E-Systemes Discrets

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Systèmes à temps discret

Hugues GARNIER

hugues.garnier@univ-lorraine.fr

H. Garnier 1
Schéma de régulation numérique

D(s)
CNA
Yc(z) e (z) U(z) U(s) + Y(s)
+ +
C(z) Bo(s) G(s)
-

Ym(z) Ym(s)
H(s)
Te
Partie numérique CAN Partie analogique

H. Garnier 2
Schéma de régulation numérique

Yc(z)
+ e (z) U(z) Y(z)
C(z) Bo(s) G(s)
Te Te
-

Méthode de
discrétisation
du bloqueur d’ordre 0

Yc(z)
+ e (z) U(z) Y(z)
C(z) G(z)
-

H. Garnier 3
Signaux et systèmes discrets
Motivations de leur étude pour la régulation numérique

• Régulation numérique
– Actionneur - Procédé – capteur = système continu
• Signaux de commande et de sortie : signaux continus
– Correcteur = système discret
• Signaux d’entrée et de sortie : signaux numériques
• Outils nécessaires
– Outils pour modéliser les signaux et systèmes discrets :
échantillonneur, bloqueur, correcteur numérique, systèmes
échantillonnés…
– Outils/méthodes de discrétisation
• passage d’un modèle continu à un modèle échantillonné
• simulation numérique de la réponse du système et/ou synthèse
numérique du correcteur nécessitent une discrétisation préalable
du système continu
• en cas de synthèse préalable d’un correcteur analogique, son
implantation numérique nécessite une discrétisation
H. Garnier 4
Rappels – Les différents outils d’analyse
des signaux et systèmes linéaires à temps continu

• Signal à temps continu y(t )


+∞
• Transformée de Fourier (TFtc) Y(f ) = ∫ −∞ y(t )e− j 2π ft dt
+∞
• Transformée de Laplace Y(s ) = ∫0 y(t )e−st dt

• Réponse du système continu y(t ) = g(t )* e(t )


Y(f ) = G(f )× E(f )
• Exemple Y(s) = G(s)× E(s)

! )+ 0,5y(t ) = e(t )
y(t E(s) Y(s)
1
G(s) =
( )
s + 0,5 Y(s ) = E(s ) s + 0,5

H. Garnier 5
Les différents outils d’analyse
des signaux et systèmes linéaires à temps discret

• Signal à temps discret y(k )


+∞
− j 2π fkTe
• Transformée de Fourier (TFtd) Y(f ) = ∑ y(k )e
k=−∞
+∞
• Transformée en Z Y( z) = ∑ y(k )z−k
k=0

• Réponse du système numérique y(k ) = g(k )* e(k )


Y(f ) = G(f )× E(f )
• Exemple Y(z) = G(z)× E(z)

y(k )+ 0,5y(k −1) = e(k ) E(z) 1 Y(z)


G(z)=
(1+ 0,5z )Y(z) = E(z)
−1
1+0,5z−1

H. Garnier 6
Modèle à temps discret d’un système linéaire invariant

• On envoie en entrée d’un système une excitation (par exemple G(k)).


On mesure la sortie échantillonnée y(k)
y(k)
e(k)=G(k)
1 Système
linéaire
0 1
k invariant 0 1
k

Quelle est la forme du modèle à temps discret ?

E(z) 1 Y(z)
G(z)=
1+0,5z−1

y(k )+ 0,5y(k −1) = e(k )


( )
1+ 0,5z−1 Y(z) = E(z)
H. Garnier 7
Système à temps discret

• Un système à temps discret est défini comme un opérateur entre deux


signaux à temps discret

e(k) Système s(k)


à temps discret

• L’outil mathématique exploité pour faciliter son analyse est la


transformée en z

E(z) S(z)
G(z)

H. Garnier 8
Schéma-bloc ou schéma fonctionnel

En Automatique numérique, on représente un système par un


schéma-bloc qui relie la transformée en z de l’entrée E(z) à la
transformée en z de la sortie S(z) via sa fonction de transfert G(z)

E(z) S(z)
G(z)

Du schéma-bloc, on peut en déduire les relations

S( z) = G( z)E( z)
ou
S( z)
G( z) =
E( z)

H. Garnier 9
Description d’un système linéaire à temps discret

• Un système linéaire à temps discret linéaire peut être décrit par :


– un produit de convolution
– une équation aux différences
– sa fonction de transfert en z

• L’outil mathématique exploité pour faciliter l’analyse de


systèmes linéaire à temps discret est la transformée en z

H. Garnier 10
Produit de convolution
• La réponse impulsionnelle g(k) permet de calculer la sortie du filtre
s(k) à toute entrée e(k) via le produit de convolution discret

+∞ +∞
s(k ) = g(k )* e(k ) = ∑ g(i ) e(k - i ) = ∑ g(k - i ) e(i )
i=-∞ i=-∞

• Si le filtre est causal : g(k)=0 pour tout k < 0


+∞
s(k ) = g(k )* e(k ) = ∑g(i ) e(k - i )
i=0

Z (s(k )) = Z (g(k )* e(k ))


S(z) = G(z)× E(z)

H. Garnier 11
Equation aux différences

• Un système à temps discret linéaire invariant dans le temps


possédant une entrée e(k) et une sortie s(k) est décrit par une
équation aux différences à coefficients constants :

e(k) Système s(k)


linéaire
invariant

a0s(k ) + a1s(k -1) +… + an s(k - na ) = b0e(k ) + b1e(k -1) +… + bn e(k - nb )


a b

H. Garnier 12
Fonction de transfert en z

Soit l’équation aux différences exprimant la relation entre le signal d’entrée e(k)
et le signal de sortie s(k) d’un système à temps discret :

a0s(k ) + a1s(k -1) +… + an s(k - na ) = b0e(k ) + b1e(k -1) +… + bn e(k - nb )


a b

En appliquant la transformée en z aux 2 membres de l’équation et en utilisant :

Z ( x(k - i )) = z−i X(z)

( a0 +a1z −1 + … + an z
a
−na
) (
S(z) = b0 +b1z −1 + … + bn z
b
−nb
) E(z)
-nb na na -1 na -nb
S( z ) b0 + b1z -1 + … + bn z b0 z + b1z + … + bn z
()
G z = = b
-n
E( z ) a + a z + … + a z a
-1
=
na na -1
b

0 1 n
a0 z + a1z + … + an
a a

na : ordre du filtre

H. Garnier 13
Gain statique d’un système à temps discret

• Soit un système linéaire décrit par la fonction de transfert :


-nb
S( z ) b0 + b1z -1 + b2 z -2 + … + bn z
()
G z = = b

E( z ) a + a z -1 + a z -2 + … + a z -na
0 1 2 n a

• Définition
– Si on connaît G(z), le gain statique d’un système à temps discret est la valeur
de G(z) pour z=1

K = lim G( z)
z→1

– Si on a relevé la réponse indicielle d’un système stable, on a aussi :


lim s(k ) − s(0 )
K= k→+∞
lim e(k ) − e(0 )
k→+∞

H. Garnier 14
Fonction de transfert en z - Exemple

s( k ) − 0 ,8s( k −1) = 0 ,2e( k )

G( z) =? K =? na =?

( )
1 − 0 ,8z -1 S( z ) = 0 ,2 E( z )

S( z ) 0,2 0,2z
G( z ) = = =
E( z ) 1 − 0,8z−1 z − 0,8

ordre du système : na = 1

0 ,2
K = lim G( z) = =1
z→1 1 − 0 ,8

H. Garnier 15
Détermination de l’équation aux différences d’après la
connaissance de la fonction de transfert

• Soit la fonction de transfert G(z) d’un système numérique

0,2z
G( z ) = Comment en déduire son équation aux différences ?
z − 0,8
0,2z z−1 0,2
On exprime G(z) en puissance négative de z G( z ) = × =
z − 0,8 z−1 1 − 0,8z−1
S( z) 0,2 S( z )
= car par définition G( z ) =
E( z) 1− 0,8z −1 E( z )
(1− 0,8z −1 )S( z) = 0,2E( z)

S( z) − 0,8z −1S( z) = 0,2E( z)

s( k ) − 0,8s( k −1) = 0,2e( k ) ( )


car Z -1 z -i S( z) = s( k - i ) ici i =1

H. Garnier 16
Forme standard
d’une fonction de transfert discrète

K N( z)
G( z) = z−r
m D( z)
(1 − z)
m
K = lim (1 − z) G( z)
z→1

• La forme standard des fonctions de transfert discrètes permet de


visualiser aisément :
– le gain K (= gain statique si m=0, pas d’intégrateur pur)
– les intégrateurs purs (pôle en z =1) d’ordre m
– le nombre d’échantillons pour le retard pur (pôle z = 0 d’ordre r)

H. Garnier 17
Analyse d’un système linéaire à temps discret

• Les caractéristiques d’un système linéaire à temps discret sont


classiquement analysées via :

– sa réponse impulsionnelle

– sa réponse indicielle

– sa réponse fréquentielle

– son diagramme des pôles et des zéros

H. Garnier 18
Réponse impulsionnelle

• Elle correspond à la réponse g(k) obtenue lorsqu’on envoie en entrée


une impulsion de Kronecker d(k)

g(k)
d(k) Système
linéaire
1 invariant
0 1
k k
réponse impulsionnelle

• Si g(k)=0 pour k<0, le système est causal

Z (s(k )) = Z (g(k )* δ(k ))


S(z) = G(z)×1 Z (δ ( k )) = 1
S(z) = G(z)
s(k ) = g(k )
H. Garnier 19
Réponse indicielle

• Elle correspond à la réponse obtenue lorsqu’on envoie en entrée


un échelon G(k)
s(k)
G(k)
1 Système
linéaire
0 1
k invariant 0 1
k
Echelon
Réponse indicielle
1 z
Z( Γ(k ) = ) =
-1 z -1
1- z
Z (s(k )) = Z (g(k )* Γ(k ))
z
S(z) = G(z)×
z -1

H. Garnier 20
Réponse fréquentielle

• Si on connaît G(z) z=e


sTe ⎫⎪
j 2 π fTe
⎬⇒ z=e
s = jω = j2 π f ⎪⎭

G(f ) = G( z) j 2 π fTe = G(f ) e jϕ ( f )


z=e

Permet de déduire le tracé la réponse fréquentielle en amplitude et en phase

Y (f )
G(f ) =
E(f )
() (
ϕ f = Arg G(f ) )

• Caractéristiques des réponses fréquentielles de modèles à temps discret


– Elles sont périodiques de « période » fe
• L’analyse et le tracé se limitent à la plage de fréquences [0 ; fe /2]
– Pas de pentes particulières au niveau du diagramme de Bode

H. Garnier 21
Diagramme de Bode d’un modèle à temps discret
Exemple
ωe
2

H. Garnier 22
Causalité d’un système discret
Notion importante pour l’implantation en temps réel

• Un système est causal si sa sortie à tout instant ne dépend que des


valeurs de l’entrée aux instants présents et passés

• Exemples
– Système causal y(k) = 0.7 y(k-1) + 0.3 u(k)
– Système non causal y(k) = 0.5u(k-1)+ 0.2 u(k)+ 0.1u(k+1)

• La réponse d’un système causal ne varie qu’après apparition de


l’entrée (k³0) et est nulle pour k<0, en particulier la réponse
impulsionnelle g(k) = 0 pour tout k < 0

– Produit de convolution pour un système causal


+∞ +∞
y(k ) = ∑ g(i )u(k − i ) = ∑g(i )u(k − i )
i=−∞ i=0
H. Garnier 23
Diagramme des pôles/zéros

• Soit une fonction de transfert


M

∏( z − z j )
B( z) j=1
()
G z =
A( z)
=C
N

∏(z − pi )
i=1
Im(z)
• Définitions
Zéros zj sont les racines du numérateur B(z)=0
0 0,8 Re(z)
Pôles pi sont les racines du dénominateur A(z)=0

• Exemple Diagramme des pôles/zéros


B( z) 0,2 0,2z
G( z) = = =
A( z) 1− 0,8z −1 z − 0,8
Toujours écrire G(z) en puissance positive de z pour déterminer les pôles/zéros

H. Garnier 24
Stabilité d’un système à temps discret

• Si on connaît la fonction de transfert du système à temps discret


M

∏( z − z j )
j=1
()
G z =C
N

∏(z − pi )
i=1

Le système à temps discret est stable si tous ses pôles pi ont un module
inférieur à 1, c’est à dire s’ils sont situés à l’intérieur du cercle unité
Im(z)
pi < 1
INSTABLE
0,2z -1 STABLE 1
Exemple G( z) =
z − 0,8 Re(z)

H. Garnier 25
Conditions de stabilité
systèmes à temps continu/systèmes à temps discret

Systèmes analogiques Systèmes numériques


Im(s) Im(z)
we
STABLE ⎧s = j ω
we /2 ⎨ sT
⎩z = e e we / 2 INSTABLE
STABLE w=0
Re(z)
0 Re(s) -1 1
STABLE we
-we /2

Re(tous les pôles) < 0 tous les pôles < 1

Partie réelle module

H. Garnier 26
Relation pôles continus/pôles discrets

H. Garnier 27
Analyse d’un système à temps discret
En résumé !
Produit de convolution Equation aux différences
s( k ) = g( k )* e( k ) s( k ) = −a1s( k −1) + b0e( k )
Z Fonction
Z
Z -1 de transfert -1
Z
S(z)
G(z) =
E(z) z=
e j2 p
f/fe
Z
-1
Z Im(z)
g(k)

0 Re(z)
Diagramme des pôles/zéros
G(f ) = G( z) j2π
f
fe = G(f ) e jϕ ( f )
z=e
Réponse impulsionnelle TFtd
Réponse fréquentielle
g(k) TFtd-1
G(f)

H. Garnier 28
Schéma de régulation numérique
• La recherche d’une loi de commande (et donc de C(z)) par une approche
totalement numérique s’appuie sur :
– un modèle G(z) de l’ensemble bloqueur d’ordre 0 + actionneur +
système + capteur + échantillonneur
– le type de signaux d’entrée : la consigne Yc(z), la perturbation D(z)
D(z)
Yc(z) + e (z) U(z) + Y(z)
C(z) G(z) +
-

C( z )G( z ) 1
Y(z) = Yc ( z ) + D( z )
1+ C( z )G( z ) 1+ C( z )G( z )

H. Garnier 29
Outils d’évaluation des performances
d’une régulation numérique

D(z)
Yc(z) + e(z) +
+ Y(z)
C(z) G(z)
-

• Se doter d'outils pour évaluer les performances du


système bouclé
– sa stabilité
– sa précision

H. Garnier 30
Stabilité d’un système bouclé
• La mauvaise conception d’un contrôle peut conduire à un système
bouclé instable !

• Avant d’étudier les autres performances, le contrôle via le choix du correcteur C(z)
doit garantir la stabilité du système bouclé
Comment prévoir la stabilité de la boucle avant de la fermer ?

H. Garnier 31
Outils pour analyser la stabilité
d’un système bouclé
D(z)
Yc(z) + e(z) +
+ Y(z)
C(z) G(z)
-

Y( z) = FBF ( z)Yc ( z) + FD ( z)D( z)


Im(z)

INSTABLE
-1 STABLE 1
• Le système bouclé est stable si tous les pôles pi Re(z)
de FBF(z) sont à l’intérieur du cercle unité

H. Garnier 32
Outils pour analyser la stabilité
d’un système bouclé

• Outils d’analyse de la stabilité d’un système bouclé à partir de FBF(z)


– On peut utiliser le critère algébrique de Routh-Hurwirtz (revoir cours
automatique continue) appliqué à FBF(w) obtenue en effectuant le
changement de variable
1+w
z=
1−w

H. Garnier 33
– On peut utiliser le critère algébrique de Routh-Hurwirtz appliqué à FBF(w)
obtenue en effectuant le changement de variable w +1
z=
w −1
(Rappels)

H. Garnier 34
Précision d’un système bouclé – Rappels
• Un système bouclé stable est précis si lors, d’un changement de consigne,
l’erreur entre la consigne et la sortie est nulle en régime permanent
y(t) y(t)

es : erreur statique ev : erreur de traînage


ou de position ou de vitesse

• La précision se définit en fonction du type de consigne yc(k) :


• consigne en échelon : précision statique ou erreur de position
• consigne en rampe : précision en vitesse ou erreur de traînage
• consigne en parabole : précision en accélération

H. Garnier 35
Outil pour analyser la précision d’un système bouclé

• Analyser la précision statique revient à étudier l’erreur entre la


consigne et la sortie en régime permanent (k è+∞)

( )
εs = lim y c (k ) − y(k ) = lim ε(k )
k→+∞ k→+∞
• Le système bouclé est dit :
– précis si cette limite est nulle
– non précis si cette limite n’est pas nulle
• On peut néanmoins dire que le système est d’autant plus précis que
l’erreur est faible

• On exploite le théorème de la valeur finale


Yc(z) + e (z) Y(z)
lim ε(k ) = lim( z −1)ε( z) FBO ( z)
k→+∞ z→1 -

H. Garnier 36
Outil pour analyser la précision d’un système bouclé
• On exploite le théorème de la valeur finale H( z) =1
⎛ Y ( z) ⎞
k→∞ z→1 z→1
( )
lim ε(k ) = lim( z −1)ε( z) = lim( z −1) Yc ( z) −Y ( z) = lim( z −1)Yc ( z)⎜⎜1 −
z→1
⎟⎟
⎝ Yc ( z) ⎠
⎛ C( z)G( z) ⎞
z→1
( )
= lim( z −1)Yc ( z) 1 − FBF ( z) = lim( z −1)Yc ( z)⎜1 −
z→1 ⎝ 1 +C( z)G( z)


⎛ FBO ( z) ⎞
= lim( z −1)Yc ( z)⎜⎜1 − ⎟⎟
z→1 ⎝ 1 + FBO ( z) ⎠

⎛ 1 ⎞
lim ε(k ) = lim( z −1)Yc ( z)⎜⎜ ⎟⎟
k→∞ z→1 ⎝1 + FBO ( z) ⎠
è La précision du système bouclé dépend
– de Yc(z) et donc du type de consigne : échelon, rampe, parabole, …
– de la fonction de transfert en boucle ouverte FBO(z)=C(z)G(z)

H. Garnier 37
Nombre d’intégrateurs dans la chaîne directe
chaîne directe
!###### #"####### $ D(z)
Yc(z) + e(z) +
+ Y(z)
C(z) G(z)
-

• De manière générale, FBO(z) est une fraction rationnelle et peut s’écrire

N(z)
FBO (z) = C(z)G(z) =
(z −1)α D(z)

a est le nombre d’intégrateurs purs de FBO(z)

H. Garnier 38
Outil pour analyser la précision d’un système bouclé

D(z)=0
Yc(z) +
+ + Y(z)
C(z) G(z)
-

εs = lim ε(k ) Echelon Rampe Parabole


k→+∞
1
Nbre intégrateur pur

a=0 1+K ∞ ∞
Te
a=1 0 ∞
K
2Te
a=2 0 0 K

Tableau récapitulatif de l’erreur en régime permanent

K=N(1)/D(1) est le gain de la chaîne directe FBO(z)


N(z)
FBO (z) = C(z)G(z) =
(z −1)α D(z)
H. Garnier 39
Influence des perturbations sur la précision d’un
système bouclé

• Rappel
– Perturbation : entrée parasite qui nuit au bon fonctionnement du
système

H. Garnier 40
Méthode pour analyser l’influence d’une perturbation en
échelon sur la précision d’un système bouclé
D(z)
Yc(z)=0 +
+ + YD(z)
C(z) G(z)
-

• On cherche, lorsque yc(k)=0, à caractériser yD(k) pour d(k)=G(k)

lim y D (k ) = lim( z −1)YD ( z) = lim( z −1)FD ( z)D( z)


k→+∞ z→1 z→1

1 z
FD ( z) = ; YD ( z) =
1 + FBO ( z) z −1

?
lim y (k ) = → 0
k→+∞ D

H. Garnier 41
Stabilité et performances des structures bouclées de
régulation numérique
Résumé des outils d’analyse
① A partir du schéma-bloc du système bouclé D(z)
D(z)

Yc(z) + e(z) + Y(z) FD(z)


FBO ( z) +
- + Y(z)
Yc(z)
FBF(z)
+

① On calcule FBO(z). On en déduit FBF(z) et FD(z)


② On analyse la stabilité et les marges de stabilité du système bouclé
– Pôles de FBF(z)
– critère de Routh (via la transformation en w)

③ On évalue les critères de performances. Vérifient-ils le cahier des charges ?


– Précision
• Calcul de l’erreur de précision
– Rapidité et amortissement
• Calcul du temps de réponse à n% et Dmax
H. Garnier 42

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