Dimensionnement Des Ouvrages L' Assainissement. (TD)

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LE CADRE DU SECTEUR DE L’EAU AU BENIN ET LES

APPROCHES PARTICIPATIVES EN QUELQUES


QUESTIONS

Sujet1 : Pourquoi recueille-t-on les données sur les aspects


géographiques dans le cadre de la réalisation d’une étude de milieu ? Quels
sont les outils qui pourraient vous permettre de le faire ? Justifiez votre
réponse.

Données géographiques :

i) Identification des pistes et routes ;


ii) Identification des ouvrages d’eau et d’assainissement ;
iii) Identification des infrastructures du village (écoles, centre de
santé...) ;
iv) Occupation de l’espace ;
v) Identification de l’utilisation des terres ;
vi) Emplacement des monuments religieux ;
vii) Emplacement des marchés ;
viii)Occupation de l’espace...
ix) Les points d’eau existants
x) Le lieu souhaité pour l’emplacement du futur point d’eau par les
hommes et les femmes (s’il y a lieu)
Les outils :

 Demande formulée par le village/localité


 Posters des ouvrages retenus par le projet
 Carte hydrogéologique de la zone
 Fiche de compte rendu de la réunion
Sujet2 : Pourquoi recueille-t-on les données sur les aspects
démographiques dans le cadre de la réalisation d’une étude de milieu ? Quels
sont les outils qui pourraient vous permettre de le faire ? Justifiez votre
réponse.

Données démographiques :

- La taille de la population
- Liste des femmes leaders
- Quel type d’ouvrage à réaliser selon la taille de la population

Les outils :

- Demande formulée par le village/localité


- Fiche de compte rendu de la réunion
- Questionnaire semi structuré

Sujet 3 : Pourquoi recueille-t-on les données sur les aspects


économiques dans le cadre de la réalisation d’une étude de milieu ? Quels
sont les outils qui pourraient vous permettre de le faire ? Justifiez votre
réponse.

Aspects économiques :

o Les activités des hommes et des femmes


o Les sources de revenus des hommes et des femmes
o Les marchés et leurs cycles
o Le calendrier de flux monétaire pour les hommes et pour les
femmes
Les outils :
- Fiche de compte rendu de la réunion
- Questionnaire semi structuré

Sujet 4 : Pourquoi recueille-t-on les données sur l’histoire, l’organisation


sociale et politique du village/localité dans le cadre de la réalisation d’une
étude de milieu ? Quels sont les outils qui pourraient vous permettre de le
faire ? Justifiez votre réponse.

Pour connaitre :

- Canaux et moyens de communication,


- Les unités de décision,
- Les capacités de vie associative et esprit de solidarité

Les outils :

- Diagramme de venn
- Sociogramme

Sujet 5 : Pourquoi recueille-t-on les données sur les aspects EHA dans le
cadre de la réalisation d’une étude de milieu ? Quels sont les outils qui
pourraient vous permettre de le faire ? Justifiez votre réponse.

Pour connaitre :

- Les pratiques liées à l’eau, hygiène et assainissement


- Les maladies les plus fréquentes et leur saisonnalité

- Rôles des hommes et des femmes en matière d’usage de points d’eau


et d’eau (conséquences de non disponibilité de la ressource eau sur les
activités de l’homme et de la femme)
- Les besoins prioritaires du village

Les outils :

- Fiche d’observation et de discussion au point d’eau


- Carte des besoins prioritaires en général, et spécifiquement en eau et
assainissement)
- Questionnaire semi structuré(guide de questionnaire standardisé)
Sujet 6 : Pourquoi vouloir connaître un milieu ? Comment procède-t-on ?

L’étude de milieu est une activité de recherche participative qui permet


d’identifier les différentes composantes d’un milieu donné ainsi que les
relations qui les lient, d’avoir une vision à la fois globale et spécifique des
communautés, de mieux comprendre les réalités de ces milieux pour une
intervention efficace.

Procédure :

- Revue Documentaire
- Prise de contact
- Assemblée Générale de présentation du projet et des options
technologiques
- Collecte de données au sein de la communauté
- Analyse des données
- Restitution de l’étude de milieu et priorisation définitive des problèmes à
résoudre dans le village
- Rédaction du rapport d’étude de milieu

Sujet 7 : Pour découvrir le milieu, on combine plusieurs méthodes. Quelles


sont ces méthodes ?

- MARP
- SARAR
- DP

Sujet 8 : Que faut-il d’abord connaître d’un village/localité pour y démarrer des
activités de mise en place d’infrastructures d’eau et d’assainissement ?

Il faut connaitre d’abord si les objectifs du projet sont compatibles avec les
priorités de la communauté.

Sujet 9 : Qu’est-ce que le guide du Plan de Gestion et de Sécurité Sanitaire


de l’Eau ? En quoi consiste-il ? A qui est-il destiné ?
Le guide du Plan de Gestion et de Sécurité Sanitaire de l’Eau est un document
qui comporte l’ensemble des mesures préventives et correctives permettant
de réduire les risques de détérioration de la qualité de l’eau identifiés entre la
zone de captage et le point de distribution de l’eau au consommateur, les
points de stockage de l’eau traitée et le réseau de distribution.

Il consiste en la garantie en permanence de la sécurité sanitaire de l’eau de


boisson distribuée et ainsi, de préserver la santé des populations.

Il est destiné aux producteurs-distributeurs d’eau destinée à la consommation.

Sujet 10- Combien de guides du PGSSE existe-il ? Quels sont les types
d’ouvrages et les différents acteurs à qui ils sont destinés ?

Il existe cinq (05) guides du PGSSE.

• Guide N°1 : pour les ouvrages simples c'est-à-dire le Forage équipé de


Pompe à Motricité Humaine (FPM). Ce guide est destiné aux
délégataires sous contrat de gestion avec la commune ;

• Guide N° 2 : pour les Postes d’Eau Autonome (PEA). Ce guide est
destiné à deux types de producteurs-distributeurs : (1) les délégataires
sous contrat de gestion avec la commune et (2) les propriétaires de
PEA privés ;

• Guide N°3 : pour les Adductions d’Eau Villageoises (AEV). Ce guide est
destiné (1) aux fermiers des AEV sous contrat avec la commune et (2) à
la SONEB ;

• Guide N°4 : pour les installations de conditionnement de l’eau en


bouteilles ou en sachets. Ce guide est destiné aux producteurs d’eau
conditionnée

• Le cinquième guide appelé Guide N°0 est destiné aux services


déconcentrés, ONGs et autres partenaires, services municipaux qui
seront amenés à apporter un appui aux producteurs-distributeurs d’eau
pour l’élaboration des PGSSE.

Sujet 11 : Quels sont les différents acteurs de la mise en œuvre du PGSSE et
leurs responsabilités dans la qualité de l’eau ?

Le PGSSE définit aussi les responsabilités des différents acteurs dans la


qualité de l’eau. Celles que la commune joue sont les plus importantes.

En effet, La commune :

• Appuie les délégataires, les fermiers et les autres producteurs-


distributeurs d’eau de consommation dans l’élaboration du PGSSE ;

• S’assure que le délégataire a élaboré un plan de gestion de sécurité


sanitaire de l’eau pour chaque installation comme prévu au contrat ;

• S’assure que les distributeurs privés d’eau tels que les PEA privés,
producteurs d’eau en sachets disposent des autorisations nécessaires
(autorisation de prélèvement, autorisation de mise en consommation),
qu’ils élaborent le PGSSE et qu’ils le mettent en œuvre ;

• Informe et sensibilise la population sur les problèmes de qualité de


l’eau ;

• Gère les plaintes des consommateurs ;

• Fait respecter le code d’hygiène publique avec l’appui des agents


d’hygiène et la police sanitaire ;

• S’assure que le service exploitation de la SONEB dispose d’un PGSSE


et l’applique ;

• Veille à l’application des sanctions.


 Responsabilités des producteurs distributeurs d’eau : délégataires,
fermiers, propriétaires de PEA privés

- Conformément à la réglementation, ils sont tenus d’assurer que l’eau


produite est propre à la consommation ;

- Ils élaborent un PGSSE et le mettent en œuvre

 Propriétaires de PEA privés

- Ils sont soumis, comme les délégataires et les fermiers, à l’obligation


d’élaborer et de mettre en œuvre un PGSSE. Par ailleurs, ils sont soumis aux
procédures d’autorisation conformément à l’Article 40 de la loi portant gestion
de l’eau.

Sujet 12 : Qu’est-ce que la MARP ? A quoi sert –elle ?

La MARP est une approche de collecte rapide sur le terrain d’informations


riches et fiables par une équipe multidisciplinaire et par le biais de différentes
interactions. Il sert à obtenir des informations et de les analyser dans des
limites de temps assez courtes.

A quoi sert-il ?

A cause de la flexibilité de la méthodologie, la MARP peut être utilisée pour


plusieurs applications adaptées à des situations spécifiques par différentes
personnes. Par exemple, pour aider les techniciens à comprendre les
systèmes agricoles et halieutiques dans une zone donnée, aider les
planificateurs de projet à identifier les problèmes et à trouver des solutions
possibles dans la zone couverte par le projet, motiver et apporter un appui à la
communauté pour identifier, analyser ses propres problèmes, exiger et décider
les solutions appropriées.

La MARP peut aider à approfondir la connaissance de problèmes particuliers


ou de sujets rencontrés au cours d'un travail de développement et à évaluer
l'impact ou le progrès d'un travail de développement dans une zone donnée
avec la communauté cible.
La MARP peut se substituer à l'enquête de type formel dans une situation
donnée et être utilisée comme méthode complémentaire dans d'autres
situations.
La MARP (ou à certaines de ses techniques) peut être utilisée pour mener des
études spécifiques portant sur les domaines suivants : Etude de base,
Enquête-cadre, Enquête socio-économique, Etude des coûts et revenus,
Introduction de nouvelles technologies, Etude d'impact de technologie,
Structure sociale, Effort de pêche, Etudes de cas, Organisation
communautaire, Etude sur la participation et la durabilité, Elaboration de Plan
directeur, etc.

Sujet 13 : Il existe quatre (4) types de MARP. Citez-les en précisant le


domaine d’utilisation de chaque type.

- La MARP exploratoire : demande d’infrastructure communautaire (un


point d’eau)
- La MARP thématique : gestion d’un point d’eau ou des ordures
- La MARP de planification participative ou MARP Participatoire :
planification ou le réajustement des actions.
- La MARP de monitoring et d’évaluation utilisée pour évaluer les
résultats d’une action ou d’un programme.

Sujet 14 : Les outils et techniques préconisés par la MARP pour la collecte et
l'analyse permanente des données sont classés en trois catégories. Nommez
les trois catégories en citant pour chaque catégorie au moins trois outils.

Catégorie 1 : Outils d’investigation et d’exploration


 La revue des données secondaires
 L'atelier préliminaire
 L'observation directe faite au cours d'une visite ou d'une marche à.
travers le village
 L'interview semi-structurée
 Les citations révélatrices et les proverbes
 Les photographies
 Les contes et les légendes
 Les jeux
 Les cartes
 Le transect
 Focus group
 Le profil historique

Catégorie 2 : Outils de classification


 Les calendriers,
 La classification préférentielle des activités,
 La classification matricielle,
 La Grille de priorisation,
 L’arbre à problèmes
 La Pyramide des priorités et contraintes

Catégorie 3 : Outils d’analyse institutionnelle et organisationnelle.


 Le Diagramme de VENN
 Le Diagrammes de polarisation ou de flux
 La Fenêtre SEPO

Sujet 15 : Qu’est-ce que le diagramme de Venn ? A quoi sert-il ?

Le diagramme Venn est outil permettant d’illustrer la mesure dans laquelle les
individus, organisations, services et interventions interagissent ou se
chevauchent les uns avec les autres, leur importance et les relations avec
l’autres.

Il sert à éclairer les relations entre votre intervention et les acteurs, ainsi que
leur importance relative. Vous pouvez aussi utiliser cet outil pendant votre
suivi-évaluation pour observer les changements relationnels.

Sujet 16 : Depuis janvier 1999, la commune est maître d’ouvrage dans le
domaine de la fourniture et de la distribution de l’eau potable sur son territoire
dans le respect de la stratégie sectorielle, des règlementations et des normes
nationales en vigueur. Citez la loi et ses articles qui confèrent à la commune
cette responsabilité.

La loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en


République du Bénin précise que « la commune est maître d’ouvrage dans le
domaine de la fourniture et de la distribution d’eau potable sur son territoire
dans le respect de la stratégie sectorielle, des réglementations et des normes
nationales en vigueur »

Sujet 17 : L’évolution du cadre institutionnel et juridique du secteur de l’eau a


fait évoluer de façon qualitative les rôles et responsabilités des acteurs y
intervenant. Quels sont ces acteurs ? Quels sont leurs rôles ?

Les communes
Dans le nouveau contexte de la décentralisation, les communes sont
désormais les maîtres d’ouvrage dans le secteur de l’AEP sur leur territoire. A
ce titre, elles ont les compétences suivantes :

- la réalisation des ouvrages hydrauliques;


- la fourniture et la distribution de l’eau potable ;
- la préservation des conditions d’hygiène et de salubrité autour
des points d’eau ;
- la protection des ressources hydrauliques et des nappes
phréatiques ainsi que la contribution à leur meilleure utilisation.
La commune exerce ses compétences dans le respect de la stratégie
sectorielle de l’AEP, des réglementations et normes nationales en vigueur.
Pour rendre possible le contrôle par l’Etat du respect des documents
d’orientation nationale et des textes juridiques et normatifs, les communes ont
le devoir de fournir aux services déconcentrés de l’eau toutes les données
relatives aux ouvrages et à la gestion des ressources en eau. Dans la mise en
œuvre opérationnelle de ses compétences, la commune peut recourir aux
principaux acteurs du secteur que sont :

- La Direction Générale de l’Eau et ses services déconcentrés


chargés de la mission d’assistance-conseil aux communes ;
- Les entreprises de construction des ouvrages hydrauliques ;
- Les bureaux d’études spécialisés ;
- Les agences d’exécution ;
- Les opérateurs privés qualifiés dans la gestion des ouvrages
d’eau (fermiers et concessionnaires) ;
- Les O.N.G. et associations qualifiées en cette matière ;
- Les Partenaires Techniques et Financiers (PTF).

Les populations locales


Les populations desservies et à ne desservir en points d’eau ont les rôles
essentiels ci-après :

- Acheter l’eau potable aux conditions fixées par la commune,


maître d’ouvrage ;

- S’organiser pour assurer la défense de leurs intérêts de


consommateurs

- Observer les conditions fixées pour assurer la qualité du service


public de l’eau potable, notamment, les mesures d’hygiène et de
salubrité autour des ouvrages d’eau

- Exprimer leurs besoins en points d’eau et en terme d’amélioration


des prestations ;
- Tout autre rôle de soutien à la gestion du service public de l’eau
potable dont elles pourraient être chargées par la commune.

L’état central
Dans le contexte de la décentralisation marqué par un transfert des
compétences aux communes notamment dans le secteur de l’AEP, l’Etat
central, à travers le ministère en charge de l’eau et sa direction technique
compétente, la DG-Eau, doit opérer sa propre déconcentration administrative,
requérant des moyens humains, matériels et financiers adéquats.

En effet, le ministère en charge de l’eau doit désormais se concentrer sur les


principales missions régaliennes de l’Etat que sont :

- la conception et l’élaboration du projet de politique nationale du


secteur de l’eau, ainsi que celui de la stratégie sectorielle et leur
mise en œuvre ;
- l’élaboration des projets de normes et de réglementation devant
régir les activités du secteur ;
- le contrôle du respect de la politique et des stratégies sectorielles
adoptées par le gouvernement et l’application des normes et de la
réglementation en vigueur ;
- la coordination au plan sectoriel des activités de l’AEP,
notamment les actions relevant des diverses utilisations faites de
l’eau à travers une animation de la Gestion Intégrée des
Ressources en Eau (GIRE) ;
- la garantie de la gestion du domaine public hydraulique, tels que
zones humides, fleuves, lacs, lagunes, sources et puits artésiens,
etc.…, dans le respect des compétences transférées aux
communes dans le secteur.
Le ministère doit en outre :

- Assurer la fiabilité et la disponibilité des informations


techniques sur les ressources en eau et les ouvrages
hydrauliques, par l’installation, la gestion et la mise à jour
permanente d’une Base de Données Intégrée (BDI) ;

- Procéder régulièrement aux analyses des données sur les


activités de l’AEP et assurer l’information du gouvernement et
des autres acteurs du secteur, sur son évolution au plan
technique et financier, en élaborant et en publiant une note de
synthèse périodique ;

- Veiller à une gestion saine des financements au profit du


secteur de l’eau ainsi qu’à la conformité des contenus des
accords de financements extérieurs avec la politique, la
stratégie, les procédures, les structures et toutes les réformes
en vigueur dans le secteur de l’AEP, conformément à la
Déclaration de Paris1 ;

- Assurer aux services déconcentrés en charge du secteur de


l’eau les moyens de leurs missions d’assistance-conseil2 aux
communes et de contrôle du respect par tous les acteurs de
l’AEP, de la politique, de la stratégie sectorielle, des normes et
de la réglementation en vigueur ;

- Veiller à l’exécution effective des plans de travail annuels des


services déconcentrés de l’eau et leur apporter les appuis
requis dans ce cadre ;

- Superviser l’élaboration du budget-programme du secteur, en


veillant à sa cohérence, à l’harmonisation des prévisions des
communes avec celles de l’Etat, ainsi qu’à sa mise en œuvre.

L’administration déconcentrée

L’administration déconcentrée de l’Etat dans le secteur de l’AEP est assurée


par le Préfet de département, assisté du chef du service départemental en
charge de l’eau.
1
2
 Rôle du Préfet
Dépositaire de l’autorité de l’Etat, unique représentant du gouvernement et de
chacun des ministres pris individuellement, ordonnateur secondaire unique du
budget national dans son département et autorité de tutelle des communes, le
préfet assure plusieurs responsabilités dans le secteur de l’AEP.

Vis-à-vis des services déconcentrés de l’eau :

 Le préfet suit l’application, dans le département, de la politique


nationale de l’AEP ;

 Il supervise et harmonise en cas de besoin et contrôle les activités


du service déconcentré de l’eau ;

 Il assure l’ordonnancement des crédits délégués au service


déconcentré de l’eau.
Vis-à-vis des communes :

 Le préfet apporte assistance-conseil3 aux communes ;

 Il soutient et harmonise au besoin les actions des communes avec


celles de l’Etat ;

 Il contrôle la légalité des actes pris par le conseil communal et le


maire.

 Rôle du service déconcentré de l’eau


Membre de la Conférence Administrative Départementale (CAD), assistant du
préfet dans le secteur de l’AEP, le service déconcentré de l’eau a les
responsabilités suivantes :

 Il veille à l’application de la politique nationale de l’AEP dans


l’accomplissement des tâches assignées au service de l’eau ;

3
L’assistance-conseil est une mission obligatoire de l’Etat qui incombe au Préfet, en sa qualité d’autorité de
tutelle. Elle consiste à mettre, à titre gratuit ou payant, l’expertise de l’Etat à la disposition des communes en vue
de l’exercice correct de leurs compétences. Elle a été prévue par l’article 142 de la loi n° 97- 029 du 15 janvier
1999 portant organisation des communes en République du Bénin. Son décret d’application n° 2007-629 a été
pris le 31 Décembre 2007.
 Il contribue à l’élaboration et à l’exécution du programme annuel
d’assistance-conseil du préfet aux communes dans le domaine de
l’AEP ;

 Il prépare et transmet aux communes les documents d’inventaire des


ouvrages d’eau et la cartographie des ressources en eau disponibles
sur le territoire de chaque commune ;
 Il participe par avis et conseils, au contrôle de légalité des actes pris par
le conseil communal et le maire ;

 Il veille au respect de la conformité des travaux de réalisation des


ouvrages d’AEP avec les normes en vigueur, et œuvre au renforcement
des capacités des acteurs du secteur ;

 Il soutient et harmonise les actions d’AEP des communes avec celles de


l’Etat ;

 Il coordonne les activités d’AEP dans le département et rend compte


périodiquement au préfet et aux autorités hiérarchiques sectorielles.

Les structures d’intermédiation sociale (SIS)

Les Structures d’Intermédiation Sociale (SIS) sont des prestataires


sélectionnés par la commune qui mettent à la disposition de celle-ci des
agents qualifiés. Ces agents assistent la commune dans la mise en place d’un
service public de l’eau qui respecte les orientations de la stratégie nationale.
Les SIS agissent comme des relais entre :

 les communes et les populations locales ;

 les communes et d’autres prestataires impliqués dans la réalisation et la


gestion des ouvrages hydrauliques en milieu rural et semi-urbain.

Ces structures peuvent être des bureaux d’études, des entreprises, des
personnes qualifiées ou des ONG, selon la nature des prestations mises en
concurrence. Dans le contexte de la décentralisation, leurs contrats et leurs
rôles classiques ont connu des évolutions notables sur les points suivants :
 Contrat

Les contrats préalablement passés entre les projets et les SIS sont maintenant
conclus entre la SIS et la commune, agissant en tant que maître d’ouvrage. Il
revient à la commune de suivre et de contrôler l’atteinte des objectifs fixés au
contrat.

 Rôle des SIS dans le cas des ouvrages simples


Auparavant axé sur la mise en place et le suivi des Comités de Gestion de
Point d’Eau (CGPE) chargés de la gestion des forages équipés de pompe
à motricité humaine et des puits modernes, le rôle des SIS a évolué vers :

 Des interventions propres à faciliter la mise en place de structures


professionnelles pour la gestion des points d’eau, dans le cadre d’un
contrat commune - délégataire ;

 Des missions ponctuelles de correction des dysfonctionnements


relevés dans le cadre du suivi de l’exploitation ou de gestion des
points d’eau.

 Rôle des SIS dans le cas des AEV


Auparavant axé sur la mise en place et le suivi des Associations d’Usagers
de l’Eau (AUE) chargées de la gestion des Adductions d’Eau Villageoises
(AEV), le rôle des SIS a évolué vers :

 La réalisation de l’étude de faisabilité socio-économique destinée


au bureau d’étude chargé de l’étude de faisabilité globale de
l’AEV ;

 L’appui à la délégation de la gestion des ouvrages et à la


contractualisation : information du maire et du conseil communal
sur les différents types de délégation de gestion possibles, avec
indication de leurs avantages et inconvénients respectifs et appui
à la commune pour la rédaction du dossier de sélection du
délégataire, et du contrat de délégation de la gestion du service
public d’eau ;
 L’appui à la mise en place et à l’organisation des Associations
des Consommateurs d’Eau Potable (ACEP) : sous le contrôle du
chef du village et des conseillers villageois, l’agent de la SIS
procédera à l’information des consommateurs ou usagers
potentiels de l’ouvrage, sur les modalités et les avantages de leur
organisation en association de consommateurs, ainsi que sur
leurs futurs rôles, tels que mentionnés dans la stratégie
sectorielle de l’AEP. Il les associe au choix des sites
d’implantation des bornes fontaines.

Le secteur privé

Le secteur privé est constitué des différents prestataires de services qui


fournissent des prestations d’études, de travaux, et de services pour la
réalisation et l’exploitation des ouvrages d’eau : bureaux d’études, entreprises
de fournitures et de travaux, artisans réparateurs, fermiers, maintenanciers,
etc.

Les partenaires de développement

Ils sont constitués de Partenaires Techniques et Financiers, des ONG


nationales et internationales qui appuient le développement du secteur au
niveau de l’Etat ou des communes.

Sujet 18 : L’évolution du cadre institutionnel et juridique du secteur de l’eau a


fait évoluer de façon qualitative les rôles et responsabilités des acteurs y
intervenant. La commune étant l’acteur principal, quels sont ces rôles ?

- la réalisation des ouvrages hydrauliques;


- la fourniture et la distribution de l’eau potable ;
- la préservation des conditions d’hygiène et de salubrité autour
des points d’eau ;
- la protection des ressources hydrauliques et des nappes
phréatiques ainsi que la contribution à leur meilleure utilisation.
-
Sujet 19 : Le diagnostic du secteur de l’AEP réalisé en 2015 a permis
d’identifier des problèmes et des défis à relever, relativement au cadre
institutionnel et organisationnel, à la situation des ressources en eau et à
l’accès des populations à l’eau potable en milieu rural.

a) Quels sont les problèmes spécifiques relevés en ce qui


concerne :
- l’accès des populations à l’eau potable en milieu rural ?
1. Manque d’équité dans la planification de la desserte des départements
et des communes
2. Durabilité du service public de l’eau potable mal assurée
3. Faiblesse de la chaîne de maintenance des ouvrages simples
4. Potabilité de l’eau fournie non assurée partout
5. La qualité de l’eau desservie, non prise en compte dans la stratégie en
vigueur
6. Veille citoyenne faiblement assurée par les communautés bénéficiaires
des ouvrages d’eau
7. Inadéquation des choix technologiques (FPM/AEV)
8. Faible prise en compte de technologies adaptées aux zones
hydrogéologiques difficiles dans les stratégies précédentes

- le cadre institutionnel et organisationnel ?


1. Inadéquation du cadre organique des communes, de la DG-Eau et des
SEau avec leurs nouvelles attributions respectives
2. Insuffisance de ressources au niveau des communes
3. Insuffisance des moyens financiers et humains au niveau des SEau pour
assurer l’assistance-conseil aux communes et d’autres missions
régaliennes
4. Insuffisance de ressources humaines en termes d’effectif et de qualité et
adéquation profils /postes faiblement assurée au niveau DG-Eau et SEau
5. Inexistence de véritables Fermiers et faible capacité des fermiers
disponibles en termes de financement et de gestion des ouvrages d'eau
potable
6. Faible capacité au niveau des maîtres d’ouvrage pour l’absorption des
ressources, de mise en œuvre de projets et de programmes et de
suivi/évaluation
7. Mauvaise gouvernance des ressources du sous-secteur

- la situation des ressources en eau ?


1- Difficultés d’accès à l’eau et assèchement de certains forages dans les
zones de socle
2- Faible mobilisation des eaux de surface dans les régions de socle pour
suppléer aux ressources en eau souterraine, souvent difficile d’accès
3- Faible connaissance des ressources en eau

9. Quels sont les défis spécifiques relevés en ce qui concerne :


- l’accès des populations à l’eau potable en milieu rural ?
 Accélération de l’atteinte de l’accès universel à l’eau potable
 Respecter le principe de l’équité pour l’accès universel à l’eau potable
en milieu rural
 Assurer un service durable du service public d’eau potable par une
bonne maintenance des ouvrages à travers un CEMOS performant
 Promouvoir des technologies visant à assurer la qualité de l’eau
distribuée aux populations
 Renforcer les capacités des communautés (ACEP) pour leur permettre
de mieux jouer leur rôle de vieille citoyenne
 Améliorer la gouvernance et la régulation du sous-secteur

- le cadre institutionnel et organisationnel ?


 Mettre en œuvre le Plan Intégré de Renforcement de Capacités (PIRC),

 Accélérer et accroître le transfert des ressources aux communes

 Renforcer le partenariat public-privé pour le financement du sous-secteur


 Mettre en place les ressources nécessaires aux SEau (moyens humains et
financiers) pour l’appui aux communes

 Renforcer les capacités techniques et financières des Fermiers

 Recherche d’efficacité dans l’utilisation des ressources mobilisées

 L’accès à l’eau potable des petits centres et agglomérations qui sont jusqu’à
présent sans accès

- la situation des ressources en eau ?

 Accroître les investissements pour la mobilisation des ressources en eau de


surface pour l’AEP-MR en vue de réaliser l’accès universel à l’eau potable
en milieu rural
 Prendre des dispositions pour améliorer la connaissance des ressources en
eau

Sujet 20 : Les Objectifs de Développement Durable (ODD) forment un


ensemble de 17 objectifs et 169 cibles dans les secteurs sociaux,
économiques et environnementaux du développement durable.
a) Quel est l’objectif qui concerne le secteur de l’eau et de
l’assainissement.

REPONSE : L’objectif 6

b) Comment est-il Formulé ?

REPONSE : «  Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et


assurer une gestion durable des ressources en eau »

Sujet 21 : En tenant compte des ODD, la stratégie 2016-2030 se base sur les
acquis de l’ancienne stratégie tout en intégrant la vision du Gouvernement du
Bénin pour le sous-secteur. Cette vision est basée sur trois principes.

Citez lesdits principes ?


 un accès universel raisonnable à l’eau potable pour toute la population
rurale en 2021 ;
 la professionnalisation de la gestion des infrastructures d’eau potable ;
 le renforcement de la maitrise d’ouvrage communale pour la réalisation des
infrastructures, la fourniture et la distribution de l’eau potable.

Sujet 22 : La stratégie d’AEP-MR 2016-2030 repose sur un objectif général et


quatre objectifs spécifiques. Présentez-les.

- L’objectif général est formulé comme suit :

« Assurer à toute la population rurale un accès à l’eau potable de façon


équitable, durable et de qualité, à un coût abordable ».

- Les quatre objectifs spécifiques qui doivent contribuer à la réalisation de


l’objectif général sont :

1. Assurer l’accès à une source d’eau potable améliorée à toute la


population rurale au Bénin ;
2. Garantir la disponibilité de l’eau potable de façon continue et durable ;

3. Assurer en permanence la qualité de l’eau de consommation ;

4. Garantir la bonne gouvernance du sous-secteur

Sujet 23 :

Consigne : Reproduire le tableau et le remplir

A quoi servent les outils des approches participatives ci-après et à quelles


méthodes appartiennent-ils :

Outils Quel est son Dans quel cadre A quelles


N° objectif ? l’utilise-t-on ? méthodes
appartient-il ?
1 Trois piles de
cartes assorties
2 Histoire à hiatus
3 Tableau à
pochettes
4 Carte
communautaire
5 Diagramme de
Venn
6 Jeu des deux
cercles
7 Calendriers
saisonniers
8 Focus group
9 L’arbre à
problèmes
10 Le Diagramme de
polarisation ou de
flux
Sujet 24 :

Les acteurs du SPE

a. Citer les différents acteurs intervenant dans l’AEPHA


b. Quels sont leurs cahiers de charges
c. Quelles relations les lient à la commune
d. Dégager la liste des acteurs qui contractualisent avec la commune dans
le cadre du Service Public de l’Eau et préciser l’objet de ces contrats.

Sujet25 :

Cochez / encerclez la puce de la proposition vraie

1- Avant 1980 :

a- Les points d’eau étaient bien gérés


b- La gestion des ouvrages était communautaire
c- Il n’y avait aucune organisation autour des points d’eau

2- Le bilan de la DIEPA a révélé que :

a. Les populations étaient impliquées dans le processus de mise


en place des ouvrages
b. De nombreux points d’eau sont tombés en panne ou
abandonnés
c. Les conditions d’hygiène autour des points d’eau étaient
bonnes
3- La mise en œuvre des recommandations de la DIEPA a permis :
a- Le démarrage effectif de la politique de l’eau au Bénin
b- L’aménagement des marigots pour l’eau potable
c- La propagation de la dracunculose (ver de Guinée)
d- L’implication des populations dans la gestion des points d’eau

4- La stratégie Nationale d’AEP (SNAEP) 1992-2004 s’est basée


sur :

a- La participation financière des populations à l’investissement


initial
b- La gestion déléguée des ouvrages
c- L’approche par la demande
d- La décentralisation du processus de décision à travers les
communes qui planifient

5- La SNAEP 2005-2015 a défini :

a- Le principe de la délégation de la gestion des ouvrages


b- Les modes de gestion des ouvrages
c- Les options de gestion des ouvrages
6- La gestion déléguée est un mode de gestion dans lequel :

a- Le maître d’ouvrage confie la gestion à un comité de gestion


b- Le maître d’ouvrage confie la gestion à l’administration
c- Le maître d’ouvrage confie la gestion à un fermier

Sujet 26 :
La Participation Communautaire est l’une des conditions de réussite d'un
projet en général et d’un projet d’hydraulique villageoise (PHV) en particulier.
En effet, depuis le début de la décennie de l'eau, d'importants efforts ont été
déployés par les organismes nationaux et internationaux pour améliorer
l'approvisionnement en eau des populations rurales, mais on a constaté un
peu partout que les nouvelles installations tombent en panne, sont
abandonnées ou endommagées au bout d'un temps relativement court.

Cette situation se retrouve également en Afrique de l'Ouest et particulièrement


au Bénin où plusieurs dizaines de milliers de points d'eau modernes (avec
comme principale option technique : le forage équipé d'une pompe à motricité
humaine) ont été réalisés au cours des vingt dernières années, grâce aux
programmes d'hydraulique villageoise et où le pourcentage des pompes en
panne oscille entre 15 à 20% dans le meilleur des cas et entre 50 à 60% dans
le pire.

1) Comment expliquez-vous cet état de chose ?


2) Que faut-il faire pour améliorer la situation et assurer la durabilité des
ouvrages d’AEP ?

Le Maire de la commune ZEBELE vous recrute comme consultant chargé de


la mise en œuvre d’un projet d’AEPHA pour lequel il souhaite une forte
participation des populations bénéficiaires. Ledit projet a deux volets :

a) Un volet Eau qui concerne la réalisation et l’exploitation de 20 FPM


b) Un volet hygiène et assainissement qui concerne la sensibilisation des
populations sur l’hygiène et l’assainissement de leur cadre de vie et la
réalisation de latrines familiales en vue de mettre fin à la défécation à
l’air libre.

Le maire fixe le délai d’exécution dudit projet à deux mois en raison de


l’imminence des élections communales au cours de la campagne desquelles il
voudra présenter les résultats physiques du projet dans les réalisations de son
mandat. Mais, vous en technicien averti savez que ce délai n’est pas réaliste
et que pour que les communautés participent fortement au projet l'expérience
a montré qu'il est nécessaire qu'un certain nombre de conditions soient
réunies.

3) Quelles sont ces conditions ?

Pour ce faire, vous avez alors choisi des approches/méthodes participatives,


notamment pour aborder la phase d’identification/diagnostic et de la
planification des actions à mener.

4) Quelles sont les approches/méthodes participatives pertinentes pour


chacun des deux volets du projet

5) Citez des outils de chacune de ces approches/méthodes participatives


qui sont indiqués pour le diagnostic et la planification dans le cadre de
ce projet.
6) Pour amener les localités bénéficiaires du projet à atteindre l’état de
« Fin de la Défécation à l’Air Libre » (FDAL) et à le maintenir
durablement quelle est l’approche indiquée ? Quelle est l’institution qui a
fait la promotion de cette approche au Bénin ?

Avant de mettre en place la structure villageoise chargée de l’exploitation des


ouvrages d’eau et pour assurer leur bonne gestion, vous avez décidé
d'explorer les problèmes organisationnels du village et les relations entre le
village et l'extérieur.

7) Comment appelle-t-on l’outil qui vous permet de faire un tel travail ?


8) Par Quel nom désigne-t-on l’instrument par lequel vous menez la
discussion avec un individu ou un groupe d’individus sur ce sujet bien
précis.
9) Conformément à la Stratégie Nationale de Surveillance de la Qualité de
l’Eau de Consommation adoptée en 2012 et pour garantir en
permanence la sécurité sanitaire de l’eau de boisson distribuée aux
populations, le maire exige que vous preniez avec la structure
villageoise mise en place des dispositions prévues. De quelles
dispositions s’agit-il ? Quels sont les acteurs concernés par ces
dispositions ?

Sujet 27 :
 Les Objectifs de Développement Durable (ODD) forment un ensemble
de 17 objectifs et 169 cibles dans les secteurs sociaux, économiques
et environnementaux du développement durable.

Quel est l’objectif qui concerne le secteur de l’eau et de


l’assainissement ? Comment est-il Formulé ?

 Depuis janvier 1999, la commune est maître d’ouvrage dans le domaine


de la fourniture et de la distribution de l’eau potable sur son territoire
dans le respect de la stratégie sectorielle, des règlementations et des
normes nationales en vigueur. Citez la loi et ses articles qui confèrent à
la commune cette responsabilité.

 Les Objectifs de Développement Durable (ODD) forment un ensemble


de 17 objectifs et 169 cibles dans les secteurs sociaux, économiques
et environnementaux du développement durable.
c) Quel est l’objectif qui concerne le secteur de l’eau et de
l’assainissement.
d) Comment est-il Formulé ?

 Qu’est-ce que la MARP ? A quoi sert –elle ?

 Les outils et techniques préconisés par la MARP pour la collecte et


l'analyse permanente des données sont classés en trois catégories.
Nommez les trois catégories en citant pour chaque catégorie, au moins
trois outils.

Sujet 28 : Encercler ou cocher la puce de la réponse vraie

 Créée en février2007, la DGEAU a pour missions de :

a- Assurer la gestion des ressources en eau sur toute l’étendue du


territoire national

b- Définir les orientations stratégiques nationales en matière d’AEP

c- Planifier, réaliser, gérer et assurer le suivi des ouvrages d’AEP

 En vue de corriger les insuffisances constatées lors de la


DIEPA, plusieurs actions ont été entreprises par le Bénin. Il
s’agit de :

a- Adoption et mise en œuvre de la loi sur l’environnement

b- Adoption et mise en œuvre de la loi sur la décentralisation

c- Adoption et mise en œuvre de la stratégie de développement du


secteur de l’alimentation en eau potable et de l’assainissement en
zone rural
 La politique d’alimentation en eau du Bénin est basée sur deux
stratégies distinctes d’intervention :

a- La stratégie d’AEP en milieu urbain et périurbain


b- La stratégie d’AEP en milieu rural et semi urbain
c- La stratégie d’AEP en milieu scolaire
d- La stratégie d’AEP en milieu périurbain et semi urbain

 La stratégie nationale d’AEP en milieu rural 1992-2004 est basée


sur :

a- La participation financière des populations à l’investissement initial


b- La gestion déléguée des ouvrages
c- La décentralisation du processus de décision à travers les
communes qui planifient
d- L’approche par la demande

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