CMH
CMH
CMH
I/ Définition :
-La cardiomyopathie hypertrophique est caractérisée par une hypertrophie typiquement asymétrique prédominant
sur le SIV, le plus souvent d'origine génétique, s'accompagnant inconstamment d'une obstruction.
-On exclut du cadre des CMH, toutes les affections valvulaires, artérielles systémiques ou maladie de système, qui
peuvent entraîner une HVG.
II/ Epidémiologie :
-Prévalence = 1/500.
-Age moyen de découverte = 40 ans.
-Prédominance masculine.
B. Histologiquement :
-Une hypertrophie des myocytes, et surtout une désorganisation tissulaire et cellulaire étendue (myocardial
disarray) qui est hautement évocatrice de la maladie, mais n’est pas spécifique de la pathologie.
-Dans la majorité des cas il existe un épaississement des parois des artères coronaires intramurales, avec
rétrécissement de la lumière.
V/ Physiopathologie :
A. Pendant la systole :
-Mouvement systolique antérieur de la GVM (SAM) lié à :
*Effet Venturi.
*Anomalies structurales de l’appareil valvulaire mitral.
-Ce SAM entraîne une obstruction dynamique du VG.
-Ce gradient de pression varie avec les circonstances qui modifient la contractilité myocardique et les conditions de
charge du VG (administration d’isoprénaline, nitrite d’amyle, manœuvre de Valsalva, effort physique, extrasystole)
-Ce gradient est inconstant (25% des cas).
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-Il n’y’ a pas de relation stricte entre la fréquence du gradient et celle des symptômes ou du risque de mort subite.
-La fonction systolique du VG est habituellement normale ou supranormale avec une fraction d’éjection
augmentée (hyperdynamisme du VG par réduction de la contrainte systolique).
-La fonction systolique peut se détériorer dans la phase tardive de la maladie.
B. Pendant la diastole :
-La fonction diastolique est altérée chez la majorité des patients même lorsque l’hypertrophie est modérée ou
lorsque le patient est asymptomatique.
-L’altération de la relaxation et de la compliance du VG entraîne une augmentation de la PTDVG liée à
l’hypertrophie et la rigidité myocardique.
C. Ischémie myocardique :
-Une ischémie myocardique induite par l’effort est fréquemment retrouvée
-Le mécanisme apparaît multifactoriel impliquant :
*Augmentation des besoins en O2 : par augmentation de la masse musculaire et des pressions de remplissage.
*Diminution de la réserve coronaire par diminution de la densité capillaire et une compression des artères
coronaires septales, le rétrécissement des artères intramurales.
D. Autres anomalies :
-Réactivité vasculaire anormale à l’effort.
-Anomalie du baroréflexe
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B. Radiographie du thorax :
-Normale ou arc inférieur gauche saillant en rapport avec l’hypertrophie du VG.
-Un aspect de dilatation de l’oreillette gauche est parfois observé.
-L’aorte ascendante est de petit calibre.
C. Echocardiographie-Doppler :
-Examen de choix pour le diagnostic et la surveillance.
1. Mode TM :
-Permet le diagnostic de la maladie en objectivant :
*Hypertrophie du septum (>13 mm dans les formes familiales > 15 mm dans les formes sporadiques).
*Asymétrique : rapport septum/paroi postérieure > 1,3.
-Parfois on visualise
*Un SAM : sévère si ce contact entre la GVM et le septum dure plus du tiers de la systole ; il est corrélé à
l’existence d’un gradient intraventriculaire.
*Une fermeture mésosystolique des sigmoïdes aortiques (aspect en « aile de papillon »).
*Dilatation de l’OG.
*FE normale ou élevée.
2. Mode 2D :
-Guide le TM et permet d’analyser la topographie de l’hypertrophie, au mieux en incidence parasternale petit axe.
-Parfois il dépiste une hypertrophie qui n’avait pu l’être par le TM.
-Les principaux types d’hypertrophie selon la classification de Maron sont :
*Le type I où l’hypertrophie est limitée à la partie antérieure du septum.
*Le type II où l’hypertrophie intéresse l’ensemble du septum.
*Le type III où l’hypertrophie touche le septum et la paroi antérolatérale (le plus fréquent : 52%).
*Le type IV où l’hypertrophie ne concerne pas le septum basal antérieur.
3. Doppler recherche:
-Gradient de pression systolique intraventriculaire gauche (25%) :
*Au doppler continu et pulsé placé au niveau de la chambre de chasse, on retrouve un flux à maximum
télésystolique en « lame de sabre ».
*Ce gradient est variable d’un jour à l’autre et selon les circonstances qui modifient la contractilité myocardique
et les conditions de charge du VG.
-Une insuffisance mitrale.
-Troubles de la fonction diastolique :
*Fréquents, indépendants du degré d’hypertrophie.
*Flux transmitral : Inversion du rapport E/A, augmentation du TDE et TRI.
*Le Doppler tissulaire permet une analyse plus précise de ces anomalies.
Recommandations pour l’ETT dans l’évaluation de la CMH selon ESC 2014 : Classe
Chez tous les patients atteints de CMH lors de l’évaluation initiale, ETT 2D et L'écho-Doppler
sont recommandées au repos et au cours de la manœuvre de Valsalva en position couchée I
et demi-assise et ensuite en position debout en l’absence de gradient provoqué.
Mesure de l’épaisseur maximale de la paroi en diastole est recommandée, en utilisant le 2D I
vues en coupe petit axe en analysant tous les segments du VG de la base à apex.
Une approche globale dans l’évaluation de la fonction diastolique du VG est recommandée, y
compris le doppler pulsé mitral et pulmonaire, doppler tissulaire au niveau de l’anneau mitral, I
PAPs , et mesure de la taille de l’OG.
Chez les patients symptomatiques avec un gradient au repos ou provoqué < 50 mm Hg, l’ETT 2D
et Doppler au cours de l’exercice en position assise, demi-assise ou debout est recommandée pour I
détecter un gradient et une fuite mitrale induite par l'exercice
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Chez les patients asymptomatiques avec un gradient au repos ou provoqué < 50 mm Hg, l’ETT 2D
et Doppler au cours de l’exercice en position assise, demi-assise ou debout peuvent être IIb
considérées lorsque la présence d'un gradient est importante pour des conseils sur le style de vie
et sur le traitement médical
Chez les patients avec une mauvaise echogénicté ou suspects de CMH apicale ou d’anévrisme,
ETT avec opacification de la cavité VG en utilisant un agent de contraste en IV doit être IIb
considérée comme une alternative à l’IRM
L’échocardiographie avec injection intracoronaire d’un produit de contraste est recommandée
chez tous les patients subissant une alcoolisation septale, afin de s’assurer de la localisation I
correcte de l'alcool.
Recommandations pour l’ETO dans l’évaluation de la CMH selon ESC 2014 : Classe
ETO périopératoire est recommandée chez les patients devant subir une myectomie septale, pour
confirmer le mécanisme de l’obstruction, pour guider la chirurgie, d'évaluer les complications
post-chirurgicales et pour détecter un gradient résiduel. I
ETO doit être considérée chez les patients avec une obstruction si le mécanisme n'est pas clair, ou
pour l'évaluation de la valve mitrale avant une procédure de réduction septale, ou lorsque IIa
une régurgitation mitrale sévère provoquée par une anomalie de la valve mitrale est suspectée.
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ETO avec une injection intracoronaire d’un produit de contraste doit être considérée pour guider
l’alcoolisation septale quand les fenêtres transthoracique sont insuffisantes pour une bonne IIa
visualisation de l'écho – contraste à l'intérieur du myocarde
D. Holter ECG :
-Le Holter ECG retrouve souvent des troubles du rythme :
*Troubles du rythme supra-ventriculaires : FA souvent paroxystique.
*Troubles du rythme ventriculaires : ESV, TV non soutenues (25% des cas), TV soutenues rares de mauvais
pronostic.
E. Epreuve d'effort :
-L’apparition des troubles du rythme ventriculaires ou une hypotension artérielle sont de mauvais pronostic.
-Les indications d’un test d’effort dans la CMH selon l’ACC 2011 : Classe
-Pour évaluer la capacité fonctionnelle et la réponse au traitement. IIa
-Avec enregistrement ECG et de la pression artérielle pour stratifier le risque de MSC.
-En cas de gradient de repos < 50 mmHg pour rechercher un gradient d’effort par
échocardiographie -Doppler.
F. IRM cardiaque :
-C’est la méthode de référence pour le diagnostic de l’HVG.
-Elle est cependant moins disponible que l’échocardiographie
G. Biopsie endomyocardique :
La biopsie endomyocardique peut être envisagée que lorsque les résultats des autres évaluations
cliniques suggèrent une infiltration du myocarde, une inflammation ou une maladie de surcharge IIb
qui ne peut pas être confirmé par les autres moyens.
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H. Cathétérisme/angiographie :
-Rarement réalisés actuellement.
-Le cathétérisme peut retrouver :
*Gradient de pression intraVG au repos ou après provocation.
*Augmentation de la PTDVG en rapport avec la dysfonction diastolique.
-L’angiographie VG peut retrouver une cavité de petite taille en « systole », un aspect binoculé, un aspect en « as de
pique » en cas d’hypertrophie apicale.
-Scanner coronaire en cas de gêne thoracique avec risque faible de coronaropathie. IIa
-Scintigraphie myocardique ou PET en cas de gêne thoracique avec risque intermédiaire à élevé
de coronaropathie.
Conseil génétique devrait être effectué par des professionnels formés IIa
Indications du test génétique chez les cas index selon l’ESC 2014: Classe
Les tests génétiques sont recommandés chez les patients remplissant les critères diagnostiques I
de CMH, pour permettre une cascade de dépistage génétique chez leurs apparentés.
Il est recommandé d’effectuer le test génétique dans des laboratoires de diagnostic expérimenté I
dans l'interprétation des mutations liées cardiomyopathie
En présence de symptômes et de signes suggestifs d’une cause spécifique de la CMH, le test I
génétique est recommandé pour confirmer le diagnostic
Les tests génétiques chez les patients présentant un diagnostic borderline de CMH doit être IIa
effectué seulement après une évaluation détaillée par un spécialiste
L'analyse génétique post- mortem des tissus ou de l'ADN stocké devraient être réalisé chez des
patients décédés avec une CMH anatomopathologiquement confirmée pour permettre la cascade IIa
génétique chez leurs parents.
Indications des tests génétiques et cliniques chez les apparentés selon l’ESC 2014: Classe
La cascade de dépistage génétique après conseil pré-test, est recommandé chez les apparentés du I
premier degré des patients atteints d’une mutation génétique précise.
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IX/ Evolution/pronostic :
-Mortalité = 1% / an.
-L’évolution est très variable :
*La majorité des patients restent asymptomatiques.
*Evolution vers la FA (5% des cas) avec risque d’AVC et d’embolies systémiques.
*Endocardite infectieuse : surtout dans les formes obstructives.
*Insuffisance cardiaque par dysfonction systolique (10 % des cas) : évolution progressive, avec dilatation
cavitaire amincissement des parois, le gradient de pression diminue, la gêne fonctionnelle augmente et peut
évoluer vers une insuffisance cardiaque réfractaire.
*La mort subite :
.Elle est liée à des troubles du rythme ventriculaires.
.La CMH représente la 1ère cause de mort subite chez les athlètes de moins de 35 ans.
.Les facteurs de risque de mort subite sont :
Prévention secondaire :
-Arrêt cardiaque récupéré
-Tachycardie ventriculaire soutenue
Prévention primaire : quatre facteurs majeurs
-Histoire familiale de mort subite prématurée (≥ 2 cas)
-Syncopes répétées (surtout chez l’enfant, à l’effort, ou inexpliquée)
-Réponse anormale de la PA à l’effort (D PAS < 20-25 mmHg, surtout avant 50 ans)
-Tachycardie ventriculaire non soutenue (surtout si répétée ou prolongée)
Prévention primaire : deux autres facteurs importants
-Mutation maligne (celles du gène troponine T, R403Q du gène MYH7...)
-Hypertrophie importante (paroi ≥ 30 mm)
..Tous ces facteurs ont une bonne valeur prédictive négative.
..Leur absence permet d’identifier les sujets à faible risque.
..Par contre un seul des facteurs de risque n’a que peu de valeur prédictive positive et c’est l’association de
plusieurs d’entre eux qui améliore la stratification du risque de mort subite.
X/ Diagnostic différentiel :
A. Coeur d’athlète :
-HVG modérée (< 16 mm).
-Des dimensions cavitaires ventriculaires augmentées.
-Oreillette gauche de taille normale.
-Fonction diastolique normale.
-Diminution de l’HVG avec le déconditionnement.
B. Autres causes d’HVG :
-Glycogénoses, amylose, nouveau nés de mère diabétique, cardiopathie hypertensive surtout chez les afro-
caraibiens, HVG du sujet âgé.
XI/ Formes cliniques :
A. Formes selon l’âge :
-Nouveau né : rare
-Le plus souvent la maladie apparaît chez l’adolescent et elle est associée à ce stade à une augmentation importante
de l’hypertrophie alors que les symptômes sont stables et habituellement minimes.
-À l’âge adulte, l’évolution peut se faire vers une détérioration clinique, alors que l’hypertrophie n’évolue plus.
-Chez le sujet âgé, l’hypertrophie est habituellement modérée et le gradient de pression souvent absent ; il s’y
associe fréquemment une hypertension artérielle et des calcifications de l’anneau mitral.
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B. Formes familiales et sporadiques :
-Tableau similaire.
-Dans les formes familiales la pénétrance est variable : 20% des adultes sont des porteurs sains, dépistés seulement
par les tests génétiques
XII/ Traitement :
A. Mesures générales :
-Prophylaxie de l’endocardite infectieuse surtout dans les formes obstructives.
-Eviter effort intense et sport de compétition.
-Eviter la déshydratation, la prise excessive de l’alcool et les diurétiques sauf si insuffisance cardiaque congestive
importante.
-Eviter les inotropes positifs notamment les digitaliques.
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-Des effets secondaires voir même des décès ont été observés dans les formes sévères avec gradient intraVG et
HTAP.
-Les autres inhibiteurs calciques ne sont habituellement pas recommandés.
c) Disopyramide :
-Indiqué en association (600 à 800 mg/j), en cas d’échec des BB sur amélioration des symptômes
-Mécanisme d’action : à coté de son effet anti-arythmique, il a une action inotrope négative qui réduit le gradient
de pression.
d) La cibenzoline : a également été proposée en raison de son effet sur le gradient.
2. Les indications du traitement médical selon l’ACC 2011 et l’ESC 2014 :
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*Plicature ou extension de la GVM.
*Remplacement valvulaire mitral.
Complications :
-Mortalité opératoire<2% dans les centres spécialisés, BAV, CIV, IAo.
Résultats :
-Diminution significative du gradient de pression dans 90% des cas.
-Amélioration des symptômes et des capacités a l’effort dans 70% des cas, se maintenant à long terme.
-Aucun effet prouvé sur la survie et notamment sur la prévention de la mort subite.
b) L’alcoolisation septale :
Technique :
*Injection d’alcool dans l’artère septale vascularisant le septum basal provoquant un IDM contrôlé.
*L’amincissement et le remodelage du septum basal entraînent une réduction du gradient de pression au bout
de quelques mois.
Complications : BAV, IDM étendu, CIV, perforation cardiaque, troubles du rythme.
Résultats :
*Amélioration du gradient de pression et des symptômes quasi-comparable à la chirurgie avec une moindre
morbimortalité.
*Des études plus grandes et un plus grand recul sont cependant nécessaires.
Résultats :
-Les 1ères études ont met en évidence une efficacité de cette technique sur le gradient de pression et sur les
symptômes, cependant les études randomisées ont démontrés que ces résultats étaient principalement liés à un
effet placebo.
Indications en IIb :
-Indiquée que chez les patients symptomatiques dont les comorbidités contre-indiquent les autres techniques ou
en cas de bradycardie nécessitant une stimulation cardiaque.
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-Chez les patients atteints d’une obstruction au repos ou provoquée > 50 mm Hg, en rythme sinusal avec des
symptômes réfractaire au traitement, chez qui il existe une indication pour un DAI (double chambre au lieu d'un
monochambre) peut être considéré pour réduire le gradient ou pour faciliter un traitement médical par les bêta
bloquants et / ou le vérapamil.
2. Défibrillateur implantable :
-Traitement de choix pour la prévention de la mort subite, chez les sujets à risque.
Indications du DAI : Classe
-Si antécédent de MSC, fibrillation ou tachycardie ventriculaire symptomatique. I
-En cas de mort subite cardiaque probablement par CMH chez ≥ 1 apparenté du 1er degré. IIa
-HVG ≥ 30 mmHg.
-≥ 1 syncope récente inexpliquée.
-Certains patients âgés de moins de 30 ans avec TVNS ou réponse tensionnelle anormale à
l’effort, si présence de facteurs de risque additionnels (modificateurs : fibrose en IRM
gadolinium, anévrysme apical, présence de mutations multiples, obstruction marquée.) de MSC.
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-Salves isolées de TVNS. IIb
-Réponse tensionnelle anormale à l’effort isolée (notamment si obstruction).
E. Autres situations :
1. Patients asymptomatiques
Patients asymptomatiques : Classe
-La prise en charge des comorbidités : hypertension, diabète, hyperlipidémie, obésité. I
-La pratique d’efforts en aérobie de faible intensité IIa
-La prescription de bêtabloquants ou d’inhibiteurs calciques chez les patients asymptomatiques IIb
avec ou sans obstruction.
-La réduction septale chez les patients asymptomatiques avec tolérance à l’effort normale, quelle
que soit la sévérité de l’obstruction.
-Les sports de compétition sont formellement prohibés dans tous les cas. III
2. Insuffisance cardiaque :
Recommandations pour les patients atteints d'insuffisance cardiaque avec une FEVG préservée Classe
(≥50 %)
Chez les patients en NYHA II à IV avec une FE ≥50 % et en l’absence de gradient au repos ou IIa
provoqué, bêta-bloquants , vérapamil ou diltiazem doivent être considérée pour améliorer les
symptômes de l'insuffisance cardiaque.
Les diurétique de l’anse et les thiazidique à faible dose doivent être envisagé chez les patients en IIa
NYHA II - IV avec une EF≥ 50 % et en l’absence de gradient au repos ou provoqué, pour
améliorer l'insuffisance cardiaque des symptômes.
Recommandations pour les patients atteints d'insuffisance cardiaque avec une FEVG réduite Classe
(≤50 %)
Un IEC (ou ARAII si intolérance aux IEC) doit être considéré, en plus d'un β-bloquant, pour les IIa
patients sans obstruction avec une FEVG < 50 %, pour réduire le risques d'hospitalisation pour IC
et décès prématuré
Un β-bloquant doit être considéré, en plus d'un inhibiteur de l'IEC (ou ARAII), pour les patients IIa
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sans obstruction avec une FEVG < 50 % pour améliorer symptômes et réduire les risques
d'hospitalisation pour IC et décès prématuré.
Diurétiques de l'anse à faible dose devraient être considéré pour les patients symptomatiques
en NYHA II - IV avec une FEVG < 50 %, pour améliorer les symptômes IIa
et réduire le risque d’hospitalisation pour IC
Pour tous les patients avec persistance des symptômes (classe fonctionnelle NYHA II - IV) et une
FEVG < 50 % malgré un traitement avec un inhibiteur de l'IEC (ou un ARAII) et un β-bloquant - IIa
un antagoniste des récepteurs minéralocorticoïde devrait être considéré pour réduire les risques
d’hospitalisation pour IC et les décès prématurés
Digoxine à faible dose peut être envisagée chez les patients sans obstruction avec une NYHA IIb
Classe II - IV et une FE < 50 % et FA permanente pour contrôler le rythme cardiaque.
Recommandations sur la resynchronisation cardiaque Classe
La resynchronisation cardiaque pour améliorer les symptômes peut être considérée chez les
patients avec une CMH, LVOTG maximale < 30 mmHg avec des symptômes réfractaires au IIb
traitement, en classe fonctionnelle NYHA II - IV, FEVG < 50 % et BBG avec un QRS > 120 ms .
4. Grossesse :
Classe
-Le traitement bêtabloquant doit être poursuivi pendant la grossesse. I
-Le conseil génétique doit être systématique avant conception (grossesse planifiée).
-En cas d’obstruction ≥ 50 mmHg (spontanée ou provoquée) et/ou de symptômes non contrôlés
par les médicaments, la grossesse est associée à un risque accru et un suivi obstétrical spécialisé est
requis.
-La grossesse peut être raisonnablement envisagée en l’absence de symptômes ou lorsqu’ils sont IIb
contrôlés par le traitement (légers à modérés)
Références :
EMC 2005
ACC/AHA 2011
ESC 2014
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Dr Ikhlef
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