Chapitre II
Chapitre II
Chapitre II
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Liste des abréviations
OMC : l’Organisation mondiale du commere.
FMI : Fonds Monétaire International.
PIB : Produit intérieur brut.
CEC : Confédération des entreprises de chine.
OCDE : l’Organisation de coopération et de développement économique.
PCC : Partie communiste chinois.
BRI : Banque des règlements internationaux.
OFCE : Observatoire français des conjonctures économiques.
DEPF : Direction des Etudes et des Prévisions Financières
AMITH : Association Marocaine des Industries du Textile et de l'Habillement
BTP : Le bâtiment et les travaux publics
PSP: Payment Service Provider
VPS: Virtual Private Server
CNUCED : Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement
IBM : International Business Machines Corporation
CDI : Contrat à durée indéterminée
CDD : Le contrat à durée déterminée
PME : Petite et moyenne entreprise
HCP : Haut-commissariat au plan
UGTM : l’Union générale des travailleurs du Maroc
UNTM : l’Union nationale du travail au Maroc
CDT : Confédération démocratique du travail
CNSS : Caisse nationale de sécurité sociale
TPME : très petites, petites et moyennes entreprises
TPE : Très petite entreprise
CVE : Comité de Veille Economique
CNGEM : Confédération générale des entreprises du Maroc
BAM : La banque centrale marocaine
RNR : résultat net réel
RNS : résultat net simplifié
AVIAM : l'Association des importateurs de véhicules
PSA: Peugeot Société anonyme
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Remerciement
Ce projet de fin d’études n’aurait de meilleure introduction autre que grâce au bon DIEU tout
puissant qui nous a donné la force et la volonté d’achever ce travail.
Ensuite, nous tenons à exprimer nos remerciements à Mm Sanaa Belahsen, enseignant à la
faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Meknès pour son encadrement,
son accompagnement, sa disponibilité, et ses conseils. Qu’il trouve ici l’expression de notre
respect et notre considération.
Nous tenons également à exprimer notre gratitude envers notre Doyen Mr. BOUAYAD
ABDELGHANI pour son aide précieuse.
Nous remercions amplement l’ensemble du corps professorale et administratif de la FSJES
Meknès pour les efforts qu’ils ont déployés afin d’assurer notre formation dans les meilleures
conditions.
Notre reconnaissance et nos remerciements les plus affables s’adressent également à nos
familles pour leurs aides et leurs soutiens le long de notre cursus universitaire.
Enfin, nous sommes reconnaissantes pour toute personne ayant contribué de près ou de loin à
la réalisation de ce travail.
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Résumé.
L’économie varie depuis toujours selon les problèmes et les chutes qu’elle rencontre et le
développent et les innovations technologiques qui lui permettent à croitre.
Les crises qui passent causent toujours des troubles dans la croissance économique mondiale,
et nationale.
La pandémie covid-19 comme toutes les crises causent une chute dans l’économie
internationale et dans tous les pays touchés par le virus. Avec son bilan catastrophique des cas
malades et morts, elle est décrite comme une crise très brute plus que celle de 2008, et ce
parce qu’elle a commencé par la chine, la deuxième puissance mondiale qui domine la chaine
des valeurs ainsi que la chaine d’approvisionnement, donc toutes les pays qui bossent avec
elle dans l’UE, l’Amérique, l’Afrique, l’Australie, etc. en plus de confinement qui a aggravé
la situation sur tous les niveaux sauf l’alimentaire et le secteur de pharmacie, menant plusieurs
personnes au chômages et plusieurs entreprises au risque de liquidité et plusieurs pays à la
récession économique.
Le Maroc lui aussi est touché par cette crise, dès le début, il a pris des décisions qui ont aidé à
éviter des nombres incontrôlables des cas mais ils ont influencé l’économie. Le confinement a
affecté tous les secteurs même l’activité agricole qui est la base de la croissance économique
marocaine, empire la situation des salariés et les PME.
Les grandes organisations, les groupes mondiaux, les puissances mondiaux, et les
gouvernements essaient de sortir de la crise avec les moindres des dégâts avec l’élaboration
des plans de sauvetages qui intéressent les niveaux sanitaire, social, et économique.
Quelques mots clé de la recherche : covid-19, économie, chute économique,
récession économique, pandémie, secteurs, plan de sauvetage.
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SOMMAIRE.
Introduction…………………………………………………………….….…………………...5
1 Chapitre 1 : L’impact de virus Covid-19 sur l’économie internationale ........................................ 7
1.1 Section 1 : Les États-Unis : ................................................................................................ 11
1.1.1 L’emploi américain en chute libre .............................................................................. 12
1.1.2 USA et Coronavirus : une réponse budgétaire massive ............................................... 13
1.2 Section 2 : Chine ............................................................................................................... 14
1.2.1 2.1. La Chine face du Covid-19 .................................................................................. 14
1.2.2 2.2. Bulletin d'analyse économique Chine (spécial covid-19)...................................... 17
1.3 Section 3 : l’union Européenne .......................................................................................... 19
1.3.1 3.1. L’impact économique du Covid-19 en trois chiffres ............................................. 20
1.3.2 3.2. 10 mesures de l’Union européenne pour lutter contre la pandémie ....................... 22
2 Chapitre II : L’impact de virus covid-19 sur l’économie nationale : ........................................... 26
2.1 Section 1 : l’impact de covid-19 sur les différents secteurs d’activités : .............................. 26
2.2 Section 2 : L’influence de virus sur l’environnement sociale marocaine : ........................... 33
2.3 Section 3 : les mesures prises par l’ETAT. ......................................................................... 38
2.3.1 3.1 Mesures préventives urgentes et sans précédent. ................................................... 38
2.3.2 3.2- Mesures prises en matière économique. ............................................................... 38
2.3.3 3.3 Mesures prises en matière financière. ................................................................... 40
2.3.4 3.4 - Mesures prises en matière fiscale ....................................................................... 41
2.3.5 3.5- Mesures prises en matière sociale. ....................................................................... 42
2.3.6 3.6- Mesures prises en matières commerciales et douanière. ....................................... 42
Chapitre 3 : cas pratique :.................................................................................................................. 44
Section 1 : Le secteur d’automobile.................................................... Error! Bookmark not defined.
2.3.7 3.1- La capacité de la production marocaine........................................................... 46
2.3.8 3.2- Covid-19 a fortement impacté l’industrie automobile marocaine.......................... 46
2.4 Section 2 : L’impact de la crise sanitaire sur Renault au Maroc. ......................................... 50
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Introduction :
L’économie connait toujours des changements, et subie toujours de crises qui casse la
croissance de plusieurs pays, posent des pays dans des situations délicates peu importe la
nature de problème qui a causé cette crise telle la crise financière de 2008. Le coronavirus est
l’un de ces pandémies qui a gravement déséquilibré la stabilité du monde entier au niveau
sanitaire, sociale, et économique.
Ce virus qui a attaqué 126 millions des personnes, et a volé la vie de presque
2 770 000 humains à travers le monde, des nombres inquiétants et décevants, a gravement
joué avec les règles de l’économie même s’il est loin d’être relié au domaine économique en
sens générale, il a réussi de l’atteindre.
La problématique traitée dans cette recherche vise à évaluer les dégâts économiques supportés
par le monde à cause de cette pandémie et ceux sur plusieurs secteurs et plusieurs visions, en
plus d’un cas pratique qui étudie la situation des entreprises lors du confinement au niveau
international pour marquer les traits sur les difficultés envisagés mais aussi la différence entre
la situation des entreprises selon les pays.
Cette étude est devisée en trois grandes parties, la première partie sera consacré à la
dégradation de l’économie international et les économies puissants en traitant tous les secteurs
touchés et en évaluant les dégâts selon des différentes visions d’une part et les plans et les
efforts effectués par les grandes puissances mondiales pour sauver la croissance mondiale et
les autres pays pour éviter la récession économique d’autre part. Alors que la deuxième partie,
traite spécialement l’économie marocaine en parlant tout d’abord de la croissance nationale
depuis des années puis on passe à la situation actuelle du Maroc face à cette pandémie, le
degré d’affectation des différents secteurs et comment nous avons pu le confronter sur
plusieurs niveaux tout en se concentrant sur le volet économique. Et la dernière partie qui
représente le cas pratique, sera sous forme d’un questionnaire qui se compose des différentes
questions qui pourront évaluer la situation des entreprises.
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L’impact de Covid-19
sur l’économie
mondiale.
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La crise sanitaire de Covid-19 a gravement résolu les moteurs de la croissance économique,
qui résulte de la crise comme un insecte comme un complexe. Sans priorité, en même temps,
dans le même temps, l'offre et la demande résultant de l'interruption de la valeur globale,
conformément aux estimations de l'Organisation mondiale (OMC), ont un effondrement de
17, 2% du volume de La négociation causée à Sekanger 2020 contre une contraction de 3% de
trimestres auparavant.
Certains pays en développement, y compris l'Inde, le Mexique ou l'Afrique du Sud, ont été
appuyés par des perturbations induites par la crise Covid-19 (avec la contraction de leurs
exportations de 37%, 38% et 32% respectivement). La même tendance a été observée aux
États-Unis et à l'Union européenne, qui a vu ses changements externes dans presque une
pièce. D'autre part, la Chine semble avoir résisté aux troubles causés par la pandémie, avec
une diminution de ses exportations de seulement 13% au premier trimestre de 2020 et sa
stagnation au deuxième trimestre de la même période en 2019.
Selon un secteur, les chocs induits par la pandémie Covid-19 n'ont pas influencé
uniformément tous les secteurs d'action. Les vagues de ce choc se sentaient plus intensément
dans les zones très dépendantes des interactions sociales et des chaînes d'approvisionnement
mondiales. À cet égard, les exportations mondiales automobiles ont diminué de 8% au
premier trimestre 2020 avant d'enregistrer une baisse propre de 53% au deuxième trimestre.
La même tendance a été observée pour le carburant et les extractions, principalement en
raison de la décharge des prix sur le marché international. En revanche, les industries
agricoles et les équipements de communication montrent une certaine substitution aux effets
négatifs induits par la pandémie.
Tenant compte de ces développements et en ce qui concerne les effets persistants de la
pandémie, les prévisions de l'OMC attendent une diminution du volume du commerce
mondial de 9. 2% en 2020, avant de rebondir sur 7. 2% en 2021, un niveau restant moins que
la tendance précédente.
En contrepartie de ces développements, les prévisions du FMI ont déclaré le 20 octobre 2020,
une contraction dans un PIB de 4,4% pour l'année 2020, la plus forte récession de la Seconde
Guerre mondiale. Les pays les plus difficiles sont ceux dans lesquels Covid-19 Pandémique a
été la santé la plus dévastatrice et ceux dont l'activité économique dépend fortement de
l'échange externe. Pour l'année 2021, l'économie mondiale devrait reprendre progressivement
sa force, avec une croissance attendue de 5,2% sur l'adoption de l'importance progressive des
effets de la pandémie.
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Par conséquent, le PIB d'épargne avancé en 2020 connaîtrait une contraction significative de
5,8% avant de recevoir 3,9% en 2021. Dans les émergents et le développement des
économies, le PIB devrait diminuer de 3,3% en 2020 avant 3% 2021 de 6% en 2021, en
particulier de Chine.
Aux États-Unis, la contraction du PIB devrait avoir lieu plus de 2020 du montant de 4,3%,
principalement en raison de la baisse de l'activité économique au deuxième trimestre de 2020
ou 31,4% après une baisse de 5% au premier trimestre. Après avoir atteint un creux en avril
2020, le PIB a enregistré une récupération claire, étayée par la réouverture de l'économie,
poursuivant une politique monétaire prospective et la construction d'un plan de stimulation
sans précédent avec 14% du soutien budgétaire du PIB. La reprise économique devrait être
renforcée d'ici 2021 avec le PIB du PIB attendu de 3,1%.
L'activité économique de la zone euro enregistrée, pour sa part, une chute historique au cours
du premier semestre de 11. 8% après une diminution de 3,7% au premier trimestre. Il devrait
contracter 8,3% en 2020 à la suite des remèdes enregistrés par l'Allemagne (-6%), la France (-
9. 8%), l'Italie (-10. 6%) et la LSPAIN (-12. 8%). L'activité économique dans la zone euro
doit être redémarrée en 2021, enregistrant une croissance de 5,2% (+ 4,2% en Allemagne, +
6% en France, + 5,2% en Italie et + 7,2% en Espagne ) Soutenu par des plans de relance
massives (750 milliards d'euros composés de 360 milliards de prêts et de 390 milliards de
subventions).
En ce qui concerne les économies émergentes et en développement, la pandémie Covid-19
devrait immerger des économies émergentes dans une récession profonde d'ici 2020, qui varie
selon les pays et les régions. Selon le FMI, le PIB de ces économies doit contracter de 3,3%
d'ici 2020, avant de rebondir de 6% en 2021. Cependant, les perspectives restent contaminées
par de grandes incertitudes, y compris l'hypothèse d'une pandémie plus longue de ce que l'on
attend et l'affaiblissement du commerce et des chaînes d'approvisionnement au niveau
mondial.
Les économies d'urgence de l'Asie doivent, d'autre part, une courbe de 1,7% avant 2020,
avant de se redémarrer à 8% de 2021. Il convient de noter que l'activité économique chinoise
doit diminuer lentement d'ici 2020 pour établir 1,9% et renforcer en 2021 à 8. 2%.
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Graphique1 : l'impact de la pandémie sur l'économie mondiale.
2 1.8
-1.1
-2
-2.4
-4 -3.7
PIB
-4.3
-5.3 -5.4
-6 -5.5
-6
-8
-9.1 -9.1
-10
-9.9
-11.2
-12
Royau
corée indon Etats- Canad Allem
chine Russie Japon Brésil France Italie Inde me-
du sud ésie Unis a angne
Uni
PIB 1.8 -1.1 -2.4 -3.7 -4.3 -5.3 -5.4 -5.5 -6 -9.1 -9.1 -9.9 -11.2
SOURCE: OCDE
10 | P a g e
1.1 Section 1 : Les États-Unis :
11 | P a g e
Le déficit budgétaire américain a été téléchargé à un niveau historique en 2020, en raison des
dépenses abandonnées pour aider l'économie à confronter la crise causée par Covid-19. Il
dépasse 3.000 milliards de dollars, volant du disque précédent.
Le déficit de l'État fédéral pour la clôture de 2020 en septembre a atteint 3.132 milliards de
dollars, par rapport à 984 milliards en 2019, un morceau de triplement a révélé le Trésor
américain. Par conséquent, l'année 2020 atteint détrôner 2009, lorsque, en toute récession liée
à la crise financière, le déficit avait augmenté à 1.400 milliards de dollars.
Les comptes de la première économie mondiale ont été maintenus par l'explosion des
dépenses publiques, qui ont considérablement augmenté », souligne le Trésor dans sa
communication.
Ils ont sauté 47%, ils ont atteint 6.500 milliards de dollars. Le mois de mars avait vu, en fait,
Covid-19 s'étendait à travers le territoire américain.
Les travailleurs qui pourraient alors travailler à domicile, entreprises et restaurants au moins
temporairement compléter leurs employés.
La Maison-Blanche et le Congrès a adopté de toute urgence 2.200 milliards de dollars des
plans d'incitation au dollar américains, ont prolongé 500 milliards de dollars américains en
avril, y compris des chèques directs aux Américains, un soutien supplémentaire aux chômeurs
ou aux prêts pour aider les petites et moyennes entreprises continuent de payer les salaires.
Alors qu’environ les deux tiers des Américains sont limités à leur domicile et que les
poumons économiques de New York, Chicago, Los Angeles et San Francisco sont paralysés
par Covid-19, l'économie américaine est confrontée à une situation sans précédent.
Les premiers chiffres du chômage ont confirmé les prédictions plus sombres. Dans la semaine
du 15 au 21 mars. (Le dimanche est le premier jour de la semaine aux États-Unis), le premier
qui ressent l'impact de la captivité, 3,28 millions d'Américains qui ont demandé
l'enregistrement du chômage.
À titre de comparaison, il n'y avait que 280 000 demandes d'enregistrement de chômage la
semaine précédente et les demandes de dossiers hebdomadaires n'avaient pas dépassé 500 000
personnes de la crise de 2008. "Enregistrement" Les enregistrements hebdomadaires de 695
000 hebdomadaires enregistrés au cours de la récession de 1982 qu'ils sont très pulvérisés.
L'augmentation éblouissante du nombre d'Américains sans emploi commence probablement,
car le confinement de la population s'avérera aux États-Unis. Le secrétaire du Trésor Steve
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Mnuchin a même annoncé que le taux de chômage pouvait atteindre 20% aux États-Unis,
contre 3,6% avant la crise pop.
Le chômage augmentera le monde entier en raison de la crise actuelle. Cependant, des pays
comme la France ou l'Allemagne ont mis en place un "chômage partiel" qui évite les
licenciements énormes.
Ces programmes n'existent pas aux États-Unis (bien que la législation varie selon les États),
ce qui explique le fort flux d'applications de chômage.
0
04 janviers 28-mars 16-mai
évolution de chomage 0.2 6.87 2.44
Source: OCDE
Face à la violence de cette crise qui affecte tous les pays du monde, les États-Unis annoncent
un plan de soutien à 2 200 milliards de dollars.
Ce plan, non publié par son montant, représente plus de 10% du PIB du pays. Il est
principalement concentré sur les prêts et les petites entreprises en difficulté, les aides au
chômage, les ressources supplémentaires pour les hôpitaux et les communautés locales et une
aide directe aux familles.
Par conséquent, les personnes atteintes de revenus annuels de moins de 75 000 dollars
recevront 1 200 dollars. Un couple avec des revenus annuels de moins de 150 000 dollars
recevra 2 400 dollars, plus 500 dollars par enfant. Les montants versés diminueront pour les
13 | P a g e
ménages ayant des revenus plus élevés que ces seuils, et les paiements deviendront invalides
pour ceux dont le revenu annuel est supérieur à 99 000 $ (198 000 $ pour un couple).
Cependant, il n'est pas sûr que ces quantités soient suffisantes pour permettre un rebond
rapide de l'économie une fois la crise sanitaire dépassée et d'autres mesures pourraient être
annoncées. La volonté de Donald Trump de voir la fonction de l'économie américaine
normalement à Pâques semble très engagée.
1.2 Section 2 : Chine
C'est un anniversaire que la Chine ne veut pas célébrer particulièrement. Il y a un an dernier le
11 janvier 2020, la Chine a annoncé qu'une première mort avait été enregistrée d'un virus
mystérieux deux jours auparavant dans la métropole de Wuhan, peuplé de 11 millions.
Depuis lors, plus de 1,9 million de personnes ont perdu leur vie à la surface de l'épidémie
épidémique COVID-19. À Wuhan, comme ailleurs en Chine, la pandémie a été
considérablement surveillée comme printemps et le rapport national de la mort reste
officiellement à 4 634 depuis la mi-mai.
Dans le centre du pays, la première, qui a été placée en quarantaine le 23 janvier 2020, les
résidents lundi matin sont normalement allés à leurs professions, tandis que les médias des
régimes communistes étaient le premier anniversaire.
1.2.1 2.1. La Chine face du Covid-19
Le premier pays à subir l'impact de Covid-19 est la Chine, la Seconde Economie mondiale.
Confinement drastique, qui nécessitait la fermeture ou la réduction des activités d'une série de
grandes manufactures et de détaillants, attirant terriblement l'économie chinoise. Selon le
rapport de la Confédération des sociétés de Chine (CEC) le 6 mars, plus de 95% des 299
principaux fabricants interrogés ont vu leur revenu automne. En termes de consommation, par
rapport à 2019, les ventes au détail ont diminué de 20,5% en janvier et février. Bien que la
consommation ait commencé à être affectée par la pandémie en janvier, toutes les ventes au
détail, à l'exception des besoins essentiels, sont gelées de février depuis presque tous les mois.
Heureusement, comme la Chine a réussi à empêcher la propagation du virus, les producteurs
chinois ont récupéré leur capacité totale. Cependant, tandis que le reste du monde passe par
une forme similaire de bloc, l'économie du pays est soumise à un deuxième AVC avec la
fermeture des marchés étrangers. Selon le document des économistes du FMI, la Chine
réduira la demande mondiale, qui représente 20% de l'économie chinoise.
Selon Fan Gang, l'un des principaux économistes chinois, vous pouvez vous attendre à une
reprise progressive pour la Chine. En fait, selon une étude de Ce future, une entreprise de
conseil en logistique et de transport chinois, 41% des citoyens souhaitent réduire leurs
14 | P a g e
dépenses comme une précaution en cas d'événements inattendus futurs, alors que seulement
8% s'attendent à faire plus de shopping après l'épidémie. Bien que cela puisse être inquiétant
pour les entreprises, la récupération de la Chine apporte de l'espoir et de l'optimisme pour le
reste du monde où la situation change rapidement, notamment en Europe et aux États-Unis.
Compte tenu de l'incertitude inférieure à Covid-19, nous pouvons attendre le marché mondial
très volatil et ne constitue pas une croissance mondiale cette année. Selon l'Organisation de
coopération et d'évolution économiques (OCDE), l'économie mondiale pourrait connaître une
contraction de 2,4% avant 2020, avant une augmentation de 3,3% l'année prochaine. Tom
Rafferty, économiste principal pour la Chine chez The Economist Intelligence Unit, suggère
que pour l'année prochaine, la fourniture mondiale et la demande doivent revenir à la normale.
En fait, afin d'atteindre ce résultat, les politiciens ont été obligés de revoir leurs politiques
pour atténuer la gravité de l'impact, mais le virus reste le dernier facteur qui décidera lorsque
chaque pays peut revenir à la normale.
L'activité économique en Chine pourrait, cette année, diminue plus vite que prévu, sans cible
de 5,6% attendue par le PCC. Ces derniers mois, l'économie du pays faisait face à des vents
opposés. La croissance chinoise a dû faire face à de nombreuses menaces telles que les
conséquences de la guerre commerciale avec les États-Unis, ainsi que des facteurs structurels
tels que sa situation démographique (15% de la population chinoise ont plus de 65 ans.) Dans
ce contexte, Pandémie ( Covid- 19) Il y a un choc supplémentaire pour l'économie chinoise.
Pour la Chine et le PCC, vous n'aurez pas atteint l'objectif ambitieux de 5,6% de la croissance
économique cette année n'est pas particulièrement important. En fait, ce seuil clé pourrait
atteindre ce que la partie analyse un niveau "modérément riche". La Chine définit cet objectif
en doublant le taux de revenu nominal de 2010 à 2020 - un seuil difficile à atteindre le taux de
croissance nécessaire de 5,6%. L'ambition du PCC est d'atteindre cet objectif avant son 100e
anniversaire en juillet 2021.
Bien que sur cette étape, le gouvernement chinois convaincue atteindre ses objectifs cette
année, il doit probablement proposer cette ambition pour 2021 pratiquement. La propagation
du virus Covid-19 du monde, en particulier sur les marchés les plus importants pour la Chine,
tels que l'Europe et l'Amérique du Nord (30% de ses exportations émanées), des freins de
l'activité économique chinoise de cette année.
La déception de la consommation sera compensée par les solides fondamentaux, selon
plusieurs chefs d'entreprise mondiaux. L'effet de la nouvelle épidémie de coronavirus (Covid-
19) sur l'économie chinoise sera temporaire et ne changera pas les fondements de la
croissance économique à long terme du pays, a déclaré mardi les marchands mondiaux mardi.
15 | P a g e
"Nous sommes convaincus que la Chine ne fera que surmonter les difficultés et gagnera la
bataille contre l'épidémie, mais aura la capacité de minimiser l'impact de l'épidémie
économique", a déclaré Wang Renrong, directeur exécutif Budweiser Brewing Co (APAC).
La décélération du secteur des consommateurs ne devrait pas alarmer, a déclaré Wang,
soulignant qu'il était largement admis que l'économie chinoise s'est avérée avec succès avec
un développement rapide.
De nombreux bureaux de la société belge ont repris le travail lundi dans le cadre d'un accord
de travail flexible pour maintenir les opérations de routine.
Étant donné que la Chine a placé plusieurs mesures pour atténuer l'impact de l'épidémie de
coronavirus dans son économie, avec d'autres autres soutiens financiers des banques et des
coupures et des loyers, Philips (Chine) est encouragé. Grâce à ces mesures et mobilisera vos
ressources locales et mondiales pour assurer vos activités de fabrication et vos activités
innovantes. Andy Ho a dit : PDG de la société.
Les autorités fiscales chinoises ont publié des documents mardi contenant un ensemble de
politiques visant à réduire la charge fiscale sur les individus et les entreprises au cours de
l'épidémie Covid-19, y compris des exemptions de revenu personnel et de la taxe ont ajouté
une taxe sur certains contribuables.
Les entreprises qui fournissent des fournitures essentielles à vérifier l'épidémie recevront un
remboursement complet de leurs crédits d'impôt supplémentaires sur la valeur ajoutée. La
TVA sur le revenu de transport et l'expression de la livraison des fournitures contre l'épidémie
sera annulée, selon le document.
La croissance économique bénéficiera également d'un soutien fiscal et monétaire solide, ainsi
que des investissements dans les infrastructures locales, financés par des obligations spéciales,
soutiennent l'économie en 2019, a-t-il déclaré.
Plus de sociétés étrangères ont repris la production comme prévu et d'autres demandent aux
employés de travailler à domicile. Lundi, les usines appartenant à Tesla Inc, Cargill Inc,
Samsung Electronics Co SK Hynix, a tous repris sa production à travers la Chine.
Le gouvernement donne la priorité à la demande de produits commerciaux financés avec des
fonds de capitaux étrangers qui produisent des équipements de biens et de protection tels que
des vêtements de protection médicale, des masques faciaux et des lunettes, afin de reprendre
rapidement la production rapidement. Et répondre à la demande du marché et les aidera.
Obtenir les matériaux de protection requis, selon une circulaire présentée lundi par le
ministère du Commerce.
16 | P a g e
1.2.2 2.2. Bulletin d'analyse économique Chine (spécial covid-19)
17 | P a g e
l'activité économique après que les circonstances locales se traduisent différemment, mais
avec deux points communs : (i) le principe général, dans une première étape, interdiction de
tous activités sauf exception; (ii) une reprise de la production soumise à la mise en œuvre de
mesures sanitaires rigoureuses pour protéger l'équipe et restreindre le risque de contamination.
18 | P a g e
proposées pour traiter cette situation, mais elle est principalement due à l'appui de l'offre, les
PME en priorité que les autorités qui n'ont pas l'outil de chômage partiel, au moment du
problème de l'emploi. Les mesures visant à soutenir la demande peuvent toujours être
nécessaires.
L’immobilier en Chine, un secteur structurellement et conjoncturellement crucial.
Le secteur de l'immobilier joue un rôle central dans le modèle chinois. C'est au centre des
problèmes de production, mais également des problèmes d'épargne, de finances publiques et
du système bancaire. Marqué par la prépondérance des autorités et par un environnement
financier des frontières, le secteur immobilier répète les investissements et les cycles de flux
d'actions symptomatiques d'une indemnité de capital sous-optimale. Les autorités ont pris des
mesures restrictives pour limiter les effets de l'expulsion et contenir le prix du logement.
L'épidémie de coronavirus pèse particulièrement dans le secteur de l'immobilier. Les
déséquilibres structurels du secteur lient fortement la capacité de résilience de l'économie
chinoise.
19 | P a g e
Au total, plus d'un million de cas de contamination (et au moins 975 886 décès) ont été
diagnostiqués en Europe, un peu plus de la moitié du monde total. L’Espagne (3 456 886
Contaminations, 77 496 décès), Italie (3 944 758, 119 342) et France (5 440 946, 102 496) ont
été considérablement touchées par la crise de la santé, l'Allemagne (3 282 262
contaminations), à leur tour pour limiter Coût humain (81 704 décès)
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aggrave la situation, mais également des politiques publiques et une adaptation des agents qui
considèrent l'impact négatif", a déclaré Xavier Timbeau, directeur de L'OFCE.
21 | P a g e
1.3.2 3.2. 10 mesures de l’Union européenne pour lutter contre la pandémie
22 | P a g e
également organisé une grande conférence de dons en ligne afin d'accroître un montant de 7,5
milliards d'euros pour le développement et la distribution de vaccins, médicaments d'outils de
diagnostic contre le coronavirus.
Promotion de la recherche
Le Programme de recherche européen Horizon 2020 finance 18 projets de recherche et 151
équipes dans toute l'Europe pour trouver un vaccin coronavirus. L'objectif est d'améliorer le
diagnostic, la préparation, l'administration clinique et le traitement.
Soutenir l'économie
Pour atténuer la dette publique au cours de la crise, la Banque centrale européenne prévoit
750 milliards d'euros disponibles, ainsi que 120 milliards d'euros en flexibilité quantitative et
20 milliards d'euros de rachat de la dette. En outre, les députés ont voté pour mettre 37
milliards de dollars de fonds structurels européens à la disposition des États membres de l'UE
pour lutter contre la crise et soutenir les soins médicaux, les entreprises et les travailleurs.
Protéger l'emploi
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S'assurer que les employés peuvent conserver leur travail, même lorsque leur activité est
fermée, la Commission européenne a proposé le concept d'emploi à court terme soutenu par
l'État (SURE).
La Commission européenne a publié 1 milliards d'euros au titre du Fonds européen
d'investissement européen (EFSI), qui servira de garantie du Fonds européen d'investissement
(FEI), une partie du groupe européen de la Banque d'investissement. Cela permettra au FEI de
délivrer des garanties spéciales pour encourager les banques et autres donateurs à accorder de
l'argent au moins 100 000 PME et petites entreprises européennes à petite échelle touchée par
l'impact économique de la pandémie coronavirus. Pour le financement disponible estimé à 8
milliards d'euros.
24 | P a g e
L’impact de covid-19
sur l’économie
marocaine :
25 | P a g e
Chapitre II : L’impact de covid-19 sur l’économie marocaine :
A la fin de l’année 2019 a connu la propagation de virus covid-19 dans le monde entier y
compris le Maroc. Cela a impacté négativement un ensemble des secteurs d’activités non
seulement le secteur sanitaire mais voire même les activités économiques et sociales.
La production nationale n’a pas échappé des effets différés de cette crise.
1.4 Section 1 : l’impact de covid-19 sur les différents secteurs d’activités :
Dans un premier lieu on va parler ou traiter les secteurs fortement touchés par la crise
sanitaire au Maroc :
On commence par le secteur touristique :
Le tourisme a été parmi les secteurs les plus touchés par la crise sanitaire de 2020. Étant
l’unique produit de consommation pour lequel le consommateur doit se déplacer pour
consommer sur le lieu de production, l’interruption brutale des circulations nationales et
internationales s’est traduite par un arrêt de l’activité a cause de la fermeture totale des
aéroports.
Cependant, les pénuries sont très importantes, en particulier pour des pays comme le Maroc,
où ce type d'activité occupe une place très importante dans l'économie et la société. Par
conséquent, selon diverses sources, l’industrie du tourisme au Maroc est le deuxième secteur
qui favorise le produit intérieur brut (PIB) et la création d’emplois. Son chiffre d'affaires en
2018 était de 73,1 milliards de dirhams (DH), ce qui, selon l'Administration des changes,
équivalait à 18% des exportations de biens et services cette année-là. Il est l'un des principaux
contributeurs à la balance des paiements, représentant 6,8% du PIB en 2018 et en générant
548000 emplois directs, soit près de 5 % de l’emploi, dans l’ensemble de l’économie.
Alors que le secteur stratégique de l’économie marocaine ; le secteur de tourisme à été frappé
fortement par la crise sanitaire liée au covid-19.
En effet les derniers statistiques font montre que le secteur touristique connu une crise sans
précédemment par une baisse de 7 % au premier trimestre 2020 après une hausse il y’a une
année. Malgré le déconfinement le secteur de tourisme a toujours affiché des retraits
importants au niveau de ses recettes, qui résulte une baisse de 71,7 % au titre du deuxième
trimestre 2020 , soit une perte de 11,1 mds de drh .
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En suite par le nombre des arrivées touristiques, il s’est replié de 63% à fin juin 2020 et celui
des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classes de 59%. Pour le mois de
juin, le nombre des nuitées réalisées s’est établi à 68.199, en retrait de 97% en une année.
<< Une évolution plus favorable, bien que modeste, est attendue durant les prochains mois,
nourrie particulièrement de la relance du marché touristique local >>, expliquent les analystes
de la DEPF. Ils nourrissent leur optimisme à partir des mesures sanitaires instaurées par les
autorités le 25 juin 2020 autorisant l’ouverture de l’activité d’hébergement touristique,
conditionnée par des mesures permettant, dans un premier temps, l’exploitation uniquement
de 50% des capacités d’hébergement, conjuguée à la reprise des vols domestiques dans le
Royaume à partir de la même date.
Et on deuxième point le secteur d’automobile :
Le secteur de l’automobile est fortement touché par la crise à cause principalement de l’arrêt
de l’usine Renault le leader au Maroc.
Durant les 3 premiers mois de l’année, avant même que l’état d’urgence soit décrété, les
exportations nationales liées au secteur automobile avaient reculé de près de 25% par rapport
à la même période de 2019. Ce recul a concerné les produits finis comme l’assemblage ( -
36%), les semi-produits comme le câblage (-26%) et enfin les produits d’intérieur du véhicule
et sièges (13%).
À la fin du mois de mai, le ralentissement de l’industrie automobile s’est accentué, les
exportations chutant à près de 40%, en particulier pour les produits intermédiaires. Si
l’industrie fonctionne toujours mal à l’horizon 2020, le déficit de l’industrie automobile
dépassera 33 milliards de dirhams. Ou équivalent à 3% du PIB.
Ainsi, tout ajustement à la baisse du chiffre d’affaires à l’exportation se traduirait par une
réduction proportionnelle des intrants importés. La deuxième raison, poursuit le document, est
liée à la prépondérance du capital étranger dans l’écosystème de l’industrie automobile. Ce
qui fait que l’atonie de l’activité à l’exportation ne manquerait pas d’affecter la rentabilité des
entreprises et, in fine, leur capacité à rapatrier leurs bénéfices.
27 | P a g e
l'habillement (AMITH) a fourni à MAP une analyse de l'industrie, soulignant que cela est dû à la
dégradation du bilan et au manque de visibilité sur les commandes.
Et dans un deuxième point on a les secteurs les moins touchés par la crise sanitaire :
Le secteur de l’agroalimentaire :
Est un secteur moins touché par la crise sanitaire a cause de la stabilité de la demande ou
même si son augmentation, au période de confinement tout le monde est consommé soit au
niveau très élevé soit a un niveau bas.
Fabrication et distribution des dispositifs médicaux :
Par rapport à l'industrie pharmaceutique, la réputation de l'industrie des dispositifs médicaux
est bien inférieure et elle est également vitale pour la santé publique et l'accès des citoyens
aux soins médicaux. Compte tenu de l'énorme demande d'investissement du pays en
équipements médicaux et consommables, la taille du marché de l'industrie en 2019 avoisine
les 3 milliards de dirhams (qui ne cesse de croître depuis dix ans), et elle est encore loin
d'atteindre la vitesse de croisière. Cela se reflète dans le ratio dépenses de santé / PIB, qui est
actuellement d'environ 6,5%, tandis que la Banque mondiale et l'Organisation mondiale de la
santé (Organisation mondiale de la santé) continuent de recommander de le porter à 10%.
Cependant, la crise du Covid-19 a encore mis en évidence cette réalité et la dépendance du
Maroc vis-à-vis des pays étrangers en termes d'équipements médicaux et de consommables,
car le Maroc sait que la production locale est limitée à quelques consommables techniques de
bas et moyen niveau produits par des acteurs comme Promamec (sets d’accouchement,
d’hémodialyse et d’urologie…), Sterifil (gaze hydrophile, compresses, sparadrap, sondes et
fils chirurgicaux) et Soludia (bicarbonate en poudre pour hémodialyse) couvre moins de 10%
des besoins du pays. Voilà donc un secteur que l’Etat planificateur serait bien avisé de doter
en moyens importants pour en faire une véritable industrie, voire un nouveau « métier
mondial » …. Comme cela a été fait en Turquie, dont l’industrie du dispositif médical compte
déjà plus d’un millier de fabricants et figure même parmi les secteurs exportateurs
prometteurs.
Location de matériels de BTP, manutention et de levage :
En raison de la suspension de presque tous les chantiers d'ingénierie et de construction à
travers le pays, la location de levage (grues mobiles et fixes) et de manutention (chariots,
cabines) d'engins de travaux publics et autres équipements de construction a subi le plein
impact de la crise Covid-19 , etc.), devraient bénéficier de la dynamique structurelle des
donneurs d'ordre (entreprises structurelles, opérateurs de chargement et de déchargement
28 | P a g e
portuaires et aéroportuaires, acteurs logistiques, une fois la crise passée), grands groupes
industriels) pour faire évoluer leurs coûts .
Cependant, dans l'ère de forte économie à venir, si l'on ne compte pas les risques de
résurgence d'une telle pandémie sanitaire et sa stagnation économique et son processus de
reprise incertain, l'avantage bien connu de la rente va décupler par rapport à l'orientation de la
propriété. Car, lorsque la demande des clients ordinaires se tarit et que l'exécution du carnet
de commandes lui-même devient problématique, l'équipe de machines et équipements en
propriété directe deviendra simplement le remboursement de la dette (frais de location ou
remboursement de dettes bancaires), les frais de maintenance et les places de parking. Fardeau
insoutenable. Les dépenses, les frais de réacheminement vers l'entrepôt (nécessité de fermer le
chantier), etc. La partie la plus difficile de la société de location d'équipement est de savoir
comment survivre à cette crise sans précédent, mais l'avenir après Covid19 leur appartiendra
sans aucun doute ... ou à ceux qui survivront.
E-commerce et livraison à domicile :
Avec un volume d’opérations de paiement en ligne déjà en forte croissance d’année en année
(+18% en nombre et +47% en montant au titre de 2019 comparativement à l’année
précédente), le e-commerce devra enregistrer un bond encore plus prodigieux au Maroc au
titre du premier semestre 2020, au vu des contraintes que l’actuelle crise a imposées en termes
de limitation des déplacements et fermeture des écoles, des magasins de prêt à porter, clubs de
sport et autres commerces. En effet, le confinement a encouragé les gens à effectuer des
achats en ligne, y compris pour leurs achats alimentaires toujours théoriquement possibles
dans les épiceries et les grandes surfaces non touchées par les mesures de fermeture.
D’ailleurs, plusieurs commerçants qui étaient jusqu’alors réticents à prendre le virage du
digital, ont décidé de proposer leurs produits en livraison ou en retrait en magasin. Et selon
tous les spécialistes des modes de consommation et autres futurologues, cette tendance est
partie pour s’installer dans la durée et profiter tant aux acteurs de la logistique du E-commerce
(opérateurs de messagerie classique ou nouvelles start-ups qui ont profité de l’aubaine, telles
Allo Tawsil ou Le Petit Coursier), qu’aux intervenants de la chaîne technologique de ce canal,
tels les Acceptant en paiement en ligne (et à leur tête le Centre Monétique Interbancaire)
et les PSP (Payment Service Provider) comme VPS et Maroc Télécommerce. Cela
améliorera-t-il le piètre classement actuel du Maroc dans l’indice de la CNUCED du
commerce électronique (95ème rang mondial) ? A voir lors du prochain classement en
décembre 2020.
Equipements audiovisuels pour professionnels et solutions collaboratives :
29 | P a g e
À une époque où le télétravail est généralement populaire parmi les cadres et les entreprises
de services, ces entreprises n'ont pas besoin de forcer les travailleurs à exister dans la chaîne
de production. Les intégrateurs d'équipements et les solutions numériques contribuent à
réduire le nombre d'employés et entre les employés et les autres parties prenantes. Interaction
physique. Frottant déjà. En effet, la crise de Covid-19 est devenue le « charme » du
télétravail. Même les personnes qui ont arrêté ce type de télétravail il y a quelques années,
comme IBM et même les petites et moyennes entreprises marocaines, pensent que cette
approche n'est guère adapté à leur taille. Et même après la fin de la nouvelle pandémie de
coronavirus, cette situation est susceptible de se produire avec le temps. Parmi les participants
qui bénéficieront de cette inévitable évolution figurent les importateurs et intégrateurs de
systèmes et équipements audiovisuels, multimédias et scéniques (nécessité d'organiser des
vidéoconférences), mais aussi les éditeurs et intégrateurs de solutions digitales de différents
usages, à commencer par la communication à distance (telles Webex meeting de Cisco que
distribuent au Maroc CBI et Intelcom, G suite de Google ou Zoom Cloud Meeting édité par la
nouvelle star éponyme du Nasdaq), aux solutions de gestion de file d’attente à distance (qui
réduisent le temps d’accueil dans les points de vente à forte affluence) en passant par les
différents outils de formation multimédia interactifs (e-learning).
L’intérim
Durement frappé par la crise, le secteur marocain du travail intérimaire qui a perdu près de la
moitié de son activité en quelques semaines (soit près de 100.000 emplois), participera sans
doute à la relance économique post-Covid 19. Mieux encore, pour les mêmes raisons précitées
à propos de la location de matériel de BTP, l’embauche en intérim devra profiter de la volonté
croissante des patrons de variabiliser leurs charges d’exploitation. Or, le premier atout de
l’intérim pour une entreprise est justement de pouvoir, à tout moment, suspendre la
collaboration en fonction de son besoin, ce qui est malgré son surcoût, plus flexible que de
gérer des travailleurs en CDI (ou même en CDD) et ce qui s’ensuit en solde de tout compte,
congés et autres contraintes.
Aussi, certaines activités, peu habituées à recourir à l’intérim, se résoudront probablement à
s’y mettre et ce, d’autant plus que l’offre de l’intérim « nouvelle génération », faisant usage
de la digitalisation des outils et des process de recrutement, et donc de la simplicité des
démarches associées, est de plus en plus attrayante. D’ailleurs, au moins deux plateformes
digitales d’intérim sont actuellement en phase de pré-lancement pour prendre leur part du
gâteau d’un marché marocain qui pèse quelques trois milliards de dirhams et qui devra
dépasser les 5 milliards à horizon 2025.
30 | P a g e
Logistique contractuelle :
Alors que le transport de marchandises a nettement ralenti pendant la crise actuelle au vu du
net repli des activités « non essentielles », la logistique contractuelle (qui englobe les
prestations, pour compte d’autrui, de l’entrepose, de la préparation de commandes et autres
services à valeur ajoutée tels le co-packing, packs assortis RCT…) a, elle, nettement moins
souffert. D’une part, il fallait accompagner la surconsommation des produits alimentaires et
d’hygiène des premières semaines de confinement en s’adaptant également à la vague
d’achats en ligne mais, d’autre part, car les stocks des produits non essentiels durant cette
période et dont la consommation a naturellement ralenti (de diverses ampleurs) sont tout de
même restés dans les entrepôts au grand bonheur des prestataires logistiques….mais
également de celui des industriels et importateurs de biens et de marchandises qui avaient déjà
externalisé leur logistique. Car, ceux qui ont une logistique totalement internalisée se sont
retrouvés avec des entrepôts quasiment vides ou à très faible rotation, sans compter les frais
fixes annexes (manutentionnaires et préposés à la logistique, coûts de rayonnage, équipements
électriques et de sécurité…). Aussi, il est établi aujourd’hui, que le post Covid-19 va intimer
les plus réfractaires à opter pour la logistique contractuelle qui permet de variabiliser et
optimiser ses coûts logistiques et une certaine agilité de la supply-chain…..y compris parmi
ceux qui renâclaient à franchir le pas pour des raisons de transparence fiscale (qui dit
externalisation logistique, dit nettement moins de latitude à «bidouiller» les stocks et sous-
déclarer le chiffre d’affaires)
Paiement mobile :
Si le paiement mobile peine à décoller au Maroc malgré les efforts consentis par les différents
intervenants publics et privés (ayant abouti à la mise en place dès novembre 2018 de
l’interopérabilité et, surtout, du M-Wallet) pour en faire un véritable vecteur de l’inclusion
financière, le changement de paradigme provoqué par l’actuelle crise sanitaire pourrait bien
être le creuset d’une véritable mise en orbite de ce moyen de paiement. En effet, les risques
sanitaires liés à l’utilisation du cash dans des transactions en face à face, devront encourager
les consommateurs à adopter les portemonnaies électroniques adossés à leurs téléphones
mobiles, mais également convaincre les commerçants à y adhérer pour leur part (ce dont ils
ont renâclé jusqu’à présent en entravant, au passage, le déploiement de cette solution à grande
échelle). Il est à rappeler que l’objectif du tout récent Groupement de paiement mobile
Marocain composé de 12 établissements financiers et opérateurs de paiement, est d’atteindre à
horizon 2024 quelques 6 millions d’utilisateurs (contre à peine près de 400.000 aujourd’hui)
31 | P a g e
et 51.000 agents pour un volume annuel de 1,3 milliard de transactions en paiement mobile.
Un tel développement « pandémique » devient, désormais, possible avec les conséquences du
Covid19.
Coworking :
Alors que le business model encore embryonnaire du coworking commençait à peine à
creuser son sillon au Maroc, la crise du Covid-19 est venue mettre à rude épreuve les
pionniers qui s’y sont lancés à partir de 2018. En effet, du jour au lendemain, les espaces de
travail des différents sites de coworking qui ont ouvert principalement à Casablanca et à
Rabat, se sont quasiment vidés de leurs occupants parmi les indépendants, les free-lances et
les PME qui furent parmi les «early adopters» de ce modèle disruptif d’immobilier
professionnel. D’où un trou béant dans les revenus de Commons, Kowork, Buzzkito, H7
Casablanca et autres acteurs du coworking, que compte aujourd’hui le Maroc. Mais, cette
crise mondiale qui redessine les frontières de l’espace de travail et le rapport à celui-ci
installera vraisemblablement dans la durée le télétravail et le nomadisme des travailleurs,
deux tendances de fond qui risquent de faire baisser davantage le taux effectif d’occupation
des espaces de bureaux traditionnels. Et avec une telle baisse, le coût d’exploitation de
l’espace de travail par collaborateur (déjà assez élevé pour des entreprises de plus en plus
soucieuses d’optimiser leurs charges au sortir de la récession immanquable que causera le
Covid-19) risque de pousser les décideurs à arbitrer en faveur des espaces mutualisés de
coworking qui garantissent flexibilité et réduction des coûts fixes (préavis court des contrats
de bail, location incrémentale selon les besoins…) au détriment des grands espaces internes
de plus en plus insuffisamment exploités.
32 | P a g e
pourcentage
3%
5%
5% SERVICES
28% INDUSTRIE
6% BTP/infrastructures
Transport/logistique
Informatique/NITC
10% Santé
Tourisme/Loisirs
Biens de consommation
Environnement/ENR
13% 16%
14%
Au cours des vingt dernières années, le Maroc a réussi une réduction significative de la
pauvreté monétaire, passée de 15.3% en 2001 à 4.8% en 2014 selon le HCP. Cependant, les
nouvelles estimations de la Banque mondiale, basées sur le revenu par habitant, indiquent que
l’incidence de la pauvreté1pourrait atteindre 6.6% en 2020. Par ailleurs, en raison de la crise
économique et sociale déclenchée par le COVID-19, la proportion de personnes « vulnérables
à la pauvreté » pourrait passer de 17,1%de la population en 2019 à environ 19.87% en 2020,
soit 1,058 million de personnes additionnelles.
33 | P a g e
25
20
15
10
0
2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
1,9$/par jour PPA 3,2$/par jour PPA 4,8$/par jour PPA
source: HCP ; Estimation temporaire de la Banque mondiale (2020) baséesur ENCVM 2013-2014
Toutefois, des évaluations plus précises devraient être conduites pour mieux comprendre les
effets de cette crise sur la pauvreté multidimensionnelle et les différents segments de la
population et de l’économie marocaine. L'impact socio-économique de la crise sera sans
doute ressenti en premier lieu et durement par les travailleurs du secteur informel qui
représentent une grande majorité des marocains actifs et populations étrangères (migrants,
réfugiés), et qui sont généralement employés dans des secteurs particulièrement vulnérables la
crise, comme le secteur du tourisme ou des transports, la vente au détail, ou encore la «gig
économie»2mais également par tous ceux dont le travail ne peut pas se faire à distance
Comme l’illustre le tableau ci-dessous, la crise risque d’affecter négativement l’emploi dans
de multiples secteurs économiques, en raison de leurs interconnections (ex .tourisme et
agriculture)avec également des implications en matière de sécurité sociale, d’égalité de genre,
d’environnement, et de stabilité macroéconomique.
34 | P a g e
Tableau 1 : impact du covid19 sur les différents secteur au Maroc selon
catégories.
Secteur Impact
Emploi Sécurité Egalite De Genre Environnement
Tourisme
Transports
Industrie
Secteur informel
Secteur informel
Secteur informel
35 | P a g e
Alors Les conséquences de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) sont venues
bouleverser les priorités de la rentrée sociale au Maroc, au regard des challenges de taille
engendrés par cette conjoncture exceptionnelle tant pour la classe ouvrière que pour les
employeurs, frappés indistinctement par ses retombées dévastatrices pour l’ensemble des
secteurs productifs.
Les syndicats, acteur central de la scène sociale nationale, démontrent une parfaite prise de
conscience de la gravité de la situation, privilégiant la poursuite du dialogue avec le
gouvernement et le patronat en tant que mécanisme efficient et réaliste pour surmonter les
chamboulements insondables induits par la crise sanitaire planétaire.
Des dirigeants syndicalistes insistent, dans des déclarations à la MAP, sur la responsabilité
collective, la vertu du patriotisme, l’approche participative et l’esprit de consensus pour
parvenir, dans les meilleurs délais, à des solutions concrètes aux problématiques inopportunes
qui se sont abattues sur toutes les parties, de manière à installer un climat économique et
social sain et salutaire aussi bien pour les travailleurs que pour les patrons.
Dans ce sens, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM),
Mayara Enâam, a appelé les syndicats, le patronat et le gouvernement à la conjugaison des
efforts pour la préservation des postes d’emploi et la création de davantage d’opportunités,
chose qui doit être à la tête des priorités de cette rentrée sociale.
L’UGTM est consciente de la délicatesse de cette étape qui devrait être négociée avec bonne
foi et patriotisme par les partenaires sociaux, à travers un dialogue sous-tendu par la franchise
et la transparence, a-t-il assuré.
Il n’a pas manqué de rappeler les obstacles auxquels a longtemps butés le dialogue social,
avant d’assurer que les parties ont pu dépasser la période de crispation et rattraper les
opportunités gaspillées avec la conclusion de l’accord du 25 avril 2019, dont le gouvernement
est tenu de respecter toujours les termes, notamment pour ce qui est de la hausse de 5 pc du
salaire minimum dans le secteur privé et le déclenchement des opérations de promotion dans
la fonction publique.
De son côté, le secrétaire général adjoint de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM),
Abdelilah Dahmane, a souligné que les futurs rounds du dialogue social doivent tenir compte
de l’impact indéniable de la pandémie sur les conditions économiques de la classe ouvrière, ce
qui requiert des parties engagées dans ce processus de faire prévaloir l’approche participative
et de bien déterminer les responsabilités de chacune d’entre elles.
36 | P a g e
En raison de la propagation du Covid-19 dans l’ensemble des régions et de ses effets néfastes
pour de larges pans de la société, l’UNTM fonde des espoirs sincères sur une entente entre les
partenaires, particulièrement en cette étape cruciale, a-t-il dit, mettant l’accent sur la nécessité
de mettre sur pied d’une commission commune d’accompagnement et de veille, chargée
d’évaluer en permanence la situation sociale des salariés et de leur assurer un maximum de
protection.
Le syndicaliste a relevé que les mesures préventives imposées pour juguler la crise sanitaire
ont impacté l’économie du pays, réduit les opportunités d’emploi et poussé certaines
entreprises à adopter des mesures “sélectives et arbitraires” ayant porté un coup dur à l’action
syndicale.
M. Dahmane a, dans ce contexte, appelé à la mise en application du reste des dispositions de
l’accord du 25 avril 20219 et au lancement d’une dynamique du dialogue sectoriel, sous la
supervision du gouvernement, pour pouvoir honorer les engagements convenus.
Quant à Younes Firachine, membre du bureau exécutif de la Confédération démocratique du
travail (CDT), il a estimé que le Maroc, qui a été pionnier et à l’avant-garde de la culture du
dialogue social dans la région, enregistre désormais un recul en la matière, à cause de la
suspension des séances du dialogue devenues “une simple formalité”.
Il a souligné le caractère urgent de retourner à la table des discussions pour enclencher un
dialogue constructif et garantir une implication réelle du mouvement syndical dans la prise
des décisions socio-économiques, surtout dans les circonstances actuelles.
Compte tenu de cette situation sans précédent, il propose la constitution d’une commission de
veille sociale et l’ouverture d’un dialogue sectoriel, notant que la CDT veille à
l’institutionnalisation du dialogue tripartite, à travers la création d’une institution permanente
qui garantirait la participation du mouvement syndical à l’élaboration des politiques publiques
à caractère social et, par conséquent, consacrer l’édification démocratique.
Il a enfin pressé le gouvernement à honorer ses engagements et ouvrir un dialogue sérieux et
responsable, à la lumière des développements malheureux résultant de la pandémie qui a eu
des répercussions négatives sur la classe ouvrière et l’ensemble des citoyens.
Un rapport du Haut Commissariat au Plan (HCP) a indiqué que l’économie nationale a perdu
en un an à partir du 2ème semestre de 2019 près de 600 mille opportunités d’emploi, soit une
perte estimée à près de 265 millions d’heures de travail chaque semaine au cours de cette
même période.
37 | P a g e
Section 3 : les mesures prises par l’ETAT.
Après la Chine et l'Europe, l'Afrique commence à elle aussi être affectée par
l'épidémie de Coronavirus. Le Gouvernement marocain a pris le 19 mars des mesures
importantes en matière sociale, fiscale, économique et aussi des mesures préventives urgentes
et sans précédent pour permettre aux entreprises de faire face à la crise.
3.1 Mesures préventives urgentes et sans précédent.
Le gouvernement a dès le début, et sur Hautes instructions royales, adopté une approche
participative visant à mobiliser et unifier les rangs pour garantir une adhésion nationale à la
lutte contre cette pandémie.
Dans ce cadre, il a été procédé à la fermeture aux voyageurs des espaces aérien et maritime
marocains, à l’annulation des rencontres et manifestations sportives, culturelles et artistiques,
à la suspension des cours présentiels dans les écoles et universités, à la fermeture provisoire
des mosquées, à la suspension des audiences dans les différents tribunaux du Royaume, ainsi
qu’à plusieurs autres mesures décidées par les autorités compétentes dans les domaines du
transport public et la fermeture des établissements publics dont l’ouverture n’est pas
indispensable. Le gouvernement a également adopté le décret-loi 2.20.292 du 23 mars 2020
(dans le cadre de l’article 81 de la Constitution), portant sur les dispositions relatives à l’état
d’urgence sanitaire et aux procédures de sa déclaration, conformément aux dispositions de
l’article 21 de la constitution qui engagent les autorités publiques à œuvrer en vue de garantir
la sécurité de la population à travers le territoire national, dans le cadre du respect des libertés
et des droits de l’Homme.
Ce décret-loi a constitué le fondement juridique pour instituer l’état d’urgence sanitaire sur
l’ensemble du territoire national, à travers le décret 2.20.293 du 24 mars 2020 portant annonce
de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national pour faire face à la
propagation du coronavirus Covid-19.
1.5.1 3.2- Mesures prises en matière économique.
Parallèlement à l’intensification des actions sur le plan sanitaire et social, une batterie de
mesures a été prise pour atténuer les effets de la crise mondiale et préparer les conditions
38 | P a g e
d’une relance économique pour l’après Covid19. Il s’agit des actions décidées par le Comité
de veille économique ou les actions déployées par le ministère de l’économie et des finances,
notamment parle biais de la Caisse centrale de garantie (Damane Oxygène, garantie aux auto
entrepreneurs). Les principales mesures prises peuvent être ainsi concentrées en trois
composantes :
Des facilités relatives aux crédits bancaires et qui consistent soit en le report du
remboursement des échéances ou l’octroi de crédits sans intérêts ou l’offre de lignes de crédit
supplémentaires.
A la date 21 mai 2020, 17.600 entreprises ont bénéficié de crédits garantis par l’Etat, d’un
montant global de 9.5 milliards dirhams ;
Des mesures fiscales exceptionnelles comme le report des déclarations fiscales, la suspension
des contrôles fiscaux à Tiers Détenteurs, le report des délais de la déclaration de revenu pour
les personnes physiques ou encore l’exonération de l’impôt sur le revenu, de tout complément
d’indemnité versé au profit des salariés affiliés à la CNSS, et ce dans la limite fixée… ;
Des mesures de politique monétaire prises par Bank AlMaghrib, notamment sa décision de
baisser le taux directeur de 2.5% à 2%, d’ouvrir la possibilité de recours par les banques
l’ensemble des instruments de refinancement disponibles, ou encore l’élargissement des
formes de titres et d’effets acceptés par Bank AlMaghrib ou le renforcement du programme
de refinancement des TPME.
On peut aussi citer, dans ce même sillage, la ligne de précaution et de liquidité (30
milliards de dirhams) accordée par le FMI et qui traduit sa confiance dans les politiques du
pays, et le prêt contracté auprès de la banque mondiale pour la gestion des risques de
catastrophe (270 millions de dollars).
Le Comité de veille économique s’est penché lors de sa huitième réunion sur l’examen des
moyens permettant une relance économique vigoureuse tout en renforçant les fondamentaux
économiques et leur résilience aux chocs exogènes, et à travers la mise en place de :
Un mécanisme de garantie par l’Etat pour financer la relance des entreprises après la crise
(relance TPE, Damane Relance) ;
Accélérer le paiement des dettes par les établissements publics aux entreprises privées ;
Intensifier les actions de concertation avec la Confédération générale des Entreprises du
Maroc afin de soutenir les plans de relance sectoriels.
Des mesures fiscales exceptionnelles comme le report des déclarations fiscales, la suspension
des contrôles fiscaux à Tiers Détenteurs, le report des délais de la déclaration de revenu pour
39 | P a g e
les personnes physiques ou encore l’exonération de l’impôt ur le revenu, de tout complément
d’indemnité versé au profit des salariés affiliés à la CNSS, et ce dans la limite fixée… ;
1.5.2 3.3 Mesures prises en matière financière.
En plus de secteur sanitaire, le secteur financier vit une tension et un stress en cette
période, poussant le Maroc à prendre des décisions pour protéger les différents secteurs
touchés. Création d’un fonds spécial pour la gestion de la pandémie de Coronavirus est une
action à 100% financier et l’un des premières mesures réalisées pour faire face a la pandémie.
Ainsi que, la création d’un Comité de Veille Economique (CVE) ayant pris plusieurs
décisions, dont la suspension des charges sociales des entreprises jusqu’à juin 2020, mise en
place d’un moratoire pour le remboursement des échéances des crédits bancaires et de leasing
jusqu'au 30 juin 2020 et possibilité de report des crédits bancaires jusqu'à fin juin 2020 pour
les TPE, PME et activités professionnelles en difficulté. Mais ce soutien n’est valable qu’aux
entreprises en difficultés et elle a mis des critères pour déclarer une entreprise en difficulté :
Entreprise ayant arrêté son activité suite à une décision administrative prise en application
des dispositions du Décret n°2.20.293 dictant état d’urgence sanitaire. Pour mémoire, ce
décret a ordonné la fermeture durant la période de l’état d’urgence sanitaire des locaux
commerciaux et autres établissements destinés à recevoir du public, tel que les cafés et
restaurants, les galeries commerciales, les cinémas, les musés, les établissements sportifs, etc.
Entreprise ayant enregistré une baisse de son chiffre d’affaires de plus de 50% durant la
période du 1er avril 2020 au 30 juin 2020 comparativement au chiffre d’affaires réalisé durant
la même période de 2019.Le nombre des employés en arrêt temporaire déclarés à la CNSS
durant le mois de février 2020 ne devra, toutefois, pas dépasser 500 personnes. Pour celles qui
dépassent 500 personnes, elles doivent soumettre dossier à une commission.
Entreprises dont la baisse du chiffre d’affaires est comprise entre 25% et 50%, quel soit leur
nombre d’employés, devront automatiquement soumettre leur dossier à une commission
composée des représentants des ministères des Finances, de l’Emploi, ceux des tutelles des
secteurs concernés ainsi que la CGEM.
En plus, La banque centrale marocaine BAM avait décidé une baisse de 25 points de base
pbs à 2% après qu’il était 4%, décide le 16juin une réduction de taux de directeur de 50 pbs à
1.5% et une libération totale du compte de réserve au profit des banques 0% après qu’il était
2%. Elle a adopté des nouvelles mesures pour soutenir l’accès au crédit bancaire au profit à la
fois des ménages et entreprises et tripler la capacité de refinancement des banques à la fois à
travers les mesures ci-après :
40 | P a g e
La possibilité de recours par les banques à l’ensemble des instruments de refinancement
disponible en dirhams et en devises ;
L’extension à un très large éventail de titres et effets acceptés par Bank Al-Maghreb en
contrepartie du refinancement accordé aux banques ;
L’allongement de la durée de ces refinancements ;
Le renforcement de son programme de refinancement spécifique au profit de la TPME, en y
intégrant, en plus des crédits d’investissement, les crédits de fonctionnement et en augmentant
la fréquence de leur refinancement.
BAM prend également des mesures d’accompagnement des établissements de crédit au plan
prudentiel couvrant les exigences en matière de liquidité, fonds propres et de de
provisionnement des créances à l’effet de renforcer la capacité de ces établissements à
soutenir les ménages et les entreprises dans ces circonstances exceptionnelles.
1.5.3 3.4 - Mesures prises en matière fiscale
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1.5.4 3.5- Mesures prises en matière sociale.
42 | P a g e
impact de la pandémie
sur secteur
automobile :
43 | P a g e
Cas pratique :
L'industrie automobile marocaine s’est hissée à des niveaux de croissance soutenus au cours
des dix dernières années. Sa performance est particulièrement remarquable à l’export et en
termes de création d’emplois, indicateurs à l’égard desquels le secteur dégage une croissance
annuelle à deux chiffres.
Et comme plusieurs industries, l'industrie automobile a été touchée par la crise économique,
imposant sur plusieurs sites de production pour arrêter ou de fonctionner au ralenti . Mais
actuellement, les chaînes de fabrication commencent toutefois à accélérer leur rythme et 2021
s’annonce sous de bons auspices.
Le groupe Renault Maroc a affiché dernièrement ses ambitions et espère produire pas moins
de 440.000 véhicules (340.000 à Tanger et 100.000 à Somaca). Il capitalise sur ses sites
marocains pour redresser les ventes du groupe à l’international, notamment avec son projet
d’assemblage de la gamme Renault Express.
Pour sa part, PSA Maroc devrait augmenter sa cadence de production pour atteindre une
montée du sourcing à partir du Maroc avec un objectif de 1 milliard d’euros en 2021. Les
écosystèmes impulsés par les deux groupes français ont encouragé plusieurs équipementiers
ou sous-traitants à venir s’implanter au Maroc.
Le nombre de projets ne cesse d’augmenter et le taux d’intégration, qui est actuellement de
60%, devrait atteindre les 80% dans les années à venir, conformément aux objectifs fixés par
le gouvernement. Pour passer à une vitesse supérieure et hisser le niveau d’intégration à près
de 100% comme pour certains pays émergents, notamment l’Inde, la Turquie, le Brésil ou la
Roumanie, le Maroc doit investir de nouvelles filières et réduire sensiblement sa dépendance
de l’étranger.
Selon le PCNS *le Policy Center for the New South* : est un acteur de l’industrie
automobile continentale ,a publié un rapport sur les performances du Maroc qui dresse
l’évolution depuis les années 1960, le développement de la stratégie de l'industrie
automobile et le renforcement de l'attraction pour rendre le Maroc un leader africain dans
l'industrie. Et malgré la crise induite par la Covid-19, pour le PCNS, la position du pays sur
cette industrie ne sera pas remise en question. Ces avantages concurrentiels bénéficient d'un
positionnement géographique extrêmement avantageux et d'une main d‘œuvre qualifié et
accessibles pour les fabricants étrangers.
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Avec des constructeurs de renom comme Renault et PSA, le pays a également su
développer un écosystème de relais industriels pour monter en compétence et en valeur
ajoutée dans l’industrie automobile. Alors que le pays avait une capacité de production de
100 000 véhicules par an jusque dans les années 2000, la donne a évolué très rapidement suite
à différents plans d’accélérations. Avec la récente inauguration de l’usine PSA le 21 juin
2019, la cadence de production et d’exportation automobile ne peut que s’accélérer. « Avec
une capacité de production devant atteindre en 2023 au moins 700 000 unités par an, le Maroc
a atteint la taille critique de la résilience, conforté par la variété des stratégies qu’il peut
proposer à partir de Renault Melloussa et PSA Kenitra » pointe le rapport du PCNS.
PCNS rappelle les principaux développement ayant contribué à l’essor du secteur
automobile dans le pays. Ils sont principalement articulés autour de la ville de Tanger.
Bénéficiant d’une position stratégique et de zones franches, l’endroit est un hub stratégique
pour l’amorce du développement local et à l’export.
Dans un premier temps, la nouvelle stratégie industrielle et le Plan Emergence lancé en
2005 marqueront les débuts de la fabrication de la Renault Dacia avec un premier objectif de
30 000 véhicules par an dans l’usine Somaca (société marocaine de construction automobile)
de Casablanca.
Mais c’est avec le large développement du low-cost entrevu par Carlos Ghosn, ancien
directeur de Renault Nissan, que les choses vont décoller après la construction de l’usine de
Melloussa en 2012. La capacité de production du Maroc augmente de 340 000 véhicules
supplémentaires par an. « Au départ, la capacité attendue de production était de 30 véhicules/
heure. En 2014, après le passage à la phase 2 de l’extension des lignes de production, la
capacité a été multipliée par 2, une phase trois suivra » précise le rapport. Un développement
qui permettra la création de 6 000 emplois directs et 30 000 emplois indirects.
Un succès qui a naturellement fait prendre conscience du potentiel Maroc à PSA. Le
constructeur y implante son usine de production à Kenitra en 2014 dans un objectif de
produire 200 000 véhicules et 200 000 moteurs d’ici 2023. Avec 500 millions d’euros
d’investissement, le groupe l’inaugure le 21 juin 2019.
Les arguments du Maroc pendant la période le font alors passer en première position sur le
continent dans la filière des voitures de tourisme. « En effet, durant cette période, la filière
leader Sud-africaine stagne, permettant au Maroc d’être le leader africain dans la filière des
voitures de tourisme. De même, concernant le numéro 3 africain, l’Egypte, elle connait, à
partir des années 2011-2012, une baisse drastique de sa production, divisée par trois »
rappelle PCNS.
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3.1- La capacité de la production marocaine.
D’ici 2023, le rapport ne manque pas de signaler que la capacité de production automobile du
Maroc passera, à minima, à 700 000 véhicules par an. 200 000 véhicules dans l’usines de PSA
Kenitra, 340 000 dans l’usine de Renault Tanger et 160 000 au niveau de l’usine Somaca de
Casablanca.
Une opportunité pour le Maroc de profiter également d’un marché africain qui s’ouvre.
Comme le pointe le rapport, « ce fort potentiel de développement s’explique par le retard pris
au cours des dernières décennies par certains pays, comme l’Afrique du Sud ou l’Algérie, qui
ont vu leur production automobile stagner ou régresser, et par l’évolution démographique
d’un continent qui pourrait atteindre les 2,4 milliards d’habitants en 2050 ». Car le continent
qui a accumulé du retard dans la production industrielle d’automobile en a cependant un
besoin grandissant.
Le rapport n’omet pas de souligner que de nombreuses multinationales dans l’automobile
ont désormais des ambitions africaines de développement. « En 2020, les grands noms de la
construction automobile commencent à s’installer, ou à se réinstaller en Afrique
subsaharienne, confirmant le potentiel de développement de la filière automobile africaine ».
une carte à jouer pour le Maroc dans le développement de son industrie.
« Son positionnement géographique sera toujours celui d’être la plaque tournante d’un accès
à un double marché, celui à destination de l’Europe et celui à destination de l’Afrique. Ce
dernier marché, à fort potentiel, est aussi une chance pour le Maroc » conclut le rapport de
PCNS.
1.5.6 3.2- Covid-19 a fortement impacté l’industrie automobile marocaine.
46 | P a g e
"À la fin du mois de mai, l'Atonie du secteur automobile a augmenté et le cas des
exportations a augmenté à près de 40%, plus prononcé pour les intermédiaires (...). Si le
secteur termine l'exercice de 2020 dans son article. , L'absence du secteur de l'automobile
serait les 33 milliards de dirhams ou l'équivalent de 3% de la réclamation du PIB », a déclaré
le Centre de direction du nouveau Sud.
Selon ce document, à première vue, la balance commerciale et le compte courant sont
généralement soumis à un choc important et traitent une perte constante des recettes
d'exportation, notamment parce que le secteur de l'automobile a été construit dans une
locomotive au cours des 6 dernières années, croissance. Des exportations et est le premier des
secteurs exportateurs, avant les activités classiques de l'industrie agro-industrie et des
phosphates et des dérivés.
Cependant, l'effet purs des performances arrière du secteur sur un solde externe doit être
relativé et peut-être moins prononcé en raison de deux raisons principales, créez la manière de
penser. Le premier concerne le positionnement du Maroc au sommet de la chaîne de
production, ce qui en fait un importateur de produits moyens, en particulier pour les activités
de montage.
Ainsi, tout ajustement à la baisse du taux d'exportation entraînerait une réduction
proportionnelle des intrants importés. La deuxième raison, poursuit le document, fait
référence à la supériorité de capitaux étrangers dans l'écosystème de l'industrie automobile.
Cela signifie que l'atonie de l'activité d'exportation ne manquera pas d'influencer l'avantage
des affaires et, en bon état, sa capacité à rembourser leurs avantages.
Étant donné que les PCNS montrent, l'industrie nationale automobile n'a pas traversé un
nouveau cours sur son processus de développement avec l'établissement Renault 2012 et se
positionner en haut de la chaîne de production. Depuis lors, la folie d'investir dans le secteur a
été manifestée de plus en plus et plusieurs opérateurs internationaux ont préféré s'établir au
Maroc pour servir l'action de l'Assemblée. Cela a répondu à la disposition des autorités
nationales afin de conseiller les liens ascendants du secteur avec le tissu productif national.
Observé l'Abdelaziz Aït Ali, le surpoids de capitaux étrangers dans l'industrie est
évidemment, attendant l'apparition d'une nouvelle catégorie d'entrepreneurs nationaux, qui
considère les connaissances et la technologie et pénètre de nouvelles niches dans l'industrie
automobile.
C'est en fait par le vecteur de capitaux étrangers que la technologie et les connaissances,
comme cela peut être transmis au tissu productif local.
47 | P a g e
Cependant, l'inverse de la médaille réside dans le fait que les avantages réalisés par ces
sociétés étrangères peuvent être séparés ou entièrement retournés dans les pays d'origine,
assistés d'une réglementation des échanges qui imposent une restriction des États. Ces
rapatriements bénéficiaires représentent «une fuite de devises» équivalente à 1,6% du PIB en
moyenne entre 2014 et 2019, et parfois même l'équivalent des billets nets de l'IDE au Maroc.
Sur ce point, l'économiste rappelle qu'en 2014, Bank al-Maghrib avait attiré l'attention sur le
poids des dividendes transféré à l'étranger et appelé en même temps qu'une évaluation
détaillée de l'ingestion d'IDE. , En particulier dans le secteur de l'automobile, en ce qui
concerne les instEn fin de compte, cette configuration signifie que le bijou de liquide de
l'économie marocaine est moins prononcé. "Pour inclure l'exemple de la contraction des
revenus d'exportation de l'industrie, évalué avec 13,9 milliards de dirhams et soustraire des
intrants importés et des revenus de placement importés, une pénurie effective serait limitée à
environ 40% de la valeur initiale", estime Abdelaziz Aït.
À partir de cette observation, l'auteur estime que "cet exercice didactique" met à jour une
nouvelle facette de la contribution du secteur automobile à la génération de devises dans le
compte courant.
Il préconise également la nécessité d'intégrer, à l'avenir, "la dimension de la nationalité de la
propriété de l'action dans le secteur de l'automobile pour une meilleure évaluation des effets
réels de la formation du secteur dans l'équilibre extérieur et l'activité spécifiée en général. "
Pour croire aux figures de l'association des importateurs de véhicules automobiles montés
(Aivam), les inscriptions sont tombées brutalement de 61,66% à 6. 305 unités écoulées en
mars. Cet automne passe par la performance commerciale rouge depuis le début de l'année.
En fait, le comptoir a totalisé 20,9% au premier trimestre de 2020, sur le glissement annuel,
avec 32. 142 unités vendues.
En ce qui concerne les voitures en général, la marque Dacia Franco-Roménienne a enregistré
une réduction des ventes de 55. 84% à 2. 084 inscriptions en mars contre 4. 719 unités
écoulées au cours de la même période de l'année précédente.
Malgré cette diminution, Dacia vole tout de même en haut de la classification en termes de
ventes à la fin du mois de mars, sans moins de 9.072 records, devant Renault (3. 554 unités),
Hyundai (2. 129), Peugeot ( 2. 129), Volkswagen (1. 949), Citroën (1. 582), Fiat (1. 174),
Opel (909), Toyota (756) et Ford (667).
Du côté de la prime, le fabricant allemand Mercedes a réussi à vendre 521 unités à T1-2020,
moins de 22. 47% par rapport à la fin mars 2019, tandis que BMW, Audi et Jeep ont
enregistré respectivement 412, 372, 305 enregistrements.
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Interrogé sur l'impact de la crise dans le prix de vente, les professionnels ont été difficiles à
réagir avec précision à cette question, affirmant toutefois que cet impact dépendra de
plusieurs paramètres, principalement la durée du confinement.
"Dans l'ampleur de cette crise en Chine et dans le monde entier et la difficulté d'anticiper sa
durée, il est impossible aujourd'hui de quantifier son impact, en particulier dans un secteur qui
a connu une quasi total de son activité", a-t-il ajouté.
En ce qui concerne les méthodes de marketing et les outils adoptés au cours de cette crise,
OTMANE TAZI, commercial sur Auto Hall Kenitra a révélé que l'expérience client est une
question importante dans le secteur de l'automobile.
«Nous donnons une importance cruciale à cette expérience. En fait, notre stratégie est de
garder les clients déjà existants dans cette période, même de les réaliser à travers des
campagnes de messagerie spécifiques et un service impeccable», a-t-il déclaré.
Et ajoutez une grande partie des travaux, il est effectué en termes de demandes de rapports de
crédit, car ils sont de plus en plus nombreux avec cette crise mondiale.
De la même manière, Taha Sina, commercial à Gharb Maamora Auto, la concession Renault-
Dacia, a déclaré Renault dispose d'un site Web "adaptatif et performant" pour la perspective
de la possibilité d'un engagement élevé de sa clientèle au cours de cette période, Notant que la
marque essaie d'être présente que possible dans les réseaux sociaux, y compris Facebook et
Instagram.
En ce qui concerne les ventes en ligne, M. Sina a souligné que la marque dispose d'une salle
d'exposition virtuelle, d'une plate-forme numérique sécurisée, qui permet aux clients et aux
perspectives de découvrir un véhicule, de demander des démonstrations et d'une réservation
particulièrement en ligne.
L'avantage de cette plate-forme, premier du genre au Maroc, est de faciliter le processus
d'achat pour les clients, en particulier à ce moment-là, lorsque le déplacement reste difficile et
risqué, a-t-il expliqué.
En outre, Renault, qui a annoncé le 19 mars, la suspension temporaire de ses activités
industrielles au Maroc, vient d'annoncer une reprise partielle et progressive de son activité
industrielle à la fin du mois d'avril.
De nos jours, le groupe Renault Maroc, en tant qu'acteur majeur du secteur national de
l'automobile, s'appelle une « sensibilisation des sujets de garantie de sécurité de tous les
employés et de poursuivre l'activité de contribuer au pays de la reprise économique ».
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1.6 Section 2 : L’impact de la crise sanitaire sur Renault au Maroc.
Locomotive du siège au Maroc, Renault n'a pas échappé à ce contexte d'urgence. Après un
arrêt total entre la production entre la mi-mars et fin avril, les deux sites industriels de Tanger
et de Casablanca (Somaca) ont progressivement repris leurs actions. Mais sans pouvoir
récupérer à nouveau avec le niveau d'activité devant le Covid. En particulier, selon l'explosion
inattendue des cas de couvertures après désaccord, à la fois au Maroc et aux marchés les plus
importants du fabricant, en particulier en Europe.
"Le groupe a adapté l'activité et continue d'adapter, en fonction de la demande de
fluctuation locale et de nos marchés d'exportation. Pour le groupe Renault, la récupération du
secteur automobile au Maroc est associée à celle de nos pays. Exportation, car nous exportons
plus 90% de notre production », déclare DG du groupe, Marc Nassif, lorsqu'il a demandé les
activités des principaux exportateurs du pays après l'impact de cette crise.
Comment le groupe gère-t-il cette situation de forte baisse de l'activité et de l'incertitude
quant à l'avenir? Quel impact sur l'emploi? Marc Nassif ne veut pas discuter des chiffres, mais
cela nous parle d'un certain séjour de la production et du calendrier de travail.
"Aujourd'hui, nos 2 usines sont partiellement sur 3 équipes avec un plan de travail adapté à
l'exigence, nous restons attentifs à tous les signes et suivons le développement des mesures de
restriction précisément. La durée et la portée de ces codes de 19 crises qu'ils ne donnent pas
prédictions précises. Impact », dit-il.
Les plantes qui deviennent "partiellement" consistent à avouer sans dire que l'activité est en
deux. Qui est totalement logique. Et par conséquent, le niveau d'emploi d'aujourd'hui est loin
d'être égal à la crise. Mais nous ne saurons pas pour le moment l'impact exact sur l'équipe
Renault Maroc, à la fois à sa place de Tanger et à Casablanca.
Sources sectorielles, mais aussi du ministère de l'Industrie, estiment que le secteur réduira
les emplois dans chaque logique face au moins 20%. Une perte pouvant être limitée selon une
source du ministère d'industriel ou peut être obtenue dans un proche avenir si le marché
mondial reprend en 2021. Ce qui ne semble pas gagner à l'avance, étant donné le
développement de la pandémie dans le monde, la Retour du spectre du capitaine dans
plusieurs pays, ainsi que l'augmentation globale du taux de chômage et de son impact sur le
pouvoir d'achat des ménages.
Marc Nassif n'est pas proposée dans une estimation de toute perte d'emplois dans son
groupe, mais souhaite préciser que les priorités actuelles sont les suivantes: "La protection du
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capital humain, y compris" et "la veille de l'actif du groupe". Comprendre: en dehors de cette
crise avec le minimum de dommages.
Le seul flash d'espoir dans cet océan des incertitudes: Renault Maroc a été sauvé par le plan
de restructuration drastique lancé par sa société mère dans le monde. Un plan qui fournit une
réduction de la capacité globale de 4 à 3,3 millions de véhicules entre 2020 et 2024 et
l'élimination de 15 000 emplois.
Selon Marc Nassif, les activités au Maroc ne sont pas "concernées par le
redimensionnement des capacités industrielles du groupe fournies".
La capacité actuellement installée ne sera pas affectée. Aucun plan de désinvestissement ou
de démission de masse n'est craint. Cependant, le projet d'extension de Sood, annoncé avec
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Great Pomp en 2018 lors de la dernière visite de l'ancien chef du groupe Carlos Ghosn au
Maroc, a été suspendu, confirme Marc Nassif.
Ce projet visait à rappeler la duplication des capacités de l'usine de Casablan à atteindre
160 000 véhicules par an en 2022. Ce qui devrait mettre fin à la capacité totale du groupe à
plus de 500 000 véhicules par an.Un projet a été abandonné compte tenu du contexte actuel,
mais qui n'affecte pas, selon Marc Nassif, la capacité actuelle du groupe qui restera à son
niveau de 440. 000 véhicules par an.
Une capacité théorique qui reste sous exploitation à l'heure actuelle en vue du marché
mondial de Krach. Jusqu'à quand? En outre, Marc Nassif, comme tous les dirigeants d'affaires
du pays et du monde entier, manque de visibilité.
"Dans un contexte fortement altéré par la crise de Covid, nous nous concentrons sur la
durabilité de nos activités industrielles et commerciales. La durée et la portée de ces crises
Covid-19 ne fournissent pas de prédiction précise et définitive d'effets. Il est encore très tôt de
dire quand nous quittons cette situation de crise ".
"La santé et la sécurité des employés sont notre priorité absolue, nous avons investi de
nombreuses énergies, ressources et ressources sur l'établissement et l'application stricte d'un
gisement sanitaire plus complet. Son respect permet aux employés de protéger et de limiter les
risques. Aujourd'hui, le Groupe Renault Maroc, en tant que joueur important du secteur
automobile national, est conscient des questions visant à garantir la sécurité de tous les
employés et à poursuivre l'action de contribuer à la reprise économique du pays », se termine-
t-il.
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