Physiologie Nerveuse
Physiologie Nerveuse
Physiologie Nerveuse
Physiologie Nerveuse
Physiologie Nerveuse
Généralités :
Système nerveux central (reçoit les infos de l’extérieur) : MO et cerveau. Système nerveux
périphérique : nerfs.
Volontaire : celui qui permet la contraction du muscle
Autonome : automatique, stimule les organes
Orthosympathique : activé en cas de stress.
Parasympathique : correspond au repos.
Relais entre le sympathique et le nerveux
Le neurone (émet des PA et véhicule l’information sous forme de PA au niveau des synapses)
Les Astrocytes
Les oligodendrocytes
peut être à l’origine de la gaine de myéline de plusieurs
axones.
-Développement tardif
-Anhydrase carbonique (maintien du pH)
-Nœud de Ranvier
-Nœud de Ranvier
-Guidage des neurones vers leur cible
-Synthétise une matrice extra cellulaire
Mise en évidence
-Une des deux électrodes est dans la cellule il apparaît une dpp de -70mv
-V=Vint-Vext V(voltage)
Membrane perméable
Membrane semi-perméable
• On transfert l’axone dans du Ringer froid. On mesure l’efflux de sodium radioactif : Efflux du
sodium radioactif par minutes
Le potassium est donc indispensable à la sortie de sodium. Le flux sortant de Na+* dépend de la
concentration externe en K+ : les deux flux sont couplés.
Potentiel d’action
Mise en évidence
Stimuli infraliminaire (pas suffisant pour déclencher un potentiel d’action) ->potentiel reste
constant
Stimulation efficace=observation d’un potentiel d’action, très bref (quelques ms), latence
dépend de la distance entre le stimulateur et les électrodes de réceptions. Plus la distance
sera grande plus la latence sera importante.
La vitesse de propagation du potentiel d’action est bien inférieure a celle d courant électrique
Propriétés
Période réfractaire
Voltage clamp
• I = G* (Em-Eq)
• Si Em = Eq alors les ions ne bougent pas.
• Courant entrant transitoire (sodium).
• Courant sortant voltage dépendant (Potassium)
Quand on analyse un canal, on voit que le canal s’ouvre ou ne s’ouvre pas, et plus ou moins
longtemps. Donc ici on n’aura pas de « courbe » comme avant, car avant on étudiait tous les canaux
en même temps, et on regardait leur moyenne.
Potentiel gradué
Constante de temps
• � = �0 (1 − � − � ) avec � = �� ∗ � constante de temps
• Plus la résistance est grande (moins il y a de canaux) plus le potentiel met de temps pour atteindre
sont maximum.
resistance menbranaire
constante d’espace : � = √
resistance longitudinale
Constante d’espace
Plus la résistance trans membranaire est importante plus la constante d’espace sera grande.
Plus la résistance longitudinale est faible plus la constante d’espace sera grande.
• Un potentiel d’action génère des courants locaux plus la constante d’espace sera grand plus le
courant local se propagera loin
• Plus la constante de temps sera grande plus un courant local durera longtemps
Fibre myélinisée
Les neurommédiateurs
Généralités
Le neurone est composé d’un corps cellulaire, de dendrites et d’un axone qui se termine par une
synapse qui va reconnaitre une autre cellule. On n’a pas de continuité entre les 2 cellules. L’espace
entre les deux va créer une obligation d’utiliser les neuromédiateurs. On aura besoin d’un système
pouvant dégrader le neuromédiateur : pour éviter d’en avoir trop et éventuellement arrêter la
transmission d’information.
La transmission synaptique
Mise en évidence
Activité basale
Inhibition présynaptique
Devenir du neuromédiateur
Récepteurs ionotropiques
• Récepteurs sont des canaux: complexes protéiques avec des régions spécifiques traversant la
membrane
• peuvent être composés de protéines identiques ou différentes
• (Pentamères, tétramères ou dimères,….)
• Activation très rapide (sub-milliseconde): changement
conformation du récepteur qui entraîne l’ouverture d’un canal
ionique
– Influx de cations (Na+, Ca2+) : DEPOLARISATION (PPSE)
– Influx d’anions Cl- (ou efflux de K+) :HYPERPOLARISATION (PPSI)
• Effet très rapide des neuromédiateurs qui agissent sur des
récepteurs-canaux : de 1 à 10-20 ms.
• Désensibilisation rapide rapide après exposition à 1 agoniste
• Principales familles de récepteurs ionotropiques
- nAChR, GABAA, glycine, sérotonine-3 (5-HT3), récepteurs
Glutamate (NMDA, kaïnate, AMPA)
• ROLE CLEF DE CES RECEPTEURS DANS LA PLASTICTE SYNAPTIQUE…
Récepteurs Métabotropiques
Rétroaction présynaptique
Neurotransmission chimique
• Libération de neuromédiateur
• Reconnaissance du récepteur
• Ouverture de canaux directement ionotropique ou indirectement métabotropique (protéine G).
• Modification du potentiel de membrane
• Rétroaction sur le cellule présynaptique.
Neurotransmission chimique
Le neurotransmetteur doit être présent dans l'élément présynaptique.
L'élément présynaptique doit contenir les précurseurs et les enzymes nécessaires à sa synthèse.
Le neurotransmetteur doit être libéré en réponse à l'activation du neurone présynaptique.
Le neurotransmetteur doit rencontrer des récepteurs spécifiques au niveau de la membrane
postsynaptique.
Les éléments du complexe synaptique doivent posséder des mécanismes capables d'inactiver le
neurotransmetteur.
L’injection du neuromédiateur dans la fente doit mimer la réponse obtenue par stimulation.
Un neuromédiateur par neurone (principe de Dale)
A) L’acétylcholine
B) Les amines biogènes
• Les catécholamines: dopamine ,noradrénaline ,adrénaline
• La sérotonine
• L’histamine
C)Les acides aminés
– GABA
– Aspartate NMDA
– Glutamate
– Glycine
D) Les peptides
• Sites de sécrétions.
– Système nerveux central: Noyaux gris centraux, cortex moteur de
l’encéphale….
– Système nerveux périphérique: Jonction neuromusculaire( plaque
motrice). Innervation des muscles lisses. Au niveaux des neurones
préganglionnaires du système nerveux végétatif et des neurones post
ganglionnaire du système nerveux parasympathique.
• Remarques:
– Toxine botulique inhibe la libération de l’acétylcholine (SNARE)
– Action des insecticides organophosphorés.
– Eserine
Amine Biogène-Catécholamine
A)Dopamine
Synthèse:
Précurseur la Tyrosine (Acide aminé essentiel).
Synthèse en plusieurs étapes.
L’étape limitante est la 1 er étape
Dégradation:
Dans la fente synaptique ou dans la cellules nerveuses après recaptage.
Enzyme Monoamine oxydase (MAO) ou Cathecol O Methylamine Transférase
(COMT).
Dosage des métabolites
Récepteur : De D1 à D5
– Récepteurs D1 et D 5 augmente la production de AMPc.
– Les D2 D3 D4 inhibe la production d’AMPc Antagonistes Halopéridol (D2)
neuroleptiques
Récepteurs
Répartition
SNC voie motrice secondaire, système limbique.
SNP Ganglion sympathique
Fonction:
le contrôle la motricité
La récompense
La motivation
Divers :
Cocaïne bloque sa recapture.
Amphétamine augmente sa libération.
Insuffisance de sécrétion provoque dépression maladies de Parkinson.
Schizophrénie
Noradrénaline et adrénaline
Alpha
– Les récepteurs sont subdivisés en 1 postsynaptiques ( PLC (DAG IP3)) antagoniste prazosin>
phentolamine
– les 2 présynaptiques ( Gi, AMPc) prazosin < phentolamine
• Localisation:
-SNC Noradrénaline substance réticulée, système limbique structure responsable de l’éveil ,
comportement alimentaire, attention.
-SNP Noradrénaline médiateur du neurone postganglionaire du système nerveux orthosympathique.
-La médullo surrénale
Très important pour le système circulatoire
La
serotonine
• Synthétisé
à partir du
tryptophane
(facteur
limitant.
• Les
récepteurs
de la
sérotonine
sont classés en 7 groupes 5-HT1, 5-HT2, 5-HT3, 5-HT4, 5-HT5, 5-HT6 et 5-HT7, chaque groupe
pouvant avoir des sousclasses A, B etc. Leur distribution n'est pas homogène.
• Certains récepteurs comme les 5-HT1A et 5-HT1B sont surtout présynaptiques et modulent la
libération de sérotonine mais la plupart sont postsynaptiques.
• Les récepteurs sérotoninergiques sont liés aux protéines G selon diverses modalités, sauf le
récepteur 5-HT3 qui est un récepteur canal qui, à l'état ouvert, est perméable aux cations sodium et
potassium.
• Impliquée dans:
– Sommeil vigilance
– Humeur
– Vomissement
– Céphalée
• Le GABA, NH2 - CH2 - CH2 - CH2-COOH, est synthétisé à partir de l'acide glutamique, grâce à l’acide
glutamique décarboxylase (GAD) avec le phosphate de pyridoxal comme cofacteur. .
• Recapture: Une partie du GABA libéré est recaptée par les terminaisons présynaptiques (recapture
neuronale), l'autre diffuse et est en partie captée par les cellules gliales (capture gliale).
• Récepteurs et effets
Deux types de récepteurs post synaptiques : GABA-A et GABA-B.
GABA-C ont été décrits récemment.
• Récépteurs GABA-B
• Il existe deux types de récepteurs GABA-B, GABA-B R1 et GABA-B R2, présents sous forme de
dimères et liés aux protéines G. Ils sont présynaptiques et postsynaptiques.
• L'activation des récepteurs GABA-B présynaptiques modère la libération du GABA et de divers
autres médiateurs .
• L'activation des récepteurs GABA-B postsynaptiques module l'ouverture de canaux potassium, ce
qui provoque une hyperpolarisation membranaire.
• Localisation: SNC Moelle épinière et cellule de purkinge
Propofol anesthésique a une action sur le GABA A gaz anesthésique sur le même récepteur.
Baclofen effet sur le GABA B inhibe les contractures musculaires.
Valium potentialise l’effet du GABA sur le récepteur GABA A
Glycine
• Glycine
• Précurseur la Sérine (hydroxymethyltransférase).
• Canal Chlorure les récepteurs-canaux spécifiques de structure pentamérique, perméables aux ions
Cl- et a un effet hyperpolarisant.
• Reconnaît un cite de fixation sur le récepteur MNDA. (Présence obligatoire pour l’activation du
récepteur)
• Moelle épinière, tronc cérébral.
• Inhibiteur strychnine.
GLUTAMATE ET ASPARTATE
Types de récepteurs:
1. NMDA (N-Méthyl-D-aspartate)
2. Non-NMDA:
- Kaïnate
-AMPA (5-amino-3-hydroxy-5-méthylisoazol-4-propionate)
1. Métabotropique mGlu
Le Glutamate
• Les récepteurs AMPA laisse passer les ions Na et K. Les NMDA sont inactifs
lorsque la membrane est à son potentiel de repos. Un ion magnésium bloque
son activités. Par contre quand la membrane est dépolarisés et que le glutamate
vient se fixer sur le récepteur le Mg 2+ part alors et il devient perméable au Ca.
L’entrée de calcium se lie à la calmoduline activation de diverse kinase qui
phosphoryle les récepteur AMPA. Cette phosphorylation augmente le le temps
d’ouverture de ces canaux.
• Répartition Cortex cérébral cervelet…
• Mémorisation.
Ils sont constitués d’une suite d’acides aminés. Ils sont d’une très grande diversité.
Des peptidases spécifiques assurent leurs dégradations. Quelques exemples
E)4)1)Endorphine et enképhaline
Généralement elles ont une action inhibitrice, elles réduisent la douleur en inhibant la libération la
substance P.
Localisation dans le SNC elles sont très abondantes dans l’encéphale, l’hypothalamus, le système
limbique, l’hypophyse et la moelle épinière
Les analogues utilisés sont par exemple la morphine, l’héroïne, la méthadone. (la concentration
d’endorphine s’élève chez les sportifs)
E)4)2)La substance P
E)4)5) La Cholescistokinine
cortex cérébral et intestin rôle dans les comportements alimentaires
- Son organisation : présence de ganglions, il innerve principalement les muscles lisses, les
glandes et le cœur.
le système parasympathique
le système orthosympathique ou sympathique.
a) Le système orthosympathique :
Deux neurones :
- Un premier, dit pré ganglionnaire myélinisé.
Dont le corps cellulaire est localisé dans la moelle
épinière dorsale ou lombaire
- Un second, dit post-ganglionnaire non myélinisé.
Dont le corps cellulaire est localisé dans un ganglion
Les axones des neurones pré ganglionnaires sont présents au niveau des nerfs crâniens (3, 7,
9 et 10) ou sacrés.
Le 10 est le plus important, il est appelé nerf vague (à connaitre) ou pneumogastrique (cœur,
poumons, foie, système digestif). Ramifications au niveau des plexus cardiaques et
œsophagiens.
Les nerfs parasympathiques sacrés innervent le colon, le rectum, la vessie et les organes
génitaux.
Le neurone pré ganglionnaire est toujours très long. Il va jusqu’à un ganglion situé tout près
ou dans l’organe effecteur. Le neurone pré ganglionnaire est myélinisé. Le neurone post
ganglionnaire est très court.
Le neurone post ganglionnaire du système parasympathique est cholinergique. On trouve sur les
tissus cibles les deux types de récepteurs les nicotiniques et les muscariniques.
Celui du système orthosympathique est généralement noradrénergique. Adrénergique dans le cas de
la médullo-surrénale et Cholinergique dans le cas de l’innervation des glandes sudoripares
(acétylcholine qui est libérée) et des vaisseaux sanguins des muscles striés squelettiques (avant
même l’effort vasodilatation).
Le contrôle hypothalamique
Application
La pupille
Le cœur
La transpiration