Analyse Des Dangers Et Evaluation Des Risques

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ESI

SI
2009

ANALYSE DES DANGERS ET


EVALUATION DES RISQUES

Par: Ir. JAMAI HOUDA


PLAN
INTRODUCTION
I. Base de la sécurité des procédés
II. Management SST
III. Typologie des dangers en milieu industriel
IV. Outils qualitatifs pour l’analyse des risques
V. Elaboration du Document Unique
VI. Applications

CONCLUSION
INTRODUCTION
• Les risques : 5 points essentiels:
 Identifier
 Analyser
 Evaluer
 Prévenir
 Protéger
• Les accidents : Quelque soit le type et la gravité il faut:
 Avertir
 Secourir

MAIS AUSSI :
 Connaître la gestion des accidents: procédures,
documents
 Connaître les conséquences pour: le salarié et
l ’entreprise
Coûts d’un accident
Pour l’entreprise
Pour l’accidenté
Coûts directs Coûts indirects
Douleur physique et
morale

Préjudice physique, Taux de cotisation, Coûts des cqces non


handicap accident de travail couvertes par l’assurance

Médecine, pharmacie, Matériel et équipement


Réadaptation
hôpital, rééducation détériorés

Conséquences financières Indemnités journalières, Retard de livraison

Tps de gestion de
Perte d’emploi Pension, rentes
l’accident**

Problèmes familiaux Fonds de prévention Mauvaise organisation


 Nombre de décès suite à un AT/100000
travailleurs

 Nombre d’AT simples


I. Base de la sécurité des procédés
I. Base de la sécurité des procédés

 Notion de danger
Propriété intrinsèque à une substance, un
système technique, une disposition, un
organisme, etc., de nature à entraîner un
dommage sur un « élément vulnérable ».
Source ou situation ayant le potentiel d’induire
une perte en terme de blessure ou de santé, de
dommages à la propriété ou à l’environnement de
travail, ou toute combinaison de ces derniers.
I. Base de la sécurité des procédés

 Notion de risque
ISO/CEI 73
« Combinaison de la probabilité d’un
événement et de ses conséquences »
Possibilité de survenance d'un dommage
résultant d'une exposition aux effets d’un
phénomène dangereux. Dans le contexte propre au
« risque technologique », le risque est, pour un
accident donné, la combinaison de la probabilité
d’occurrence d’un événement redouté considéré et
la gravité de ses conséquences sur des éléments
vulnérables.
I. Base de la sécurité des procédés

 Notion de risque
ISO/CEI 51
« Le risque est le produit de l'aléa par la
vulnérabilité.. »
vulnérabilité
Espérance mathématique de pertes en vies
humaines, blessés, dommages aux biens et
atteinte à l'activité économique au cours d'une
période de référence et dans une région
donnée, pour un aléa particulier.
I. Base de la sécurité des procédés

 Notion de risque
C’est la rencontre entre l’homme et
le danger. Le risque est le résultat de
l’exposition à un phénomène
dangereux, à un danger.
Le risque constitue une " potentialité ".
I. Base de la sécurité des procédés

 Notion de risque
Le risque peut être décomposé selon les
différentes combinaisons de ses 3
composantes: l’intensité (I),
(I), la vulnérabilité et
la probabilité (P) :
1) (I) * Vulnérabilité = Gravité
2) (I)*
(I) (P) = Aléa

Risque = (I)*(P)
(I) (P)*Vulnérabilité
Vulnérabilité
= Aléa
Aléa*Vulnérabilité
Vulnérabilité = Gravité
Gravité*(P)
(P)
I. Base de la sécurité des procédés
Aléa
Gravité
I. Base de la sécurité des procédés
 Notion d’accident
Evénement imprévu résultant de
développements incontrôlés survenus au
cours de l'exploitation et entrainant des
conséquences/ dommages vis à vis des
personnes, des biens ou de l'environnement
et de l’entreprise en général.
C’est la réalisation d’un phénomène
dangereux, combinée à la présence de cibles
vulnérables exposées aux effets de ce
phénomène.
I. Base de la sécurité des procédés
 Notion d’incident (Near
(Near mises)
mises)
Tout événement inattendu et imprévu
survenu sur le lieu et pendant le temps de
travail ayant le potentiel d’entrainer des
lésions corporelles, des perturbations
fonctionnelles ou des maladies…
I. Base de la sécurité des procédés
Phénomène
Phénomène Pas de cible
(humaine) dangereux
Effets
d’intensité
I

Accident
Présence de cibles Conséquences
gravité G
I. Base de la sécurité des procédés
 Pyramide de BIRD

1 Accidents
majeurs

10 Accidents
GRAVITE
30 Dommages
matériels

600 Presque accident


n Incident
I. Base de la sécurité des procédés
 Relation Danger/Risque/Accident
DANGER HOMME

RISQUE

ACCIDENT

DOMMAGE
I. Base de la sécurité des procédés
 Composantes du danger

Danger
Risque
« probabilité d’atteinte des cibles
Probabilité avec des conséquences données »
d’occurrence d’un
événement
initiateur
ENJEUX ou
Intensité intérêts à protéger

Vulnérabilité
I. Base de la sécurité des procédés
 Santé et sécurité:
Conditions et facteurs ayant une
influence sur le bien-être des employés,
des travailleurs, du personnel détaché
par un fournisseur, des visiteurs et de
toute autre personne présente sur le
lieu de travail.
I. Base de la sécurité des procédés
 Exemples:
I. Base de la sécurité des procédés
Manipulation des Contact du produit
produits chimiques avec la peau

Produits toxiques Opérateur

Brûlures
II. MANAGEMENT SST
II. MANAGEMENT SST
 Référentiels
• Spécification anglaise OHSAS 18001
• Normes marocaines NM 00.5.801 et
NM 00.5.802

 Exigences réglementaires
• Directives de l’OMS
• Exigences du Bureau de Travail
• Exigences du Code de Travail ( Livre 4,
Art. 281 –344)
II. MANAGEMENT SST
 Qu’est ce qu’une situation d’urgence?
Une situation d’urgence est une situation
anormale pour laquelle un traitement
approprié doit permettre de limiter les
conséquences..
conséquences
C’est l’issue de l’impossibilité de
maîtrise totale des dangers, car le risque 0
n’existe pas!
II. MANAGEMENT SST
 Moyens de maîtrise des situations d’urgence?
Moyens
Moyens techniques Moyens humains
organisationnels

• Equipements • Formation, • Mise en place de


sûrs, • Mises en SMSST,
• EPI et EPC. situation, • Audits, études
• Existence de de poste…
secouristes • Compte rendu,
• Existence de • Procédures
correspondants d’urgence,
H et S. • Indicateurs de
performance.
II. MANAGEMENT SST
 Qu’est ce qu’une IDER ?
« Utilisation systématique d’informations pour
identifier les phénomènes dangereux et pour
estimer le risque »(ISO/CEI 73)
« C’est l’ensemble du processus dont la finalité
est l’identification des dangers existants et
potentiels, l’estimation de l’ampleur du risque , et
la prise de décision concernant son
acceptabilité » (NM 00.5.801)
II. MANAGEMENT SST
 Objectifs d’une IDER
 En phase de conception:
 Analyser,
 Prévenir et protéger,
 Organiser.
 En phase d’exploitation:
 Planifier,
 Improviser,
 Simuler des situations exceptionnelles.
II. MANAGEMENT SST
 Considérations pour l’IDER
 Définition du périmètre, de la nature, la
méthode et le planning de l’étude.
 Définition des compétences nécessaires
 Intégration de la notion d’erreur humaine
 Utilisation des 4T du Risk Management:

I.D.E.R Terminer Traiter Tolérer Transférer SUIVI

Plan d’action
II. MANAGEMENT SST
 Sources d’informations pour l’IDER
 Connaissance et compréhension des procédés,
 Fiches de sécurité,
 Inspections efficaces,
 Revue des instructions de travail,
 Historique des incidents/accident,
 Revue des rapports d’enquête,
 Support d’experts,
 Revue des enregistrements premiers soins.
III. Typologie des dangers en milieu
industriel
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Danger chimique
Notamment fréquent dans les industries
chimiques et pétrochimiques, il est dû à la
présence et circulation des produits:

 Explosifs  Toxiques
 Corrosifs  Oxydants
 Inflammables
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Manifestations du danger chimique:


*Risques toxiques:
toxiques: dus à la perte de
confinement des produits, à l’éclatement du
réservoir ou la rupture d’une canalisation.
Formation d’un nuage toxique qui se
propage avec le vent en se diluant. Les effets
sont liés à l’inhalation de l’air pollué.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Manifestations du danger chimique:


*Risques d’incendie dus à l’inflammation de
produits au contact entre eux ou d’une flamme
ou d’un point chaud:
C’est l’ensemble des risques liés aux
stockages de liquides inflammables de grande
capacité et de combustibles solides.
Rayonnement thermique entraînant des
brûlures.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Bonnes pratiques en matière d’incendie:

Utilisation de permis de feu,


Vérification annuelle des installations électriques,
Bonne tenue des lieux,
Mise en place de moyens d’extinction,
Installation de réservoirs d’eau adéquat,
Formation et information du personnel
III. Typologie des dangers en milieu industriel
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Manifestations du danger chimique:


*Risques d’explosion causés par la libération
de vapeurs inflammables, mélangées avec l’air
et en présence d’une source d’inflammation.
Ils sont suivis d’une onde de choc entraînant
des effets de surpression.
Rq
Rq..: Les risques d’explosion et d’incendie sont
souvent présents simultanément.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Facteurs aggravants:
aggravants:
• Méconnaissance du produit manipulé
• Concentration et propriétés toxicologiques
des produits chimiques,
• Temps d’exposition,
• Température du produit ou la température
ambiante,
• Etat de la peau: existence de coupures,
d’ampoules ou d’irritations,
• Hygiène générale.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

Danger physique
 Ambiance sonore,
 Electricité
 Vibrations,
 Travail en hauteur,
 Radiation.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Danger physique
 Ambiance sonore:
sonore: Un bruit est un son qui
provoque une sensation acoustique désagréable
ou gênante.
 Seuils de référence
référence::
80 85 120
dBs (A)
ALERTE LESIONNEL DOULEUR
 Types de bruits en milieu industriel:
• Bruits stables: ateliers de tissage
• Bruits impulsifs: coup de marteau, presse
• Bruits intermittents: cycles de machine
• Bruits fluctuants: plusieurs machines.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Danger physique
 Bruit : l'employeur est tenu de prendre les
dispositions nécessaires pour la réduction
du bruit au niveau réglementaire, à savoir
85db. Pour ce faire, il faut:
• Organisation périodique de compagnes de
mesurage du bruit et bruitage;
• Sensibilisation des opérateurs au port d’EPI
appropriés;
• Suivi médical de la fonction auditive.
III. Typologie des dangers en milieu industriel
III. Typologie des dangers en milieu industriel
 Mais également, agir à la source du bruit:
Ecrans acoustiques,
Silencieux,
Capotage des machines.
 Exemples de niveaux sonores en industrie:
III. Typologie des dangers en milieu industriel
 Sources de bruit:
 Les sources sonores primaires sont des
éléments mécaniques ou fluides qui, associés à
des phénomènes physiques, génèrent du bruit
 Les sources sonores secondaires sont des
éléments mécaniques qui ne sont pas des
sources de bruit en tant que telles, mais qui
peuvent irradier de l’énergie acoustique par
transmission d’ondes sonores et de vibrations
produites par l’air ou par une structure
mécanique.
III. Typologie des dangers en milieu industriel
PROCESSUS D’APPARITION D’UN DOMMAGE LIE AU
BRUIT
Dépassement seuil
Travail dans
d’exposition sonore
ambiance sonore
quotidienne de
élevée
85dB(A)
Énergie sonore Personne

Situation
dangereuse

Temps
Seuil
d ’exposition
sonore
quotidienne

Temps
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Danger physique
 Ambiance thermique:
thermique: l’opérateur pourrait
être exposé à des températures extrêmes
dans l’atmosphère de travail ou par contact.
 Exemples:: Flammes ouvertes, surfaces chaudes
Exemples
ou froides, liquides chauds ou froids, vapeur
chaude, agents réfrigérants ou frigorigènes,
projection de matières chaudes ou froides.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Electricité:
Principales causes :
• Mauvais état des isolants : dégât mécanique,
désagrégation ou usure ;
• Principe du « moins disant »,
• Non-respect des distances de garde par rapport
aux ouvrages électriques ;
• Inadaptation aux usages,
• Absence de signalétique de danger…
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Electricité:
Facteurs de risque:
• L'intensité du courant (danger à partir de 5 mA),
• La durée et surface du passage du courant,
• La trajectoire du courant,
• Nature du sol et état de la peau.
Dommages:
• Stimulation/inhibition des phénomènes électriques
cellulaires
• Brûlures dermiques et oculaires,
• Incendie/départ de feu…
III. Typologie des dangers en milieu industriel
 Danger physique
 Vibrations::
Vibrations
Locales: transmises aux mains et aux bras

Générales: transmises à l'ensemble du corps

 Ces vibrations peuvent provoquer:
 Des troubles vasculaires,
 Des lésions ostéo-articulaires,
 Des troubles neurologiques/musculaires,
 Des lombalgies, traumatismes de la colonne
vertébrale,
 Des sciatiques par hernie discale,
 Des radiculalgies crurales par hernie discale.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Modalités d’exposition
 La transmission des vibrations à la main et au
bras peut se faire:
* Par contact direct avec l'outil.
* Ou par l'intermédiaire d'une
pièce travaillée tenue à la main.
 La transmission des vibrations à l'ensemble du
corps peut se faire par l'intermédiaire:
* D'un siège.
* D'un plancher.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Mesures de prévention/protection
 Réduction à la source:
∂ Par modification de l’organisation de travail,
∂ Par modification des matériaux,

 Réalisation de suivis et de mesures


ponctuelles,
 Compagnes de sensibilisation et de
formation.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Danger physique
 Manutentions manuelles
Déf.:.: C’est l’ensemble des tâches exigeant un effort
Déf
physique d’un ou plusieurs travailleurs.
Secteurs touchés : BTP, métallurgie,
agroalimentaire…
Facteurs aggravants:
aggravants:
Liés à la tâche, D’ambiance,
Liés à l’environnement, Organisationnels.
La personne,
III. Typologie des dangers en milieu industriel
Risques liés à la manutention:
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Suppression du danger,
 Utilisation de dispositifs d’aide tels que des
palans, des chariots ou des ventouses de
levage;
 Recours aux mesures organisationnelles,
 Informations sur les risques et les effets
négatifs pour la santé de la manutention
manuelle de charges et une formation à
l’utilisation de l’équipement et de techniques
de manutention manuelle correctes.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Danger physique
 Travail en hauteur :
Qu'il soit sur toiture, échafaudage, échelle,
l’opérateur est amené à effectuer un travail en
hauteur.
Exposition au risque de chute de hauteur.
Les 2 secteurs les plus touchés sont:
• Le BTP ( avec 3/4 des chutes),
• La métallurgie,
III. Typologie des dangers en milieu industriel
 Travail en hauteur
 Sont souvent remis en question:
• Défaillance du matériel, • Méconnaissance du
• Etat ou nature du risque,
support, • Protecteurs mal utilisés
ou inefficaces,
 Donc nécessité de:
 Mise en place de plans de travail stable et sûr,
 Réduction du temps d’intervention en hauteur
 Sinon:
 Nécessité de protections collectives,
 Veille au port des EPI appropriés.
III. Typologie des dangers en milieu industriel
III. Typologie des dangers en milieu industriel
 Danger physique
 Radiation
Radiation:: Présence de rayonnements ionisants
et non ionisants
ionisants: électromagnétiques, infrarouges et
ultraviolets.
 Modalités d’exposition
d’exposition::
• Contact et exposition externe ou interne
depuis la réception de la source jusqu'à son
élimination,
• Existence de matériaux ferromagnétiques à
proximité des sources de rayonnements
électromagnétiques.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Danger biologique,
biologique, lié notamment
notamment::
 au degré de pathogénicité des agents
biologiques manipulés (virus, bactérie,
champignon, parasite, OGM…),
 aux objets coupants, tranchants, piquants,
 à la libération de produits biologiques
allergisants ou toxiques,
 à l’incertitude sur la pathogénicité de certains
produits biologiques (culture cellulaire,
échantillon de sang humain, …)
 aux produits dangereux pour l’environnement.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

Modalités d’exposition
 Toutes les situations au cours desquelles
il existe une possibilité de contamination
par inhalation, contact cutané ou oculaire,
ou encore par voie digestive
(manipulation, stockage, transport, gestion
des déchets,…)
 Toutes les situations pouvant entraîner
une dissémination accidentelle dans
l’environnement.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Danger ergonomique
Les études suggèrent que ces dangers sont à
l'origine de 50 à 60 % de l'absentéisme. Leur
coût économique dans l’UE-15 atteignait
environ 20 milliards € en 2002.
 On distingue
distingue::
 Relations personnelles/Harcélement;
 Stress/Monotonie;
 Facteurs physiologiques
 Cycle travail-repos.
III. Typologie des dangers en milieu industriel
III. Typologie des dangers en milieu industriel

 Sources de danger en industrie:


industrie:
III. Typologie des dangers en milieu industriel

Maladies professionnelles
Déf.:.: C’est la conséquence de l’exposition, plus ou
Déf
moins prolongée, à un risque qui existe lors
de l’exercice habituel de la profession.
Il est très difficile de fixer le point de départ de
la maladie, car la cause professionnelle de la
maladie n’est pas toujours évidente.
évidente.
Causes::
Causes
•Facteurs physiques,
•Facteurs chimiques,
•Facteurs biologiques.
III. Typologie des dangers en milieu industriel

Exemples d’agents néfastes:


la poussière, les gaz ou les radiations;
les vapeurs; les microbes ou les virus
le bruit; infectieux;
les substances toxiques, les températures et
les vibrations; pressions extrêmes,
Manifestations:
Allergies: cutanées, respiratoires, et oculaires.
 Troubles de l’appareil locomoteur,
 Troubles neuro-sensitifs,
IV. Outils qualitatifs d’évaluation des
risques
IV. Outils qualitatifs de l’EDR
 Les trois temps de la maîtrise des risques
Anticipation

 Le temps de l’analyse Analyse des risques

C’est le temps de l’anticipation


 Le temps de la vigilance
Le système est sous contrôle
 Le temps de l’imprévu Vigilance Gestion de l’imprévu
Observation
Improvisation
C’est le temps de « l’incident », de la
crise
IV. Outils qualitatifs de l’EDR

 Préparation de l’ l’EdR
EdR::
Elle permet à l’entreprise de définir ses
objectifs, de constituer un groupe de travail
et d’informer l’ensemble du personnel.
Ce groupe s’occupera des:
 Choix la méthode d’évaluation,
 Détermination les unités/postes de travail,
IV. Outils qualitatifs de l’EDR

 Méthodes d’analyse des risques:


risques:
 Il existe plus de 60 méthodes différentes, dont
la plupart est ad-hoc.
 Principales difficultés:
* Analyse du contexte et détermination du
périmètre de l’étude;
* Nécessité de la métrique du risque
empirique);
* Explicitation des risques.
IV. Outils qualitatifs de l’EDR
 Analyse de la situation de travail
IV. Outils qualitatifs de l’EDR

 Analyse des risques


 Cette étape vise à comprendre comment le
risque se développe.
 L’analyse de risque implique de déterminer la
conséquence, la probabilité d’occurrence, et les
autres attributs du risque, en prenant également
en compte les moyens de réduction du risque
et leurs efficacités.
 Cette étape fournit des éléments d’entrée à
la prise de décisions relatives au traitement des
risques.
IV. Outils qualitatifs de l’EDR

 Evaluation des risques


 L’objet de l’évaluation des risques est de
prendre des décisions sur les risques qui doivent
être traités et les priorités de traitement en
s’appuyant sur les résultats d’analyse.
 L’évaluation des risques implique la
comparaison des niveaux de risque avec les
critères d’acceptabilité préétablis pour
permettre le prise de décisions ( définition des
actions pour réduire ou supprimer le risque).
IV. Outils qualitatifs de l’EDR

 Etapes d’une AdR III. TRAITEMENT

I. IDENTIFICATION

AdR

II. QUANTIFICATION
IV. Outils qualitatifs de l’EDR

Objectifs
fondamentaux

Moyens HUMAINS Moyens FINANCIERS

Moyens MATERIELS
IV. Outils qualitatifs de l’EDR
 Méthodes courantes d’analyse
 Avant la conception
Analyse préalable des risques (APR)
 En conception et lors de modification
Analyses détaillées (AMDEC)
 Avant la mise en chantier
Analyse des déviations (HAZOP, WHAT IF)
Arbre des causes (ADC)
 En routine : suivi des « événements redoutés »
Par des groupes chargés des risques qui les concernent
 Appropriation et légitimité des lanceurs d’alerte,
 Dialogue et coopération avec les experts EHS.
IV. Outils qualitatifs de l’EDR

 Temps de traitement
IV. Outils qualitatifs de l’EDR

 Typologie des méthodes d’analyse:

 Inductive/ Déductive,
Qualitative/ Quantitative,
 Statique/ Dynamique.
1. ANALYSE PRELIMINAIRE DES
RISQUES (méthode)
1. APR
 Objectif et historique :
Mettre en évidence des événements indésirables
et/ou redoutés, et définir les priorités.
Apparue en 1960, ses premières applications
furent dans les industries aéronautique, spatiale,
armement, chimie, transport.
Cette méthode se déroule en 2 temps:

Évaluation
APD de la APR
gravité
1. APR
 L’APPR s’effectue en phase exploratoire, et ce :
 Une fois les fonctions du système
déterminées,
 Une fois les grands choix technologiques fixés.
 Connaissances nécessaires ?
Analyse fonctionnelle,
Profil de mission / vie,
Arborescence Technique, organisation
industrielle et schéma d’architecture et des
interfaces.
1. APR

 L'APR est une méthode inductive.


 Elle s'applique à tout système à risques
potentiels en vue de le connaître, d’en
définir l’environnement, et d'identifier les
évènements redoutés lors des différentes
phases d'utilisation.
1. APR
 Identification des risques
 Outils
• Check-list, • Analyse de mission,
• Données techniques, • Environnement,
• Retour d’expérience.
 Mise en relations Projection
Accident
Relations dynamiques de cause à effet.
de pièce
potentiel

Outils APR
?
Défaillance, rupture MESURES PRÉVENTIVES

Elément
Ressort
dangereux
tendu
1. APR
 Il faut distinguer:
 APR fonctions
fonctions:: Etude des modes de défaillance de
chaque élément. (existant)
Analyse fonctionnelle.
 APR éléments
éléments:: Etude des modes de défaillance
potentiels, et des phénomènes parasites
(scénario de risque)

EVENEMENT INDESIRABLE/REDOUTE
1. APR
 Tab. APR Elément:
Recom-
Risque Effet Effet
Danger G mandatio
(EI/ER) système client/Industriel
ns

Réalisé par le fournisseur.


 Tab.APR Fonction:
Mode de Effet Effet
Fonction G Recommandations
défaillance système client

Réalisé par le client/industriel.


1. APR

 Liste guide de recherche d’éléments à risque

 Batteries,  Énergie sous toutes ses formes,


 Charges explosives,  Capacités,
 Ressorts tendus,  Matériaux favorables à
 Systèmes de suspension, l'électricité statique,
 Fluides sous pression,  Catalyseurs chimiques,
 Générateurs électriques,  Combustibles,
 Objets susceptibles de se déplacer,  Conteneurs sous pression,
d'être catapultés,  Dispositifs de chauffage,
 Pompes,  Machines tournantes,
 Ventilateurs,  Objets susceptibles de tomber,
 Interrupteurs, dispositifs de mise  Etc.
en route,
1. APR
 Liste des phénomènes associés:
DOMAINE MECANIQUE DOMAINE CHIMIQUE DOMAINE “HYDRAULIQUE-
- Fissuration - Abrasion PNEUMATIQUE- GAZ”
- Détonation
- Déformation élastique - Frottement - Cavitation
- Déflagration
- Déformation permanente - Érosion - Pollution
- Absorption
- Grippage - Vibrations - Contamination
- Auto-ignition
- Criquage - Flambement - Diffusion
- Ionisation
- Pitting - Fragilisation - Incompatibilité/Corrosion
- Électrolyse
- Usure - Vieillissement - Perte de charge
- Décomposition
- Fluage - Stratification - Coup de bélier
- Polymérisation
- Écrouissage - Écaillage - Onde de choc
- Affinité
- Hystérésis - Fusion - Turbulence
- Corrosion
- Fatigue - Montage - Couplage fluide - Structure
- Précipitation
- Labourage - Couplage - Vaporisation
- Vieillissement
- Corrosion sous tension - Résonance - Condensation
- Stratification
- Oxydation - Interférences - Solidification
- Coalescence
- Précontraintes - Stick-slip - Sublimation
- Contraintes résiduelles - Gommage - Liquéfaction
- Adhérence
- Concentration de contraintes - Absorption
- Cisaillement - Réaction - Sédimentation
- Balourd - Ébullition
- Ballottement
- Ingestion
1. APR
 Liste des phénomènes associés:
DOMAINE ELECTRO- DOMAINE THERMIQUE PHENOMENES
MAGNETIQUE (E.M.) MENTAUX
- Convection
- Claquage - Conduction - Erreur
- Étincelage / Arc - Rayonnement - Oubli
- Effet Joule - Contraintes thermiques - Mauvaise interprétation
- Perte Joule - Dilatation (différentielle) - Mauvaise utilisation
- Perte magnétique - Contradiction (différentielle) - Sabotage
- Courants de Foucault - Échauffement - etc....
- Alimentation - Flash
- Désaimantation - Choc thermique
- Émissivité E.M.
- Sensitivité E.M.
- Saturation
- Dérive
- Effet de peau
- Électricité statique
1. APR
Echelle de la gravité
Définie en fonction de l’unité industrielle,
elle comporte généralement 4 niveaux
gravité:
 Mineure
Légère dégradation des caractéristiques et
fonctions du système,
 Significative
Dégradation importante des caractéristiques et
fonctions du système. Dommage mineur du
système,
1. APR
Echelle de la gravité (suite)
 Critique
Perte d'une (des) fonction(s) essentielle(s) du
système qui est gravement endommagé ainsi que
son environnement en présentant un risque de
blessures légères de personnes.
 Catastrophique
Perte définitive d'une (des) fonctions(s)
essentielle(s) du système, gravement endommagé
ainsi que son environnement en entraînant pour
l'homme la mort ou des blessures importantes.
1. APR
Echelle de la gravité (suite)
Dommage important sur l’homme
Risque Destruction totale du système et/ou de son environnement.
catastrophique On lui associe aucune action possible suite a l’ampleur du
catastrophe.

Blessure grave non permanente


Risque critique ou Destruction partielle ou indisponibilité importante du
grave système.
Arrêt d’un projet ou d’une activité.

Blessure légère.
Risque significatif Arrêt de la mission sans destruction ou indisponibilité
importante.

Perte de redondance.
Risque mineur Perte de confort.
1. APR
Synthèse des APR
• La synthèse permet de rassembler et hiérarchiser
tous les EI/ER dans les APR et de définir une
stratégie de traitement pour chaque EI/ER en
utilisant le ou les outils adéquats (AdD,AMDEC,…).
• Tab.
Tab. de synthèse APR:
APR:

Traitement
Fonction
Risque
Phase ou Gravité
ER/EI Recom-
élément AdD AMDEC
mandations
1. APR
Limites de l’APR
• Simplicité apparente : la clarté de l’analyse
et son efficacité reposent sur la cohérence
du contenu des colonnes.
• Couverture insuffisante pour les scénarios
d’ordre multiple (difficulté de traitement
des effets nominaux). Il est préférable alors
d’utiliser des méthodes du type Arbres
d’événements.
1. APR
• Exemple d’APR
1. APR
• Exemple d’APR
1. APR
• Exemple d’APR
2. ARBRE DES CAUSES
2. ARBRE DES CAUSES
 Union des arbres:
2. ARBRE DES CAUSES
 Il existe 3 types d’arbres:
Arbre d’évènements

Evt

Arbre de
Arbre de causes défaillances
2. ARBRE DES CAUSES
 Politique de la méthode :
« Tout événement est la conséquence logique d’un
ensemble de faits. »
 Objectifs de la méthode:
méthode:
*Reconstitution de « l'histoire » de l'accident
afin de mettre en évidence les points à modifier
et/ou améliorer.

*Elaboration d’une liste d'actions, de mesures


de prévention en tenant compte de critères
d'efficacité de la mesure.
• Moyens
Moyens:: « enquête policière »
2. ARBRE DES CAUSES
 ETAPES D’UNE ANALYSE ADC:
1.Recueil des données

4.Brainstorming
Décision 2.Organisation
des données

3.Choix de la cible
Plan d’Actions
2. ARBRE DES CAUSES
1. Recueil des données:
• Description du déroulement de l’accident en
termes concrets et objectifs.
• Recueil des faits tangibles, sans interprétation
ou émission d’opinion à leur sujet.
• L’expérience montre que ces faits sont de 2
types:
A caractère inhabituel par rapport au
déroulement du travail;
A caractère permanent et ayant une part active
dans l'apparition de l’accident par l’intermédiaire
ou avec le concours de faits inhabituels.
2. ARBRE DES CAUSES
1. Recueil des données:
 Ce recueil s’effectue in-situ, le plus tôt possible
après la survenue de l’accident.
 Il est réalisé, de préférence, par quelqu’un qui
connaît bien l’entreprise et le contexte dans
lequel l’accident est survenu.
 Ce recueil se fait à la base d’interviews,
complétées par des expertises techniques, afin
d’établir les liaisons logiques à partir les
différents témoignages.
2. ARBRE DES CAUSES
 Auprès de qui?
 La victime,
 Les témoins,
 Les collègues, l’encadrement,
 Le service maintenance,
 Le service sécurité,
 Le CHSCT,
 Le médecin du travail.
2. ARBRE DES CAUSES
• Les faits se classent dans quatre
grandes catégories:

• L’’Individu,
• La Tâche,
• Le Ma
Matériel,
• Le Milieu.
Mi
2. ARBRE DES CAUSES
 Analyse ITMAMI

L’’Individu
 Expérience du travail, ancienneté au poste?
 Compétences, formation?
 Pour quelles raisons agissait-il comme ça?
 Avait-il des difficultés particulières?
2. ARBRE DES CAUSES
 Analyse ITMAMI

La Tâche
 Que faisait-il effectivement?
 Comment s’y prenait-il?
 Pour quelles raisons devait-il faire ce travail de
cette façon?
 Y’a-t-il eu quelque chose d’inhabituel?
 Y a-t-il eu des modifications / mode opératoire
habituel?
2. ARBRE DES CAUSES
 Analyse ITMAMI

Le Ma
Matériel
tériel

 Quelle machine, quel outil et pourquoi?


 Quels risques connus sur cet outil?
 État du matériel (entretien, vétusté)?
 Y a-t-il eu panne, défaillance?
2. ARBRE DES CAUSES
 Analyse ITMAMI

Le Milieu
Milieu
 Organisation du travail?
 Mise en jeu de facteurs physiques, chimiques..
 Quelles communications (moyens, qualité)?
 Qualité des relations dans l’équipe?
2. ARBRE DES CAUSES
2. Organisation des informations
 C’est l’établissement d’un plan dynamique de
l’accident, en y indiquant l’ensemble des causes ,
et précisant les liaisons logiques et
chronologiques .
 Constitution de l’ADC d’après les questions
suivantes :
Quelle est la cause de ce fait ?
A-t-elle été nécessaire à la production de ce fait ?
A-t-elle été suffisante, c’est-à-dire n’y a-t-il pas eu
d’autres causes elles-mêmes nécessaires?...
2. ARBRE DES CAUSES
2. Organisation des informations
 Les symboles graphiques qui sont utilisés
sont des cercles ou des carrés
 Le cercle exprime une variation d’état
 Le carré exprime un état permanent ou
habituel
Tout phénomène humain et /ou hypothèses
«?»
 Un cercle ou un carré ne contient qu’un
seul fait.
2. ARBRE DES CAUSES
2. Organisation des informations
 A partir de chaque fait (X), on se pose les
questions suivantes:

- Qu’a-t-il fallu pour que ce fait X arrive?

- Y était-t-il nécessaire pour que X arrive?

- Y était-t-il suffisant pour que X arrive?


2. ARBRE DES CAUSES

 Exemple
Scénario Faits :
Parce que le cariste A : Cariste titulaire absent
titulaire était absent
et qu’il n’y avait pas B : Le chef d’équipe conduit
de cariste remplaçant le chariot
disponible, alors qu’il C : Travail de chargement
fallait effectuer un urgent
chargement urgent, le D : Pas de cariste
chef d’équipe a remplaçant disponible
conduit lui-même le
chariot automoteur
2. ARBRE DES CAUSES

 Exemple:

A : Cariste titulaire absent


B : Le chef d’équipe conduit le
chariot
C :Travail de chargement urgent
D : Pas de cariste remplaçant
disponible
2. ARBRE DES CAUSES
 Exemple:
« L'opérateur est occupé au remplacement
des lames de rives sur le décapage.
En dévissant la vis des lames , une giclée
de graisse vient le frapper au visage et
plus particulièrement à l'œil droit. »
2. ARBRE DES CAUSES

L’accident = fait ultime


Qu’a-t-il fallu pour?
JetPas
Présencede de
anormal
protection
del'agent
graisse Projection de graisse
du visage dans l'œil droit
Est-ce suffisant/nécessaire?

NON
OUI
2. ARBRE DES CAUSES

L’accident = fait ultime

Jet anormal
de graisse

Projection de
Pas de graisse dans
protection
du visage
l'œil droit

Présence
de l'agent
2. ARBRE DES CAUSES
2. Organisation des informations
Ce jeu de questions peut faire apparaître trois
types de liaisons logiques entre les faits :
Cause Fait
ENCHAINEMENT Un fait a une seule cause
(X) (Y)

Fait
(Y1)
DISJONCTION Deux ou plusieurs faits ont une Cause
seule et même cause (X)
Fait
(Y2)

Cause
(X1) Fait
CONJONCTION Un fait a plusieurs causes
Cause (Y)
(X2)
2. ARBRE DES CAUSES

Un antécédant Un fait
2. ARBRE DES CAUSES
2. Organisation des informations
Ce jeu de questions peut faire apparaître trois
types de liaisons logiques entre les faits :
Cause Fait
ENCHAINEMENT Un fait a une seule cause
(X) (Y)

Fait
(Y1)
DISJONCTION Deux ou plusieurs faits ont une Cause
seule et même cause (X)
Fait
(Y2)

Cause
(X1) Fait
CONJONCTION Un fait a plusieurs causes
Cause (Y)
(X2)
2. ARBRE DES CAUSES

Plusieurs
Un antécédant
faits
2. ARBRE DES CAUSES
2. Organisation des informations
Ce jeu de questions peut faire apparaître trois
types de liaisons logiques entre les faits :
Cause Fait
ENCHAINEMENT Un fait a une seule cause
(X) (Y)

Fait
(Y1)
DISJONCTION Deux ou plusieurs faits ont une Cause
seule et même cause (X)
Fait
(Y2)

Cause
(X1) Fait
CONJONCTION Un fait a plusieurs causes
Cause (Y)
(X2)
2. ARBRE DES CAUSES

Plusieurs
antécédants Un fait
2. ARBRE DES CAUSES
 Constitution de l’enchaînement
Conception Blocage

Graisse sous Jet anormal


pression dans de graisse
l'ecrou

Absence Sur
limitateur pression Absence de Projection
procédure Pas de de graisse
protection dans l'œil
du visage droit
Indisponibilité

Echange des Présence


Procédure lames usagées de l'agent
2. ARBRE DES CAUSES
3. Choix de la cible et des mesures
préventives
Une fois l’ADC établi, on constate que
chacun des faits retenus est nécessaire à la
survenue de l’accident.
On procède alors à la sélection de ceux
susceptibles d'amener des actions de
prévention, l’objectif étant de dégager le
maximum de mesures adaptées à chaque fait.
Compétences requises:
requises: connaissances,
expérience prononcée et imagination
développée du praticien.
2. ARBRE DES CAUSES
 Constitution de l’enchaînement
Conception Blocage

Graisse sous Jet anormal


pression dans de graisse
l'ecrou

Absence Sur
limitateur pression Absence de Projection
procédure Pas de de graisse
protection dans l'œil
du visage droit
Indisponibilité

Echange des Présence


Procédure lames usagées de l'agent
2. ARBRE DES CAUSES
4. Brainstorming et décision
Groupe de travail hétérogène et
représentatif se réunit afin de discuter
l’efficacité des mesures proposées suivant un
plan de travail préalablement établi par le
responsable QSE.
L’estimation de l’efficacité des mesures
repose sur les critères suivants:
la stabilité de la mesure ; les délais d’applications ;
la portée ; le « coût » et la possibilité
le non déplacement du d’intégration;
risque ;
2. ARBRE DES CAUSES
4. Brainstorming et décision
la stabilité de la mesure ;
Les effets ne doivent pas disparaître avec le
temps.
Par ailleurs, une mesure de prévention est
d’autant plus stable qu’elle est mieux acceptée
par les opérateurs, d’où l’intérêt de leur
implication dans son élaboration.
Ex
Ex.. :
• Le rappel de consignes est une mesure peu
efficace, s’il n’est pas régulièrement répété.
• Idem pour les formations périodiques
organisées au sein des unités industrielles.
2. ARBRE DES CAUSES
4. Brainstorming et décision
 la portée ;
Ce critère reflète la polyvalence de la
mesure; à savoir son adaptabilité à plusieurs
postes de travail. Il en est ainsi lorsqu’une
mesure correspond à un des trois cas :
• Suppression d’un facteur commun à plusieurs
accidents ;
• Répétabilité sur plusieurs postes semblables ;
• Applicabilité étendue.
2. ARBRE DES CAUSES
4. Brainstorming et décision
 Le non déplacement du risque;
Une mesure de prévention peut être
localement bénéfique mais néfaste ailleurs.
Elle peut également supprimer un risque mais
en introduire un autre au même poste.
Ex
Ex.. :
Par exemple, un casque anti-bruit est efficace
contre le risque de surdité, mais peut masquer la
perception de la parole et des signaux sonores.
2. ARBRE DES CAUSES
4. Brainstorming et décision
 Les délais d’application;
Pour éviter le retour du même accident,
une mesure de prévention doit être appliquée
sans délai.
Ceci dit, l’immédiat de la réaction ne devrait
pas dispenser le recours à d’autres actions
tardives. Ainsi, le plan d’action est organisé en 2
temps:
a. Une action immédiatement applicable ;
b. Une action différée mais plus ambitieuse.
2. ARBRE DES CAUSES
4. Brainstorming et décision
Le coût et la possibilité d’intégration;
La proposition de mesures externes
au procédé constitue des opérations
supplémentaires, donc inutiles à la
production, d’où leur abandon précoce.
Il faut donc penser à des solutions «
intégrées » au processus de production.
Une mesure intégrée est une mesure
stable par excellence.
2. ARBRE DES CAUSES
 Exemple d’étude:
2. ARBRE DES CAUSES

Effets toxiques

Pollution sols
2. ARBRE DES CAUSES
 Etude de cas:
cas:
Un ouvrier va bientôt terminer sa pause. Une
heure avant la fin de son temps de travail la
cercleuse bloque, un morceau de feuillard est
bloqué dans la partie supérieure.
Il est ennuyé et pressé, car la commande qu'il
termine a déjà 3 jours de retard. Pour réduire
les délais de livraisons, les deux derniers
entretiens préventifs ont été supprimés.
2. ARBRE DES CAUSES
 Etude de cas:
cas:
Depuis son acquisition, ce sont toujours les
mêmes travailleurs qui l'utilisent, sans avoir eu de
formation spécifique. Il n'y a jamais eu d'accident
grave, mais quelques incidents sont à signaler.

Témoignage Entretien
3. ANALYSE DES MODES DE
DEFAILLANCES, LEURS
EFFETS ET LEUR CRITICITE
3. AMDEC
 Définition
Technique d'analyse systématique et rigoureuse
permettant :
• de recenser les modes de défaillances,
• d'en rechercher les effets,
• éventuellement d'en identifier les causes,
• d'évaluer les conséquences et les risques
liés à ces défaillances.
Équivalences anglaises
anglaises:: FMECA pour Failure
Mode , Effects and Criticality Analysis
Analysis..
3. AMDEC

 Historique
 Années 5050:: Apparition et application aux
programmes spatiaux américains
 Années 70
70:: Introduction dans les industries
automobile, chimique, nucléaire en Europe.
 Années 2000
2000:: généralisation à l’ensemble des
secteurs industriels.
3. AMDEC
 Aspect normatif
 NORME FRANCAISE : NF X 60 510
Procédure d'analyse des modes de défaillance et de leurs
effets et criticité (AMDEC)
 NORME EUROPEENNE : CEI 812
Technique d’analyse de la fiabilité des systèmes - Procédure
d’analyse des modes de défaillance et de leur effet
 NORME AMERICAINE : MIL STD 1629
Procedure for performing a Failure Mode, Effects and
Criticality Analysis
 NORME ANGLAISE : BS 5760
Reliability Management.
3. AMDEC

 Les 4 questions de base de l’AMDEC:

Qu’est-ce qui pourrait aller mal


Quels pourraient être les effets
Quelles pourraient être les causes
Quelles sont les actions de contrôle
3. AMDEC
 Utilisée généralement pour la garantie de la
SdF d’une entité, définie par ses paramètres:
Fiabilité Aptitude à accomplir une fonction
Fiabilité:
requise dans des conditions et un intervalle de tps
donnés,
Maintenabilité:: Aptitude à être maintenu dans un
Maintenabilité
état où il peut accomplir une fonction requise,
Disponibilité: Aptitude à être en état d’accomplir
Disponibilité
une fonction dans des conditions et intervalles
donnés,
Sécurité..
Sécurité
3. AMDEC
 Processus d’une AMDEC
Item/Function

Cause 1 Effet 1
Mode
Probabilité de Gravité
défaillance
Cause2 Effet 2

Prévention Détection

Maîtrise
3. AMDEC
 Facteurs de cotation:
Le chiffrage des risques est basé sur la
chaîne d’événements conduisant à la
perception/apparition d’un danger.
• Cette cotation permet:
 Mise en évidence de l’importance du danger en
considérant différents paramètres,
 Homogénéisation de la cotation par les
barèmes,
 Hiérarchisation des risques.
3. AMDEC
 Facteurs de cotation:
L’évaluation ou estimation du risque est
réalisée en fonction de 2 paramètres
principaux:
 La gravité d’un accident potentiel,
 La probabilité d’exposition au risque,
L’octroi d’une note relative à chaque
niveau de risque permet de les
hiérarchiser en vue de l’établissement du
plan d’action.
3. AMDEC

 Combien d’échelons pour la cotation?


3 ou 4 niveaux => USA et aéronautique
 6 niveaux => chimie
 Jusqu’à 10 niveaux => Sécurité automobile

 En général, la décision revient au groupe


de travail, qui prend en considération le
retour d’expérience en matière d’AT.
3. AMDEC
Echelle de la gravité
Définie en fonction de l’unité industrielle,
elle comporte généralement 4 niveaux
gravité:
 G1: Légère dégradation du système,
 G2:Dégradation causant un ou des dommages
mineurs du système, répercussion
environnementales mineures,
 G3:Système et environnement gravement
grave
endommagés en présentant un risque de blessures
légères de personnes
personnes.
 G4:Altération majeure du système et
l’environnement, entraînant pour l'homme
homme la mort
ou des blessures importantes.
3. AMDEC
Echelle de la gravité
 1 : bénin = accident sans arrêt de travail
Ex
Ex:: coupure légère, hématome, bosse, ...
 2 : sérieux = accident avec arrêt de travail, mais sans
séquelles
Ex
Ex: foulure, lombalgie, intoxication légère, ...
 3 : grave = accident ou maladie avec séquelles
Ex
Ex: fracture, allergie, coupure profonde,
 4 : très grave = avec arrêt de travail long, possibilités
de séquelles, même graves voire décès de l’accidenté
Ex
Ex: perte visuelle, perte auditive, paralysie,
3. AMDEC
Echelle de la gravité
3. AMDEC
Echelle de la gravité
Cote

Impacts
Accident corporel sans Aucune dégradation
1 internes Moins de 4000€
arrêt notable
négligeables

Accident corporel avec


Réparation sur Entre 4000 et
2 arrêt Impacts limités
place 40000€
sans séquelles

Accident corporel avec


Impacts internes
arrêt Changement de Entre 40 et 80
3 importants/exte
Avec séquelles matériel défectueux milles €
rnes limités

Très critique Impacts


Effets Supérieur à 8
4 pouvant entraver la externes
irréversibles/létaux milles €
sécurité majeurs
3. AMDEC
Echelle de la probabilité
Il existe également 4 niveaux de probabilité
d’exposition au risque:
 P1= fortement  P3= probable
improbable  P4= certain
 P2= improbable
Par exemple:
 Faible: 1 à 2 jours/an,
 Moyenne: 1 à 2 jours/mois,
 Forte: 1 à 2 jours/semaine,
 Très forte: exposition quotidienne.
3. AMDEC

Echelle de la probabilité
 Ou encore:
1 : rare (exceptionnel): < 25% du temps d’exposition
2 : peu fréquent :25% < Tex < 50%
3 : fréquent : 50% < Tex < 75%
4 : très fréquent : > 75% du Tex
3. AMDEC

Echelle de la probabilité
 Ou encore:
Cote Critères
Ne s’est jamais produit sur le site, très rarement
1
sur d’autres
2 Ne s’est jamais produit sur le site, mais ailleurs
Cela s’est déjà produit sur le site de manière
3
irrégulière
Cela se produit de manière récurrente sur le site
4
dans des délais assez courts
3. AMDEC
 Mesure de la criticité:
Importance globale d’un danger donné. C’est
le croisement de 2 variables (P,G), modulé par
d’autres composantes « accessoires ».
Un moyen simple pour mesurer la criticité
d'un événement, est d'effectuer le calcul
suivant :

Criticité C = G x P
3. AMDEC
 Mesure de la criticité (1):

Criticité C = G x P x D Détectabilité

Signe avant coureur du danger que l’opérateur pourra éviter par


1
une action préventive ou alerte automatique,

Il existe un signe avant coureur du danger mais il y a un risque


2
qu’il ne soit pas perçu par l’opérateur,

Le signe avant coureur du danger n’est pas /ou est difficilement


3
décelable,

4 Il n’existe aucun signe avant coureur de la défaillance.


3. AMDEC

 Mesure de la criticité (2):


Ou encore:

Criticité C = G x P M + DE

Maîtrise du risque
Définie en fonction des moyens investis pour
limiter et maîtriser les risques.
1 ECI
2 EPI
3 Absence de moyens de protection
3. AMDEC
ECI

EPI
3. AMDEC
 prévention intrinsèque
◦ protection collective
 protection individuelle
 instruction
 information

Ces informations peuvent


être visuelles ou sonores.
Elles peuvent être
données à l’occasion
d’une formation,
consignes, procédures …
3. AMDEC

 Durée d’exposition
Déterminée en se basant sur les
investigations de poste, l’OCP a établi une
échelle de DE:

1 <5%
2 < 15%
3 < 30%
4 < 60%
5 < 90%
6 ≥ 90%
3. AMDEC
 Mesure de la criticité (3):

Criticité C = P x (G+S) x R

Sensibilité du milieu
0 Milieu insensible
1 Milieu impacté

Réglementation en vigueur
1 Conforme /Absence réglementation
2 Non conforme à un projet de réglementation
3 Non conforme à une norme
4 Non conforme à la réglementation
3. AMDEC

 Exemple raffinerie de sucre

Z. Act. Ss act. AE Impact P G S R C

Déchets
Pollution
Cour à chimiques
1 Stock. de la 2 2 1 4 24
cannes (chaux,
rivière
formol…)
3. AMDEC
 Formalisation de l’AMDEC
L'AMDEC est présentée sous forme d’un tableau
dont les colonnes, représentent les étapes de la
procédure AMDEC.
Rubriques obligatoires :
 Désignation et description de l'élément de base
considéré;
 Modes de défaillance;
 Effets des défaillances;
 Criticité.
3. AMDEC
Id. niveau1 : SOCIETE Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets
Date :
Id. niveau 2 : SERVICE et leur Criticité Page :
Id. niveau 3 : INDIVIDU

EFFET
REF. DESCRIPTION MODE EFFET CAUSE
Effet Niveau 2 Effet Niveau 1
3. AMDEC
 Identification de l’élément de base:
base:
Elle doit préciser l'élément étudié, par un nom,
une référence, ....
Cet élément, au sens de l'AMDEC, peut être un
matériel, une tâche ou une fonction.
Sa désignation résulte de la description du
système.
Une présentation sous forme arborescente est à
privilégier.
3. AMDEC

 Description de la fonction:

Pour chaque élément matériel, on décrit la


fonction ou les fonctions assurées (dans le cas
d'une AMDEC fonctionnelle, on identifie et décrit
la fonction étudiée). La fonction est
généralement issue de l'Analyse Fonctionnelle.
3. AMDEC
 Bilan des dangers:
Le danger rend compte de l'altération ou défaillance
d'une fonction ou situation attendue.
Par souci d’exhaustivité, il faut faire un inventaire
systématique de toutes les altérations possibles,
défaut de démarrage ou/et d’arrêt, dégradation de
fonctionnement, défaut de performance, perte de la
fonction…
Il faut prendre en compte les différentes
conditions d'utilisation.
3. AMDEC

 Recherche des effets:


On recense les conséquences que peut avoir
chaque mode de défaillance.

Il convient de les évaluer sur le/les niveau(x)


supérieurs, jusqu'au niveau le plus haut (système,
process, opérateur,...).
3. AMDEC
 Cause de la défaillance
 Un mode de défaillance peut avoir plusieurs causes,
déterminées en fonction des besoins spécifiques à
l’étude:
Causes internes : Causes externes :
 Défaut de conception;  Mauvaise utilisation;
 Défaut de fabrication;  Influence de l'environnement;
 Défaut intrinsèque.  Défaillance environnante.
 On recherche souvent la cause la plus
élémentaire, communément appelée cause des
causes.
causes
3. AMDEC

AMDEC

événement G P
Activité Danger Risque
dangereux

Opérateur Produit projection brûlure 3 2


applique un chimique du produit chimique
produit sur la peau
chimique
corrosif sur
une plaque
3. AMDEC
 Etapes de l’AMDEC
1. Définition de l’étude;
2. Analyse fonctionnelle;
3. Analyse et évaluation des dangers potentiels;
Qu’est ce qui pourrait aller mal?
4. Recherche d’actions correctives et/ou
préventives;
5. Réévaluation après actions correctives;
6. Mise en place et suivi des actions correctives.
3. AMDEC
1/6: Définition de l’étude
Détermination des objectifs :
 Fiabilité  Maintenabilité
 Disponibilité  Sécurité
Définir les limites de l’étude;
Création du groupe de travail: 5 à 8
personnes;
Définir les délais et planifier les réunions.
3. AMDEC
 Constitution du groupe de travail

ANIMATEUR
MÉCANIQUE QUALITÉ
ÉLECTRONIQUE

INFORMATIQUE
RESPONSABLE
SECURITE

AUTOMATIQUE MEDECIN DE v
TRAVAIL
3. AMDEC
 2/6: Analyse fonctionnelle
Objectifs: déterminer comment fonctionne le
process étudié afin de dégager les dangers potentiels.
Pour analyser les dangers potentiels d'un système, il
est nécessaire auparavant de bien identifier à quoi il
doit servir : c'est à dire de bien identifier toutes les
fonctions que ce système doit remplir durant sa vie de
fonctionnement et d’exploitation.

 Objectifs et délais,
Analyse fonctionnelle
 Milieu environnant.
3. AMDEC
 2/6: Analyse fonctionnelle: exemple d’étude
Niveau
d’analyse
Danger Risque Conséquence

Blessure Brûlure 2è
Explosion
ouvrier degré
n

Blessure
Blocage piston Explosion
ouvrier
n+1

Rupture
Blocage piston Explosion
segment n+2
3. AMDEC
 3/6: Analyse et évaluation des dangers
potentiels
Schéma fonctionnel du procédé

Rechercher de façon systématique les dangers


potentiels des situations/composants du procédé,
Décrire avec précision le risque pour l’opérateur,
Lister les causes possibles du danger,
Evaluer les dangers : calculer l’indice de criticité,
Les hiérarchiser
hiérarchiser.
3. AMDEC
 3/6: Analyse et évaluation des dangers
potentiels
Evaluation de la criticité:
Classiquement, la criticité est évaluée comme suit:
C = G * P * ND
Cependant, en industrie, les situations de travail ne
sont pas toutes détectables. Donc:
C =(G * P)+/- ∑facteurs de pondération
L’ensemble des facteurs réduisant et/ou aggravants
une situation dangereuse.
Variables d’une unité industrielle à une autre
3. AMDEC
 4/6: Plan d’actions P/C
C’est la planification des mesures de
prévention retenues précédemment, d’en
déterminer les délais ainsi que le/les
responsables.
Il est réalisé soit pour l’ensemble de
l’entreprise, soit par secteur, et peut être
annuel ou pluriannuel.
La priorité y est donnée aux mesures à fort
impact.. Bien sûr, plusieurs mesures peuvent être
impact
retenues pour le même risque.
risque.
3. AMDEC
 4/6: Plan d’actions P/C
Objectif:: Réduire au maximum le risque
Objectif
potentiel
En agissant sur la:
 Probabilité:
Améliorer la fiabilité de l’élément, du composant,
du process de fabrication.
 Gravité:
Rendre le risque, s’il persiste, moins grave.
3. AMDEC
 4/6: Plan d’actions P/C
Action préventive:
préventive: Action visant à
éliminer la cause d’une non
non--conformité
potentielle ou d’une autre situation
potentielle indésirable.
Action corrective:
corrective: Action visant à
éliminer la cause d’une non
non--conformité
ou d’une autre situation indésirable
détectée.
détectée
3. AMDEC
 4/6: Plan d’action P/C
Ces actions doivent tenir compte des
composantes :
 Humaine
Humaine: formation, surveillance médicale…
 Organisationnelle
Organisationnelle: élaboration de procédures
d’intervention, interventions privilégiées à certaines
heures pour éviter les nuisances (nuit,
circulation…)
 Technique
Technique:: fourniture d’équipement de sécurité,
équipement et outillage adapté, à la tâche…
3. AMDEC
 4/6: Plan d’actions P/C
Pour chacun des risques recensé, le GRP
déterminera les actions à mener en en
précisant, par action, les délais, le
responsable ou pilote
pilote..
N° Action à Date de
N° Risques Responsable
action entreprendre réalisation

Préciser le
Identification de délai et/ou la
Rappel du 1.1
1 l’action x à M. x date de fin
risque recensé 1.2
entreprendre de
réalisation.
3. AMDEC
 5/6: Réévaluation après AC:
Etablir un logigramme de réévaluation
C > Seuil
6 ≥ G* ou 6 ≥ P*

ACTION CORRECTIVE

REEVALUATION

Gr Pr

Cr

Cr > Seuil Cr < Seuil


6 ≥ G* ou 6 ≥ P*
PLANIFICATION DE L’ACTION
MISE EN PLACE - CONFIRMATION
3. AMDEC

 6/6: Mise en place et suivi des actions:


C’est une étape essentielle car elle permet
de suivre les effets et résultats de l’analyse
entreprise sur les différents risques identifiés.
Le suivi s’opère en organisant un ensemble
de réunion de travail, incluant en plus des
membres désignés du GRP, les chefs de
bureau, de départements et le médecin de
travail…
3. AMDEC
 6/6: Mise en place et suivi des actions:
Ces derniers devront faire le point sur les
cations réalisées, et justifier la non réalisation
des actions programmées. Pour ce faire, une
colonne supplémentaire, « point de
situation », est ajoutée au plan d’action.
Chaque réunion donnera lieu à un compte
rendu et à la mise à jour du plan d’actions.
3. AMDEC

 6/6: Mise en place et suivi des actions:


Dans ce dernier, les actions réalisées et
« terminées » pourront être retirées, mais il
s’agira d’en garder une trace en archives.
Pouvoir établir un historique de
réalisation de chaque action.
3. AMDEC
 Fiche d’action corrective et préventive:
Enregistrement permettant de garder en
mémoire le résultat du GRP. Elle s’inscrit
dans la logique du retour d’expérience.
La capacité de l’entreprise à s’engager
résolument dans une logique d’amélioration
continue.
Elément de preuve lors des audits.
3. AMDEC
 Etapes de réalisation d’une FACP
Construire la FACP avec bon sens: complète
et simple d’utilisation.
Inciter les acteurs SST à la remplir,
Expliquer à chacun l’intérêt de ces fiches,
Prévoir des procédures où serait explicitée
sa mise en œuvre.
Rq.: Une AC mise en œuvre sur une entité de
travail peut devenir une AP sur un autre site qui
n’a pas encore rencontré le problème.
3. AMDEC

Fiche d’action corrective et préventive


Constat(QQOQCP) Date:
Pilote de l’action:
Causes réelles validées Causes racines
AC proposées
AC validées Mettre en œuvre le:
Responsable action:
Actions réalisées le: Validation de l’efficacité
A chaud
A froid
Proposition d’AP Modification du système documentaire
3. AMDEC
Rapport d’AMDEC:
 1è partie: Synthèse de l’AMDEC
 Feuilles de saisie AMDEC,
 Schéma du procédé analysé,
 Découpage en zone,
 Barèmes de cotation.
 2è partie: Tableaux AMDEC
 3è partie: Listes des points critiques
 4è partie: Actions correctives et préventives
3. AMDEC
 Procédures Sécurité
C’est un document officiel ayant fait l’objet
d’une approbation de la direction et des
services concernés. Il détermine, en intégrant la
notion de prévention des risques, la manière
d’accomplir un certain nombre d’opérations
dans le cadre d’une intervention ou pour
atteindre un objectif fixé, à savoir :
• Ce qui doit être fait. • Avec quels matériels,
• Quand ? Où? documents, équipements ?
• Par qui ? • Comment l’action doit être
• Comment ou selon quelle maîtrisée ? Enregistrée et
règle ? suivie?
3. AMDEC
La procédure doit être transmissible pour que
les personnes concernées puissent l’appliquer.
Elle doit être actualisable ou modifiable en
fonction de l’expérience acquise lors de son
utilisation.
 Exemples de procédures sécurité:

 Procédure d’incendie,
 Procédure de changement de marteaux,
 Procédure d’accident grave…
4. SYNTHESE D’UNE ANALYSE DE
RISQUE
 Qu’est ce qu’une hiérarchisation?
4. SYNTHESE D’UNE ANALYSE DE
RISQUE
 Grilles de hiérarchisation
4. SYNTHESE D’UNE ANALYSE DE
RISQUE
 Diagramme de pondération
4. SYNTHESE D’UNE ANALYSE DE
RISQUE
 Diagramme de pondération(2)
3. AMDEC
 Outil très performant lorsqu'il est utilisé dès
la phase de conception,
 Connaissance des états dégradés du système
de façon préventive,
 L'AMDEC permet la constitution de bdd sur
les connaissances relatives aux produits, aux
procédés et à l'organisation, en particulier utiles
pour d'autres AMDEC,
 Mise en évidence de priorités : contrôle,
vérification, fabrication…
3. AMDEC
 Volume d'informations très important,
 Risque de perte d'information par synthèse,
=> Ne pas se perdre dans les détails
 Lourdeur de gestion pour des systèmes
complexes,
⇒ Bien délimiter le cadre de l'étude
 L'AMDEC ne met pas en évidence les
combinaisons éventuelles de défaillances
⇒ Compléter l'AMDEC, si possible, par des ADD
pour les événements les plus critiques,
3. AMDEC
 Intérêts…

 Meilleure assimilation du procédé,


 Structuration d’une démarche préventive,
 Méthode dynamique et performante.
 …Et limites de l’AMDEC
Ce n’est pas une méthode de résolution de
problèmes!!
Une même cotation pourrait avoir des
interprétations multiples!!
V. ELABORATION DU DOCUMENT
UNIQUE DE SECURITE
V. ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE
 Une obligation réglementaire
L’article 342 du nouveau Code du travail stipule que:
« Le comité de sécurité et d'hygiène doit établir un
rapport annuel à la fin de chaque année grégorienne
sur l'évolution des risques professionnels dans
l'entreprise.. Ce rapport, dont le modèle est fixé par
l'entreprise
voie réglementaire, doit être adressé par
l'employeur à l'agent chargé de l'inspection du travail
et au médecin chargé de l'inspection du travail au
plus tard dans les 90 jours qui suivent l'année au
titre de laquelle il a été établi
établi.. »
V. ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE

 Une obligation réglementaire


L’article 344 chiffre les sanctions qu’encourt tout
non-respect de ces dispositions:
« Le non respect des dispositions du présent
chapitre est passible d'une amende de 2.000 à
5.000 dirhams. »
V. ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE

 Forme:: Il n’existe pas de forme fixe pour le DUS,


Forme
cependant il doit contenir, pour chaque unité de
travail:
 L’inventaire
inventairepeut être réalisé à partir du manuel de
sécurité , de la consultation des rapports de
vérification périodique, des rapports d’expertise,
des FDS des produits chimiques…
 Le classement doit prendre en compte des
critères tels que la gravité de l’accident, le
nombre de salariés concernés et la probabilité
d’apparition du risque.
V. ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE

 Intérêt:
Définition d’un programme d’actions de
prévention annuel.
Gestion nécessaire de la prévention des risques
pour éviter des surcoûts pour la sécurité
sociale et l'entrepreneur.
V. ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE

 Accès & consultation:

Personnels de l’entreprise : travailleurs*,


membres du CHSCT, délégués du personnel
; médecin du travail.
Personnes externes : agents de l’inspection du
travail, agents des services de prévention,
organismes professionnels d’hygiène, de sécurité
et des conditions de travail présents dans les
branches d’activité à haut risque ; inspecteurs de
la radioprotection...
V. ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE
 Actualisation
Le DUS doit être ponctuellement mis à jour dans
deux cas :
Décision d’aménagement important:
Celui-ci peut résulter, à titre d’exemples, d’un
changement de l’outillage, de produit ou encore
d’une modification des cadences ...
Nouvelles appréciation des risques:
Il s’agit de prendre en compte l’apparition de
risques.
V. ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE

 Actualisation

Si le système demeure stable, le DUS


doit être mis à jour par les responsables
de façon systématique au moins une fois
par an.
V. ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE

UDT w

UDT x
Plan
Hiérarchisation d’action

UDT y

UDT z

Tous les ans


V. ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE

UDT

Hiérarchisation Plan d’action


V. ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE

 Autres registres de sécurité:


 Registre de sécurité:
sécurité: consignation des rapports
d’intervention relatifs aux vérifications périodiques
de tous les appareils et/ou machines.
Dans ce registre, doivent figurer : la qualité et
l'adresse du vérificateur, la date de vérification, et les
observations du vérificateur. Il est aussi souhaitable
de classer dans ce registre l'ensemble des travaux
effectués sur les machines, avec leur dates et le nom
des intervenants.
Il doit être conservé 5 ans et en tout état de cause
ceux des deux derniers contrôles et vérifications.
vérifications.
V. ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE

 Autres registres de sécurité:


 Registre des AT AT:: consignation des rapports
d’accidents n’entraînant ni arrêt de travail, ni soins
médicaux.
 Registre d’incendie:
d’incendie: consignation de l’organisation à
mettre en œuvre en cas d’incendie ainsi que tous
les exercices et vérifications ayant un rapport avec
le risque incendie : évacuation des locaux,
vérification et utilisation des extincteurs, des RIA,
des trappes de désenfumage…
V. ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE

 Autres registres de sécurité:


 Rapports techniques d’organisme
d’organisme::
Ce registre, doit consigner tous les rapports
techniques obligatoires (ascenseurs, installations
électriques, éclairage, bruit…) émis par des
organismes officiels reconnus compétents dans
l’activité qu’exerce l’entreprise.
C’est une base de données qui pourra répondre à
de nombreuses interrogations lors de changements
dans l’entreprise.
V. ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE
 Cycle de l’information:
VI. APPLICATIONS
1. Rédaction de procédures pour le SMS,
2. Définition des AC et AP.
VI. APPLICATIONS
1. Rédaction de procédures pour le SMS,
 Contexte:
L’entreprise a décidé de mettre en place
un système de management sur la base de
l’OHSAS 18001. Dans ce cadre, vous êtes
chargé de rédiger les procédures de son
SMS.
 Objectif:
Rédiger des procédures sous forme de
logigramme.
VI. APPLICATIONS
1. Rédaction de procédures pour le SMS,
 Consignes:
S’organiser en groupes de 3 personnes
dont l’animateur mandatera la rédaction
du logigramme.
 Sujet:
La procédure à rédiger concerne la
communication interne.
 Rédaction d’un logigramme:
Voir la planche annexe.
VI. APPLICATIONS
2. Définition des AC et AP.
 Contexte:
Suite à son analyse de risques, l’entreprise doit
définir et mettre en œuvre des actions
correctives et préventives.
 Objectif:
Savoir mettre en œuvre des AC et AP,
 Consignes:
Par groupe, remplir les fiches des AC et AP, et
ce, en étudiant les incidents présentés, ainsi
qu’en analysant les fiches de poste présentées
en annexe.
CONCLUSION
Répartition des risques industriels
Faits locaux
 Existence de chiffres édifiants à plus d’un
titre: Pendant les cinq premiers mois de
2008, Casablanca a connu, selon les
statistiques de la délégation régionale du
travail, 8.816 accidents de travail dont 90
mortels.
mortels
 Les secteurs les plus dangereux sont le
BTP et le textile.
Faits locaux
 Sont remis en cause:
 La non-application des articles de loi relatifs à la sécurité
et dans de nombreuses entreprises,
 L’absence de suivi quant aux nouveautés introduites dans
le code du travail,
 Le manque de ressources humaines qualifiées en matière
de SST,
Ressources mobilisées *
Unités
Ingénieurs Moyenne
industrielles Médecins Inspecteurs
Casablanca SST
1 médecin/ 333
24.995 75 7 2
entreprises

* Le MATIN, 1er Juillet 2008


 Portée de la performance sécurité
Implication personnelle à
X
tous les niveaux + Y
Ethique + Qualité de l’organisation
Z
et du management

Bonne
performance
sécurité

Confiance et
Confiance
motivation

Performance
économique
A méditer…
 Principe de prévention
« Mieux vaut prévenir que guérir »,
 Principe de précaution
« Ne pas attendre l’l’irremédiable
irremédiable pour agir »,
 Principe de responsabilité
« Qui dégrade doit réparer »,
 Principe de gestion économique
« Qui veut voyager loin, ménage sa monture »,
 Principe de responsabilité
« Tous concernés, tous décideurs, tous acteurs ».

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