Corriger MANUEL SÛRETÉ DE L
Corriger MANUEL SÛRETÉ DE L
Corriger MANUEL SÛRETÉ DE L
AIRLINES
ÉDITION 01 Révision 00
CHRISTIAN
Rédaction Responsable
ESAÏE
Sûreté
KALALA
MICHAEL Responsable
Validation
GLOMSDA Qualité
LISTE DE DIFFUSION
N°
SIGLE DESTINATAIRE FORMAT
COPIE
Observations :
P= Version Papier
E= Version Electronique
NOO = Numéro de la version neutre pour large diffusion
00 = Version originale
Date Date de
Chapitre Page N° d’édition N° de révision
d’édition révision
LD 1 01 04/05/2019 00 00
LPE 1 01 04/05/2019 00 00
2 01 04/05/2019 00 00
3 01 04/05/2019 00 00
AMD 1 01 04/05/2019 00 00
REF 1 01 04/05/2019 00 00
TM 1 01 04/05/2019 00 00
2 01 04/05/2019 00 00
3 01 04/05/2019 00 00
NDR 1 01 04/05/2019 00 00
CHAP 1 1 01 04/05/2019 00 00
2 01 04/05/2019 00 00
3 01 04/05/2019 00 00
4 01 04/05/2019 00 00
5 01 04/05/2019 00 00
6 01 04/05/2019 00 00
CHAP 2 1 01 04/05/2019 00 00
2 01 04/05/2019 00 00
3 01 04/05/2019 00 00
4 01 04/05/2019 00 00
5 01 04/05/2019 00 00
CHAP 3 1 01 04/05/2019 00 00
2 01 04/05/2019 00 00
3 01 04/05/2019 00 00
4 01 04/05/2019 00 00
5 01 04/05/2019 00 00
6 01 04/05/2019 00 00
7 01 04/05/2019 00 00
8 01 04/05/2019 00 00
9 01 04/05/2019 00 00
10 01 04/05/2019 00 00
11 01 04/05/2019 00 00
12 01 04/05/2019 00 00
13 01 04/05/2019 00 00
14 01 04/05/2019 00 00
15 01 04/05/2019 00 00
CHAP 4 1 01 04/05/2019 00 00
CHAP 5 1 01 04/05/2019 00 00
2 01 04/05/2019 00 00
3 01 04/05/2019 00 00
4 01 04/05/2019 00 00
CHAP 6 1 01 04/05/2019 00 00
2 01 04/05/2019 00 00
3 01 04/05/2019 00 00
4 01 04/05/2019 00 00
5 01 04/05/2019 00 00
6 01 04/05/2019 00 00
CHAP 7 1 01 04/05/2019 00 00
2 01 04/05/2019 00 00
3 01 04/05/2019 00 00
4 01 04/05/2019 00 00
5 01 04/05/2019 00 00
6 01 04/05/2019 00 00
7 01 04/05/2019 00 00
8 01 04/05/2019 00 00
9 01 04/05/2019 00 00
l’Aviation Civile du Congo et du Manuel d’exploitation AFRICA AIRLINES partie A Sûreté 10,
La Société AFRICA AIRLINES a élaboré le présent Manuel dans l’esprit des normes et
Ce Manuel est mis à la disposition de l’exploitation et permet à celle-ci de se doter d’un outil
de référence afin de faire face aux situations d’urgence et de secours ou de prévenir celles-
ci.
La sûreté étant un domaine dynamique, les agents d’AFRICA AIRLINES sont encouragés à
CHAPITRE 1
ORGANISATION DE LA SÛRETÉ
1.1. Généralités.................................................................................................................................2
1.2. Fonctions et responsabilités de la cellule sûreté..................................................................2
1.3. Rôle du commandant de bord en matière de sûreté............................................................2
1.4. Diffusion des informations confidentielles.............................................................................2
1.4.1. Manuel de sûreté diffusion restreinte....................................................................................2
1.4.2. Vols sensibles........................................................................................................................... 2
1.4.3. Plan vigipirate........................................................................................................................... 2
1.1. GÉNÉRALITÉS
Cette partie A10 du MANEX a pour but de regrouper toutes les dispositions prises par la
compagnie en matière de sûreté. Certaines données, confidentielles, sont à diffusion
restreinte et n'apparaissent donc pas dans ce manuel.
AFRICA AIRLINES s'engage à ce que son personnel respecte les règles et les dispositions
particulières en vigueur sur les aéroports qu’elle dessert. De plus, les PN devront rapporter
au responsable sûreté (sous forme de rapport commandant de bord ou par un compte rendu
incident en annexe 1 à la fin de la partie 10) les problèmes survenus ou la non applicabilité
des mesures adéquates sur un vol ou dans un aéroport. Le responsable sûreté fera
remonter les informations aux autorités compétentes.
À l'instar de la qualité, la fonction sûreté est assurée par un responsable sûreté pour la
compagnie. Il dépend directement du Dirigeant Responsable ; il est le chef de la cellule
sûreté de la compagnie. Ses tâches et responsabilités sont :
Le Responsable Sécurité des vols : est chargé de vérifier que les procédures de
sûreté et leur mise en œuvre ne vont pas à l'encontre de la sécurité des vols.
- au cours du vol, prendre les mesures raisonnables, y compris des mesures de contrainte,
envers les passagers qui compromettent ou pourraient compromettre la sécurité, le bon
ordre ou la discipline,
En outre, tout incident se rapportant à la sûreté constatée hors de la base principale devra
être signalé sans délai au service opérations de la compagnie, qui contactera
immédiatement le permanent de direction, DG ou Directeur d'Exploitation.
Rappel des contacts du service Opérations d’AFRICA AIRLINES :
- Tel : (00242)
- Fax : (00242)
De par la vocation même d’AFRICA AIRLINES, les passagers d'un vol ont entre eux une
affinité, que ce soit familiale, mondaine ou professionnelle ; ils constituent un groupe et non
pas un rassemblement de personnes transportées.
CHAPITRE 2
COMMUNICATION ET INFORMATION AUX
EQUIPAGES
2.1. Généralités………………………….……………………………………………….3
2.2 Communication et Information ……………..…….………………………………3
2.1. Généralités
2.2. Communication et information
Pour une série de vols sensibles prévue à l'avance, chaque commandant de bord destiné.
En cas de mesures complémentaires de sûre à faire ces vols se verra remettre un dossier
indiquant les mesures particulières et sera briefé par le responsable sûreté.
Le dossier de vol est remis au CDB lors de sa prise de rotation aux Opérations de la
Compagnie.
Lors d'un arrêt prolongé en escale, la Compagnie contactera le CDB, lors de son passage au
Trafic/opérations de l'escale afin que celui-ci prenne connaissance de nouvelles consignes
de sûreté émises directement par le centre des Opérations.
A chaque fois que l'équipement avion le permettra, la liaison HF sera privilégiée. Par mesure
de confidentialité, aucune mesure de sûreté transmise par écrit en escale ne devra être
écrite en clair. Par contre, les mesures à appliquer seront codifiées par l'intermédiaire des
numéros de chapitre du Manuel de sûreté.
Il est rappelé à chaque CDB que le briefing pré vol doit inclure la liste des mesures de Sûreté
applicable au vol.
CHAPITRE 3
MESURES PREVENTIVES DE SURETE
3.
3.
3.
3.
3.
3.
3.
3.1. GÉNÉRALITÉS
Les mesures préventives générales de sûreté ont pour objectif d'empêcher que des armes,
des explosifs ou tout autre engin dangereux pouvant être employé pour commettre un acte
d'intervention illicite, et dont le port ou le transport n'est pas autorisé, ne soient introduits, par
quelque moyen que ce soit, à bord d'un aéronef effectuant un vol d'aviation civile national ou
international.
Attention : L'accès des avions doit-être interdit à toute personne dont la présence n'est
pas justifiée par le service.
ATTENTION : Tout passager qui, sauf dérogation particulière prévue par la Loi, refuse de
se soumettre à l'une des règles d'inspection/filtrage définies dans ce chapitre, s'expose à se
voir refuser l'embarquement.
Cette mesure s'applique à tous les passagers avant qu'ils ne pénètrent dans la zone stérile :
- Embarquant locaux,
- Passagers en correspondance ou en transit, s'ils n'ont pas été valablement contrôlés
à leur escale d'embarquement ou s'ils sont restés depuis dans une zone non stérile.
Note : Lorsque la stérilité des circuits passagers n'est pas garantie, une deuxième fouille au
plus près de l'avion pourra être demandée.
Ci-après la liste des objets dangereux, ou considérés comme tels, devant être retirés lors du
contrôle :
- Armes à feu, armes pointues à bord tranchant, armes contondantes telles que
matraques, cannes alourdies ou garnies de pointes,
- Grenades, explosifs, munitions ou substances incendiaires,
- Substances inflammables, corrosives, toxiques ou incapacitantes, y compris gaz sous
pression ou non,
- Tout objet pouvant être utilisé comme arme offensive, tels que piolets, bâtons
d'alpiniste, rasoirs à main, ciseaux, couteaux, outils, bombes aérosols, fusils sous-
marins, etc. ...
- Tout objet imitant l'un des quelconques articles ci-dessous ou de nature à susciter
des craintes majeures.
Le personnel chargé de l'inspection/filtrage doit toujours être attentifs aux points suivants :
- Soit remis aux agents des compagnies qui doivent les traiter comme des bagages
enregistrés.
Cas particuliers
Diplomates
Les passagers bénéficiant de l'immunité diplomatique au titre de la Convention de Vienne,
doivent néanmoins se présenter avec leurs bagages à main à un poste d'inspection/filtrage
avant l'embarquement.
Valises diplomatiques
Les "valises diplomatiques" présentées conformément au paragraphe 3 de l'article 27 de la
Convention de Chicago du 19 avril 1967 sont exemptées de visite de sûreté.
Passagers handicapés
Des procédures particulières seront adoptées pour s'assurer par tout moyen approprié que
les handicapés, les passagers se servant de béquilles ou de fauteuils roulant, les personnes
transportées sur civières ou utilisant certaines prothèses, et qui ne peuvent faire l'objet des
mesures d'inspection/filtrage normales, ne transportent pas d'armes ou d'objets dangereux.
Ils peuvent être escortés par des agents de la force publique. Ces agents devront dans ce
cas se plier aux exigences décrites ci-dessus "Détenteur d'armes autorisées".
Il est de la responsabilité et de la décision du commandant de bord d'accepter ou non que
ces passagers, soumis à une mesure d'éloignement, expulsés, inculpés, condamnés ou
extradés, soient entravés lors du vol, et ce pour des raisons évidentes de sécurité à bord en
cas d'évacuation d'urgence de l'appareil.
Rapprochement Bagage/passager,
L'objet est de vérifier qu'aucun bagage de soute ne sera transporté si le passager n'est pas à
bord. Ce rapprochement peut être fait à l'aide de supports informatisés ou par le simple fait
que le passager n’ait pas quitté ses bagages.
Ceci aura pour conséquence en règle générale de retirer les bagages des passagers
absents au moment du départ.
Bagages concernés :
Cas particuliers :
Dans le cadre de la réglementation française, des exceptions sont admises sous réserve
d'une recherche approfondie et documentée, des raisons motivant l'absence à bord d'un
passager dans les cas énumérés ci-après :
- Le vol sur lequel le passager est enregistré n'est pas celui correspondant à son billet par
suite d'une erreur d'enregistrement indépendante de sa volonté,
- Passager en attente qui ne peut embarquer parce qu'il n'y a plus de place ; alors que
ses bagages ont été mis en soute par suite d'une erreur indépendante de sa volonté,
- Employé de la compagnie ou passager dûment reconnu fournissant des motifs valables
et vérifiables pour annuler ou empêcher son départ,
- Employé de la compagnie débarquée à une escale de transit pour des raisons
commerciales,
- Passagers décédés ou victime d'un accident de santé grave dûment vérifié par le corps
médical.
Lorsqu'un bagage en correspondance ou mal acheminé doit voyager sans son propriétaire,
ce bagage est contrôlé par une visite de sûreté.
Nos avions seront le plus souvent fermés à clef ou pastillés. En cas de doute ou de
problème, l’équipage effectuera une visite de sûreté des compartiments douteux.
Quoi qu’il en soit, pour les escales sensibles comportant un arrêt diurne, ou pour toute
escale nocturne avec abandon d'appareil, l'équipage doit s'assurer que :
En cas de vols sensibles, il est fait appel à une société spécialisée et qualifiée pour la fouille
systématique de l'avion, à l'intérieur comme à l'extérieur.
L'accès aux avions en dehors des phases d'embarquement et débarquement est réservé au
personnel autorisé muni d'une carte d'identification (badge).
Conformément aux directives de sûreté définies sur les aérodromes, toute personne
(excepté le PN et les passagers munis d’un billet) présente en zone réservée, doit porter, de
manière apparente, un laisser passer aéroportuaire en état de validité pour la zone
concernée.
Vérification du commissariat,
Elle est à la charge du PNC qui vérifie la concordance entre la demande et le commissariat
reçu.
L’ensemble de notre personnel au sol possède un badge aéroport et a donc au moins suivi
la sensibilisation de 2 heures. Ce personnel au sol aura bientôt suivi une formation de
plusieurs heures (suivant le type de personnel) par la responsable sûreté.
l'occurrence tient lieu de laissez-passer (ou de sa licence et d’un papier d’identité muni d’une
photo).
Pour tous les vols, ainsi que sur toutes les escales, le personnel navigant se doit :
- De respecter le circuit équipage prévu ou de passer par le circuit passager normal et se
contraindre à la visite de sûreté,
- De respecter les règles de port de l'uniforme et des documents attestant de sa qualité
(badge professionnel, licence ou attestation),
- D'assurer une surveillance permanente de ses bagages, et, en cas de doute, ne pas
hésiter à en vérifier le contenu,
- De s'efforcer de disposer de bagages fermant à clé et étiquetés à leur nom,
- De rester vigilant vis-à-vis des personnes non autorisées aux abords de l'avion et de toute
personne ayant un comportement suspect.
Le personnel navigant doit être attentif à l'introduction éventuelle par les passagers d'objets
suspects ou interdits en cabine.
Il doit vérifier que rien n'a été oublié à bord, notamment sous les sièges et dans les
compartiments bagages après le débarquement des passagers.
Afin de s'assurer qu'aucun objet n'a été oublié ou déposé dans les soutes ou dans les
contenants, une inspection visuelle systématique intérieure et extérieure s'impose avant le
début du chargement (elle sera le plus souvent faite par un agent de piste).
En escales de transit : seuls les contenants et la portion de soute faisant l'objet d'une
modification de chargements sont vérifiés par l'escale de transit.
Chaque mesure énoncée ci-après se réfère à l'une de ces quatre catégories ; un numéro
leur est attribué de la manière suivante : X-N°, où X est la lettre du domaine d'application de
la mesure et N° le numéro de la mesure dans ce domaine d'application.
En effet, lorsque ces mesures complémentaires sont demandées, il faut pouvoir prévenir
l’équipage tout en gardant un minimum de confidentialité.
Au cours de sa visite pré vol, le PNT responsable de la visite prête une attention particulière
à la détection d'objets suspects qui pourraient avoir été déposés dans les zones accessibles
de l'avion (soutes, trappes de train, portes de visite, ...).
Toutefois, si l'avion a été pastillé, l'intégrité du pastillage sera vérifiée, et si ce pastillage a
subi des détériorations, il est nécessaire de contrôler minutieusement les compartiments
concernés. Cette visite est décrite en annexe 2.
Le pastillage consiste à pastiller certains logements et trappes dont l'ouverture reste
normalement occasionnelle. Ce pastillage a lieu en escale, lors d'un arrêt prolongé sans que
l'équipage soit présent à bord, ou lors d'une escale de nuit. Il est effectué par l'équipage ou
par le technicien après que celui-ci se soit assuré :
Pour les vols spéciaux comportant une rotation longue et l'application de mesures de sûreté
particulières, un lot de pastilles sera mis à la disposition de l'équipage.
Il s'agit d'une visite complète et soignée de la cabine par le PNC pour déceler
éventuellement la présence d'un objet suspect. Elle se fait en même temps que la check-list
de sécurité.
Cette visite est complétée par une inspection visuelle des offices avant le chargement du
commissariat.
Le PNC s'assure qu'aucun objet suspect n'a été déposé dans les parties accessibles et
propices de la cabine en inspectant la totalité :
- Des logements des équipements de sécurité,
- Des dessus des fauteuils, empochement de siège, pochettes logements des gilets de
sauvetage, pochettes de dossier, ...
- Des cuvettes et placards des compartiments toilettes, ainsi que derrière les cloisons
si celles-ci sont facilement démontables,
- Des vestiaires
- Des coffres sur les planchers,
- Des espaces contre les cloisons ou parois de la cabine,
- Des soutes en cabine et des logements commissariat si leur chargement n'est pas
commencé.
Le mécanicien de piste inspecte, avant le chargement des soutes, les cavités du plancher,
les trappes d'accès aux divers logements non pastillés, l'intégrité du revêtement des parois,
le verrouillage des portes d'intercommunication et rend compte au PNT des contrôles
effectués.
Lorsque le contact verbal n'est pas assuré entre le PNT et le mécanicien de piste chargé de
l'inspection des soutes (en cas d'une relève pendant le traitement de l'avion, par exemple),il
importe que le CRM soit annoté de la façon suivante :
"Vol - date - "mesure A-4 effectuée" - nom - signature"
Le pastillage peut être effectué par l'équipage dans les autres escales.
Lorsque les circonstances l'exigent, un contrôle approfondi de tous les intervenants sur la
touchée peut être demandé.
Deux niveaux d'application sont possibles :
Cette mesure concerne la surveillance des zones aéroportuaires réservées aux passagers, y
compris les moyens d'accès aux avions (passerelles - cars).
Les objectifs à atteindre sont :
- D’isoler les passagers contrôlés et d'empêcher leur retour dans les zones publiques,
- D’interdire l'accès des zones stériles du point de contrôle des passagers et de leurs
bagages à main jusqu'à l'avion, à toute personne non autorisée ou non contrôlée.
Dès que l'avion est en stationnement, chacun de ses accès doit être surveillé et interdit à
toute personne étrangère au traitement de l'avion. À cet effet, le port d'un badge par le
personnel autorisé doit être exigé conformément aux dispositions de l'OACI.
À défaut du port du badge, toute personne admise à circuler dans les zones réservées doit
être en possession d'une autorisation de circulation émanant des Autorités compétentes.
La surveillance doit également s'exercer sur les personnes présentes sous l'avion et sur les
matériels de service liés à la touchée de l'avion.
Le personnel de l'escale et le PNT participant à cette surveillance, et toute anomalie devra
être signalée par le chef d'escale aux Autorités chargées de la sûreté.
Le PNC restant à bord durant le transit est chargé de la surveillance des accès à la cabine.
Dans les escales où le changement d'équipage est prévu, sauf cas particulier impliquant que
l'escale assure elle-même la continuité de la surveillance des accès de la cabine, la relève
PNC sera faite à bord.
Cette mesure a pour but de prévenir les risques d'attentat ou de spoliation commis sur les
voies de circulation.
Cette mesure concerne les bagages de soute des passagers locaux et en correspondance
ainsi que les bagages équipages.
Surveillance
Cette mesure entre le plus souvent dans le cadre général de la surveillance de l'aéroport, en
particulier :
- Interdiction d'accès aux zones non publiques de personnes non autorisées,
- Mise en œuvre de contrôles permanents et/ou volants,
Protection
Convoyage et protection jusqu'à l'avion des contenants à bagages par une garde, armée de
préférence.
Les modalités de mise en œuvre de cette mesure seront liées aux possibilités locales.
Surveillance de la zone de traitement fret entrant dans le cadre des mesures générales de
surveillance de l'aéroport, notamment :
- Contrôle du port du badge par le personnel,
- Interdiction d'accès aux zones non publiques de personnes non autorisées,
- Contrôle de la fermeture et du verrouillage des portes d'accès des magasins,
particulièrement lorsqu'ils ne sont pas en cours d'exploitation,
- Installation de dispositifs d'alarme et de détection d'intrusion.
Convoyage et protection par garde, armée de préférence, des chariots de messageries entre
la zone de stockage du fret et celle où stationne l'avion. Les modalités de mise en œuvre de
cette mesure seront liées aux possibilités locales.
Cette mesure a pour but de permettre la fouille de l'avion. Tout objet abandonné en cabine
sera soumis à un contrôle particulier.
Lorsque des passagers transit sont débarqués, il faut éviter dans la mesure du possible qu'ils
aient à subir un nouveau contrôle lors de leur réembarquement. Il est donc indispensable
que la zone transit soit stérile.
Des cas exceptionnels tels que, passagers handicapés, malades, etc. ..., seront à traiter en
accord avec le commandant de bord, le responsable d'escale et les autorités locales.
Rappel : Le personnel navigant passera par le même chemin que les passagers sauf s'il
existe un circuit équipage. Ils passeront dans tous les cas par un filtrage.
Le personnel navigant, sous l'autorité du commandant de bord, ou à défaut du chef de
cabine, procède à la reconnaissance de ses bagages personnels et en vérifie le contenu s'ils
ne sont pas fermés à clé ou cadenassés.
Lorsque tous les bagages ont été ainsi reconnus et dénombrés, le commandant de bord ou à
défaut le chef de cabine, en informe le responsable de l'escale en vue du chargement.
Cette prise en charge s'effectuera en un point prédéterminé de la zone réservée de
préférence, ou à défaut à l'intérieur de celle-ci. Ce point déterminé devra être précisé dans la
notice d'accueil de l'escale.
Note : En plus des raisons de sûreté, il est fortement recommandé, pour de multiples autres
raisons (fraude, bagages égarés, dissimulations de drogue, ...) que chaque bagage
équipage soit fermé à clé ou cadenassé, y compris en dehors des heures de travail (comme
à l'hôtel par exemple). Il doit comporter obligatoirement une identification complète et précise
de son propriétaire.
3.4.4. FRET
D-3.TEST DE DECOMPRESSION
Passage dans un caisson à dépression des messageries, de la poste et des CPA non
préalablement avionnés.
La mention "Caisson effectué" doit apparaître sur la LTA en cas de pré acheminement par
voie de surface de messageries à destination d'une relation où cette mesure est requise.
CHAPITRE 4
PLAN D’URGENCE
CHAPITRE 5
FORMATION DES PERSONNELS
5.1. Généralités………………………………………………………………………………………………………………….….……..3
5.2. Tableau de formation…………………………………………………………………………………………………...………3
5.1. GENERALITES
CHAPITRE 6
ANNEXE
6.1. Généralités…………………………….………………………………………………...3
6.2. Précisions………………………………………………………………….……..3
6.3. Description…………………………………………………………….…………………3
6.4. En cas de détournement………………………………………………..……………...4
6.5. Auteurs de l'acte…………………………………………………….……..……..4
6.6. Fin de l'incident…………………………………………………………..………..5
Numéro de dossier :
6.1. GENERALITES
- Identifiant :
- Date de l'incident :
- Heure de l'incident :
- Durée de l'incident :
6.2. PRECISIONS
- Date de départ du vol (jour mois année) :
- Heure de départ du vol (heure locale - base 24h) :
- Identité du vol :
- Type d'aéronef :
- Numéro d'immatriculation de l'aéronef :
- Nombre de passagers :
- Nombre de membres d'équipage :
- Agent de sûreté en vol (éventuellement) :
- Nombre des auteurs de l'acte :
6.3. DESCRIPTION
Description des Armes ou de l'engin explosif (nombre et description de chacun d'entre eux)
Qui a transmis ces exigences aux autorités au sol (le pilote, l'auteur de l'acte...) ?
Y a t'il eu tentative de négociations de la part d'un membre de l'équipage et si oui lesquelles
et par qui ?
L'auteur avait-il :
-Des notions techniques de pilotage ?
-Des connaissances techniques sur la conception de l'aéronef ?
-Des connaissances sur les installations essentielles de navigation de l'aéroport ?
Explications :
Enumérer les destinations demandées par les pirates et préciser si la réserve de carburant
était suffisante et si l'équipage disposait des moyens nécessaires pour les atteindre
(explications) :
Des passagers ont-ils été autorisés à quitter l'aéronef ? Si oui, énumérer les aéroports où ils
ont débarqué dans l'ordre chronologique :
Des mesures ont-elles été prises dans un aéroport pour résoudre le problème ou pour tenter
une intervention d'entretien (préciser les aéroports et les mesures) ?
- NOM :
- ALIAS :
- Date de naissance : Lieu de naissance :
- Nationalité :
- Aéroport d'embarquement :
- Comment ont-ils eu accès à l'aéronef ?
7.1. Généralités……………………………………………….………………………………3
b) Détruit un aéronef en service ou cause à un tel aéronef des dommages qui le rendent
inapte au vol ou qui sont de nature à compromettre sa sécurité en vol ;
c) Place ou fait placer sur un aéronef en service, par quelque moyen que ce soit,
dispositif ou des substances propres à détruire ledit aéronef ou lui causer des
dommages qui le rendent inapte au vol ou qui sont de nature à compromettre se
sécurité en vol ;
e) Communique une information qu’elle sait être fausse et, de ce fait, compromet la
sécurité d’un aéronef en vol ;
Aéroport international : Tout aéroport que l’Etat contractant dans le territoire duquel il
est situé a désigné comme aéroport d’entrée et de sortie destiné au trafic aérien international
et où s’accomplissent les formalités de douane, de contrôle des personnes, de santé
publique, de contrôle vétérinaire et phytosanitaire et autres formalités analogues.
Aire de mouvement : Partie définie sur un aérodrome terrestre, destinée aux aéronefs
pendant l’embarquement des voyageurs, le chargement ou le déchargement de la poste ou
du fret, l’avitaillement ou la reprise de carburant, le stationnement ou l’entretien.
Aire de trafic : Aire définie, sur un aérodrome terrestre, destinée aux aéronefs pendant
l’embarquement ou le débarquement des voyageurs, le chargement ou le déchargement de
la poste ou du fret, l’avitaillement ou la reprise de carburant, le stationnement ou l’entretien.
Alerte à la bombe : Etat d’alerte, déclaré par les autorités compétentes pour mettre en
route un plan d’intervention destiné à contrer les conséquences possibles découlant d’une
menace qui a été communiquée, anonymement ou autrement, ou découlant de la
découverte d’un engin ou autre article suspect à bord d’un aéronef, à un aéroport ou dans
des installations d’aviation civile.
Arme légère : Terme général désignant toutes les armes à feu portatives.
Aviation générale : Tous les vols civils autres que les services aériens réguliers et les
vols de transport aérien non réguliers effectués contre rémunération ou en vertu d’un contrat
de location.
Bagages non accompagnés : Bagages transportés comme fret, que ce soit à bord du
même aéronef que celui qui transporte les personnes auxquelles ils appartiennent.
Bagages non identifiés : Bagages que se trouvent dans un aéroport avec ou sans
étiquette d’enregistrement et qui ne sont pas retirés par un passager.
Conteneur à bagages : Récipient dans lequel les bagages sont placés pour être
transportés à bord des aéronefs.
Contrôle des stupéfiants : Mesures prises pour lutter contre le mouvement illicite de
stupéfiants et de substances psychotropes par voie aérienne.
Côte piste : L’aire de mouvement d’un aéroport et la totalité ou une partie des terrains et
bâtiments adjacents dont l’accès est contrôlé.
Côte ville : Secteur d’un aéroport ou d’une aérogare auquel le public a librement accès.
Expéditeur connu : Agent, transitaire ou toute autre entité qui fait affaire avec un
exploitant et applique des contrôles de sûreté, préalablement acceptés par l’autorité
compétente, au fret, aux envoies exprès et à la poste.
Fret groupé intégré : Expédition de plusieurs colis provenant de plus d’une personne,
dont chacune a passé un accord avec une autre personne autre qu’un transporteur aérien
régulier en vue du transport par voie aérienne de ces colis.
Hall des départs : Secteur situé entre les comptoirs d’enregistrement et la salle d’attente
côte piste.
Jetée : Couloir situé soit au niveau du sol, soit au-dessus ou au-dessous de ce niveau, qui
Magasin à bagage : Emplacement où les bagages triés sont entreposés avant d’être
chargés à bord des aéronefs, et où les bagages mal acheminés peuvent être gardés en
attendant qu’on les réexpédie, qu’on les réclame ou qu’on s’en débarrasse.
Marchandises : Tous biens, autres que la poste, les provisions de bord et les bagages
accompagnés ou mal acheminés, transportés à bord d’un aéronef.
Passerelle passagers : Passerelle mobile articulée qui permet aux passagers l’accès
direct entre un aéronef et un bâtiment ou un véhicule.
Permis : Carte ou autre document délivré à des personnes employées aux aéroports ou
qui pour une raison ou une autre ont besoin d’être autorisées à accéder aux aéroports ou à
toute partie réglementée de ceux-ci ; les permis ont pour objet de faciliter l’accès et
d’identifier les personnes et ils concernent aussi bien les véhicules, pour les mêmes fins. Les
permis ont quelquefois appelé cartes d’identité ou laissez-passer aéroportuaires.
Personne non admissible : Personne dont l’admission dans un Etat est ou sera
refusée par les autorités de cet Etat.
Point vulnérable : Personne dont l’admission dans un Etat est ou sera refusée par les
autorités de cet Etat.
Sabotage : Tout acte ou toute omission délibérée tendant à détruire par malveillance ou
sans motif un bien et qui met en danger l’aviation civile et ses installations et services ou
constitue un acte d’intervention illicite dans l’aviation civile et ses installations et services.
Salle d’attente côte piste : Emplacement situé entre le hall de départs et les sorties,
côté piste, de l’aérogare de passagers.
Salle de tri des bagages : Salle où les bagages au départ sont triés pour être chargés
à bord des aéronefs.
Sûreté : Combinaison des mesures ainsi que des moyens humains et matériels visant à
protéger l’aviation civile contre les actes d’intervention illicite.
Zone de fret : Zone qui comprend les installations destinées à la manutention du fret.
Cette zone englobe les aires de trafic, les bâtiments et magasins de fret, les parcs de
stationnement et les routes qui les desservent.
Zone de sûreté à accès réglementé : Toute zone d’un aéroport, d’une aérogare ou
d’une installation dont l’accès est réglementé ou contrôlé pour des raisons de sûreté et de
sécurité.
Zone non réglementé : Toute zone d’un aéroport à laquelle le public a accès ou dont
l’accès n’est pas réglementé.
Zoné stérile : Zone située entre tout poste d’inspection/filtrage et les aéronefs, et dont
l’accès est strictement contrôlé