TH6305
TH6305
TH6305
T
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumedien e
Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire
MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de MAGISTERE
En : SCIENCES DE LA TERRE
Spécialité : Hydrogéologie
Par
- A toute les miens, mes proches, mes amis, ma famille et mes enfants
La sécheresse qui sévit en Algérie, depuis plus d’une trentaine années, est caractérisée
par des aléas climatiques majeurs. Des pluies capricieuses de plus en plus rares qui induisent
un manque d’apport d’eau dans les oueds ce qui implique que les barrages sont souvent vides
et n’atteignent pas leur niveau de retenue normale.
Les nappes ne se rechargent pas et sont souvent surexploitées. Pour remédier à cet état
de fait les pouvoirs publics ont consenti d’importants investissements et cela, depuis plus
d’une quarantaine d’années et de manière soutenue dans le secteur de l’eau.
Mais le retour d’investissement tant attendu n’a pas eu lieu. C’est à travers cet aspect
que se présente cette étude et que se pose la problématique de l’eau. Pour ce faire, l’étude
d’une gestion rationnelle de la ressource en eau basée sur la balance hydrique est
indispensable.
On se propose d’analyser le bilan des ressources en eau région par région à savoir la
région Nord considérée comme la plus humide où la demande en eau potable est la plus
importante, la région des Hauts plateaux qui a besoin d’un important apport en eau pour
développer l‘agriculture et la région du sud la moins peuplée et la plus pauvre en ressource
hydrique, hormis son potentiel en ressource souterraine non renouvelable. Ainsi on pourra
déterminer les paramètres clés et définir la stratégie à adopter. Et cela, afin de remettre les
infrastructures en marche, les maintenir en état et de relever leurs rendements à un taux
appréciable.
Mots clés : eau, gestion, ressource, bilan, réseau, distribution, rendement, perte.
GLOSSAIRE
AP : Autorisation de Programme
BD : Banque de Données
BV : Bassin versant
CI : Continental Intercalaire
COS: Conseil d'Orientation et de Surveillance
SI : Système d’Information
Adduction d’Eau
L’adduction d’eau comprend la « livraison » de l’eau par des systèmes de transfert
et de connexion (voir figure N°1).
Système de Transfert
Transfert
Système de Connexion
Un système de distribution est un réseau qui distribue l’eau après le point d’entrée
(point de connexion) parmi les usagers dans une unité géographique.
Demande en eau
Volume d’eau nécessaire pour couvrir les besoins en eau en tenant compte des pertes
dans les réseaux.
Besoin en eau
La quantité d’eau nécessaire pour un certain usage.
Offre
Volume d’eau mobilisable, compte tenu des contraintes à l’exploitation (facteurs
limitants).
Eaux conventionnelles
Type de ressources en eau dont les potentialités sont dépendantes des conditions
hydrologiques (eau superficielle) et hydrogéologiques (eau souterraine).
Scénario
Combinaison de variables techniques qui détermine l’évolution d’une catégorie
d’offre ou de demande en eau.
Paramètre climatique
Indicateur caractérisant une période ou une année selon le niveau de pluviosité et /ou
son incidence sur les ressources en eau.
Potentialité de nappe
Ressources en eau mobilisables, compte tenu des contraintes à l’exploitation (facteur
limitant) = Recharge, réduite par les contraintes.
Envasement
Pertes en capacité des réservoirs par dépôt des transports solides en suspension ou
charriés résultant de l’érosion des bassins versants et de l’affaissement des berges des cuvettes.
Volume mort
Volume prévu dans le dimensionnement du barrage pour accueillir l’envasement
pour une durée de vie déterminée.
Dotation unitaire
Besoins en eau potable et de la petite industrie en litres par jour et par habitant (qui ne
tient pas compte des pertes en réseaux).
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION..……………….…..…………………....………………………………….1
I.1 Historique...………………………………..…………………………………………….....3
II.6 La tarification..…...………………………………………………………………………14
CONCLUSION GENERALE…………..………..…………………………..……………………76
Bibliogrphie…………………………….……..……………………………………………………77
Liste des Figures……………………………………………………………………………………79
Liste des Cartes……………………………………….………………………………………….…81
Annexes…………………………………………..…………………….……………………..83
- Concentration :
Toutes les parties concernées par l’eau seront consultées au sein du comité de bassin
hydrographique qui représente le cadre de concentration approprie.
- Economie :
Priorité sera accordée à la lutte contre les fuites et le gaspillage, la systématisation du
comptage, la réhabilitation des réseaux, l’usage rationnel de l’eau.
- Ecologie :
L’eau est une ressource naturelle stratégique dont la protection et la préservation est une
condition déterminante pour l’équilibre écologique de la région.
- Universalité :
Patrimoine collectif, l’eau est l’affaire de tous, institutions, usagers, professionnels,
société civile, medias.
Toutefois, on peut noter que ses grands principes fondamentaux ne mettent pas en
évidence que l’eau est aussi une denrée qu’il faut recueillir, traiter, transporter et épurer, avant
de la rejeter de façon contrôlée dans l’environnement. Toutes ces étapes ont un coût.
Si l’on ajoute le fait que cette denrée est un produit rare, surtout dans un pays tel que
l’Algérie, il est important de considérer l’eau comme une denrée économique (au même titre
que les ressources en hydrocarbure).
L'eau est devenue un sujet sensible et un facteur vital pour les économiques des pays
en voie de développement particulièrement et aussi une des préoccupations de première ordre
pour les états avec toutes les implications qu’elle engendre à l'échelle planétaire de part sa
rareté, elle est devenue un en jeux capital.
-1-
C’est un élément indispensable et précieux pour la vie et l'équilibre de l'individu. Elle
représente, donc un facteur déterminant pour le développement économique et social des
pays.
Aussi la recherche de paramètres pouvant préserver au mieux cette ressource tant par
son importance que part sa vulnérabilité, afin de bien maîtriser le cycle hydrologique dans son
milieu naturel.
C’est dans ce cadre que nous sommes amenés, à établir le bilan hydrique par régions
du pays et de présenter l’ébauche d’une stratégie réaliste et volontariste pour définir une
politique durable de l’eau en Algérie.
Cette démarche a été exploitée dans la gestion du réseau d’AEP de la ville d’Alger
ou les résultats obtenus ont été satisfaisants, les besoins en eau seront assurés jusqu’à
l’horizon de l’année 2025.
-2-
réseau de distribution d’eau de la ville d’Alger et la quatrième et dernière partie fera ressortir
les résultats de notre travail avec les conclusions et les recommandations les plus pertinentes.
C’est sous cet aspect que s’est basée la présente étude qui a pour but de rechercher
une solution pour optimiser et rationaliser la gestion de cette ressource naturelle.
Cette ressource qui est dans notre pays, très capricieuse et dépendant des aléas
climatiques, caractérisée par une sécheresse qui perdure depuis plus d’une trentaine d’années.
Comme le montre si bien, le graphe des cumuls de l’« ANRH » voir la figure 2. Il
présente une rupture franche pour l’année critique de 1976.
Pour faire face à cette problématique, il y a lieu d’exposer et de proposer les grands
axes d’une gestion rationnelle de l’eau au niveau du territoire national sur la base de
l’adéquation entre les besoins et les ressources en eau.
Faisant ressortir la balance hydrique par région : à savoir la région Nord, la région
des Hauts plateaux et la région Sud, sur la base de l’hypothèse d’une année humide moyenne.
I-1 HISTORIQUE
Avant d’entamer la problématique sur l’optimisation des réseaux d’eau potable et afin
d’augmenter le rendement et de diminuer les pertes d’eau, les travaux de recherches
bibliographiques ont été orientés vers l’état des connaissances sur la simulation des réseaux
de distribution.
-3-
Ces approches améliorent sensiblement la solution du problème d’optimisation des
réseaux d’alimentation en eau potable. Ces dernières années, de nouvelles techniques
utilisant les algorithmes évolutionnaire tel que les algorithmes génétiques qui ont été
appliqués pour l’optimisation des réseaux de distribution d’eau.
Le principe est de choisir, pour une distribution de diamètre initial, une distribution
des débits dans les tronçons du réseau, à satisfaire l’équation de continuité aux nœuds tout en
vérifiant l’équation de conservation d’énergie pour chaque maille. Si celle-ci n’est pas
vérifiée, une correction du débit (DQ) pour chaque maille est appliquée.
- équation des nœuds ∑Qij + qij = O
Cette méthode a été proposée par Wood et Charles (1972) et reprise par Lejeune en
(1972). La méthode de linéarisation consiste à résoudre, par un processus itératif, un système
d’équation linéaire composé des équations de continuité aux nœuds d’une part et des
équations de mailles linéarisées d’autre part. La linéarisation de la perte de charge par rapport
au débit donne un aspect laminaire au régime d’écoulement. Les équations de mailles
deviennent :
- pour chaque maille ∑RijQij = 0
Un nouveau système linéaire à résoudre est ainsi formulé. Le processus itératif s’arrête
lorsque la différence des débits obtenus entre deux itérations devient négligeable.
-4-
I-2-3 METHODE DE NEWTON RAPHSON
Principe :
objective à minimiser représentée par l’expression d’équilibre énergétique sur l’ensemble des
mailles, et les débits comme variables de décision, ceci pour la méthode des mailles.
Pour la méthode des nœuds, la fonction objective à minimiser est formulée à partir des
l’équation de continuité aux nœuds, avec les charges aux nœuds comme variable de décision.
1- Méthode des mailles
Ces méthodes sont basées essentiellement sur la méthode de Hardy Cross comme
modèle d’analyse. Elles consistent à remplacer le réseau réel, par un réseau fictif, dit
équivalent, dont toutes les conduites portent un diamètre unique fixe, avec des longueurs
inconnues. Les longueurs « équivalentes » sont déterminées en résolvant le système
d’équations non linéaire obtenu en annulant le gradient de la fonction coût.
Méthode des longueurs équivalentes
Développée initialement par Tong et ses collaborateurs, la longueur équivalente, est
définie comme étant la longueur d’une conduite de diamètre égal à 200mm, avec un
coefficient de Hazen Williams égal à 100, et qui donne la même perte de charge que pour une
conduite véhiculant le même débit, de diamètre D et de longueur I.
Les contraintes à respecter pour chaque maille et chaque nœud sont :
- pour chaque nœud ∑Q = 0
Une correction sur les débits est effectuée à chaque fois que la condition n’est pas
satisfaite.
Afin de satisfaire la condition, un terme de correction du débit est introduit. Ce terme
peut être le débit après un calcul mathématique se basant sur la minimisation de la fonction
comprenant la somme des longueurs équivalentes.
-5-
I-2-5 METHODE DES DIAMETRES EQUIVALENTS DE DEB ET SARKAR
Le diamètre équivalent est défini comme étant le diamètre d’une conduite de 100 m de
longueur et de coefficient de Hazen Williams égal à 100, et qui donne, pour un même débit, la
même perte de charge que la conduite réelle.
Après une introduction de cette équation dans la formule de Hazen Williams, et une
transformation de la fonction coût par introduction des multiplicateurs de Lagrange, Deb et
Serkar déterminent une fonction objective reliant le coût d’une conduite à sa longueur et son
diamètre équivalent.
D’autres méthodes ont été élaborées telles que : les méthodes utilisant la Théorie des
graphes, ont peut citées parmi elles : la méthode de l’arbre minimal. Cette méthode est basée
sur le fait qu’un réseau principale ramifiée R, de longueur minimale est associée à un réseau
maillé R dont les diamètres sont fixés, pour les appels aléatoires des débits aux nœuds.
Elle tient compte de l’incidence de la longueur sur les prix, ainsi que la nécessité
d’introduire dans le calcul d’optimisation, les paramètres hydrauliques et économiques des
tronçons fermant les mailles.
Les méthodes basées sur la programmation mathématique : comme les méthodes de
programmation linéaire et non linéaire, utilisant la notion de dualité, ces méthodes sont basées
sur l’algorithme génétique et la méthode de SIMPSON et DANDY.
Conclusions et recommandations
Conclusions: Ce passage à travers les travaux les plus significatifs sur le sujet
d’optimisation des réseaux de distribution permet de constater que plusieurs méthodes ont été
proposées. Pour la plupart, leurs bases théoriques manque de rigueur et de résultats
significatifs acceptables, à savoir l’existence et l’unicité d’une solution optimale.
Les analyses théoriques et expérimentales appliquées sur les méthodes de simulation :
méthode de Hardy Cross, méthode de Newton Raphson et la méthode de linéarisation des
pertes de charge permet d’opter pour la méthode de Newton Raphson (méthode des nœuds)
comme méthode d’équilibrage tout en intégrant celle de la linéarisation pour l’évaluation de
la distribution initiale des débits.
Recommandations: Il est recommandé de généraliser l’utilisation d’outils modernes et
appropriés pour obtenir des résultats satisfaisants, lors de l’élaboration des études de
diagnostic et de simulation des réseaux d’eau potable, pour ce faire il faut digitaliser et
numériser les fonds de plans des réseaux de distribution, afin de développer des systèmes
informatiques géographiques (SIG). Pour utilisation des logiciels appropriés.
-6-
CHAPITRE II- CONTEXTE INSTITUTIONNEL
Parmi les décisions les plus importantes arrêtées lors des Assises Nationales de l’Eau
nous retiendrons celle relative à la création d’Agence de Bassins Hydrographiques (ABH) qui
devrait permettre une meilleure gestion intégrée de ces ressources (GIR) et faisant intervenir
tous les acteurs socio-économiques relevant du bassin considéré. Actuellement tous les
investissements requis par la Nouvelle Politique de l’Eau (NPE) et les infrastructures sont à la
charge de l’Etat qui récupère son investissement en faisant payer l’eau à un tarif détermine qui
dépend du volume utilise.
II-1 DISPOSITION JURIDIQUE DU SERVICE PUBLIQUE
L’alimentation en eau potable est un service public fondé sur les principes énoncés par
la loi n° 05-12 du 4 août 2005 relative à l’eau et notamment :
- Le droit d’accès à l’eau pour satisfaire les besoins fondamentaux de la population ;
- La prise en compte des coûts réels des services d’eau à usage domestique et industriel ;
- L’incitation à l’économie de l’eau pour lutter contre les pertes et le gaspillage.
La loi fixe également des dispositions qui visent à encadrer, à travers des textes les
modalités d’application :
- Les modalités de gestion des services de l’eau ;
- Le contrôle de la qualité de l’eau de consommation humaine ;
- Le système de tarification des services d’eau.
-7-
Le Ministère contrôle aussi trois (03) Agences à autonomie financière (ANBT, ANRH,
AGID) et quatre (04) établissements publics à caractère industriel et commercial (ADE, ONA,
OPI, ABH).
L’organisation est telle que parfois les rôles risquent de se chevaucher et de
s’entrecouper.
Dans ce cas, il est fort possible que la responsabilité de certaines activités ne soit pas
claire. Par exemple : il semblerait que la recherche sur les ressources non conventionnelles
soit confiée à deux directions (DEAH et DMRE).
De même que le rôle de la la Direction de la Planification et des Affaires Economiques
(DPAE) devrait être clarifié, par rapport à l’autonomie financière attribuée à diverse agences.
L’organigramme de l'ensemble du secteur de l’eau est présenté ci-dessous avec toutes
les directions centrales et directions décentralisées, ainsi que les agences et les établissements
sous tutelle du Ministère des Ressources en Eau.
ABH ANR H DHW ANB DHW ADE DHW ONA DHW AGID OPI DHW
DHW
ABH1 ABH2 ABH3 AB H4 ABH5
L’objectif assigné au service public d’alimentation en eau potable (AEP) est d’assurer
l’approvisionnement en eau, en quantité suffisante et en qualité requise, pour satisfaire les
besoins des différentes catégories d’usagers :
- la population (consommation humaine et hygiène) ;
- les services municipaux (hôpitaux, établissements d’enseignement, nettoyage de voirie
et arrosage...etc.) ;
- les établissements industriels, d’artisanat et de services du secteur tertiaire.
-8-
L’estimation des besoins en eau pour la planification et l’ingénierie des projets d’AEP
s’effectuent sur la base :
- de la croissance démographique et de la projection du développement économique
- des normes correspondant aux différents usages.
Année 2001 :
- Création des EPIC (ADE et ONA) ;
- Objectifs : Gestion intégrée des activités hydraulique, unification de la gestion du service
public de l’eau et la préparation de l’ouverture à la délégation de gestion à des partenaires
privés nationaux ou étrangers (Affermage, concession et BOT).
Année 2003 :
- Les neuf (O9) EPE régionales intégrées dans l’ « ADE » six (06) mois seulement après sa
création et couvrent les besoins en eau de plus de 11 531 481 habitants soit 1 515 802
abonnés.
Les EPDEMIA couvrent les besoins en eau de plus de 6 626 000 habitants soit 1 005
378 abonnés et les Régies communales de 8 221 957 habitants soit 600 000 abonnés qui sont
toujours sous tutelle du « MICL» Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales et
actuellement sont en cours d'assainissement financiers avant leurs intégration à l' « ADE ».
-9-
II- 5 LES MODES DE GESTION DES SERVICES PUBLICS DE L’EAU
Les services publics de l’eau relèvent de la compétence de l’État et des communes. La
gestion de ces services est assurée à travers trois dispositifs
- la concession octroyée par l’État (ou les communes) à des établissements publics
(ADE-ONA) ;
- la délégation de gestion confiée par l’État ou les établissements publics à des
opérateurs publics ou privés, la délégation à des filiales d’Etablissements publics peut être
concrétisée par des contrats de management ou par des partenariats ;
- la régie communale avec autonomie financière.
L’Algérienne Des Eaux «ADE» a été créée à la suite de cette réforme institutionnelle
engagée par les pouvoirs publics en vue d’assurer une gestion rationnelle de la ressource en
eau, afin de garantir un service public performant et de qualité. Dés sa création l’ADE a tenu
à intégrer les (09) entreprises de régionale de distribution ‘’EPE’’ et les (26) entreprises de
distribution de wilaya ‘’EPEDEMIA’’.
L’ADE a pour mission de garantir la disponibilité de l’eau aux citoyens en qualité et
en continu et d’assurer l’exploitation, la gestion et la maintenance des systèmes pour assurer
le fonctionnement des installations au niveau : de la production, du transport, du traitement,
du stockage, d’adduction et de distribution pour l’approvisionnement en potable et industrielle
des villes et agglomérations. Elle a pour mission également la surveillance et le contrôle de la
qualité de l’eau distribuée.
L’ADE est dirigée par un directeur général, elle est dotée d’un Conseil d’Orientation et
de Surveillance «COS» constitué de (14) membres désignés par les différents départements
ministériels. Ils délibèrent notamment sur les points suivants :
1. Le programme annuel d’activité de l’établissement et de son budget ;
2. Les projets de plan de développement à court, moyen et long terme ;
3. Les règles et conditions générales de passations de contrats ;
4. Les bilans et comptes de résultats avec les rapports des commissaires aux comptes;
L’EP ADE est présente actuellement dans l’exploitation et la gestion du service public de
l’eau potable dans 43 sur 48 wilayas, 604 sur 1541 communes et 361 sur 548 daïra gérés.
Elle dessert aujourd’hui plus de 53 % de la population, soit plus de 18 millions d’habitants
sur 34 millions. Elle comprend 43 unités et chacune intervient dans les limites administratives
de la wilaya, elles sont regroupées en (15) zones, chaque zone gère deux à quatre unités.
En plus de ses unités de distribution, les zones d’Annaba, de Constantine, d’Oran, de
Sétif, de Tlemcen et de Souk Ahras comprennent des unités de production qui leur sont
directement rattachées.
- 10 -
Direction Générale AD E
D.G
E.P A.D.E
- 11 -
Directions Centrales (08) et Départements Centrales (16)
2. Département de la clientèle
3. Département de l’administration
5. Département de la formation
6. Département du personnel
7. Département finance
8. Département de la comptabilité
- 12 -
Les objectifs de l’EP ADE s’inscrivent dans une démarche globale et cohérente qui a
pour finalité :
1. L’amélioration de la distribution de l’eau aux citoyens par la maitrise de la gestion des
réseaux, la lutte contre les fuites et le gaspillage de la ressource ;
2. La modernisation des techniques de management et des systèmes de gestion ;
3. La préservation du patrimoine hydraulique géré et la normalisation des ouvrages ;
4. La revalorisation économique de l’eau pour une meilleure maîtrise de la facturation ;
Présentation de l’EP ADE par chiffres :
L’ADE produit 1.350 millions de m3 d’eau avec un volume de 1.180 millions d’eau
distribuée pour un volume de moins de 666 millions de m3 d’eau facturée.
Les tarifs et les coûts de l’eau appliquée par l’EP ADE sont ; le prix de revient moyen
est de 28,45 DA/m3 d’eau pour un tarif moyen de facturation par l’ADE de 17 DA /m3 d’eau.
- L’Administration avec un effectif de plus 20.000 employés. Le chiffre d’affaire dégagé
est près de 14 milliards de Dinars en hors taxes;
- La Service Commercial prend en charge plus de 2,6 millions d’abonnés au niveau de ses
263 agences et 420 points d’encaissement ;
- Les infrastructures que gère le Service technique comprennent plus 2109 forages, d’une
capacité de production annuelle de près de 740 millions de m3/j, 863 stations de pompage
et 66 stations de traitement d’une capacité totale de 1.200.000 m3/j, véhiculée par plus
40 000kms de canalisations ;
- 13 -
(1) Désignation du mode gestion.
(2) Nombre de communes concernées.
(3) Pourcentage des communes concernées.
(4) Nombre de population concernée.
(5) Pourcentage de la population concernée.
(6) Nombre d’abonnées concernés.
(7) Concession de l’Algérienne des Eaux.
(8) Gestion déléguées aux sociétés des Eaux et de l’Assainissement filiales de
l’ADE et de l’ONA sont :
II- 6 LA TARIFICATION
Il est désormais reconnu que cette politique n’avait que partiellement réussi dans son
premier objectif. Le résultat du second objectif a mené à un gaspillage, à la surexploitation et
à la pollution des ressources.
La politique se rapportant aux subdivisions de l’Etat doit donc être revue et les
principes de base de la nouvelle tarification anticipée doivent être réexaminés.
Les tarifs de l’eau potable, industrielle, agricole et d’assainissement sont fixés par le
pouvoir à partir de la loi fondatrice du 16 juillet 1983 et de deux décrets d’application, dont le
dernier en date remonte au 16 mai 1998.
- 14 -
- le principe de sélectivité des tarifs selon les catégories d’usagers (ménages - services
- industries et tourisme) ;
- le principe de solidarité entre les usagers permettant de garantir un accès à l’eau
correspond aux besoins vitaux des ménages (tranche sociale facturée au tarif de base).
Les tarifs sont déterminés par l’organisme exploitant et approuvés par l'administration
ou par l’autorité de régulation (*):
- lorsque les tarifs approuvés sont inférieurs aux coûts réels de gestion une
compensation financière est octroyée à l’organisme exploitant ;
Tarif / trimestre Tarif Tarif (DA) Frais fixe(DA) Frais fixe (DA)
(DA/m3) Assainissement Abonnement Assainissement
Catégorie 2004 2005 2004 2005 2004 2005 2004
tranche 1 3,60 6,30 2,35
Catégorie I tranche 2 11,70 20,48 7,64
Domestique 240 240
tranche 3 19,80 34,65 12,93
tranche 4 23,40 40,95 20% 15,28 N.A (*)
Catégorie II Administration 16,20 34,65 12,93 360 450
Catégorie III Commerce 19,80 450
Catégorie IV Industrie/tourisme 23,40 40,95 15,28 4500 4500
(*) N.A : non appliqué
- 15 -
La tarification de l’eau est trimestrielle et elle est divisée en quatre (04) catégories ;
Catégorie I Domestique : cette catégorie concerne les ménages, elle est évolutive en
fonction du volume d’eau consommé et elle est répartie en quatre tranches comme suit :
- Tranche 1 sociale <25m3 ;
- Tranche 2 (26 à 55m3) ;
- Tranche 3 (56 à 88m3) ;
- Tranche 4 (> 88m3).
Cette nouvelle mesure a pour but d’éliminer le gaspillage à titre d’exemple, un ménage
type moyen de (07) à (08) personnes qui consomme environ 39 m3/trimestre, ceci représentait
pour l’année 2004 une facture trimestrielle de l’ordre de 720 DA.
Pour l’année 2005, elle passe à 1.126 DA/trimestre, soit une augmentation de l’ordre
de 56%. Avec la nouvelle tarification et pour une consommation moyenne de 39 m3/trimestre
ceci permet une rentrée de recette supplémentaire de 64% pour l’ADE, 80 % pour l’ONA, et
de 23% pour les taxes et redevances.
En accord avec la nouvelle orientation de la politique de l’eau, l’ONA qui était
jusqu’alors le parent pauvre du secteur, mais également l’acteur le moins engagé dans le
processus de prise en main de la gestion de l’assainissement, devient donc le grand
bénéficiaire de cette nouvelle tarification : selon les tarifs de base applicables pour chaque
zone tarifaire territoriale d’après le décret exécutif n° 05-13 du 9 janvier 2005 voir tableau 3.
Tableau 3 : Zone tarifaire territoriale
- 16 -
Les indicateurs de service de la situation de l’exercice 2008
- Taux de raccordement au réseau : 93 %
- Dotation moyenne : 165 l/j/hab.
- Production totale : 5,2 millions de m3/j
La répartition des communes par classes de fréquence de distribution est indiquée dans
le tableau 4 ci-après ;
Tableau 4 : Fréquence de distribution (réf ; bibliographie [24])
Conclusion et recommandations
Conclusion : La mise en place de la réforme institutionnelle des services de l’eau par
les pouvoirs publics a permis de moderniser les infrastructures et de rendre la gestion de ce
service plus performant et répond mieux aux attentes et besoins des citoyens.
Recommandations : L’état doit élargir la gestion déléguée du service de l’eau à d’autres
villes par la création des sociétés filiales à l’ADE/ ONA et par des sociétés par actions SPA en
faisant participé toutes les forces économiques actives du pays. Cette concurrence permettra
d’atteindre un équilibre entre la tarification de l’eau et les charges réelles.
Les pouvoirs publiques doivent contrôlé le service public par la mise en place d’une
agence de régulation, ayant un statut autonome et sera chargée d’assurer les missions de
contrôle des coûts et tarifs des services, ainsi que les missions d’évaluation des indicateurs de
la qualité des services fournis aux usagers par les différents opérateurs intervenant dans ce
service de l’eau.
- 17 -
CHAPITRE III- STRATEGIE GLOBALE DE LA RESSOURCE
Cette dotation annuelle est calculée sur la base des potentialités en eaux
conventionnelles et non conventionnelles et de la projection de population RGPH 98.
Si cette quantité n’est pas disponible, cela nous mènera à une situation décrite en tant
que stress hydrique. Si la tendance se confirme et la quantité descend en dessous de 500
m3/hab./an (1 300 l/hab/j), cette situation de crise s’installera durablement dans le temps.
1400
Pluie en (mm)
1200
1000
800
600
400
200
0
1922
1932
1927
1937
1942
1947
1952
1957
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Pluie annuelle en (mm) Moyenne arithmétique en (mm) Moy.Mobile en (mm)de 5ans
La moyenne annuelle des précipitations sur l’Algérie est de 100 milliards de m3,
comme l’illustre la figure 2 ci-dessus pour le cas de la région d’Alger, dont 85% retournent à
l’atmosphère par évaporation ou évapotranspiration.
Environ 2.5 milliards de m3 s’infiltrent dans le sol. Sur les 12.5 milliards de m3 de
ruissellement, seulement les 50% environ peuvent être recueillis, cela pour des raisons
géologiques, topographiques ou socio-économiques.
Théoriquement 6 milliards de m3 sont mobilisables annuellement ces chiffres se basent
sur l’analyse et la synthèse des différents rapports des études faites sur le Plan National de
l’Eau « PNE » (réf ; bibliographie [17]).
- 18 -
III- 2 SITUATION DE LA RESSOURCE EN ALGERIE
- Des changements climatiques des vingt dernières années dans le nord-ouest algérien ont
des répercussions dramatiques sur la gestion des eaux de la région.
- Les précipitations annuelles moyennes ont diminué d’environ 35% impliquant une réduction
de quelque 50% de l’écoulement annuel moyen dans les systèmes fluviaux ;
- Les besoins en eau potable et industrielle ont continuellement augmenté au cours des
deux dernières décennies suite à l’augmentation de la population et de l’industrialisation ;
- Les systèmes de distribution existants ont atteint, pour la plupart, un âge avancé. Par
conséquence, des pertes d’eau signifiantes existent ce qui augmente de plus la demande en
eau ;
- Les réserves en eaux souterraines sont de plus en plus exploitées, que ce soit de
manière contrôlée ou incontrôlée.
Ceci permet une couverture des besoins à court terme, mais il se produit toutefois un
abaissement du niveau piézométrique ce qui implique des coûts d’exploitation plus élevés et
des dommages à long terme du régime hydrologique naturel.
Le bilan hydrique c’est un outil d’aide à la décision, qui servira d’instrument essentiel
pour une première identification et évaluation générale rapide des déficits et faiblesses,
actuels et futurs, de la gestion des eaux, et des mesures d’atténuation éventuelles.
Ces ressources sont réparties inégalement selon les régions : Nord, Hauts plateaux et
Saharienne voir la figure N°3 et réf; bibliographie [23] comme suit :
- Dans les régions Nord la plus humide les ressources sont estimées à 14 Milliards
de m3, pour les écoulements superficiels sont de l’ordre (12) Milliards de m3 et les ressources
souterraines sont évaluées à deux (02) Milliards de m3.
- Dans les régions sahariennes elles sont estimées (5,2) Milliards, les écoulements
superficiels sont de l’ordre (0,2) Milliards de m3 et les ressources souterraines sont évaluées à (05)
Milliards de m3.
- 19 -
Figure 2 : Carte des acquières
En ce qui concerne les eaux souterraines, les volumes exploités actuellement sont
estimés à 3,5 Milliards de m3/an réparti entre le Nord et le reste du pays soit ; 1,8 Milliards
de m3/an dans le Nord et 1,7 Milliards dans les régions sahariennes.
-La capacité globale de production installée est de plus 2.100 millions m3/an, qui
assure une production moyenne actuelle de 1700 millions m3 /an dont 27% à partir des
barrages (459 millions m3/an).
- 20 -
- Le déficit global de production est de 600 millions m3/an soit 29 % par rapport à la
capacité installée, pour une demande en eau potable estimée : 2 800 millions m3/an ; ayant
notamment pour cause la vétusté du réseau, qui engendre principalement des pertes globales
physiques et commerciales en eau de l’ordre : 20 - 35 %.
Le niveau des services de l’eau dans les chefs lieux de communes est comme sui:
- En fonction des volumes réellement produits, la dotation moyenne par habitant varie
de 80 à 250 litres par jour, avec des fréquences de distribution de 60% des communes au
quotidien dont 10 % en continu (H 24), et 40% des communes avec une fréquence de un jour
sur deux (1j/2) et plus avec une plage horaire variant de 8 à 15 heures.
- L’objectif visé est d’assurer, à l’horizon 2025, une distribution quotidienne pour la
majorité de la population et ceci, à travers la mise en service des grands projets structurants
importants en cours de réalisation et aussi l’amélioration des performances des opérateurs de
gestion par la création de société par action pour la gestion déléguée du service publique de
l’eau.
Les différents éléments du bilan hydrique utilisés dans la présente étude sont
les suivants :
Le bilan utilisé permet d’établir le bilan pour différentes unités comme par exemple:
pays entier, région hydrographique, bassin versant, Wilaya. Pour des raisons pratiques, la
Wilaya sera normalement choisie comme unité de bilan.
2- Catégorie de l'offre
- 21 -
Ces ressources pourraient, à l’avenir, effectivement appuyer l’approvisionnement en
eau notamment pour les populations des grandes villes côtières.
- Eau de dessalement
- Eau de déminéralisation
- Eau usée traitée.
Dans une situation optimale, les ressources en eaux non conventionnelles égalisent au
moins les déficits entre la demande en eau et l’offre en eaux conventionnelles.
Ceci est lié au fait que l’offre en eau dessalée peut se baser sur la ressource
pratiquement illimitée de l’eau de mer. Elle est adaptable à la demande, constituant ainsi une
réserve flexible et inépuisable pour combler les déficits.
La demande en eau est répartie en catégories, selon les trois sous secteurs d'hydrauliques
majeurs de consommateurs d’eau à savoir:
Pour l’AEP, les besoins sont généralement exprimés en litre par habitant et par jour, avec
des majorations forfaitaires pour l’Administration et, la Petite et Moyenne Industrie (PMI).
Les pertes atteignent souvent des quantités importantes, par rapport aux besoins, et
varient fortement, selon l’état des installations utilisées (type, âge, maintenance,
opération). La détermination exacte des pertes exige l’emploi permanent de compteurs, la
relève et l’évaluation régulière des quantités d’eau consommées.
Ces procédures ne sont pas souvent appliquées dans les règles de l’art. Par conséquent,
les quantités des pertes sont souvent prises en compte par un pourcentage des besoins
estimés.
- 22 -
III-4-2 SYSTEMES D'ADDUCTION D'EAU
Alors que l’aspect temporel est couvert par la gestion des ressources, le partage
régional se fait par les systèmes de transfert et de distribution. Les systèmes d’adduction d’eau
jouent ainsi un rôle décisif pour l’équilibre régional du bilan hydrique.
Le paramètre climatique reste l’un des facteurs le plus influent sur l'offre en ressource
hydrique. Le tableau 5 scénarios année humide, ci-dessous, présente les diverses catégories de
l’offre en eau par rapport au paramètre climatique et aux scénarios considérés.
Le paramètre climatique est caractérisé par la pluviosité et/ou son incidence sur la
catégorie d’offre en eau conventionnelle. Les scénarios sont déterminés par des variables
techniques, telles que le volume régularisable des barrages, le taux de raccordement aux
réseaux, l’assolement. Pour les différentes catégories d’offre, le choix du paramètre climatique
est fixé pour tous les horizons.
Par exemple, l’évaluation des potentialités en eau souterraine dans le Nord est
effectuée en choisissant un paramètre climatique (période moyenne ou humide) étendu aux
horizons 2010 et 2025 voir le tableau 5 ci dessous.
- 23 -
Tableau 5 : (Suite)
- 24 -
Il ressort les résultats suivants :
Il est approprié que le calcul de la demande en eau se fasse à partir d’un chiffre
moyen général en fonction du type d’agglomération et applicable au niveau régional.
Les dotations pour les différents types d’agglomération ont été retenues dans le tableau
7 ci-après se rapportant à la dotation par type d’agglomération urbaine, rurale et éparse,
assumant que les habitants non raccordés aux réseaux d’alimentation directement se
procurent de l’eau à partir des voisins abonnés aux réseaux.
- 25 -
III-4-8 TAUX DE RACCORDEMENT
Les objectifs cibles pour l’évolution du taux de raccordement aux réseaux d’eau
potable sont définis dans le tableau 9 ci-après, comme suit :
Le bilan des besoins des ressources en eau est basé sur les paramètres suivants :
- L’accroissement de la population ;
Les ressources sont évaluées selon un scénario; qui prend en compte une
pluviométrie moyenne, la priorité a été donnée à la satisfaction des besoins et l’ordre de
l’AEPI par affectation :
--
Pour l’AEPI : eau dessalée (pour le littoral), eau souterraine, eau de barrage,
-
Pour l’irrigation à grande échelle: eau de surface + eaux usées épurées,
- 26 -
-
Pour la petite et moyenne irrigation: eau souterraine + eau de surface (petits barrages,
retenues collinaires, prélèvements au fil de l’eau).
L’évaluation des besoins en AEPI actuel et pour l’horizon 2025 a été calculé sur la
base de la démographie de la population avec une dotation unitaire moyenne, en tenant
compte des critères précédents.
L’analyse de la synthèse des données a été effectuée à partir du rapport volume VI.I
demande en eau potable de l’étude d’Audit élaborée par SOFRECO pour le compte du
Ministère des Ressource en Eaux « MRE » voir bibliographie [22].
Les résultats sont indiqués le tableau 10 ci-dessous et concernant les résultats des GPI
et PMH ils sont basés des données récolté au niveau du MRE et l’ONIDE.
Le Nord, les Hauts plateaux et le Sud et, l’année de référence, l’année 2008, en se basant
sur les données de l’évolution de la population du RGPH 2008.
- 27 -
1- Région Nord
Horizon Actuel
Nord Ouest 600 430 270 250 950 -350
Nord Centre 1000 780 370 430 1580 -580
Nord Est 750 420 180 160 760 -10
Total Région Nord / Actuel 2350 1630 820 840 3290 - 940
Horizon 2025
Nord Ouest 1860 447 800 300 1.547 +253
Nord Centre 3.000 858 1.200 530 2.588 +412
Nord Est 1.500 420 750 170 1.340 +160
Total Région Nord / 2025 6.300 1725 2.750 1.000 5.475 +825
7000 6300
5475
6000
5000
4000
2350 2390
3000
2000
1000
0
1998 Année 2025
- 28 -
2- Région des Hauts Plateaux
Horizon Actuel
H.P Ouest 250 140 30 150 300 -50
H.P Centre 280 200 25 250 475 -195
H.P Est 300 400 0 320 720 -420
Total Région H.P / Actuel 830 740 55 720 1.495 -665
Horizon 2025
H.P Ouest 450 130 70 180 380 +70
H.P Centre 580 210 110 300 620 -40
H.P Est 1.200 370 510 400 1.280 -80
Total Région H.P / 2025 2.230 710 690 880 2.280 -50
2230 2280
2500
2000 1495
1500
830
1000
500
0
1998 2025
Années
- 29 -
Figure 6 : Histogramme récapitulatif de la région des Hauts plateaux
3- Région Sud
Horizon Actuel
Sud Ouest 740 40 140 320 500 240
Sud Est 2400 210 25 1200 1.435 965
Grand Sud 160 25 0 80 105 55
Total Région Nord / Actuel 3300 275 165 1.600 2040 1.260
Horizon 2025
Sud Ouest 800 65 140 380 585 215
Sud Est 2200 260 25 1420 1.705 495
Grand Sud 200 30 0 100 130 70
Total Région Sud / 2025 3200 355 165 1900 2.420 780
3300 3200
3500
3000 2420
2040
2500
2000
1500
1000
500
0
1998 2025
Année
- 30 -
III- 6 OBJECTIFS ATTENDUS
- Les besoins et demandes en eau des différents groupes d’usagers AEP, industrie, agriculture;
- Le potentiel de mobilisation d’eau par ressource et contraintes techniques ;
- Les contraintes environnementales ;
- Les contraintes financières.
Ces quatre aspects doivent être abordés dans le cadre d'un « Plan National de
l’Eau » (PNE) qui constitue le point de départ pour toute formulation de stratégie et
programmation d’actions dans le secteur.
- 31 -
Afin de parvenir à un développement durable du secteur, la planification doit dans tous
les cas prendre en considération des différents horizons :
La demande et l’offre en eau à long terme (20 ans ou plus) doivent être estimées pour
calculer le coût dynamique de l’eau. A cet effet, il convient de prendre en compte la durée
de vie maximale des infrastructures à réaliser. Les différences éventuelles entre offre et
demande projetées peuvent être réduites, voire éliminées, de deux manières différentes soit :
Le processus de sélection de projets est basé sur une analyse des différentes
composantes de la demande à satisfaire (c'est-à-dire, des priorités de développement),
ainsi que sur la projection des contraintes physiques, techniques, environnementales et
financières du secteur de l’eau.
- 32 -
- La diminution des pertes commerciales ;
- Le dessalement de l’eau de mer;
- La réutilisation des eaux usées épurées en agriculture.
Toutes les possibilités d’augmenter l’offre en eau seront ensuite formulées comme
projet, chacun représentant la mobilisation (production) d’un certain volume d’eau.
Chaque projet sera soumis à une analyse d’avant-projet pour établir les informations
techniques et financières qui sont nécessaires pour le processus de sélection de projets :
- Les projets qui pourraient satisfaire la demande prioritaire sont choisis parmi
ceux qui figurent sur la liste établie.
- D’u n point de vue str ict em ent neutre, le cho ix des projet s à e x é c u t e r
d e v r a i t ê t r e b a s é uniquement sur le coût du projet ( p r i n c i p e d u m o i nd r e c o û t ) .
Parmi les projets structurant les plus importants qui entre dans les grands axes de la stratégie
de l’eau qui doit être menée dans le moyen terme en Algérie on peut citer les suivants ;
- 33 -
Figure 9 : Carte de l’AEP des agglomérations situées dans le Couloir Akbou - Béjaia
Le débit est de projet 120.000 m3/j avec une population à desservir de : 854 000
habitants, les localités concernées sont Béjaia, Oued Ghir, Akbou, Ouzellaguen, Amizour,
Béni Djellil, Feraoun, Semaoun, El Kseur, II Mathen, Barbacha, Seddouk, Amalou,
Bouhamza, M'Cisna, Sidi Aich, El Flaye, Tinebdar, Sidi Ayad, Chemini, Souk Oufella,
Tibane et Timezrit.
2. AEP des agglomérations situées dans la zone Dahra à partir du barrage de Kramis
3. Système Mostaganem-Arzew-Oran
- 34 -
Wilaya d’Oran : Centres de Arzew, Ain Beida, Gydel, Hassi Ben Okba, Hassi Bounif et Oran.
Le débit de projet est de : 100 000 m3/j, pour une population ciblée de 415 000
habitants pour l’horizon (2030), les localités concernées sont Jijel - El Aouana-Timizert -
Ouled Bounar et des agglomérations secondaires.
Champ
Champ de
de captage
captage
In
In Salah
Salah
SP1
SP1
SP2
SP2
SP3
SP3
SP4
SP4
•48 forages, 600 m
m de
de profondeur
profondeur chacun
chacun
•1300 km
km de
de conduite,
conduite, DN 700 à 1400 mm
SP5
SP5
•6
•6 stations de
de pompage, Hmt
Hmt 320 m,
m, PP 55 Mw
•Une station de déminéralisation SP6
SP6
•Capacité 100 m33/j/j
100 000 m Tamanrasset
Tamanrasset
- 35 -
6 AEP des centres situés sur les axes Koudiat Acerdoune -Ain El H’Djal -
Boughzoul
Le débit de projet est de ; 2x 173 000 m3/j, la population ciblée est de 880 000 habitants.
- 36 -
6. Système BENI HAROUN
Couloir 1: Adduction de 80kms, station de traitement Ain Tinn de capacité : 90.000 m3 /j, (03)
stations de pompage et de (09) réservoirs de capacité allant de 500 à 2.500 m3 et (04) Brises
charge.
Couloir 3: Adduction de 61 kms, (01) Stations de pompage, (03) Réservoirs de capacité allant
de 2.500 à 20.000 m3 et de (03) brises charge.
- 37 -
8. Système TAKSEBT
Cet important transfert est projeté par phase soit les horizons 2010 et 2020.
- 38 -
9. Transfert Douera - Harrache
- 39 -
11. Aménagement des Hautes Plaines Sétifiennes
Le transfert des Hauts Plateaux des Plaines Sétifiennes, offre la possibilité de transférer
un volume de 313 Hm3 / an destinés à l’AEP de 1.400.000 habitants des villes de Sétif et d’El
Eulma et leurs agglomérations avoisinantes, ainsi qu’à l’irrigation de 40.000 hectares de terres
agricoles.
- 40 -
12. Transfert de Chott El Gharbi
Le débit de projet est de ; 13.750 m3/an, la population ciblée est de 880 000 habitants.
- 41 -
13. Transfert Sud – Hauts Plateaux
14. AEP des Centres situés sur le Couloir Mekhataria à partir du barrage Sidi
M’Hamed Bentaiba
Le débit de projet est de ; 43.200 m3/j, la population desservie est de 242 000 habitants
à l’horizon 2010 et de 364 290 habitants à l’horizon 2030.
Les localités concernées wilaya de Ain Defla : Les communes des concernées sont
celles de: Mekhatria, Ain Defla, Sid Lakhedar et Khemis Miliana.
15. AEP des Centres situés sur le Couloir de d’Attaf Ain Defla à partir du barrage
Ouled Mellouk
Le débit de projet est de ; 43.200 m3/j, la population desservir est de 179 700 habitants
à l’horizon 2010 et de 271 130 habitants à l’horizon 2030.
Les localités concernées wilaya de Ain Defla : Les communes des concernées sont
celles de: Attaf, Rouina, Zeddine Bourached et El Maine.
- 42 -
16. Raccordement Mactaa aval et Mostaganem
- 43 -
L’état des barrages et grands transfert est récapitulés dans le tableau 14 ci-après, il fait
ressortir les résultats suivants, soit une capacité de mobilisation supplémentaire de plus de
2.270 hm3/an.
1-Objectifs
- Sécuriser l’AEP des grandes villes et des localités côtières ;
- Réaffecter les eaux des barrages de la région tellienne vers les hauts plateaux.
- 44 -
- Le dessalement d’eau de mer à pour objectif stratégique la sécurité l’AEP des
populations de la région Nord comme l’indique la figure 22 ci dessous. Cette stratégie qui
permettra la réaffectation des eaux de surface des barrages vers les Hauts plateaux et
principalement à l’irrigation, qui sont leurs destinations initiales pour la majorité d’entre eux.
L’état actuel du dessalement d’eau de mer repose sur la réalisation des projets de
grandes stations, ainsi que le raccordement de ces usines (SDEM) aux réseaux aval dont les
caractéristiques sont les suivantes :
- 45 -
Tableau15 : Programme de dessalement
Par sa conception et son contenu, la réhabilitation des systèmes d’AEP constitue une
action structurante réalisable par étapes, en vue d’améliorer durablement la qualité de service
et ceci, à travers méthodologie suivante:
- le renouvellement, le recalibrage et l’extension des réseaux sur la base de schémas
directeurs permettant de programmer et de réaliser progressivement les opérations.
- l’amélioration des capacités de gestion, portant à la fois sur :
les fonctions techniques avec la mise en place de systèmes de télégestion et télé contrôle et
d’équipes professionnalisées pour la détection et la réparation systématique des fuites.
- 46 -
- les fonctions commerciales avec l’organisation de la gestion clientèle des abonnés
dans tous ses aspects / réhabilitation des branchements et remplacement des compteurs,
amélioration des opérations de relevé des consommations, de facturation et de recouvrement.
La 1ère étape porte sur les missions d’ingénierie et d’appui à la gestion au niveau de 44
villes (dont 23 en cours à fin 2008)* :
- Mission A : Mise à jour des plans du système existant et saisie des données sur SIG
- Mission B : Diagnostic, sectorisation et modélisation du réseau de distribution
existante et élaboration du dossier d’appel d’offres pour les travaux de rénovation
- Mission C : Diagnostic et évaluation de l’état de fonctionnement des ouvrages du
système existant
- Mission D : Elaboration d’un schéma directeur (horizon 2030) pour identifier et
programmer les travaux de renouvellement, de recalibrage et d’extension des réseaux
- Mission E : Appui à la gestion technique et commerciale
La 2ème étape Porte sur la réalisation des travaux de réhabilitation des systèmes
d’AEP par tranches en fonction de l’avancement des études *:
1 er tranche 2009 (10 villes) : Sidi Bel Abbes, Tiaret, Mascara, Tizi Ouzou, Chleff, Bejaïa,
Batna, Sétif, El Oued, Jijel.
· Hors les grandes villes d’Oran, d’Alger, de Constantin, d’Annaba et de Tarf, dont la
réhabilitation a été partiellement mise en œuvre entre 2000 et 2008 et sera poursuivie
dans le cadre des contrats de management des Société Spa dans le cadre de la gestion
déléguée.
Le déploiement de nouvelle politique nationale de l’eau est d’adopter des grands axes
stratégie suivants, qui consiste à renforcer l’AEP des grandes villes côtières par le recours au
dessalement d’eau de mer.
- 47 -
1-Transferts Nord – Nord et Nord- Hauts Plateaux
- Barrages Erraguène, Tabellout, Draa Dis: Wilaya de Jijel, Bejaia vers Sétif
- Nappe Chott El Gharbi: Wilaya de Naama vers Sud Tlemcen et Sud Sidi Bel Abbes
2- Réaffectation vers les Hauts Plateaux des barrages desservant le Nord, suite à la réalisation
de stations de dessalement sur le littoral.
3-Transfert Sud – Hauts Plateaux l’AEP à partir de la nappe albienne les wilayas de
Laghouat, Ghardaïa, Ouargla vers wilayas de Djelfa, Tiaret, M’sila, Biskra, Batna,Saida,
Tiaret , Médéa (dont ville nouvelle de Boughzoul).
4- Transfert Sud – Sud à partir de nappe albienne In Salah – Tamanrasset sur 740 km
Conclusion et recommandations
Par la mise en place d’une autorité de régulation des services publics de l’eau
(structures et instruments de régulation).
- 48 -
CHAPITRE IV- CAS DU RESEAU D’EAU DE LA VILLE D’ALGER
Les entreprises publiques de distribution de l’eau, tel que l' « ADE » et ses filiales
Spa connaissent le problème et déploient des efforts intenses pour parer à la situation et
définir des solutions.
Malheureusement, on ne dispose pas de données exactes sur les pertes effectives dans les
réseaux car des inventaires de cette envergure sont techniquement très ardus. Actuellement, il
existe des estimations partielles et des données globales.
La détermination des pertes réelles est rendue particulièrement difficile du fait que les
pertes commerciales et physiques sont analysées en commun, et les pertes physiques sont
déduites des pertes commerciales.
Les eaux non facturées sont généralement approchées par l’intermédiaire des
données sur les volumes produits et des données sur les volumes facturés. Ces
informations sont généralement bien connu, mais il sera toujours difficile de déterminer la
part des fuites dans le réseau et la part des pertes commerciales, notamment les volumes réels
facturés au forfait et les branchements illicites.
L’estimation des fuites dans les réseaux ne peut être faite avec précision, sans mesures
et investigations sur le terrain, pour chaque agglomération.
L’alimentation en eau potable de la Wilaya d’Alger est assurée par des systèmes
hydrauliques complexes de retenues et d’adductions suivants :
- Le système de production Isser Keddara «SPIK» qui se situe à l'Est d'Alger et comprend
les trois barrages et retenues suivants ; Keddara, Hamiz et Béni Amrane ;
- Le transfert Taksebt / Sébaou, par le barrage de Taksebt qui se situe à l’Est d’Alger dans la
région de la Kabylie. Son adduction permet l’alimentation en eau potable d’Alger. Il est
entré en service début 2008;
- Le Système d’Alimentation d’Alger (SAA), celui-ci se situe à l’Ouest d’Alger et comprend
les barrages de Ghrib, Bouroumi et Boukerdane, et alimentent le système SAA. Le barrage
du Ghrib est normalement destiné à l’irrigation de la plaine du Chélif, mais une partie de l’eau
- 49 -
est déviée vers le SAA depuis quelques années pour la sa sécurisation de l’alimentation en
eau potable d’Alger.
«La mise en évidence d'une période sèche durable s'effectue au moyen de graphiques de
simples cumuls des séries de totaux annuels les plus longue».
On constate sur toutes les stations une cassure témoignant d'une sécheresse persistante
depuis 1976. Le début de la période est parfois masqué par quelques années pluvieuses
après cette date, on observe une longue période d’années sèches.
- 50 -
On constate donc sur toutes les stations une cassure témoignant d'une sécheresse
persistante depuis 1976.
On vérifie que cette année de rupture est bien choisie en reprenant les graphiques de
simples cumuls après correction systématique à partir de 1976 : la cassure disparaît pour
toutes les stations. Pour préciser ce déficit, on le calcule sur les séries longues disponibles au
niveau de l’ANRH.
- On observe depuis 1976 un déficit pluviométrique par rapport à toute période antérieure
(depuis 1843 à Alger et 1864 à Tizi Ouzou) ;
- Ce déficit vaut : - 17 % sur les bassins côtiers et de l'Est du Chelif.
- 51 -
IV- 4 RESSOURCE EN EAU SOUTERRAINE
Les 231 forages d’une capacité installée 15376 m3/h, soit de 369 024 m3/j situés dans la
plaine de la Mitidja sont opérationnels avec un taux de disponibilité de 93% à partir des
champs captant suivants:
- 52 -
IV- 5 TRANSFERT DU SYSTÈME ISSER-KEDDARA
- Description et fonctionnement
Mis en service en 1987, le SPIK devait permettre la régulation d’un volume de 165
Hm3 en année moyenne voir figure 26 plus haut. Le système se compose de trois barrages
interconnectés, d’une station de pompage et d’une station de traitement :
- Description et fonctionnement
- 53 -
La satisfaction des besoins en AEP d’une population de 1.250.000 habitants soit
98 Hm3/an réparties à travers comme le montre le tableau 17 ci- dessus :
- Scénario 2 Suppression du transfert vers Béni Amrane c'est-à-dire que toute l’eau de
Koudiat Acerdoune est utilisée pour l’AEP des Wilayas du Sud et l’irrigation.
Des trois scénarios d’utilisation du barrage de Koudiat Acerdoune qui sera mis
prochainement en service, le scénario 0, dont le schéma de principe, voir figure 26 ci-
après :
- 54 -
Système ISSER-KEDDARA : Scénario 1 (Koudiat Acerdoune selon % de répartition des Qr+TP=42.6 hm 3 /an
données de projet entre AEP, Irrigation et Transfert vers Beni Amrane (129.4 hm 3 /an)
3
Qr+TP=14.5 hm /an
(16.7 hm 3 /an)
(87.6 hm 3 /an)
Qt=83.4 hm 3 /an Barrage de
Wilaya Boumerdes BENI AMRANE
Station de traitement 96.4 hm 3 /an KEDDARA 102 hm 3 /an Apport annuel moyen
Wilaya d'Alger de BOUDOUAOU (217 hm 3 /an) Volume avant mise en
150 hm3 service de Koudiat Acerdoune
500 000 m3/jour 17 hm3/an (Scénario 0)
3
-10 000 m /jour Oued Isser
Oued Keddara
Qt=24.3 hm 3 /an
Qr=2.8 hm 3 /an
Barrage de
Utilisation de l'eau : Qt=6.3 hm 3 /an KOUDIAT ACERDOUNE
Barrage du
MILIEU NATUREL HAMIZ 640 hm 3
115 hm 3 /an
AEP 21 hm3
25 hm 3 /an Q(Irrigation) = 10 hm3/an Q(irrigation)=28.9 hm 3 /an
Figure 26 : Scénarios
* sur les 52 années d'analyse, 94,2% des mois d'octobre apportent le volume mensuel
nécessaire selon les sources recueilli au niveau de l’ «ANRH » .
- 55 -
Scénario 1 – Présence du barrage de Koudiat Acerdoune et utilisation de ce dernier
conformément aux critères de projets basé sur un volume d’apport beaucoup plus optimiste
qu’actuellement, à savoir, dérivation annuelle, pour l’AEP de 98 Hm3, dotation de 40,5 Hm3
pour l’irrigation et lâchés vers le barrage de Béni Amrane de 39,5 Hm3.
En année moyenne
Pour le scénario 1, l’impact sur le transfert entre Béni Amrane et Keddara est
relativement peu important (83.4 Hm3/an contre 87.6 Hm3/an pour l’état sans Koudiat
Acerdoune).
En revanche le taux de satisfaction mensuel chute et, certaines années le débit mensuel
transférable peut devenir nul en mai, juin et août avec un nombre de mois insatisfaits
pouvant attendre 5 années sur 52.
Le taux de satisfaction mensuel moyen s’élève à 94,4 % avec une valeur minimale
de 88,5 % aux mois d’octobre-novembre.
Dans ce cas Koudiat Acerdoune est optimisé pour l’AEP et l’irrigation des Wilayas
du Sud. Les transferts vers Béni Amrane sont nuls. Les besoins en AEP et irrigation des
Wilayas du Sud sont donc satisfaits à 80 %.
- 56 -
IV- 9 ANALYSE POUR LES ANNEES SECHES (EN COURS)
Tableau 20 : Apports
L’estimation faite dans cette étude reste extrêmement approximative et gagnera à faire
l’objet de scénarios variables au fur et à mesure de l’acquisition de données permettant
d’améliorer l’estimation des rendements.
- 57 -
IV- 11 TYPE PROFIL DE CONSOMMATION
- Evolution de la production
300
250
Production en Hm3
200
150
100
50
0
01
03
05
07
80
74
76
78
82
85
87
89
91
93
95
97
99
20
20
20
20
Années
- 58 -
Fré quence de distribution
Continue Quotidienne 1j/2 1j/3 et plus
Continu e
74%
Les dotations qui ont été allouées pour le calcul de la demande en eau sont les
suivantes dans le tableau 22 ci-dessous :
Dotation unitaire
Type de standing
(l/j/hab.)
Faible (F) 60
Moyen inferieur
(MI) 90
Moyen supérieur
(MS) 100
Haut (H) 160
Très haut (TH) 200
De 2 563 929 habitants en 1998, la population passera à 3 827 376 habitants en 2020,
avec un taux de croissance annuel global d’environ 1,4 %. La densité passe de 33 à 45 hab.
/ha, avec une dégradation nette observée à mesure que l’on se rapproche de la baie et du
centre.
Par ailleurs, on observe une croissance plus marquée dans les daïras du SW, zone
incontestée du développement futur de la Wilaya. En 2008, la population de la Wilaya d’Alger
s’élève à 3 064 355 habitants. En 2025, la population s’élèvera à 4 052 691 habitants.
Les taux de croissance sont élevés entre 2008 à 2010 illustrant l’effort concentré sur
les programmes de logements voir tableau 23 et la figure 30 ci-après. De 2015 à 2020, on
- 59 -
observe 1,6% de croissance de la population. Ces taux prennent en compte le programme de
logements de la nouvelle ville de Sidi Abdellah. En 2025, tous les programmes de logements
seront achevés, d’où une atténuation du taux de croissance de la population.
La population aura tendance à s’accroitre au niveau des daïrates périphériques, par rapport
à celles du centre ville, la tendance s’accentura encore pour l’horizon 2025, tel que le montre
le tableau 23 ci-dessus et l’histogramme de la figure 29 ci-dessous.
800
700
600
500
400
300
200
100
0
A I
ED D EY AH IS CH ID
A DA IA A K BA
UE D E RA A G L R UT A
UI
AM O IN AR RR LB
E
ER
A
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DI BA
B
BO UR EL
H
DA D-
C D- B
SI
H O D-
D- D- D- M D- D-
D- R
BI
D-
- 60 -
Evolution de la population de 1998 à 2025
4500
3 827 4 053
4000
3271 3 544
3500
3065
3000
2564
Habitants
2500
2000
1500
1000
500
0
1998 2008 2010 2015 2020 2025
Années
Population
Année 1998 2008 2010 2015 2020 2025
Population résidente (hab.) 2563929 3064 355 3270 799 3543 774 3827 376 4052 691
Densité (Hab./Ha) 37 39 41 45 48 51
Taux de croissance (%/an) 1,80 % 1,80 % 4,76 % 1,27 % 1,55% 1,15%
La densité est calculée sur la base d’une superficie fixée à 80.000 Hectares pour la
wilaya d’Alger, comme l’indique le tableau 24 ci-dessus.
300
250
200
150
100
50
0
1998 2008 2010 2015 2020 2025
Année
- 61 -
Evolution de demande en eau domestique
m3/jour
Année 1998 Année 2008 Année 2025
80 000
70 000
60 000
50 000
40 000
30 000
20 000
10 000
0
Ch a
ed
ed
ki
ia
is
a
ah
a
a
ba
Bo ey
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ut
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ein
El
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u
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M
Bi
ou
El
ss
b
Ba
di
Hu
Si
Bi
- 62 -
stable, jusqu’à l’horizon 2015 pour commencer à augmente, comme l’indique l’histogramme de la
figure 33 ci-après.
300
250
161
200 102
84
150 59 60 60
56 50 55 60 65 65
100
50
0
1998 2008 2010 2015 2020 2025
Année
- 63 -
Répartition de la demande en eau année 1998 Répartition de la demande en eau année 2025
DE Domestique DE Diffuse DE GC DE Domestique DE Diffuse DE GC
12% 10%
13%
23%
75%
67%
Rendement Total
90%
80% 80%
64% 70%
70%
rendemnt en %
55% 59%
60%
50% 51%
40%
30%
20%
10%
0%
1998 2008 2010 2015 2020 2025
Année
- 64 -
L’amélioration du rendement total de 51 à 80% comme l’indique le graphe de la figure
35 ci-dessus, représente un gain relatif d’environ 445 000 m3/j pour la période considérée entre 1998
à 2025 et représente plus de 50%, soit un gain net de plus de 4000 m3/j des besoins en ressources pour
l’horizon 2025 comme le fait ressortir l’interprétation des courbes de la figure 36 ci-dessous.
850 000
845 970
840 000 832 092 829 402
Besoin en m3/jour
830 000
820 000
800 814 815 484
810 000
800 000 796 644
790 000
780 000
770 000
1998 2008 2010 2015 2020 2025
Années
- 65 -
Figure 37 : Carte des ressources en eaux d’Alger
- 66 -
- Adéquation Besoins-Ressources
La confrontation des besoins et de la ressource ce traduit d’une part par les besoins en
eau totaux estimés à 895 000m3/jour et d’une capacité de pointe mobilisable de l’ordre de
1802500 m3/jour voir tableau 28 et d’autre part par des réductions de perte en eau de 30% à
20%, l’évolution de l’adéquation besoin ressource se traduit par une amélioration d’un écart
de 392 000 m3/j à 161 000 m3/j comme le montre la figure 38 ci dessous.
900 846
800 832 829 815 797
800
700
en Millier de m3/jour
600
636
500 569
487 534
400 464
408
300
200
100
0
1998 2008 2010 2015 2020 2025
Année
Figure 38 : Courbes adéquation demande en eau et les besoins en ressource 1998 à 2025
L’identification distingue les différentes composantes des eaux non facturée ENF et
les classe en deux catégories, de façon conventionnelle: les pertes physiques et les pertes
commerciales.
Les pertes physiques, qui sont des volumes d’eau réellement gaspillés, regroupent :
Les pertes commerciales, qui correspondent à des volumes d’eau utilisés mais non
facturés, regroupent :
1- les pertes dues aux consommateurs non recensés, notamment les piquages illicites ;
2- les pertes dues au sous enregistrement des volumes par les compteurs des clients ;
4- les fraudes ;
- 67 -
– Systématisation de la recherche et de la réparation des fuites invisibles ;
C’est au niveau des pertes commerciales qu’il faut prévoir l’amélioration la plus
importante et la plus rapide, comme indiqué dans le tableau 29 ci-dessous qui récapitule les
objectifs à différents horizons.
(*) La rubrique «autres» regroupent les pertes non identifiées à ce jour, dont le volume
est déduit par différence entre les volumes produits, les volumes facturés et les volumes des
pertes identifiées.
L’objectif d’une réduction plus importante et plus rapide des pertes commerciales que
des pertes physiques est légitime car la réduction des pertes commerciales passe par des
efforts importants en terme de temps consacré à l’organisation au support de
l’informatique, etc.,
Il est nécessaire de disposer d’une unité de réparation, car une rupture de conduite peut
provoquer une perte de charge si importante, que la sécurité d’approvisionnement des clients
en eau potable serait menacée.
- 68 -
IV-15 MAINTENANCE CURATIVE ET PREVENTIVE
Un grand nombre de mesures sont nécessaires pour un contrôle actif des fuites. Sans
ces mesures, il n’est ni possible de déterminer le type et le volume des pertes ni de localiser
les fuites.
L’ordre de grandeur de la réduction des pertes souhaitée devrait être déterminé selon
des aspects techniques.
Ainsi il ne serait pas très utile de réduire les pertes à moins de 5 % de la quantité d’eau
affluant dans un réseau ramifié avec des joints peu étanches et un sol de nature difficile.
Il faut prendre en compte le fait que chaque système d’alimentation en eau comporte
des pertes inévitables.
- 69 -
On ne peut pas éviter, par exemple, que lors d’une rupture de conduite, une certaine
quantité d’eau soit perdue, jusqu’à ce que les réparations aient été effectuées (durée
d’écoulement de la fuite).
Ce qui est décisif, lorsque l’on détermine le volume minimal des pertes d’eau, c’est,
entre autre, la rapidité avec laquelle la fuite peut être identifiée et réparée.
Cela dépend de l’intervalle de temps nécessaire avec les différents systèmes de recherche pour
découvrir les fuites ainsi que de la performance des unités de réparation et de la disponibilité des
pièces de rechange requises.
Une recherche active de fuites devrait prendre en compte les points suivants :
Le gaspillage chez le client peut aussi avoir des inconvénients considérables pour
l’EDE et les autres consommateurs d’eau.
- les installations techniques doivent être élargies afin d’extraire plus d’eau brute
(puits plus profonds, pompes de plus grande puissance consommant plus d’énergie, etc.) ;
- les installations de traitement de l’eau et le réseau de distribution doivent être
étendus ;
- les redevances d’eau ne correspondent pas aux coûts totaux réels ;
- les redevances impayées.
C’est pour cette raison qu’il est important qu’une EDE informe les consommateurs,
par un travail de relations publiques, sur la nécessité d’économiser l’eau.
- 70 -
IV-16 ORIGINES TECHNIQUES DES PERTES DANS LE RESEAU
- la fonte grise ;
- la fonte ductile ;
- l’acier ;
- l’amiante-ciment (note : ne devrait plus être utilisé) ;
- les matières plastiques.
2- Ruptures de conduites
De même que les ruptures, les dommages au niveau de différents types de matériaux
de conduite tel que les conduites en fonte grise, en fonte ductile, en acier, en amiante-ciment,
en matières plastiques, en PVC, en PE, en plastique renforcé à la fibre de verre et notamment
le dommages dûs à la corrosion, aux raccords : non étanche et à la robinetterie, ainsi qu’au
niveau des réservoirs.
Afin d'intervenir d'une manière efficace sur le réseau, il s'agit de localiser ces fuites :
- 71 -
Figure 39 : Carte de l’évolution de la desserte (H24=65%) de la ville d’Alger actuelle.
- 72 -
(H24 = 97 % de la population)
Figure 41 : Carte de l’évolution de la desserte (H24=97%) d d’Alger à moyen terme
Les résultats attendus par ces actions et d’aboutir à une desserte continue en H 24 = 100%
C’est l’objectif que se fixe une distribution en continue comme le montre les figures ;
39 actuelle, 40 et 41 à court et moyen terme, par l’application directe du système
d’information géographique « SIG » du réseau d’eau d’Alger en cours d’exploitation
actuellement par la société de distribution d’eau « SEAAL ».
Les solutions alternatives pour réduire les pertes dans le réseau de distribution
d'AEP de la ville d’Alger consiste à établir et à exécuter le programme suivant ;
1- Intervention initiale
Un programme d’actions à durée limitée doit être réalisé pour la réduction des pertes les
plus importantes, est comprend :
- 73 -
1-Opération de réduction des fuites ;
Un moyen très efficace et peu coûteux pour la réduction des pertes est
l’installation conséquente de compteurs. En général, les pertes provenant de mesures
insuffisantes ou inexistantes sont certes attribuées aux pertes commerciales. La réalité montre
toutefois que l’installation de compteurs est un moyen efficace pour lutter contre le
gaspillage qui est attribué aux pertes physiques.
Les compteurs ont une durée de vie moyenne de 15 à 20 ans. Il est proposé de
remplacer tous les compteurs dans les 15 à 20 prochaines années, et d’en installer là où il n’y
en pas encore. Le démarrage de cette mesure devrait être immédiat.
3- Programme de renouvellement
Le remplacement des systèmes d’AEP anciens est nécessaire à long terme dans la
plupart des agglomérations. La durée de vie des réseaux, approvisionnement, peut être
estimée à 45 ans à 50 ans. Ceci signifie que tous les 45 ans à 50 ans, l’ensemble des systèmes
est à remplacer. Ce travail est à effectuer en permanence. Ainsi, d’ici 2020, un tiers du
système total devra être remplacé.
4- Programme de réhabilitation
Il est supposé que l’on n’obtiendra pas de réduction essentielle des pertes mais
qu’au contraire, l’état actuel sera maintenu.
Les actions à prendre pour réduire les pertes d’eau dans le réseau de la ville d’Alger
par le renouvellement des canalisations et des branchements, sur la période 2009-2025, le plan
prévoit le renouvellement de :
- 74 -
- 800km de canalisations (avec un rythme accéléré sur la période 2009-2011 et
encore soutenu sur la période 2012-2015), soit environ 25% du linéaire total des canalisations
existantes ;
- tous les branchements, y compris les branchements non recensés à ce jour dans la base
de gestion de la clientèle, soit environ 500 000 branchements au total ;
- historique des données de sectorisation et identification des secteurs les plus fuyards.
Conclusion et recommandations
De p lus, une réflexion est à engager pour «réserver» une tranche du barrage
de Koudiat Acerdoune afin de faire face d’une part aux sécheresses et, d’autre part à la
réduction des pertes d’eau qui est estimée à 20 % pour l’horizon 2025. C’est une solution
alternative à une mobilisation de la ressource en eau supplémentaire.
- 75 -
CONCLUSION GENERALE
Il ressort à travers cette étude avoir donné les principaux axes de la stratégie nationale de l'eau
adoptée par les pouvoir publics. Après une approche d'aménagement intégrée avec des mesures
d'accompagnement sont à entreprendre, afin de permettre la relance d’un développement durable basé
sur l'économie de cette ressource.
Une exploitation judicieuse de cette ressource sera profitable à l'ensemble des régions du
pays. Comme ce n’est pas le but recherché de ce mémoire.
Mais par compte d’exposer les détails des données techniques des bilans hydriques qui sont
présentés, ainsi que les données hydrologiques, mais plutôt de donner une analyse globale et une
synthèse pertinente des travaux et des projets à réaliser. De nous permettre de dresser une politique de
gestion rationnelle de cette ressource.
Le travail à été réalisé sur le réseau d'AEP de la ville d'Alger. Au fil des
résultats étudiés. Il a été présenté certaines conclusions et recommandations pratiques
aux différents traitements des scénarios proposés.
De manière plus précise nous pensons avoir montré l'intérêt d'un scénario
parmi d'autres pour assurer aux différents usagers l'alimentation en eau potable
jusqu'à l'horizon 2025.
Nous avons proposé des solutions techniques alternatives pour préserver cette
ressource en se fixant comme objectif l’amélioration du rendement pour réduire les
pertes d’eau dans le réseau d’Alger.
- 76 -
BIBIOGRAPHIE
[3] Dupont. A; (1988) - Hydraulique urbaine, Tome I et II, édition Eyrolles Paris.
[4] Bonin. J; (1982) - Aide mémoire d’hydraulique urbaine, édition Eyrolles Paris.
[7] Mabillot. A; (1971) - Les forages d’eau, guide pratique, édition Techniques et
documentations Paris.
[8] El Hadj Harouna. A; (2005) - Comparaison de calcul hydraulique d’un réseau maille en
utilisant les logiciels LOOP et PICCOLO, thèse d’étude, ENSH.
[10] AGHTM, SAGE Gironde (2004) - Rendement des réseaux d’eau potable,.
[13] Klauts. P, Gilles. R, Rolf. E, NIEMEYER.B; (1984) - Réduction des pertes d’eau sur
les systèmes d’alimentation en eau potable des ays en voie de développement, GTZ,
Allemagne.
[14] MRE, DMRE, SAFEGE; (2003) - Etude du transfert des eaux du Sahara septentrional
vers les régions du Nord de l’Algérie, étude de faisabilité : rapport de définition et d’études
des transferts.
[15] Association africaine de l’eau, Algérienne Des Eaux; (2006) - Quelles Stratégies pour les
défis du millenium, communication de l’AAE Alger, XIIIe Congrès de l’association, eau et
assainissement.
- 77 -
[16] Office Nationale Des Statistiques; (2008) - Bulletin de l’ONS Statistique du recensement
général de la population et de l’habitat.
[17] COOPERS Water HAOUS, Algérienne Des Eaux ; (2008) - Organisation, élaboration
de scenarios séminaire de présentation des cadres et schémas organisationnels, appui
institutionnel à l’ADE.
[18] Etude Algérienne Des Eaux, SOGREAH ; (2008) - Etude travaux de réhabilitation du
réseau d’eau potable du groupement urbain de Constantine.
[21] P.A.M; (2003) - Technique des tuyaux et raccords en fonte ductile pour l’AEP et
l’irrigation et d’adduction d’eau.
[22] MRE, ADE, ONA, SAUR (2005) - Délégation du service de distribution d’eau potable
d’assainissement de la wilaya d’Oran.
[24] MRE, ADE, ONA, SEAL (2009) – Rapport d’activité mensuel du mois juillet 2009.
[24] MRE, DEA H, SOFRECO (2009) - Réalisation de l’étude d’actualisation du plan national de l’eau
Rapport provisoire de l’audit sur la demande en eau potable.
[25] Arbaoui A. MRE, ENSH, PROCEEDINGS (2009) - Colloque International sur la Gestion des
Ressources en Eau.
- 78 -
LISTE DES FIGURES
- 79 -
Figure 25: Carte des champs captant de la Mitidja …………………..…...……………........52
Figure 29: Evolution de la population par Daïra de la wilaya d’Alger 1998 -2025……...….60
- 80 -
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 2 : Tarification……………………………………………………………...…….….15
Tableau 20 : Apports….............................................................................................................57
- 81 -
Tableau 26 : Répartition de la demande en eau globale………………………………….…...63
- 82 -
ANNEXES :
- A2 : Evolution de la population
- 83 -
- A1 : Etat de l’Evolution de la Production mensuelle d’Eau d’Alger
- 84 -
Evolution de la Production mensuelle année 2003
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Sep Oct Nov Déc Total
Eaux de Surface m³ m³/jour
10 179
Boudouaou 762 631 3 892 200 3 446 511 9 099 600 8 771 852 9 090 938 9 677 985 9 857 147 9 836 163 9 442 000 9 300 821 93 357 217
369
Birkhadem 164 064 111 571 174 297 188 270 194 741 192 748 172 216 163 526 192 221 176 011 214 223 191 951 2 135 839
Interconnection 1 955 869 0 615 151 914 099 2 896 988 2 663 990 2 663 990 2 154 617 1 412 157 925 254 690 276 24 865 16 917 256
3 199
Total UPES 2 882 564 4 003 771 4 235 959 10 201 969 11 863 581 11 947676 12 514191 12 175290 11 440541 11 280634 10 346499 9 517637
112410 312 846
Eaux Souterraines
Champs de captage 8 581 263 7 780 580 9 181245 6 741 797 6 118 428 7 450 302 7 832 779 7 815 490 7 793 262 7 898 001 8 642 856 8 340 434 94 176 437 258 018
Total UPRES 8 581 263 7 780 580 9 181 245 6 741 797 6 118 428 7 450 302 7 832 779 7 815 490 7 793 262 7 898 001 8 642 856 8 340 434 94 176 437
Total Production
19 990 19 233 19 178 18 989 565 991
TOTAL Production 11 463 827 11 784 351 13 417 204 16 943 766 17 982 009 19 397 978 20 346 970 17 858 071 206 586 749
780 803 635 355
- 85 -
Evolution de la Production mensuelle année 2004
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Sep Oct Nov Déc Total
Eaux deSurface m³ (m³/j)
Boudouaou 8 402 515 8 066 197 7 553 967 10 287 000 11 773 530 11 052 247 12 607 084 11 591 773 11 507 801 12 484 563 11 244 361 10 213 117 126 784 155 346 405
Interconnection 1 112 528 1 462 481 1 873 777 1 851 249 1 246 774 1 327 712 727 345 1 158 263 969 168 997 268 1 077 265 947 310 14 751 140 40 304
s/T Surface 9 515 043 9 528 678 9 427 744 12 138 249 13 020 304 12 379 959 13 334 429 12 750 036 12 476 969 13 481 831 12 321 626 11 160 427 141 535 295 386 708
Eaux Souterraines
Birkhadem 211 232 182 684 183 682 162 434 176 947 131 761 124 836 130 021 181 093 145 524 149 782 148 371 1 928 367 5 269
C de Captage 7 974 860 7 634 779 8 180 180 6 735 426 6 989 707 7 872 948 8 147 095 8 267 543 8 144 058 8 166 043 7 568 388 8 107 890 93 788 917
s/T Souterraines 8 186 092 7 817 463 8 363 862 6 897 860 7 166 654 8 004 709 8 271 931 8 397 564 8 325 151 8 311 567 7 718 170 8 256 261 95 717 284 261 523
Eaux Dessalées
Stations 182 995 178 031 153 212 183 555 228 961 264 418 310 456 310 629 289 394 333 123 311 515 344 635 3 090 924 8 445
Total Production
Total 17 884 130 17 524 172 17 944 818 19 219 664 20 415 919 20 649 086 21 916 816 21 458 229 21 091 514 22 126 521 20 351 311 19 761 323 240 343 503 656 676
- 86 -
Evolution de la Production mensuelle année 2005
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Sep Oct Nov Déc Total
Eaux de Surface m³ (m³/j)
Boudouaou 9 916 037 9 087 202 10 421 751 10 118 984 9 717 515 10 770 524 11 223 008 10 507 863 9 928 859 9 507 563 8 723 470 9 076 489 118 999 265 326 025
Interconnection 1 062 657 885 049 967 804 760 855 950 411 803 839 934 177 989 138 669 685 1 105 693 1 097 863 706 596 10 933 767 29 956
s/T Surface 10 978 694 9 972 251 11 389 555 10 879 839 10 667 926 11 574 363 12 157 185 11 497 001 10 598 544 10 613 256 9 821 333 9 783 085 129 933 032 355 981
Eaux Souterraines
El Harrach 4 181 212 3 845 852 4 180 854 3 961 722 4 074 699 3 715 658 4 057 394 4 284 694 4 043 689 4 166 383 3 931 833 3 898 008 48 341 998 132 444
Rouiba 819 556 740 140 850 077 793 125 842 866 826 465 855 191 845 287 832 200 866 435 942 329 919 521 10 133 192 27 762
Mazafran 3 380 532 2 882 574 3 024 439 3 003 976 3 028 599 3 326 980 3 046 624 3 035 547 3 069 815 2 939 073 2 798 023 3 370 630 36 906 812 101 115
Birkhadem 172 162 183 372 189 890 192 949 210 354 200 963 225 941 245 110 236 529 284 753 187 010 207 722 2 536 755 6 950
s/Souterraines 8 553 462 7 651 938 8 245 260 7 951 772 8 156 518 8 070 066 8 185 150 8 410 638 8 182 233 8 256 644 7 859 195 8 395 881 97 918 757 268 271
Eaux Dessalées
Stations 215 873 197 363 324 547 308 948 329 272 301 511 333 671 371 792 326 697 346 266 348 642 333 726 3 738 308 10 242
Total production
Total 19 748 029 17 821 552 19 959 362 19 140 559 19 153 716 19 945 940 20 676 006 20 279 431 19 107 474 19 216 166 18 029 170 18 512 692 231 590 097 634 493
- 87 -
Evolution de la Production mensuelle année 2006
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Sep Oct Nov Déc Total
Eaux de Surface m³ (m³/j)
Boudouaou 9 234 356 8 081 937 9 139 915 8 909 136 9 603 535 10312969 12051177 12149473 12674114 11578757 10339020 7 847 824 121922 213 334 033
Interconnection 931 287 987 159 1 164 746 916 739 894 385 928 936 1 432 797 1 434 343 1 290 427 1 499 872 1 472 294 1 290 717 14 243 702 39 024
s/ Superficielles 10165643 9 069 096 10 304 661 9 825 875 10497920 11241905 13483974 13583816 13964541 13078628 11811314 9 138 541 136165 914 373 057
Eaux Souterraines
El Harrach 3 924 856 3 521 386 3 934 168 4 207 328 4 394 291 4 351 426 4 436 548 4 512 830 2 747 334 3 369 768 4 243 749 4 168 644 47 812 328 130 993
Rouiba 931 380 896 198 956 726 915 961 1 007 375 998 845 1 093 226 1 102 711 1 026 467 1 026 181 1 018 328 981 197 11 954 595 32 752
Mazafran 2 912 552 2 470 773 2 579 871 2 761 614 2 560 688 2 557 697 2 250 872 2 547 844 2 523 302 2 784 677 2 900 673 2 999 929 31 850 492 87 262
Birtouta 173 115 309 154 307 260 312 706 327 565 329 264 379 225 319 445 280 693 344 373 325 352 304 582 3 712 734 10 172
Birkhadem 211 338 275 137 243 801 167 372 154 742 189 999 184 721 226 179 251 812 269 174 254 795 235 241 2 664 311 7 299
s/ Souterraines 8 153 241 7 472 648 8 021 826 8 364 981 8 444 661 8 427 231 8 344 592 8 709 009 6 829 608 7 794 173 8 742 897 8 689 593 97 994 460 268 478
Eaux Dessalées
Stations 313 354 279 122 292 820 292 351 291 001 276 392 274 217 281 749 276 440 282 596 291 168 235 360 3 386 570 9 278
Total production
Total Général 18632238 16820866 18 619 307 18483207 19233582 19945528 22102783 22574574 21070589 21155397 20845379 18063494 237546 944 650 814
- 88 -
Evolution de la Production mensuelle année 2007
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Sep Oct Nov Déc Total
Eaux de Surface m³ (m³/j)
Boudouaou 8 385 835 8 085 489 7 597 846 8 375 600 8 660 447 10 303921 11 962580 11 561278 11 689620 11 394236 10 291622 10 929 698 119238 172 326 680
Interconnection 1 387 760 1 110 149 914 010 1 026 843 1 277 846 1 291 995 1 436 264 1 598 884 1 511 304 1 417 010 1 618 542 692 148 15 282 755 41 871
s /Superficielles 9 773 595 9 195 638 8 511 856 9 402 443 9 938 293 11 595916 13 398844 13 160162 13 200924 12 811246 11 910164 11 621 846 134520 927 368 550
Eaux Souterraines
El Harrach 5 452 830 5 531 063 4 972 393 5 497 559 5 317 425 5 603 285 5 403 723 5 479 373 5 431 247 5 165 480 5 424 140 5 095 135 64 373 653 176 366
Mazafran 3 073 348 3 162 023 2 669 793 3 309 138 3 216 962 3 485 250 3 207 696 3 082 907 3 018 918 3 067 633 3 400 090 3 351 570 38 045 328 104 234
Birtouta 262 697 337 852 171 461 349 264 538 225 587 418 541 273 562 769 738 997 712 120 712 289 609 198 6 123 563 16 777
Usines relais 211 808 268 019 282 865 207 239 147 127 185 822 178 121 152 837 175 949 203 920 14 673 36 253 2 064 633 5 657
s/Souterraines 9 000 683 9 298 957 8 096 512 9 363 200 9 219 739 9 861 775 9 330 813 9 277 886 9 365 111 9 149 153 9 551 192 9 092 156 110607 177 303 033
Eaux Dessalées
Stations 254 577 172 513 124 049 140 974 154 364 176 528 190 640 224 678 265 706 290 929 262 316 171 717 2 428 991 6 655
Total production
Total Général 19 028855 18 667108 16 732417 18 906617 19 312396 21 634219 22 920297 22 662726 22 831741 22 251328 21 723672 20 885 719 247557 095 678 239
- 89 -
Evolution de la Production mensuelle année 2008
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Sep Oct Nov Déc Total
Eaux de Surface m³ (m³/j)
Boudouaou 10 125544 10 145513 7 034 012 9 079 512 12 564637 9 668 301 6 621 494 6 258 628 6 233 037 5 773 360 5 607 799 5 096 592 94 208 429 257 400
SAA 1 648 248 1 638 709 1 488 015 1 573 129 1 523 254 1 459 689 1 385 191 1 435 488 1 239 194 1 394 330 1 434 412 1 357 143 17 576 802 48 024
Taksebt 0 0 3 929 449 2 780 250 0 1 329 466 5 477 744 5 719 590 5 488 234 5 067 766 4 233 281 6 155 097 40 180 877 109 784
s /Superficielles 11 773792 11 784222 12 451476 13 432891 14 087891 12 457456 13 484429 13 413706 12 960465 12 235456 11 275492 12 608832 151966 108 415 208
Eaux Souterraines
El Harrach 5 397 390 5 560 837 4 939 775 3 772 333 4 299 091 4 355 290 3 946 282 4 702 136 4 484 515 4 035 760 3 785 513 3 270 574 52 549 496 143 578
ONID Bouréah 29 031 43 763 28 029 24 451 27 589 43 224 44 682 93 651 75 183 94 425 74 464 82 408 660 900 1 806
Mazafran 3 511 284 3 473 402 2 760 211 2 779 273 1 613 276 1 651 618 2 446 879 2 675 345 2 789 027 2 783 705 3 150 504 2 982 593 32 617 117 89 118
Birtouta 678 069 760 020 635 953 757 303 747 166 1 018 196 1 031 598 840 613 949 805 1 009 134 975 959 990 739 10 394 555 28 400
Usines Relais 32 490 60 263 75 632 125 336 122 493 120 026 7 332 125 731 130 456 128 763 142 374 132 643 1 203 539 3 288
s / Souterraines 9 648 264 9 898 285 8 439 600 7 458 696 6 809 615 7 188 354 7 476 773 8 437 476 8 428 986 8 051 787 8 128 814 7 458 957 97 425 607 266 190
Eaux Dessalées
Stations 207 178 274 632 234 266 295 276 217 608 203 637 158 006 154 728 160 652 150 134 163 902 181 695 2 401 714 6 562
SDEM Hamma 0 197 500 0 2 960 940 2 508 253 4 185 153 3 735 096 4 581 354 4 987 936 4 388 202 5 291 274 4 548 743 37 384 451 102 143
Eaux Dessalées 207 178 472 132 234 266 3 256 216 2 725 861 4 388 790 3 893 102 4 736 082 5 148 588 4 538 336 5 455 176 4 730 438 39 786 165 109 OO0
Total production
Total Général 21 629234 22 154639 21 125342 24 147803 23 623367 24 034600 24 854304 26 587264 26 538039 24 825579 24 859482 24 798227 289177 880 790 103
- 90 -
Evolution de la Production mensuelle année 2009
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Sep Oct Nov Déc TOTAL
Eaux de Surface m³ (m³/j)
Boudouaou 5 160 027 5 139 297 4 569 485 6 145 316 0 0 0 0 0 0 0 0 21 014 125 173 670
SAA 1 349 016 1 156 680 1 131 867 1 262 111 0 0 0 0 0 0 0 0 4 899 674 40 493
Taksebt 6 334 550 6 223 605 5 637 128 6 350 754 0 0 0 0 0 0 0 0 24 546 037 202 860
s/T Superficielles 12 843 593 12 519 582 11 338 480 13 758 181 0 0 0 0 0 0 0 0 50 459 836 417 023
Eaux Souterraines
El Harrach 3 637 661 3 503 905 3 181 846 3 517 200 0 0 0 0 0 0 0 0 13 840 612 114 385
ONID Bouréah 45 064 47 583 52 550 56 577 0 0 0 0 0 0 0 0 201 774 1 668
Mazafran 2 357 945 2 826 051 2 403 774 2 558 153 0 0 0 0 0 0 0 0 10 145 923 83 851
Birtouta 1 003 680 1 033 967 950 678 1 036 580 0 0 0 0 0 0 0 0 4 024 905 33 264
Usines Relais 141 148 14 092 14 092 16 770 0 0 0 0 0 0 0 0 186 102 1 538
s/T Souterraines 7 185 498 7 425 598 6 602 940 7 185 280 0 0 0 0 0 0 0 0 8 399 316 234 705
Eaux Dessalées
Stations 183 815 192 199 191 091 159 519 0 0 0 0 0 0 0 0 726 624 6 005
SDEM Hamma 4 807 817 4 512 937 4 334 387 3 767 008 0 0 0 0 0 0 0 0 17 422 149 143 985
s/T Eaux Dessalées 4 991 632 4 705 136 4 525 478 3 926 527 0 0 0 0 0 0 0 0 18 148 773 150 271
Total production
Total Production 25 020 723 24 650 316 22 466 898 24 869 988 0 0 0 0 0 0 0 0 97 007 925 801 718
- 91 -
Etat Récapitulatif de Evolution de la production
- 92 -
A2 : Evolution de la Population
- 93 -
Croissance Démographie de la Région Nord
- 94 -
Croissance Démographie de la Région Hauts Plateaux
- 95 -
Répartition des logements habités selon le branchement au réseau d'AEP
- 96 -
Taux d’accroissement de la population
- 97 -
Taux d’accroissement de la population masculine et féminine
- 98 -
- A3 : Etat Mensuel des Barrages en Exploitation du
- 99 -
REGION OUEST ETAT MENSUEL DES BARRAGES EN EXPLOITATION MOIS DE DECEMBRE 2008
DEFLUENT DU MOIS Millions de m3
N° Barrage Capacité Volume Côte Volume Apports Taux de
dernier début fin du fin du du mois AEP - IRR Total eau Fuite Evap LVF DEV Transfert Défluent Remplissage
levé hm3 mois hm3 mois mois hm3 hm3 AEI hm3 utilisée hm3 hm3 hm3 hm3 hm3 Total
hm3
1 Beni-Bahdel 54,63 17,983 648,00 40,257 23,575 1,003 0 1,003 0,135 0,086 0 0 1,224 73,69
2 Meffrouch 14,99 0,510 1116,25 6,555 6,348 0,186 0,186 0 0,021 0 0 0,207 43,73
3 H -Boughrara 175,45 83,320 294,900 98,968 19,175 3,100 3,100 0,006 0,161 0,153 0 0 3,420 56,41
4 Sekkak 27,00 9,220 211,25 13,573 4,891 0,437 0,437 0,026 0 0 0,463 50,27
5 Sidi-Abdelli 106,61 8,307 328,23 23,626 15,687 0,217 0,217 0,010 0,032 0 0 0,259 22,16
6 Sarno 21,25 1,664 413,23 2,246 0,700 0 0,000 0,031 0,031 0 0 0,062 10,57
7 Cheurfas II 70,21 29,471 217,35 35,043 6,214 0,109 0,185 0,294 0,062 0,119 0 0 0,475 49,91
8 Ouizert 93,91 29,571 436,70 36,984 8,655 0 0,000 0,957 0,143 0,100 0 0 1,200 39,38
9 Bou-Hanifia 38,11 36,621 294,78 36,977 7,888 0,316 0,316 0,124 0,213 6,784 0 0 7,437 97,03
10 Fergoug 0,40 0,400 100,29 0,400 13,634 1,188 0,704 1,892 0,031 0,031 5,201 6,479 0 13,634 100,00
11 Kramis 45,38 24,581 100,00 26,025 5,150 0,155 0,155 0,024 2,867 0 0 3,046 57,35
12 Brézina 108,47 87,340 905,99 76,080 0,000 0,000 0,046 0,046 2,777 0 0 2,823 70,14
13 Djorf-Torba 260,25 260,252 698,970 258,519 24,853 1,240 0,000 1,240 0,713 4,687 17,280 3,731 0 27,651 99,33
S/Total 1 016,66 589,24 - 655,25 136,770 7,951 0,935 8,886 2,069 8,351 32,385 10,210 0 61,901 64,45
- 100 -
REGION CHLEF ETAT MENSUEL DES BARRAGES EN EXPLOITATION MOIS DE DECEMBRE 2008
- 101 -
REGION CENTRE ETAT MENSUEL DES BARRAGES EN EXPLOITATION MOIS DE DECEMBRE 2008
- 102 -
REGION EST ETAT MENSUEL DES BARRAGES EN EXPLOITATION MOIS DE DECEMBRE 2008
Volume Apports DEFLUENT DU MOIS Millions de m3
N° Barrage Capacité Côte Volume Côte Taux de
dernier début début fin du fin du du mois AEP - IRR Total eau Fuite Evap LVF DEV Transfert Défluent Remplissage
levé h m3 mois mois hm3 mois mois hm3 AEI .hm3 hm3 utilisée hm3 hm3 hm3 hm3 hm3 Total hm3
hm3
41 K'sob 12,34 603,68 11,604 604,24 12,34 8,149 0,980 0,980 0,093 0,065 4,081 1,724 0 6,943 100,00
42 Ain-Zada 121,40 851,08 82,097 851,13 82,53 2,900 2,356 2,356 0,163 0 2,519 67,99
43 Ain Dalia 76,08 691,42 16,574 690,26 14,45 0,371 0,035 0,035 0,122 0 0,157 18,99
44 H.Grouz 40,15 713,41 2,831 713,46 2,896 0,084 0,000 0,036 0 0,036 0
45 Guenitra 117,82 155,77 67,840 155,62 67,07 1,337 1,941 1,941 0,174 0 2,115 56,92
46 Zardezas 18,68 185,55 4,013 184,75 3,44 0,102 0,477 0,477 0,124 0,031 0 0,632 18,44
47 Cheffia 158,83 150,70 46,126 150,46 44,75 3,098 4,436 4,436 0,195 0 4,631 28,17
48 H. Debagh 184,35 341,29 84,684 340,78 82,51 0,095 1,447 1,447 0,124 0,099 0 1,670 44,75
49 F.E.Gueiss 0,43 962,78 0,365 962,89 0,024 0,184 0,000 0,073 0 0,073 5,58
50 Babar 38,01 939,95 35,813 939,88 37,55 0,989 0,000 0,031 0,127 1,070 0 1,228 98,78
51 F.EL.Gherza 14,89 196,64 8,712 197,59 11,09 2,679 0,000 0,132 0,105 0 0,237 74,49
52 Mexa 30,27 49,90 20,077 52,03 30,27 17,923 2,499 2,499 5,141 0 7,640 100,00
53 F.D.Gazelles 54,74 382,13 44,403 382,56 46,64 3,212 0,535 0,535 0,240 0 0,775 85,20
54 Oued Cherf 152,65 741,66 114,846 741,69 115,15 0,740 0,000 0,031 0,342 0 0,373 75,43
55 Zit-Emba 116,59 83,54 97,845 83,55 97,92 2,068 1,203 0,230 1,433 0,031 0,500 0,070 0 2,034 83,98
56 Beni-Zid 39,39 65,17 37,053 65,77 38,73 7,776 0,539 0,539 0,052 2,626 2,878 0 6,095 98,33
57 El - Agrem 33,04 136,74 29,162 137,69 30,74 2,281 0,511 0,511 0,003 0,054 0,102 0 0,670 93,04
58 K.Medaour 74,32 990,19 59,149 990,01 58,07 0,823 1,402 1,402 0,062 0,240 0 1,704 78,14
59 Beni-Haroun 960,00 183,99 519,186 184,61 532,41 22,937 8,628 8,628 0,845 0 9,473 55,46
60 O.Othmania 33,00 840,74 32,539 840,86 32,87 8,017 7,599 7,599 0 7,599 99,60
S/Total 2 276,98 - 1 314,919 - 1 341,44 85,765 33,073 1,745 34,818 0,631 3,463 7,949 9,743 0,00 56,604 58,91
- 103 -
E TAT MENSUEL DES BARRAGES EN EXPLOITATION MOIS DE DECEMBRE 2008
Volume Volume Apports DEFLUENT DU MOIS Millions de m3 Taux de
Région Capacité début fin du du AEP -
IRR Total eau Evap LVF DEV
dernier levé mois mois mois AEI Fuite Transfert Défluent Remplissage
Hm3 utilisée Hm3 Hm3 Hm3
hm3 hm3 hm3 Hm3 Hm 3
Hm 3
Hm3 Total
T/Ouest 1 600,80 349,774 471,123 135,057 4,157 0,000 4,157 0,351 1,723 5,825 0,000 0,000 12,056 29,43
T/Chlef 1 600,80 349,774 471,123 135,057 4,157 0,000 4,157 0,351 1,723 5,825 0,000 0,000 12,056 29,43
T/Centre 919,83 555,947 596,484 79,052 17,135 0,000 17,135 0,765 0,495 1,099 8,728 11,431 39,653 64,85
T/Est 2 276,98 1 314,919 1 341,44 85,765 33,073 1,745 34,818 0,631 3,463 7,949 9,743 0,00 56,604 58,91
Total 5 814,27 2 809,880 3 064,298 436,644 62,316 2,680 64,996 3,816 14,032 47,258 47,258 11,431 170,214 52,70
- 104 -