Centrale Supelec PC 2013 Maths 1 Epreuve
Centrale Supelec PC 2013 Maths 1 Epreuve
Centrale Supelec PC 2013 Maths 1 Epreuve
2013
PC
4 heures Calculatrices autorisées
Le problème se propose d’étudier par diverses méthodes une intégrale dépendant d’un paramètre. Cette intégrale
provient de l’étude du « noyau de Poisson »
1 + z
z 7→ Re
1−z
défini sur le disque unité ouvert du plan complexe. Elle permet d’établir un lien entre séries entières et séries
de Fourier.
Les sous-parties III.B, III.C et III.D donnent des méthodes différentes en vue d’un même résultat. Elles
doivent être traitées comme indépendantes entre elles.
On utilise les notations habituelles pour les ensembles N, Z, R et C.
k=1 k=1
I.A.3) Application
X e inθ
Montrer que, pour tout θ ∈ R \ 2πZ, la série converge.
n
n≥1
X sin(nx)
I.B – On considère la série de fonctions √ , où x est une variable réelle.
n
n≥1
I.B.1) Montrer que cette série de fonctions converge simplement sur R.
I.B.2) Montrer qu’elle ne peut pas être la série de Fourier d’une fonction 2π-périodique continue par mor-
ceaux.
On pourra commencer par rappeler la formule de Parseval.
X e inθ
II Étude de la série entière xn
n
II.A – Soit θ ∈ R.
X e inθ
II.A.1) Déterminer le rayon de convergence de la série entière xn.
n
II.A.2) Soit g la fonction de ]−1, 1[ dans C définie par
+∞ inθ
e
g(x) =
X
xn
n=1
n
eiθ − x
g 0 (x) =
x 2 − 2x cos θ + 1
b) Montrer que, si x ∈ ]−1, 1[,
1 x sin θ
h(x) = − ln(x 2 − 2x cos θ + 1) + i arctan
2 1 − x cos θ
eikθ 1 1 − eiθ t n
n Z
= eiθ dt
X
k 0 1 − eiθ t
k=1
π−θ
II.C – Soit r : R → R, une fonction 2π-périodique, impaire, telle que ∀θ ∈ ]0, π], r(θ) = .
2
II.C.1) Justifier l’existence et l’unicité de r.
II.C.2) Déterminer la série de Fourier de r.
+∞
1 π2
II.C.3) En déduire que = .
X
n=0
(2n + 1) 2 8
π
Z
III Calcul de ln(x 2 − 2x cos θ + 1) dθ
0
III.A – Intégrales impropres
III.A.1) Montrer que si x est un réel différent de 1 et de −1, alors x 2 − 2x cos θ + 1 > 0 pour tout θ ∈ R.
III.A.2) Étudier la convergence des intégrales impropres
Z π Z π Z π
ln(sin θ) dθ ln(1 − cos θ) dθ ln(1 + cos θ) dθ
0 0 0
π
Z
En déduire que, pour tout x ∈ R, l’intégrale ln(x 2 − 2x cos θ + 1) dθ converge.
0
III.A.3) Montrer que, quand x tend vers +∞,
π
Z
2π ln(x) − ln(x 2 − 2x cos θ + 1) dθ
0
(x + 1)t 2 + (x − 1)
Z +∞
f (x) = 4
0
dt
0 ((x + 1)2 t 2 + (x − 1)2 )(t 2 + 1)
(x + 1)T + (x − 1)
On déterminera d’abord des coefficients A et B fonctions de x tels que =
((x + 1)2 T + (x − 1)2 )(T + 1)
A B
+ pour tout T ∈ R tel que ces fractions soient définies.
(x + 1)2 T + (x − 1)2 T +1
III.C.4) Montrer que f est continue sur R et que f (1) = f (−1) = 0.
On pourra montrer que ∀x ∈ R, x 2 − 2x cos θ + 1 > sin2 θ et utiliser le théorème de la convergence
dominée.
2π 2π X 2kπ
Z n !
2 2
ln(x − 2x cos θ + 1) dθ = lim ln x − 2x cos +1
0 n→+∞ n n
k=1
2kπ
n
2 2
(x − 1) = x − 2x cos +1
Y
n
n
k=1
2kπ
n−1 n−1
X k 2
x 2 − 2x cos +1 =
Y
x
n
k=1 k=0
n−1 √
kπ n
III.D.6) Montrer que sin = n−1 .
Y
2n 2
k=1
III.D.7) En déduire que
π/2 ln 2
Z
ln(sin θ) dθ = −π
0 2
Retrouver alors le résultat de la question III.B.6.
k=n+1
1 − x2
x 7→
x 2 − 2x cos θ + 1
sur un intervalle que l’on précisera.
IV.C – Soit f : R → R une fonction 2π-périodique et de classe C 1 . On considère la série de Fourier de f en
cosinus et sinus, notée
c0 + an cos(nt) + bn sin(nt)
X
n≥1
1 2π (1 − x 2 )f (u)
Z
f (t) = lim du
x→1− 2π 0 x 2 − 2x cos(t − u) + 1
• • • FIN • • •