Nombres Réels Et Complexes
Nombres Réels Et Complexes
Nombres Réels Et Complexes
Exercice 13 [correction] n
! n
! n
[ 03983 ]
1X 1X 1X
Vérifier xk yk et xk yk
n n n
∀x ∈ R, x(1 − x) 6 1/4 k=1 k=1 k=1
z + z̄ = |z|
Exercice 46 [ 03642 ] [correction]
a) Vérifier
Exercice 40 [ 03880 ] [correction] 2 2
∀z1 , z2 ∈ C, |z1 + z2 | + |z1 − z2 | = 2 |z1 | + 2 |z2 |
2 2
Soient a, b, c des réels strictement positifs.
A quelle condition existe-t-il des complexes t, u, v de somme nulle vérifiant b) On suppose z1 , z2 ∈ C tels que |z1 | 6 1 et |z2 | 6 1. Montrer qu’il existe ε = 1
ou −1 tel que √
tt̄ = a2 , uū = b2 et vv̄ = c2 |z1 + εz2 | 6 2
b) Calculer
n−1 Exercice 58 [ 02044 ] [correction]
X 1
T = Soient n ∈ N, n > 2 et ω = exp(2iπ/n).
i=1
1 − ωi a) Etablir que pour tout z ∈ C, z 6= 1,
n−1
Y n−1
X
Exercice 52 [ 02038 ] [correction] (z − ω k ) = z`
k=1 `=0
Soit ω une racine nème de l’unité différente de 1. On pose
n−1
b) Justifier que l’égalité reste valable pour z = 1.
S=
X
(k + 1) ω k c) En déduire l’égalité
n−1
k=0
Y kπ n
sin = n−1
n 2
En calculant (1 − ω)S, déterminer la valeur de S. k=1
par observer l’existence d’une solution imaginaire pure. Déterminer module et argument de ei.θ + ei.θ pour θ, θ0 ∈ R.
c) Quelles particularités a le triangle dont les sommets ont pour affixe les
solutions de l’équation précédente ?
Exercice 70 [ 02646 ] [correction]
Si (x, y, z) ∈ R3 vérifie
eix + eiy + eiz = 0
Exercice 63 [ 02049 ] [correction] montrer
Résoudre dans C l’équation e2ix + e2iy + e2iz = 0
3
√
z = 4 2(1 + i)
Ainsi x est solution de l’équation En séparant les termes d’indices pairs de ceux d’indices impaires
4 7
√ n √
x3 = + x 1 + 2 = an + bn 2
3 9
En factorisant le polynôme sous-jacent avec les entiers
factor(xˆ3-7/9*x-4/3); ! !
X n X n
on obtient an = p
2 et bn = 2p
(3x − 4)(3x2 + 4x + 3) = 0 062p6n
2p 062p+16n
2p + 1
2
Puisque 3x + 4x + 3 > 0, on peut conclure On peut aussi raisonner par récurrence en mettant à jour une expression de an+1
x = 4/3 et bn+1 en fonction de an et bn
(
an+1 = an + 2bn
Exercice 6 : [énoncé] bn+1 = an + bn
Le calcul des premiers termes de la suite (Hn )n>2 permet de conjecturer que Hn √
est le rapport d’un entier impair par un entier pair. Ceci assurera Hn ∈
/ Z. L’unicité provient de l’irrationalité de 2. En effet si
Démontrons la propriété conjecturée par récurrence forte. √ n √ √
Pour n = 2, c’est immédiat. 1 + 2 = a + b 2 = a0 + b0 2
Supposons la propriété établie jusqu’au rang n − 1 > 2.
Cas n impair. avec a, b, a0 , b0 entiers, on obtient
On peut écrire n = 2k + 1 et puisque par hypothèse de récurrence Hn−1 s’écrit √
(b0 − b) 2 = a − a0
(2p + 1)/2q, on obtient Hn = Hn−1 + 1/n égale au rapport d’un entier impair par
un entier pair. √
Si b 6= b0 alors on peut exprimer 2 comme égal à un nombre rationnel. C’est
Cas n est pair. absurde et il reste b = b0 et donc a = a0 .
On peut écrire n = 2k avec k > 2 puis b) Par la formule du binôme de Newton, on obtient de même
1 1 1 √ n √
Hn = Hk + 1 + + · · · + 1 − 2 = an − 2bn
2 3 2k − 1
Par hypothèse de récurrence, Hk est le rapport d’un entier impair par un entier et alors √ √
pair, donc 21 Hk aussi. a2n − 2b2n = (1 + 2)n (1 − 2)n = (−1)n
De plus, comme entrevu dans l’étude du cas précédent, l’ajout de l’inverse d’un
entier impair conserve la propriété. On peut aussi raisonner par récurrence en exploitant l’expression de (an+1 , bn+1 )
Ainsi Hn est le rapport d’un entier impair par un entier pair. en fonction de (an , bn ).
Récurrence établie. c) L’unicité√est évidente compte tenu de la stricte croissance de la fonction
√
p 7→ p + p − 1.
Si n est pair alors a2n = 1 + 2b2n . Pour p = a2n ,
Exercice 7 : [énoncé] √ √ √ p
( 2 + 1)n = an + 2bn = p + p − 1
a) Par la formule du binôme de Newton
n
! Si n est impair alors 2b2n = a2n + 1. Pour p = 2b2n ,
√ n X n √ k
1+ 2 = 2 √ √ √ p
k ( 2 + 1)n = 2bn + an = p + p − 1
k=0
1 π n
Z
1 d) Par intégration par parties
t (bt − a) sin t dt 6 π n+1 (|b| π + |a|)n −−−−−→ 0
n
|In − 0| =
n! 0 n! n→+∞
r
Z r
In = Pn (t)et 0 − Pn0 (t)et dt
d) Par l’absurde, supposons π = a/b. 0
Par intégration par parties successives et en répétant l’opération
"m #π #r
X Z π " 2n
k−1 (k−1) m
In = (−1) sin(t + kπ/2)Pn (t) + (−1) sin(t + mπ/2)Pn(m) (t)dt
X
m
In = (−1) Pn(m) (t)et
k=1 0
0 m=0 0
Donc On en déduit
"2n+2 #π 2n
2n+2
X
X X qIn = (−1)m Pn(m) (r)p − Pnm (0)q ∈ Z
In = (−1)k−1 sin(t + kπ/2)Pn(k−1) (t) = (−1)k sin(kπ/2)(Pn(k−1) (π)+Pn(k−1) (0)) ∈ Z m=0
k=1 0 k=1
Or sur [0, r] la fonction t 7→ Pn (t)et est continue, positive sans être nulle et 0 < r
Comme In ∈ Z et In → 0, la suite (In ) est stationnaire égale à 0. donc In > 0.
Or sur [0, π] la fonction t 7→ Pn (t) sin(t) est continue, positive sans être nulle et Ainsi qIn → 0, qIn > 0 et qIn ∈ Z : c’est absurde.
0 < π donc In > 0. Absurde. Notons qu’on en déduit immédiatement l’irrationalité de ln r pour r ∈ Q+? \ {1}.
Exercice 11 : [énoncé]
a) f (0) = f (0 + 0) = f (0) + f (0) donc f (0) = 0. Exercice 12 : [énoncé]
On a
n n n n
∀x ∈ R, f (x) = f (1.x) = f (1)f (x) X X X X
(xk − 1)2 = x2k − 2 xk + 1=0
Comme f est non nulle, on a f (1) = 1. k=1 k=1 k=1 k=1
f (1) + f (−1) = f (0) = 0 donc f (−1) = −1. et puisqu’une somme de quantités positives n’est nulle que si chaque quantité est
b) Par récurrence sur n ∈ N : f (n) = n. De plus nulle, on obtient
f (−n) = f ((−1) × n) = f (−1) × f (n) = −f (n) = −n donc ∀1 6 k 6 n, xk = 1
∀x ∈ Z, f (x) = x
p Exercice 13 : [énoncé]
Pour x ∈ Q, x = q avec p ∈ Z, q ∈ N? , On peut dresser le tableau de variation de la fonction f : x 7→ x(1 − x) et
1 1 constater qu’elle possède un maximum en x = 1/2 de valeur f (1/2) = 1/4.
f (x) = f (p × ) = f (p) × f ( )
q q
Or f (p) = p et Exercice 14 : [énoncé]
(a − b)2 > 0 donne 2ab 6 a2 + b2
1 1 1
1 = f (1) = f (q × ) = f (q) × f ( ) = q × f ( )
q q q
Exercice 15 : [énoncé]
donc f ( 1q ) = 1q . Par suite f (x) = x. Sachant x2 6 x et y 2 6 y, on a
c)
√ √ √ 2 x2 + y 2 − xy − 1 6 x + y − xy − 1 = (x − 1)(1 − y) 6 0
∀x > 0, f (x) = f ( x x) = f ( x) > 0
Pour x, y ∈ R, si x 6 y alors
Exercice 16 : [énoncé]
f (y) = f (x + y − x) = f (x) + f (y − x) > f (x) Sachant
2xy 6 x2 + y 2
Ainsi f est croissante.
d) Pour x ∈ R et n ∈ N : on obtient
1 2 1 1
E(nx)
6x<
E(nx) + 1 ab + bc + ca 6 (a + b2 ) + (b2 + c2 ) + (c2 + a2 ) = a2 + b2 + c2
n n 2 2 2
Exercice 18 : [énoncé] Or
Par somme de quantités positives, on a n X
X n n X
X n X X
X X (xk yk − xk y` ) = xk (yk − y` ) = xk (yk − y` )+ xk (yk − y` )
(ak − a` )(bk − b` ) = (ak bk − a` bk − ak b` + a` b` ) > 0 k=1 `=1 k=1 `=1 16`<k6n 16k<`6n
16k,`6n 16k,`6n
car lorsque k = ` le terme xk (yk − y` ) est nul.
En séparant la somme en quatre, on obtient Par changement d’indice, on peut réécrire la dernière somme
n
X n
X n
X n
X X X
n ak bk − 2 ak b` + n a ` b` > 0 xk (yk − y` ) = x` (y` − yk )
k=1 k=1 `=1 `=1 16k<`6n 16`<k6n
et on en déduit et alors
n n n
X X X n X
n
n ak bk > ak bk
X X
(xk yk − xk y` ) = (xk − x` ) (yk − y` )
k=1 k=1 k=1
k=1 `=1 16`<k6n
ce qui donne l’inégalité demandée.
Les termes sommés sont alors tous de même signe, à savoir positif si les suites
(xi )16i6n et (yi )16i6n ont même monotonie et négatifs si ces deux suites sont de
Exercice 19 : [énoncé] monotonies contraires.
Soit (α, β) solution. Considérons Au final, si les deux suites ont même monotonie alors
xα y β n
! n
! n
f (x, y) = 1X 1X 1X
x+y xk yk 6 xk yk
n n n
k=1 k=1 k=1
sur (R+? )2 .
On a et si les deux suites sont de monotonies contraires alors
xα+β n n
! n
!
f (x, x) = 1X 1X 1X
2x xk yk 6 xk yk
n n n
f bornée implique α + β = 1. k=1 k=1 k=1
Inversement, supposons α + β = 1.
Si y > x alors
xα y 1−α y
α
x Exercice 21 : [énoncé]
0 6 f (x, y) = 6 61 Commençons par résoudre le min. On a
x+y x+y y
Si x > y alors idem. xy 6 (1 − x)(1 − y) ⇔ x + y 6 1
min {xy, (1 − x)(1 − y)} = (1 − x)(1 − y) < (1 − x)x 6 1/4 puis la relation voulue.
Dans tous les cas la relation proposée est vérifiée.
Exercice 22 : [énoncé]
Soit x 6 y ∈ R. bxc 6 x donc bxc 6 y or bxc ∈ Z donc bxc 6 byc car byc est le Exercice 25 : [énoncé]
plus grand entier inférieur à y. On a bnxc 6 nx puis bnxc
n 6 x, or x 7→ bxc est croissante donc
bnxc
6 bxc
Exercice 23 : [énoncé] n
Puisque bxc 6 x et byc 6 y, on a
bxc 6 x donc n bxc 6 nx puis n bxc 6 bnxc car n bxc ∈ Z.
bxc + byc 6 x + y Par suite
bnxc
bxc 6
Par définition, bx + yc est le plus grand entier inférieur à x + y, on a donc déjà n
puis
bxc + byc 6 bx + yc
bnxc
bxc 6
n
D’autre part x < bxc + 1 et y < byc + 1 donc
et finalement
x + y < bxc + byc + 2 bnxc
bxc =
n
puis
bx + yc < bxc + byc + 2
Puisque cette inégalité concerne des entiers, on peut transformer cette inégalité Exercice 26 : [énoncé]
stricte en l’inégalité large suivante Posons m = bnxc et réalisons la division euclidienne de m par n : m = nq + r avec
0 6 r 6 n − 1.
bx + yc 6 bxc + byc + 1 On a nq + r 6 nx < nq + r + 1 donc pour tout k ∈ {0, . . . , n − 1} :
k+r k k+r+1
q+ 6x+ <q+
Exercice 24 : [énoncé] n n n
Si bxc 6 x < bxc + 1/2 et byc 6 y < byc + 1/2 alors
Si k + r < n alors x + nk = q et si k + r > n alors x + nk = q + 1.
Exercice 27 : [énoncé] Puisque les nombres comparés sont des entiers, on a aussi
Si a ∈
/ Z alors [a, b] ∩ Z = {bac + 1, bac + 2, . . . , bbc} donc 2
4(n2 + n) + 1 6 p2 − (2n + 1)
Card([a, b] ∩ Z) = bbc − bac
c’est-à-dire 2
Or (2n + 1)2 6 p2 − (2n + 1)
b1 − ac = 1 + b−ac = − bac
et on en déduit
car a ∈
/ Z donc 4n + 2 6 p2
Card([a, b] ∩ Z) = bbc + b1 − ac
Or le carré d’un entier ne peut qu’être congru à 0 ou 1 modulo 4. On en déduit
Si a ∈ Z alors [a, b] ∩ Z = {a, a + 1, . . . , bbc} donc
4n + 2 < p2
Card([a, b] ∩ Z) = bbc − a + 1 = bbc + b1 − ac
et donc √
car 1 − a ∈ Z. 4n + 2 < p
√ √ √
Ainsi, il n’existe pas d’entiers compris entre n + n + 1 et 4n + 2 donc
√ √ √
Exercice 28 : [énoncé] n+ n+1 = 4n + 2
a) Par récurrence sur n ∈ N? .
Pour n = 1, a1 = 2 et b1 = 1 conviennent.
Supposons la propriété établie au rang n > 1. Exercice 30 : [énoncé]
√ √ √ √ Puisque z ∈ U , on a z̄ = 1/z donc
(2 + 3)n+1 = (2 + 3)(an + bn 3) = an+1 + bn+1 3
z+1 z̄ + 1 1/z + 1 1+z z+1
avec an+1 = 2an + 3bn et bn+1 = an + 2bn de sorte que = = = =−
z−1 z̄ − 1 1/z − 1 1−z z−1
3b2n+1 − a2n+1 = −a2n + 3b2n = −1 puis
z+1
Récurrence établie. ∈ iR
√ √ z−1
b) an − 1 6 bn 3 < an donc 2an − 1 6 (2 + 3)n < 2an donc
j √ k
(2 + 3)n = 2an − 1 Exercice 31 : [énoncé]
a) Posons x = Re(z) et y = Im(z).
C’est un entier impair. 2
2 |z − i| x2 + (y − 1)2
|f (z)| = 2 =
|z + i| x2 + (y + 1)2
Exercice 29 : [énoncé] √ √
Soit p un entier strictement supérieur à n + n + 1. On a Si y > 0 alors x2 + (y − 1)2 < x2 + (y + 1)2 donc |f (z)| < 1. Ainsi,
p ∀z ∈ P, f (z) ∈ D
2n + 1 + 2 n2 + n < p2
b) Soit Z ∈ D.
donc 2 z−i 1+Z
4(n2 + n) < p2 − (2n + 1) Z= ⇔z=i
z+i 1−Z
Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 1er septembre 2014 Corrections 14
avec Soient a ∈ B et (zn )n>0 la suite d’éléments de B définie par z0 = a et pour tout
2
1+Z 1 + Z − Z̄ − Z Z̄ 2Im(Z) 1 − |Z| n∈N
i =i 2 =− 2 +i 2 ∈P
f (zn ) si Re(zn ) 6 0
1−Z |1 − Z| |1 − Z| |1 − Z| zn+1 =
g(zn ) si Re(zn ) > 0
Ainsi,
Posons enfin
∀Z ∈ D, ∃!z ∈ P, f (z) = Z
un = zn2 + 1 = |zn − i| |zn + i|
Si Re(zn ) 6 0 alors
Exercice 32 : [énoncé]
Cn et Sn sont les parties réelles et imaginaires de un+1 = |f (zn ) − i| |f (zn ) + i| = un |zn − (1 + i)| |zn − (1 − i)|
donc 2
2
Exercice 34 : [énoncé] b z−a |z − a|
= 2 ∈ R+?
On observe que B = {i, −i} est solution. Montrons qu’il n’y en a pas d’autres. . . a z−b |z − b|
Posons f : C → C et g : C → C définies par
Exercice 41
√ : [énoncé]
√ avec u = b/a. En écrivant u = x + iy,
2
|z| = 2 + 2 + 2 − 2 = 4 donc |z| = 2.
2
p
Posons θ un argument de z qu’on peut choisir dans [0, π/2] car Re(z), Im(z) > 0. (1 + |u|) = 1 + 2 x2 + y 2 + x2 + y 2
p √
On a cos θ = 21 2 + 2 donc 6 2 + 2(x2 + y 2 )
√ 2
= |1 + u| + |1 − u|
2
2 1 √ 2
cos(2θ) = 2 cos θ − 1 = 2+ 2 −1= 2
2 2 6 (|1 + u| + |1 − u|)
Exercice 42 : [énoncé]
(⇐) ok Exercice 45 : [énoncé]
(⇒) Si |z + z 0 | = |z| + |z 0 | alors, en divisant par |z| : |1 + x| = 1 + |x| avec Pour que la quantité soit définie il est nécessaire que z 6= 1/ā.
x = z 0 /z ∈ C. Si tel est le cas
Ecrivons x = a + ib avec a, b ∈ R.
z−a 2 2
1 − āz 6 1 ⇔ |z − a| 6 |1 − āz|
2
|1 + x| = (a + 1)2 + b2 = 1 + a2 + b2 + 2a
2 2 2
Sachant |x + y| = |x| + 2Re(x̄y) + |y| , on obtient
et p p
2
(1 + |x|) = (1 +a2 + b2 )2 = 1 + a2 + b2 + 2 a2 + b2
z−a
2
2
√ 1 − āz 6 1 ⇔ |a| − 1 |z| − 1 > 0
|1 + x| = 1 + |x| donne alors a = a2 + b2 d’où b = 0 et a > 0.
Par suite x ∈ R+ et on conclut.
L’ensemble recherché est l’ensemble des complexes de module inférieur à 1.
Exercice 43 : [énoncé]
Exercice 46 : [énoncé]
On a
a) En développant
1 1
|z| + |z 0 | = |(z − z 0 ) + (z + z 0 )| + |(z 0 − z) + (z 0 + z)| 6 |z + z 0 | + |z − z 0 | 2 2 2
2 2 |z1 + z2 | = (z1 + z2 )(z̄1 + z̄2 ) = |z1 | + z1 z̄2 + z̄1 z2 + |z2 |
Interprétation : Dans un parallélogramme la somme des longueurs de deux côtés et la relation écrire est alors immédiate.
est inférieure à la somme des longueurs des diagonales. b) On a
z+z 0
Il y a égalité si, et seulement si, : z − z 0 = 0 (i.e. z = z 0 ) ou z−z 0 ∈ R
+
et 2 2
|z1 + z2 | + |z1 − z2 | 6 4
z+z 0
z 0 −z ∈ R+ ce qui se résume à z 0 = −z.
donc parmi les quantités |z1 + z2 | et |z1 − z2 |, l’une au moins est de carré inférieur
à 2.
Exercice 44 : [énoncé]
Si a = 0, l’inégalité est vraie avec égalité si, et seulement si, b = 0.
Si a 6= 0, l’inégalité revient à Exercice 47 : [énoncé]
Soit z ∈ C.
1 + |u| 6 |1 + u| + |1 − u| Si z ∈ R− alors f (z) = 0.
Sinon, on peut écrire z = reiθ avec r > 0 et θ ∈ ]−π, π[ et alors Exercice 51 : [énoncé]
Quitte à réindexer, on peut supposer
1 + eiθ θ
f (z) = r = r cos eiθ/2
2 2 ∀k ∈ {1, . . . , n} , ωk = e2ikπ/n = ω k avec ω = e2iπ/n
Puisque cos(θ/2) > 0
a) Si n ne divise par p alors, puisque ω p 6= 1
θ θ
|f (z)| = r cos et arg f (z) = n
1 − ω np
2 2 Sp =
X
ω kp = ω p =0
donc 1 − ωp
k=1
f (z) ∈ {Z ∈ C/ReZ > 0}
Si n divise p alors
Inversement, soit Z ∈ C tel que ReZ > 0. n
X n
X
On peut écrire Z = Reiα avec R > 0 et α ∈ ]−π/2, π/2[. Pour Sp = ω kp = 1=n
k=1 k=1
R 2iα
z= e b) Pour 1 6 k 6 n − 1, on a
cos α
les calculs qui précèdent donnent 1 1 i kπ 1
= −e−ikπ/n kπ
= cot +
f (z) = Reiα = Z 1 − ωk 2i sin n 2 n 2
Finalement, les valeurs prises par f sont les complexes de parties réelles Puisque
n−1 n−1 n−1
strictement positives ainsi que le complexe nul. X kπ X `π X `π
cot = cot π − = − cot
n `=n−k n n
k=1 `=1 `=1
Exercice 48 : [énoncé] on a
2 2 2 n−1
|z + 1| = |z| + 2Re(z) + 1 et (|z| + 1)2 = |z| + 2 |z| + 1 donc X kπ
+ cot =0
|z + 1| = |z| + 1 ⇔ Re(z) = |z| ⇔ z ∈ R . n
k=1
puis
Exercice 49 : [énoncé] (n − 1)
T =
Puisque le produit d’exponentielles est l’exponentielle de la somme 2
n−1 n−1
X 2ikπ
! n−1
! On peut aussi retrouver cette relation en considérant que T est la somme des
Y 2iπ X
e2ikπ/n
= exp = exp k = exp(i(n − 1)π) = (−1)n−1 racines d’un polynôme bien construit
n n
k=0 k=0 k=0
n(n − 1) n−2
P n = (X − 1)n − X n = −nX n−1 + X + ···
2
Exercice 50 : [énoncé]
2ikπ
Notons ωk = e n avec k ∈ Z. Par factorisation d’exponentielle équilibrée
Exercice 52 : [énoncé]
kπ
|ωk − 1| = 2 sin
On a
n n−1
X n
X n−1
X
(1 − ω)S = (k + 1)ω k − kω k = ω k − nω n = −n
Alors
! k=0 k=1 k=0
n−1 n−1 π
X X kπ X kπ 1 cos 2n π donc
|z − 1| = 2 sin = 2Im ei n = 4Im =2 π = 2 cot n
n 1 − eiπ/n sin 2n 2n S=
z∈Un k=0 k=0 ω−1
n−1
Exercice 60 : [énoncé]
(1 − ω k ) = n. Or par factorisation de
Q
c) Pour z = 1, l’égalité du a) donne
k=1 x = 1 est solution de l’équation si, et seulement si, a2 − 2a − 3 = 0 ce qui donne
l’exponentielle équilibrée, a = −1 ou a = 3. √ √
Lorsque a = −1, les solutions de l’équation sont 1, −3+2 5 , − 3+2 5 .
ikπ kπ √ √
1 − ω k = −e n 2i sin Lorsque a = 3, les solutions de l’équation sont 1, −3+i3
2
3
, − 3+i3
2
3
.
n
et
n−1
n−1 π
in
P
k Exercice 61 : [énoncé]
i kπ
Y
e n =e k=1 = in−1 a) S = {1, −1 + 2i},
k=1 b) S = {−1 + i, −3 + 2i, 1 − i, 3 − 2i}.
donc
n−1 n−1
Y Y kπ
(1 − ω k ) = 2n−1 sin Exercice 62 : [énoncé]
n
k=1 k=1 a) ±(3 − 2i)
puis la relation proposée. b) a = −2i, b = −1 +√ 3i et c = 2 + i √
c) |c − b| = |c − a| = 13 et |b − a| = 26. Le triangle est rectangle isocèle.
2π 4π 4 2(1 + i) = 8ei 4
1 + 2 cos + 2 cos =0 π
5 5 donc z0 = 2ei 12 est solution particulière de l’équation.
3
Sachant cos 2a = 2 cos2 a − 1, on obtient que cos(2π/5) est solution positive de L’équation z 3 = z03 équivaut alors à l’équation (z/z0 ) = 1 dont l’ensemble
l’équation solution est
S = z0 , z0 j, z0 j 2
4r2 + 2r − 1 = 0
et donc √
2π 5−1 Exercice 64 : [énoncé]
cos =
5 4 Il s’agit d’un système somme produit, on obtient ses solutions en résolvant
Or cos 2a = 1 − 2 sin2 a donc l’équation
z 2 − (1 + i)z + (2 − i) = 0
√
π 5−1 On obtient l’ensemble solution
1 − 2 sin2 =
5 4
S = {(1 + 2i, −i), (−i, 1 + 2i)}
puis
√
π 5− 5
sin2 =
5 8
Exercice 65 : [énoncé]
et enfin la formule proposée puisque sin(π/5) > 0. Posons ρ = |Z| et θ = arg Z [2π]. ez = Z ⇔ z = ln ρ + iθ + 2ikπ avec k ∈ Z.
Exercice 67 : [énoncé]
z = eiθ + 1 = 2 cos θ2 eiθ/2 .
Si cos θ2 > 0 alors |z| = 2 cos θ2 et arg(z) = θ2 [2π], si cos θ2 = 0 alors |z| = 0.
et si cos θ2 < 0 alors |z| = −2 cos θ2 et arg(z) = θ2 + π [2π].
z 0 = eiθ − 1 = 2i sin θ2 eiθ/2 et la suite est similaire.
Exercice 68 : [énoncé]
En factorisant eiθ/2 au numérateur et au dénominateur
eiθ − 1 i sin θ/2 θ
= = i tan
eiθ + 1 cos θ/2 2
Exercice 69 : [énoncé]
On peut factoriser
0 θ+θ 0 θ−θ 0 θ−θ 0 θ − θ0 i θ+θ0
eiθ + eiθ = ei 2 (ei 2 + e−i 2 ) = 2 cos e 2
2
ce qui permet de préciser module et argument en discutant selon le signe de
0
cos θ−θ
2 .