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Environnement technologique
*Nom : ConDom
RAM : 4 Go
CPU : Intel Core i7-6700HQ 2.60 GHz
Matériel et logiciels
Nous allons commencer par ouvrir VMware et sélectionner « Create a New Virtual Machine ». Il
nous est donc proposé de choisir entre deux types de configuration :
Dans notre cas, nous allons choisir l’option « Custom » pour avoir un meilleur contrôle sur la
configuration de notre machine.
Pour ce qui est de la compatibilité matérielle, nous allons sélectionner « Workstation 12.x ». Cela
permettra à notre machine de pouvoir fonctionner sur des versions antérieures de VMware au cas-où
le besoin s’en fait sentir. Cette option peut s’avérer très utile en entreprise.
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L’utilitaire nous propose donc de charger d’image de disque de notre système d’exploitation (ici
Windows Server 2016). Dans la mesure où VMware ne considérera pas notre iso comme un OS valide
(vous pouvez essayer de le charger, vous aurez un message d’erreur), nous allons sélectionner l’option
« I will install operating system later ». Nous chargerons l’iso plus tard.
Après avoir coché « Microsoft Windows », on se rend compte que la version Windows Server
2019 n’est pas disponible. Nous allons donc choisir « Windows Server 2016 », qui ne devrait pas poser
de problème.
C’est ainsi que nous pouvons nommer notre machine virtuelle en « Windows Server 2019 ».
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Sélectionnons le Firmware « UEFI », celui-ci étant le « successeur » du BIOS : plus sécurisé, rapide et
ergonomique.
Nous allons donc pouvoir spécifier le nombre de processeurs et de cœurs pour cette machine
virtuelle. Dans notre cas, nous allons laisser les paramètres par défaut car ils font un bon rapport
performance/économie de puissance pour la machine physique. Le « Total processor cores » est le
résultat de la division du « Number of processors » par le « Number of cores per processor ».
Dans la mesure où ma machine physique possède 16 Go de RAM, j’ai décidé d’allouer d’en allouer 4
(4096 Mo). Ce qui me permettra d’avoir une configuration adaptée et peu énergivore.
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Vient alors le choix du type de réseau que nous voulons ajouter. Nous avons quatre options :
Use bridged networking : Ce réseau virtuel connecte une VM à un réseau en utilisant une
carte réseau présente physiquement sur l’hôte. Chaque VM possède sa propre adresse IP sur
le réseau de comme s’il s’agissait d’une machine connectée physiquement. Ce type de réseau
permet donc la communication entre une et les autres ordinateurs d’une entreprise par
exemple.
Use network address translation (NAT) : Tout comme le mode Bridged, le NAT connecte une
VM à un réseau en utilisant une carte réseau présente physiquement sur l’hôte. Cependant,
contrairement au mode Bridged, la VM n’aura pas une adresse IP sur le réseau celui-ci mais
utilisera l'IP du serveur hôte pour se connecter aux autres machines (d'où le nom de NAT). Les
autres ordinateurs du réseau ne pourront donc pas initier une connexion avec ses machines
virtuelles (puisqu'elles n'ont pas leur propre IP sur le réseau).
La solution « Use bridged networking » nous est donc la plus adaptée dans la mesure où nous
souhaitons que cette machine pourra être utilisée en tant que contrôleur de domaine dans les
prochains chapitres.
Pour ce qui est du choix du type de contrôleur SCSI, nous n’avons pas vraiment le que de sélectionner
l’option « LSI Logic SAS » dans la mesure où il s’agit de la seule option disponible.
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Figure 10 : Sélection du type de contrôleur SCSI
Une fois la sélection effectuée, nous allons pouvoir choisir le type de disque dur virtuel utilisé par
notre VM. La différence principale entre l'IDE et le SCSI est que le SCSI a besoin d'une carte pour
fonctionner. On appelle cette carte « contrôleur SCSI ». Cette carte prend en charge certaines
opérations qui sont habituellement traitées par le processeur, ce qui économise les ressources par
rapport à l'IDE et permet d'augmenter légèrement les performances des autres applications. D'autre
part, le SCSI peut gérer jusqu'à 7 périphériques au lieu de 4 pour l'IDE. Le SATA faisant partie de la
norme IDE, nous allons également lui préférer le SCSI.
Dans la mesure où nous créons une toute nouvelle machine virtuelle, nous allons choisir l’option
« Create a new virtual disk ».
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Pour ce qui est du choix de la capacité du disque, nous allons d’abord nous pencher sur les options :
Store virtual disk as a single file : le disque dur virtuel est un seul et fichier et dispose d’une
taille maximale de 60 GB.
Split virtual disk into multiple files : cette option sélectionnée par défaut permet de diviser le
disque dur virtuel de façon pour pouvoir le déplacer plus rapidement vers une autre machine
en échange d’une perte de performances sur des supports volumineux.
De mon côté, je n’ai pas l’intention de déplacer mon disque dur virtuel ni de faire des concessions sur
ses performances. Je vais donc choisir l’option « Store virtual disk as a single file ».
Une fois la configuration initiale de la machine terminée, nous allons y charger l’image de disque de
Windows Server 2019. Pour ce faire, nous allons cliquer sur « Edit virtual machine settings », puis sur
l’onglet « CD/ DVD (SATA) ». Attention, ici le SATA correspond à la norme utilisée pour faire
communiquer le lecteur virtuel CD/DVD avec la VM. Nous pouvons ainsi sélectionner l’option « Use
ISO image file » pour y importer notre iso.
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Pour finir, nous allons nous rendre dans l’onglet « Network Adapter ». De là, nous allons cocher
l’option « LAN segment » qui nous permettra de segmenter le réseau virtuel afin de mieux gérer et
organiser les connexions entre les différents éléments du réseau.
Dans la mesure où il n’existe pas encore de segment, nous allons en créer un en cliquant sur « LAN
Segments … ».
Ainsi, nous allons cliquer sur « Add » pour ajouter un segment que nous allons nommer « LAN-
Serveurs ».
Il ne nous reste donc plus qu’à sélectionner notre nouveau segment. Ce qui conclut la configuration de
la machine virtuelle.
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2. Installation de Windows Server 2019
Pour lancer la machine virtuelle, nous allons cliquer sur « Power on this virtual machine » et cliquer
une nouvelle fois dans la fenêtre dédiée à la machine afin de pouvoir interagir avec elle.
En se laissant guider par le processus d’installation, il vous sera peut-être demandé de choisir le
système d’exploitation Windows Server 2019 à installer. Cette proposition dépendra de votre iso, le
miens étant un officiel. Ainsi, quatre propositions s’offrent à nous :
Dans notre cas, nous allons installer l’édition la plus complète de Windows Server 2019 à savoir
« Windows Server 2019 Datacenter (expérience de bureau) ». Un comparatif des éditions Standard et
Datacenter est disponible en cliquant sur cette phrase.
Etant donné que notre disque dur virtuel est vierge, nous n’avons ni fichiers, ni paramètres, ni
applications à conserver sur celui-ci, nous allons donc pouvoir choisir l’option « Personnalisé : installer
uniquement Windows ».
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Figure 19 : Choix du type d'installation de Windows
Il ne nous reste plus qu’à sélectionner notre disque dur virtuel sur lequel installer Windows et à cliquer
sur « Suivant » pour démarrer l’installation.
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3. Configuration post-installation
Après avoir ajouté un mot de passe pour le compte Administrateur et déverrouillé votre session via
Ctrl + Alt + Insert, nous allons pouvoir installer les VM Tools. Ceux-là vont permettre d’améliorer les
performances de la machine virtuelle en plus de pouvoir profiter du mode plein écran.
Pour ce faire, nous allons nous rendre l’onglet « VM » puis sélectionner « Install VMware Tools … ».
Figure 22 : Importation des fichiers d'installation des VMware Tools dans Windows
De là, dans la VM, nous pouvons nous rendre dans « Ce PC », et double cliquer sur le lecteur (D:) pour
y lancer l’installation des VMware Tools. Une fois terminée, acceptons le redémarrage de la machine.
Enfin, il est fondamental pour un serveur de posséder un nom permettant de l’identifier. Nous allons
donc renommer le renommer. Au démarrage de Windows, le « Gestionnaire de serveur » s’ouvre
automatiquement. Cliquons donc sur « Serveur local » puis sur le nom de l’ordinateur (WIN-
SLFV6L7AMAJ dans mon cas).
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Dans « Description de l’ordinateur » nous allons saisir « Contrôleur de domaine » puis cliquer sur
« Modifier ».
Nous pouvons ainsi modifier le nom complet du serveur en « ConDom » (pour « contrôleur de
domaine ») et accepter le redémarrage de celui-ci.
L’installation et la configuration basique de Windows Server 2019 sous VMware Workstation Pro 15.0
est désormais terminée. Nous allons prochainement promouvoir ce serveur en tant que contrôleur de
domaine et y ajouter les rôles AD-DS, DNS et DHCP ainsi que quelques GPO dans un contexte de
réseau d’entreprise.
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