments dans le temps ; entre les secteurs du
service, avec d’autres services
3- Un besoin de diagnostic : le tableau de bord doit permettre de découvrir ou de
vérifier des corrélations entre phénomènes, de détecter des anomalies et des
points critiques immédiats ou a terme
4- Un besoin de prévision d’évolution des éléments les plus caractéristiques, à
savoir ceux qui commandent les autres.
Les travaux sur la carrière se sont poursuivis avec Erikson (1950), Super (1957), Hall (1976),
Ference (1977), Kets de Vries et Miller (1985), Schein (1990), Roques et Roger (1994), Cadin
(2000) et bien d’autres chercheurs.
La somme des contributions de tous ces chercheurs convergent vers une définition de carrière
comme étant un ensemble d’expériences professionnelles et même extra-professionnelles que
le salarié cumule durant sa vie professionnelle, qu’elle soit dans une seule organisation ou
plusieurs.
Evaluer : par la gestion des carrières, l’entreprise fait le point sur ses ressources
humaines d’une manière quantitative (ses effectifs) et qualitative (ses compétences). Ce
processus lui permet concrètement de cerner son réservoir capital humain (compétences
et potentialités) et d’engager ainsi les actions adéquates par rapport aux défis du
marché et à ses propres besoins humains. Par conséquent, l’entreprise pourrait faire des
prévisions dans sa masse salariale.
36
Faire évoluer : image de marque ; évolution des compétences ; évolution de
l’entreprise ; société de connaissance. Si on n’évolue pas, on stagne.
Evoluer vers des postes manageriels, vers des postes d’expertise ...
Se réaliser ; équilibrer.
Dispositifs et outils :
Il contribue à la détermination des compétences requises dans les années à venir, en fournissant
des informations sur les différents métiers et les parcours qui y conduisent.
En d’autres termes, il permet aux salariés de visualiser les zones de mobilité dans l’entreprise.
Il détermine des cheminements possibles via des passerelles qu’il matérialise.
Elle contient tous les postes vacants dans une entreprise, avec un descriptif détaillé des postes
et les indications nécessaires pour postuler.
d. Bilan de carrière
Certaines entreprises ont institutionnalisé des bilans de carrière à certaines phases de carrière
(40 ans ou 50 ans par exemple).
F- La gestion de la diversité
La gestion de la diversité implique l’aptitude à aider les gens à travailler efficacement
ensemble, en dépit de la grande diversité de leurs intérêts, de leurs origines et de leurs
antécédents.
Le petit Larousse ‘2004’ la définit comme « Le caractère de ce qui est divers, varié », Cascio
(1995) se réfère à la diversité en termes d’âge, de sexe et de « culture » au sens d’origine.
Elle est également comprise comme le fait d’accroître la présence dans les entreprises
d’employés de nationalité, sexe, d’origines ethniques différentes.
Il s’agit alors de l’ensemble des mesures prises par les employeurs pour recruter, conserver et
perfectionner des salariés issus de catégories sociales variées.
La diversité peut reposer sur des attributs observables, tels que le sexe, l’âge, l’origine réelle ou
supposée, ou non observables comme, les convictions religieuses ou l’origine sociale mais tous
sont inéluctablement rattachés à l’être humain, C’est pourquoi la question de la diversité est
d’abord une question de ressources humaines
• Égalité : assurer l’accès de la personne aux mêmes chances et aux mêmes ressources
sans aucune distinction.
38
• Équité : Une justice naturelle pour corriger les inégalités
• Mixité : suppose l’existence des deux sexes sur le même lieu de travail
Apprendre de ceux dont les caractéristiques, les expériences, les perspectives et les
antécédents sont différents.
39
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Beaujolin F (1999), « La gestion des compétences ; études de cas commentées ; gestion des ressources
humaines » ; Nathan université
Benjamin C (2005) ,« : Ressouces humaines et compétences dans une démarche qualité »; Afnor
Pascal Paillé (2014) ,« Attirer, retenir et fidéliser les ressources humaines, Nouveaux enjeux, nouvelles
reponses » presses de l’université laval
40