Les Bassins Sedimentaires de La RDC
Les Bassins Sedimentaires de La RDC
Les Bassins Sedimentaires de La RDC
I. BASSINS COTIERS
I.1. Localisation géographique de la zone d'étude
La zone des Rendus est une partie intégrante du bassin côtier congolais. Ce dernier,
situé dans le basin inférieur du Congo, est un sous-ensemble des bassins salifères de l'Ouest
de l'Afrique (Des.1.).
Des. 1.
Les Rendus sont localisés à terre sur la côte entre la concession actuelle de
Finarep à l'Ouest, et les affleurements du socle métamorphique à l'Est.
Du coté Sud et Nord, la zone est limitée par la frontière de la République Démocratique du
Congo avec les pays voisins. Ils sont bornés au Sud par le fleuve Congo et ont une superficie
d'environ 4.554 Km2.
LINDU-l- montrait pour la première fois la présence des hydrocarbures liquides dans ce
bassin. Les tests de production donnèrent 377 B.O.P.D. provenant de la formation de Chela
et du socle fracturé. Les trois autres puits ont montré des bons indices.
Trois puits avaient comme objectifs la section pré-salifère de LUCULA (Zadi Kongo-1,
Puela-1 et Forabola-1). Quatre autres puits furent forés avec comme objectif le post-salifère
uniquement. Il s'agit de KAMBA-1, LUIBI-1, KIMPENZA-1 et de TSHIKAY-1.
Volume de
Années Compagnies travaux Tras Type des travaux Puits d’exploration
Km
1959-60
Petrofina Gravimétrie Lindu 1, Lindu 2, Lindu 3,
I.3.1. Processing
Le retraitement original des données a été fait par CGG et Digicon. Celui de
CGG s'est effectué sans la déconvolution et la migration tandis que celui de Digicon avec
déconvolution prédicative. Sur les documents retraités Digicon a effectué la migration
temporaire. Le reprocessing de certaines lignes par Conoco indique des différences
significatives par rapport aux originaux CGG et Digicon, dans les valeurs des corrections
statiques appliquées causant les différences de la position des horizons même de 50-70 m
et manque de corrélation des horizons sur les croisements des lignes. C'est pourquoi les
interprétations temporaires et les cartes des horizons peuvent porter une erreur
considérable.
Les vitesses RMS de la nappe de sel changent dans la rangée de 2000-2200 m/s.
Il est possible de les obtenir pour tous les puits à l'exception de Lindu-1 (manque
de DT). Pour le calcul de l'impédance on a utilisé RHOB (à l'exception de Lindu-2 et
Kanga-1 –manque de RHOB).
Pour un nombre réduit de puits on dispose des sismogrammes tenant compte de mésurages
de la vitesse, effectués dans les puits (checkshot survey). Ce sont les puits Lindu-2, -3, Luibi-
1, Kimpenza-1, Zadi K-1. Les sismogrammes contiennent des ensembles des convolutions
des ondes élémentaires à longueur de 20-48 m (57-23Hz), tenant compte des réflexions
multiples des horizons.
L'enregistrement des horizons en-dessous du mur de sel est faible. Ceci est
causé par la méthode de l'amorçage de l'onde (dynamite – petites charges), par le
revêtement (la plupart de 6 tracés ou 12 tracés sur CDP) et par étouffement du signal en
dessous des couches de sel. Il est possible d'effectuer une interprétation géologique des
horizons suivants:
Plafond Vermelha
Plafond Mavuma -
Plafond de Bucomazi –
I.4.2. Lithostratigraphie
L'histoire de la géologie du bassin de la côte Est de l'Afrique peut être divisée en deux
phases principales [Tab.2 et 3]:
- phase synt-ifi qui est caractérisée par une tectonique de tension construisant un système
des fossés et des demi-fossés en tant que résultat du stretching (élargissement) de la
lithosphère, les dépôts sédimentaires de cette période sont du type continental et sont
construites par des unités clastiques, argillites et arénacées;
Etendue de
puissance dans
Stratigraphie Formation Lithologie
les puits min.-
max
QUATERNAIRE
Lacune
PLIOCÈNE
stratigraphique
OLIGOCÈNE Lacune
stratigraphique
ÉOCÈNE
0-196
IA13E Sables et grès argilo-carbonaté, marnes et
PALEOCÈNE
TERTIAIRE structures de phoshate
MOYEN argileux
BARRÉMIEN / BUCONIAZI Argilites avec interférence dessables et 0-507
NEOCOMIEN INFERIEUR grés
0-515
LUCULA formation en Sable ayant de très bons paramètres de
bassin, avec les couches d'argillite, dans la
grès; supérieure – partie plafond – des sables à grain moyen
très et grossier purs passant vers le mur en
sables plus argileux, peu de grès,
pure, inférieure – conglomérats, localement apparaît
NEOCOMIEN
PRECAMBRIEN
Les formations LUCULA et BUCOMAZI sont explorées localement (dans les puits
Makanga1, Zadi-Kongo-1, Forabola-1) par les intrusions de basalte et de dolérite. De même
de manière locale (puits Puela-1), des volcanites trachytes ou trachyto-andésitiques
recouvrent la partie la plus vieille de la formation BUCOMAZI.
La formation de l'Aptien située plus haut (LOEME) est faite de hallite cristalline avec
intercalations d'anhydrytes, d'argile et du carnalite – le salifère LOEME (Loeme salin)
contient également dans sa partie haute des fines grises couches d'anhydrites avec les
niveaux des argillites - Anhydritic LOEME (Loeme anhydritique).
MAVUMA est une autre formation de l'Aptien (Aptien tardif) faite des dolomies et
d'anhydrites qui passent vers le haut en calcaires marneux.
Un autre faciès typique pour les bassins de l'Afrique de l'Ouest est un complexe,
situé plus haut, clastique et clastico-carbonate de l'étage Albien-Cénomanien. La formation
clastique VERMELHA, du type continental se compose des sables et des grès avec des
conglomérats et argillites ainsi qu'en sa partie supérieure des niveaux dolomitiques et
calcaires.
Le complexe Albien-Cénomanien (PINDA, KINKASI) est recouvert par la formation IABE, qui
du point de vue chronologique se divise en IABE CRÉTACÉ (Iabe Crétacé) et IABE
TERTIAIRE (Iabe Tertiaire).
La base de cette formation est constituée par les couches du milieu marin –
calcaires dolomitiques et sableux-argillitique. Le sommet du dépôt est représenté par les
marnes, sables et argillites.
Le dépôt des sédiments de cette formation a eu lieu dans le bassin de mer profonde dans les
conditions sans oxygène qui favorisent le dépôt de formations à haut potentiel primaire.
Ce fait est prouvé par les données géochimiques des puits Makanga-1 et Forabola-1.
Les systèmes des fissures qui commencent dans le socle cristallin traversent les grès et
conglomères de la formation Zenze-Lucula et s'avancent jusqu'aux roches de couverture
de la formation Bucomazi inférieur.
Formation Zenze-Lucula
La puissance effective des intervalles de bassin se situe entre 100 et 200m, c'est-à-
dire correspond en moyenne à. 30% de la puissance totale avec une porosité de 20%
environ. Les roches de couverture sont représentées par les schistes argileux de la formation
Bucomazi ou les évaporites de l'Aptien.
Formation Bucomazi
Elle contient les couches d'arénite dont la puissance effective se situe entre 400-1000 m c'est
à-dire elle correspond à 30% de la puissance générale de la formation.
Elle est représentée en particulier dans le secteur est du terrain considéré en tant
qu'intervalle clastique possédant les meilleurs propriétés pêtrophysiques. Les porosités
estimées sont contenues entre 18 et 30% et la perméabilité de laboratoire des échantillons
de forage s'élève à 60-400 md.
Seulement la partie inférieure arénitique de cette unité qui est conservée et continuée dans
la partie Est du terrain considéré. Elle représente des bonnes propriétés. Sa puissance
effective s'élève à environ 10m. Les valeurs de la rangée de la porosité sont de 19-25%. Les
valeurs de perméabilité sont bonnes (au-dessus de 50md).
Puits KANGA-1 LINDU-1 LINDU.2 LINDU-3 LUIBI-1 TSHTKAY-1 MATAMA- KAMBA-1 KIMPENZA- ZADI- FORABOLA- PUELA-1 MAKANCIA-
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 il 12 13
PUISSANCE 341 275 267 285 142 252,5 243 229 87,5
PUISSANCE 196 153,5 149 183 104 130 131 142,5 154 58,5
PUISSANCE 371 400,5 379 384 443 363,5 381 527 429,5 295 285 299,5 174,5
PUISSANCE 401 369 364 341 233 245,5 323,5 189 218 259.5 164 173,5 178.5
SALIN PUISSANCE 590 476,5 570 479 >27 >6 636 >7 >6.5 288 378,5 452 392
CHELA PLAFOND 2033,5 1876,5 1918 1877 1024 1063 830
SUPERIEUR PUISSANCE 19.5 8.1 3.5 1863 11 5 951,5 3 20
PUISSANCE 38 81
CRISTALLIN PUISSANCE
DES PUITS
Obj100
Des.2
I.4.3. Tectonique
La structure de la côte de la République Démocratique du Congo est similaire à la
structure des bassins du rift de la côte de l'Afrique de l'Ouest. Le fossé de Lemba qui
constitue la face du Craton du Congo sujet à l'érosion, est limité: au Nord par le bassin du
Gabon Sud (zone à failles Mayumbe), au Sud par le bassin d'Angola, et à l'Est par une
ceinture d'environ 300 km d'affleurement de socle cristallin du craton fait des granitoïdes et
plus loin vers l'Est le bassin Congo. En général le terrain du fossé de Lemba constitue une
face passive de la plateforme sujette à une forte activité riftique pendant la création de
l'Atlantique Sud. Le passage des zones riftiques est le plus probablement lié aux zones de
plissement: l'archéen (cratonisation 3.2-2.8 mld BP), Trans-Amazone (2.2-1.9 mld BP) et
Pan-Africain (zone de plissements West Congo 700-600 min BP), séparés par les zones
tectoniques (les failles et les zones de l'affaiblissement de la lithosphère) avec un passage
NNW-SSE et un pendage sur W.
I. L'étape pré-riftique
Le second stade rift avait une vitesse de subsidence réduite (phase riftique tardive).
Les fossés riftiques furent graduellement remplis des sédimentations continentales de
la formation Bucomazi. Cette unité est située, très souvent d'une manière
concordante sur les sédimentations de la formation Lucula. La transgression de la mer a
favorisé la sédimentation des grès et argilites dolomitiques de la formation Chela. Ils se
reposent en concordance sur la formation Bucomazi. Ce stade se termine par une grosse
séquence des formations salines (Aptien) formées dans un vaste bassin à contact limité
avec la mer ouverte – formation saline Loeme.
Les failles principales dans le fossé de Lemba ont la structure NNW-SSE, N-S, avec le
déplacement vers l'Ouest et forment une rangée de demi-fossés tectoniques
parallèles plongeant vers l'Est. Dans la partie Nord dudit fossé, les failles principales ont la
direction NW-SE et les compartiments Est Ouest. Le fossé est traversé aussi par un
nombre de failles (les failles Wek, Muba, Zadi Kongo) orthogonales (perpendiculaires) par
rapport aux failles principales divisant le fossé de Lemba en plusieurs structures plus
petites, séparées par des zones transitoires (zone d'accommodation), p.ex, le fossé
Malongo-Tsikoko, Horst Ndunda.
Tab 4 : Teneur en TOC dans les puits analysés – La formation Lucula i Bucomazi.
En utilisant les courbes d'enfoncement, il a été défini des indices de température et de temps
(TTI) et les phases hydrocarbures (Ammosow et al., 1980; Barker, 1989), ensuite on a
calculé les facteurs de génération moyens HC [Tab. 8.
Les roches mères de la formation Lucula sont entrées en phase de la génération préliminaire
dans deux puits: Puela 1 i Zadi Kongo 1 et en la phase de la génération de pétrole dans le
puits Forabola 1 (région du fossé Lemba). Le commencement de la fenêtre de pétrole
correspond là au Crétacé Supérieur - la formation Kinkasi avec TTI > 6. Le processus de
transformation a lieu jusqu'à présent, et le facteur TTI = 57 - la formation Cirques
(Pléistocène). Dans d'autres puits, seulement la phase préliminaire du processus a
commencé, recouvrant le Néogène et le Pléistocène - TTI=6. Il a été estimé que, de la
formation Lucula sur le terrain du fossé Lemba, il a pu être généré de 0,022 gHC/gTOC à
0,094 gHC/gTOC d' hydrocarbures.
Pour les sédiments mères de la formation Bucomazi (région du Fossé Lemba), il a été
défini le commencement de la fenêtre de pétrole uniquement au puits Forabola 1 (Néogène
-Pléistocène pour TTI > 6) et le possible facteur de génération s'élève à 0,025 gHC/gTOC.
L'analyse des données du puits Matamba Makanzi 1 qui se trouve sur le terrain du
fossé Sintu n'a pas démontré de croissance du facteur de transformation de la matière
organique, en confirmant par le même que le puits se trouve hors de la zone de génération
d'hydrocarbures. Sur base de l'analyse des cartes structurelles et tectoniques des formations
Lucula Inférieur, Lucula Supérieur et Bucomazi Inférieur, il a été établi cinq points (en
partant du Nord, points: V, IV, III i II – pour le terrain du fossé Lemba ainsi que pour la
partie Ouest – Sud de la Concession RDC point I - fossé Sintu), pour lesquels il a été
effectué l'analyse de la génération HC.
Lindu — brachyanticlinale limitée du côté de Nord par le plan de la faille. L'écran est
constitué des éléments de la formation saline. Dans la partie occidentale du
prospect on trouve les éléments collecteurs de la formation Chela reconnus par
trois forages (Lindu-1, Lindu-2, Lindu-3) qui se trouvent directement sur un
fondamment cristalin. De l'analyse des sections sismiques il résulte que dans la
partie Est du prospect il peut y avoir aussi des formations Bucomazi et Lucula
plus anciennes et pas sujettes à l'érosion.
I.7.1. Porosité
Ce paramètre a été défini pour chaque réservoir sur base des analyses de
l'échantillon au laboratoire et des diagraphies des puits. Les variations de la porosité utile
au laboratoire ont été illustrées dans le tableau ci-dessous [Tab.6].
Tab.6. Porosités utiles définies sur base des diagraphies et des essais de laboratoire
Après analyse statistique des données, les résultats ont été présentés en forme du
tableau [Tab.7] et illustrés sur les histogrammes que nous présentons ci-dessous [Des. 4 -
8].
Obj101
Des.4
Porosité de laboratoire Forabola-Chela
Obj102
Des. 5
Obj103
Des.6
Porosité de laboratoire Zadi Kongo-Bucomazi
Obj104
Des.7
Obj105
Des. 8
Les données obtenues ont permis d'effectuer une estimation du paramètre de la
porosité de formations réservoirs pour les pièges sélectionnés. On a défini la valeur de
la porosité minimale (Min), maximale (Max) et la plus probable (Moyenne). A chaque valeur
correspond une probabilité subjective de son apparition [Tab. 8 a-c].
Pour calculer les ressources géologiques et les hydrocarbures extractables pour tous
les prospects, il a été utilisé la saturation moyenne par l'eau présentée dans le tableau [Tab.
9] ci-dessous.
Piège Sw Probabilité
Min Moyenne Max Min Moyenne Max
0.25 0.30 0.35 0.25 0.50 0.25
Comme il n'était possible de suivre ce paramètre que sur le gisement Lindu dans les
forages rendant accessible la zone transitoire pétrole/eau, la valeur de la
probabilité correspondant à ce paramètre est relativement basse.
Comme résultat de l'analyse des données relatives au puits et des données sismiques, il a
été défini la contribution probable des puissances utiles des collecteurs pour chaque
formation [Tab.11a-c].
Mais pour les considérations relatives aux ressources, on a adopté des présomptions
moins optimistes, notamment:
Ouvrage Nganzi
La surface limitant l'accumulation est définie par l'isoligne avec profondeur de 1650,0 m du
plafond de la formation Lucula. L'accumulation d'hydrocarbures est liée uniquement à la
formation Lucula.
Ouvrage Bayingu
Ouvrage Ndunda
La surface limitant l'accumulation a été définie par l'isoligne de 900,0 m de profondeur pour
les groupements d'hydrocarbures liés à la base saline et par l'isoligne 1500,0 m pour le
piège lié à la formation Lucula. L'accumulation d'hydrocarbures est liée à la formation Chela,
aux formations Bucomazi et Lucula.
Ouvrage Lotshi
La surface délimitant le piège du mur a été définie par l'isoligne de 950,0 m de profondeur
de la base de structures salines. Cependant la frontière de l’Est des prospects est déterminée
par la portée faciale de formations. Les formations Bucomazi et Lucula se caractérisent
par les propriétés collectrices.
Ouvrage Salezi
Ouvraze Lindu
AUTRES
Formation Chela 174 468.04 952 827.93 180 953.98 707 157.55
1 454 589.80 174 832.64 592 092.16 495 606.56 2200 169.06
Formation
Formation Lucula 173 704.97 185781276 936 839.56 4 034 185.00
Les ressources géologiques et extractibles ont été présentées pour trois valeurs
sélectionnées de la probabilité:
Les valeurs qui constituent le résultat pour chacun de prospects et pour tous les
prospects en total ont été présentés sur le tableau [Tab.13] en utilisant la division décrite ci-
dessus.
Ressources géologiques:
Ressources extractibles:
Tab. 13. Spécification des résultats d'analyse de probabilité des ressources (mln m3)
Les résultats de l'analyse ont été fondés sur les données géologiques,
sismiques, technologiques, géochimiques et relatives au forage. La vérification du modèle
structurel sur base de lignes sismiques, a permis de réviser et adopter le modèle structurel
du terrain. Il a été préparé en forme régionale ainsi que pour les prospects identifiés.
Les ressources géologiques ont été définies sur base de l'analyse volumique
de pièges sélectionnés et les propriétés pétrophysiques des réservoirs potentiels. On n'a pas
toutefois obtenu, à part le prospect Lindu, de flux d'hydrocarbures industriel. Bien qu'au
Sud, sur le terrain d'Angola, il se trouve des gisements des formations Lucula et
Bucomazi, les travaux de recherche menés sur le terrain de Cabinda, voisinant la partie
centrale et la partie Nord du terrain de travaux, n'ont pas, jusqu'à présent, abouti à
des succès. Dans la partie Sud, recouvrant Ndunda, Lotshi, Salezi, Lindu, le risque de
recherches semble plus réduit, on ne peut pas toutefois oublier que les roches mères au
Fossé Sintu n'ont pas été sujettes à des transformations pétrolières aussi intenses qu'au
Fossé Lemba.
Tout cela fait preuve d'une grande complexité du problème pétrolier. Certainement,
la partie Nord du terrain ne peut pas être prise en considération en tant que zone séparée de
recherches et d'exploitation. Le degré de reconnaissance sismique, l'engagement
tectonique du terrain, une interprétation d'horizons sismiques relativement difficile, les
résultats des travaux de recherche jusqu'à présent obtenus, les pièges déterminés, tout cela
indique la nécessité d'une analyse intégrale de tous les aspects du terrain considéré.
I.2.1.2. CUVETTE CENTRALE
La Cuvette Centrale du Congo se situe en Afrique Équatoriale et s'étend sur une aire
de plus 1.400.000 km2, principalement dans la République Démocratique du Congo. Son
remplissage sédimentaire se classe du Précambrien à l'Époque Récente et peut atteindre
jusqu’à 9000 m en épaisseur (Figure 2.1).
Dans la partie est, sa limite est érosionelle et forme l'épaule occidentale du Système
de fossé de l'Est Africain.
Trois principaux Sous-bassins sont reconnus dans le Cuvette Centrale du Congo: le Busira du
Nord-Est et les Sous-bassins de Lomani, le sous bassin Lindian du Nord-Est et le sous bassin
Central du Lokoro. Ces Sous-Bassins sont séparés par trois hauts fonds, Inongo, Kiriet
Lonkoni.
Figure 2.1 : Carte de localisation de la Cuvette Centrale du Congo, sur le continent africain
I.2.1.2.2. Historique d’Exploration
Des études d'analyse antérieure sur le bassin ayant comme but l'évaluation du
potentiel de pétrole du Bassin ont été interrompues il y a quelques 30 ou 40 ans, et
quelques études relativement récentes n'ont pas d'autre équivalent régional ou sont
partiellement confidentielles. A part un relevé aéromagnétique d'une ligne de 53170 km
conduit par HydroCongo en 1980, et une ligne de 17556 km par Carson Geosciences en
1992, au Congo il n'y a pas de registres d'un autre relevé d'activités d'exploration étant fait
dans la Cuvette Centrale du Congo. Au début des années 50, le Syndicat pour l'Etude
Géologique et Minière de la Cuvette Congolaise était formé pour opérer une concession
couvrant deux tiers du Nord Est du bassin. Petrofina agissait en tant qu'opérateur.
Dans les années 60, la Loi Minière et les Conventions d'Exploration ont été
introduites. En 1969, des Rapports d'une Exploration Américaine avaient obtenu les droits
exclusifs à la Cuvette Centrale du Congo, et ont causé une certaine excitation, mais ont été
bientôt discrédités quand il est apparu que Statesman Mining Co. avait la permission de
mener la prospection seulement pour les minéraux.
En 1973, des droits d’'exploration ont été concédés dans un partenariat à 50:50 comprenant
Shell (opérateur) et Texaco. La Licence de la Cuvette Congolaise a été étendue sur plus de
550.375 Km2 incluant les puits forés par Petrofina dans les années 50. Au troisième trimestre
de 1975, Shell s'est retirée de la joint venture et la permission a été réduite à 99.613 km2.
En 1977 sous des conditions farm in qui incluaient le forage de deux puits, Esso a
acquis l’opération et 50% des intérêts. En 1978, la Licence de la Cuvette Congolaise a été
renouvelée pour une première période de cinq ans. En 1983, la licence d'Esso était périmée
laissant sans licences.
Malgré les appels d'offre de 1988/1989, le bassin reste sans licence et il n'y a pas eu
de rapports de compagnies dans le procédé de négociation pour l'exploration des droits dans
Cuvette Centrale du Congo.
La carte géologique qui a été utilisée a été publiée par le Musée Royal de l’Afrique
centrale (Belgique) en 2005, en une échelle au 1 :2.500.00 et couvre totalement la
République Démocratique du Congo.
Il s’agit d’une carte digitale, en un format ArcGis, et a une bonne résolution et détails (Figure
2.3)
Obj106
Résumé
L'échantillonage qui a produit ces données, est plutôt rare (environ un échantillon à chaque
200 km2) et localisé sur les deux sous bassins locaux (Busira au nord et Lokoro au sud) et
ont: été obtenues durant les années cinquante.
Figure 2.5. : Localisation de l’aire des études géophysiques
Figure 2.6 : Profil géologique A-A’ indiqué sur la figure 2.5.
La région en question est une partie du Bassin du Congo impliquant la sédimentation du
Protozoïque à nos jours, avec un profil d’accumulation de plus de 9 km d’épaisseur (Figure
2.7 ; Daly et alii, 1992)
Figure 2.7 : Brouillon de la géologie de la région (Daly et alii, 1992).
I.2.1.2.5. Magnétométrie
La séquence utilisée dans l'interprétation magnétique est très similaire à celle utilisée en
gravimétrie.
Commentaires
Les évidences jusqu'à présent montrent que les expressions avec les valeurs positives
tant dans la gravimétrie que dans l'amplitude totale du gradient magnétique coïncident
spatialement. Cela devient très clair quand on analyse des résultats de la localisation des
domaines gravimétriques et magnétique. Un autre facteur qui appelle l'attention est le
comportement des nombres des ondes sur les deux champs, gravimétriques (GRAY _k;
Figure 2.8) et magnétique (CMR_K 2.9). Les longueurs d'ondes les plus courtes sont toujours
situées dans des domaines élevés étant gravimétriques ou magnétiques.
Figure 2.8 : Image d’une longueur d’onde pour l’anomalie du Bouguer (GRAV_K)
Figure 2.9 : Image d’une longueur d’onde pour un champ magnétique résiduel (CMR_k).
I.2.1.2.6. Données géophysiques
Après que le matériel a été créé, spécialement les images et formes créées pour l'usage en
environnements ArcViewTM ou ArcGisT, combinés avec d'autres informations géo
référencées qui pouvaient ici être agrégées,- on a une base de travail qui avec le soin
nécessaire et connaissance technique peut être d'une grande valeur dans les études initiales
de ces Bassin; D'autres vues (profils, cartes de lignes de contours, blocs-diagrammes, etc.)
des objets créés, peuvent aussi êtres faites, à partir d'une grille en format Geosoft TM.
Il est nécessaire de se rappeler que les deux outils géophysiques utilisés ici tracent
topographie du socle cristallin. Le paquet méta sédimentaire/sédimentaire qui est
superimposé à celui-ci est, on peut le dire, transparent.
Ainsi, le fait qu'il s'agit d'une topographie mouvementée avec des blocs faillés, comme
supposé d'être le cristallin local, ceci est seulement une information qui, pour avoir une
valeur stratégique comme un site de possibles réserves d'hydrocarbures, a besoin de plus
d'informations géophysiques et, de plus, d'information géologique.
L'image ici définie pourrait être bien mieux, objective et discriminatoire, en termes de
résultats trouvailles, si dirigée vers des données de champ gravimétrique et
magnétométrique plus détaillées et à jour.
Le présent état de l'art permet que les deux mesures peuvent être faites par des plateformes
aériennes (avion et/ou hélicoptère) avec le grand avantage de produire une couverts
systématique et continue de toute la région, indépendamment de la conduite des accès au
sol, qui résulterait dans des permissions et coûts engagés.
I.2.1.2.7. Géochimie
Cette approche était principalement basée sur les distributions et concentrations des
biomarqueurs pour savoir l'âge, craquement dépositionnel et thermal utilisant les
biomarqueurs relationnés, des isotopes spécifiques de carbone et composés diamantoïdes
(Moldowan et al.,1985 ; Mello et al., 1988, Mello et Maxwell, 1991, Mello et al., 1996 ; Dahl
et al., 1999 et Moldowan et al., 2001).
Le CSIAD identifie la source ou au moins nous aide à déterminer quelles sont les
possibles sources. Connaître la source de pétrole est très important parce que la charge
potentielle peut être vérifiée par modélisation.
Des sections géologiques ont été préparées pour être utilisés comme la base de modélisation
des possibles systèmespétroliers actifs dans le bassin, pour permettre une évaluation précise
de son potentiel de pétrole.
Les sections ont été repérées pour couper les sous bassins du Lokoro et Buzira et les hauts
structurels du Kiri et Inongo (Figure 2.12), ayant comme but représenté les plus grands
contrastes de profondeur et d'épaisseur sédimentaire. Les sous bassins du Lokoro et Buzira
apparaissent sur des cartes gravimétriques comme des centres dépositionnels profonds
(Figure 2.13), qui sont des sites appropriés pour la déposition d'épaisses couches de roches
mères.
Figure 2.12 Position des sections géologiques (lignes rouges) par rapport aux sous bassins,
haut fond, puits et lignes sismiques (lignes jaunes). La section A est localisée à
l’Est du secteur B.
Figure 2.13 Position des sections géologiques (lignes rouges) par rapport aux centres
dépositionnels et horsts indiqués par la gravimétrie (hauts gravimétriques dans
les couleurs chaudes et bas-reliefs dans les couleurs froides). La Section A est
localisée à l'Est du secteur B. Les lignes sismiques qui ont servi de calibre pour
la gravimétrie sont indiquées par des lignes jaunes.
Le haut fond régional (Kiri et Inongo) opère en tant que structure de concentration pour la
migration d'hydrocarbures générés, en plus de servir de source ou de sédiments grossiers
(réservoirs) durant le remplissage du bassin. Les sections ont également été localisées de
telle façon comme pour contempler trois ou quatre puits existants, en plus de lignes
sismiques disponibles (Figure 1).
Dans la section géologique A, la profondeur maximale atteinte par les sous bassins est
d'environ 9.000 mètres et les deux hauts fonds régionaux sont enterrées par des sédiments
Paléozoïques, à une profondeur moyenne de 4.000 mètres.
Information Introductoire
5. D'évaluer les possibles occurrences de pétrole pour plusieurs indices définis pour
réduire les risques d'exploration qui se trouve en toute prédiction d'accumulations de
pétrole inclus la phase du pétrole, volume et quantité.
Localisation
La Cuvette Centrale du Congo est une partie du bassin intra-cratonique qui inclue quatre
sous bassins (Lindian, Lokoma, Busira et Lomani; Figure 2.14). Le modèle incorpore deux
puits d'exploration et un puits stratigraphique.
Figure 2.14:La Cuvette Centrale du Congo montrant la localisation de deux puits Dekese-1 et
Samba-1.
Le modèle en 2 D a été construit basé sur les suivantes données d'intrant:
- Propriétés actuelles estimées des roches mères (HI, TOC, Ro) pour les Unités roche
mère.
Figure 2.15-B : Section géologique transversale AA’ à travers des Puits de Gilson-1 et Samba-1
MBANDAKA
Figure 2.15-C : Section géologique transversale BB’ à travers du puits de Mbandaka
Géométrie, Stratigraphie et Lithologie
Cinq niveaux stratigraphiques ont été utilisés pour construire le secteur géOlogiq, transversal
en 2D (Figure 2.16). Ce modèle initial a été sous-divisé en 26 couches individuelles dérivées
d'une analyse de l'épaisseur relative des unités stratigraphiques (couches) présentes dans la
Cuvette Centrale du Congo. La pile résultante consiste de cinq roches mères et sept couches
de réservoirs. Les âges absolus ont été pris de la colonne de stratigraphie montrés sur la
Figure2.16 Les lithologies sont pures (shale, Sh; sand, Sst; Carbonate, Ca) basés sur les
données publiques de la Cuvette Centrale du Congo. Le tableau de la Figure2.17 fait une
référence croisée des lithologies.
Les sections en 2D géologiques restaurées et équilibrées ont été utilisées pour faire la
restauration de l'évolution du bassin. Les Figures 2.18-A et 2.18-B montrent l'évolution de
-la source, les sceaux et les couches de réservoir, du Protérozoïque à nos jours.
Jusqu'à 542 Ma, un système extensif dominant a été considéré pour la Cuvette Centrale, du
Protérozoïque (542 Ma) aux discordances du Paléozoïque Supérieur (268 Ma), un système
compressif a été interprété associé à la déformation- du Pan-Africain. Il est important de
considérer que les principaux réservoirs et pièges sont en relation avec cette période.
Finalement, un système extensif, actif de 200 Ma à nos jours, est observé dans l'évolution
du bassin. Cette phase est en rapport avec la rupture du Gondwana spécifiquement associée
avec l'expansion des fonds océaniques de l'Atlantique Sud. Cette dernière période
estimportante car durant son existence a été réactivé le système d'extension initial
configurant les pièges récents (e.g. renversement), avec un détachement normal durant la
discordance Mézoique, et ce système de failles est le conduit pour la migration du pétrole.
Figure 2.18-A : Section géologique AA’ en 2D équilibrée et restaurée.
Figure 2.18-B : Section géologique BB’ en 2D équilibrée et restaurée
I.2.1.2.11. Résultats de la Modélisation de Maturité
Figure 2.20 : Rapport de transformation actuel pour le secteur pour le puits de Mbandaka
Figure 2.21 : Rapport de transformation ordovicien pour les puits de Gilson-1 et Samba-1
Figure 2.22 : Rapport de transformation du Upper Devonian pour les puits de Gilson-1 et
Samba-1
I.2.1.1.12. Bilan de masse de génération et Expulsion
Les analyses des hydrocarbures générés montrent une forte dominance de roches
mères despremiers temps du Cambrien et Ordovicien (Figures 2.23 et 2.24). Les rapports
moyens detransformation reflètent la profondeur des différentes couches de roche mère.
Les résultats montrent que les valeurs moyennes autour de 98% sont pour le
Protérozoique-Ituri-SR; 7% pour lé Cambrien-Akwokwo-SR; 90% pour le Schiste
Ordovicien-Alolo-SR; 65% pourle Permo-Carbonifère- Inférieur _Karoo-SR et 95% pour le
Juro-Cretacé-Stanleyville-SR.
Figure 2.23 - Synthèse du Système pétrolier pour la modélisation de la section AA' en 2D.
Figure 2.24 - Synthèse du Système Pétrolier pour la modélisation de la section BB' en 2D.
L'analyse des masses et volumes générés et expulsés montre que pour le Jurassique,
l'Ordovicien et le Cambrien environ 82% du pétrole généré et 36% du gaz sec généré a été
expulsé. Dans le modèle de la section AA' une densité de 1,7097 Kg/m 3 a été utilisée et dans
la section BB' cette densité était de 748.99 Kg/m 3. Les valeurs pour l'efficacité moyenne
d'expulsion sont autour de 80% pour l'Ordovicien-SR et de 75% pour le Cambrien-SR.
Migration du Pétrole
A travers tout le procédé de migration, les simulations ont été faites utilisant le simulateur
IES combinant l'écoulement de Darcy et les technologies modelantes de route complètement
ajoutés à la modélisation de multi composants PVT-contrôlés. La simulation a été faite sur le
modèle d’écoulement de chaleur et avec un seuil de perméabilité de 2 log mdarcy (=100
mdarcy) pour les contrôles de flux de route. Pour la migration les failles de modélisation
n'ont pas été utilisées.
Un concept pour la migration en 2D dans le Cuvette Centrale du Congo est montré sur les
Figures 2.25 et 2.26 :
1. Le pétrole a été généré dans les roches mères de Ituri, Akwokwo et Schiste Alolo et
expulsé dans le groupe Bobwamboli et réservoirs des Arkoses Banalia
Résultats de Migration en 2D
Volumes de Play
L'analyse des volumes chargés d'hydrocarbures sur de différents pays (Figures 2.30 et 2.31)
montre que le groupe Bobwamboli et les réservoirs des Arkoses Banalia contiennent environ
75% du volume total de chargement. Le scénario avec failles comme conduits prévoit un
meilleur drainage des séquences Paléozoïques vers les Triassiques.
Au long des deux sections modelées en 2D ont été calculés les 2605 Bbls MM m 3 pour le
réservoir Devonien, et 2727 Bbls MM m 3 pour le réservoir Cambrien. Il est important de citer
que ces volumes sont calculés basés sur la dimension du play dans la section d'intersection
avec 1 km de large; finalement ce volume calculé est de pétrole en place, le pétrole
récupérable a été calculé aux environs 1599 MM m3 pour les deux sections.
Évolution Tectonique
Le Cuvette Centrale du Congo est une dépression intracratonique, qui a été formée durant la
dernière ère du Protérozoïque en tant que bassin de fléchissement, résultant de
l'affaiblissement thermique du sous-sol mobile suivant l'Orogénie Kibaraine.
L'évolution du bassin peut être associée à quatre périodes principales de l'activité tectonique:
la phase post-colisionnelle de l'Orogénie Pan Africaine (Cambro-Ordovicien); la phase post-
colisionnelle de l’Orogénie Hercynienne (Permienne); l'ouverture du Sud-Atlantique (dernière
phase du Jurassique - Crétacé); et l'ouverture du Système de Fossé de l'Est Africain
(dernière phase du Cénozoique à nos jours). Chacun de ces épisodes de l'activité tectonique
renouvelée a résulté dans la réactivation d'ensembles de faille pré-existante d'une façon
transpressionnelle et transtensionnelle, produisant des bassins demi graben et invertissant
des sous-bassins formés antérieurement. Quatre générations successives de bassins
extensionnels demi graben sont reconnues, chacune correspondant à une période d'activité
tectonique renouvelée, recouverte par des sédiments en relation avec la subsidence
thermique. Cela a produit une succession d'unités tectostratigraphiques empilées de pré rift,
syn-rift et post-rift.
Les unités Syn rift ont été déposées dans des bassins de déposition profonds et isolés d'une
extension latérale limitée, tandis que les unités rift et post-rift ont été déposées dans des
bassins de fléchissement peu profonds étendus latéralement. Sous de telles conditions,
chacune des phases tectoniques a développé, non seulement des conditions anoxiques pour
la déposition de roche mère mais aussi des réservoirs et pièges stratigraphiques et
structuraux.
Figure 2.32: Carte de localisation de la Cuvette Centrale du Congo, montrant en détail les
principales caractéristiques géomorphologiques, ses sous-bassins (Lindian,
Busira,Lomani et Lokoro) séparés par des hauts fonds (Inongo, Kiri et Lonkoni),
ainsi que ses frontières régionales.
I.2.1.2.13. Stratigraphie
Les sédiments du Mézoïque du Bassin du Congo ont été formés dans les bassins lacustres ou
dans les lagons proches du niveau de la mer comme démontrés par quelques intervalles
avec des fossiles marins. Dans la partie est du bassin, une connection marine durant le
Kimmeridgien était possible avec un golf appartenant au nouvel Océan Indien. Dans le Kasai
sud, la même transgression Kimmeridgienne est observée. Dans la partie nord du bassin,
une probable connection marine Cenomanienne a été suggérée entre le Tethys et
l'Atlantique Sud, et la déposition marine à Kipala a suggéré une connection avec le couloir
Trans-Saharien durant la dernière phase du Crétacé.
Le Cénozoique est dominé par des roches clastiques grossières continentales. La Série des
Sables Ocres et la Série des Grès Polymorphes, souvent cités ensemble sous le nom de
"Kalahari" ou "Système du Kalahari" occupent une aire importante du Congo Sud (Figure
2.33)
nsi que les évènements tectoniques et la Figure 2.33: Colonne stratigraphique de la Cuvette Centrale du Congo, allant du Protérozoïque au Cénozoïque,
Cadre Structurel
Le cadre structurel de la Cuvette Centrale du Congo est formé par un système central élevé
important (Kiri-Lonkonia, regardez la Figure 2.34) avec les sous-bassins flanqués du Busira
et Lokoro. Là se trouve le Haut Fond Inongo dans le SO de la Cuvette Centrale du Congo. La
Figure 5A a été basée sur l'interprétation du champ potentiel et sismique pour le rapport ECL
de 1988, tandis que la Figure 5B a été basée sur une interprétation structurelle plus actuelle
proposé par Daly & Lawrence et al., en 1992.
Deux épisodes importants de déformation contractionnelle ont étés reconnus dans le bassin
venant de l'interprétation sismique correspondant à des discordances importantes, le début
du Paléozoïque (Pan African) et la fin du Paléozoïque (Gondwana).
L' évidence de mouvement de sel dans le bassin ouvre des possibilités pour la présence de
sections d'évaporation associées à des roches mères hypersalines anoxiques, sceaux
régionaux et des routes de migration associées à l'halocinèse qui ont également créé des
conditions pour le développement de pièges stratigraphiques.
Figure 2.34 : Cadres structurels présents dans la Cuvette Centrale du Congo. La' Figure 5A a
été basée sur l'interprétation de champ potentiel et de sismique pour le rapport
ECL de 1988, tandis que la Figure58 a été basée sur une interprétation
structurelle plus actuelle par Daly & Lawrence et al., 1992.
I.2.1.2.14. Systèmes Pétroliers
Roches mères
Les sédiments Infracambriens analysés principalement sur les affleurements des aires
sud-est et nord-est et dans les deux puits d'exploration (Gilson et Mbankdaka, regardez la
carte de localisation, Figure 2.32), montrent normalement des faibles caractéristiques de
roches mères. Cependant, le Robertson Research Instituts (RRI), en 1985, a mesuré un TOC
de plus de 1.7% pour ce secteur récupéré à Mbandakba-1 (regardez la localisation sur la
Figure 2.32) à 9380/9400 pieds qui ont présenté des schistes lithologiquement anoxiques
gris foncé au noir qui se trouvent dans ce qu'était connue la Séquence Zaïre
Carbonate/Evaporite et équivalente aux sédiments du Groupe Ituri dans le Congo Nord-Est.
Amoco (1984) a mesuré un TOC de 1.1% dans des roches mères favorables à pétrole du
sous-bassin Lindian et dans les affleurements autour de Kisangani. Une indication de leur
capacité de roche mère est fournie par l'occurrence de pyrobitumen dans les sédiments
clastiques de la Séquence Inférieure à Mbandaka-1 qui se trouve directement au dessus de
la Séquence Ca rbonate/Eva po rite. On pense que cela est le point final de l'échauffement
du le pétrole émigré/accumulé. Les valeurs de réflection du goudron sont élevées, indiquant
que ce secteur est bien mûr pour la production de pétrole et/ou gaz. Les sédiments
équivalents examinés dans les affleurements sont également considérés trop mûrs, classés
comme s'étendant d'un post-pic de pétrole à des stages avancés de maturation thermique,
basés sur une composition élémentaire et un graphique croisé géochimique.
3%, à son stage thermique immature, tenant compte du niveau de maturité trouvé dans
l'échantillon.
Régionalement il y a également une raison pour l'encouragement. Les schistes d’Alolo ont un
rapport avec les Schistes Noirs du Bassin de l' Etosha, qui contiennent du matériel de vitrinite
et les TOC's mesurés sont toujours supérieurs à 1%, atteignant jusqu' à 2.8% (Momper,
1982). Ils peuvent aussi avoir un rapport avec les roches mères du Silurien prolifique du
Nord de L'Afrique. De Plus, le pétrole a été trouvé dans un puits foré dans le Bassin de
l'Etosha. Quoiqu’il y ait plusieurs questions sur l'origine de ce pétrole, les analyses
géochimiques ont montré qu'il est associé à une origine thermogénique.
Réservoirs
On sait très peu de choses sur les propriétés des réservoirs de roches dans la Cuvette
Centrale du Congo.
Les analyses de réservoir ont été faites par JNOC (1986) pour obtenir le potentiel de
plusieurs unités stratigraphiques affleurant dans le voisinage du Kisangani. De bonnes
porosités ont été mesurées dans les grès du Jurassique, Crétacé et Permo-Carbonifère
(ayant une moyenne de 30,5% à Lukuga Fm, mais avec de basses perméabilités). Dans les
grès Précambriens la porosité avait une moyenne de 7% mais également avec une basse
perméabilité de 0,58 mD. En 1987, Unocal a examiné et analysé des échantillons de carottes
et d'affleurement. La formation de Lukuga a été examinée au Dekese, où cela était
normalement décrit comme une subarkose granuleuse de fine à moyenne. Ces sédiments
sont très pauvrement assortis et contiennent des argiles authigènes remplissantes des pores.
La porosité est largement inefficace, la micro-porosité allant de 9 à 16%, et Ici perméabilité
allant de 0.02 à 0.94 mD. La Séquence du Congo Supérieur (connue dans le - passé comme
Séquence du Zaïre Supérieur) a été récupérée dans le Samba et le Dekese où elle a été
décrite comme arkose très fine à fine avec de l'argile authigène et du ciment de calcite
abondant. La porosité efficace est largement intragranulaire allant de 9 à 13%, la
perméabilité allant de 0.18 à 9.5 mD. De la porosité mineure secondaire a été créée par la
lixiviation des feldspaths.
Une autre information complémentaire en rapport aux réservoirs a été obtenue des
profils de Mbandaka et des puits de Gilson. Les analyses de profils ont montré des porosités
allant de 10 à 15% dans la séquence Gréseuse Supérieure de ce qui était connu comme la
Séquence du Zaire Supérieur, et une moyenne de 7-12% pour la séquence Gréseuse
Inférieure (équivalent aux Quartzites du Galamboge).
Systèmes pétroliers
Les roches mères représentées par les sédiments de l'intervalle syn rift du Cambro-
Ordovicien (Groupe Bobwamboli) sont le point de mire du système pétrolier spéculatif du
Cambro/Ordovicien-Paleozoique, qui peut avoir alimenté de pétrole les réservoirs de niveaux
stratigraphiques plus élevés. Cela s'est probablement passé durant la déposition de
l'intervalle post rift du Silurien-Devonien ou possiblement plus tard quand la migration
secondaire peut avoir été importante.
Des pièges structuraux, créés plus tard, comme le développement géologique du bassin
continuait particulièrement où l'inversion tectonique était impliquée, peut avoir rempli avec
de tels hydrocarbures Cambro-Ordoviciens et produit des accumulations de pétrole de
grandes proportions. Des mécanismes de scellage peuvent avoir été pourvus par les Schistes
du Paléozoïque Moyen Mamungi et/ou les dépôts périglaciaux des Séries du Paléozoïque
Supérieur.
Les systèmes pétroliers du Cambro-Ordovicien sont présents dans les bassins sédimentaires
de l'Oman et du Yémen et produisent du pétrole et du gaz.
Le Cuvette Centrale du Congo est une aire de frontière d'exploration où très peu de
données géologiques, géochimiques et géophysiques sont disponibles. Aussi, seulement
quatre puits ont été forés jusqu'à présent, ayant comme but l'exploration de pétrole.
Plusieurs indices ont-été identifiés par ECL (1988) basés sur l'interprétation intégrée des
données de champ sismiques, de télédetection, gravimétriques et magnétiques. De tels leads
sont associés avec la surface de Base du Groupe Aruwimi (discordance du Paléozoïque
Inférieur), qui forme des structures relativement modérées et grandes. (Figure 10.9). Dans
le but d'estimer les risques d'exploration du Bassin Central du Congo, il serait nécessaire
d'acquérir des données détaillées géologiques, géochimiques et géophysiques pour
permettre une compréhension meilleure et plus précise des systèmes pétroliers étant soit-
disant présents dans le bassin. Aussi, une telle approche est nécessaire pour une meilleure
définition des tâches d'exploration dans chacun des sous-bassins du Lokoro et du Busira. Le
programme suivant a comme but d'examiner les principaux éléments et processus du
système pétrolier avant de procéder à une campagne de forage:
4. Retraitement de tous les échantillons disponibles des quatre puits forés dans le bassin
utilisant la géochimie, la biocronostratigraphie et les méthodes de caractérisation de
réservoirs ;
l’exploration
Figure 2.36
I.2.1.3. GRABEN ALBERTINE ET TANGANYIKA
Les travaux réalisés dans le Graben Albertine depuis 1920 jusqu’à ce jour, ont décrit
une succession de formations géologiques du Cénozoïque reposant sur le socle cristallin.
Ces formations sont constituées des sables, grès et grès conglomératiques, des schistes
bitumeux noirs avec une alternance des formations gréseuses, des argiles indurées, des
argiles vertes, des brèches, des conglomérats et des lignites.
Des données géophysiques fournissent des épaisseurs des sédiments allant de 3.000
à 5.000 mètres de profondeur dont deux dépôts centres ont été circonscrits au niveau des
blocs III et IV. Ces dépôts centres constituent les milieux par excellence pour les conditions
de pression et de température auxquelles se sont ajoutées des dépôts résultant d’une flore
et d’une faune d’origine fluvio-lacustre.
Des formations schisteuses sont connues comme étant des roches-mères matures
ayant généré les hydrocarbures dont les indices sont visibles dans les blocs IV et V sous
formes des schistes bitumeux.
Les migrations des hydrocarbures se sont faites des dépôts centres vers les pièges
situés au Nord et au Sud du bassin. Les blocs III & IV ont bénéficié des migrations venues
de deux dépôts centres, par contre les blocs I et II ont reçu les migrations des
hydrocarbures générés par les dépôts centres du Nord. Le bloc V aurait des structures ayant
avoir piégé les hydrocarbures venant du dépôt centre Sud.
Bien que le gradient géothermique de la région soit élevé, des études récentes
indiquent la proportion des hydrocarbures liquides et suffisante pour justifier la rentabilité
des investissements.
I.2.1.3.1.3.Travaux exécutés du côté ougandais du bassin.
Les travaux sismiques et de forage réalisés dans les blocs adjacent aux blocs I et II
de la République Démocratique du Congo, ont mis en évidence les structures en fleur
rappelant à petite échelle un système d’effondrement faite des Horts et des grabens et qui
constituent à coup sûr des pièges structuraux.
Lac Tanganyika
Évaluation Technique
Location - Physiographie
Lac Tanganyika
Vue oblique Sud-est du Lac Tanganyika (Image Google Earth)
Physiographie du Lac Tanganyika
Distributions des lignes sismiques du Project Probe acquises par Duke University
Cadre structural du Lac Tanganyika
Les principaux éléments structuraux de la faille du Lac Tanganyika comprennent des fossés
d’effondrement séparés par des zones d’accommodation à haut et/ou bas relief.
Cadre structural du Lac Tanganyika
Coupes Transversales publiées affichant l’interprétation des lignes sismiques acquises sur le
Lac Tanganyika.
Stratigraphie
Les principaux éléments structuraux de la faille du Lac Tanganyika comprennent des fossés
d’effondrement séparés par des zones d’accommodation à haut et/ou bas relief.
Luama
Graben
Des roches similaires pourraient être présentes en dessous de la couche tertiaire sous le Lac
Tanganyika.
Bassins dépositionnels tertiaires du Lac Tanganyika
Trois Bassins dépositionnels Ruzizi, Kigoma et Sud peuvent être définis entre les deux zones
d’accommodation à haut relief.
Les zones d’accommodation à haut relief divisent effectivement le bassin du Rift en trois
parties.
Stratigraphie du Lac Tanganyika (Probe)
Caractère Acoustique – Bassin Kigoma
4. La géochimie effectuée par Amoco suggère aussi les suintements d’huile provenant
des bassins nord pourraient avoir une roche mère pre-tertiaire, toutefois il n’existe
aucun affleurement pour soutenir cette hypothèse
D’après le Rapport du Projet Probe (1985)
Les auteurs suggèrent que la formation du Nyanja pourrait être à la base de la discordance syn-rift qui recouvre les formations Pre-rift ou antérieures. Le
complexe Kalemie pourrait être un équivalent des sédiments (permo-triasique) du fossé d’effondrement de Luama.
Stratigraphie du Lac Tanganyika (Probe)
Comparaison Bassin Kigoma - Bassin Sud
Le Bassin dépositionnel Ruzizi est le plus petit des trois éléments structuraux et Il est situé à
l’extrême nord du lac. Il comprend aussi une zone terrestre à remblaiement sédimentaire
fluvio-deltaïque progradant provenant du nord.
Bassin dépositionnel Ruzizi
Comprend deux demi fossés d’effondrement adverses séparés par une zone
d’accommodation à relief bas.
Amoco Burundi (opération terrestre) avait effectué une acquisition sismique et foré deux
puits dans cette zone.
Les deux puits étaient secs sans aucun indice d’huile – (voir la ligne sismique pour une
compréhension de la raison).
Amoco Burundi Wells
1. Buringa-1 et Ruzizi-1 avaient été forés en 1987. Les deux furent des puits secs (P&A)
2. Ruzizi-1 avait atteint le socle à une profondeur de 2613 pieds. Les sédiments étaient
majoritairement des sables fluvio-deltaïques et des fan-glomérats pourvus de
quantités négligeables d’argiles pour servir de roche mère ou scellement. La porosité
du réservoir était d’environ 25%. L’âge des sédiments n’est pas connu.
O E
Ruzizi Onshore - Ligne sismique Amoco Burundi
Une interprétation structurale détaillée (Lezzar et al. 1996) des données sismiques Offshore
est exposé.
Les éléments structuraux majeurs sont bien définis ainsi que la profondeur d’eau et les
sédiments fluviaux
La coupe transversale KAF (rouge) démontre la relation entre les structures du Ruzizi,
Ubwari et Kigoma Nord.
Ruzizi Offshore – Coupe transversale “KAF” (Lezzar et al. 1996)
Potentiel du bassin Ruzizi
1. Les puits forés par Amoco Burundi avaient démontré la présence de bons réservoirs
sans toutefois mettre en évidence un scellement ou des roches mères..
2. Les données sismiques suggèrent que la portion la plus profonde du Bassin de Ruzizi
est située à l’ouest (en RDC) où des argiles roches mères lacustres pourraient être
mieux développées.
3. Les études Landsat ont indiqués la possibilité d’existence de suintements d’huile dans
la Baie de Burton. Une mission de terrain d’Amoco avait été incapable de confirmer
mais avait toutefois dragué des argiles anoxiques noires du fond du lac.
La Baie de Burton avait été étudiée par une mission de terrain d’Amoco en 1989. Le dragage
du fond du lac avait révélé l’existence des sédiments anoxiques potentiellement roche
mère.
Le fond du lac à une profondeur de 100m de la surface d’eau est pauvre en oxygène.
L’étude avait été incapable d’établir la présence d’un suintement d’huile au-delà du littoral
identifié sur Landsat.
Bay of Burton
Bassin dépositionnel du Ruzizi
Les zones les plus prometteuses pour l’exploration comprennent les eaux peu profondes et
les extensions terrestres vers le nord et le sud où des sédiments potentiellement réservoirs
pourraient être engendrés par le système hydrographique en place.
Le développement d’horizon du réservoir pourrait être difficile entre ces deux zones.
Onshore Ruzizi
Bay of Burton
Bassin Dépositionnel de Kigoma
Le Basin dépositionnel de Kigoma forme une grande zone semi-circulaire reliée par une
grande flexure vers la faille Est de la bordure Ouest du lac. Les profondeurs d’eau sont
maximales au droit de ce dépôt centre, suggérant ainsi le niveau le plus bas d’afflux
sédimentaire observé nulle part ailleurs dans le lac.
Bassin dépositionnel de Kigoma
Le Bassin depositionnel de Kigoma comprend trois fossés d’effondrement séparés par deux
zones d’accommodation à relief bas.
Le Bassin dépositionnel de Kigoma est fortement asymétrique, dominé par une grande faille
semi-circulaire à la limite ouest.
Stratigraphie du Lac Tanganyika (Probe)
Caractères Acoustiques – Bassin de Kigoma
Extrait du Rapport de Project Probe (1985)
Les auteurs suggèrent que le phénomène Nyanja pourrait être une discordance à faille synclinale basale recouvrant les sédiments déposés avant
la faille. Le Groupe Kalemie pourrait être un équivalent des sédiments (permo-triasiques) du fossé d’effondrement de Luama
Bassin dépositionnel de Kigoma
La ligne sismique 210 traverse deux demi fossés d’effondrement adverses et une zone
d’accommodation à relief bas.
Bassin dépositionnel de Kigoma – Ligne sismique 210
Interprétation Géo sismique (modifiée après celle de Duke University)
e interprétation est fondée sur les travaux de Duke University. Les désignations de la séquence stratigraphique se rapporte au Groupe Kigoma (K) et au
oupe Makara (M). Le phénomène Nyanja est représenté par un horizon noir fort. Aucun des phénomènes de grande profondeur n’est mis en évidence
Stratigraphie du Bassin de Kigoma
Bassin de Kigoma – Distribution des Sédiments
5. Des deltas lacustres et turbidites sont prévisibles le long des bordures du bassin à
relief bas
6. Des argiles lacustres sont prévisibles aux endroits où des clastiques plus grossiers ne
se sont pas déposés
Plusieurs deltas fluviaux se sont développés le long de la bordure Est du demi fossé et
faisant interdigitation dans les argiles et turbidites du bassin sous la partie centrale du lac.
Duke University et Amoco avaient décrit des suintements d’huile et boules bitumineuses
dans la partie nord de Kigoma. Le suintement du Cape Kalamba a été échantillonné et
analysé et il est considéré comme provenant d’une roche mère lacustre ou deltaïque qui est
éventuellement d’âge jurassique ou crétacé
Les boules bitumeuses ont été collectées sur les nombreuses plages de la zone.
L’échantillon de Rumonge avait été analysé et identifié comme provenant d’une roche mère
moins mature d’origine marine sans doute.
Bassin de Kigoma
Les images satellites de Google Earth révèlent ce qui peut être perçu comme l’origine du
suintement de du Cape Kalamba avec la présence de liserés noirâtres s’étendant à la
surface du lac. Les boules bitumeuses sont décrites dans toutes les baies le long du littoral
est de la péninsule Ubwari
Balls
Kalamba CapeSeep
Bassin dépositionnel de Kigoma
?Dispersed Oil
KalambaCape
?Plume
Kalamba CapeSeep
Roches Mères Jurassique – Fossé d’effondrement Albertine
Des roches mères matures ont été localisées au fond du fossé d’effondrement Albertine en dessous des sédiments les plus récents du bassin à failles tertiaires.
Il est possible que les couches des roches mères aient eu une distribution plus étendue avant le charriage et l’érosion ayant eu lieu pendant le développement
du système de faille de l’Afrique de l’Est.
Potentiel du Bassin de Kigoma
3. Des réservoirs peuvent être en manque dans le secteur de la RDC avec seulement
des fan-glomérats s’accumulant sur la bordure Ouest de la faille.
5. Les profondeurs des eaux dans le secteur de la RDC sont généralement très
importantes.
Luama Graben
Le Graben de Luama date d’avant la formation du rift du Lac Tanganyika et conservé dans
certaines zones sous celui-ci.
Des reliques similaires allant des sédiments paléozoïques supérieur aux sédiments
Mésozoïques pourraient aussi être préservées en dessous du lac comme cela a été constaté
dans le Graben Albertine.
Stratigraphie du Graben de Luama
Les roches mères sont décrites mais la séquence supérieure manque de scellements
favorables.
Des roches similaires pourraient être présentes en dessous de la couche tertiaire sous le Lac
Tanganyika.
Stratigraphie du Graben Luama
Caractéristiques du Graben Luama
3. L’absence d’argile dans les séries de Roches rouges implique l’absence de couverture
4. Aucune acquisition sismique disponible sur terre alors que les couches pré tertiaire ne
sont pas bien visibles sur la sismique offshore (Duke University).
Cette interprétation se rapproche des informations publiées suivant lesquelles les Graben de
Luama et Rukwa étaient autrefois connectés. Une faille verticale décalée sépare
succinctement les deux orientations telle qu’affichée.
Sous ce scénario l’extension du Graben Luama s’étendrait sous le demi Graben de Kalémie.
Bien que des déports peuvent être envisagés dans le Bassin Dépositionnel sud, cette
interprétation suppose que les Graben de Luama et de Rukwa n’étaient pas décalés tels
qu’affiché sur la diapositive précédente.
Ce modèle structural est difficile à mettre en évidence particulièrement dans le grand nord et
sud, mais toutefois elle donne vraisemblablement une explication des analyses géochimiques
et peut aussi expliquer la position de plusieurs zones d’accommodation.
La distribution effective du pré tertiaire se trouve probablement entre les deux
interprétations.
Bassin Dépositionnel Sud
Le Bassin dépositionnel sud forme une longue et étroite extension qui se décale vers l’ouest
à partir du Bassin Dépositionnel de Kigoma. Il est divisé en trois demi Graben sous-bassins
le Kalemie, de Marungu et de Mpulungu séparés par des zones d’accommodation à bas
relief.
Bassin Dépositionnel Sud
Le Bassin Dépositionel sud comprend trois demi Graben séparés par deux zones
d’accommodation à relief bas.
L’apport sédimentaire actuel se limite à quelques petites rivières tel qu’affiché. Le lac se vide
par la rivière Lukuga à Kalemie.
Bassin Dépositionnel Sud
ette interprétation se fonde sur les travaux de Duke University. Le phénomène Nyanja est représenté par un horizon noir prononcé. Le Groupe Lukuga ne
s’identifie pas et pourrait être l’équivalent du Mahall inférieur. Aucun événement profond n’est visible.
interprétation Géo-sismique (modifiée après travaux de Duke University/Amoco)
Bassin Dépositionnel Sud – Ligne sismique 78
terprétation se fonde sur les travaux de Duke University. Le phénomène Nyanja est représenté par un horizon noir prononcé. Le Groupe
uga ne s’identifie pas et pourrait être l’équivalent du Mahall inférieur. Aucun des phénomènes en profondeurs supérieurs n’est affiché.
Les isopaches de sédiments pour les trois séquences identifiées dans le bassin Dépositionnel
sud.
L’historique dépositionnel ancien du demi Graben tertiaire pourrait avoir été différent de celui
qui est envisagé aujourd’hui avec la rivière Likuaga qui s’écoule dans la faille plutôt que de la
vider.
Un ancien delta pourrait dès lors existé en se reposant sur les sédiments érodés du Graben
de Luama.
il pourrait aussi y avoir un petit delta dans le sud.
Basin Dépositionnel Sud
Cette zone pourrait avoir eu un historique tectonique complexe (voir commentaires sur
l’extension du Graben Luama) et la sédimentation à travers le temps pourrait refléter ceci.
L’interprétation la plus simple est affichée avec des fan-glomérats sur la zone sud-ouest et
des éventuels deltas fluviaux le long de la plateforme vers le nord-est.
Bassin Dépositionnel Sud
Celui-ci est la zone du Lac Tanganyika la moins bien documentée et étudiée. Les étendues
dérivée de la sismique de Duke University suggèrent que le demi Graben Mpulungu dispose
d’un remblaiement sédimentaire tertiaire excepté sur la ligne sismique 220 (localisé à
l’extrême nord du Graben)
Il est possible qu’il y ait une présence de sédiments deltaïques minces dans le sud et il se
peut que des fan-glomerats entourent la faille de la bordure ouest.
Potentiel du Bassin Sud
3. Il pourrait y avoir des réservoirs dans le demi Graben de Kalemie sous forme d’un
vieux delta qui abrite maintenant la zone de déversement du lac
4. les pièges structuraux sont mise en évidence par la sismique de Duke University
5. Les profondeurs d’eau dans le secteur de la RDC sont variables; des emplacements à
même d’être forées peuvent être disponibles le long du littoral dans le demi Graben
Kalemie.
Conclusions et Recommandations
0
10 D ecem ber 2001
20 M a rc h 2 0 0 4
J a n u a ry 2 0 0 6
30
D e p th (m e tr e s )
J u ly 2 0 0 6
40
J a n u a ry 2 0 0 7
50
60
70
80 M O NO UN
90
100
20 21 22 23 24 25
T e m p e ra tu re (°C )
10
D ecem ber 2001
A ugust 2004
20
J a n u a ry 2 0 0 6
30
D e p th (m e tr e s )
J u ly 2 0 0 6
40
50
J a n u a ry 2 0 0 7
60
70
80
M O NO UN
90
100
0 1000 2000 3000 4000
C o n d u c tiv ity (m S /c m )
Concentration en gaz en 2003 et 2007
10
M o n o u n ja n u a r y 2 0 0 3
20
M o n o u n ja n u a r y 2 0 0 7
30
D e p th (m )
40
50
60
70
80
90
100
0 0 .5 1 1 .5 2 2 .5 3 3 .5
C O 2 d is s o lv e d c o n c e n t r a t io n ( L g a s /L w a t e r )
PREVISION DU DEGAZAGE
18
One column
16
14 February 2006
12
10 Three columns
8
- pénurie d’électricité
- importation du fuel
Cette manne énergétique pourrait fournir une source énergétique quasi inépuisable
permettant au Rwanda et à la RDC de faire face à leurs projets de développement.
Description du gisement de méthane
Tietze
Avant toute discussion sur la meilleure façon d’assurer (1975)
la surveillance du lac, il est essentiel
100 une définition correcte de paramètre
de proposer Halbwachs
de Sécurité (2003)
(Risk) à différentes
profondeurs. Schmid et al. (2004)
Il est200
suggéré dans les pages qui suivent le calcul de la limite de prévention d’une éruption
Depth [m]
300
Ce calcul simple inclue uniquement l’Energie issue des forces d'Archimède afin de remplacer
l'eau à faible densité à forte densité.
400
500
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
Methane concentration [mmol/l]
DENSITY
DENSITY
ambiant pressure
Density
A2
Gas Pressure
DENSITY
DENSITY
ambiant pressure
Density
Zsat A2
Gas Pressure
DENSITY
DENSITY
ambiant pressure
Density
Zsat B3 A2 B2
Gas Pressure
DENSITY
DENSITY
ambiant pressure
Density
Zsat
S = area x g
DEPTH (m) Total gas pressure
Z0
DEPTH (m)
Gas Pressure
DENSITY
P ambiant
DEPTH (m)
Density
M N
Gas Pressure
Gas pressure
M
N
Evolution du paramètre de sécurité (Risk) pendant une augmentation de pression de gaz
0 E v o lu tio n o f th e g a s p r e s s u r e w ith tim e
200
a b itr a r y in c r e a s in g r a te :
2 5 0 M N m 3 o f m e th a n e p e r y e a r
100
250
D e p th (m e tre s )
200 300
D e p th (m )
2060
400
400
50 50
D e n s ity T 0
100 D e n s ity T 0 + 2 0 y e a r s 100
D e n s ity T 0 + 4 0 y e a r s
150 200 150
D e p th (m e tre s )
E x p lo ita tio n C H 4
200
2 5 0 M N m 3/y e a r
A fte r 2 0 y e a rs 200
250 250
250
300 300
350
G as p re s s u re T 0 350
G as p
300 2004
re s s u re T 0 + 2 0 y e a rs E x tr a c tio n
D e p th (m e tre s )
400 400
G as p re s s u re T 0 + 4 0 y e a rs 350 m
450 450
450
500
0 .5 1 1 .5 2 2 .5 3 3 .5
S a fe ty fa c to r (k J /m 3 )
Surveillance du lac Kivu
L’objectif futur est de suivre l'évolution de la concentration de gaz avec le temps et les
profondeurs qui conviennent.
Il faudra déterminer le taux de recharge du lac par le gaz ainsi la variation de ce taux de
recharge.
Cette technique a l’avantage d’être économique et assurera une meilleure connaissance des
paramètres les dix années suivantes.
La présentation de la courbe de concentration du méthane en fonction de la
profondeur
Principe d’analyse volumique du rapport
débit gazeux / débit liquide
200
Depth [m]
300
400
500
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
Methane concentration [mmol/l]
Douze "flutes de Pan " ont été mis en application dans les lacs Nyos et Monoun
en 1992 et fonctionnent toujours
GAS
FLOWMETER
LIQUID
FLOWMETER
Proposit
ion de la mesure permanente du contenu de gaz dans quatre couches homogènes
GAS
FLOWMETER
LIQUID
100 FLOWMETER
200 220 m
Depth [m]
290
300
400
500
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 2
Me tha ne co nc e ntra tio n [m m ol/l]
Trois concessions au Cap Rubona
Deux zones pour les concessions de Kibuye
Les meilleurs endroits pour l’exploitation à Goma
Des profondeurs particulièrement intéressantes pour le captage (400 m – 2500
m)
Bords du LAC KIVU zone niveau lac + 200 m
Bords
Bords dudu Eruption
LAC
LAC KIVU
KIVU au
avec
zone fond
lignes
niveau de
lac du+ lac m
niveau
100 ???
tous les 200m Bords
Bordsdu
duLAC
LACKIVU
KIVUzone
zoneniveau
niveaulac
lac +
+ 150
50 mm
Nyaragongo
Nyaragongo
Nyaragongo
Nyaragongo
Nyaragongo
10
20 44000
m
m 0 m
1000
1
m m 2200
10
0 m
10
20 200 00 m
m
0
0 m
m
m m
m
GOMA
GOMA
GOMA
GOMA
GOMA GISENYI
GISENYI
GISENYI
GISENYI
GISENYI
Lac Kivu
Lac Kivu Lac Kivu
Lac Kivu Lac Kivu
KIBUYE
KIBUYE
KIBUYE KIBUYE
KIBUYE
KAGANO KAGANO
KAGANO
KAGANO
KAGANO
KABARE KABARE
KABARE
CYANGUGU KABARE CYANGUGU
KABARE CYANGUGU
CYANGUGU
BUKAVU CYANGUGU BUKAVU
BUKAVU
BUKAVU
BUKAVU
Vue d'ensemble schématique du lac Kivu et de quelques
processus appropriés
Vue d'ensemble schématique de lac Kivu et l'exploitation
prévue avec le rivage et les usines basées en mer d'extraction
de gaz
Comment le gaz est-il extrait ?