INCENDIE
INCENDIE
INCENDIE
Dans la fonction territoriale, la sensibilisation des agents et des décideurs à la prévention des risques
professionnels est un aspect ESSENTIEL dans la démarche d’amélioration continue des conditions réel-
les de travail.
Elle fait partie d’un ensemble d’actions d’information qui doivent être planifiées lors de l’élaboration du
programme annuel de prévention.
POURQUOI CE MODULE ?
• Afin d’informer les agents sur les mesures concrètes de prévention à mettre en œuvre dans leurs
services, 16 modules de sensibilisation déclinant chacune des fiches du livret « Accueil Sécurité »
sont mis à la disposition des préventeurs.
• Ces modules ne peuvent suffire à eux seuls pour résoudre les problèmes de sécurité mais consti-
tuent une étape dans la mise en œuvre d’une démarche de prévention.
• Afin d’optimiser l’utilisation des supports, un guide d’accompagnement est remis à l’intention de
l’animateur. Il présente les principaux points à aborder pour chaque illustration afin d’assurer une
animation pédagogique progressive, cohérente et uniforme.
• Ces informations ne sont que des points de repère pour l’animation mais l’intervenant reste libre
quant au choix de son contenu pédagogique.
• Une participation active des agents ainsi qu’un débat-discussion voire une démonstration pratique
entraînent une plus grande implication de la part des participants.
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INTRODUCTION
OBJECTIF GENERAL :
Développer la prévention du risque incendie dans les différents services des collectivités territoriales
grâce à la sensibilisation des agents sur les mesures à mettre en œuvre.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES :
PUBLIC CONCERNE :
• Module de formation continue thématique pour les Agents Chargés de la Mise en Œuvre des
règles d’hygiène et de sécurité (A.C.M.O.).
PROGRAMME :
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LES SITUATIONS A RISQUES
Le premier écran représente une situation de travail que l’on rencontre habituellement dans les collectivi-
tés territoriales.
Cette situation de travail significative expose les agents à des risques, notamment le risque incendie qui
est l’objet de ce module :
• Un agent, cigarette à la bouche, assis sur un jerrican, vide son cendrier dans une corbeille. Sur
son établi sont étalés des instruments électriques tous reliés à la même prise de courant. L’issue
du local est encombrée par une échelle et un fût de liquide inflammable.
TOUR DE TABLE PREALABLE : Les stagiaires se prononcent sur les éléments nécessaires à la nais-
sance d’un incendie. Les exemples de comburant, combustible et énergie d’activation sont à citer par les
stagiaires lors du tour de table afin de revenir sur les fausses définitions relatives à la naissance d’un
incendie.
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Cette illustration permet d’introduire les notions relatives au triangle du feu et aux 3 composantes
nécessaires à la naissance d’un incendie :
ENERGIE D’ACTIVATION
Remarque : ces notions servent de référence pour expliquer la naissance d’un incendie et reconnaître
les situations à risques.
TOUR DE TABLE :
Recensement des activités et tâches quotidiennes ou le risque incendie est présent.
Illustration des multiples situations de travail à risques.
Enlever les idées reçues et les définitions fausses sur la naissance d’un incendie, telles que notées lors
du tour de table (au début de l’exposé).
Malgré un ensemble de mesures tenant à la fois à la prévention matérielle (EPI, EPC, aménagement de
poste de travail) ou organisationnelle (procédures de travail, consignes de sécurité), le risque zéro ne
peut exister dans le monde du travail.
En effet, un accident n'a jamais une origine unique mais plurifactorielle (ambiance physique, charge
mentale, pièces défectueuses, etc…), la conjonction de ces paramètres favorisant la survenue d' un ac-
cident ou d'un incident significatif qui ne pourra être analysé, parfois, qu'
a posteriori dans les cas les plus
graves.
Exemples :
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LES INCENDIES EN FRANCE
La base de données ARIA du BARPI (Bureau d’analyse des risques et pollutions industrielles), exploi-
tée par le ministère de l’écologie et du développement durable, recense les événements accidentels qui
ont, ou qui auraient pu, porter atteinte à la santé ou la sécurité publiques, l’agriculture, la nature et
l’environnement. Pour l’essentiel, ces événements résultent de l’activité d’usines, ateliers, dépôts,
chantiers, carrières, élevages… classés au titre de la législation relative aux Installations Classées,
ainsi que du transport de matières dangereuses.
Le recensement de ces accidents et incidents, français ou étrangers, qui ne peut être considéré
comme exhaustif, ainsi que l’analyse de ces événements sont organisés depuis 1992. La base ARIA
répertorie l’ensemble des accidents survenus en France ou à l’étranger depuis 1997.
Le 12 mars 1998
76 - NOTRE-DAME-DE-BONDEVILLE
Un feu se déclare dans un bâtiment de stockage de matériel de travaux publics.
Le 1 décembre 1998
21 – AUXONNE
Dans des ateliers municipaux, un feu qui se déclare sur un camion embrase 200 m² d'
un
bâtiment de 2 étages classé aux bâtiments de France.
Le 8 juillet 1999
35 - SAINT-GREGOIRE
Un incendie détruit un garage des services techniques de la commune.
Le 28 mai 2000
29 – PLOUGONVELIN
Un feu se déclare dans un bâtiment de 500 m² abritant des véhicules et du matériel ap-
partenant aux services municipaux.
Le 23 juin 2001
17 – ROCHEFORT
Un incendie détruit un hangar communal de 1 500 m² contenant 4 engins de voirie.
Le 19 février 2002
68 – KEMBS
Un incendie détruit 500 m² d'ateliers municipaux abritant du matériel et une partie du dé-
pôt des pompiers. Ceux-ci maîtrisent le sinistre en 1 heure. La gendarmerie effectue une
enquête afin de déterminer les causes du sinistre.
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Le 16 mai 2002
71 – CUISEAUX
Un incendie se déclare dans 2 entrepôts municipaux de 500 m² abritant des véhicules et
des engins.
Le 03 novembre 2002
91 – VILLABE
A 2 h du matin, un incendie se déclare dans un atelier municipal. Une quarantaine de
pompiers maîtrise l' incendie en 3 heures. Leur intervention à l' intérieur des locaux a été
retardée par la protection renforcée des portes d' accès. Les 400 m² du bâtiment, les ma-
tériels et engins qu'il abritait, ainsi qu'
une dizaine de véhicules garés à proximité, sont dé-
truits. Un incident électrique sur un véhicule serait à l'
origine du sinistre.
Le 25 juin 2003
17 – ROYAN
Un incendie se déclare dans des ateliers municipaux de 1 200 m².
Le 29 juillet 2003
76 – YVETOT
Un incendie qui se déclare dans 3 hangars contigus de 40 m x 15 m, chacun contenant
des poubelles appartenant au service technique, se propage aux toitures. Les 4 person-
nes d'une habitation située à proximité sont évacuées.
Le 15 décembre 2003
17 – LAGORD
Un incendie vers 5 h dans des ateliers techniques détruit 3 camions bennes et endom-
mage quelques m² de toiture. La police effectue une enquête, une origine accidentelle
semble cependant probable.
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LA REGLEMENTATION
En se basant sur la définition du risque incendie, la gravité du danger (tant au niveau humain que
matériel) est directement liée à une notion de rapidité :
Pour y faire face, la réglementation fixe des mesures de protection adaptées à la fois à la nature
des établissements mais également au nombre de personnes susceptibles d’être présent.
CHAPITRE V SEC-
TION IV
CHAPITRE II - SECTION R.235-4 à R.235-4-18
CODE DU TRAVAIL Nouvelles constructions
Livre II Titre III IV Nouveaux aménage-
R.232-12 à R.232-14-1 ments
(décret n°92-332 du
31/03/92)
Réglementant les dégagements à savoir les Sous-section 2 Sous-section 2
portes / couloirs / circulations / escaliers /
rampes. (nombre – emplacements – largeur R.232-12-2 à R.232-12-7 R.235-4-1 à R.235-4-7
– signalisation – tenue au feu –…)
Réglementant le désenfumage naturel ou Sous-section 3
mécanique. R.235-4-8 (*)
Réglementant le chauffage des locaux, ap- Sous-section 3 Sous-section 4
portant combustible & source d’énergie po- R.232-12-8 à R.232-12-
tentielle pour un incendie. R.235-4-9 à R.235-4-11
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Réglementant les matières inflammables, Sous-section 4 Sous-section 5
combustible potentiel pour un incendie. (zo- R.232-12-13 à R.232-12-
R.235-4-12
nes de stockage – de manipulation …) 16
Réglementant les bâtiments dont le plan- Sous-section 6
cher bas du dernier niveau est situé à plus R.235-4-13 à R.235-4-15
de 8m du sol. (comportement au feu …) (*)
Réglementant les moyens de prévention et Sous-section 5 Sous-section 7
de lutte contre l’incendie. (extincteurs /RIA-
R.232-12-17 à R.232-12-
sable – alarme sonore – consigne R.235-4-16
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d’urgence)
Sous-section 6 Sous-section 8
Réglementant la prévention des explosions R.232-12-23 à R.232-12-
R.235-4-17
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(*) Arrêté du 5 août 1992 publié le 12 août 1992 au Journal Officiel pris pour l'application des
articles R. 235-4-8 et R. 235-4-15 du Code du travail et fixant des dispositions pour la préven-
tion des incendies et le désenfumage de certains lieux de travail.
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MESURES SPECIFIQUES APPLICABLES AUX IMMEUBLES DE GRANDE HAUTEUR (IGH)
Décret du 15 novembre 1967 / Arrêté du18 octobre 1977 mod. publié le 25 octobre 1977
au Journal Officiel
Code de la construction et de l’habitation R.122-1 à R.122-29
Arrêté de 25 juin 1980 mod. / Arrêté du 22 juin 1990 mod. publié le 26 août 1990 au Jour-
nal Officiel
Code de la construction et de l’habitation R.123-1 à R.123-55
Dans le Décret n°85-603 du 10 juin 1985, texte de référence en Hygiène et Sécurité du travail
dans la fonction publique territoriale, il est précisé la nécessité de former les agents à ces do-
maines et plus particulièrement aux mesures de protection précédemment citées.
Art.7
« La formation à l'hygiène et à la sécurité a pour objet d' instruire l'
agent des précautions à prendre
pour assurer sa propre sécurité, celle des ses collègues de travail et, le cas échéant, celle des usa-
gers du service. Cette formation, normalement dispensée sur les lieux de travail, porte en particulier
sur les conditions de circulation sur les lieux de travail et, notamment, les issues et dégagements
de secours, les conditions d' exécution du travail et, notamment, les comportements à observer aux
différents postes de travail et le fonctionnement des dispositifs de protection et de secours, et les
dispositions à prendre en cas d' accident ou de sinistre ainsi que les responsabilités encourues. »
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UN RISQUE INCENDIE
BIEN MAITRISE
Pour chaque thème, l’animateur pourra citer des exemples de situations à risques issues de son expé-
rience.
PREVENIR AU QUOTIDIEN
AGIR ET ALERTER
Toute personne apercevant un début d’incendie doit donner l’alerte et mettre en œuvre les
moyens de premier secours, sans attendre l’arrivée du personnel spécialement désigné.
EVACUER
L’autorité doit prendre les mesures nécessaires pour diriger l’évacuation des agents et le cas
échéant le public, à l’extérieur des locaux ou dans une zone de sécurité.
FORMER
La formation permet aux agents d’agir, d’alerter et d’évacuer en toute sécurité, en cas
d’incendie.
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LA PREVENTION DES LA
CONCEPTION
La prévention des risques professionnels est toujours plus efficace et plus économi-
que lorsqu’elle est intégrée dans les projets de conception et d’implantation des bâti-
ments, équipements et des situations de travail.
A cet effet, les futurs utilisateurs de l’installation doivent être associés à la phase
de conception.
Les dispositions réglementaires prévues par le Code du Travail sont à intégrer lors
de la conception et de la réhabilitation des bâtiments.
L’article L. 230-2 du Code du Travail précise : « l’employeur doit combattre les ris-
ques à la source ».
Alarme sonore : obligatoire pour certaines activités à risque ou pour tout bâtiment recevant plus
de 50 personnes simultanément (alarme audible en tout point du bâtiment, entretien régulier, vé-
rification semestrielle) et les ERP
Cloisonnement : mur séparatif coupe-feu, porte coupe-feu, câbles électriques entourés de ma-
tériaux incombustibles au passage des murs séparatifs
Implantation des systèmes d’extinction : extincteur, robinet d’incendie armé, colonne sèche,
colonne humide, bouche et poteau d’incendie, système d’extinction automatique
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Nombre de dégagements : en fonction du nombre maximal de personnes pouvant être présen-
tes en même temps dans le bâtiment
Parafoudre : obligatoire pour certains types de bâtiments (tours, clocher, IGH) ou pour certaines
activités (certains ICPE, INB, silos, restaurants d’altitude)
Signalisation appropriée : notamment pour la signalisation vers la sortie la plus proche, les
panneaux doivent être opaques ou transparents lumineux et regroupés avec l’éclairage de sécu-
rité
Matériaux : choix de matériaux incombustibles (M0), combustibles non inflammables (M1), in-
flammables à divers degrés (M2 à M4), traitement d’ignifugation des matériaux
Réaction au feu : pour les matériaux à base de bois, les tubes et raccords en PVC, le polysty-
rène expansible ignifugé et les toiles de chapiteaux (classement de C1 à C3)
Résistance au feu : coupe feu, pare flamme, stable au feu, avec des degrés allant d’heure à 6
heures
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LA PREVENTION INCENDIE
AU QUOTIDIEN
Article L 230-2 du Code du travail : le premier principe général de prévention à mettre en œuvre
par le chef d'
établissement est "Eviter les risques".
Dans les incendies, un tiers est dû à la cigarette, un autre tiers aux travaux par point chaud et le
utilisation du courant électrique. La prévention incendie est l'
dernier tiers est dû à l' ensemble des
mesures prises pour éviter la survenance du sinistre.
L'organisation du travail fait partie intégrante de la prévention des risques professionnels. Dans la
prévention de l'incendie, une organisation adaptée peut permettre de contrôler facilement la grande ma-
jorité des causes d'incendie.
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ALERTER / AGIR
Prévention : lire attentivement les consignes en place, repérer les moyens de première intervention
évacuation. Remarque : selon les cas d'
(extincteurs) et les circuits d' incendie, l'
alerte peut être donnée
avant la mise en place de la première intervention et inversement.
ALERTER :
1/ DECLENCHER L'ALARME lorsqu'
elle existe
AGIR :
L'
attaque au feu : Après avoir donné l' alerte :
Déterminer la nature du feu : - Guider ou faire guider les sapeurs-
- bois, papiers, tissus pompiers du point d' entrée vers le lieu
- essence, fuel du sinistre
- électrique - Prévenir ou faire prévenir l'
accueil
- gaz
Utiliser les moyens de lutte appropriés
au risque : choix de l'extincteur
Utiliser l'
extincteur
Quelques conseils :
- Attaquer les flammes à leur base et commencer de préférence par les plus proches d' une
issue libre.
- Si le feu monte le long d' une cloison et d'un mur, éteindre d' abord le bas, puis suivez le
feu en hauteur. De manière générale, se méfier des faux plafonds en feu, beaucoup de-
viennent rapidement dangereux.
- Se ménager toujours une sortie de libre. Ne pas se laisser cerner, bloquer par le feu et se
replier toujours à temps.
- Prévoir largement les moyens de lutte : utiliser d'
abord les extincteurs portatifs, puis l'eau.
- Un balai trempé dans l' eau peut servir à asperger le feu ou à battre la base des flammes.
- Une couverture ou un linge, surtout s' ils sont mouillés, peut suffire à étouffer le feu.
« Le feu s’éteint dans la 1ère minute avec un verre d’eau, dans la 2ème minute avec un seau d’eau,
dans la 3ème minute avec une tonne d’eau, après…on fait ce qu’on peut… »
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EVACUER
RAPPEL :
Quand la sirène retentit, les responsables d’évacuation prennent en charge l’évacuation des
bâtiments : les guides d’évacuation ont pour mission de transmettre l’ordre d’évacuation du sec-
teur, de regrouper les occupants avant de quitter le secteur, de préciser l’itinéraire à emprunter,
de montrer le chemin, de conduire le groupe au point de rassemblement. Les serre-files vérifient
que personne n’a été oublié.
Les dégagements (portes, escaliers, couloirs…) doivent toujours être libres. Aucun objet ne
doit faire obstacle à la circulation des personnes ou réduire la largeur des dégagements au-
dessous des minima pour permettre une évacuation rapide (article R232-12-2 du Code du tra-
vail).
Les issues doivent être indiquées, ainsi que leur direction à partir d’un point donné : utilisa-
tion de pictogrammes (cf. le tableau ci-dessous), de blocs autonomes pour l’éclairage de sécuri-
té…
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FORMATION ET
CONSIGNES D’INCENDIES
Le temps nécessaire à l’acquisition des compétences est souvent sous-estimé. Un stage de formation
ou le passage de quelques consignes n’est pas suffisant pour être opérationnel sur un poste. La compé-
tence n’est pas faite que de savoirs. Elle comprend aussi le savoir-faire, la capacité à faire le bon geste
au bon moment mais aussi la collaboration avec les collègues, les prises d’informations …
Ne pas accorder le temps nécessaire à la formation, c’est placer l’agent en situation de risque et donc
de stress.
RAPPEL :
La formation est un droit reconnu aux fonctionnaires (Loi n°84-594 du 12 juillet 1984).
L’élu-employeur doit veiller à garantir des conditions de travail aux agents de nature à
préserver leur santé et leur intégrité physique (Loi n°83-634 du 13 juillet 1983). En ce sens, il
prend toutes les mesures nécessaires. Ces mesures incluent notamment des actions
d’information et de formation (Loi n°91-1414 du 31 décembre 1991) (rédaction et délivrance de
consignes, d’instructions…).
Tout agent a obligation de se conformer aux instructions qui lui sont données (Loi n°83-
634 du 13 juillet 1983).
La formation et l’information ont pour objet d’instruire les agents des précautions à
prendre pour assurer leur propre sécurité et celle de leur collègue de travail (décret n° 85-603
modifié du 10 juin 1985 relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la médecine pro-
fessionnelle et préventive dans la fonction publique territoriale).
Exemples :
- la formation à la manipulation des extincteurs et à la reconnaissance des différents extinc-
teurs
- l’accueil au poste de travail
- les exercices d’évacuation
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FORMATIONS INSTRUCTIONS ET CONSIGNES
Accueil au poste de travail Plan d’évacuation (point de rassemblement, emplace-
ment des extincteurs, signalisation, chemin
d’évacuation)
Organisation de l’évacuation (guide et serre-file, équi-
pier de premières interventions…)
Consignes générales de sécurité (encombrement des
dégagements, locaux à risques, les interdictions de
fumer…)
Manipulation des extincteurs Classe des feux
Les différents extincteurs et leurs manipulations
Exercices d’évacuation Mise en pratique des consignes
Formation spécifique au poste de Connaissance des risques (électrique, produits in-
travail flammables…)
Consignes spécifiques (permis de feu)
1er secours AFPS / SST
Dans les deux cas, l’employeur, afin d’évaluer et de valider la pertinence et la valeur de la forma-
tion, doit s’assurer :
de l’adaptation de la formation aux moyens existants et aux activités de la collec-
tivité
des compétences du formateur, compétences qui doivent être aussi bien techniques
(connaissances relatives à la sécurité du travail, au poste de travail…) que pédagogiques
(capacités à exposer et faire passer un message clair et précis)
de l’existence d’un référentiel de formation écrit qui expose le contenu de la forma-
tion (garant de la traçabilité)
de la conservation de l’attestation de présence des agents concernés
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L’EVALUATION
Donner aux participants un exercice d’analyse des risques à partir des situations de travail présen-
tées en début de session afin d’illustrer la démarche de prévention et d’évaluer leurs acquis.
Pour chacune des situations, établir une liste de propositions reprenant la chronologie des prin-
cipes généraux de prévention :
1. La prévention dés la conception
2. La maintenance et la vérification du matériel et des installations
3. L’organisation du travail
4. La vigilance et le comportement
5. La formation ou l’information
Rappeler qu’il existe une multiplicité de risques au niveau de chaque situation de travail (circula-
tion, efforts physiques,…) et que l’analyse de chaque situation doit intégrer l’ensemble des risques
recensés APPROCHE GLOBALE.
Attention !!! L’autorité territoriale doit contrôler que les mesures arrêtées sont réel-
lement mises en œuvre.
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