Laouar Staihi Afef
Laouar Staihi Afef
Laouar Staihi Afef
BADJIMOKHTAR-ANNABAUNIVERSITY
UNIVERSITE BADJI MOKHTAR-ANNABA جامعة باجي مختار– عنابة
MEMOIRE
Présenté par :
Laouar Staihi Afaf
Devant le jury :
Président : KHERRAT Rochdi, Professeur , Université Badji Mokhtar-Annaba
Membre : ZABAT Nassira , Docteur , Université Badji Mokhtar-Annaba
Le dessalage du pétrole brut est une opération très importante pour assurer un bon
fonctionnement des unités en aval. En effet, un mauvais dessalage a des conséquences
directes sur le fonctionnement de la colonne de distillation atmosphérique menant à une
corrosion du circuit de tête. Le dessaleur situé en amont de la colonne de distillation, a donc
pour fonction d’éliminer l’eau et les sels (chlorure de sodium et sels alcalino-terreux)
contenus dans le pétrole brut, avant son fractionnement.
Ceux qui m’ont encouragé dans la vie qui m’ont donné leurs
sacrifices éternels pour que je puisse suivre mes études dans des
bonnes conditions et qui ne cessent pas de m’encourager et de
veiller à mon bien, sans leur soutient ce travail n’aurait jamais
vue le jour.
mémoire.
Introduction générale………………………………………………………………….….……1
I.1 Introduction…………………………………………………………………………..…….4
II.1 Introduction……………………………………...………………………………………11
II.2 Généralités…….………………………………………………………………...………11
III.1 Introduction….………………………………...……………………………………….23
III.5 conclusion……………………...………...………………………….……………...…..58
Conclusion générale……………………………...…………………………………………..60
Références bibliographique………...………………..………………………………………62
Annexe…………………………………………………………………………...…..………65
Figure III.2 Quantités de fer mesurées à partir des échantillons des eaux acides
dans les ballons V3, V8 et V62.
Figure III.3 Quantités de chlorures mesurées à partir des échantillons des eaux
acides des ballons V3, V8 et V62.
Figure III.4 Taux de salinité à la sortie du dessaleur.
Figure III.5 Evolution du taux d’injection réel par rapport au taux d’injection
optimal.
Figure III.6 Evolution du coefficient de proportion A en fonction des pourcentages
k Constante (-)
l Longueur (m)
Le pétrole n'a pas d'utilisation pratique tant qu'il n'a pas été bien traité et bien raffiné.
Afin d'obtenir des produits dont les usages conviennent à une application particulière
(carburants et combustibles, et en produits non énergétiques telles que les matières premières
pétrochimiques, lubrifiant paraffines et bitumes) [2], sa transformation nécessite la mise en
action de plusieurs unités telle que l’unité Topping de la Raffinerie de Skikda. Pour d’aboutir
à des produits conformes et prêts à la commercialisation, plusieurs contrôles et analyses
rigoureux doivent être effectués sur le pétrole brut : contrôle de propriétés physicochimiques,
mesure des impuretés et celle des chlorures [3].
1
Le troisième chapitre comporte le calcul et l’analyse de la performance du dessaleur
électrostatique de l’unité « topping » (RA1K) ;
Enfin, nous terminerons ce mémoire par une conclusion générale qui comporte nos
recommandations adaptées à l’unité topping.
2
Chapitre I : Présentation de la raffinerie de Skikda (RA1K)
I.1 Introduction
Une raffinerie doit être conçue pour traiter une gamme assez large de bruts. Bien sûr, il existe
des raffineries conçues pour traiter uniquement un seul brut, mais ce sont des cas particuliers où
la ressource estimée en brut est assez importante [4].
Actuellement, la raffinerie (RA1K) rénovée comporte les unités suivantes (voir Annexe A2) :
4
Chapitre I : Présentation de la raffinerie de Skikda (RA1K)
La charge (brut de Hassi Messaoud) de l’unité de distillation atmosphérique (U10) est aspirée
des bacs de stockage par une pompe de charge. Le brut est ensuite chauffé, dans des
échangeurs à la température de 33°C puis, à la température de 55 °C. Le brut, est envoyé dans
le dessaleur afin d’éliminer les sels. L’eau provenant du ballon est mélangée avec le brut
avant l’entrée au dessaleur. Cette eau de lavage provient de l’unité ETP.
I.3.2Préchauffage du brut
Le brut dessalé, est envoyé, aux échangeurs, et sort à la température 148 °C, ensuite envoyé,
au ballon de flash où il est séparé en deux phases : une phase vapeur de la charge et une phase
liquide. Les vapeurs de tête du ballon sont chauffées dans l’échangeur puis vers la zone
d’expansion de la colonne de distillation atmosphérique. Le liquide de fond est envoyé par les
pompes à la zone d’expansion de la colonne en passant par un ensemble d’échangeurs puis
5
Chapitre I : Présentation de la raffinerie de Skikda (RA1K)
deux (02) fours où il est partiellement vaporisé puis acheminé à la température de 356 °C
vers la zone d’expansion de la colonne de distillation atmosphérique.
a) Vapeurs de tête
Les vapeurs de tête de la colonne de distillation atmosphérique, composées des gaz légers
(C2-), de GPL et de naphta, sont envoyées, dans les échangeurs .Les vapeurs, partiellement
condensées, sont ensuite envoyées au ballon de reflux.
Le liquide de fond du ballon est envoyé par la pompe comme reflux de la colonne. Le niveau
liquide dans le ballon. La vapeur est envoyée dans les aéroréfrigérants où elle est refroidie,
dans les condenseurs à eau. Ce mélange, partiellement condensé, est envoyé au ballon (où il
est séparé en trois phases : une phase vapeur, une phase liquide et une phase eau acide.
L’eau acide est récupérée dans le mamelon du ballon puis envoyée à la section de traitement
des eaux acides. Le liquide (hydrocarbures), constituant le naphta non stabilisé, est envoyé
par une pompe, après préchauffage, aux colonnes de stabilisation. Les gaz incondensables
sont envoyés à la torche.
Le Pump-around supérieur est extrait du 33ème plateau de la colonne C1 ce liquide est alors
dirigé vers deux échangeurs à l’aide des pompes afin de chauffer le brut ensuite il va
retourner à nouveau à la colonne C1.
c) Soutirage du Kérosène
6
Chapitre I : Présentation de la raffinerie de Skikda (RA1K)
La coupe Kérosène ayant une température d’ébullition entre 180°C et 235°C, elle est extraite
du 46ème plateau de la colonne C1 ensuite orientée vers le stockage.
d) Soutirage de LGO
Ce produit ayant un intervalle d’ébullition entre 235°C-310°C, il est extrait à partir du 35ème
ou 26ème plateau de la colonne de distillation atmosphérique, une quantité est utilisée pour
chauffer le brut au niveau des échangeurs, puis il sera stocké.
e) Soutirage du HGO
f) Soutirage du RCO
Les hydrocarbures provenant de la zone flash descendent du 5 ème plateau vers le fond de
colonne, seront utilisés pour chauffer le brut au niveau de l’échangeur.
Le naphta non stabilisé, provenant du ballon, est envoyé aux colonnes de stabilisation 1 et 2
après préchauffage dans les échangeurs. Le naphta non stabilisé, après préchauffage, est
divisé en deux parties. L’une, contenant 70 % du naphta non stabilisé, est envoyée dans la
première colonne de stabilisation et l’autre, contenant 30 % du naphta non stabilisé, est
envoyée dans la deuxième colonne de stabilisation.
a) Colonne de stabilisation 1
La charge (70 % du naphta non stabilisé) est introduite dans la zone de flash entre le 18 ème et
le 19ème plateau sous contrôle de débit.
Les vapeurs de tête, sont partiellement condensées dans les aéroréfrigérants puis dans le
condenseur et envoyées dans le ballon de reflux (V8). La phase vapeur du ballon de reflux
(V8) est envoyée au réseau gaz combustible ou éventuellement à la torche. La phase liquide
du ballon de reflux (V8) est envoyée en partie comme reflux de la colonne; l’autre partie
comme distillat (fraction GPL) est envoyée vers l’unité de traitement et séparation des gaz
(U30). L’eau huileuse, soutirée du mamelon du ballon (V8), est envoyée à la section de
7
Chapitre I : Présentation de la raffinerie de Skikda (RA1K)
traitement des eaux acides. Un inhibiteur de corrosion est injecté en amont des
aéroréfrigérants pour protéger le circuit de tête de la colonne contre la corrosion.
Une partie du liquide de fond de la colonne est réchauffée dans les rebouilleurs et réintroduite
dans la colonne au dessous du 1er plateau. L’autre partie (résidu), constituant le naphta
stabilisé, est envoyée à la colonne de séparation des naphtas.
b) Colonne de stabilisation 2
La charge (30 % de la coupe naphta non stabilisé) est introduite dans la zone de flash entre le
18ème et le 19ème plateau sous contrôle de débit. Les vapeurs de tête sont partiellement
condensées dans les aéroréfrigérants puis dans le condenseur et envoyées dans le ballon
(V62). Les vapeurs incondensables dans le ballon de reflux (V62) sont envoyées au réseau
gaz combustible ou éventuellement à la torche. Le liquide du ballon (V62) est envoyé en
partie comme reflux de la colonne; l’autre partie comme distillat (fraction GPL) est envoyée
vers l’unité de traitement et séparation des gaz (U30). L’eau huileuse, soutirée du mamelon
du ballon (V62), est envoyée à la section de traitement des eaux acides. Un inhibiteur de
corrosion est injecté en amont des aéroréfrigérants pour protéger le circuit de tête de la
colonne contre la corrosion.
Une partie du liquide de fond de la colonne est réchauffée dans le rebouilleur et réintroduite
dans la colonne au dessous du 1er plateau. L’autre partie (résidu), constituant le naphta
stabilisé, est envoyée à la colonne de séparation des naphtas.
Le naphta stabilisé, provenant des deux colonnes de stabilisation, est envoyé à la colonne de
séparation.
Les vapeurs de tête de la colonne, sont partiellement condensées dans les aéroréfrigérants et
dans les condenseurs puis envoyées dans un ballon de reflux.
La phase vapeur (hydrocarbures légers) du ballon de reflux est envoyée à la torche. Une
partie de la phase liquide est envoyée comme reflux de la colonne; l’autre partie constituant
le distillat (naphta A) est envoyée au stockage.
Une partie du produit de fond de colonne est réchauffée dans les rebouilleurs et réintroduite
dans la colonne au dessous du 1er plateau. L’autre partie, constituant le résidu de la colonne
8
Chapitre I : Présentation de la raffinerie de Skikda (RA1K)
Une partie du résidu de la colonne de séparation, constituée par le mélange naphta (B+C), est
envoyée à la colonne de séparation de la coupe C6 (principalement les C6 paraffiniques).
Les vapeurs de tête, sont partiellement condensées dans l’aéroréfrigérant et envoyées dans le
ballon de reflux. La phase vapeur du ballon est envoyée à la torche .Une partie de la phase
liquide est envoyée comme reflux de la colonne au dessus du 36 ème plateau ; l’autre partie
(distillat) est envoyée à l’unité d’isomérisation.
Le liquide de fond de colonne, est en partie réchauffé dans le rebouilleur. L’autre partie
(résidu), constituant la coupe naphta C, est envoyée au stockage.
Cette nouvelle colonne est pour séparer le naphta B du naphta C. Une partie du résidu de la
colonne de séparation du naphta A est envoyée à la colonne. Les vapeurs de tête, sont
partiellement condensées dans les aéroréfrigérants avant d’être envoyées au ballon de reflux.
La phase vapeur est envoyée à la torche. Une partie de la phase liquide est envoyée à la
colonne au dessus du 36ème plateau; l’autre partie (distillat), constituant la coupe naphta B, est
envoyée, après refroidissement dans les aéroréfrigérants et dans le condenseur à eau, au
stockage.
Le liquide de fond, est en partie réchauffé dans les rebouilleurs et réintroduit dans la colonne
au dessous du 1er plateau. L’autre partie (résidu), constituant la coupe naphta C, est envoyée
par la dans l’échangeur, puis dans les aéroréfrigérants et enfin dans l’échangeur où elle est
refroidie. La coupe naphta C est ensuite mélangée en ligne avec la coupe naphta C provenant
de la colonne et acheminée au stockage [8].
9
Chapitre II : Procédé de dessalage électrostatique
II.1 Introduction
Le pétrole brut contient souvent de l’eau, des sels, des solides en suspension et des
traces de métaux solubles dans l’eau [9]. La salinité de ce dernier est limitée à 3 mg/l et le
BSW (Eau en suspension + sédiments) est inferieure à 1%. Pour cette raison, des techniques
de séparation doivent être appliquées sur le brut pour éliminer les sels et l’eau contenus dans
le brut. Le but est de sauver les installations de traitement et de raffinage, et d’améliorer le
prix de vente du baril. En effet, la première étape du raffinage consiste à éliminer ces
contaminants par dessalage (déshydratation) pour réduire la corrosion, le colmatage et
l’encrassement des installations [10].
Le dessalage du pétrole est une opération essentielle, car elle conditionne la bonne
marche des traitements en aval. Il consiste à éliminer au maximum la phase aqueuse par un
traitement convenable, et à dissoudre les cristaux de sels dans une eau d’apport qui est
ensuite éliminée [11].
II.2 Généralités
- Dans certaines conditions, les sels cristallisent en plaques dans les turbines, dans les
conduites et dans les installations de traitement. Ces dépôts freinent la production.
- La présence de sels favorise les corrosions électriques et chimiques.
- Par contrat avec les raffineurs, les exploitants sont tenus de livrer des bruts de salinité
inférieure à 3 mg de chlorures par litre.
Donc l’objectif sera de d’éliminer l’eau et les sels afin de satisfaire aux spécifications
commerciales [13].
11
Chapitre II : Procédé de dessalage électrostatique
Ces sels se présentent soit sous forme de cristaux, soit ionisés dans l’eau présente dans le
brut [15].
Le sel dans l'eau cristallise et reste en suspension dans l'huile, ou peut se déposer dans les
équipements d'échange de chaleur. En outre, les cristaux de sel sont généralement entraînés et
ont tendance à boucher les lits de catalyseur et des équipements de traitement en aval. En
raison de ces problèmes, les raffineries exigent généralement une teneur en sel de pétrole brut
réduite à de très faibles niveaux avant le traitement.
Les sels présentent des inconvénients au niveau des unités de traitement du brut.
(Stabilisation, topping), qui sont :
- La diminution de la capacité de production suite à la réduction de la section de passage
(l’encrassement).
- La diminution du coefficient de transfert de chaleur dans les échangeurs causée par la
mauvaise conductivité des dépôts de sels.
- La perforation et la rupture des tubes des fours et des échangeurs (corrosion).
Les chlorures de sels s’hydrolysent avec génération de chlorure d’hydrogène, qui entraine des
phénomènes de corrosion dans le circuit de tête des distillations atmosphériques.
On considère généralement que la concentration en chlorures des eaux de tête de colonne ne
doit pas dépasser 10 ppm, sous peine de corrosion sévère.
Malgré les moyens de lutte conventionnelle telle que l’injection de soude dans le brut après
dessaleur et d’inhibiteurs de corrosion en tête de colonne, le dessalage constitue une arme
maitresse contre la corrosion [16].
12
Chapitre II : Procédé de dessalage électrostatique
En raison de ces problèmes, la teneur en sel de pétrole brut doit être réduite à de très faibles
niveaux avant le raffinage [18].
Un agent désémulsifiant peut être utilisé pour briser la couche d’émulsion ou pour prévenir
l’épaississement de la couche. Dans les cas extrêmes, toute l’eau et la couche d’émulsion
doivent être éliminées du dessaleur et établir un nouveau niveau d’eau [19].
13
Chapitre II : Procédé de dessalage électrostatique
L’émulsion la plus rencontrée dans le pétrole brut est de type eau dans huile (hydrophobe)-
(Figure II.1) ; la partie continue est huilée. Plus rarement on peut trouver les émulsions
inverses de type huile dans l‘eau (hydrophile).
Trois conditions sont nécessaires pour la formation d’une émulsion :
La non miscibilité des deux liquides ;
Une énergie nécessaire pour la dispersion d’une phase dans l’autre ;
La présence d’un agent émulsifiant.
L’agent émulsifiant à l’interface eau/brut se trouve sous forme d’une barrière autour des
gouttes d’eau et empêche la coalescence (Figure II.2). Ces agents comprennent les
asphalténes, les résines, les acides organiques, les paraffines solubles dans l’huile ou des
particules finement divisées qui sont généralement plus mouillées par le pétrole brut que par
l’eau; Parmi ces solides finement divisés, on peut trouver des sulfates de fer, zinc et
aluminium, des carbonates de calcium, de la silice, de l’argile et du sulfure de fer [11].
14
Chapitre II : Procédé de dessalage électrostatique
15
Chapitre II : Procédé de dessalage électrostatique
L’opération de lavage, dissolution et dilution, consiste à faire passer les sels contenus dans le
brut dans la phase eau. L’eau de lavage sert à dissoudre les cristaux de sel contenus dans le
brut, pour assurer le meilleur contact eau/huile. L’émulsion réalisée doit être assez fine, dont
la dimension varie selon le taux de lavage utilisé. Le mélange eau/huile s’effectue à travers
16
Chapitre II : Procédé de dessalage électrostatique
une vanne de mélange, dont le réglage est effectué de telle manière que l’émulsion soit aussi
fine que possible [23].
L’émulsion eau/huile est fortement stabilisée par des molécules polaires, telles que les
asphaltées et des solides finement divisés. Ces agents stabilisent l’émulsion, d’ou la nécessité
d’utiliser certains désemulsifiants. Le champ électrique du dessaleur contribue à déstabiliser
la barrière des molécules polaires entourant les gouttelettes d’eau, ce qui facilite leur
coalescence [23].
Les forces d’attraction des gouttelettes d’eau entre elles, dues à la polarité des
molécules d’eau qui tendent à se regrouper.
L’agitation crée par le champ électrique
Les gouttelettes sont soumises à des forces d’attraction, dont l’équation est de la forme :
6
2a
F=kE (N) ………….…….……………………….. (II.1)
𝑑′4
𝑋 4/3
Vc = k (m/s) ……………….………………………. (II.2)
𝜇
17
Chapitre II : Procédé de dessalage électrostatique
Augmenter le champ électrique E qui ne doit pas dépasse pas la valeur de 20000
Volt/cm.
Diminuer la distance « d » entre les gouttelettes, et augmenter le rayon de la
gouttelette « a ». Ces deux grandeurs sont fonction du taux d’eau de lavage.
Augmenter la température pour diminuer la viscosité de la phase continue (brut) [23].
c) Décantation
1 (𝜌𝑒−𝜌𝑏) 𝐷𝑝2
Vd = 𝑔 (m/s) ………….………………..(II.3)
18 𝜌𝑏 𝜈
18
Chapitre II : Procédé de dessalage électrostatique
Emulsion
Floculation
Coalescence
Décantation
Le brut préchauffé contenant le produit chimique casseur d'émulsion est mélangé avec l'eau
préchauffée. L'eau est injectée dans le brut à environ 3 % à 5 % par volume de brut arrivant.
Le mélange de brut et l'eau passe par la vanne de mélange pour former une émulsion.
19
Chapitre II : Procédé de dessalage électrostatique
Le mélange entre alors dans le dessaleur par une admission permettant la dispersion.
Cette admission contient des aubes directrices qui permettent de créer un écoulement
laminaire. Ce flux laminaire de l'émulsion est envoyé dans un distributeur à l'intérieur du
dessaleur. Le distributeur est situé, dans l’eau, juste au- dessus du fond du dessaleur.
L'émulsion quitte le distributeur par des trous placés tout le long. L'émulsion, se déplaçant
lentement, forme souvent des doigts d'émulsion se déplaçant vers le haut du dessaleur. Ces
doigts d'émulsion traversent de bas en haut l'eau sans toucher les gouttelettes d'eau.
Le haut de ces doigts d’émulsions arrive alors entre les électrodes qui cassent l'émulsion en
gouttelettes d’eau et en huile. Ces gouttelettes se polarisent puis coalescent. L'huile continue
son chemin vers le haut et quitte les dessaleurs par la sortie. La sortie huile est connectée à un
collecteur multi orifices localisé à l'intérieur du dessaleur. L'eau quitte le dessaleur par des
sorties jumelles au fond du dessaleur. Les 2 sorties eau sont connectées à un collecteur multi
orifices localisé à l'intérieur du dessaleur [19].
20
Chapitre II : Procédé de dessalage électrostatique
Les dessaleurs électrostatiques sont les équipements les plus utilisés offshores pour mettre les
bruts aux spécifications commerciales. Ils créent dans le brut des champs électriques
importants, pouvant aller jusqu’à 20.000V/cm. Ces champs sont généralement pulsés, c’est à
dire de sens constant mais d’amplitude variable. Les plus anciens dessaleurs, comportaient
deux nappes d’électrodes horizontales, et induisaient donc deux champs, un primaire entre les
électrodes, et un secondaire entre l’électrode inférieure et l’interface eau/huile [17].
a) Avantages
- Très bonne efficacité ;
- Compacité, temps de séjour autour de 8 mn pour les plus récents ;
- Marche dégradée possible ;
- Indicateurs de dysfonctionnement en temps réel ;
- Réglage possible et facile ;
- Limitent la consommation de produits chimiques [17].
b) Inconvénients
-Teneur en eau limitée à l’entrée (15-20 % maximum) ;
- Nécessité de deux étages si le BSW est élevé (déshydratation et dessalage) ;
- Phase gaz interdite, d’ou le plus souvent nécessité d’ajouter une pompe en amont ;
- Coût élevé, consommation électrique grande [17].
21
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
III.1 Introduction
Plusieurs analyses doivent être effectuées afin de vérifier le bon fonctionnement et la
conformité des produits de l’unité Topping, En générale, la mesure de viscosité, la teneur en
soufre et celle en minéraux, ainsi que le contrôle des quantités des chlorures et des fers est
indispensable.
Le présent chapitre a donc pour objectif d’analyser les sels et les chlorures susceptibles d’être
introduits et mal éliminés dans le dessaleur ainsi que l’unité de dessalage.
Nous avons analysé les eaux récupérées à partir des ballons V3, V8 et V62 (Figure
III.1) afin de mesurer les quantités de fer ainsi que celles des chlorures contenus dans ces
eaux qui ne devraient pas dépasser 2 et 5 ppm respectivement. Les analyses ont été effectuées
pendant 15 jours (du 04/03/2018 au 18/03/2018).
23
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
10
9
Quantité des fers (ppm)
8
7
6
5
V3
4
V8
3
V62
2
Norme
1
0
jour
Figure III.2 Quantités de fer mesurées à partir des échantillons des eaux acides dans les
ballons V3, V8 et V62
La Figure III.2 illustre les variations des quantités de fer des eaux acides. Nous
remarquons que ces quantités sont au-dessus de la norme fixée à 2 ppm avec un pic observé
au 5ème jour au niveau du ballon V62 qui est de 8,8 ppm et une valeur minimale observée au
6éme jour au niveau du ballon V3 qui est de 2.2 ppm.
Nous avons regroupé les résultats de nous analyses concernant les quantités des
chlorures sur des échantillons d’eaux acides des ballons V3, V8 et V62 sur la Figure III.3.
On remarque que toutes les valeurs dépassent la norme préconisée par la législation qui est de
5 ppm.
24
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
12
Quantités des chlorures (ppm)
10
6
V3
4 V8
2 V62
Norme
0
Jour
Figure III .3 Quantités de chlorures mesurées à partir des échantillons des eaux acides des
ballons V3, V8 et V62
Par ailleurs, une valeur minimale est observée au 2ème jour (5 ppm) et un pic au 9ème
jour qui est de 9,8 ppm.
L’anomalie concernant les quantités de chlorures est due à la formation de HCl liquide.
Cette formation se traduit par l’hydrolyse des sels, généralement contenus dans l’eau
résiduelle et qui est en suspension dans la phase pétrole. Ces chlorures sont divisés en
chlorure de sodium, chlorure de calcium et chlorure de magnésium qui sont sous forme de
cristaux, de gouttelettes ou émulsifiants.
L’hydrolyse s’effectue sous l’effet d’une température supérieur à 100°C c'est-à-dire lors de
l’évaporation de l’eau contenue dans le pétrole selon les réactions suivantes :
MgCl2 + 2H2O
Mg (OH)2 +2 HCl ……………………………………..(1)
CaCl2 + 2H2O
Ca (OH)2 +2 HCl.............................................................(2)
NaCl + H2O
NaOH + HCl.....................................................................(3)
HCl sort sous forme de gaz, à cet état il ne représente pas une menace mais lorsqu’une basse
température est atteinte lors de la séparation eau-brut, il se liquéfie pour donner un acide très
corrosif « HCl liquide » qui va attaquer la couche protective de la colonne de distillation qui
est de nature métallique pour former le Fe Cl2 en solution aqueuse selon la réaction suivante :
Fe S +2 HCl
Fe Cl2 + H2S...................................................................(4)
Ceci explique la perturbation des quantités des fers observée dans la Figure III.2.
25
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Conclusion
Les analyses ont montré la présence d’une anomalie concernant les quantités de
chlorures et par conséquent celles des fers et connaissant la provenance de ces chlorures nous
avons effectué une série de vérification afin de connaitre le bon déroulement du dessalage
effectué au niveau de l’unité topping afin de localiser cette anomalie.
La salinité du brut a une influence directe sur les équipements utilisés ainsi que les
colonnes de distillation. Une salinité du brut après dessalage dépassant la norme fixée (3
ppm) peut causer un bouchage au niveau des échangeurs ainsi qu’une corrosion au niveau des
têtes de colonnes de distillation [3].
Nous avons effectué des analyses au niveau du laboratoire de la raffinerie afin de connaitre
l’évolution de la salinité du brut. Les résultats obtenus sont regroupés dans la Figure III. 4.
26
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
7
6
5
4
3
2
1
0
Date
Le taux de salinité après dessalage est largement au-dessus de la norme fixée à 3 ppm
avec un pic observé pendant le 3ème jour et une valeur minimale atteinte durant le 9ème jour,
ceci indique la présence de grandes quantités de sels qui persistent même après avoir procédé
au dessalage.
Les résultats d’analyses de salinité nous ont amenés à vérifier la performance du dessalage en
visant la qualité de l’eau de lavage et paramètres de marche du dessaleur.
Nous avons calculé les différents taux d’injection d’eau de lavage à l’aide des débits de
charge et ceux de l’eau. Les valeurs sont regroupées dans le tableau III.1.
27
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
25 m3/h X
X = 1,855 %
28
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
5
Taux d'injection (%)
Taux d'injection
4 optimal;
Taux d’injection
1
Figure III.5 Evolution du taux d’injection réel par rapport au taux d’injection optimal.
Nous remarquons que le taux d’eau de lavage réellement injecté est plus au moins
constant durant notre suivi et est largement au-dessous du taux d’injection optimal.
Après avoir déterminé le pHs nous avons calculé l’indice de stabilité donnée par la loi
III.2 et celui de saturation à l’aide de la formule III.3. Quant aux constantes A, B, C et D
nous les avons obtenues à partir de l’annexe A4 et des analyses faites sur l’eau de
lavage.
Le lavage du brut se fait sous l’effet d’un champ électrique ; ceci consiste à favoriser le
phénomène d’émulsion afin de séparer les sels contenus dans le brut, d’où l’importance de la
quantité et la stabilité de l’eau injectée. Un taux d’injection insuffisant conduira à une
diminution importante du rendement de dessalage, tandis que l’instabilité de l’eau utilisée
conduira à une saturation du brut en sel.
29
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Le taux d’injection de l’eau par rapport à la charge doit atteindre 5 %, tandis que la qualité de
l’eau utilisée est désignée après le calcul de l’indice de stabilité et de saturation
donnés par les formules suivantes [25] :
Variables Valeurs
A 0,1
B 2
C 1,5
D 1,3
pHs 8,6
pH 7,3
L’indice de saturation est négatif, ceci implique que pH<pHs, d’après l’annexeA5
l’eau est saturée et agressive.
L’indice de stabilité est supérieur à 8,5 et d’après l’annexe A5, la tendance de l’eau
est très fortement corrosive.
30
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
(1) (2)
Le rôle de la vanne de mixage est la création d’une émulsion sous l’action d’une différence
de pression créée lors de son ouverture, une admission contenant des aubes directrices
permettra à l’émulsion d’entrer dans le dessaleur et engendrer un écoulement [3].
Le réglage et la lecture de la valeur de la différence de pression se fait à partir d’un régulateur
de pression différentielle, une valeur appartenant à l’intervalle [0,2-1,2] sera admissible.
La différence de pression à laquelle le dessaleur de l’unité « Topping » fonctionne est
maintenue à 0,2bar, cette valeur appartient à l’intervalle exigé par la concepteur.
31
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Au niveau du dessaleur les gouttelettes d’eau sont influencées par un champ électrique sans
atteindre un champ critique afin d’éviter la déformation de ces gouttelettes qui provoquera
par la suite un disfonctionnement du dessaleur.
Soumettre les gouttelettes d’eau à un champ électrique provoquera une augmentation de leurs
tailles et par la suite leur collision. Une fois qu’un volume suffisant est atteint, les particules
d’eau décanteront jusqu’au fond de la colonne. Les deux champs électriques sont calculés par
les lois suivantes [3] :
𝑈
Champ électrique : 𝐸= ………………………………………………….(III.4)
𝐿
2𝜎
Champ électrique critique : 𝐸𝐶 = 𝐴√ ……………………………...…… (III.5)
𝜀 𝐷𝑝
A : Le coefficient de proportionnalité,
𝜺 : La constante diélectrique (s-2),
𝝈 : La tension superficielle entre l’eau et le pétrole (g/cm²),
𝑫𝒑 : le diamètre de la gouttelette de l’eau.
Afin de vérifier le bon fonctionnement du dessaleur d’un point de vue électrique, nous avons
calculé le champ électrique à partir de l’équation (III.4) et le champ critique en utilisant la
formule (III.5)
Pour un bon fonctionnement du dessaleur, il faut que le champ électrique (E) entre les
électrodes, soit inférieur au champ critique (E C). E < EC
Le tableau III.3 regroupe les variables du champ électrique ainsi que sa valeur calculée.
32
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Variables Valeurs
Pour calculer le champ critique, nous avons déterminé le coefficient de proportion « A » qui
dépend du débit d’eau injecté. Nous avons représenté la variation du coefficient de proportion
en fonction des pourcentages du débit d’eau injectée sur la figure III.9 afin de déterminer la
valeur du coefficient « A ».
403
« A » Coefficient de
proportion
391
382
376
1 5 10 20
X (%vol)
Nous observons sur la Figure III.9 une variation proportionnelle entre le débit injecté et la
valeur du coefficient de proportion.
En connaissant la valeur moyenne de X (qui est de 1,85 % dans notre cas), on peut déduire
graphiquement la valeur de son coefficient. La valeur obtenue est égale à 378.
D’après la formule (III.5) le champ critique dépend aussi du diamètre de la particule d’eau,
nous avons déterminé ce dernier en utilisant les données de la Figure III.10 qui donne la
variation des diamètres des gouttelettes d’eau en fonction de la teneur en eau.
33
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
27
22
10
1 5 10 15 20
Teneur en eau (%)
Après avoir déterminé les différentes variables permettant le calcul du champ critique, nous
les avons regroupés dans le tableau III.4 ainsi que la valeur de ce champ.
Variables Valeurs
Nous remarquons que le champ électrique qui est de 6643,51 (volt/cm) est inférieur au
champ critique qui est de 1066,67 (volt/cm) ceci confirme le bon fonctionnement du
dessaleur d’un point de vue électrique.
34
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
c- Niveau d’interface
d-Régime d’écoulement
Le régime d’écoulement doit être précisé pour pouvoir par la suite déterminer le temps de
décantation. Ce régime est défini par le calcul du nombre de Reynolds donné par la relation
suivante :
𝑉𝑑 𝐷p
𝑅𝑒 = ………….………….…………..(III.6)
𝜈
4 𝑑𝑒−𝑑𝑏 𝐷𝑝 𝑔
𝑉𝑑 = √ ……………..……..(III.7)
3 𝑑𝑏 𝜑
35
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
La vitesse de décantation est calculée à partir de la formule (III.7).Pour ce faire, nous avons
déterminé le coefficient φ qui dépend du régime d’écoulement. Le tableau III.5 donne les
valeurs de ce coefficient selon le régime d’écoulement :
44
Turbulent Rep≥ 500
24
La valeur du coefficient de résistance pour un régime laminaire est égale à ,
Re
D’après l’équation (II.3) la vitesse de décantation dépend de la viscosité et la densité de
l’eau et du brut à la température de marche.
𝜐𝑇1 𝑇1
𝑙𝑜𝑔 = 𝑅 𝑙𝑜𝑔 ……………………..……..…..…..(III.8)
𝜐𝑇2 𝑇2
36
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Température (°C) 20 40 65
1) La densité du brut
La densité se calcule par la formule suivante :
2) La densité de l’eau
D’où α’ = 5,12.10-4
Après avoir déterminé les différentes variables, nous avons calculé la vitesse de décantation.
Les variables ainsi que résultat sont rassemblés dans le tableau III.7.
Variables Valeurs
37
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Afin de vérifier notre supposition concernant le régime, nous avons calculé le nombre de
Reynolds en utilisant les variables regroupées dans le tableau III.8.
Variables Valeurs
Le nombre de Reynolds est inférieur à 0,2, d’où l’affirmation de notre hypothèse concernant
la nature du régime d’écoulement.
𝐿1
𝑡𝑑 = ………………...………..(III.11)
𝑉𝑑
38
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
𝑉
𝑡𝑠 = ……………..………………….(III.12)
𝑄t
Nous avons rassemblé les variables ainsi que la valeur du temps de décantation dans le
tableau III.9.
Variables Valeurs
Variables Valeurs
39
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Le temps de décantation qui est de 12,1 min est inférieur au temps de séjour qui est de 14,88
min, ceci traduit l’absence d’entrainement des particules d’eau dans le brut lors du dessalage.
f- Efficacité du dessaleur
Il est impératif de connaître le rendement optimal du dessaleur afin de vérifier son bon
fonctionnement. Ceci se traduit par le calcul d’une efficacité qui est exprimée par le rapport
suivant :
𝑠𝑒 −𝑠𝑠
𝐸𝑓(%) = . 100 …....………………..…..(III.13)
𝑠𝑒
Nous avons calculé l’efficacité du dessaleur du à partir des taux de salinité du tableau III.1,
les résultats sont regroupés dans le tableau III.11.
40
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Afin de voir la différence entre l’efficacité calculée et l’efficacité optimale nous avons
représenté les différents résultats sur la Figure III.11.
100
90
80
70
Efficacité(%)
60
50
40
30 Efficacité (%)
20 Efficacité optimale(%)
10
0
04/03/2018
05/03/2018
06/03/2018
07/03/2018
08/03/2018
10/03/2018
11/03/2018
12/03/2018
13/03/2018
14/03/2018
15/03/2018
17/03/2018
18/03/2018
09/03/2018
16/03/2018
Jour
L’efficacité réelle du dessaleur est largement inférieure à l’efficacité optimale avec une
valeur limite de 30 % et un pic atteint 61 % .Ceci traduit un mauvais fonctionnement du
dessaleur ; en effet les quantités de sel à la sortie du dessaleur sont trop élevées comme nous
l’avons observée sur la Figure III.4 et ceci a un impact direct sur l’efficacité du
dessaleur.
41
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
g- Température de chauffe
La température de chauffe à un impact direct sur la décantation des sels lors du dessalage, de
fait une température élevée accroîtra la vitesse de décantation. C’est pourquoi il est
indispensable de maintenir une température de chauffe assez suffisante afin d’éluder
l’élévation de la viscosité qui pourrait nuire à la stabilisation de l’émulsion créée lors du
dessalage [3].
Une température de charge du brut :
72
70
68
Temperature (°C)
66
64
62
60
58
56
Date
La température de chauffe n’est pas atteinte avec un pique observé durant le 14 ème jour, ceci
traduit un mauvais fonctionnement thermique d’où la nécessité de vérifier le bon
fonctionnement de l’échangeur responsable du chauffage du brut avant son dessalage.
42
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
L’eau de lavage sert à mouiller les cristaux de sel et à les dissoudre. La force d’attraction
entre les gouttelettes (la coalescence) est très influencée par le taux de lavage et par la
température. Un taux de lavage trop élevé peut provoquer :
Pour une eau de lavage peu agressive, on a intérêt à injecter tout ou une partie de cette eau
au refoulement de la pompe de charge avant les échangeurs de préchauffe [11].
On peut utiliser l’eau douce en appoint, mais comme elle est fortement oxygénée, il est bon
de l’employer après mélange avec l’eau de procédé (eau de la tour de distillation ou de
craquage catalytique). Ceci permettra d’éliminer l’oxygène par réaction avec les sulfures
présents dans l’eau de procédé [11].
La pression n’a pas une influence sur la salinité du brut, mais elle peut influencer la marche
du dessaleur. La pression dans le dessaleur doit être maintenue à une valeur suffisante de
façon a empêcher la vaporisation et une perte d’efficacité de dessalage. Il est très difficile de
proposer des règles strictes d’emploi de la vanne de mélange. En effet, une importante
augmentation de la pression différentielle risque de former des émulsions stables difficiles à
résoudre [11].
l- Taux de désémulsifiant
43
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
L’échangeur est tube à faisceau et calandre, constitué d‘un faisceau de plusieurs tubes
montés sur deux plaques tubulaires avec un certain nombre de chicanes, des boites de
distribution sont fixées à chaque extrémité pour assurer la circulation du brut à l’intérieur du
faisceau, ce dernier est muni de tubulures d’entrée et sortie pour la circulation du gasoil léger
qui assure le chauffage du brut.
Pour vérifier le bon fonctionnement de l’échangeur on utilise la méthode de Kern, dont le but
est de connaitre la quantité de chaleur échangée ce qui permet d’estimer la résistance
d’encrassement au niveau de l’appareil. En effet, après un certain temps d’utilisation il
pourrait se produire des dépôts à l’intérieur et à l’extérieur des tubes qui créeraient une
résistance au transfert de chaleur, ceci diminuerait la surface d’échange et par conséquent la
quantité de chaleur échangée. Il est donc impératif de calculer le coefficient d’encrassement
et le comparer à une valeur minimale admissible qui est de 4.10 -4.
Pour calculer le coefficient de transfert global donné par l’équation (III.15) nous avons
déterminé la quantité de chaleur « Qb »à partir de la formule (III.16), en commençant par le
calcul du débit massique «𝐦̇𝐛 » donné par l’équation (III.17).
44
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
𝑚̇ 𝑏 = 𝜌𝑏 . 𝑉𝑏 ……………………………...……..…... (III.17)
Nous avons rassemblé les données ainsi que les calculs qui nous ont permis de
déterminer la quantité de chaleur échangée dans le tableau III.12.
Variables Valeurs
ρb (Kg/m3) 770
Vb (m3/h) 1355
ṁb (kg/h) 1043350
t2 (°c) 63
t1 (°c) 46
Qb (Kcal/h) 8,194.106
𝑆 = 𝜋. 𝑑0. 𝑙. 𝑁𝑡 . 𝑁𝑐 ………………….…………………….(III.18)
45
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Variables Valeurs
π 3,14
d0 (m) 31,75.10-3
l (m) 4,877
Nt 622
nc 1
S (m²) 302,42
Variables Valeurs
T1 (°C) 211
46
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
T2 (°C) 132
t 1 (°C) 46
t 2 (°C) 63
𝑡2 −𝑡1
𝑃= ………………………..………..… (III.21)
𝑇1 −𝑡1
𝑇1 −𝑇2
𝑅= ……………...……………………….(III.22)
𝑡2 −𝑡1
Le tableau III.15 englobe les valeurs des différents facteurs de correction ainsi que la
valeur de la température moyenne logarithmique corrigée.
Variables Valeurs
P 0,1
R 4,65
Fc 0,99
Après avoir déterminé les différentes variables nous pouvons calculées le coefficient de
transfert global, nous les avons regroupés dans le tableau III.16
47
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Variables Valeurs
Qb (Kcal/h) 8,194.106
S (m²) 302,42
ℎ𝑖0𝑡.ℎ0
𝑈𝑝 = ……………………………..……………(III.23)
ℎ𝑖0 +ℎ𝑂
Pour pouvoir calculer le coefficient de transfert propre nous avons procédé à une série
de calcul en commençant par le coefficient de film interne à la température des tubes.
ℎ0
ℎ𝑖𝑡 = . 𝜙𝑡𝑐 ………..…………….……….…..(III.24)
𝜙𝑡
ℎ𝑂 ℎ𝑖 𝑑𝑖
Avec = . ………………….…………………… (III.25)
𝜙𝑡 𝜙𝑡 𝑑𝑒
𝒉𝒊
Nous avons déterminé les différentes variables ainsi que « » pour aboutir au calcul
𝝓𝒕
𝒉𝑶
de « »
𝝓𝒕
ℎ𝑖 𝜆𝑐 𝑐𝑝𝑐 .𝜇 1/3
= 𝐽ℎ . ( ) ………………………………(III.26)
𝜙𝑡 𝑑𝑖 𝜆𝑐
48
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
𝐿
𝐽ℎ = 𝑓(𝑅𝑒, ) ………..………………..……..……(III.27)
𝐷𝑖
𝑑𝑖 .𝐺𝑡
𝑅𝑒 = …...………………………………….. (III.28)
𝜇𝑐
𝑇2 −𝑡1
𝑟= ………………………….……………. (III.30)
𝑇1 −𝑡2
Variables Valeurs
R 0,58
Kc 0,01
Fc 0,46
∆t (°C) 17
tc (°C) 53,82
49
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
ℎ𝑖
Le calcul du nombre de Reynolds donnée par l’équation (III.26) ainsi que « »
𝜙𝑡
c) Caractérisation du brut à tc
𝑡
𝐿𝑜𝑔𝜇𝑐 = 𝐿𝑜𝑔𝜇𝑡1 − 𝑅𝐿𝑜𝑔 ( 𝑐 )…………………………..…..…..(III.31)
𝑡1
Variables Valeurs
Log μc 0.22
μc(cst) 1,67
dbc 0,777
Le nombre de Reynolds propre au brut dépend aussi de son débit massique « 𝐆𝐭 » qui
est calculé à partir de l’équation suivante :
mb
Gt = ……………………..……………. (III.33)
𝑎𝑡
Avec «𝑎𝑡 » étant une section par passe des tubes elle est calculée par la formule suivante :
𝑁𝑡 𝑑𝑖2
𝑎𝑡 = .𝜋 ………….……………..…(III.34)
𝑛𝑡 4
50
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Le tableau III.19 rassemble les données ainsi que les différentes valeurs des variables
qui permettent de calculer le débit massique « Gt ».
Variables Valeurs
Nt 622
nt 2
di (m) 0 ,02621
π 3,14
𝑎𝑡 (m2) 0,168
ṁb (kg/h) 1043350
Variables Valeurs
di (m) 0,02621
μc(kg/h.m) 4,67
Re 3,49.104
51
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Variables Valeurs
l (m) 4,877
di (m) 0,02621
l/di 186,1
Re 3,49.104
Jh 120
Variables Valeurs
T1 (°C) 211
T2 (°C) 132
FC 0,46
TC (°C) 168,34
52
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Variables Valeurs
𝑑𝑐 0,741
Nous avons calculé la section par nombre de passe coté calendre en utilisant la
formule (III.3), nous avons regroupé les variables ainsi que le résultat dans le tableau
III.25.
Variables Valeurs
𝐷𝑐𝑐 1,25
𝑝 (m) 0,04
𝑑𝑒 (𝑚) 0,03175
𝐵 0,345
53
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Variables Valeurs
ṁG (kg/h) 262800
4.𝑝2
𝐷𝑒𝑞 = − 𝑑𝑒 …………..……….………(III.38)
𝜋.𝑑𝑒
Quant au nombre de Reynolds coté calendre il est donné par la formule suivante :
Deq .Gct
Re′ = ………………………………(III.39)
μ′c
Le tableau III.26 regroupe les variables ainsi que la valeur du diamètre équivalent.
Variables Valeurs
𝑝 (m) 0,04
𝑑𝑒 (𝑚) 0,0315
𝜋 3,14
Nous pouvons désormais calculer le nombre de Reynolds coté calendre, les variables ainsi
que la valeur de ce nombre sont rassemblées dans le tableau III.27
54
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Variables Valeurs
𝑅𝑒′ 2,16.104
ℎ0
Nous avons calculé « » donnée par la formule ci-dessous pour pouvoir déterminer par la
𝜙𝑐
suite la valeur de la température des tubes.
1/3
ℎ0 𝜆𝑐 ′ 𝐶𝑝𝑐′ .𝜇𝑐 ′
= 𝐽ℎ ′. ( ) ………………….. (III.40)
𝜙𝑐 𝐷𝑒𝑞 𝜆𝑐 ′
ℎ0
Le tableau III.28 regroupe les variables qui permettent d’aboutir à la valeur de « ».
𝜙𝑐
Variables Valeurs
𝐽ℎ ′ 80,5
𝜆𝑐 ′(kcal/(h.m.°C) 0,109
55
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Nous avons regroupé les variables ainsi que la valeur de la température des tubes dans
le tableau III.29
Variables Valeurs
𝑡𝑐 (°C) 53,82
T (°C) 168, 34
𝑡𝑡 (°C) 99,04
𝑇
𝐿𝑜𝑔𝜇𝑡𝑏 = 𝐿𝑜𝑔𝜇′1 − 𝑅𝐿𝑜𝑔 ( 𝑏 ) ………………...….…...(III.43)
𝑇1
𝜇1 0,14
𝜙𝑡 = ( ) ……………………...(III.44)
𝜇𝑡
𝜇𝑡𝑏 0,14
𝜙𝑐′ =( ) ……………….……(III.45)
𝜇𝑐𝑏
Après avoir déterminé tous les variables nous avons calculé le coefficient de transfert
propre, voici le tableau III.30 qui regroupe ses variables ainsi que sa valeur calculée par la loi
(III.23).
56
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
Variables Valeurs
𝜙𝑡 1,05
𝜙𝑐 ′ 1,05
ℎ0 (kcal/h.m²) 845,61
Les valeurs des coefficients propre, global et d’encrassement sont regroupés dans le
tableau III.31.
Variables Valeurs
57
Chapitre III: Calcul et analyse de la performance du dessaleur électrostatique de l’unité « Toppig »
1- Pétrole brut :
2- Eau process :
III.5 Conclusion
58
L’objectif de notre travail consistait à déterminer la cause principale de la corrosion
minimiser son impact sur les équipements de l’unité « Topping », et proposer par la suite des
solutions adaptées à son emplacement ainsi qu’à ses équipements.
Les résultats de nos analyses ont révélé que la quantité élevée des sels était à l’origine de ce
phénomène. En effet, une salinité qui dépasse la norme fixée à 3ppm traduit un
disfonctionnement du dessaleur qui n’atteint pas l’efficacité imposé par le design. Suite à nos
calculs nous avons conclu que cet abaissement est dû au mauvais choix d’emplacement et
l’insuffisance de l’injection d’eau avec un taux qui ne dépasse pas 1.65% ainsi que la qualité
d’eau utilisée pour le lavage du brut.
L’amélioration de ces paramètres permet d’augmenter l’efficacité du dessalage et atteindre la
valeur exigée par le design et par ailleurs réduire le taux de salinité et minimiser l’effet de
corrosion qui se manifeste par une déstabilisation de la colonne de distillation et une non-
conformité de ses produits.
Afin d’atteindre l’objectif de notre étude nous proposons des solutions pour l’amélioration du
dessalage du brut qui consistent à :
Augmenter le taux de l’eau de lavage jusqu’à 5 % vol (65 m3/ℎ) pour favoriser la
diffusion et la solubilité des sels (augmenter le nombre et le taille des gouttelettes
d’eau dans le brut dans le but d’augmenter la vitesse de coalescence et la décantation).
Laver l’échangeur périodiquement à cause de l’encrassement de ce dernier pour
atteindre la température convenable et améliorer l’efficacité de dessaleur ;
61
61
[1] M.HADJI , Etude de performance et système d’étanchéité 100TK-51, Projet
professionnel de fin de formation Pour l’obtention du diplôme d'ingénieur spécialisé en
Mécanique pétrolière, IAP Ecole de Boumerdès, (2017).
[2] N.ALLAOUA, Vérification des performances de l’unité de dessalage de RA1K,
Mémoire fin d’études Master, Université Abderrahmane Mira de Bejaia, (2016-
2017).
[3] C.TOUATI, Dessalage de l’unité de distillation atmosphérique, Mémoire fin d’études
master , université de Boumerdès, (2017).
[4] Site internet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Raffinage_du_pétrole, consulté le
13/04/2018.
[5] M. GHAZALI, Etude de Vérification des Performances de l’Unité Du Dessalage de
RA1K, Projet professionnel de fin de formation Pour l’obtention du diplôme d'ingénieur
spécialisé en Raffinage et Pétrochimie, IAP Ecole de Boumerdès, (2016).
[6] Mr. A- MERABET, Etude des performances du catalyseur E801/E803 de l’unité
Magnaforming de Skikda, Mémoire de fin d’études pour l'obtention du diplôme d‘Ingénieur
Spécialisé en Raffinage, Ecole d’ingénieurs de Boumerdes (IAP),
(2011).
[7] M. TOUIKER Karim, Mémoire de fin d’études pour l'obtention du diplôme
d‘Ingénieur Spécialisé en Raffinage, Ecole d’ingénieurs de Boumerdes (IAP), (2017).
[8] Manuel opératoire de la raffinerie de Skikda.
[9] Manuel opératoire de l’unité topping (distillation atmosphérique) U10, U11, raffinerie
de Skikda RA1K.
[10] J.M.BOUMANN, Dessalage du pétrole brut sur champs de production, Revue IFP,
(2011).
[11] J.-P ,WAUQUIER, Le raffinage de pétrole brut, procédés de séparation, EDITIONS
TECHNIP, Tom 2, (1998), p 240-260.
[12] H.Redjem, Dessalage (Topping), Mémoire de fin d’études pour l'obtention du
diplôme d‘Ingénieur Spécialisé en Raffinage, Ecole d’ingénieurs de Boumerdes (IAP),
61
(2008).
[13] N. BELKHIR, Vérification du calcul d’une unité de dessalage du pétrole brut,
Mémoire fin d’études Master, Université de Boumerdès,
(2006).
[14] D.ARGA, Acides naphthéniques-hydrates de gaz : influence de l’interface eau/huile
sur les propriétés dispersantes d’un brut acide, Thèse de doctorat, université de Pau et des
Payd de l’Adour, (2006).
[15] B.BOUCECRIMA, Amélioration du procédé de dessalage des huiles par utilisation
des desémulsifiants, I.C.I.C.U.Ouargla et C.R.D de HASSIMESSAOUD, (2006).
[16] R.DAVID, Handbook of chemistry and physics, CRD, edition 89eme, (2008), (ISBN
142006 ET 978-140066791) p 9-50.
[17] Ken Arnold et Maurice Stewart, Crude Oil Treating and Oil Desalting Systems,
Chapitre 7, Surface Production Operations, AMEC Paragon, Houston, Texas, (2008) p 351–
456.
[18] H. Laiche, S. El Hachemi, conception d’une unité de dessalage électrique à l’unité de
Guellala, Mémoire d’ingénieur, Université de Kasdi Merbah Ouargla, (2005), p102.
[19] TEMMAR Mounir et NAAM Ridha; le dessalage du pétrole : redimensionnement et
paramètres clés, Mémoire de Master, Université Kasdi-Merbah Ouargla, (2013).
[20] Document de TOTAL, Manuel de formation ,Cours exp-pr-eq090, (2007), p 4-97.
[21] AD BACHIR&AMOR BACHIR, Optimisation des paramètres de fonctionnement
d’un procédé de dessalage de l’unité traitement brut sud à Hassi Messaoud (UTBS), Mémoire
présentée en vue de l’obtention
du diplôme de Master en :Génie des Procédés;Université
Mohamed Khider –Biskra; (2013).
[22] E.JOUANNY & BOUYER, stabilisation d’émulsion d’intérêt pharmaceutique par des
protéines et des polysaccharides : exemples de la β-lactoglobuline, de la gommearabique et
de la gomme xanthane.
[23] Manuel opératoire, Raffinerie de pétrole et de gaz. février 2003.
[24] B.DORBAN, Etude et optimisation des dessaleurs électrostatiques, MAGISTER :
Raffinage, Université de Boumerdes, (2003).
[25] M. NICOLAS ABATZOGLOU, Rapport final Équipe A Raffinerie intégrée P260.
[26] F.BERNE J.CORDONNIER, Traitement des eaux, Edition Technip, (1991), p259.
61
61
Figure A1 Schéma du procédé de l’unité de distillation atmosphérique (U10) – 1ère partie
61
Figure A3 Schéma bloc (RA1K)
61
Annexe A4 Détermination de pH de saturation
pHs = 9,3 + A + B - (C + D) ………………………………………(1)
B = Facteur de température
Ainsi, directement à partir d'une analyse de l'eau, les tables suivantes permettent le
calcul du pH de saturation :
61
AnnexeA5 Détermination de la nature des eaux
Ir = 2 pHs – pH ………………………………………….……(3)
Une grille de lecture, valable pour des températures variant entre 0 à 60°C, indique le
caractère électrochimique de l'eau.
61
Tableau : Tendance de l'eau en fonction de l'indice de Ryznar
61
Figure A7 Coefficient de transfert et de friction en fonction du nombre de
Reynolds et L/D à l’intérieur des tubes
61
Figure A8 Détermination du Facteur Fc
61
Figure A9 Coefficient de transfert et de friction en fonction du nombre de
Reynolds à l’extérieur des tubes
61