L'Immaculée, Chemin Vers Le Père

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L'Immaculée, chemin vers le Père - Spiri-Maria, 10-11 août 2013 - 1

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi », nous révélait Jésus, le Fils du Père. Dans sa
conférence, le Père Stéphane nous expliquera comment l'Immaculée-Mère et l'Immaculée-Fille sont elles aussi des Chemins
privilégiés pour monter vers le Père Éternel.

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Pendant la dernière Cène, avant d'entrer dans sa Passion, Jésus donna à Ses Apôtres un long
et riche enseignement. Il leur disait entre autre ce qui suit : « Dans la maison de mon Père, il
y a de nombreuses demeures ; sinon, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et
quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place, à nouveau je viendrai et je vous
prendrai près de moi, afin que, là où je suis, vous aussi, vous soyez. Et du lieu où je vais,
vous savez le chemin. » Thomas lui dit alors: « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas.
Comment saurions-nous le chemin? » Jésus répondit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la
Vie. Nul ne vient au Père que par moi ». (Jn 14, 2-6)

Dans cet enseignement, Jésus révèle clairement le but ultime de sa Passion Rédemptrice :
nous ouvrir la Porte du Ciel. Le Ciel est le but auquel tout être humain doit aspirer de tout
son cœur. Monter vers le Père Éternel, et entrer de plus en plus dans Son intimité, dans Sa
Lumière, dans Son Amour, et vivre de Sa Vie : voilà l'Unique nécessaire, voilà l'Unique
Trésor qui peut combler nos cœurs. Et pour que nous puissions monter au Ciel, dans la
maison du Père que Jésus nous a si chèrement conquis, il n'y a donc pas d'autre Chemin que
Lui-même, nous révèle-t-il.

À première vue, cela semble laisser bien peu de place à Marie, sa Mère, dans le Plan du Salut.
Mais un examen plus approfondi des évangiles, nous conduit à comprendre qu'il n'est pas
possible de séparer Marie et Jésus, la Mère et Jésus le Fils.

Parmi les auteurs qui ont le plus mis en lumière le rôle essentiel que joue Marie dans le Plan
du Salut, il faut nommer Saint Louis-Marie Grignon de Montfort. Plus près de nous, le Pape
Jean-Paul racontait un jour comment Saint Louis-Marie influença sa pensée : « En plaçant la
Mère du Christ en relation avec le mystère trinitaire, Monfort m'a aidé à comprendre que la
Vierge appartient au plan du salut par la volonté du Père, en tant que Mère du Verbe
incarné, qu'Elle a conçu par l'oeuvre de l'Esprit Saint. [...] Je compris alors que je ne
pouvais pas exclure la Mère du Seigneur de ma vie sans désobéir à la volonté de Dieu-
Trinité, qui a voulu "commencer et accomplir" les grands mystères de l'histoire du salut
avec la collaboration responsable et fidèle de l'humble Servante de Nazareth » (Audience, 13
octobre 2000).

Comme le souligne Jean-Paul II, ce qui ressort des écrits de Montfort, c'est que la vraie
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dévotion mariale qu'il enseigne est ancrée non seulement dans un profond amour filial pour
la Vierge Sainte, mais aussi, que cette dévotion est très solidement ancrée dans la
Révélation divine, et plus particulièrement dans le Mystère de l'Incarnation du Verbe.

Pour Montfort, en effet, le mystère de l'Incarnation « est un abrégé de tous les mystères, qui
renferme la volonté et la grâce de tous ». (cf.VD#248) On peut donc dire que le mystère de
l'Incarnation contient en lui-même tout le Plan de Salut qui a pour but de conduire les
hommes de la terre jusqu'au Père. Il contient donc tous les mystères de la vie de l'Église
depuis sa fondation jusqu'à son accomplissement final, le mystère de la Prédestination des
saints, ainsi que les mystères de l'eschatologie et des fins dernières.

C'est bien ce qu'affirme notre saint au #22 du Traité : «La conduite que les trois personnes de
la très sainte Trinité ont tenue dans l'Incarnation et le premier avènement de Jésus-Christ,
elles la gardent tous les jours, d'une manière invisible, dans la Sainte Église, et la garderont
jusqu'à la consommation des siècles, dans le dernier avènement de Jésus-Christ ».

Et quelle est donc la conduite de la Trinité dans l'Incarnation? Quelle manière constante
d'agir, Dieu s'est-il fixé dans l'Incarnation ? Dans ce mystère de l'Incarnation, nous dit
Montfort, Jésus et Marie sont inséparables : « On ne peut voir Jésus-Christ qu'en Marie, et
incarné dans son sein... L'un est tout dans l'autre: Jésus est tout en Marie, et Marie toute en
Jésus... On séparerait plutôt la lumière du Soleil, que Marie de Jésus » (VD#246-247).

Dans la pensée de Grignon de Montfort, il est donc certain que dans tout le Plan divin du
Salut, qui a pour but de conduire l'humanité au Ciel, Marie est inséparable de son Fils Jésus.
Si Jésus est le Chemin qui conduit au Père, Marie est intimement unie à ce Chemin.

Mère du Christ, Marie est aussi Mère de l'Église qui est le Corps Mystique du Christ. C'est
en Marie, ce moule divin qui a formé le Dieu-homme, que les baptisés sont formé à l'image
du Christ et deviennent les saints qu'ils sont appelés à devenir. Montfort dit que le sein de
Marie est la « [chambre] des secrets de Dieu », où Jésus, le nouvel Adam, « a choisi tous les
élus » (VD#248). C'est donc Elle qui enfante à la Vie éternelle, tous ceux que Son Fils a
racheté. En tant que Mère, c'est Elle encore qui accueille les élus dans la Céleste Patrie et
qui, avec Son Fils, les présente au Père Éternel.

Première et parfaite disciple du Christ, Marie est le modèle éminent de toutes les vertus
enseignées par Jésus. Bien plus, Marie est une copie vivante de Jésus Lui-même! Se mettre
à l'école de Marie, s'est se mettre automatiquement à l'école de Jésus. Suivre le chemin tracé
par Marie, c'est suivre, du même coup, le chemin tracé par Jésus, chemin qui conduit tout
droit au Ciel.
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Ainsi, Marie, tout autant que Jésus, est le Chemin du Ciel. C'est, en effet, la Volonté de
Jésus Lui-Même que nous passions par Elle, pour venir à Lui et monter vers le Père. Et c'est
cette Volonté de Jésus, exprimée du haut de la Croix « Fils, voici ta Mère », qui est le
fondement même de notre Consécration à Marie.

***

Mais il y a encore une autre manière dont Marie est le Chemin du Ciel. Et celui-ci nous est
révélé dans le Mystère de Son Assomption. Marie, nous enseigne le Concile, est « l'image et
le commencement de ce que sera l'Église en sa forme achevée, au siècle à venir » (LG#68).
En effet, comme nous l'enseigne le Dogme de l'Assomption, Marie, « élevée corps et âme à
la gloire du ciel », est tout comme Son Fils, victorieuse du péché et de la mort.

Cette affirmation du Concile nous rappelle que la mort est une conséquence du péché, et
que, dans le Plan du Créateur, les hommes, à la fin de leur séjour terrestre, devaient monter au
Ciel en leur être tout entier, sans laisser derrière eux une partie d'eux-mêmes. C'est
pourquoi le Dogme et le Concile font un lien entre le fait que Marie fut « préservée par Dieu
de toute atteinte de la faute originelle » et son Assomption au Ciel avec Son corps, en Son
être tout entier, et non pas seulement avec son âme.

Bien que le dogme de l'Assomption n'a voulu trancher ni en faveur de ceux qui croit à la mort
et à la résurrection de Marie, ni faveur de ceux qui croit plutôt en sa dormition, le Catéchisme
de l'Église Catholique commente l'Assomption en disant que « La Très Sainte Vierge Marie,
ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut enlevée corps et âme à la gloire du ciel, où
elle participe déjà à la gloire de la résurrection de son Fils, anticipant la résurrection de
tous les membres de son Corps » (CEC#974).

Les auteurs du Catéchisme semblent ici privilégier l'opinion de la mort de Marie, suivie de sa
résurrection et de son assomption, à l'image de ce que fut la fin terrestre de Jésus Lui-même.
Mais nous savons par Vie d'Amour, que Marie n'est pas morte. Et sa « MONTÉE AU CIEL
SANS MOURIR » (VA I, p.326) annonce, en fait, le retour au plan initial du Créateur.

Le lien que fait le Catéchisme entre l'Assomption de Marie et la résurrection des morts au
dernier jour, est néanmoins très intéressant, car le but de la résurrection est en effet, de
pouvoir ensuite remonter au Ciel, sans mourir, et donc, en être complet, en ne laissant
derrière nous aucune dimension de nous-même.

Prenons un pause, en nous unissant à la chorale pendant le chant : « Beau Lis de notre vallée  ».
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Les chrétiens n'accordent peut-être pas suffisamment d'importance à cette « rédemption du


corps » qu'est « la résurrection de la chair ». Comme l'explique le livre 'Vocabulaire de
Théologie biblique (art. Résurrection p.918), « à l'encontre des conceptions grecques, où
l'âme humaine libérée des liens du corps va seule vers l'immortalité, l'espérance chrétienne
implique une restauration intégrale de la personne ».

Autrement dit : la montée de l'âme des rachetés au Ciel après la mort, n'est encore qu'une
rédemption incomplète. La rédemption totale de l'homme implique que celui monte au Ciel
avec tout lui-même, et cela, que cette montée soit précédée par la mort et la résurrection, ou
que cette montée se fasse sans passer par la mort.

Ainsi, si, d'une part, la Résurrection de Jésus est l'annonce de la future résurrection des
morts, d'autre part, l'Assomption de Marie est quand à elle l'annonce de la future
assomption des hommes au Ciel, sans passer par la mort, conformément au plan initial du
Créateur, et comme cela sera de nouveau le cas un jour.

Par contre, il y a une grande différence entre l'Assomption de Marie au Ciel et ce que sera la
montée des hommes au Ciel sans mourir. En effet, Marie, dès sa Conception, était déjà
entièrement glorieuse, tandis que les hommes, pour pouvoir gravir l'échelle des mondes
jusqu'au Ciel SANS MOURIR, devront se soumettre d'abord à toute une transformation de
leurs êtres en êtres glorieux.

Un passage de la première lettre de Saint Paul aux Corinthiens (15, 51-55) exprime bien cette
vérité : « Je vais vous dire un mystère [écrit-il]: nous ne mourrons pas tous, mais tous
nous serons transformés. En un instant, en un clin d’œil, au son de la trompette finale, car
elle sonnera, la trompette1, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous [les vivants],
nous serons transformés. Il faut, en effet, que cet être corruptible revête l'incorruptibilité,
que cet être mortel revête l'immortalité. Quand donc cet être corruptible aura revêtu
l'incorruptibilité et que cet être mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole
qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. Où est-elle, ô mort, ta victoire ? Où
est-il, ô mort, ton aiguillon ? »

Quand Saint Paul écrit : « et nous [les vivants], nous serons transformés », il se met avant
tout dans la peau de ceux qui n'auront pas connu la mort, au moment de la résurrection.
Mais il exprime également par là son espérance que l'accomplissement total de rédemption
arrive au plus tôt, et si possible de son vivant, afin de ne pas avoir à passer par la mort pour
monter vers le Père.
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« Je vais vous dire un mystère [écrit donc Saint Paul]: nous ne mourrons pas tous, mais
tous nous serons transformés... Il faut, en effet, que cet être mortel revête l'immortalité ».
Cette transformation en être glorieux et immortels est, il va sans dire, la condition sans
laquelle il n'est pas possible de monter au Ciel SANS MOURIR.

Bien qu'en dehors de l'Oeuvre, on entende à peu près pas parler de cette perspective d'un
retour au plan initial du Créateur, celle-ci n'est cependant pas une invention de l'Armée de
Marie, de Marie-Paule, de Marc Bosquart ou de qui sais-je encore appartenant à l'Oeuvre.
Dans un article parue en 2007 dans le Royaume (Roy#188, nov-déc 2007), nous avons déjà
mentionné ce que Saint Irénée, petit-fils spirituel de l'Apôtre Saint Jean, écrivait au 2e siècle
concernant le Royaume de Mille ans et la Résurrection de la chair. Permettez-moi d'y revenir
un peu.

À la fin de son Traité "Contre les Hérésies", Saint Irénée traite, en effet, du « Royaume
terrestre » qui aura lieu au cours du « septième millénaire ». Et il insiste que ce Royaume se
réalisera "en ce monde-ci", mais dans ce monde-ci "RESTAURÉ", "RENOUVELÉ" et
"RÉTABLI par le Christ EN SON ÉTAT PREMIER" (cf. AH, V, 32, 1; 33,1; 35,2; 36,3 et
autres).

Saint Irénée parle donc bel et bien d'un Royaume bien concret ici-bas, ainsi que d'un retour
au plan initial du Créateur. Selon sa doctrine, qu'il affirme avoir reçu des Apôtres, le temps
du Royaume est, en fait, le temps de la Résurrection des justes. Les impies, quant à eux, ne
ressusciteront qu'à la fin du monde pour être jugés.

« Il est juste, [écrit-il], que, dans ce monde même où ils ont peiné et où ils ont été éprouvés
de toutes manières par la patience, [les justes] recueillent le fruit de cette patience ; que,
dans le monde où ils ont été mis à mort à cause de leur amour pour Dieu, ils retrouvent la
vie ; que, dans le monde où ils ont enduré la servitude, ils règnent. Car Dieu est riche en
tous biens, et tout lui appartient. Il convient donc que le monde lui-même, restauré en son
état premier, soit, sans plus aucun obstacle, au service des justes. » (AH, V, 32,1)

Cette résurrection des justes ne fait pas immédiatement de ceux-ci des être glorieux et
immortels. Les ressuscités devront au contraire "s'exercer à l'incorruptibilité", « au point de
ne plus pouvoir vieillir » (AH, V, 36, 1), et d'en « oublier de mourir »(cf. AH, V, 36, 2),
écrit-il. Irénée ne perd pas de vue le but ultime quand il écrit encore : « De même que
[l'homme] ressuscitera réellement, c'est réellement aussi qu'il s'exercera à l'incorruptibilité,
qu'il croîtra et qu'il parviendra à la plénitude de sa vigueur aux temps du Royaume, jusqu'à
devenir capable de saisir la gloire du Père. » (AH, V, 35, 2)
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Autre fait intéressant chez Saint Irénée : sa description d'un Royaume à trois étages, étages
qui correspondent aux trois monde: physique, psychique et spirituel, mais que Saint Irénée
appelle: le ciel(monde spirituel ou Jérusalem Céleste), le paradis(monde psychique ou
Paradis terrestre) et la cité (monde physique ou Cité terrestre) . Je cite: « Et comme le disent
les presbytres(les anciens), c’est alors que “ceux qui auront été jugés dignes” du séjour du
ciel y pénétreront, tandis que d’autres jouiront des délices du Paradis, et que d’autres encore
posséderont la splendeur de la cité ; mais partout Dieu sera vu, dans la mesure où ceux qui
le verront en seront dignes » (AH, V, 36, 1-2).

Dans cette description d'un Royaume à trois étages, on pressent bien que, selon Saint Irénée,
le plan de Dieu est que les hommes, selon le degré de générosité de chacun, puisse s'élever
d'un étage à l'autre, sans mourir.

Cependant, ce que ne pouvait savoir Saint Irénée, mais que nous savons aujourd'hui, c'est que
cette montée sans mourir des étages de la terre totale, a été rendue possible grâce à la Co-
Rédemption, accomplie par Marie, revenue sur terre en notre temps, dans la personne de
Mère Paul-Marie.

Au sujet de la montée de Marie au Ciel sans mourir, il fut un jour précisé à Marie-Paule que
« BIENTÔT LA MORT DE MARIE CE SERA VRAI  » (VA VII, p.91). Et de fait, c'est par
« milles mort » qu'a dû passer la Co-Rédemptrice pour rouvrir le chemin de l'Arbre de Vie
au Paradis terrestre, mettant fin à « l'immense détour parcouru par l'humanité » depuis la
Faute originelle, rétablissant « l'humanité dans sa nature initiale » et « dans la divine
harmonie des mondes créés », permettant ainsi l'avènement d'un monde nouveau, le
« millénaire de la transfiguration », ce Royaume qu'Elle enfante au milieu de douleurs
indicibles (cf. Ap 12,1).

Si l'Immaculée-Mère est le Chemin du Ciel en tant que Mère de l'Église, l'Immaculée-Fille,


est également le Chemin du Ciel, mais en tant que Mère du Royaume, car grâce à elle, le
Chemin du Ciel prévu à l'origine par le Créateur, est rétabli.

En son Assomption, l'Immaculée-Mère préfigure tous ceux qui monteront au Ciel sans
mourir pendant le temps du Royaume. L'Immaculée-Fille, quant à Elle, en sa Vie d'Amour,
nous décrit toutes les étapes et les transformations successives auxquelles il faut se
soumettre, pour gravir le Chemin escarpé qui monte, de monde en monde, vers le Ciel et
même jusque dans le Cœur du Cœur du Père.

Aux côtés de Jésus-le-Fils, l'Immaculée-Mère et l'Immaculée-Fille sont donc Elles aussi, et


chacune à leur manière, « le Chemin vers le Père ». Mais il n'y a pas trois Chemin pour
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monter vers le Père, il n'y en a qu'un seul. Dans l'unique Plan d'Amour du Père, chaque
Membre de la Famille Quinternelle (ou Quinternaire) accomplit le rôle qui est le sien, dans
une admirable harmonie, dans une divine et parfaite Communion.

Le Fils, la Mère et la Fille, dans l'unité de l'Esprit, - ensemble! - forme cet unique Chemin
divin de Vérité, d'Amour et de Lumière qui, pendant tout le temps du Royaume, conduira
l'humanité à la Vie et à l'Intimité avec le Père Éternel.

Puissions-nous tous glorifier la Quinternité divine, en nous engageant généreusement sur ce


Chemin. Ainsi soit-il.

Note 1 : les évangiles ne décrivent pas trop quel sera le scénario de la résurrection, Saint Paul quand à lui développe davantage.
Mais, précise le 'Vocabulaire de Théologie Biblique', quand Paul écrit que cela se fera « en un clin d'oeil, au son de la trompette
finale », il ne fait qu'utiliser le langage conventionnel propre à toutes les apocalypses juives : « le fait fondamental [de la
résurrection] est plus important que ses modalités » (Voc. Théo. p.918).

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