Colonialisme en Afrique - Impact

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l’afrique sous domination coloniale, 1800-1935

lui-même en 1920 : « L’une des plus grandes erreurs de l’éducation dans le


passé a été la suivante : enseigner aux Africains à devenir des Européens au
lieu de rester des Africains. Cela est complètement erroné et le gouverneur
le reconnaît. À l’avenir, notre éducation tendra à permettre aux Africains de
rester Africains et de s’intéresser à leur propre pays36. »
Mais, bien que Guggisberg ait créé l’Achimota College pour réaliser
cette promesse, peu de choses furent obtenues, car l’éducation continuait à
être contrôlée dans le pays par les missions chrétiennes. Or le but premier de
celles-ci était de produire des élèves pouvant lire la Bible en anglais ou dans
la langue vernaculaire, ainsi que de former des maîtres et des prêtres.
L’impact de ce système éducatif inadéquat, bancal et mal orienté sur
les sociétés africaines a été profond et presque permanent. En premier lieu,
il a légué à l’Afrique un énorme problème d’analphabétisme, qui mettra
longtemps à être résolu. En second lieu, l’élite cultivée qu’il a créée était
une élite aliénée, qui révérait la culture et la civilisation européennes et
méprisait la culture africaine. Ses goûts en matière d’alimentation, de
boisson, d’habillement, de musique, de danses et même de jeux étaient
nouveaux. L’intellectuel nationaliste ghanéen Kobina Sekyi en a fait une
brillante satire dans sa pièce The Blinkards. Un autre fossé en vint donc à se
creuser entre cette élite et les masses, fossé qui n’a pu être encore comblé.
En outre, bien que le nombre des membres de cette élite se soit accru,
dans les décennies 1940 et 1950, avec le développement des possibilités
éducatives et la création d’universités, il est néanmoins resté très réduit
pendant toute la période coloniale. Mais, comme cette élite comprenait les
gens les plus riches et a pu occuper les postes les plus élevés pendant et
après l’époque coloniale, elle dispose d’un pouvoir et d’une influence hors
de proportion avec le nombre de ses membres ; de ce fait, ses relations avec
l’élite traditionnelle sont tendues depuis l’époque coloniale et ne se sont
jamais vraiment améliorées depuis.
De plus, l’explication de phénomènes comme la mort, la pluie, la maladie
en termes scientifiques et naturalistes attaqua les racines mêmes des croyances
religieuses, des châtiments et des tabous africains ; elle ébranla les fondations
des sociétés africaines, provoquant un sentiment d’incertitude, de frustration
et d’insécurité, atmosphère que Chinua Achebe a su brillamment capter dans
son roman Things fall apart. Ce sentiment d’insécurité et de frustration souvent
aggravé par les crises économiques qui se sont produites dans les décennies
1920 et 1930, et après la deuxième guerre mondiale, a provoqué un taux élevé
de crimes, de divorces, de délinquance et de violence, particulièrement dans
les villes. Cette même situation explique en partie, dans le domaine religieux,
l’apparition des Églises millénaristes éthiopiennes ou syncrétiques déjà étu-
diées plus haut.
Le fait que l’éducation technique et industrielle ait été négligée au pro-
fit de la formation libérale et religieuse a entraîné un penchant des Africains
pour les travaux de « cols blancs » ; il a également créé chez les gens culti-
vés un certain mépris pour le travail manuel et agricole, qui existe encore

36.  Cité par R. Addo-Fening, 1980.

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actuellement. De plus, la nature inégale de la distribution des possibilités


éducatives n’a pas été favorable à un processus uniforme de modernisation
dans chaque colonie ; cela a accentué les différences et les tensions entre les
groupes ethniques et les régions — tensions qui se sont maintenues dans
de nombreuses zones et expliquent certaines des guerres civiles et des riva-
lités qui se sont produites dans quelques États africains indépendants. Le
fait d’avoir négligé l’éducation supérieure et technique a également poussé
certains Africains qui pouvaient le faire à envoyer leurs enfants dans les
métropoles ou aux États-Unis. Ce sont ces gens qui, en partie à cause de
leurs diverses expériences de la discrimination raciale et — ce qui est plus
important encore — de leur appréciation approfondie de la nature négative
du système colonial, sont devenus à leur tour les critiques les plus sévères du
système et les dirigeants des mouvements anticolonialistes et nationalistes,
comme le montrera le volume VIII.
Aussi bénéfique qu’ait été la lingua franca promue par le système édu-
catif, elle a eu la regrettable conséquence d’empêcher la transformation de
certaines langues indigènes en langues nationales ou véhiculaires. Le twi, le
hawsa et le swahili auraient aisément pu devenir les langues nationales de la
Gold Coast, du Nigéria et des trois colonies britanniques d’Afrique orientale.
En fait, comme Kabwegyere l’a montré, les administrateurs coloniaux d’Afri-
que-Orientale britannique ont tenté de faire du swahili une lingua franca
dans les décennies 1930 et 1940, mais cette tentative a été contrecarrée par le
Bureau colonial. La raison donnée pour cette annulation mérite d’être citée :
« Le développement d’une lingua franca a peu de rapport avec une utilité
immédiate, puisqu’il concerne essentiellement des valeurs durables et, donc,
une pénétration qui, quoique progressive, deviendra peu à peu co-extensive
au pays. Selon un tel critère, ni le swahili, ni le ganda, ni aucune autre langue
vernaculaire ne peuvent émettre de prétentions admissibles37. »
Et cet avis poursuivait en ajoutant que seul l’anglais devait être reconnu
comme « l’inévitable lingua franca de l’avenir, fait que la politique éducative
et la politique en général devraient admettre sans délai ». Il est douteux
qu’aucune des autres puissances coloniales ait jamais considéré une telle
possibilité. Avec le départ des autorités, qui auraient pu donner une certaine
objectivité à cette entreprise et qui avaient également le pouvoir de mettre
en place une telle politique linguistique, avec le malheureux surgissement
et durcissement des sentiments ethniques et régionalistes depuis l’indépen-
dance dans de nombreux pays africains, la question d’une lingua franca est
devenue extrêmement brûlante. Et il n’est pas surprenant que fort peu de
gouvernements d’Afrique aient été capables d’aborder ce problème.
Un autre impact hautement regrettable du colonialisme a été la dété-
rioration du statut de la femme en Afrique. C’est là un sujet nouveau, qui
exige d’autres recherches, mais il ne semble guère douteux que les femmes
aient été exclues de la plupart des activités introduites ou intensifiées par le
colonialisme, comme l’éducation, les cultures d’exportation dans certaines
parties d’Afrique, de nombreuses professions comme le droit, la médecine,

37.  Cite par T. B. Kabwegyere, 1974, p. 218.

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les mines, etc. En conséquence de cette exclusion, on leur a à peine concédé


une place dans la nouvelle structure politique coloniale. Même dans les
sociétés matrilinéaires, en partie à cause de la diffusion de l’islam et en partie
à cause du nouvel accent mis désormais sur la réalisation individuelle, on
assiste à un certain glissement vers le système patrilinéaire38. Le monde colo-
nial, Iliffe l’a bien montré, était en fait un monde d’hommes, où les femmes
n’étaient pas encouragées à jouer un rôle important.
De plus, du fait du colonialisme, les Africains étaient méprisés, humiliés
et soumis à une discrimination à la fois ouverte et feutrée. De fait, A. E. Afigbo
a pu soutenir plus haut (chapitre 19) que l’un des effets sociaux du colonia-
lisme a été « le rabaissement généralisé du statut des Africains ». Ali Mazrui
souligne lui aussi cet héritage d’humiliations imposées à l’Africain par le
triple biais de la traite des Noirs, de l’apartheid et du colonialisme dans ses
récentes conférences de Reith. « Les Africains, dit-il, n’ont pas été forcément
le peuple le plus brimé, mais il a été presque certainement le plus humilié de
l’histoire moderne39. » Ainsi, bien que l’élite cultivée, comme on l’a souligné
plus haut, ait admiré la culture européenne et ait participé aux guerres des
métropoles pour s’identifier à l’Occident, elle ne fut jamais acceptée comme
l’égale des Européens, fut exclue de la société de ceux-ci et n’eut jamais le
droit de vivre dans les quartiers européens des villes, quartiers que Sembene
Ousmane a appelé « le Vatican » dans son roman Les bouts de bois de Dieu40.
Au lieu de diminuer avec les progrès de la domination coloniale, cette
discrimination, appuyée par des théories racistes erronées et le darwinisme
social de l’époque, s’intensifia pour culminer avec la philosophie inhumaine
et fallacieuse de l’apartheid en Afrique du Sud. L’élite cultivée devint
mécontente et amère et il n’est pas surprenant qu’elle fut la première à
développer une conscience aiguë des inégalités et de la nature oppressive
et discriminatoire du système colonial. De plus en plus, elle mit en ques-
tion la base morale et juridique de l’existence de celui-ci. C’est cette classe
créée par les missionnaires et les colons qui mena la campagne destinée à
renverser le système colonial. Certains historiens comme M. H. Y. Kaniki
en ont conclu que « le colonialisme a produit ses propres fossoyeurs », tandis
que Robin Maugham a pu soutenir que « sur la pierre tombale de l’Empire
britannique » (dans lequel cette discrimination raciale était la plus ouverte)
on pourrait écrire : « mort de mépris »41.
Ces deux conclusions sont irréprochables. La discrimination raciale a
également créé chez certains Africains un sentiment profond d’infériorité
que A. E. Afigbo a défini dans le chapitre 19, d’une manière très succinte,
comme « une tendance à perdre confiance en soi et en son avenir — bref,
un état d’esprit qui, à certains moments, les encourageait à imiter aveu-
glément (et l’on pourrait ajouter à servir) les puissances européennes ». Ce

38.  J. Iliffe, 1979, p. 300.


39.  A. A. Mazrui, 1980, p. 23 -45.
40.  S. Ousmane, 1962, p. 162.
41.  M. H. Y. Kaniki, 1980 (a) dans : M. H. Y. Kaniki (dir. publ.), 1980, p. 10 ; R. F. R. Maugham,
1961, p. 84.

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Le colonialisme en Afrique : impact et signification

sentiment d’infériorité n’a pas entièrement disparu, même après vingt ans
d’indépendance.
Pire encore a été l’incidence du colonialisme dans le domaine culturel.
De fait, comme l’a déclaré le IIe Congrès des écrivains et artistes noirs tenu
à Rome en mars-avril 1959, « parmi les péchés du colonialisme, l’un des plus
pernicieux — parce que longtemps accepté sans discussion en Occident — est
d’avoir diffusé la notion de peuples sans culture42 » ; cela ne devrait pas nous
surprendre. Comme P. Curtin et d’autres l’ont souligné, « l’entrée de l’Europe
en Afrique a coïncidé avec l’apogée, aux XIXe et XXe siècles, du racisme et du
chauvinisme culturel en Europe même43 ». Les Européens qui se rendaient en
Afrique pendant cette période, spécialement entre 1900 et 1945, missionnaires,
marchands, administrateurs, colons, ingénieurs et mineurs, étaient générale-
ment imbus de cet esprit et condamnaient donc tout ce qui était autochtone
— la musique africaine, l’art, la danse, les noms, la religion, le mariage, le
régime successoral, etc. Pour être admis dans une Église, un Africain devait
non seulement être baptisé, mais changer de nom et renoncer à beaucoup de
ses coutumes et traditions. Même le port du vêtement africain fut interdit ou
découragé dans certaines zones et les gens éduqués à l’européenne qui persis-
taient à porter des habits africains étaient accusés de « jouer à l’indigène ». Pen-
dant la période coloniale, donc, l’art, la musique, la danse et même l’histoire
de l’Afrique ne furent pas seulement ignorés, mais même ouvertement niés
ou méprisés. C’était l’époque où le professeur A. P. Newton pouvait écrire :
« L’Afrique n’avait pratiquement pas d’histoire avant l’arrivée des Européens
[…] [car] l’histoire ne commence que quand les hommes adoptent l’écriture44 »
et sir Reginald Coupland pouvait lui faire écho en déclarant cinq ans plus tard :
« Jusqu’au XIXe siècle, la majeure partie des Africains, les peuples nègres qui
vivaient dans leurs terres tropicales entre le Sahara et le Limpopo, n’avaient
jamais eu […] d’histoire. Ils étaient restés, pendant des siècles et des siècles,
plongés dans la barbarie. Tel semblait être le décret de la nature […] Ainsi
stagnaient-ils, sans progresser ni régresser. Nulle part au monde, sauf peut-être
dans quelque marécage miasmatique d’Amérique du Sud ou dans quelque île
perdue du Pacifique, le genre humain n’avait été aussi stagnant. Le cœur de
l’Afrique battait à peine45. » De tels points de vue ne correspondaient pas à
un « décret de la nature », mais plutôt à l’imagination fertile de ces historiens
chauvinistes européens ; le cœur de l’Afrique battait, mais les Européens
étaient rendus sourds par leurs propres préjugés, leurs idées préconçues, leur
arrogance et leur chauvinisme.
Il devrait être maintenant évident, d’après l’analyse qui précède, que
les spécialistes qui estiment que le colonialisme a été un désastre total pour
l’Afrique, n’ayant provoqué que du sous-développement et du retard, ont lar-
gement exagéré. Mais sont également coupables d’exagération les apologistes
tels que les Gann, Duignan et autres Lloyd, qui considèrent le colonialisme
comme un bien absolu pour l’Afrique et les Perham et les Fieldhouse, qui

42.  Anon, 1959, p. 3.


43.  P. Curtin, S. Feierman, L. Thompson et J. Vansina, 1978, p. 484.
44.  A. P. Newton, 1923, p. 267.
45.  R. Coupland, 1928, p. 3.

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estiment que son bilan est équilibré. Il ne serait pas exact de dire, à propos
de l’opinion de ces auteurs, que le colonialisme n’a rien fait de positif pour
l’Afrique. Car il a eu du bon. Mais il n’empêche que les Européens ont réa-
lisé d’énormes bénéfices en Afrique grâce à des compagnies minières, à des
entreprises commerciales, à des banques, à des compagnies maritimes, des
exploitations agricoles et à des sociétés concessionnaires. En outre, les puis-
sances coloniales disposaient dans les métropoles de substantielles réserves
financières en provenance de leurs colonies, réserves qui auraient pu fournir
une partie du capital nécessaire au développement de ces métropoles. Enfin,
les industries métropolitaines tiraient des matières premières bon marché des
colonies et les bénéfices obtenus de l’exportation des produits manufacturés.
Si l’on compare tout cela avec ce que les propriétaires terriens africains, les
paysans et les mineurs obtenaient, et si l’on tient compte du fait que toutes
les infrastructures et les facilités sociales fournies devaient être financées par
les colonies elles-mêmes, on ne peut que s’étonner de la férocité du contrat
léonin que le colonisateur a imposé aux Africains.
En second lieu, quoi qu’ait pu faire le colonialisme pour les Africains,
étant donné ses possibilités, ses ressources, le pouvoir et l’influence dont il
jouissait en Afrique à l’époque, il aurait pu et dû faire beaucoup plus. Comme
Lloyd l’admet lui-même : « On aurait peut-être pu faire beaucoup plus, si
le développement des territoires arriérés avait été considéré par les nations
industrielles comme une urgente priorité46. » Mais c’est justement parce que
les autorités coloniales n’ont considéré le développement de l’Afrique ni
comme une priorité urgente, ni même comme une priorité en général, qu’elles
doivent être condamnées. C’est pour ces deux raisons que l’époque coloniale
restera dans l’histoire comme une période de croissance sans développement,
d’exploitation impitoyable des ressources de l’Afrique et, à tout prendre,
d’humiliation et de paupérisation pour les peuples africains.

Signification du colonialisme pour l’Afrique


Cela nous amène à la deuxième question posée au début de ce chapitre :
Quelle a été la véritable signification du colonialisme pour l’Afrique ? Fut-il
une rupture avec le passé du continent ou n’était-il qu’un épisode de son
histoire, de portée limitée, qui n’a pas affecté le cours de son développe-
ment ? Cette question a reçu elle aussi des réponses contradictoires. Certains
historiens, pour ne pas dire beaucoup, dont les marxistes et les théoriciens
du développement et de l’antidéveloppement, ont soutenu, pour des raisons
très différentes, que si le colonialisme n’avait été qu’un bref épisode, il avait
eu néanmoins une très grande influence sur l’Afrique, qu’il avait marquée
de façon indélébile. Comme le disent R. Oliver et A. Atmore : « Mesurée à
l’échelle de l’histoire, la période coloniale n’a été qu’un interlude relativement
bref. Mais cet interlude a changé radicalement l’orientation et le rythme de
l’histoire africaine47. » Gann et Duignan ont aussi considéré l’époque coloniale

46.  P. C. Lloyd, 1972, p. 80.


47.  R. Oliver et A. Atmore, 1972, p. 275.

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Le colonialisme en Afrique : impact et signification

comme « tout à fait décisive pour l’avenir de l’Afrique48 ». La réponse des


marxistes et des théoriciens du sous-développement est nettement résumée
dans le titre du livre de Rodney : How Europe underdeveloped Africa.
Par ailleurs, d’autres auteurs considèrent que les effets du colonialisme
n’ont été que superficiels et que le colonialisme n’a pas fait rupture avec le
passé. Dans une série de publications, J. F. A. Ajayi49 a affirmé de manière
cohérente que l’impact du colonialisme sur l’Afrique avait été exagéré, que
le colonialisme ne « représente qu’un épisode dans une longue et riche
histoire » et n’avait pas provoqué de rupture historique, que les Africains
conservaient un certain pouvoir de contrôle sur leur propre destinée et que,
enfin, « dans la mesure où ils ont gardé l’initiative, les Européens n’ont pas
pu imprimer d’orientation entièrement nouvelle à l’histoire de l’Afrique ».
Hopkins affirme également que « l’époque coloniale a cessé d’être considé-
rée comme la seule matière de l’histoire de l’Afrique et qu’il est raisonnable
de penser que l’administration coloniale elle-même avait des effets écono-
miques moins importants et moins généraux qu’on ne l’avait supposé50 ». Il
insiste sur le fait que le colonialisme n’a pas « transformé un pays arriéré en
pays moderne en bouleversant un équilibre traditionnel modeste » et que
« la principale fonction des nouveaux maîtres était de donner de l’élan à un
processus de développement déjà en cours ». Pour cet auteur, il n’existe
aucune réponse positive à la question, car l’impact du colonialisme a varié de
région en région et de domaine en domaine. Il ne fait aucun doute que, dans
le domaine économique, l’impact colonial a été décisif et essentiel et qu’il a
marqué à la fois les villes et les campagnes. Dans presque toutes les parties
de l’Afrique, l’économie monétaire est devenue la règle plutôt que l’excep-
tion à la fin de la période coloniale. Le statut, même dans les zones rurales,
ne se mesurait plus par la naissance, le nombre d’épouses et d’enfants, mais
aussi par l’argent et par la quantité de cultures d’exportations qu’on produi-
sait à chaque saison. De plus, avec l’introduction des cultures d’exportation,
la terre acquit une valeur qu’elle n’avait jamais eue à l’époque précoloniale,
tandis que l’effort et les réalisations individuelles devenaient plus estimés
que l’esprit communautaire de l’ordre traditionnel. L’économie africaine fut
également intégrée plus profondément à l’économie mondiale en général et
capitaliste en particulier et cet acquis ne pourra probablement jamais être
modifié. Malheureusement, cette intégration s’effectua de manière fort désa-
vantageuse pour une Afrique exploitée. Les vingt années d’indépendance
n’ont pas fondamentalement changé cette situation, connue maintenant sous
le nom de néocolonialisme.
Mais tout cela étant posé, peut-on affirmer avec Margery Perham que le
principal impact du colonialisme a été de confronter l’Afrique avec l’Europe

48.  « Introduction » dans : L. H. Gann et P. Duignan (dir. publ.),1969, p. 23.


49.  J. F. A. Ajayi dans : L. H. Gann et P. Duignan (dir. publ.), 1969 ; M. Crowder et J. F. A. Ajayi
dans : J. F. A. Ajayi et M. Crowder (dir. publ.), 1974 ; J. F. A. Ajayi dans : T. O. Ranger (dir. publ.),
1968 (c).
50.  A. G. Hopkins, 1973, p. 167, 206, 235.

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du XXe siècle51 ou faut-il plutôt se ranger à l’avis d’Hopkins ? Tout indique


que Hopkins a raison. Il faut souligner qu’indépendamment des changements
d’infrastructure (routes, voies ferrées, téléphone, télégraphe) apportés par le
colonialisme, toutes les autres transformations économiques (introduction
des cultures d’exportation, de l’économie monétaire, effondrement consé-
cutif des formes de vie communautaire, intégration de l’économie africaine à
l’économie mondiale, urbanisation) avaient commencé avant l’ère coloniale.
Caldwell (chapitre 18) et Afigbo (chapitre 19) ont très justement souligné,
et Hopkins l’a soutenu aussi, que le colonialisme n’a fait qu’accélérer ver-
tigineusement le rythme de ces transformations et qu’il a donc précipité
et renforcé, plutôt qu’amorcé, l’affrontement entre l’Afrique et l’Europe.
Cependant, il l’a fait d’une manière qui cherchait à priver les Africains — les
plus intimement affectés par elles — de tout rôle essentiel et bénéfique. De
plus — et nous ne sommes plus d’accord avec Hopkins —, le changement
fut si rapide et si profond que son impact sur les Africains non seulement
fut traumatique, mais précipita l’économie dans une direction malsaine et
aliénée dont elle n’a pu encore dévier. C’est dans ce cadre, non dans celui de
la confrontation avec l’Europe du XXe siècle, qu’il faut voir tout l’impact du
colonialisme au niveau économique.
Son impact au niveau politique a également été fondamental, durable
et ressenti par tous les membres de la société africaine. Comme nous l’avons
vu, la structure géographique même des États indépendants d’Afrique est
une création du colonialisme. Avec l’adoption du principe de l’inviolabilité
des frontières nationales par l’Organisation de l’unité africaine (OUA), cette
situation n’est pas près de changer. En second lieu, même après l’indépen-
dance, il est certain qu’il y a eu un changement fondamental et permanent
à la source de l’autorité et du pouvoir politique. À l’époque précoloniale, le
pouvoir était exercé par l’élite traditionnelle des rois, des reines, des chefs
de famille et de clan et des autorités religieuses. Mais les autorités coloniales
ont été contraintes de rendre l’indépendance et la souveraineté — comme
on le verra dans le volume VIII — non à l’élite dirigeante traditionnelle,
mais à la nouvelle élite, les membres des classes moyennes supérieures ou
inférieures, c’est-à-dire à une classe créée par le système colonial lui-même.
Et cette situation ne s’est plus jamais renversée. En tout cas, les chances des
institutions royales traditionnelles d’être complètement abolies, comme elles
l’ont été, par exemple, en Guinée, sont beaucoup plus grandes que celles
d’être conservées et, à plus forte raison, réhabilitées.
En troisième lieu, c’est le colonialisme qui a donné naissance au natio-
nalisme africain, produit de la colère, du ressentiment, de l’amertume, de la
frustration et de l’aliénation engendrées par le système colonial.
En quatrième lieu, l’armée est l’un des héritages du colonialisme qui a
déjà joué un rôle décisif dans la politique de l’Afrique postcoloniale. Cette ins-
titution n’est pas près d’être abolie et, comme on le verra dans le volume VIII,
elle a déjà changé le cours de l’histoire de nombreux pays africains. Il semble
qu’elle n’ait pas encore terminé sa carrière politique. « L’homme à cheval »,

51.  M. Perham, 1961.

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Le colonialisme en Afrique : impact et signification

pour reprendre l’expression de Finer52, va rester longtemps parmi nous, et


servira à nous rappeler constamment, s’il en était besoin, l’épisode colonial.
Enfin, il semble que les institutions judiciaires et politiques — tribunaux,
parlements, commissions de région, de district, etc. — vont être conservées,
même si quelques modifications et adaptations ont été faites et continueront
de l’être. Probablement plus que dans le domaine économique, l’impact du
colonialisme dans le domaine politique a été réellement fondamental et s’est
avéré à bien des égards durable.
Par ailleurs, dans le champ culturel et social, l’impact du colonialisme
n’a été relativement ni profond ni permanent. Les changements introduits
dans le domaine culturel, la discrimination raciale et la condamnation de la
culture africaine telle qu’elle était proclamée à l’époque de la domination
coloniale sont restés limités essentiellement aux zones côtières et aux centres
urbains, tandis que la vie des zones rurales suivait en grande partie son cours.
La danse, l’art, la musique et les systèmes religieux traditionnels africains
se sont conservés ; les emprunts et les adaptations faites par les populations
ne sont pas seulement sélectifs : comme le dit M. J. Herskovits, il s’agit
« d’additions, et pas forcément de substitutions53 ». Ainsi, dans les zones
rurales, et même, dans une certaine mesure, en ville, de nouvelles croyan-
ces, de nouveaux dieux, de nouveaux ustensiles, de nouveaux objets et de
nouveaux produits se sont ajoutés aux anciens. Il est sûr que, dans ces zones,
de nombreux chrétiens continuent à croire en leurs dieux traditionnels. De
fait, dans ce domaine, c’est la religion européenne qui a été africanisée —
comme le montrent le rituel, les hymnes, la musique et même les doctrines
de certaines des Églises syncrétiques et millénaristes — et non le contraire.
Plus important encore : les bases culturelles perdues, même dans les centres
urbains, ont pratiquement été retrouvées. Aujourd’hui, l’art, la musique et la
danse d’Afrique ne sont pas seulement enseignés dans toutes sortes d’éta-
blissements éducatifs : ils sont en plein essor et commencent à être reconnus
en Europe. Ainsi, dans le domaine culturel, le colonialisme n’a été vraiment
qu’un épisode. Son impact est resté superficiel et très éphémère.
Enfin, au niveau social, la signification du colonialisme est manifeste-
ment multiple et complexe. D’un côté, les linguae francae vont être conservées
longtemps, sinon pour toujours. D’un autre côté, les nouvelles classes créées
par le colonialisme, « fondées sur les critères occidentaux de l’école et de la
civilisation, non sur les critères africains de la richesse et du prestige54 », sont
destinées à se maintenir et à devenir de plus en plus complexes. Déjà deux
nouveaux groupes sont venus s’ajouter depuis l’indépendance. Le premier est
l’élite politique, constituée par les membres dirigeants des partis politiques
qui ont proliféré en Afrique et sont devenus premiers ministres, présidents,
ministres, ambassadeurs, etc. L’autre groupe est l’élite militaire, formée par
les officiers et ex-officiers des forces armées de chaque État indépendant. Les
membres de ces groupes sont très différents des gens des zones rurales par

52.  S. E. Finer, 1962.


53.  M. J. Herskovits, 1962, p. 379.
54.  C. D. Moore et A.Dunbar, 1969, p. 125.

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l’afrique sous domination coloniale, 1800-1935

le vêtement, le style de vie, les goûts et le statut. Certes, si ces élites avaient
constitué un pourcentage appréciable de la population africaine, on aurait
pu accepter leur formation comme une autre transformation fondamentale
introduite par le colonialisme. Mais on a déjà vu que les groupes urbains ou
les élites ne constituaient à la fin de l’ère coloniale qu’une petite fraction de
la population (20 % au plus). Le reste de la population était formé de paysans,
qui demeuraient généralement analphabètes et gardaient leurs croyances,
leurs valeurs et leurs modèles traditionnels. De fait, la civilisation ou la socia-
lisation introduites par le colonialisme constituaient essentiellement un phé-
nomène urbain, qui n’a pas réellement touché les populations rurales. Dans
la mesure où celles-ci formaient l’écrasante majorité des habitants des États
africains, nous pouvons en conclure raisonnablement et sans risque d’erreur
qu’ici, l’impact colonial, malgré son intérêt, est resté extrêmement limité.
En conclusion donc, bien que le colonialisme ait été sans aucun doute un
simple chapitre dans une longue histoire, un épisode ou un interlude dans les
expériences multiples et diverses des peuples d’Afrique, qui n’a duré nulle
part plus de quatre-vingts ans, il s’est agi d’une phase extrêmement impor-
tante du point de vue politique, économique et même social. Il a marqué
une nette coupure dans l’histoire de l’Afrique ; le développement ultérieur
de celle-ci, et donc de son histoire, a été et continuera à être très influencé
par l’impact du colonialisme. Il prendra un cours différent de celui qu’il
aurait suivi si cet interlude n’avait pas existé. La meilleure manière d’agir
aujourd’hui, pour les dirigeants africains, n’est donc pas de biffer le colonia-
lisme, mais plutôt de bien connaître son impact, afin d’essayer de corriger ses
défauts et ses échecs.

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Notice biographique des auteurs
du volume VII

Chapitre 1 :
A. ADU BOAHEN (Ghana). Spécialiste de l’histoire coloniale de l’Afrique
occidentale ; auteur de nombreuses publications et articles sur l’histoire de
l’Afrique ; professeur et chef du Département d’histoire de l’Université de
Legon-Accra, Ghana.

Chapitre 2 :
G. N. UZOIGWE (Nigéria). Spécialiste de l’histoire de l’Afrique orientale, et
plus particulièrement de l’ancien royaume bunyoro en Ouganda ; auteur de
plusieurs ouvrages et articles sur l’histoire de l’Afrique ; professeur d’histoire
à l’Université du Michigan, à Ann Arbor.

Chapitre 3 :
T. O. RANGER (Royaume-Uni). Spécialiste des mouvements nationalistes
et de résistance en Afrique ; auteur et directeur de publication de nombreux
ouvrages et articles dans ce domaine ; ancien professeur d’histoire à l’Uni-
versité de Dar es-Salaam et à l’UCLA, Californie ; enseigne actuellement
l’histoire à l’Université de Manchester.

Chapitre 4 :
H. A. IBRAHIM (Soudan). Spécialiste de l’histoire de l’Égypte et du Soudan
aux XIXe et XXe siècles ; auteur de nombreuses études ; maître de conféren-
ces à l’Université de Khartoum (Département d’histoire).

ABBAS I. ALI (Soudan). Spécialiste de l’histoire du Soudan et de l’Afrique


orientale au XIXe siècle ; auteur d’ouvrages et d’articles dans ces domai-
nes ; ancien chef du Département d’histoire de l’Université de Khartoum ;
décédé.

865
l’afrique sous domination coloniale, 1800-1935

Chapitre 5 :
A. LAROUI (Maroc). Spécialiste de l’histoire du Maghreb ; auteur d’ouvrages
et d’articles sur l’histoire de l’Afrique du Nord au XIXe siècle ; professeur
d’histoire moderne et contemporaine à l’Université de Rabat.

Chapitre 6 :
M. GUEYE (Sénégal). Spécialiste de l’histoire de l’Afrique occidentale aux
XIXe et XXe siècles ; auteur de nombreux ouvrages sur la traite des esclaves
et la colonisation française ; assistant à la faculté des lettres, Université de
Dakar.

A. ADU BOAHEN (Ghana).

Chapitre 7 :
H. A. MWANZI (Kenya). Spécialiste de l’histoire de l’Afrique orientale ;
auteur de nombreux ouvrages et articles portant plus particulièrement
sur les Kipsigi du Kenya ; « senior lecturer » en histoire à l’Université de
Nairobi.

Chapitre 8 :
A. ISAACMAN (États-Unis d’Amérique). Spécialiste de l’histoire de l’Afri-
que ; auteur de nombreux ouvrages et articles ; professeur d’histoire à l’Uni-
versité du Minnesota.

J. VANSINA (Belgique). Spécialiste de l’histoire de l’Afrique ; auteur de nom-


breux ouvrages et articles sur l’histoire de l’Afrique précoloniale ; professeur
d’histoire à l’Université du Wisconsin, Madison.

Chapitre 9 :
D. CHANAIWA (Zimbabwe). Spécialiste de l’histoire de l’Afrique méridio-
nale aux XVIIIe et XIXe siècles ; auteur de nombreux ouvrages et articles
sur le sujet ; ancien professeur d’histoire au California State University,
Northridge ; actuellement professeur d’histoire à l’Université de Harare
(Zimbabwe).

Chapitre 10 :
M. ESOAVELOMANDROSO (Madagascar). Spécialiste de l’histoire malgache
aux XVIIIe et XIXe siècles ; professeur d’histoire à la faculté des lettres, Uni-
versité d’Antananarivo.

Chapitre 11 :
M. B. AKPAN (Nigéria). Spécialiste de l’histoire économique de l’Afri-
que occidentale ; auteur de nombreux ouvrages et articles sur l’histoire
de l’Afrique occidentale ; « senior lecturer » à l’Université de Calabar,
Nigéria.

866
notice biographique

A. B. JONES (Libéria). Spécialiste de l’histoire de l’Afrique occidentale au


XIXe siècle ; ancien ambassadeur et délégué permanent du Libéria auprès
des Nations Unies.

R. PANKHURST (Royaume-Uni). Spécialiste de l’histoire de l’Éthiopie ;


auteur de nombreux ouvrages et articles sur ce sujet ; ancien directeur de
l’Institute of Ethiopian Studies, Université d’Éthiopie.

Chapitre 12 :
M. CROWDER (Royaume-Uni). Spécialiste de l’histoire de l’Afrique de
l’Ouest ; auteur de nombreux ouvrages et articles sur ce sujet ; a enseigné
dans plusieurs universités au Nigéria ; directeur de la publication History
Today ; actuellement invité par l’Université du Botswana.

Chapitre 13 :
R. F. BETTS (États-Unis d’Amérique). Spécialiste du colonialisme euro-
péen en Afrique aux XIXe et XXe siècles ; auteur de plusieurs ouvrages et
articles sur l’histoire de l’Afrique ; professeur d’histoire à l’Université du
Kentucky.

A. I. ASIWAJU (Nigéria). Spécialiste de l’histoire de l’Afrique occidentale ;


auteur de différents ouvrages et articles sur cette région ; professeur d’his-
toire à l’Université de Lagos.

Chapitre 14 :
W. RODNEY (Guyane). Spécialiste de l’histoire économique de l’Afrique
occidentale ; auteur de plusieurs ouvrages et articles sur la traite des esclaves
en Afrique de l’Ouest ; ancien professeur d’histoire à l’Université de Dar
es-Salaam ; a enseigné également aux Antilles ; décédé.

Chapitre 15 :
C. COQUERY-VIDROVITCH (France). Spécialiste de l’histoire socio-écono-
mique de l’Afrique ; auteur de plusieurs ouvrages et articles sur le sujet ;
actuellement professeur d’histoire à l’Université de Paris VII.

Chapitre 16 :
M. H. Y. KANIKI (Tanzanie). Spécialiste de l’histoire économique de l’Afri-
que occidentale ; a publié plusieurs ouvrages et articles sur le sujet ; ancien
assistant à l’Université de Dar es-Salaam ; actuellement professeur d’histoire
à l’Université de Lusaka (Zambie).

Chapitre 17 :
A. KASSAB (Tunisie). Spécialiste de la géographie économique ; auteur de
plusieurs études sur ce sujet ; rédacteur en chef de La Revue tunisienne de
géographie.

867
l’afrique sous domination coloniale, 1800-1935

A. A. ABDUSSALAM (Libye). Spécialiste de l’histoire économique de la


Libye ; auteur de plusieurs ouvrages sur ce sujet ; maître-assistant d’écono-
mie à l’Université Garyounis, Benghazi (Jamahiryia arabe libyenne popu-
laire et socialiste).

F. S. ABUSEDRA (Égypte). Spécialiste de l’histoire économique ; maître-


assistant d’économie à l’Université Garyounis, Benghazi (Jamahiryia arabe
libyenne populaire et socialiste).

Chapitre 18 :
J. C. CALDWELL (Australie). Spécialiste de la démographie ; auteur de
plusieurs ouvrages sur la population de l’Afrique tropicale ; professeur de
démographie et chef du Département de démographie à la Research School
of Social Sciences, Université nationale d’Australie.

Chapitre 19 :
A. E. AFIGBO (Nigéria). Spécialiste de l’histoire de l’Afrique occidentale ;
auteur de nombreux ouvrages et articles scientifiques sur l’histoire du Nigé-
ria ; ancien directeur de l’Institute of African Studies, Université de Nsukka
(Nigéria).

Chapitre 20 :
K. ASARE OPOKU (Ghana). Spécialiste des religions africaines ; auteur de
nombreux ouvrages et articles sur les divers aspects des religions africaines ;
dirige un groupe d’étude sur la religion et l’éthique à l’Institute of African
Studies, Université du Ghana.

Chapitre 21 :
W. SOYINKA (Nigéria). Spécialiste de la philosophie, de la littérature et du
théâtre africains ; auteur de nombreux ouvrages dans ce domaine ; ancien
professeur de l’Université de Legon (Ghana) ; actuellement professeur d’art
dramatique à l’Université de Legon (Ghana) ; actuellement professeur d’art
dramatique à l’Université d’Ife (Nigéria) ; prix Nobel de littérature 1986.

Chapitre 22 :
B.O. OLORUNTIMEHIN (Nigéria). Spécialiste de l’ex-Afrique-Occidentale
française depuis le XIXe siècle : a publié de nombreux ouvrages et articles à
ce sujet ; professeur d’histoire à l’Université d’Ife.

Chapitre 23 :
H. A. IBRAHIM (Soudan).

Chapitre 24 :
J. BERQUE (France). Spécialiste de l’histoire sociale contemporaine de l’Is-
lam ; auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire de l’Égypte et du Maghreb ;
ancien professeur au Collège de France.

868
notice biographique

Chapitre 25 :
A. ADU BOAHEN (Ghana).

Chapitre 26 :
E. S. ATIENO-ODHIAMBO (Kenya). Spécialiste de l’histoire politique de
l’Afrique orientale ; auteur de nombreux ouvrages et articles sur la montée
du nationalisme en Afrique orientale et centrale ; « senior lecturer » en his-
toire à l’Université de Nairobi.

Chapitre 27 :
A. B. DAVIDSON (URSS). Spécialiste de l’histoire de l’Afrique ; a publié un
certain nombre d’ouvrages sur l’Afrique ; professeur à l’Institut d’histoire
générale, Académie des sciences de l’URSS, Moscou.

R. PÉLISSIER (France). Spécialiste des mouvements de résistance dans


l’Afrique des XIXe et XXe siècles ; auteur de nombreux ouvrages et articles ;
chercheur.

A. F. ISAACMAN (États-Unis d’Amérique).

Chapitre 28 :
M. B. AKPAN (Nigéria).

A. B. JONES (Libéria).

R. PANKHURST (Royaume-Uni).

Chapitre 29 :
R. D. RALSTON (États-Unis d’Amérique). Spécialiste de l’histoire de l’Afri-
que aux XIXe et XXe siècles ; auteur de nombreux articles sur les relations
entre l’Afrique et le Nouveau Monde ; maître-assistant (histoire) au Dépar-
tement des études afro-américaines de l’Université du Wisconsin, Madison.

F. A. ALBUQUERQUE MOURÃO (Brésil). Spécialiste de l’histoire de l’Afri-


que ; auteur de nombreux ouvrages et articles sur l’histoire afro-brésilienne ;
professeur d’histoire et directeur du Centro de Estudos Africanos, Univer-
sité de São Paulo.

Chapitre 30 :
A. ADU BOAHEN (Ghana).

Assistant de rédaction : Y. KWARTENG (Ghana). Spécialité : journalisme et


communication ; a écrit une thèse sur « Le développement du journalisme
en Afrique de l’Ouest depuis 1957».

869
Membres du comité scientifique international
pour la rédaction
d’une Histoire générale de l’Afrique

Professeur J. F. A. AJAYI (Nigéria). Depuis 1971.


(Directeur du volume VI)
Professeur F. A. ALBUQUERQUE MOURÃO (Brésil). Depuis 1975
Professeur A. A. BOAHEN (Ghana). Depuis 1971.
(Directeur du volume VII)
S. Exc. M. BOUBOU HAMA (Niger). 1971 -1978. A démissionné. Décédé en 1982
Dr (Mrs) MUTUMBA BULL (Zambie). Depuis 1971
Professeur D. CHANAIWA (Zimbabwe). Depuis 1975
Professeur P. D. CURTIN (États-Unis d’Amérique). Depuis 1975
Professeur J. DEVISSE (France). Depuis 1971
Professeur M. DIFUILA (Angola). Depuis 1978
Professeur CHEIKH ANTA DIOP (Sénégal). 1971 -1986. Décédé en 1986
Professeur H. DJAIT (Tunisie). Depuis 1975
Professeur J. D. FAGE (Royaume-Uni). 1971 -1981. A démissionné
S. Exc. M. MOHAMMED EL FASI (Maroc). Depuis 1971.
(Directeur du volume III)
Professeur J. L. FRANCO (Cuba). Depuis 1971. Décédé en 1989.
MUSA H. I. GALAAL (Somalie). 1971 -1981. Décédé en 1981.
Professeur Dr V. L. GROTTANELLI (Italie). Depuis 1971
Professeur E. HABERLAND (République fédérale d’Allemagne). Depuis 1971
Dr AKLILU HABTE (Éthiopie). Depuis 1971
S. Exc. M. A. HAMPATÉ BA (Mali) 1971 -1978. A démissionné
Dr IDRIS S. EL-HAREIR (Jamahiryia arabe libyenne populaire et socialiste).
Depuis 1978

871
l’afrique sous domination coloniale, 1800-1935

Dr I. HRBEK (Tchécoslovaquie). Depuis 1971.


(Codirecteur du volume III)
D (Mrs.) A. JONES (Libéria). Depuis 1971
r

Abbé ALEXIS KAGAME (Rwanda) 1971 -1981. Ddécédé en 1981.


Professeur I. M. KIMAMBO (République-Unie de Tanzanie). Depuis 1971.
Professeur J. KI-ZERBO (Burkina Faso). Depuis 1971.
(Directeur du volume I)
M. DIOULDÉ LAYA (Niger). Depuis 1979.
Dr A. LETNEV (URSS). Depuis 1971
Dr G. MOKHTAR (Égypte). Depuis 1971
(Directeur du volume II)
Professeur P. MUTIBWA (Ouganda). Depuis 1975
Professeur D. T. NIANE (Sénégal). Depuis 1971.
(Directeur du volume IV)
Professeur L. D. NGCONGCO (Botswana). Depuis 1971
Professeur T. OBENGA (République populaire du Congo). Depuis 1975
Professeur B. A. OGOT (Kenya). Depuis 1971.
(Directeur du volume V)
Professeur C. RAVOAJANAHARY (Madagascar). Depuis 1971
Professeur W. RODNEY (Guyana). 1979 -1980. Décédé en 1980
Professeur M. SHIBEIKA (Soudan). 1971 -1980. Décédé en 1980
Professeur Y. A. TALIB (Singapour). Depuis 1975
Professeur A. TEIXEIRA DA MOTA (Portugal). 1978 -1982. Décédé en 1982
Mgr T. TSHIBANGU (Zaïre). Depuis 1971
Professeur J. VANSINA (Belgique). Depuis 1971
Rév. Hon. Dr E. WILLIAMS (Trinité-et-Tobago). 1976 -1978. A démissionné en
1978. Décédé en 1980
Professeur A. A. MAZRUI (Kenya). N’est pas membre du comité.
(Directeur du volume VIII)
professeur C. WONDJI (Côte d’Ivoire). N’est pas membre du comité.
(Codirecteur du volume VIII)
Secrétariat du Comité scientifique international pour la rédaction d’une
Histoire générale de l’Afrique : M. M. Maurice GLÉLÉ, Directeur de la Divi-
sion des études et de la diffusion des cultures, Unesco, 1, rue Miollis,
75015 Paris

872
Abréviations et liste des périodiques

AA   African affairs, Londres, Royal African Society.


AEH   African economic history, Madison, Wisconsin.
AESC   Annales : économies, sociétés, civilisations, Paris.
Africa International African Institute, Londres.
African arts University of California, Los Angeles, African Studies Center.
African literature today, Londres, Heinemann.
AHR   American historical review, Washington DC, American Historical Association.
AM   Archives marocaines.
Annuaire médical et pharmaceutique colonial, Paris.
AQ   African quarterly, New Delhi.
BIFAN   Bulletin de l’Institut fondamental d’Afrique noire, Dakar.
BSGL   Boletim da Sociedade de Geografia de Lisboa, Lisbonne.
BUP   Boston University Press.
BUPAH   Boston University papers in African history, Boston University, African
Studies Center.
BWHO   Bulletin of the World Health Organization. Genève.
CEA   Cahiers d’études africaines, Paris, Mouton.
CHJ   Calabar historical journal, University of Calabar.
CJAS   Canadian journal of African studies, Canadian Association of African Studies,
Department of Geography, Carleton University, Ottawa.
CSSH   Comparative studies in society and history, Cambridge, CUP.
CUP   Cambridge University Press.
Cultura, Brasilia.
EAJ   East Africa journal, East African Institute of Social and Cultural Affairs,
Nairobi.
EALB   East African Literature Bureau, Nairobi.
EAPH   East African Publishing House, Nairobi.
EDCC   Economic development and cultural change, New York.
EHA   Études d’histoire africaine, Kinshasa.
EHR   Economic history review, Cambridge, Economic History Society.

873
l’afrique sous domination coloniale, 1800-1935

Encounter, Londres.
EC   Études congolaises.
EO   Ethiopia observer, Addis Abeba.
ES   Economy and society, Londres, Routledge and Kegan Paul.
Genève-Afrique, Genève.
GJ   Geographical journal, Londres, Royal Geographical Society.
GR   Geographical review, New York, American Geographical Society.
HA   Horn of Africa.
Hadith, Nairobi.
HJ   Historical journal, Cambridge, Oxford University Press.
HMSO   Her/His Majesty’s Stationery Office, Londres.
HUP   Harvard University Press.
IAI   International African Institute, Londres.
IFAN   Institut fondamental d’Afrique noire.
IJAHS   International journal of African historical studies, Boston, Boston University,
African Studies Center.
IL   International law.
IRCBM   Institut royal colonial belge, mémoires, Bruxelles.
IUP   Ibadan University Press.
JAH   Journal of African history, Cambridge, Oxford University Press.
JAS   Journal of African studies, University of California, Los Angeles, African Studies
Center.
JAf. S   Journal of the African Society (devenu African affairs).
JCAHA   Journal of the Central African Historical Association.
JDS   Journal of development studies, Institute of Development Studies, University of
Sussex.
JES   Journal of Ethiopian studies, Addis Abeba.
JHMAS   Journal of the history of medicine and allied sciences, New York.
JHSN   Journal of the Historical Society of Nigeria, Ibadan.
JMAS   Journal of modern African studies, Cambridge, Oxford University Press.
JNH   Journal of Negro history, Washington DC.
Journal officiel de l’AEF, Brazzaville.
JP   Journal of politics, Gainesville, Florida.
JSAS   Journal of southern African studies, Londres, Oxford University Press.
KHR   Kenya historical review, Nairobi.
Kongo-Oversee.
The lancet, Londres.
Le matériel colonial, Paris. LSJ
Liberian studies journal, Newark, Delaware, University of Delaware.
Marchés coloniaux, Paris.
MARSOM   Mémoires de l’Académie royale des sciences d’outre-mer, Bruxelles.
MBAB   Mitteilungen der Basler Afrika Bibliographien, Bâle, Suisse.
MMFQ   Millbank Memorial Fund quarterly, Londres.
MIT   Massachusetts Institute of Technology.
MUP   Michigan University Press.
The Muslim world, Hartford, Connecticut.
Nigeria magazine, Lagos.
NJESS   Nigerian journal of economic and social studies, Ibadan.
NUP   Northwestern University Press.
Odu, Ife, University of Ife Press.
Omaly sy Anio, Antananarivo.

874
Abréviations et liste des périodiques

Optima, Johannesburg.
OUP   Oxford University Press.
PA   Présence africaine, Paris.
PAPS   Proceedings of the American Philosophical Society, Philadelphie.
Practical anthropology.
PP   Past & Present, Oxford.
PS   Population studies, Londres.
PUF   Presses Universitaires de France.
PUP   Princeton University Press.
RA   Revue africaine, journal des travaux de la Société historique algérienne, Alger.
Research review, Institute of African Studies, University of Ghana, Legon.
RFHOM   Revue française d’histoire d’outre-mer, Paris.
RIIA   Royal Institute of International Affairs, Londres.
RLJ   Rhodes-Livingstone journal (devenu African social research), Lusaka.
RM   Revue marocaine.
R. Med.   Revue de la Méditerranée, Alger.
ROMM   Revue de l’Occident musulman et de la Méditerranée, Aix-en-Provence.
RPC   Recherche pédagogique et culture.
RSEHA   Revue sémitique d’épigraphe et d’histoire ancienne, Paris.
RSSJ   Royal statistical society Journal, Londres.
SNR   Sudan notes & records, Khartoum.
SOAS   School of Oriental and African studies, Université de Londres.
SR   Sociological review, Manchester.
SUP   Standford University Press.
Tarikh, Longman, Ibadan.
THSG   Transactions of the Historical Society of Ghana, Legon.
TJH   Transafrican journal of history ¸ Nairobi.
TRSTMH   Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene, Londres.
Transition, Kampala (plus tard Accra).
Ufahamu, Journal of the African Activist Association, Los Angeles.
UJ   Uganda journal, Uganda Society, Kampala.
UP   University Press.
West Africa, Londres.
WUP   Witwatersrand University Press.
Yale review, New Haven.
YUP   Yale University Press.

875
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l’afrique sous domination coloniale, 1800-1935

Ageron, C. R. 1966. « Enquête sur les origines du nationalisme algérien. L’émir Kha-
led, petit-fils d’Abd el-Kader, fut-il le premier nationaliste algérien ? », ROMM,
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ces », LSJ, vol. VI, nº 2, p. 129 -161.
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