Economie Politique Des Medias
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Economie Politique Des Medias
DES MÉDIAS
Épistémologie d’un héritage théorique critique
Christophe Magis
La Découverte | « Réseaux »
Christophe MAGIS
© La Découverte | Téléchargé le 11/10/2021 sur www.cairn.info (IP: 196.206.9.67)
DOI: 10.3917/res.199.0043
« Toujours la nature, conformément à sa tâche mystique qui est de préserver
l’élan créateur, donne à l’enfant aversion et mépris pour les goûts paternels.
Elle ne veut pas un héritage commode et indolent, une simple transmission et
répétition d’une génération à l’autre : toujours elle établit d’abord un contraste
entre les gens de même nature et ce n’est qu’après un pénible et fécond détour
qu’elle permet aux descendants d’entrer dans la voie des aïeux. »
Stephan Zweig, La Confusion des sentiments
D
ans le champ des analyses critiques en communication, il est com-
munément admis un héritage théorique entre l’économie politique
de la communication et l’École de Francfort. Dans l’essentiel des
travaux en français, notamment (mais pas uniquement), c’est désormais un
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instant leur salve critique, mais aussi et surtout pour rapidement indiquer leurs
limites, qu’une approche en économie politique de la communication permet-
trait de dépasser. Ainsi, autant la théorie critique des médias fait-elle en réalité
souvent office de repoussoir (Voirol, 2010), autant pour parler de la produc-
tion médiatique et de l’industrialisation de la culture, il semble difficile de
la passer sous silence, alors même qu’on ne voit pas toujours vraiment quoi
en faire. Dès lors, les paragraphes consacrés à rappeler cet héritage sont en
général bien peu investis théoriquement : on parle d’Adorno et Horkheimer
de très loin, au mieux à partir de ce qu’en ont dit certains de leurs spécialistes
attitrés (e.g., Marc Jimenez ou Martin Jay), sans véritablement revenir aux
textes dont on cite toujours les mêmes passages-choc (généralement issus du
chapitre central de la Dialectique de la Raison), devenus poncifs, comme si
les penseurs allemands n’avaient rien écrit d’autre que ces quelques lignes-
choc et comme si l’on pouvait penser un tel héritage à partir de ces dernières 1.
1. Bien sûr, il faut reconnaître que lorsque bon nombre des premiers textes de l’économie poli-
tique de la communication ont été écrits, peu de traductions des auteurs de l’École de Francfort
étaient disponibles en français ou en anglais mises à part celles des textes d’Herbert Marcuse.
Au fur et à mesure de la diffusion plus large des traductions, notamment depuis les années
2000, certains auteurs ont tempéré leur véhémence initiale à l’encontre de la Théorie critique
des médias, voire n’y ont plus du tout fait référence.
Économie politique de la communication et théorie critique des médias 47
2014 ; Fuchs, 2014b). Analysant cet ensemble composite, James Curran pro-
pose justement d’utiliser la critique comme point de repère : « l’économie
politique des médias a deux bords [two wings] » (2014, p. xiv), un bord droit
et un bord gauche. Ce rappel nous semble ici judicieux. Si la rareté des ten-
tatives pour penser l’unité de l’approche et cartographier ses propositions a
retardé le diagnostic, force est de constater qu’il existe en réalité plusieurs
traditions au sein de l’économie politique de la communication, dont certaines
ne sont tout bonnement pas critiques (Winseck, 2012) : l’héritage de la Théo-
rie critique des médias ne les concerne donc pas.
Une fois cette première distinction opérée, l’économie politique (qu’on qua-
lifie alors souvent de « critique ») de la communication, des médias et de la
culture 2 se distingue alors des approches économiques plus classiques par la
centralité qu’elle accorde à la question des rapports de pouvoir qui structurent
tant la production, la diffusion que la réception des textes culturels et média-
tiques dans une tradition dérivant, de manière plus ou moins affirmée selon
les cas, du matérialisme historique et de la critique de l’économie politique 3.
Il demeure toutefois plusieurs traditions au sein de ce « bord » critique, tra-
ditions liées à des tendances théoriques différentes à partir desquelles appré-
hender les rapports des médias à l’économique et au politique : l’économie
politique de la communication, même critique, n’est pas une approche unifiée.
La cartographie que propose Vincent Mosco (2009) offre une appréhension
géographique de ces différentes traditions, suivie par d’autres auteurs, notam-
ment en ce qui concerne les traditions « européenne » et « américaine ». Ainsi
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2. On ne conserve généralement qu’un seul terme dont le choix est quelquefois cause de débats
épineux dans lesquels nous n’entrerons pas ici (cf. Wasko 2001 ; Wasko, Murdock et Sousa,
2011).
3. Pour affirmer davantage la parenté avec le matérialisme, certains auteurs parlent de « cri-
tique de l’économie politique de la communication » (Ouellet, 2014 ; Fuchs, 2014b).
Économie politique de la communication et théorie critique des médias 49
travaux critiques sur les médias et la production culturelle réalisés par plu-
sieurs penseurs gravitant autour de l’Institut für Sozialforschung de Francfort
– quoique n’en ayant pas forcément été tous membres – et ayant contribué
au projet épistémologique de la Théorie critique formulé par Horkheimer et
Marcuse au milieu des années 1930 (Horkheimer, 1996 ; Marcuse, 1970).
Quoique nous utiliserons les deux expressions, nous préférerons cette déno-
mination à celle d’« École de Francfort » plus habituellement utilisée, mais
aussi régulièrement contestée (cf. Abensour, 1977 ; Cusset et Haber, 2002).
Outre qu’il n’est, en effet, pas aisé de maintenir une unité entre des pen-
seurs ayant connu des trajectoires personnelles, géographiques et théoriques
différentes, cette dénomination cache aussi des rapports de force entre des
cercles centraux et plus périphériques quant au programme de mise en œuvre
d’une théorie de l’émancipation (Honneth, 1990). En s’appuyant sur l’expres-
sion « Théorie critique des médias » qui renvoie d’un côté au programme
théorique et à la pensée que les philosophes allemands partageaient et, de
l’autre, au domaine de la production culturelle et médiatique qui nous inté-
resse ici, nous pouvons ainsi convoquer les travaux pionniers de Horkheimer,
Adorno, Marcuse ou Benjamin et leurs concepts, dont certains font l’objet
de discussions appuyées : industrie culturelle, société unidimensionnelle,
valeur cultuelle de l’œuvre, etc. En réalité, les auteurs visés par l’économie
politique de la communication se réduisent habituellement aux seules figures
d’Adorno et de Horkheimer – pour lesquels on se réfère quasi exclusivement
au concept d’industrie culturelle tel que formulé dans la Dialectique de la
Raison (Horkheimer et Adorno, 1974) –, voire au seul Adorno. On s’intéresse
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Les auteurs de la Théorie critique des médias sont, aujourd’hui encore, lar-
gement cités bien au-delà des approches qui nous intéressent ici, en général
comme exemple de ce qu’il ne faudrait pas faire, en recherche sur les médias,
souvent à partir de caricatures plus ou moins honnêtes de ce qu’ils seraient
censés défendre. Nous n’étendrons pas, pour notre part, nos réflexions
6. Il convient de noter qu’une autre figure plus tardive est régulièrement convoquée par l’éco-
nomie politique, mais sur un sujet qui n’intéresse pas notre propos ici : il s’agit de Jürgen
Habermas, avec le concept très repris et discuté d’espace public (Garnham, 1990 ; Murdock et
Golding, 2000).
Économie politique de la communication et théorie critique des médias 51
Dans le cadre de cet article, il nous paraît plus intéressant de nous concentrer
sur deux points spécifiques, sur lesquels l’économie politique de la commu-
nication dans sa tradition européenne et québécoise et la Théorie critique des
médias semblent habituellement s’opposer, afin de reposer les problèmes et
voir ce que chaque approche permet de penser et comment. Ces deux éléments
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Fredric Jameson conclut en 1990 son étude sur Adorno en indiquant que,
généralement, « les objections adressées aux positions et travaux [du philo-
sophe] se répartissent en deux groupes qui, dans des circonstances normales,
devraient s’annuler. Pour un premier groupe, le travail d’Adorno reste trop
marxiste ; pour l’autre (bien plus restreint, il faut le reconnaître), il n’est pas
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assez marxiste, voire même pas marxiste du tout » (Jameson, 1990, p. 229).
On peut probablement faire le pari que l’accusation de « trop marxiste », pour
le premier groupe, n’a guère d’autre signification que de simplement révéler
que la charge critique des positions du camarade Wiesengrund embarrasse la
grande majorité de ses contradicteurs traditionnels, souvent eux-mêmes issus
de traditions non critiques. Les auteurs s’insérant dans l’économie politique
de la communication pourraient se retrouver pour leur part pour l’essentiel
dans le second groupe, selon une accusation prenant principalement la forme
suivante : celle de l’insuffisance, dans les travaux de la Théorie critique des
médias, d’analyses s’inspirant d’une véritable critique matérialiste de l’éco-
nomie politique.
On trouve par exemple le même argument chez Hesmondhalgh qui pense avec
Miège les industries culturelles comme « une zone de lutte permanente – alors
qu’il demeure l’idée permanente, chez Adorno et Horkheimer, que la bataille
est déjà perdue, que la culture a été subsumée par le capital et par un système
abstrait de “raison instrumentale” » (2007, p. 17). Dès lors, pour l’économie
politique, les positions de la Théorie critique, souvent vues à partir du seul
exemple d’Adorno, ne sont qu’un « point de départ à l’analyse marxiste » où
« [à] la place d’une analyse concrète de la production matérielle préconisée
par Marx, on se retrouve avec une description très générale et schématique
des caractères de base du capitalisme » (Murdock et Golding, 1977, p. 19).
Cette analyse « concrète » de la production réside, pour tous ces auteurs, dans
l’apport socio-économique de l’économie politique de la communication.
7. Carl Grünberg (1861-1940), professeur d’économie politique, prend la tête de l’Institut für
Sozialforschung à la demande de son créateur, le mécène Felix Weill, de sa création en 1923
jusqu’en 1929 où une attaque le contraint à se désengager de ses responsabilités universitaires.
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« Dans mon académie platonicienne, les élèves des classes inférieures sui-
vraient des cours de critique de l’économie politique et auraient à en tirer
toutes les conséquences. Ils seraient formés pour devenir d’actifs dialecti-
ciens, et familiarisés avec la pratique. Dans les classes supérieures bien sûr,
ils devraient – sans oublier le premier point – être capables de comprendre
Mallarmé » (Horkheimer, 2009, p. 62).
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Il nous semble qu’un retour à une telle vision, plus ouverte, de l’analyse cri-
tique de l’économie politique – sans pour autant vouloir abandonner l’analyse
socio-économique, qu’il convient simplement de considérer non comme une fin,
mais un moyen de construire une réflexion plus politique – permettrait justement
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Un second point d’apparente discorde devrait toutefois être clarifié avant d’en-
gager une réflexion dans cette direction : celui des produits symboliques et
de l’« intérêt qu’ils servent » – manière récurrente pour l’économie politique
de la communication de poser la question de la diffusion idéologique. Cette
question est, comme le formule Hesmondhalgh, « de loin, l’une des ques-
tions les plus problématiques » pour les travaux sur les industries culturelles
(2007, p. 78). Elle a d’ailleurs été passablement éludée, et notamment dans
les recherches francophones, sous la catégorie de contenus. Cette catégorie,
qui vise une entité économique abstraite séparée des appareils, matériels et
réseaux, est en effet, dans les recherches en français, un moyen de déconnecter
l’aspect symbolique des produits culturels des systèmes industriels dans les-
quels leur production s’insère (Magis, 2014). Ainsi, la tradition francophone
de recherche sur les industries culturelles ne s’intéresse majoritairement pas
à l’étude des réalités qualitatives des productions ni au rapport de ces réalités
qualitatives aux conditions de production à l’exception de quelques très rares
tentatives qui n’en sont encore qu’aux premiers stades de leur élaboration
théorique (Robin, 2007 ; Buxton, 2011).
Les quelques auteurs anglo-saxons qui ont essayé d’investir les productions
culturelles industrialisées en conservant la catégorie de texts, issue des études
littéraires et culturelles, n’en ont pas pour autant réussi à s’entendre sur leur
cas, tout en les considérant comme centrales à l’analyse critique en économie
politique de la communication, et surtout « l’interaction entre les dimensions
symbolique et économique » de la production culturelle (Murdock et Golding,
2000, p. 70). Il nous semble que l’aspect problématique des texts est lié à la
manière de poser la question de l’idéologie en économie politique de la com-
munication. Ainsi, Garnham affirme dans son article fondateur d’une « éco-
nomie politique des communications de masse » que l’analyse des médias
comme véhicules de reproduction idéologique ne suffit pas à expliquer la
reproduction du capitalisme.
Cette position est suivie par l’essentiel des chercheurs se réclamant de l’ap-
proche en économie politique (Curran, 1977 ; Corner, 2000). Elle s’inscrit en
réalité dans un prolongement des propositions de Smythe (1994, pp. 245-91) :
l’analyse de la capacité de reproduction du capitalisme en tant que système
doit, certes, considérer les moyens de reproduction idéologique, mais la ques-
tion de comment se génère la plus-value est à cet égard primordiale. Pour
l’économie politique de la communication, le fait que, dans le capitalisme
monopoliste, les moyens de coercition et d’acceptation de l’ordre existant
dirigés vers la classe laborieuse ne soient pas directs n’a pas besoin d’être
mené à tout prix sur le terrain de la production d’idéologie dans la culture
Économie politique de la communication et théorie critique des médias 59
Ceci étant dit, on pourrait croire, en suivant la majorité des political econo-
mists (bien que de manières plus ou moins nuancées selon les auteurs et les
travaux, cf. note 1), que les propositions de la Théorie critique des médias
(et notamment celles d’Adorno ou Marcuse) ont à tout prix placé la produc-
tion culturelle industrialisée sur le terrain de la reproduction symbolique en
masse de l’idéologie dominante : en s’appuyant généralement sur la critique
précédente du supposé manque d’investissement de leurs analyses quant aux
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caricaturale, qu’elle propose des travaux sur l’industrie culturelle : Adorno est
en réalité très critique à propos des tenants autonomistes de l’art pour l’art.
« Le fait que les œuvres d’art, comme jadis les cruches et les statuettes, soient
mises en vente sur le marché ne constitue pas un abus, mais est la simple
conséquence de leur participation aux rapports de production. Un art entiè-
rement non idéologique n’est sans doute pas possible. Il ne suffit pas, en tout
cas, d’en faire purement et simplement une antithèse de la réalité empirique »,
affirme-t-il ainsi dans la Théorie esthétique (2011b, p. 327). Et le problème
de la culture produite industriellement n’est pas, pour les deux auteurs de la
Dialectique de la Raison, qu’elle referme sur le social tel qu’il est, mais bien
au contraire qu’elle ne permet justement jamais d’accéder à un contenu social
véritable, en tirant ses schémas non d’une forme en rapport dialectique avec la
société (y compris industrielle), mais d’une forme hypostasiée de la machine-
rie économique, masquée par un voile s’appuyant justement sur les éléments
les plus irrationnels de l’accès prémoderne aux œuvres de la tradition.
Il faudrait présenter et recadrer une par une chaque confusion de manière plus
précise que nous pourrons le faire dans les limites de cet article, mais, à nou-
veau, une simple réplique terme à terme n’aidera guère à nourrir la construc-
tion épistémologique, d’autant qu’il n’est, là encore, pas certain qu’un tel
exercice ne conduise pas à extrapoler les hypothèses des penseurs allemands.
Nous essaierons donc plutôt de montrer que c’est en reposant la question de
l’idéologie et du rapport art/société de manière plus proche des tentatives de
la Théorie critique des médias que l’on peut tendre vers une proposition heu-
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En réalité, cette dernière pose le problème d’une autre manière, en prenant l’art
comme modèle central de la production culturelle (industrialisée ou non). Les
théoriciens critiques attribuent à l’art une fonction exigeante, celle de « résis-
ter, par la forme et rien d’autre, contre le cours du monde » (Adorno, 1984a,
p. 289). Ce concept complexe de forme est la pierre angulaire du propos. Car la
« résistance » des œuvres d’art n’est non seulement pas imputable aux artistes
– Marcuse écrit à ce propos que « [l]e caractère progressiste de l’art, sa contri-
bution à la lutte de libération ne peuvent pas se mesurer à l’origine sociale des
artistes ni à l’horizon idéologique de la classe à laquelle ils appartiennent »
(1979, pp. 32-33) – ou aux producteurs, mais elle ne se mesure pas non plus
à ce que les textes des œuvres « affirment » au premier abord. Ce n’est, en
d’autres termes, pas ce que les œuvres « ont à dire » qui intéresse les théoriciens
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Alors qu’un philosophe comme Adorno s’est, tout au long de ses rencontres
avec les systèmes de l’industrie culturelle (musique de cinéma, production
radiophonique ou télévisuelle) ou avec ses tendances (dans la musique de
Wagner ou de Stravinski par exemple), généralement efforcé de finir ses
analyses sur des propositions esthétiques pour toujours maintenir l’exigence
d’une production culturelle en rapport avec le concept exigeant de culture et
sa fonction historique, sans, en regard, offrir de propositions d’ordre « écono-
mique », il nous semble que la tâche de l’économie politique de la communi-
cation pourrait être d’investir la réciproque. En d’autres termes, la direction
que devrait prendre une approche critique des industries culturelles serait
d’analyser en quoi les modèles alternatifs de production de la culture peuvent
représenter une entrave ou un encouragement à la possibilité de réalisation de
cette tâche complexe des œuvres d’art. Telle analyse aurait alors en tête que
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lorsque les modèles étudiés échouent, ce n’est pas le fait que les productions
finissent par supporter ou servir directement les intérêts de certaines classes
qui est à critiquer, mais plutôt la manière dont ils participent de cet entretien
de la reproduction du statu quo, même hors de toute intentionnalité des agents.
CONCLUSION
RÉFÉRENCES