EBOOK Secrets de GrandMere - Se Soigner
EBOOK Secrets de GrandMere - Se Soigner
EBOOK Secrets de GrandMere - Se Soigner
Christelle Daniel
Secrets de grand-mère
Se soigner
Éditions Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris cedex 05
www.editions-eyrolles.com
Du même auteur :
• L’homéopathie, tout simplement
• Homéopathie et sexualité
Introduction
Acné
Aphtes
Blessures
Bouton de fièvre ou herpès
Brûlures et coups de soleil
Cernes
Cheveux gras
Cheveux secs
Chute des cheveux
Cholestérol
Constipation
Cors et durillons
Courbatures
Démangeaisons
Dents (soins des)
Diarrhée
Digestion difficile
État dépressif
Fatigue physique
Fatigue intellectuelle
Grossesse
Gueule de bois
Haleine (mauvaise)
Hémorroïdes
Hoquet
Infections respiratoires
Infections urinaires
Insuffisance veineuse et varices
Libido
Mal de tête
Maladies cardio-vasculaires
Ménopause
Nausées
Peau éclatante
Peau ferme
Peau grasse
Peau sèche et sensible
Pellicules et poux
Prostate
Rétention d’eau
Rhumatismes
Sommeil (manque de)
Stress
Toux
Transpiration
Verrues
Yeux
Bibliographie
Introduction
La bardane
Les médecins grecs surnommaient la bardane « philanthropos », l’amie du
genre humain. Depuis, elle n’a pas failli à sa réputation puisqu’elle est
devenue un puissant allié contre l’acné. Riche en vitamine B et minéraux, elle
possède de nombreuses autres substances qui rendent cette plante
antimicrobienne, luttant ainsi contre les toxines à l’origine de l’apparition des
boutons. De surcroît, elle agit efficacement contre la séborrhée (sécrétion
exagérée d’une substance grasse appelée sébum) responsable de l’acné.
Grand-mère conseille
Jetez une poignée et demie de racines et de feuilles de bardane dans
1 l d’eau chaude et faites des bains de peau.
La carotte
À son origine, la carotte était blanche. Elle ne revêtit sa robe orange qu’au
XVIIe siècle. Heureusement, quand on sait que plus les carottes sont colorées,
plus elles sont riches en carotènes. Véritables boucliers contre le
vieillissement de la peau, les carotènes aident également à réduire l’acné.
Grand-mère conseille
Buvez du jus de carotte au moins une fois par jour. Mangez des
carottes crues sans modération.
La tomate
La tomate est arrivée en Europe au XVIe siècle. Elle a longtemps été suspectée
de toxicité. D’ailleurs, jusqu’au XVIIIe siècle, elle était utilisée pour éloigner
les moustiques. Puis elle a gagné la confiance des Méditerranéens qui la
surnommaient « pomme d’amour » et « pomme d’or ». Aujourd’hui, cette
confiance a envahi la France puisque la tomate est le premier « légume » que
le Français consomme avec 15 kg par an.
Riche en vitamine A, la tomate agit sur la peau par son action anti-infectieuse
et cicatrisante. Elle contient également des minéraux comme le zinc dont il a
été montré que sa carence peut causer une poussée d’acné.
Grand-mère conseille
Nos aïeules l’utilisaient ainsi : coupez une tomate en rondelles et
passez celles-ci aussitôt sur les boutons. Laissez sécher et rincez à
l’eau minérale.
La lavande
Son délicieux parfum et son habit violet embaument et décorent la Provence
mais aussi nos armoires. Rien à voir mais tout aussi intéressant, elle agit
contre l’acné.
Grand-mère conseille
Faites macérer 100 g de fleurs de lavande dans 1 l de vinaigre de vin
blanc pendant dix jours. Filtrez, puis utilisez cette lotion sur le
visage.
Aphtes
Les aphtes sont des lésions ou ulcérations de la muqueuse buccale ou
d’autres organes. Ils apparaissent souvent lors d’un état de fatigue
(règles, stress, choc émotionnel, dépression, carence en vitamine B12 ou
en fer). Ils peuvent aussi être la conséquence de la consommation de
certains aliments (notamment les fruits secs comme les noix ou les
fraises, le gruyère, les fruits acides tels que l’ananas), d’une infection
buccale, du port d’un appareil dentaire ou de la prise de certains
médicaments (comme l’aspirine ou les antibiotiques).
L’aloe vera
Piquant, ce cactus a su se faire apprivoiser. Reconnu par la communauté
scientifique, l’aloe vera est devenue un remède incontournable. Ses actions
antibiotiques et analgésiques soulagent et désinfectent les aphtes.
Grand-mère conseille
Contre les aphtes, faites un bain de bouche avec du jus d’aloès. Les
dentistes texans s’en servent même contre de graves cas de gingivite.
Le basilic
À l’origine, le basilic était un serpent mythique dont le regard pouvait tuer, à
moins qu’on ne l’ait aperçu le premier. Ce n’est qu’en 1398 qu’on nomma
ainsi l’aromate car, selon certains, son arôme est tel qu’il peut s’inviter à la
table des rois. Originaire d’Inde, le basilic y est une plante sacrée. D’ailleurs,
les fidèles du dieu Vishnou portent des colliers en fruits ou en racines de
basilic. Le basilic est partout à l’honneur : dans les jardins mais aussi dans les
temples, autour des maisons pour purifier et parfumer l’air.
En France, la tomate en raffole et la soupe au pistou ne serait rien sans ses
feuilles de basilic ! Outre ses qualités culinaires, on lui reconnaît également
des propriétés médicinales et antiseptiques, ce qui fait du basilic un excellent
remède contre les aphtes.
Grand-mère conseille
En décoction : faites bouillir 100 g de feuilles de basilic dans 1 l
d’eau pendant trente minutes. Faites-en des bains de bouche. Vous
pouvez également mâcher des feuilles de basilic crues. Ayez toujours
un pot de basilic chez vous car outre le parfum méditerranéen qui
embaumera votre intérieur, cette plante fera fuir les mouches !
Le saviez-vous ?
Un couple mythique : le basilic et la tomate. Une alliance parfaite en
cuisine avec un filet d’huile d’olive pour parfaire les saveurs et un duo
indissociable au jardin. En effet, le basilic a la réputation de stimuler la
croissance de la tomate et d’en améliorer la qualité. Il a tout compris
aux principes de séduction : il rend les tomates encore plus belles !
D’ailleurs, ceux qui pratiquent l’agriculture biologique le savent : ils
plantent du basilic au pied de leurs plants de tomates.
Blessures
Une égratignure, une coupure, une perforation… autant de blessures qui
forment des lésions de la peau avec une plaie plus ou moins profonde.
L’achillée millefeuille
Son nom scientifique, achillée millefeuille, vient du célèbre Achille qui
utilisait cette plante pour soigner les blessures des soldats lors de la guerre de
Troie.
Et jusqu’au XIXe siècle, les soldats s’en servaient pour stopper les petites
hémorragies, prévenir l’infection des plaies et accélérer la cicatrisation. À ce
jour, l’achillée millefeuille reste un remède de choix pour panser les
blessures.
Grand-mère conseille
Pour les blessures, préparez une infusion avec 1 ou 2 cuillères à café
d’achillée millefeuille dans 250 ml d’eau bouillante, filtrez, laissez
refroidir. Utilisez la solution en compresses sur la partie blessée.
Répétez plusieurs fois par jour. (Ne pas appliquer sur des plaies
ouvertes.)
L’aloe vera
L’aloès concentre la plupart des vitamines, notamment A, E et B, celles qui
concernent la peau et les cheveux. Il est riche aussi de tous les sels minéraux
indispensables : phosphore, potassium, calcium, chlore, fer, zinc… Cette
composition lui confère des propriétés de cicatrisation, de régénération
cellulaire et d’hydratation cutanée. C’est pourquoi les cosmétiques à base
d’aloès sont conseillés dans les cas d’eczéma, d’irritation, de brûlures…
Grand-mère conseille
En cas de coupure, faites une entaille en haut d’une feuille d’aloès et
laissez couler le gel directement sur la peau. Le gel va stopper
l’écoulement de sang et favoriser la cicatrisation.
Le saviez-vous ?
Depuis près de cinquante ans, les chercheurs se penchent sur la formule
de l’aloès et confirment les usages médicaux de toutes les traditions
ancestrales. Ses propriétés affectent autant la dermatologie que la
nutrition ou encore la digestion. En effet, ses actions cicatrisantes,
bactéricides et anti-inflammatoires permettent de soulager efficacement
les brûlures, les irritations ou encore l’acné. En outre sa richesse en
acides aminés, minéraux, oligoéléments et vitamines aide l’organisme à
mieux résister contre les agressions extérieures (microbes, stress). Si au
premier contact le cactus est plutôt repoussant, il nous montre bien qu’il
ne faut jamais se fier aux apparences !
L’argile
Cette « terre magique » est connue depuis des millénaires. Les premiers
utilisateurs de l’argile étaient les animaux. Ils s’y plongeaient surtout pour
soigner leurs blessures. Les Égyptiens l’utilisaient pour les momifications en
raison de ses principes purificateurs. Et pendant la Première Guerre mondiale,
elle aurait eu raison de la dysenterie.
Ses propriétés thérapeutiques et sa teinte sont fonction de nombreux
minéraux (silice, aluminium, calcium, fer, magnésium…). Par exemple,
l’argile verte est davantage recommandée pour soigner les plaies car l’acide
salicylique qu’elle contient joue un rôle d’astringent, de purificateur et
d’accélérateur dans la régénération des tissus abîmés.
Grand-mère conseille
Saupoudrez de l’argile verte directement sur vos plaies.
Le souci
Les usages culinaires, médicinaux et cosmétiques du souci étaient déjà
connus des vieilles cultures indiennes et arabes ainsi que des Grecs.
En outre, cette fleur était le principal souci du célèbre safran : elle l’a falsifié
à maintes reprises grâce à sa couleur jaune ! Le souci, moins coté que son
rival, était surnommé « le safran du pauvre ». Depuis, il a sauvé sa peau ou
plutôt notre peau… En effet, cette fleur est reconnue comme étant « le
remède des plaies par excellence » d’après le docteur Valnet. Sa richesse en
alcools, résines, flavonoïdes rend cette plante antiseptique et cicatrisante.
Crevasses, engelures, brûlures, irritations n’y résisteront pas !
Grand-mère conseille
Préparez une décoction avec 2 poignées de fleurs de souci pour 1 l
d’eau. Faites bouillir dix minutes et utilisez la solution en compresses
ou en bains sur les plaies, brûlures, engelures…
Bouton de fièvre
ou herpès
Le bouton de fièvre doit son apparition au virus de l’herpès. Les facteurs
favorisant ce bouton inesthétique sont la fatigue, la fièvre, les règles,
l’exposition au soleil ou encore le stress. De surcroît, il se nourrit d’un
acide aminé : l’arginine. Alors pour ne pas aggraver votre cas, mettez-le
à la diète en éliminant chocolat, coca, arachides, petits pois, noix de
cajou… qui en contiennent.
La glace
Quatre cents ans avant notre ère, l’utilisation de glace et de neige comme
moyen thérapeutique était déjà répertoriée. De nos jours appelée la
cryothérapie, elle est très employée par les dermatologues pour venir à bout
de nombreuses lésions cutanées dont le bouton de fièvre. L’application rapide
du froid permet de diminuer l’inflammation et d’exterminer ce bouton viral.
Grand-mère conseille
Contre un bouton de fièvre, appliquez de la glace sur cette éruption
inesthétique pendant quarante-cinq minutes. Deux jours après il ne
sera plus qu’un mauvais souvenir. Il n’est pas nécessaire de
renouveler l’opération.
La mélisse
La mélisse fait partie de la pharmacopée universelle depuis la Grèce Antique
mais n’a été introduite en France qu’au Moyen Âge. Elle est reconnue
aujourd’hui pour inhiber le virus responsable du bouton de fièvre. Enfin !
Grand-mère conseille
Versez 20 g de feuilles de mélisse dans 1 l d’eau bouillante et laissez
infuser trois heures. Appliquez cette lotion de mélisse en cataplasme.
Le saviez-vous ?
Des études cliniques montrent que l’application topique d’une crème à
base de mélisse peut diminuer de moitié la durée des symptômes de
l’herpès labial.
Brûlures et
coups de soleil
Entre 400 000 et 500 000 brûlures sont dénombrées chaque année en
France dont 20 000 nécessitent une hospitalisation ! Face à ce constat
encore trop riche en zéros, un consensus s’impose : la prudence !
Les brûlures sont des lésions de la peau et des muqueuses provoquées par la
chaleur ou par une substance chimique. La gravité dépend de l’étendue de la
surface et de la profondeur d’atteinte du tissu, allant de la brûlure légère du
premier degré à la brûlure grave du troisième degré. Les remèdes naturels
apporteront un soulagement aux brûlures légères mais pour ce qui concerne
les brûlures du deuxième et du troisième degré, une consultation médicale
voire une hospitalisation sera nécessaire.
Les coups de soleil, qui peuvent être aussi responsables de brûlures,
surviennent après une exposition au soleil sur une peau non préparée ou non
protégée. L’effet néfaste immédiat le plus fréquent est une brûlure induite par
les rayons ultraviolets. Une demi-heure sous le soleil de midi en été peut
suffire à transformer votre peau en une plaque rouge et douloureuse. On ne
recommandera donc jamais assez de prévenir les coups de soleil en utilisant
une crème solaire protectrice et en évitant le soleil entre midi et 16 heures.
Une brûlure profonde ou étendue nécessite une consultation médicale et les
petits remèdes qui vont suivre ne le sont que pour des brûlures superficielles
(du premier degré).
Le miel
Durant la Première et la Seconde Guerre mondiale, on s’en servait pour
accélérer la cicatrisation des plaies des soldats. Aujourd’hui, d’éminents
scientifiques comme le professeur Descotte au CHU de Limoges mènent
depuis vingt ans des études de cicatrisation par le miel en obtenant des
résultats surprenants.
Alors pensez à garder un pot de miel dans votre trousse à pharmacie !
Grand-mère conseille
Contre les brûlures et les coups de soleil, appliquez du miel
directement sur la partie brûlée. Quoi qu’il en soit, n’appliquez
jamais d’huile ou de beurre sur une brûlure et ne percez jamais les
cloques qui risqueraient de s’infecter. Enfin, pour soulager la
douleur et mettre fin à la combustion des tissus, le premier réflexe
qu’il convient d’adopter est de mettre la plaie sous l’eau froide
durant quinze à trente minutes.
Le saviez-vous ?
Une étude réalisée sur quarante patients présentant des plaies d’origines
diverses a montré l’intérêt du miel dans la cicatrisation. En effet, 88 %
des cas ont obtenu une cicatrisation grâce à l’application du miel. Il
réduit l’accumulation de sang dans les vaisseaux, stimule la
cicatrisation et élimine les germes (hormis certaines levures). Ce
traitement simple, efficace, peu onéreux et sans effets secondaires,
mérite donc sa place dans la panoplie des antiseptiques !
La pomme de terre
Parmentier a donné son nom au hachis mais c’est également grâce à lui que la
pomme de terre s’est répandue sur le territoire français à partir du XVIIIe
siècle. Que serionsnous devenus sans, quand on sait que la pomme de terre
est le féculent le plus consommé en France : 40 kg par an et par habitant !
L’hexagone produit 4,3 millions de tonnes sur 104 000 hectares. 310 millions
de tonnes de pommes de terre sont produites à l’échelle de notre planète.
Cultivée dans plus de cent cinquante pays, elle occupe le quatrième rang
mondial des nourritures cultivées après le riz, le blé et le maïs. Rien que ça !
Faible en calorie (79 kcal/100 g) et riche en sucres lents, c’est l’aliment idéal
pour les sportifs et une bonne aide pour les personnes qui effectuent un
régime. En effet, l’énergie de la pomme de terre est dispensée
progressivement et la sensation de faim est retardée. Et, en usage externe, la
pomme de terre soigne et cicatrise plaies, brûlures superficielles, gerçures…
Grand-mère conseille
Coupez la pomme de terre en rondelles et appliquez celles-ci sur les
plaies, sous un bandage.
Le saviez-vous ?
Pour conserver des pommes de terre longtemps, choisissez des variétés
tardives ou semi-tardives. Laissez-les dans des endroits à l’abri de la
lumière, des gelées, de l’humidité et… des rongeurs. Pulvérisez du
charbon de bois pilé sur les tubercules pour retarder la germination ou
enterrez-les dans le sable.
La propolis
Les abeilles ouvrières préparent la propolis en transformant la résine des
bourgeons et des écorces d’arbre en un ciment qui tapisse les surfaces
intérieures de la ruche pour assurer son étanchéité et sa solidité.
La propolis joue également le rôle d’un bouclier hygiénique en créant une
couche protectrice contre les invasions microbiennes ou fongiques. Grâce à
toutes ces qualités, les médecins de l’armée anglaise désinfectaient les
blessures des soldats durant la Guerre des Boers en Afrique du Sud. Et
comme l’armée a souvent été précurseur dans de nombreux domaines, on
comprend que la propolis envahisse nos trousses à pharmacie !
Grand-mère conseille
Vous trouverez de l’extrait de propolis en pharmacie, à appliquer sur
les brûlures.
Le saviez-vous ?
Les résultats d’une étude ont montré que les brûlures au deuxième
degré traitées à la propolis causaient moins d’inflammation et
cicatrisaient plus rapidement que celles qui étaient traitées avec la
sulfadiazine d’argent.
Cernes
Jaunes, bleues et sombres, les cernes donnent un aspect fatigué et vieilli
dont on se passerait bien ! En cause, une mauvaise circulation sanguine
qui laisse s’accumuler les pigments sanguins dans la paupière inférieure.
Des crèmes anti-inflammatoires et astringentes permettent de les
estomper et lorsqu’elles prennent trop d’importance, la chirurgie
esthétique les efface totalement !
Le thé
Riche en antioxydants (reconnus pour lutter contre les radicaux libres), il
prévient les dommages cellulaires. De plus, les tanins du thé possèdent des
propriétés astringentes et adoucissantes pour la peau. D’ailleurs, de
nombreuses marques cosmétiques font entrer le thé dans la composition de
leurs produits.
Grand-mère conseille
Contre les cernes, infusez le thé en sachet et appliquez le sachet froid
sur les yeux pendant vingt minutes. Vous pouvez appliquer ce sachet
sur l’ensemble du visage pour lui donner un petit coup de fouet.
Cheveux gras
Pour ceux qui ont les cheveux gras, sachez que vous avez plus de cheveux
que les autres. Eh oui, plus vous avez de cheveux, plus vous êtes
susceptibles d’avoir les cheveux gras car il y a à la base de tous les
cheveux une glande qui produit une substance huileuse appelée sébum.
Et plus il y a de glandes, plus il y a de sébum et plus les cheveux sont
gras.
L’argile
On l’utilise contre les peaux grasses donc la logique veut qu’elle soit aussi un
remède contre les cheveux gras. Eh bien la logique a raison. Les qualités
absorbantes de l’argile vont éponger le sébum, responsable de cet aspect
huileux.
Grand-mère conseille
Appliquez un cataplasme au moins une fois par semaine. Diluez de
l’argile en poudre dans de l’eau additionnée de sel marin, jusqu’à
obtention d’une pâte épaisse. Appliquez sur vos cheveux et laissez
agir un quart d’heure avant de rincer.
Cheveux secs
En moyenne, notre cuir chevelu compte 150 000 cheveux. Animés par la
perte (une petite centaine de cheveux nous quitte chaque jour) et la
repousse, nos cheveux perdent parfois cet équilibre : chute excessive,
repousse lente. C’est la bérézina ! Si en plus, ils deviennent secs, ternes
ou prennent un aspect huileux, on les camoufle grâce à toutes sortes
d’artifices : chapeau, bonnet, casquette… De nombreuses raisons sont à
l’origine des cheveux secs dont les plus courantes sont les shampoings
trop fréquents, un usage excessif de colorants ou simplement des
expositions trop répétées au vent et au soleil.
La bière
De l’eau, du malt, du houblon et de la levure : la bière est née ! L’alcool,
aussi, a droit à son heure de gloire ! Difficile d’imaginer la bière au service de
notre chevelure et pourtant… Riche en vitamines B et PP, elle embellit les
cheveux en renforçant la fibre capillaire et en les empêchant de se dédoubler.
Grand-mère conseille
Blonde, brune, rousse… la bière aussi a ses couleurs ! Et vous, que
vous soyez blonde, brune, rousse, peu importe… toutes les bières
feront l’affaire contre vos cheveux secs. Vaporisez-en simplement sur
vos cheveux après un shampoing et avant de les sécher.
Le saviez-vous ?
L’huile d’olive
Bouclier alimentaire, certes, mais pas seulement ! L’huile d’olive, riche en
acides oléique et linoléique, possède des propriétés adoucissantes et
émollientes permettant de lutter contre les cheveux secs et cassants.
Grand-mère conseille
Les Romaines nourrissaient déjà leurs cheveux d’huile d’olive et
nous ne faisons que perpétuer les traditions… Enduisez vos cheveux
d’huile d’olive. Laissez poser une heure puis rincez.
Le karité
Depuis des millénaires, les Africaines préparent le beurre de karité en
débarrassant les fruits de leur pulpe par fermentation. L’amande libérée de sa
coque est réduite en pâte par pilonnage, puis plongée dans des marmites
d’eau bouillante. Une fois refroidie, la graisse surnage et la pâte huileuse
recueillie est malaxée pour donner un extrait végétal : le beurre de karité est
né ! Très riche en acides gras et en insaponifiables, il nourrit la fibre
capillaire des cheveux secs.
Grand-mère conseille
Contre les cheveux secs : enduisez-les en massant les pointes avec
une grosse noix de beurre de karité. Enveloppez-vous la tête avec une
serviette chaude pendant une heure avant le shampooing.
Le saviez-vous ?
Exigez toujours un beurre de karité pressé mécaniquement, et non
raffiné, qui a conservé tous ses principes actifs.
L’œuf
L’œuf de poule est l’élément de base de nombreuses préparations culinaires.
Il se suffit également à lui-même car riche en vitamines, oligoéléments et
acides gras essentiels, il contient tout les acides aminés et possède un
équilibre nutritionnel parfait.
Deux couleurs, deux fonctions. Le blanc est composé de protéines qui
réparent et maintiennent en bon état les muscles, les os et la peau. Le jaune
contient deux puissants antioxydants (la lutéine et la zéaxanthine) qui aident à
prévenir les maladies liées au vieillissement. Alors, en omelette, à la coque,
brouillé… l’œuf ne doit plus échapper à votre alimentation !
Grand-mère conseille
Mélangez un demi-verre de bière et deux jaunes d’œufs battus en
omelette. Appliquez sur vos cheveux puis rincez.
Le saviez-vous ?
La lécithine contenue dans le jaune d’œuf stimule la nutrition
cellulaire ainsi que la croissance du cheveu.
Chute des cheveux
La perte de cheveux est normale (environ cent cheveux par jour) et
touche tout le monde. En revanche, dès qu’elle laisse entrevoir notre
crâne, elle devient pathologique et seules les microgreffes capillaires
peuvent y remédier. Avant d’en arriver là, des remèdes agissent en
prévention de l’alopécie.
La bardane
Si vous ne voulez pas voir votre crâne se dévêtir totalement, optez pour la
bardane. Elle agit efficacement contre la séborrhée (sécrétion exagérée d’une
substance grasse appelée sébum) responsable de la chute prématurée des
cheveux.
Grand-mère conseille
Contre la chute des cheveux : frottez votre cuir chevelu avec 30 g de
feuilles fraîches de bardane pour 1 l d’eau et ajoutez un peu d’alcool
pour la conservation.
L’ortie
Sa richesse en silice et en zinc lui vaut d’être une plante reconnue contre la
chute des cheveux.
Grand-mère conseille
Contre la chute des cheveux, faites macérer dans 1 l d’eau-de-vie 60
g de racines d’ortie et 60 g de marjolaine, pendant quinze jours et
près d’une source de chaleur. Filtrez, puis utilisez cette lotion en
frictions sur le cuir chevelu.
Le piment
Épice incontournable, il apporte aux plats les plus insipides, saveur et
couleur. Mais il n’y a pas que dans nos assiettes qu’il remet du baume au
cœur ! Sur nos têtes, aussi…
Grâce à s n pouvoir stimulant, le piment facilite la circulation, l’apport de
sang aux bulbes pileux et par conséquent la pousse des cheveux.
Grand-mère conseille
Frictionnez le cuir chevelu avec la lotion suivante : faites macérer
trois piments dans 1 l d’alcool à 60o. Attendez huit jours avant de
filtrer cette lotion.
Cholestérol
Le cholestérol est une substance naturellement présente dans
l’organisme et indispensable au fonctionnement de nos cellules. Mais si
un peu est nécessaire, trop est délétère. Quand il est présent en trop
grande quantité dans le corps, le cholestérol est à l’origine de la
formation de plaque d’athérome. Différentes maladies peuvent alors
apparaître : infarctus, accident vasculaire cérébral… 20 à 30 % de la
population serait atteinte d’hypercholestérolémie. La valeur normale de
cholestérol doit être comprise entre 1,5 à 2,5 g/l. Rappelons qu’il existe
deux types de cholestérol. Le « bon » cholestérol, les HDL (lipoprotéines
de hautes densités) empêchent la formation d’athérome en évacuant le
cholestérol vers le foie. Le « mauvais » cholestérol, les LDL
(lipoprotéines de faibles densités) favorisent au contraire l’athérosclérose
car le cholestérol qu’elles transportent a tendance à se déposer sur les
parois artérielles.
Pour faire le plein de « bon cholestérol », consommez au moins deux fois par
semaine des poissons gras : saumon, hareng, thon, sardine… et régulièrement
des coquillages riches en acides gras essentiels. Enfin, limitez les acides gras
saturés contenus dans la charcuterie, les viandes grasses, le beurre, les
chips… Évitez aussi les produits qui contiennent le terme « matière grasse
végétale hydrogénée » ou graisses « trans », qui sont de très mauvaise qualité,
et néfastes aux artères.
L’artichaut
De l’artichaut, on ne mange que le réceptacle qui porte les fleurs et les
fausses feuilles qui les entourent (les bractées). C’est hélas la partie la moins
active ! Le reste (tige et feuilles) est incroyablement amer mais doué de
propriétés plus développées.
Ce n’est qu’au XXe siècle que les premiers travaux ont été effectués par des
chercheurs français. Ces derniers ont démontré l’intérêt de ses feuilles (celles
qu’on ne mange pas !) pour faire baisser les taux de cholestérol.
Les acides phénoliques, la cyanarine hépatoprotecteur, les flavonoïdes, la
cynaropicrine, l’inuline, les sels de potassium et de magnésium, contenus
dans les feuilles stimulent la vésicule biliaire, protègent le foie, abaissent le
taux de cholestérol et la glycémie.
Grand-mère conseille
Faites une infusion de feuilles d’artichaut : plongez la moitié d’une
poignée de feuilles dans 1 l d’eau pendant dix minutes. Sucrez très
légèrement car cette préparation est amère et buvez trois tasses par
jour. Vous pouvez également retrouver toutes les propriétés de ces
feuilles sous forme de gélules.
Le saviez-vous ?
Une étude menée auprès de 143 personnes atteintes
d’hypercholestérolémie a montré qu’une consommation d’extrait de
feuilles d’artichaut pendant six semaines faisait chuter le taux de
cholestérol global de 18,5 % contre 8,5 % avec un placebo.
La carotte
« Mangez des carottes, ça rend aimable » : expression souvent entendue mais
rarement vérifiée !
En revanche, des études reconnaissent d’autres propriétés à la carotte : elle
réduirait le cholestérol et le risque d’infarctus. Selon une étude américaine, la
consommation quotidienne de 200 g de carottes crues peut faire chuter de 11
% le taux de cholestérol. Merci aux pectines ! Ce sont ces fibres qui limitent
l’assimilation du cholestérol. Une autre étude a montré qu’une alimentation
riche en bétacarotènes réduit sensiblement le risque de premier infarctus. Ces
composés ont des propriétés antioxydantes qui neutralisent les radicaux libres
impliqués notamment dans l’apparition de maladies cardio-vasculaires mais
aussi dans les maladies liées au vieillissement.
Bien sûr, l’amabilité ne figure pas dans la liste des vertus… Elle avait bon
dos la carotte durant toutes ces années ! Et, avec sa faible teneur en calories
(30 kcal/100 g), vous n’avez plus aucune raison de vous en priver !
Grand-mère conseille
Mangez des carottes crues sans modération.
Le saviez-vous ?
Enfin, pour les aficionados de la carotte, rendez-vous le deuxième
samedi d’août à Créances où une véritable fête met en scène ce légume
si croquant.
Le pamplemousse
Le pamplemousse, pour la beauté de la peau, on connaissait. Mais le
pamplemousse pour garder notre cœur en bonne santé, on ne pouvait pas
l’inventer. La science nous le confirme : selon les résultats d’une étude, un
pamplemousse rose par jour réduirait le cholestérol total, le « mauvais »
cholestérol et les triglycérides, et diminuerait ainsi le risque de maladies
cardio-vasculaires.
Grand-mère conseille
Mangez un pamplemousse rose par jour : votre cholestérol pourrait
bien voir son taux à la baisse !
Le saviez-vous ?
Une étude a montré un intérêt dans la perte de poids : des obèses ont
perdu 1,6 kg en mangeant tous les jours la moitié d’un pamplemousse
frais, d’autres ont perdu 1,5 kg en buvant un verre de jus de
pamplemousse, enfin certains ont perdu 0,2 kg avec un placebo.
Constipation
Ballonné, mal à l’aise… Votre transit vous joue des tours. Une personne
sur cinq et pas moins d’une femme sur deux souffrent de constipation.
Ce phénomène correspond à un ralentissement du transit intestinal, se
traduisant par un espacement des selles et leur déshydratation.
La constipation se définit plus précisément par moins de trois selles par
semaine. Il existe (presque) mille et une raisons d’être constipé. Horaires
des repas perturbés, voyage, alitement, manque d’exercice, grossesse,
difficultés à gérer le stress, hémorroïdes douloureuses, certains
médicaments (antitussifs et antidépresseurs notamment), alimentation
pauvre en fibres, quantité d’eau absorbée insuffisante… Sans oublier la
bête noire des gastro-entérologues : différer le moment de se rendre aux
toilettes. Pour juguler la constipation efficacement, privilégiez les fibres
(fruits et légumes) ainsi que le pain complet (riche en son de blé). Les
boissons doivent être abondantes (2 l par jour) et le chocolat
(constipant), malheureusement, sera exclu quelque temps !
L’asperge
L’asperge fait partie de ces légumes riches en fibres végétales (1,5 g/100 g) et
donc constitue un remède contre la constipation. En effet, elle régularise le
transit intestinal (grâce aux pectines et mucilages, qui retiennent l’eau), tout
en le stimulant (les celluloses de la tige sont particulièrement efficaces pour
lutter contre la paresse intestinale). Enfin, pour ceux qui guettent l’aiguille de
la balance, sachez qu’avec ses 25 kcal/100 g, l’asperge ne vous fera pas
prendre un gramme !
Grand-mère conseille
Verte, blanche, ou encore violette, enrobée d’une vinaigrette, elle est
parfaite contre la constipation.
La figue
Les figues seraient vieilles de plus de 11 000 ans : un record qui porte ce fruit
au rang du plus ancien. Malgré son vieil âge, la figue n’en demeure pas
moins toujours aussi séduisante : fraîche ou sèche, on la consomme presque à
longueur d’année. Pour les personnes qui limitent leurs apports en calorie, la
figue fraîche (57 kcal/100 g) est plus adaptée que la figue sèche (250
kcal/100 g). On la recommande notamment pour stimuler les intestins
paresseux, ce qui fait d’elle un laxatif redoutable.
Grand-mère conseille
Contre la constipation, plongez figues fraîches et raisins de Corinthe
dans l’eau et faites cuire dix minutes. Cela fera office de petit
déjeuner et de laxatif.
Tisane de figue : plongez trois figues coupées en morceaux dans 1 l
d’eau. Faites bouillir pendant trente minutes. Et buvez !
La graine de lin
Le lin évoque davantage un tissu qu’un remède médicinal. Et pourtant ! Les
anciens Égyptiens connaissaient déjà sa fibre, ses qualités nutritionnelles et
ses vertus médicinales. Et les Chinois l’ont inscrit dans leur pharmacopée
notamment pour ses bienfaits contre la constipation. Pourquoi pas nous ?
Grand-mère conseille
Contre la constipation, ajoutez 1 cuillère à soupe (10 g) de graines
de lin entières, écrasées ou broyées grossièrement à un verre d’eau
(150 ml minimum) et buvez en trois fois par jour.
Le saviez-vous ?
La Commission européenne reconnaît l’usage des graines de lin contre
la constipation chronique, l’irritation des muqueuses… La graine de lin
agit comme un laxatif naturel qui accélère le transit en lubrifiant les
selles et en augmentant leur volume. La graine gonfle dans l’intestin et
stimule ainsi l’activité de la paroi intestinale.
L’huile d’olive
Or liquide du bassin méditerranéen, elle colonise nos assiettes pour notre plus
grand bien. Diverses études renforcent cette ascension et montrent que sa
richesse en acide oléique stimule la production de la bile assurant ainsi le bon
fonctionnement de la digestion.
Grand-mère conseille
En cas de constipation, buvez une cuillère à soupe d’huile d’olive
chaque matin.
La moutarde
La moutarde est bien plus ancienne qu’on ne le croit : les premiers
consommateurs seraient les hommes de la Préhistoire qui mastiquaient des
graines de moutarde en mangeant de la viande. Une alliance qui n’a pas pris
une ride si ce n’est qu’aujourd’hui sa saveur est devenue plus onctueuse. Les
Anciens se servaient également de ces graines pour conserver la viande. Dans
toutes les cultures, la moutarde a été employée pour ses propriétés
médicinales (entre autres), certaines d’entre elles étant encore reconnues
aujourd’hui.
Riches en vitamine C, les feuilles de moutarde sont antiscorbutiques.
D’ailleurs, en Chine, dès le printemps, on inscrit les feuilles de moutarde au
menu car elles sont considérées comme un bon tonique et un dépuratif.
Grand-mère conseille
Consommez plutôt de la moutarde blanche.
Le pruneau
Le favori, l’incontournable : le pruneau, bien sûr et le pruneau d’Agen !
Agen est la ville principale de production des pruneaux depuis le XIIIe siècle,
son savoir-faire atteint donc son apogée.
Grâce à sa richesse en fibres, le pruneau s’attaque aux constipations les plus
rebelles. En effet, les fibres restent dans le tube digestif et entraînent par leur
poids le reste des aliments digérés.
Grand-mère conseille
Faites tremper pendant une nuit des pruneaux dans l’eau. Le matin, à
jeun, mangez-les et buvez l’eau.
Cors et durillons
Parmi les maux de pieds les plus courants, durillons et cors sont des
épaississements de la couche superficielle de la peau. Ce sont des
protections qui, en prenant trop d’importance, deviennent douloureuses.
On les trouve aux points de frottement et de pression. Les durillons
siègent sur les points d’appuis (avant pied) et les cors sur des saillies
osseuses (griffe d’orteil)… Le meilleur des remèdes : trouver chaussure à
son pied !
L’ail
Au-delà de toutes ses vertus antibactérienne et antifongique, l’ail s’utilise
aussi pour venir à bout des cors et durillons en les ramollissant.
Grand-mère conseille
Écrasez une gousse d’ail sur le cor ou durillon. Appliquez un
pansement et laissez poser toute la nuit. Renouvelez cette opération
pendant une quinzaine de jours.
Le poireau
La peau devient épaisse et dure, et vous avez de plus en plus de mal à
supporter vos chaussures : pas de doute, vous avez un cor au pied. Et l’un des
remèdes les plus simples pour le ramollir et en venir à bout n’est autre que le
poireau vinaigrette !
Grand-mère conseille
Faites macérer les feuilles de poireau dans du vinaigre pendant
vingt-quatre heures. Puis appliquez ces feuilles en cataplasme. Les
cors ramollis seront plus faciles à extirper.
Le saviez-vous ?
La coloration vert bleuté des feuilles du poireau s’intensifie avec le
froid.
Lorsqu’on coupe une feuille de poireau, il se dégage une forte odeur,
similaire à celle de l’ail ou encore de l’oignon. C’est normal puisqu’ils
appartiennent tous à la famille des alliacées. Cette odeur provient de
composés soufrés qui se forment dès que les cellules végétales sont
lésées. C’est un moyen de se défendre contre l’attaquant !
Courbatures
Les courbatures se traduisent par une douleur musculaire qui apparaît
après l’exercice et qui peut durer entre vingt-quatre et quarante-huit
heures. Elles sont principalement dues à des micro-traumatismes
entraînant une atteinte des cellules musculaires et la rupture des petits
capillaires sanguins ; une accumulation de déchets (acidité,
ammoniaque…) dans le muscle. Mais elles ne sont pas une fatalité ! En
effet, l’alimentation joue le rôle d’éponge en se débarrassant des toxines
responsables de ces courbatures. Les meilleurs aliments tampons se
trouvent dans les laitages maigres (fromage blanc, yaourt, lait) : ils
neutralisent le trop-plein d’acide accumulé. Les agrumes et la plupart
des légumes participent aussi à la neutralisation des acides mais la
championne toutes catégories est notre bonne vieille patate ! Enfin, boire
reste indispensable : cela permet d’éliminer les toxines et d’éviter la
déshydratation.
La cerise
Le temps des cerises est court alors profitez-en pour en faire une cure !
Surtout si vous faites partie de ces sportifs qui souffrent de courbatures au
lendemain d’une course trop longue. En effet, une étude montre que les
cerises agissent en prévention et dans le soulagement des symptômes
musculaires induits par l’exercice physique.
Le saviez-vous ?
Une étude parue dans le Journal of nutrition indique que manger
quarante-cinq cerises par jour réduit la concentration des marqueurs de
l’inflammation et les symptômes musculaires dus à un exercice
physique trop éprouvant. Très riches en antioxydants (flavonoïdes et
anthocyanes), les cerises soulagent les symptômes inflammatoires. « La
perte musculaire consécutive à l’exercice et à la douleur pour les quatre
jours après l’exercice est de 22 % avec le placebo, alors qu’elle est de 4
% avec le jus de cerise », soulignent les auteurs de cette étude. Ils
indiquent donc que les cerises minimisent efficacement les symptômes
musculaires douloureux induits par l’exercice physique.
La camomille
L’usage le plus insolite que l’on puisse faire d’une infusion de cette herbe
consiste à s’en laver les mains pour avoir des chances de gagner aux cartes.
Info ou intox, à vous de voir !
En revanche, une information dénuée d’intox, venue tout droit du médecin
grec Dioscoride (né 40 ans après J.-C.), révèle que la camomille agit contre
les courbatures. En effet, son huile essentielle, riche en chamazulène, possède
des propriétés antiinflammatoires. En résumé, la camomille a plus de chances
de satisfaire les sportifs que les joueurs de cartes !
Grand-mère conseille
Faites une décoction de camomille en plongeant 500 g de plante dans
1 l d’eau froide. Portez à ébullition puis laissez bouillir quinze
minutes. Versez cette décoction dans votre bain et délassez-vous !
L’eau
Pourquoi l’eau doit être le carburant du sportif ?
Un exercice physique soutenu fait transpirer. La transpiration permet de
refroidir la température corporelle en évacuant de l’eau. Malheureusement,
cette perte hydrique peut s’accompagner d’une déshydratation entraînant avec
elle une baisse des performances. Eh oui, une perte de 4 % d’eau diminue vos
performances de 40 % ! Voilà pourquoi boire pendant l’effort doit devenir un
réflexe. En outre, l’eau débarrasse le corps des toxines accumulées par des
excès de tout ordre comme les courbatures (acide lactique), les excès
alimentaires (toxines), la nervosité et le stress.
La boisson idéale du sportif contient différents ingrédients : du sodium pour
mieux absorber l’eau et mieux la retenir, des sels minéraux pour compenser
les pertes dues à la transpiration, et un peu de glucides (4 à 8 % soit environ
la moitié d’un soda ou d’un jus de fruits classique). Attention, celle-ci ne doit
pas être trop sucrée, cela provoquerait des douleurs abdominales. Choisissez
une boisson non pétillante car les boissons gazeuses peuvent provoquer des
douleurs également. Évidemment, tout ceci est surtout valable pour les efforts
intenses et/ou de longue durée. Si vous faites de la marche, vous n’aurez pas
besoin d’un supplément de glucides. Il vous faudra juste vous réhydrater en
buvant un peu d’eau régulièrement.
Grand-mère conseille
Prévoyez 200 à 250 ml d’eau par quart d’heure pour une activité
soutenue (course, fitness, vélo à un rythme soutenu…) et entre 100 et
200 ml par quart d’heure pour des activités moins intenses (marche,
nage lente, vélo de loisirs…).
La pomme de terre
La pomme de terre n’est certainement pas l’aliment favori du sportif et
pourtant elle lui serait d’un grand secours ! Elle contient une substance qui
détend les tissus et atténue leur inflammation. Choisissez de préférence la
pomme de terre nouvelle (récoltée entre mai et juillet) car elle est riche en
potassium et magnésium, deux sels minéraux qui jouent un rôle majeur dans
la contraction et le relâchement musculaire.
Alors pour ceux qui craignent d’être évincés de la course, la pomme de terre
vous mettra sur le droit chemin !
Grand-mère conseille
Légume du sportif : la pomme de terre nouvelle à la vapeur. Eh oui,
un vrai sportif évite les graisses, en principe !
Démangeaisons
Dartres, eczéma, mycose, dermatose… autant d’affections de l’épiderme
qui donnent une envie irrésistible et insoutenable de se gratter. Voici
quelques remèdes pour venir à bout des démangeaisons.
Le bicarbonate de soude
Ce sel a la propriété de dissoudre les sécrétions grasses de la peau et
d’inhiber les démangeaisons.
Grand-mère conseille
Contre les démangeaisons, prenez un bain dans lequel vous mettez
225 g de bicarbonate de soude et autant d’amidon.
Le saviez-vous ?
L’amidon est émollient, il atténue les inflammations et lutte contre
les irritations cutanées.
La camomille
Réputée pour ses vertus calmantes et relaxantes, elle agit de la même façon
sur notre peau en atténuant les démangeaisons. Les traces de chamazulène
qu’elle contient calment les irritations, la douleur et diminuent les effets
inflammatoires.
Grand-mère conseille
Plongez 30 g de fleurs de camomille séchées dans 1 l d’eau puis
laissez bouillir une dizaine de minutes. Utilisez cette décoction en
compresses sur les zones de démangeaisons pendant une vingtaine de
minutes.
Le vinaigre
Le vinaigre de cidre, dont le pH est très proche de celui de la peau, soulage la
plupart des irritations cutanées. Un « deux en un » car il limitera aussi votre
transpiration.
Grand-mère conseille
Vous pouvez appliquer le vinaigre pur sur la peau ou bien le diluer
dans l’eau de votre bain.
Dents (soins des)
Une bonne hygiène dentaire est indispensable pour conserver des dents
saines et blanches. Il est donc recommandé de se laver les dents après
chaque repas et de consulter un dentiste au moins une fois par an. Si
vous ne faites rien, vous laissez s’installer la plaque dentaire qui se
transformera, petit à petit, en tartre. Cette source de bactéries va
favoriser la survenue des caries et la formation de la gingivite
(inflammation de la gencive). Son élimination est donc indispensable
d’autant plus qu’à terme, la gingivite entraîne un déchaussement des
dents puis leur chute. Pas de panique, grand-mère nous sauve la mise,
enfin, celle de nos dents !
Le bicarbonate de soude
Ce n’est qu’à partir du XIXe siècle que les pâtes dentifrices font leur
apparition, autant vous dire que nos aïeux n’ont pas attendu tout ce temps
pour sourire sans complexe… Avec le bicarbonate : à vous dents blanches, à
d’autres la mauvaise haleine !
Grand-mère conseille
Rien de plus simple : il suffit de se brosser les dents avec du
bicarbonate de soude. Mettez-le directement sur la brosse à dents,
seul ou avec votre dentifrice habituel qui atténuera le goût salé du
bicarbonate.
Le clou de girofle
Le clou de girofle était connu des Chinois pour ses propriétés médicinales
trois siècles avant notre ère. De nos jours, le clou de girofle a fait son entrée
dans les cabinets dentaires. Les dentistes s’en servent comme anesthésique
local. En effet, il contient 60 à 90 % d’eugénol qui lui confère des propriétés
anti-inflammatoires, antidouleurs et antiseptiques.
Grand-mère conseille
Dans certaines régions du monde, on mâche un clou de girofle pour
améliorer l’haleine et prévenir les infections dentaires. Pour calmer
les maux de dents, on applique sur la dent douloureuse un clou de
girofle écrasé.
Le savon de Marseille
Le savon de Marseille est utilisé essentiellement pour l’hygiène du corps. Les
modalités de fabrication à base de 72 % d’acide gras (provenant d’un
mélange d’huiles et de soude) ont été fixées par Colbert au XVIIe siècle. Au
XIXe siècle, Marseille cartonne avec près de quatre-vingt-dix savonneries et
l’industrie du savon connaît son apogée en 1913 avec près de 180 000 tonnes
produites. Après 1950, l’arrivée des détergents de synthèse signe son déclin.
Dans la région marseillaise, seules trois savonneries continuent à fabriquer du
savon selon les préceptes d’origine. On connaît ce savon pour maintenir une
hygiène corporelle parfaite mais il peut également rivaliser avec les meilleurs
dentifrices du moment. En effet, la soude caustique qu’il contient permet de
combattre les infections.
Grand-mère conseille
Frottez la brosse à dents sur le savon de Marseille puis lavez vos
dents. Sourire éclatant garanti !
Le sel
Le sel est utilisé depuis la Préhistoire comme condiment et moyen de
conservation des aliments. Et comme le sel fut longtemps la seule façon de
conserver les aliments, il devint un élément stratégique. Ainsi, en France, un
impôt sur le sel a vu le jour au Moyen Âge : la gabelle. Heureusement,
certains ont mis leur grain de sel dans cette arnaque populaire et elle fut
abolie en 1790 !
Depuis que l’impôt sur le sel est révolu, il semblerait que les Français se
soient vengés sur le sel ! Selon un rapport de l’Inserm, ils absorbent en
moyenne 10 g de sel par jour, alors qu’il faudrait se contenter de 6 à 7 g
quotidiennement.
Depuis, son usage s’est diversifié puisqu’on l’emploie certes comme
condiment mais aussi comme dentifrice. Riche en cuivre, or, nickel, chlorure
de sodium, magnésium et en iode, il stimule aussi l’organisme.
Grand-mère conseille
Le sel comme dentifrice. Le sel marin tonifie les gencives et nettoie
parfaitement les dents.
Le saviez-vous ?
Le sel (riche en chlorure de sodium) agit sur la tension. Absorbé en trop
grande quantité, il contribue à l’élévation de la pression artérielle et
donc à l’augmentation du risque d’accidents cardio-vasculaires. L’abus
de sel est donc tout à fait déconseillé aux personnes souffrant
d’hypertension artérielle.
Le thé
14 000 tasses à la seconde dans le monde : le thé est la boisson la plus bue
après l’eau. En France, cette tendance n’est pas suivie puisque nous
consommons seulement 150 g de thé par an et par habitant contre 3 kg en
Irlande. Le tea time reste un rituel outre-manche !
Riche en fluor (0,1 mg par tasse de thé), le thé agit dans la prévention des
caries. Le fluor protége les dents en renforçant l’émail et en empêchant
certaines bactéries de favoriser les caries. Alors, vous aussi, adoptez le tea
time !
Grand-mère conseille
En prévention des caries, buvez du thé chinois, de préférence, car il
possède deux fois plus de fluor que les thés indiens.
Le saviez-vous ?
Pour préparer le thé, choisissez l’eau la plus neutre, la plus pure, sans
goût ni odeur.
Optez pour un thé de qualité avec les feuilles et non pour une poussière
de thé que vous trouvez dans les sachets de supermarché.
Prenez une théière en porcelaine ou en terre. Dans une théière en terre,
il faut toujours mettre le même thé car elle se culotte et conserve le
goût du thé.
Ne faites pas bouillir votre eau. En effet, portée à ébullition, l’eau tue le
thé et dénature les saveurs. Le tea time a sonné !
Le thym
Le thym est un allié de notre cavité buccale. Il lutte contre les gingivites, les
caries et la plaque dentaire. Pour afficher un sourire hors pair, n’hésitez pas à
en faire un ingrédient fétiche : dans vos plats mais aussi vos boissons !
Grand-mère conseille
Faites un bain de bouche au thym. Pour cela, plongez une cuillère à
café de thym dans 250 ml d’eau bouillante. Laissez infuser dix
minutes avant de filtrer.
Pour assainir l’atmosphère de votre intérieur, versez quelques
gouttes d’huile essentielle de thym dans un diffuseur.
Le saviez-vous ?
Le thymol agit sur les membranes cellulaires des bactéries et inhibe
gingivite, carie dentaire et plaque dentaire.
Diarrhée
C’est l’émission fréquente de selles plus ou moins liquides. Elle se
produit quand notre intestin n’absorbe plus suffisamment les aliments
digérés et les liquides et produit lui-même des sécrétions qui rendent les
fèces molles ou bien lorsque le transit intestinal est accéléré.
Le coing
Don Quichotte, dans le roman de Cervantès, connaissait déjà les vertus du
coing pour faciliter la digestion. La littérature a toujours une part de vérité !
En effet, les fibres (elles dépassent 6 g/100 g contre 2 g/100 g dans les autres
fruits) et les tanins du coing en font un antidiarrhéique très efficace.
Grand-mère conseille
Faites bouillir 3 coings dans 1 l d’eau pendant trente minutes. Filtrez
et buvez régulièrement. En compote, ajoutez 15 g de sucre pour 100 g
de fruits. Vous pouvez également manger de la gelée de coing ou bien
des pâtes de fruit, un régal !
Le riz
Pendant des milliers d’années, le riz a été l’alimentation de base en Asie du
Sud et en Orient. On pense que les Chinois ont commencé à manger du riz il
y a 5 000 ans. Aujourd’hui plus d’un milliard d’humains se nourrissent
presque exclusivement de riz. D’ailleurs, dans certaines langues, le mot «
manger » veut dire « manger du riz ». Le riz complet est un aliment idéal car
il est riche en fibres, magnésium, potassium, vitamines et en amidon (70 %).
En force, l’amidon permet la régulation du transit intestinal et l’eau de riz est
vivement conseillée contre les diarrhées.
Grand-mère conseille
Mangez du riz et buvez l’eau de cuisson dans laquelle le riz dégorge
son amidon.
Le saviez-vous ?
Plus le riz subit de transformations, plus il perd sa valeur nutritionnelle.
Donc le riz brun est à préférer au riz blanc. En effet, il a toujours son
son et son germe, ce qui le rend plus riche en fibres, en fer, en
riboflavine, en potassium, en phosphore et en zinc que les autres riz. De
plus, le riz brun est le seul qui contienne de la vitamine E. A contrario,
le riz blanc a été raffiné, poli et contient beaucoup moins de fibres, de
vitamines et de minéraux. Ce n’est presque que de l’amidon… Quoi
qu’il en soit tous les riz sont les amis de notre transit intestinal !
Digestion difficile
Maux d’estomac, intestin irritable, troubles du transit sont les plaintes le
plus souvent exprimées : sept Français sur dix en souffrent de manière
intermittente ! Ces troubles sont souvent bénins mais cependant ils ne
doivent pas être négligés car ils sont parfois l’expression d’une maladie
plus grave comme l’ulcère. Leur persistance nécessite toujours une
consultation médicale. Voici toute une brochette de remèdes qui aidera à
digérer les symptômes ! Enfin pour un retour à un confort digestif, rien
de tel que la mise au repos du système digestif. À la diète !
La camomille
Sa réputation se répand en Europe grâce à Charlemagne qui ordonne sa
culture. Pourtant, il faut attendre le XVIe siècle pour qu’elle entre dans la
pharmacopée française. Aujourd’hui, vingt-six pays l’ont intégrée dans leur
pharmacopée et l’utilisent pour traiter les troubles digestifs. D’ailleurs, la
Commission européenne et l’OMS reconnaissent son usage médicinal pour
traiter les spasmes et les inflammations du tube digestif, les ballonnements et
les flatulences.
Grand-mère conseille
Pour faciliter la digestion, rien de tel qu’une infusion de camomille.
Versez 2 à 3 cuillères à café de fleurs de camomille par tasse d’eau
bouillante. Laissez infuser quinze minutes et buvez-en deux à trois
tasses par jour.
Le saviez-vous ?
La camomille peut aussi aider à prévenir les ulcères d’estomac. En
effet, les fleurs de camomille contiennent environ 10 % de mucilages
qui apaiseraient les irritations des muqueuses gastriques.
La chicorée
On connaît la chicorée torréfiée qui peut parfois faire office de café mais elle
ne trompera jamais les fins amateurs d’arabica ou de robusta !
Si ce n’est qu’à la fin du XVIIIe siècle que la chicorée torréfiée envahit les
tasses françaises, les vertus médicinales de la fleur sont déjà connues chez les
Grecs, deux cents ans avant notre ère. Ils la surnommaient « l’amie du foie ».
Très riche en inuline, la chicorée est désormais réputée pour faciliter la
digestion. L’inuline stimule la croissance et l’activité de la flore intestinale,
très utile pour la prévention ou le traitement de certains problèmes digestifs.
Grand-mère conseille
En décoction, faites bouillir 100 g de chicorée fraîche dans 1 l d’eau
pendant dix minutes puis buvez-en deux à trois tasses par jour.
Il existe également de la chicorée sous forme de gélules. Enfin, la
chicorée sauvage peut se consommer dans vos assiettes : elle ornera
vos plats d’un bleu étincelant tout en facilitant la digestion du menu.
Effet « deux en un » garanti ! Plus connues, l’endive, la trévise, la
scarole, la puntarelle sont toutes des chicorées que vous dégusterez
en salade.
Le fenouil
Depuis l’époque des Pharaons, le fenouil est reconnu en tant que stimulant
digestif. C’est dire la notoriété de ce remède ! En effet, outre sa capacité à
stimuler la digestion, il calme les spasmes et les douleurs abdominales
(gastrite, colite). Il permet aussi d’éviter la formation des gaz intestinaux en
bloquant le processus de fermentation des aliments. Il nous libère des
ballonnements, des lourdeurs et des aérophagies !
Vous pouvez également mâcher des graines de fenouil ou prendre des
gélules.
Grand-mère conseille
En décoction, versez une cuillère à café de graines de fenouil et
l’équivalent d’une tasse d’eau dans une casserole. Faites chauffer
puis laissez bouillir deux minutes. Filtrez puis buvez un quart d’heure
avant le repas ou une heure après.
Le saviez-vous ?
Le fenouil exerce une action carminative (qui favorise l’expulsion des
gaz intestinaux), spasmolytique (qui supprime les spasmes) et une
action antimicrobienne.
Attention à ne pas en abuser ! Il est recommandé de ne pas prendre plus
de 7 g de graines de fenouil par jour de façon prolongée sans avis de
votre médecin.
La mélisse
La mélisse fait partie de la pharmacopée universelle depuis la Grèce antique
mais n’a été introduite en France qu’au Moyen Âge. Depuis, de nombreuses
études ont montré qu’elle apaise les troubles qui ont une origine nerveuse
comme les spasmes intestinaux.
Grand-mère conseille
Contre le stress et les spasmes intestinaux, faites une infusion. Versez
3 g de feuilles séchées dans 1,5 l d’eau bouillante. Buvez-en trois fois
par jour. On connaît également l’eau de mélisse des Carmes, créée
en 1611 par les religieux. De nos jours, elle est fabriquée par un
laboratoire pharmaceutique suivant la recette originale.
Le romarin
Le romarin utilisé depuis toujours comme aromate a plus d’un tour dans son
sac ! Un adage dit que le romarin est à l’esprit ce que la lavande est à l’âme.
Les Grecs le portaient en couronne pour stimuler l’activité cérébrale et
améliorer la mémoire. Si l’effet de la couronne reste à démontrer, l’huile
essentielle de romarin, en revanche, semble être plus efficace !
Riche en flavonoïdes, camphre, cinéol, bornéol et alphapinène, le romarin
permet de lutter contre les spasmes intestinaux et de réduire les
ballonnements. En outre, il active la sécrétion de la bile et accélère son
élimination ainsi que la digestion.
Acteur du bouquet garni, le romarin est aussi acteur de notre bien-être.
Grand-mère conseille
Contre les troubles digestifs, faites bouillir 50 g de romarin dans 1 l
d’eau. Laisser infuser dix minutes puis buvez-en une tasse après
chaque repas. Prenez deux gouttes par jour d’huile essentielle de
romarin sur un sucre.
Le safran
Paella et bouillabaisse en raffolent ! Le safran est une épice incontournable
depuis au moins 3 000 ans mais il déserte parfois certains plats en raison de
son coût très élevé. En effet, il faut 150 000 fleurs de crocus sativus pour
produire 1 kg de safran sec. À raison de 5 euros le gramme, on comprend
pourquoi on ne l’utilise pas à toutes les sauces et que seuls quelques mets lui
sont réservés !
Et si vous avez du mal à digérer le prix, cela tombe plutôt bien : le safran, à la
fois analgésique et tonique, est recommandé en cas de digestion lente ou
difficile.
Grand-mère conseille
En infusion, procurez-vous des crocus sativus et prélevez une
quinzaine de stigmates par tasse d’eau bouillante. Laissez infuser dix
minutes et buvez-en une tasse par jour.
Le saviez-vous ?
Si aujourd’hui, l’Espagne est l’un des plus gros exportateurs de safran,
la France a, elle aussi, connu ses heures de gloire. En effet, du XVIe au
XIXe siècle, la ville de Boynes (entre Beauce et Gatinais) fut la capitale
mondiale du safran. Les bulbes du crocus entraient dans les dots de
mariage et le safran avait même son carnaval ! Malheureusement, des
hivers rigoureux ont conduit le safran à sa décadence. Coup de grâce :
le dernier champ de crocus a disparu en 1930. Depuis 1988,
l’association Les safraniers du Gâtinais s’est remise à la production de
« l’or végétal ». Heureuse initiative ! D’ailleurs, pour ceux et celles qui
veulent en savoir plus, la ville de Boynes vous ouvre les portes de son
musée du safran.
La sauge
La sauge était une des plantes salvatrices du Moyen Âge. Reconnue par les
Chinois, ces derniers n’hésitaient pas à échanger 7 kg de feuilles de thé les
plus précieuses contre 1 kg de feuilles de sauge. Les médecins l’utilisaient
pour traiter les douleurs gastro-intestinales notamment. Et si les Chinois
faisaient du troc pour se fournir en sauge car c’était une denrée rare, rassurez-
vous, cette époque est révolue : on la trouve partout !
Grand-mère conseille
En infusion, versez 1 cuillère à café de feuilles de sauge par tasse
d’eau bouillante et laissez infuser dix minutes. Buvez-en trois tasses
par jour. Il existe également des gélules.
Le saviez-vous ?
La richesse de la sauge en flavonoïdes lui confère des propriétés
antispasmodiques et relaxantes sur les muscles de l’intestin et de
l’estomac.
État dépressif
D’humeur maussade, fatigué, vous vous isolez en attendant des jours
meilleurs. Attention, vos coups de blues trop fréquents cachent peut-être
un état dépressif. La dépression est l’un des troubles psychologiques les
plus fréquents en France. Le taux de dépressifs y atteint 14,9 %,
touchant inégalement les deux sexes. Selon des études, 10 à 25 % des
femmes et 5 à 12 % des hommes risquent de présenter une dépression
majeure au cours de leur vie. Décidément, les statistiques ne sont pas en
la faveur de la gent féminine !
Le chocolat
Merci Hernan Cortes ! C’est à ce conquistador que l’on doit l’arrivée du
chocolat en Europe au XVIe siècle. Il pénétra à la cour du roi Louis XIII lors de
son mariage avec Anne d’Autriche mais il fallut attendre le XIXe siècle pour
voir le chocolat réellement se démocratiser. Aujourd’hui un Français
consomme environ 5 kg de chocolat par an, soit deux tablettes par mois ! On
est plutôt raisonnable… surtout quand on connaît les bienfaits qu’il nous
procure. Dans la civilisation aztèque, cet aliment avait la réputation de donner
des forces et de soigner certaines maladies. Aujourd’hui, il est avant tout une
gourmandise qu’on met à l’honneur à Noël et à Pâques. Il joue aussi un rôle
d’antidépresseur car il regorge de magnésium (déficient chez les dépressifs) :
110 mg pour 100 g de chocolat noir, soit un tiers de nos besoins quotidiens. Il
renferme de la sérotonine qui est un neuromédiateur antidépresseur ainsi que
de la caféine et de la théobromine qui ont des effets psychostimulants. Plus
aucune raison de se priver…
Grand-mère conseille
À croquer, préférez le chocolat noir (500 kcal aux 100 g) qui reste
moins gras et moins calorique que le chocolat au lait ou, pire encore,
que le chocolat blanc.
Le saviez-vous ?
Des études récentes montrent que deux carrés de chocolat noir par jour
réduiraient la tension artérielle. En effet, la pression artérielle est plus
basse chez ceux qui consomment davantage de chocolat et surtout le
risque de mortalité d’origine cardio-vasculaire et de mortalité toutes
causes confondues est diminué de moitié chez ceux qui consomment
beaucoup de chocolat par rapport à ceux qui en consomment très peu.
Décidément, le chocolat a la cote, pour notre plus grand plaisir !
Le millepertuis
Vers la fin du Moyen Âge, on considérait le millepertuis comme une plante
capable de chasser les « mauvais esprits » et ses sommités fleuries servaient à
traiter l’anxiété et la dépression. Le temps a confirmé ces vertus
puisqu’aujourd’hui, cette plante est reconnue pour lutter contre la dépression
légère notamment. Ne laissez pas votre esprit sombrer dans les abysses !
Attention, l’utilisation du millepertuis nécessite un avis médical : il interfère
notamment avec les contraceptifs, les médicaments contre les rejets des
greffes ainsi que ceux contre le sida.
Grand-mère conseille
Pour que le millepertuis soit efficace, il faut faire macérer les fleurs
dans l’alcool et laisser s’évaporer le liquide. Il est également
disponible sous forme de dragées ou de gouttes en pharmacie.
Le saviez-vous ?
Une étude a comparé l’extrait de millepertuis à l’imipramine, un
médicament utilisé dans le traitement de la dépression. Les chercheurs
ont conclu que l’hypericum (contenu dans le millepertuis) est aussi
efficace et mieux toléré que l’imipramine.
Grand-mère conseille
Au menu saumon, maquereau, sardine… Idéalement, vous devez
respecter un rapport de 5 entre l’apport d’oméga 6 et d’oméga 3.
Pour 2 g de poisson gras consommés, il faudra apporter à votre
organisme 10 g d’huile de maïs, de tournesol ou de pépin de raisin
(riches en oméga 6).
Le saviez-vous ?
L’existence d’un lien entre la dépression et un taux trop bas d’oméga 3
dans l’organisme est suggérée par plusieurs études. Par exemple,
certaines concluent que les patients déprimés ont des réserves plus
faibles en oméga 3 que les sujets normaux. À la pêche !
Fatigue physique
La France est fatiguée : près de 50 % de ses habitants se plaignent d’être
fatigués. La fatigue est souvent inhérente à notre mode de vie.
Surmenage, insomnie et stress sont les principaux fautifs. Mais la fatigue
peut parfois cacher d’autres causes : troubles endocriniens,
mononucléose, carences alimentaires… C’est pourquoi une fatigue
persistante doit vous amener à consulter un médecin.
La gelée royale
La gelée royale est la sécrétion salivaire des ouvrières destinée à
l’alimentation des larves et de la future reine. La reine qui s’en nourrit
exclusivement, est beaucoup plus grosse que les abeilles et vit cinq ou six ans
contre quarante-cinq jours pour les abeilles. Si la gelée royale ne garantit pas
une durée de vie plus longue à quiconque la consomme, elle est en revanche
très fortifiante. Elle contient tous les acides aminés essentiels, des minéraux,
des oligoéléments, des vitamines (surtout du groupe B). Cette composition
royale augmente le tonus, provoque un regain d’activité général, stimule les
défenses naturelles et accroît la résistance de l’organisme à la fatigue.
Vous aussi, prenez-vous pour une reine !
Grand-mère conseille
Prenez une cuillère de gelée royale tous les matins. Vous pouvez
également trouver de la gelée royale sous forme lyophilisée, ce qui
représente le meilleur conditionnement car tous les principes actifs
sont conservés de façon optimale.
Le ginseng
Remède universel dans tout l’Extrême-Orient, le ginseng est reconnu comme
le meilleur des traitements anti-fatigue. C’est un adaptogène majeur par ses
capacités à améliorer les performances physiques et intellectuelles. Il est
l’une des rares plantes à entrer dans la pharmacopée officielle : le ginseng est
reconnu comme un véritable médicament utilisé « dans le traitement
symptomatique de certaines fatigues ». Ses grandes indications, outre la
baisse de libido, sont les fatigues physiques, intellectuelles, la déprime, la
préparation de l’organisme à une période difficile comme la surcharge de
travail…
Grand-mère conseille
Bouclier contre toutes les fatigues, c’est une épice que vous pouvez
consommer à toutes les sauces. Le ginseng sert d’assaisonnement à
raison de trois pincées par personne. Vous pouvez également
mesurer toute son efficacité en le consommant sous forme de gélules.
Le kiwi
Contre la fatigue, rien de tel que le kiwi ! Groseille de Chine ou souris
végétale, ses noms de scène signent la célébrité de ce fruit. Le kiwi fait partie
des dix fruits préférés des Français. Et en plus d’émoustiller nos papilles, ses
propriétés antioxydantes contribuent à prévenir l’apparition des maladies
liées au vieillissement. Raison de plus pour le porter au-devant de la scène !
En outre, si le kiwi est un champion d’autodéfense contre les agressions
extérieures (les 1 500 kiwiculteurs français utilisent très peu de produits
phytosanitaires), ce fruit est aussi une arme à privilégier dans notre lutte
perpétuelle contre les effets du vieillissement.
Grand-mère conseille
À manger sans modération. Ce n’est qu’en juin et juillet que le kiwi
se fait plus rare chez le primeur.
Le saviez-vous ?
Sa forte teneur en vitamine E (six fois plus que la pomme) a une action
antioxydante qui protège la plupart des tissus ainsi que le système
cardio-vasculaire. En outre, l’action antioxydante des vitamines et des
oligoéléments est renforcée par les polyphénols.
Des chercheurs californiens soutiennent que les kiwis ont un pouvoir
antioxydant, certes mais qu’il est plus grand encore pour les kiwis bio.
Ils ont montré que les kiwis bio ont 18 % de polyphénols en plus par
rapport aux kiwis classiques et que l’activité antioydante est 27 % plus
élevée dans les kiwis bio.
L’orange
Il serait totalement désuet d’offrir une orange en guise de cadeau de Noël et
pourtant, autrefois, symbole de luxe et de richesse, il en était ainsi.
Riche en vitamine C (53 mg/100 g : une orange permet de couvrir
pratiquement l’apport quotidien recommandé), elle nous aide à lutter contre
la fatigue et les infections hivernales. La santé n’est-elle pas le meilleur des
cadeaux ?
Grand-mère conseille
Le jus d’orange pressée est très riche en vitamine C mais craint la
lumière, l’oxydation de l’air et la chaleur, donc buvez-le
immédiatement pour profiter de toutes ses vertus ! Contre les
infections hivernales, versez dans une tasse le jus d’une orange, un
verre à liqueur de rhum et deux morceaux de sucre. Remplissez la
tasse d’eau bouillante et buvez bien chaud avant de vous coucher.
Recette gitane contre la grippe : buvez 4 l de jus d’orange pressée
par jour !
Le pollen
Ce n’est qu’au début du XXe siècle que les apiculteurs ont mis au point les
techniques permettant de recueillir d’importantes quantités de pollen
d’abeille. Aussi, si les vertus de la gelée royale et du miel sont reconnues
depuis des millénaires, le pollen n’a pas un si long passé. En effet, il n’y a
que quelques décennies qu’on s’intéresse de plus près aux propriétés
tonifiantes du pollen. Car s’il constitue l’alimentation de base des abeilles, il
devrait être également un composant élémentaire de notre quotidien. En effet,
il contient vingt acides aminés dont notre organisme a besoin sur vingt-deux,
avec une concentration sept fois supérieure à celle de la viande, des œufs ou
encore du fromage. Également riche en vitamines, sels minéraux, il régularise
le transit et agit contre la fatigue passagère.
Grand-mère conseille
Prenez 2 à 4 cuillères à café par jour de pollen que vous pouvez
accompagner de miel pour améliorer le goût. Surtout, ne le faites pas
cuire, cela anéantirait l’essentiel de ses produits actifs.
La pomme
Ce n’est pas Adam mais un homme du Néolithique qui, le premier, apprécia
les variétés comestibles produites par le pommier, apparu sur terre voici 80
millions d’années. Aujourd’hui, elle est répandue sur tous les continents.
Champion toutes catégories, c’est le premier fruit acheté. Elle représente 22,6
% de parts de marché contre 12,3 % pour les oranges et 12,2 % pour les
bananes.
Reinette, Granny smith, Gala, Canada… il existe plus de 20 000 variétés de
pommes cultivées dans le monde. Chaque année, 60 millions de tonnes sont
produites dont 2 millions en France.
Outre, cette célébrité planétaire, on lui prête de nombreuses vertus.
D’ailleurs, selon un vieil adage, « une pomme par jour éloigne le médecin
pour toujours ». Si seulement c’était vrai !
Riche en vitamines (B, C, PP…), en minéraux (calcium, fer, magnésium…),
c’est le fruit idéal pour pallier les petits coups de pompe.
Grand-mère conseille
Contre les coups de pompe, croquez dans une pomme avec sa peau !
En effet, une étude a évalué que le pouvoir antioxydant et la teneur
en vitamine C de la pelure sont de deux à six fois plus élevés que
ceux de la chair.
Le chou
Inventé par l’homme à partir de plusieurs espèces de choux sauvages, il a été
décliné en plusieurs légumes comme le radis, le navet, le brocoli, le chou-
fleur, le chou de Bruxelles. Le chou proprement dit possède de nombreuses
propriétés. D’ailleurs, si le scorbut marin a été vaincu, c’est grâce à la
choucroute (très riche en vitamine C) que les marins consommaient.
Dépuratif, antibiotique naturel, riche en vitamines (A, B, C, PP et D), en
oligoéléments (phosphore, calcium fer, cuivre…), le chou redonne tonus et
vitalité aux personnes qui souffrent de fatigue passagère.
Grand-mère conseille
Contre la fatigue, mangez du chou ! Il est conseillé de le manger cru
plutôt que cuit car le chou cuit agit comme une bombe à retardement
en perdant ses propriétés au bout de vingt-quatre heures.
Fatigue intellectuelle
Troubles de la mémoire, difficultés de concentration sont autant de
symptômes qui signalent une fatigue intellectuelle. Grand-mère a
certains secrets pour redonner un coup de fouet à nos neurones et
heureusement pour nous, sa mémoire ne lui fait pas défaut. Preuve de
leur efficacité ! (Si vous constatez une dégradation importante et rapide
de la mémoire au-delà de 50 ans, une consultation spécialisée peut être
nécessaire pour diagnostiquer un éventuel début de maladie
d’Alzheimer.)
Le café
Le kawa, le petit noir… Qui n’a jamais pris un café au petit déjeuner pour se
réveiller ou même tout au long de la journée pour pallier les coups de
pompe ? L’usage du café comme boisson stimulante viendrait d’Éthiopie. La
caféine allonge, en effet, la durée de vigilance et retarde l’apparition de la
sensation de fatigue lors des tâches intellectuelles. Elle diminue l’intensité et
la durée des migraines en exerçant une constriction des vaisseaux sanguins du
cerveau.
Le café, un rituel qui n’a pas fini de s’étendre quand on sait la quantité de
travail qui reste à faire… 12 000 tasses de café sont bues à la seconde sur
l’ensemble de la planète, personne n’est épargné ! D’ailleurs le café est la
seconde marchandise échangée dans le monde, derrière le pétrole !
En France, nous sommes 60 % à en boire, portant ainsi l’hexagone au
neuvième rang mondial (avec presque 6 kg par an et par habitant).
Grand-mère conseille
Trois tasses de café par jour, c’est la dose conseillée.
Le saviez-vous ?
Le taux de caféine que vous trouverez dans votre tasse dépend du type
de café et de son mode de préparation. En effet, un café filtre de 150 ml
en contient entre 50 et 175 mg, alors qu’un café soluble n’en contient
plus qu’entre 35 et 110 mg.
Lors de la préparation d’un café, la caféine apparaît en dernier. Donc,
contrairement à une idée reçue, un expresso allongé sera plus excitant
qu’un café serré. Le taux de caféine dépend aussi du type de café.
L’arabica contient plus de saveur et moins de caféine que le robusta. En
résumé, pour les acharnés de travail, demandez un robusta allongé !
Le ginkgo biloba
Le ginkgo est le dernier représentant de la plus vieille espèce d’arbre au
monde (200 millions d’années). Originaire d’Asie, c’est le seul végétal à
avoir survécu à l’explosion nucléaire d’Hiroshima. Invincible, il est élevé au
rang de divinité au Japon et en Chine. Et pour cause, il a tant à nous apporter.
En effet, des études ont montré un effet significatif sur la mémoire et les
facultés d’apprentissage. Pas de doute : ce vénérable végétal ne veut surtout
pas qu’on l’oublie !
Grand-mère conseille
En infusion, versez 10 g de feuilles sèches de ginkgo biloba par tasse
d’eau bouillante puis laissez infuser dix minutes. Buvez-en deux à
trois tasses par jour. Vous pouvez également bénéficier des effets du
ginkgo sous forme de gélules à prendre trois fois par jour.
Le saviez-vous ?
Riche en principes actifs tels que les flavonoïdes, des flavones,
ginkgolides, le ginkgo s’est révélé efficace pour soulager les problèmes
de circulation. Ses actifs permettent de dilater les artères et augmentent
la microcirculation. À ce jour, l’indication principale du ginkgo est
l’insuffisance circulatoire cérébrale dont les symptômes sont les
troubles de la mémoire, le manque de concentration. Il suffit de s’en
souvenir !
Grand-mère conseille
Pour doper votre cerveau, privilégiez le saumon, le maquereau, la
sardine. Les compléments alimentaires d’huile de krill (huile de
crevette polaire) apporteront aussi des oméga 3.
Le saviez-vous ?
De plus en plus d’études établissent un lien entre une grande
consommation de gras végétaux (huile d’olive, de graines ou de noix) et
d’oméga 3, et une réduction du déclin cognitif chez les personnes âgées.
L’asperge
Votre mémoire vous fait défaut ? L’asperge vous aidera à la retrouver, en
partie… Faut pas rêver, non plus ! En effet, l’acide folique (vitamine B9)
qu’elle contient améliorerait la mémoire et les capacités intellectuelles. Pour
information, les aliments les plus riches en acide folique sont le foie, la
levure, les germes de blé, les lentilles, le cresson, le cerfeuil…
Grand-mère conseille
Souvenez-vous que l’asperge est printanière : faites-en une cure,
profitezen pour la congeler aussi pour les longs mois d’hiver.
Le saviez-vous ?
« Nous avons montré qu’une supplémentation en acide folique durant
trois ans permettait d’améliorer les performances sur des tests mesurant
la vitesse de l’assimilation de l’information et la mémoire, des capacités
que l’on sait diminuer avec l’âge », déclarent les chercheurs dans la
dernière édition d’une revue scientifique (The Lancet).
Grossesse
Avec presque 816 000 naissances en 2007, la natalité n’a jamais été aussi
importante en France depuis quinze ans. Si les grossesses se multiplient,
ce n’est pourtant pas un long fleuve tranquille ! Neuf mois d’examens, de
troubles en tout genre : nausées, fatigue, carences… Et neuf mois
pendant lesquels l’alimentation doit être équilibrée pour une grossesse en
pleine forme et un bébé en bonne santé. Par exemple, pour le bon
développement du fœtus, certains aliments sont à privilégier comme les
produits laitiers (pour l’apport de calcium, de vitamines A, B et D), les
fruits et légumes (pour le fer et le magnésium). Sans oublier les viandes,
les poissons, les œufs. Dernière information et non des moindres, l’alcool
devra être proscrit totalement durant toute cette période. C’est un
ordre ! En effet, l’alcool est responsable d’accouchements prématurés et
de malformations. Bébé nous en fait voir mais c’est pour la bonne
cause…
L’asperge
Originaire du pourtour méditerranéen, l’asperge était appréciée des Grecs et
Romains de l’Antiquité, avant de connaître une longue éclipse. Elle est
réapparue à la Renaissance en tant qu’aliment de luxe jusqu’au début du XIXe
siècle. Heureusement, aujourd’hui, vous pouvez la déguster verte, violette ou
blanche quand cela vous chante ! Et pour les femmes enceintes qui ont
souvent des envies soudaines, faites en sorte que ce soit l’asperge ! Riche en
acide folique, elle comblera une carence souvent recensée chez la femme
enceinte.
Grand-mère conseille
C’est si bon : mangez-la comme légume. En infusion, versez la moitié
d’une poignée de griffes par litre d’eau. Laissez bouillir quinze
minutes et buvez-en deux tasses par jour. (La griffe est le nom donné
à la plante entière, composée des racines et des tiges.)
Le saviez-vous ?
Ne vous étonnez pas d’une odeur assez forte de vos urines. L’asperge
contient un composé soufré qui ne manque pas de vous rappeler ce que
vous avez mangé…
Grand-mère conseille
On peut conseiller des poissons gras (saumon, thon, sardine, hareng,
maquereau) au moins deux fois par semaine. Et c’est un minimum !
Le saviez-vous ?
Des chercheurs ont étudié les effets d’une alimentation pauvre en
poissons de mer. Selon leurs résultats, ce régime alimentaire
constituerait l’un des facteurs de risque les plus importants
d’accouchements prématurés et provoquerait des retards de croissance
intrautérine des fœtus. Le taux de prématurité était de 7,1 % dans le
groupe ne mangeant jamais de poissons et de 1,9 % pour celles qui en
consommaient au moins une fois par semaine.
Le fenouil
Grâce à ses propriétés œstrogéniques, le fenouil est un allié pour toutes les
mamans qui allaitent leur bébé. Il agirait comme l’œstrogène (hormone de
reproduction chez la femme) en stimulant la lactation.
Grand-mère conseille
En décoction, versez 1 cuillère à café de graines de fenouil et
l’équivalent d’une tasse d’eau dans une casserole. Faites bouillir
deux minutes. Filtrez puis buvez un quart d’heure avant le repas ou
une heure après. Vous pouvez également mâcher des graines de
fenouil ou prendre des gélules.
Gueule de bois
Nausées, sensation de soif, mal au crâne ? La « gueule de bois » signe une
soirée trop arrosée. Auriez-vous oublié que l’alcool est toxique pour le
corps ? Quand il est absorbé en trop grande quantité, les enzymes
chargées de dégrader l’alcool sont dépassées. L’une de ces enzymes
diffuse d’ailleurs un produit qui provoque les vomissements par
sécrétion de la bile gastrique. Des études ont montré que les symptômes
désagréables de la « gueule de bois » sont d’autant plus marqués que
l’alcool consommé contient une proportion importante d’un alcool
particulier, appelé méthanol. Au top 50 des alcools qui donnent la «
gueule de bois » figurent par ordre décroissant le brandy, le vin rouge, le
rhum, le vin blanc, le gin et la vodka. Par conséquent, une « cuite » à la
vodka est censée être moins douloureuse qu’une au brandy. Enfin, si
vous ne le saviez pas déjà : le meilleur moyen d’éviter la « gueule de bois
», c’est de ne pas « lever le coude » trop souvent ! Pour récupérer, il faut
attendre que le foie ait éliminé l’alcool à raison d’une heure par dixième
de gramme. Aussi, le principal conseil est de boire beaucoup : eau
minérale, tisanes, bouillons. Dans ce cas, le café est déconseillé car il est
diurétique et accentue la déshydratation.
Le citron
Tequila, ti punch, gin-fizz… Autant de cocktails où citron et alcool font bon
ménage. Parfois même, ils font des ravages : au mieux vous aurez une bonne
« gueule de bois », au pire un coma éthylique. Contre la « gueule de bois »,
ces cocktails sont les meilleurs remèdes mais sans alcool, bien sûr !
Le citron et son écorce, riches en essence de citron et en acide citrique,
activent l’élimination des toxines, purifient le système digestif et luttent
contre les vomissements.
Grand-mère conseille
Coupez deux citrons en morceaux avec leur peau et faites-les bouillir
dix minutes dans l’eau. Puis buvez ce cocktail tiède.
L’eau
Triste record ! La France reste parmi les plus gros consommateurs d’alcool
dans le monde avec en moyenne 15,6 litres d’alcool pur par an et par
habitant. Il est donc important de rappeler les seuils d’une consommation
modérée : chez l’homme, trois verres d’alcool par jour maximum (soit 36 g
d’alcool pur) ; chez la femme, deux verres d’alcool par jour maximum (soit
24 g d’alcool pur) ; et chez les femmes enceintes et les enfants :
consommation zéro.
Enfin, vous consommez le même taux d’alcool (10 g), que vous buviez une
coupe de champagne à 12° (10 cl), un verre de vin à 12° (10 cl), un verre de
whisky à 40° (3 cl) ou bien une chope de bière à 5° (25 cl). Et si vous devez
prendre la route, sachez qu’il faut une heure pour éliminer 0,15 mg/l d’alcool.
Soit un peu plus de trois heures si vous avez bu 0,5 mg/l d’alcool, la valeur
seuil du taux d’alcoolémie légal, à ce jour !
Le meilleur remède reste de boire de l’eau et sans modération ! En plus, elle
évitera toute déshydratation intracellulaire provoquée par l’alcool qui
occasionne des maux de tête caractéristiques des lendemains de fête.
Grand-mère conseille
L’alcool déshydrate ! Buvez de l’eau autant que possible pour
réhydrater votre organisme.
Haleine (mauvaise)
L’halitose, plus couramment appelée mauvaise haleine, est un «
désagrément » fréquent, souvent vécu de façon honteuse. L’ail, l’alcool,
le fromage sont souvent incriminés mais des troubles gastro-intestinaux
peuvent en être la cause. Dans 70 % des cas, son origine est buccale. En
cause : de nombreuses bactéries. Elles vont dégrader des protéines
(issues de l’alimentation, de la salive, des cellules buccales) en composés
sulfurés volatils, responsables de cette mauvaise odeur. Ce qui n’est pas
très glamour !
La menthe
Les taboulés en raffolent et les adeptes du célèbre thé à la menthe aussi. Ses
feuilles vertes nous enivrent de fraîcheur et laissent une haleine purifiée qui
facilitera certains contacts !
Grand-mère conseille
Mâchez des feuilles de menthe : cela purifie l’haleine sans favoriser
l’apparition de caries (contrairement aux bonbons mentholés riches
en sucre).
Le vinaigre
Outre toutes ses vertus, le vinaigre s’attelle aussi à endiguer la mauvaise
haleine. Il rafraîchit la bouche en éliminant les bactéries responsables d’une
haleine de cheval. Bon à savoir.
Grand-mère conseille
Contre la mauvaise haleine, faites des bains de bouche de vinaigre de
cidre.
Le yaourt
Yaourt, yogourt ou encore yoghourt : quel succès, trois orthographes pour un
même produit ! Du succès, il en a depuis longtemps : d’abord vendu en
pharmacie comme médicament puis dans les « maisons de cure de yogourt »,
le yaourt ne s’invite à table qu’au milieu du XXe siècle. C’est grâce à François
Ier qu’il avait fait son apparition en France. Souffrant de problèmes digestifs,
un médecin d’Istanbul lui avait sauvé la mise en le soumettant à une cure de
yaourt au lait de chèvre. Bien sûr, à l’époque on ignorait tout de sa
composition et de ses bonnes bactéries puisque ce n’est qu’au XIXe siècle
qu’un dénommé Pasteur découvre les bactéries. Eh oui, le yaourt est un lait
fermenté de vache, de chèvre, ou de brebis… qui contient au moins deux
souches bactériennes : Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus
thermophilus, lesquelles restent vivantes et actives après ingestion. Le
lactobacillus réduit gaz et odeurs provoqués par la présence de bactéries, à
l’origine de la putréfaction d’aliments non digérés dans l’estomac. C’est
pourquoi nos grands-mères recommandaient le yaourt contre la mauvaise
haleine.
Grand-mère conseille
Le Programme national nutrition santé lancé en 2001 par le
gouvernement français recommande la consommation de trois
produits laitiers par jour. Contre la mauvaise haleine, mangez un
yaourt à la fin de chaque repas.
Le saviez-vous ?
Les termes « thermisé », « traité thermiquement », « stérilisé » et «
UHT » indiquent que le produit a été traité à la chaleur après la
fermentation et que les bactéries ont été détruites durant le processus.
Choisissez plutôt un yaourt avec la mention « avec cultures vivantes »
qui vous garantit une meilleure qualité.
Hémorroïdes
Un Français de plus de 50 ans sur deux souffre d’hémorroïdes. Les
hémorroïdes sont une dilatation des veines de la zone anale (anus et
rectum) et du tissu les entourant. La démangeaison, l’irritation, les
saignements pendant ou après les selles constituent le trio de symptômes
habituel des hémorroïdes. Toutefois, d’autres maladies peuvent être
responsables de ces symptômes. Il convient donc de consulter son
médecin qui établira un diagnostic précis. En attendant, certains
aliments peuvent être recommandés pour prévenir ou limiter la
formation d’hémorroïdes : les légumes frais, les fruits, les crudités et les
légumineuses. Une alimentation saine et riche en fibres, faible en matière
grasse, en sel et en pâtisseries est à conseiller. Enfin, évitez autant que
possible les viandes, les plats épicés, l’alcool, et le café.
Le marron d’Inde
Une vieille coutume paysanne voulait que toute personne ayant des marrons
d’Inde dans sa poche soit indemne de troubles veineux. En effet, les feuilles,
les fleurs, les graines et l’écorce du marronnier d’Inde sont utilisées depuis
des siècles pour traiter les pathologies liées à des troubles de la circulation
veineuse. Depuis, ces qualités exceptionnelles ont été vérifiées et le marron
d’Inde est aujourd’hui un veinotonique incontournable recommandé contre
les hémorroïdes.
Grand-mère conseille
Contre les hémorroïdes, versez 1 cuillère à café de graines ou de
feuilles séchées de marronnier dans une tasse d’eau bouillante.
Laissez infuser dix à quinze minutes puis appliquez cette crème sur
vos hémorroïdes.
Le saviez-vous ?
Avis de toxicité : bien que les graines, les feuilles, les fleurs et l’écorce
de marronnier renferment une substance potentiellement toxique et
anticoagulante (l’esculine), les extraits sur le marché en sont
entièrement dénués. Il est toutefois préférable de se renseigner ! Pour
plus de sûreté, demandez conseil à votre pharmacien.
Le thé
Si on apprécie le thé pour ses qualités gustatives, on ne tardera pas à l’adopter
contre les hémorroïdes. On est à la limite de frôler l’incident diplomatique
avec les Anglais mais on prend le risque ! Un « truc quasi miraculeux » qui
s’explique par la qualité astringente du thé.
Grand-mère conseille
Faites un thé noir ou vert très corsé, très infusé, laissez-le refroidir et
appliquez-le en compresses froides… là où il faut, pendant cinq
minutes puis renouvelez l’opération une fois.
La vigne rouge
La vigne rouge est un tonique veineux, astringent et décongestionnant, utile
pour lutter contre les hémorroïdes. Pensez à ramasser les feuilles en automne,
les pigments rouges qui colorent les feuilles sont de véritables protecteurs
vasculaires (les anthocyanes).
Grand-mère conseille
Versez 2 cuillères à soupe de feuilles de vigne rouge dans un bol
d’eau bouillante. Laissez infuser dix minutes. À boire le matin à jeun.
Hoquet
Le hoquet est un phénomène banal qui touche tout le monde y compris le
fœtus. Il s’agit de contractions spasmodiques répétées involontaires du
diaphragme suivies d’une fermeture brutale de la glotte, qui freine
l’arrivée d’air et produit des sons caractéristiques. De nombreux moyens
simples peuvent être utilisés pour en venir à bout : suspendre la
respiration le plus longtemps possible, boire un verre d’eau rapidement,
pour les plus connus… Toutefois si le hoquet devient chronique et
récidivant, une consultation médicale s’impose pour éliminer une
pathologie sousjacente.
L’éther
Longtemps utilisé comme anesthésiant et employé comme solvant, l’éther
constitue un remède de choix pour lutter contre le hoquet.
Grand-mère conseille
Versez quelques gouttes d’éther pur dans le nombril. Le nombril est
relié énergétiquement au diaphragme et au nerf néphrique. L’éther
va alors anesthésier cette région ce qui stoppe les contractions. Pour
mettre fin au hoquet bénin, tous les moyens sont bons : il suffit de «
calmer » les contractions du diaphragme.
Le vinaigre
Anti-infectieux, digestif, fébrifuge, bon pour la peau… le vinaigre est une
pharmacie à lui tout seul. Il est même souverain contre des désagréments
comme le hoquet !
Grand-mère conseille
Buvez sans respirer 3 gorgées d’eau tiède additionnée de vinaigre.
Vous pouvez également croquer un sucre imbibé de vinaigre.
Infections respiratoires
Rhume, bronchite, grippe sont autant d’infections respiratoires qui nous
assomment au moins deux fois par an. Voici quelques armes pour
échapper aux statistiques !
L’ail
Sa richesse en composé soufré (l’allicine) fait de l’ail un excellent
antiseptique. Il est donc employé contre la toux, la bronchite et la grippe. Et
comme le veut la légende, il est également réputé pour chasser des parasites
suceurs de sang comme les tiques, d’où son efficacité contre les vampires !
Dracula n’aura décidément plus de place dans notre société !
Grand-mère conseille
Contre les états grippaux, faites une infusion d’ail. Hachez 6 gousses
d’ail et ajoutez une tasse d’eau froide puis laissez infuser six heures.
Faites une cure de teinture d’ail à raison de 25 gouttes (dans un
verre de lait) trois fois par jour, pendant trois semaines. Épluchez
une tête d’ail et coupez les gousses en deux puis faites macérer dans
50 cl d’eau-de-vie pendant quinze jours. Filtrez et gardez au frais.
Contre les bronchites et les états grippaux, prenez 2 gousses d’ail,
écrasez-les et faites-les bouillir dans une tasse de lait. Buvez très
chaud. Pour la mauvaise haleine que procure l’ail, persil et clous de
girofle feront l’affaire ! Enfin, pour les jardiniers, sachez que c’est
un excellent remède contre les pucerons !
Le saviez-vous ?
Les résultats d’une étude confirment cet usage traditionnel contre les
infections respiratoires. Les personnes qui ont pris une capsule d’ail
riche en allicine durant douze semaines ont été moins touchées par le
rhume que ceux du groupe placebo. De plus, lorsqu’elles étaient
enrhumées, leurs symptômes se résorbaient plus rapidement.
Le bouillon-blanc
C’est à partir du Moyen Âge que les fleurs de bouillon-blanc sont employées
contre toux et maux de gorge. Aujourd’hui, on sait que ces fleurs font parties
des sept fleurs pectorales (destinées au traitement des affections broncho-
pulmonaires) comme le coquelicot, la mauve, la guimauve, la violette, le
tussilage et le pied de chat.
La présence de mucilages adoucissants et d’harpagosides anti-inflammatoires
permet aux fleurs de bouillon-blanc d’inhiber les inflammations de gorge et
les trachéïtes. D’autres substances comme l’aucuboside (antimicrobienne et
analgésique) agissent contre les bronchites. Enfin, la présence de saponines
favorise l’élimination des mucus bronchiques. Pas de doute, cette fleur
constitue une arme redoutable contre l’attaque bronchique.
Grand-mère conseille
En infusion, plongez une poignée de fleurs dans 1 l d’eau. Faites
infuser dix minutes, filtrez puis buvez-en trois tasses par jour en
dehors des repas. Sirop de bouillon-blanc : faites bouillir 15 g de
fleurs et 25 g de sucre dans 0,5 l de lait, pendant dix minutes. Filtrez
puis buvez ce sirop jusqu’à 6 cuillères à soupe par jour. Il existe
également des gélules de bouillon-blanc.
Le saviez-vous ?
L’eucalyptus
Originaire d’Australie, l’eucalyptus est connu pour sa capacité à absorber
l’eau du sol sur lequel il croît. Il élimine ainsi les milieux de reproduction des
insectes qui transmettent la malaria. Au XIXe siècle, on utilisait l’huile
essentielle pour aseptiser les cathéters urinaux dans les hôpitaux. De nos
jours, elle entre dans la fabrication de dentifrices et de préparations
pharmaceutiques contre les affections des voies respiratoires.
Le koala n’est plus le seul à connaître les bienfaits de l’eucalyptus !
Grand-mère conseille
En infusion, mettez 2 à 3 g de feuilles séchées dans 150 ml d’eau
bouillante durant dix minutes. Buvez-en deux tasses par jour. En
friction, versez de 15 à 20 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus
dans 25 ml d’huile végétale et frictionnez la poitrine, trois fois par
jour. En prévention des affections respiratoires, faites une
fumigation. Mettez 2 cuillères à café de feuilles d’eucalyptus dans un
bol puis versez de l’eau frémissante. Placez votre visage au-dessus
du bol puis couvrez votre tête d’une serviette et respirez à pleins
poumons !
Le saviez-vous ?
L’oignon
Une éponge à microbes ! À la fois antiseptique et anti-infectieux, l’oignon
concurrence les antibiotiques dans leur lutte contre les bactéries (comme les
staphylocoques souvent en cause dans les affections ORL). Cuit, il devient
émollient et pectoral, calmant ainsi les gorges irritées et évacuant les
sécrétions bronchiques.
Grand-mère conseille
Un sirop d’oignon pour dégager les bronches. Émincez 100 g
d’oignons et faites-les bouillir dans 20 cl d’eau pendant dix minutes.
Filtrez avant d’ajouter 2 cuillères à soupe de miel. Mettez le tout à
bouillir jusqu’à obtention d’un sirop épais. Prenez-en 2 à 6 cuillères
à café par jour.
Le saviez-vous ?
Des études ont mis en évidence :
- une action diurétique grâce à la présence de glucides particuliers ;
- une action hypoglycémiante (baisse du taux de sucre dans le sang)
grâce à certains constituants soufrés et une amine spécifique ;
- une action antibactérienne ;
- enfin, une action bénéfique pour le système cardio-vasculaire : la
consommation quotidienne de 200 g d’oignons crus permet de diminuer
l’agrégation plaquettaire sanguine et donc protège des risques de
formation de caillots et d’obstruction des vaisseaux.
Le pin
Symbole d’immortalité en Extrême-Orient à cause de sa longévité et de
l’incorruptibilité de sa résine, il serait la nourriture privilégiée des immortels
taoïstes. Si les Européens ne lui prêtent pas autant d’importance, toutefois,
depuis toujours, ils récoltent les pousses de pins sylvestres pour soigner
l’inflammation des bronches. En effet, les bourgeons de pin contiennent des
huiles essentielles à pinène, des flavonoïdes, des résines et de la vitamine C
qui fluidifient les sécrétions bronchiques et calment les irritations. Cette
espèce montagneuse a trouvé son alter ego à la mer puisque le pin maritime
connaît quasiment les mêmes propriétés. Riche en essence de térébenthine, il
modifie également les sécrétions bronchiques. Alors si le pin est symbole
d’immortalité pour certains, il va de soi qu’à la mer ou à la montagne, la
bronchite a une espérance de vie très limitée !
Grand-mère conseille
Plongez une poignée de bourgeons (de pin maritime ou de pin
sylvestre) dans 1 l d’eau et laissez macérer une heure. Portez le tout
à ébullition puis laissez bouillir deux minutes. Laissez reposer dix
minutes avant de filtrer. Buvez-en trois tasses par jour.
Vous pouvez également utiliser des gélules de pin. Dans ce cas,
prenez des gélules de poudre cryobroyée (broyée à très basse
température) qui évite toute perte d’activité.
Le radis noir
Le radis noir est plus qualifié que le radis rose ! Il est plus riche en glucides,
en minéraux et en magnésium que son cousin rose. Ses dérivés à base de
soufre lui permettent de lutter contre l’inflammation, de détruire les microbes
et d’avoir un impact sur les voies respiratoires. Seule contrainte, il n’est pas
toujours digeste.
Grand-mère conseille
Contre la bronchite (et la toux) : découpez des tranches fines de radis
noir. Recouvrez-les de sucre puis laissez-les macérer une journée.
Buvez une cuillère à soupe par heure de ce sirop.
Le thym
Dans la mythologie grecque, le thym était une plante bénie. Il symbolisait le
courage et parfumait les temples lors des cérémonies. Et, les Romains en
garnissaient leurs couches pour améliorer leur sommeil. Aujourd’hui encore,
la coutume se perpétue puisqu’une branche glissée dans son oreiller
permettrait de s’endormir. Outre cet héritage, de nombreuses autres
propriétés sont venues s’ajouter avec les années. Riche en phénol, notamment
le thymol, le thym est un antiseptique efficace contre le mal de gorge et les
maladies des voies respiratoires (bronchite, rhume, grippe).
Grand-mère conseille
Contre les affections respiratoires, Plongez 2 cuillères à café de thym
par tasse d’eau bouillante. Laissez infuser dix minutes. Buvez-en
trois fois par jour. Pour assainir l’atmosphère de votre intérieur,
versez quelques gouttes d’huile essentielle de thym dans un diffuseur.
Le saviez-vous ?
La Commission européenne reconnaît l’efficacité du thym pour traiter
la bronchite et l’inflammation des voies respiratoires.
Infections urinaires
Besoin effréné d’aller aux toilettes, faible quantité d’urine, brûlures et
douleurs dans le bas-ventre : sans conteste, c’est une infection urinaire !
Les cystites sont certainement l’une des infections les plus fréquentes
chez la femme. Selon des études, une femme sur deux y est confrontée au
cours de sa vie. Malgré sa réputation bénigne, la cystite n’est pas à
prendre à la légère car elle peut entraîner des complications rénales.
Grand-mère a les solutions pour éviter d’en arriver là !
Buvez beaucoup d’eau : cela permet parfois d’éliminer la bactérie
lorsque l’infection en est à ses débuts. Adoptez également une bonne
hygiène, cela évite la prolifération des bactéries.
La canneberge
Une femme sur deux est confrontée à la cystite au cours de sa vie. Les
Américaines l’ont bien compris et, pour prévenir son apparition, elles
consomment comme remède traditionnel de la canneberge en jus ou en
comprimés. En France, l’Agence de sécurité sanitaire a reconnu, en 2004, les
propriétés de cette petite baie rouge d’outre-Atlantique. On a donc le feu
vert !
Grand-mère conseille
Pour les personnes sujettes aux infections urinaires, buvez de 250 ml
à 500 ml par jour de cocktail de canneberge.
Le saviez-vous ?
Plusieurs études montrent que la canneberge permet de réduire le
nombre d’infections urinaires de 20 à 50 % par an. Ces baies
contiennent des flavonoïdes, des anthocyanes et des
proanthocyanidines. Ces derniers composés seraient capables de se
fixer sur certaines bactéries Escherichia coli responsables des cystites.
Ne pouvant plus adhérer aux cellules de la vessie, ces bactéries se
retrouvent éliminées par les voies naturelles.
Grand-mère conseille
Versez 2 cuillères à soupe de queues de cerises dans 1 l d’eau. Faites
bouillir trois minutes. Ajoutez 250 g de cerises dénoyautées, une
pomme coupée et laissez infuser dix minutes. Filtrez et buvez dans la
journée.
Le vinaigre
Décidément, c’est une véritable panacée ! Le vinaigre de cidre contribue
aussi à la prévention des infections urinaires car il acidifie les urines,
empêchant ainsi le développement des bactéries.
Grand-mère conseille
Mélangez une cuillère à soupe de vinaigre de cidre dans un verre
d’eau. Bien entendu, seul un traitement régulier est susceptible d’une
réelle efficacité.
Insuffisance veineuse
et varices
Jambes lourdes, varices, couperose… autant de pathologies qui signalent
une mauvaise circulation sanguine. Aujourd’hui plus de 18 millions de
Français en souffrent. Et 12 millions de Français ont des varices (veines
superficielles dilatées, visibles à la surface de la peau). Sachez que si vos
parents sont touchés, vous n’avez que très peu de chances d’y échapper.
En effet, la maladie veineuse serait héréditaire dans 80 % des cas. Et si
vous êtes une femme, vous avez quatre fois plus de risques d’y être
confrontée ! Alors, prenez soin de votre capital veineux.
L’ail
« Rose puante » ou encore « empreinte du pied gauche de Satan », telles sont
les expressions peu élogieuses qui sont associées à l’ail. Son odeur
caractéristique lui a souvent donné mauvaise réputation. En effet, selon
Shakespeare, l’ail n’était pas fait pour les nobles et selon Cervantès l’odeur
caractéristique pouvait trahir une origine paysanne ! Heureusement que la
notoriété de l’ail n’a pas toujours été aussi néfaste. Lors de la construction
des pyramides, les ouvriers égyptiens mangeaient une gousse d’ail par jour
pour prévenir les maux les plus divers. Au Moyen Âge, l’ail était un remède
contre la peste. L’éventail de ses fonctions ne s’est pas arrêté là puisqu’il a
même servi à des trocs : on achetait un esclave avec 7 kg d’ail. Ce n’est pas
son meilleur usage !
Puis les scientifiques se sont penchés sur ses propriétés comme Pasteur qui
observa son effet bactéricide. Il fut d’ailleurs utilisé en prévention des
septicémies pendant les deux guerres mondiales. Depuis d’autres vertus
l’honorent comme celle de réduire les varices. Riche en iode et en silice, l’ail
soulage les troubles circulatoires et possède des effets bénéfiques sur la
fluidité du sang.
Vous aurez de belles jambes au détriment d’une haleine fraîche mais vous
savez jouer de vos atouts !
Grand-mère conseille
Faites bouillir des gousses d’ail dans de l’eau puis prenez un bain de
pieds dans l’eau la plus chaude possible. Faites un sirop à base d’ail,
d’eau et de miel. Prenez-en tous les jours.
Le marron d’Inde
Le marron retend nos veines. En effet, riche en esculoside, il possède une
remarquable activité vitaminique P sur le tonus veineux. Il augmente la
résistance des capillaires sanguins et diminue leur perméabilité. Et les
flavonoïdes (anti-inflammatoires et vasoconstrictrices), améliorent la
circulation sanguine. Le marché du marron risque de flamber avec 12
millions de personnes concernées !
Grand-mère conseille
En infusion, mettez 40 g de marron d’Inde concassé dans 1 l d’eau et
laissez bouillir cinq minutes. Retirez du feu, laissez infuser dix
minutes. Buvez-en une ou deux tasses entre les repas et cela pendant
vingt et un jours. Cessez dix jours et reprenez encore vingt et un
jours.
Le saviez-vous ?
Avis de toxicité : bien que les graines, les feuilles, les fleurs et l’écorce
du marronnier renferment une substance potentiellement toxique et
anticoagulante (l’esculine), les extraits sur le marché en sont
entièrement dénués. Il est toutefois préférable de se renseigner !
La vigne rouge
Les feuilles de vigne rouge sont reconnues pour répondre à une insuffisance
veineuse. Au programme, elles tonifient les veines reboostant ainsi la
circulation veineuse.
Petit détail : quand on sait que l’été, les problèmes liés à la circulation
sanguine sont généralement plus fréquents, prévoyez de récolter assez de
feuilles de vignes en automne pour ne pas tomber en panne l’été qui suit !
Grand-mère conseille
En infusion, versez 1 cuillère à café de vigne rouge dans une tasse
d’eau bouillante puis laissez infuser dix minutes. Buvez 2 à 4 tasses
par jour pendant un mois. Pour un bain de pieds, faites bouillir 2
poignées de feuilles dans 1 l d’eau pendant quinze minutes avant
d’ajouter à l’eau d’une bassine. Un moment de détente dont vos pieds
vous sauront gré.
Le saviez-vous ?
Les résultats d’essais cliniques indiquent qu’un extrait de feuilles de
vigne rouge procure un soulagement des symptômes de l’insuffisance
veineuse et qu’il pourrait limiter la progression de la maladie. Ses
propriétés sont dues aux tanins qui contribuent à rétrécir les vaisseaux
pour un meilleur retour veineux. De plus, sa richesse en
anthocyanosides présente une activité vitaminique P qui combat
l’insuffisance veineuse et la fragilité capillaire cutanée.
Libido
C’est Freud qui fut le premier à utiliser ce terme, devenu aujourd’hui
synonyme de désir sexuel. Parfois au top, d’autres fois en berne, la libido
est soumise à des variations. Une bonne santé physique et psychique sont
en effet essentielles pour maintenir la libido. Une baisse de désir peut
être causée par différents facteurs : le stress, la fatigue, des tensions au
sein du couple, la routine… D’autres facteurs mettent la libido en berne :
une trop forte consommation d’alcool diminue la puissance sexuelle. Le
tabagisme nuit considérablement au système circulatoire et donc à
l’érection.
Des phénomènes physiologiques comme les variations hormonales peuvent
aussi être à l’origine d’une baisse, ou au contraire d’un regain de la libido.
Pourtant de nombreux moyens existent pour accroître pouvoir de séduction et
performances sexuelles. Par exemple, de nombreux aliments ont acquis une
réputation sulfureuse : le gingembre, le ginseng et, contre toute attente,
l’huître.
Le gingembre
C’est à Marco Polo qu’on doit l’arrivée du gingembre sur notre territoire
européen au XIIIe siècle. Jusqu’au XVIIIe siècle, cet aromate remplaçait le
poivre dans les préparations culinaires. Ce qu’on ne savait pas à l’époque
mais qui fait toute la notoriété du gingembre aujourd’hui, c’est bien sûr son
pouvoir aphrodisiaque. Il serait lié à la présence de gingérols qui agiraient sur
la fertilité par augmentation du volume de sperme et amélioration de la
mobilité des spermatozoïdes. Au Sénégal, les femmes l’ont bien compris :
elles portent une ceinture avec des tubercules de gingembre afin de stimuler
la sexualité de leur mari. Ici, on se contentera de le boire en infusion ou de le
saupoudrer dans notre assiette. Enfin, à vous de voir !
Grand-mère conseille
Contre la fatigue sexuelle, buvez une infusion au gingembre. Versez 2
cuillères à café de racines en poudre ou râpées par tasse d’eau
bouillante et laissez infuser dix minutes.
Et mettez le gingembre à toutes les sauces dans les salades, les
viandes, les poissons, les desserts… à vous de voir.
Le ginseng
Remède universel dans tout l’Extrême-Orient, le ginseng est reconnu comme
le meilleur des traitements antifatigue. C’est un adaptogène majeur par ses
capacités à améliorer les performances physiques et intellectuelles. Bien sûr,
parmi les performances physiques, on soulignera les performances sexuelles !
Aphrodisiaque très convoité, le Roi Soleil en faisait déjà l’éloge ! Ses grandes
indications, outre la baisse de libido, sont les fatigues physique, intellectuelle,
la déprime, la préparation de l’organisme à une période difficile comme la
surcharge de travail…
Grand-mère conseille
Bouclier contre toutes les fatigues, c’est une épice que vous pouvez
consommer à toutes les sauces. Elle sert d’assaisonnement à raison
de 3 pincées par personne. Vous pouvez également mesurer toute son
efficacité en le consommant sous forme de gélules.
L’huître
On raconte que le célèbre séducteur vénitien Casanova mangeait au moins
cinquante huîtres par jour. Devait-il son appétit charnel aux huîtres ? Eh bien,
c’est possible. En effet, les huîtres ont la réputation d’être aphrodisiaques.
Leur teneur en zinc favoriserait la production du sperme.
Les huîtres contiennent aussi de la dopamine, un neurotransmetteur qui régit
l’activité cérébrale et influe sur le désir sexuel, chez l’homme comme chez la
femme. Votre conjoint vaut bien une bourriche !
La romance mise à part, la consommation d’huîtres contribue à un régime
alimentaire sain et équilibré. Comme tous les mollusques, les huîtres ont une
faible teneur en calories et en acides gras saturés, tout en étant une excellente
source de protéines et d’acides gras oméga 3.
Grand-mère conseille
Les huîtres se consomment nature, avec du citron ou une cuillère de
vinaigre à l’échalote et plutôt les mois en R (septembre, octobre…).
Le calendrier nous mettrait-il à l’abstinence certains mois ?
Mal de tête
Les maux de tête touchent tout le monde et ne représentent souvent
qu’une gêne passagère vite oubliée. Provoqués par une tension
musculaire, le stress, la fatigue ou les modifications hormonales, ils
peuvent être soulagés outre par des médicaments mais aussi par de
nombreux remèdes de grands-mères. Il faut consulter rapidement devant
toute céphalée violente apparue suite à un effort physique. De même,
toute céphalée chronique nécessite un avis médical.
La lavande
Si son parfum peut parfois donner mal à la tête. Paradoxalement, on lui
confère des propriétés contre les maux de tête.
Alors, profitez de vos vacances dans le sud de la France pour récolter des
bouquets de lavande !
Grand-mère conseille
Contre les maux de tête, massez vos tempes, votre front et votre
nuque avec de l’huile essentielle de lavande.
La pomme de terre
On la connaît efficace contre les brûlures mais aussi contre les maux de tête.
En tout cas maintenant, vous êtes au courant ! Riche en amidon (15 à 20 %),
la pomme de terre possède des vertus légèrement anti-inflammatoires. Elle
atténue également les spasmes vasculaires inhibant ainsi notre mal de tête.
Grand-mère conseille
Coupez des tranches de pomme de terre et appliquez-les en
cataplasme sur les tempes.
Maladies
cardio-vasculaires
Le cœur apporte l’énergie vitale à tout le corps. Mais cet organe connaît
de nombreux ennemis – cholestérol, tabagisme, sédentarité, surpoids,
hypertension artérielle – responsables des maladies cardio-vasculaires.
Pour information, le risque d’infarctus est multiplié par 2,5 pour vingt
cigarettes par jour. En revanche, les bénéfices du sevrage sont très
rapides : vingt-quatre heures après la dernière cigarette, le risque
d’infarctus diminue déjà et un an après, ce risque est réduit de moitié.
N’oublions pas que les maladies cardio-vasculaires représentent la
première cause de mortalité en France avec près de 180 000 décès par
an. La prévention reste le meilleur moyen d’échapper aux statistiques et
cela passe en partie par une bonne hygiène de vie ainsi qu’une
alimentation saine et équilibrée.
Grand-mère conseille
On aura bien du mal à égaler les Esquimaux qui mangent 400 g par
jour de poissons mais déjà si vous pouviez en consommer au moins
deux fois par semaine, vous auriez meilleur cœur !
Le saviez-vous ?
Une étude démontre que la consommation à long terme de suppléments
d’oméga 3 pourrait réduire les risques d’incidents cardiovasculaires. Et
justement, les poissons gras contiennent ces fameux oméga 3 !
D’ailleurs, aux États-Unis, la dernière édition du guide alimentaire de
l’association pour le cœur suggère aux adultes de manger deux portions
de poissons gras par semaine.
Une autre étude révèle que « le poisson réduit la mortalité d’origine
cardio-vasculaire de 25 % ». Ce n’est donc pas un hasard si les
Japonais, en consommant 75 kg de poisson par an, possèdent l’un des
taux les plus bas (avec les Esquimaux) de décès d’origine cardio-
vasculaire.
Le raisin
Les vertus du raisin étaient connues dès l’Antiquité. Au XVIe siècle, Rabelais
écrivait : « C’est viande céleste, manger raisin avec fouace fraîche pour ceux
qui sont constipés du ventre. » Aujourd’hui des études ont montré que le
raisin avait un effet sur le renouvellement des cellules et la protection des
vaisseaux sanguins. En fait, ce sont les polyphénols, en piégeant les radicaux
libres, qui améliorent l’élasticité de la paroi des vaisseaux sanguins,
diminuent l’agrégation plaquettaire et le risque de formation des caillots.
Qui dit raisin, dit vin. « Le vin est une chose merveilleusement appropriée à
l’homme si, en santé comme en maladie, on l’administre avec à propos et
juste mesure, suivant la constitution individuelle », disait Hippocrate.
Aujourd’hui, cette boisson est tolérée avec des recommandations de
modération (2 verres par jour), études scientifiques à l’appui. La richesse en
polyphénols prévient des maladies cardio-vasculaires et du vieillissement de
la peau. D’ailleurs, le vin rouge (2 500 mg/l) en contient dix fois plus que le
vin blanc. Avis aux amateurs ! D’autres études ont montré que le vin est un
réservoir d’aspirine : près de 30 mg/l dans les vins blancs et un peu plus dans
les rouges. On lui attribue également une action antivirale puisque boire du
vin quand on mange reste le meilleur moyen de prévenir une infection
intestinale. Enfin, en 1997, le professeur Orgogozo de l’université de
Bordeaux a montré que les personnes qui boivent 25 à 50 cl de vin par jour
ont un risque diminué de 75 % de développer la maladie d’Alzheimer par
rapport aux non buveurs.
Pour les amateurs de bon crus, le Médoc, riche en fer, est un excellent
fortifiant. Pour ceux qui préfèrent le Saint-Émilion, vous aurez des os plus
forts grâce à sa richesse en calcium. Le Bandol et le Bergerac seront
recommandés pour les personnes sujettes à la constipation. À chacun son
breuvage mais ne vous laissez pas distraire car avec 3 verres, bonjour les
dégâts !
Grand-mère conseille
La cure de raisin consiste à consommer 2 à 3 kg de raisin durant un
à sept jours. On conseille du chasselas ou du muscat et biologique de
préférence. Cette cure sollicite les émonctoires, les organes qui
permettent l’évacuation des déchets : la peau, les reins, le foie, les
intestins.
Mangez du raisin et buvez du vin, de qualité, et avec modération,
bien sûr !
Le sport
La vie de l’être humain est rythmée par de nombreux rituels : se laver,
manger, dormir… Eh bien, le sport devrait faire partie de notre quotidien ! En
plus de la sensation de bien-être qu’il procure, il permet de mieux lutter
contre certains facteurs de risques vasculaires comme la surcharge pondérale
ou le tabagisme.
Bien qu’il soit exagéré de dire que le marathon immunise contre l’infarctus,
de nombreux travaux montrent que les accidents coronariens sont moins
fréquents chez les sujets ayant une activité physique régulière. Qu’attendez-
vous pour chausser une paire de baskets : vous devriez déjà être sur la piste !
Tout ce qui fait bouger (promenades, petit bricolage, travaux ménagers) est
bon pour l’état global de la santé. Mais si on veut modifier ses risques
vasculaires, il est nécessaire de pratiquer des activités plus intenses. Celles
répondant le mieux à ces impératifs sont la marche rapide, la course à pied
lente (sans aller jusqu’à l’essoufflement), le vélo (qui a l’avantage d’être
moins agressif pour les articulations des genoux et des hanches) et la natation
(à condition d’éviter les eaux froides à moins de 20°C).
Grand-mère conseille
Pour être efficace, l’activité physique doit être prolongée tout au
long de la vie. Trois séances par semaine semblent constituer un
rythme idéal.
Le saviez-vous ?
Les bénéfices d’un entraînement physique sont impressionnants !
Par rapport à une personne sédentaire, on constate que chez un sujet de
plus de 60 ans, pratiquant régulièrement une activité physique
d’intensité suffisante : le pouls est ralenti, la pression artérielle est plus
basse, la capacité pulmonaire est conservée, le rapport masse
maigre/masse grasse se stabilise, le bon cholestérol HDL est augmenté,
le cholestérol total, les triglycérides et le LDL (le mauvais !) sont
diminués, la glycémie à jeun diminue, et la sensibilité à l’insuline est
meilleure, ce qui permet de lutter contre le diabète. Les tendances à
l’anxiété et à la dépression sont diminuées, le statut immunitaire
s’améliore, la perte osseuse régresse (prévention de l’ostéoporose). Si
vous n’êtes toujours pas convaincu malgré cette tirade d’arguments, je
m’incline !
La tomate
La tomate est le premier « légume » que le Français consomme avec 15 kg
par an. C’est plutôt positif quand on sait que la tomate agit en prévention des
maladies cardiovasculaires. Une étude montre que l’extrait de tomates
influence favorablement l’activité plaquettaire. Cette réduction de l’activité
plaquettaire pourrait contribuer à la réduction de la formation de caillots
sanguins. Alors ovales, en grappes, rondes, cerises, cocktails, rouges, jaunes,
vertes… Mille variétés s’offrent à vous pour faire de la tomate un aliment
privilégié !
Grand-mère conseille
En prévention des maladies cardio-vasculaires, mangez des tomates
autant que possible.
Ménopause
La cinquantaine chez la femme signe la fin de la fécondité avec
l’apparition de la ménopause. C’est une période physiologique de la vie
de la femme où les ovaires cessent de produire les hormones de la
reproduction. Elle n’est pas toujours facile à accepter d’autant qu’elle
s’accompagne souvent de symptômes difficiles à vivre comme des
bouffées de chaleur, des troubles de l’humeur, de la mémoire, de la
fatigue, de l’insomnie, une perte de la libido…
Le cimicifuga
Appelé aussi actée à grappes, le cimicifuga est une plante originaire
d’Amérique du Nord employée depuis toujours pour résoudre les problèmes
féminins, en particulier les troubles de la ménopause. La plante est en effet
sédative, anti-inflammatoire, et semble avoir une incidence sur les
bouleversements hormonaux, caractéristiques de la ménopause.
Grand-mère conseille
Prenez de l’extrait normalisé de cimicifuga à raison de 80 g par jour.
Le saviez-vous ?
La Commission européenne et l’OMS reconnaissent l’usage de l’actée
à grappes noires contre les symptômes de la ménopause.
Le soja
Tout droit venu d’Asie, le soja est aujourd’hui consommé sous toutes ces
formes : tofu, tempeh, miso, tamari… Kesako ? Tofu : fromage de soja,
tempeh : steak de soja ; miso : condiment ; tamari : sauce de soja. La
présentation est faite.
Le soja est un légume sec très riche en protéines (deux fois plus que la
viande) qui ne cesse d’envahir l’alimentation occidentale. Plus
particulièrement, le soja devient un aliment incontournable des femmes
affectées par les troubles de la ménopause. Il contient de l’isoflavone,
composé qui possède une structure proche de celles des œstrogènes
(hormones féminines) et représente une alternative naturelle pour corriger son
déficit caractéristique de la ménopause. Un apport en isoflavones diminue
l’un des symptômes les plus fréquents, les bouffées de chaleur. Pour preuve,
au Japon le soja est aussi fréquent dans l’alimentation que la pomme de terre
chez nous. Et les Japonaises n’ont quasiment pas de bouffées de chaleur !
Grand-mère conseille
Pensez aux yaourts aromatisés, pour celles et ceux que le goût du
soja nature rebute.
Nausées
Si La nausée est un roman de Jean-Paul Sartre, elle n’a rien de très
romanesque quand elle nous submerge ! La nausée précède
généralement le vomissement, d’ailleurs ce dernier la soulage.
L’aneth
L’aneth est utilisé comme remède gastrique et intestinal depuis l’aube de la
civilisation égyptienne. Encore aujourd’hui, cette plante est recommandée en
cas d’état nauséeux. Elle doit cette action à la grande quantité de potassium
qu’elle contient, qui stimule les fonctions d’élimination. Par ailleurs, l’huile
essentielle que renferment ses graines a un effet antispasmodique sur les
muscles lisses de l’intestin.
Grand-mère conseille
En infusion, versez 2 cuillères à café de graines d’aneth par tasse
d’eau bouillante puis laissez infuser dix minutes. Ne dépassez pas
trois tasses par jour. Vous pouvez également mâcher 1 cuillère à café
de graines d’aneth. Il paraît même que votre haleine n’en sera que
plus fraîche !
Le bicarbonate de soude
Tout ce qui facilite la digestion est bon contre les états nauséeux, donc le
bicarbonate de soude est un remède à ne pas omettre !
Grand-mère conseille
Préparez deux verres. L’un contient de l’eau plate avec un jus de
citron sucré ou non. L’autre contient de l’eau avec du bicarbonate de
sodium (appelé bicarbonate de soude dans le langage courant) : 1/3
d’une cuillère à café pour 20 cl d’eau. Il suffit de prendre
successivement une gorgée de chaque verre, et cela plusieurs fois par
jour. Dans l’estomac, au contact de l’acidité du citron, le
bicarbonate se décompose et libère du gaz carbonique qui calme les
spasmes de l’estomac. Une préparation similaire était utilisée
autrefois sous le nom de Potion de Rivière.
Le gingembre
Aphrodisiaque mais pas seulement ! Il nous aide à faire bon voyage en
prévenant activement le mal des transports.
Pour ceux qui veulent passer des vacances de rêve, n’oubliez surtout pas le
gingembre dans vos bagages !
Grand-mère conseille
Contre le mal des transports, les spécialistes recommandent de
prendre 1 g (sous forme de gélule par exemple) de gingembre trente
minutes avant le départ.
Buvez une infusion au gingembre. Versez 2 cuillères à café de racines
en poudre ou râpées par tasse d’eau bouillante et laissez infuser dix
minutes.
Le saviez-vous ?
Une étude publiée dans le magazine scientifique The Lancet révèle que
le gingembre soulage le mal des transports mieux que tout autre
médicament comme la dramamine. 36 personnes, ayant des antécédents
au mal des transports, se sont prêtées à un test. On leur a administré soit
100 mg de dramamine soit 940 mg de poudre de gingembre. On les a
ensuite assis dans un fauteuil à bascule programmé pour déclencher le
mal de mer. Résultats : les personnes qui ont pris le gingembre ont
résisté 50 % plus longtemps que les autres !
Peau éclatante
Si vous rêvez d’une peau éclatante, il suffit de se débarrasser des peaux
mortes qui obstruent les pores. Pour ce faire, le meilleur moyen est
d’utiliser un exfoliant qui redonnera à votre peau l’oxygène dont elle a
besoin.
Le sel
On l’emploie surtout comme condiment mais cet usage serait réducteur. Très
apprécié des centres de thalassothérapie, il est également utilisé dans certains
gommages corporels pour adoucir le grain de notre peau. On vous invite à
pratiquer ce gommage chez vous à moindre coût !
Grand-mère conseille
Le gommage, version marine, exfolie les impuretés et permet ainsi de
révéler le teint. Il élimine les cellules mortes présentes de votre
épiderme, affine le grain de la peau, réveille les teintes ternes et
redonne pureté et éclat.
Mélangez un petit bol de gros sel gris (préférez du sel fin si votre
peau est sensible) et deux cuillères à soupe d’huile d’amande douce.
Appliquez sur la peau en massages circulaires. Puis rincez
soigneusement.
Peau ferme
Le relâchement cutané nous guette tous : soleil, pollution, vieillesse en
sont les principaux facteurs. Bien sûr, les cosmétiques regorgent de
secrets pour conserver une peau ferme mais des méthodes plus naturelles
vous éviteront aussi d’avoir une peau qui ressemble à un élastique tout
distendu !
Le lait d’ânesse
Cléopâtre devait, entre autres, sa beauté à un bain quotidien au lait d’ânesse.
À quel prix ? Quand on sait qu’une ânesse fournit 3 à 6 litres de lait par jour,
il ne fallait pas moins de 200 ânesses en lactation pour combler ses désirs ! Si
ce lait était tant prisé, c’est bel et bien parce que sa composition (vitamines,
minéraux, oligoéléments) a un effet raffermissant sur la peau. De nos jours, le
lait d’ânesse s’est démocratisé. Eh oui, la beauté ne dépend pas que d’une
couronne !
Grand-mère conseille
Le bain de Cléopâtre : difficile de remplir une baignoire de lait
d’ânesse, on vous donne alors un subterfuge qui garantira le même
effet.
Versez une cuillère à café de miel, une pincée de safran dans 20 cl de
lait d’ânesse. Faites chauffer à feu doux puis versez dans votre bain.
Lait tenseur pour le visage et le cou : mélangez 2 cuillères à soupe de
lait d’ânesse, 1 jaune d’œuf puis 1 cuillère à café de miel. Appliquez
puis laissez poser trente minutes avant de rincer.
Le miel
Depuis la nuit des temps, le miel est rattaché à une riche symbolique, celle
d’être la substance des Dieux. Les Égyptiens embaumaient leurs morts et
chez les Hébreux, le miel coulait à flot sur leur terre promise. L’abeille a
donc la très haute responsabilité d’assurer la fabrication de ce sucre
particulier. D’ailleurs, Einstein renforça cette importance : « Si l’abeille
devait disparaître de la surface du globe, l’humanité n’aurait plus que
quelques années à vivre. » Heureusement, il n’en est rien, les apiculteurs
récoltent jusqu’à 15 kg de miel par an et par ruche et la France compte
environ 80 000 apiculteurs pour 1 345 000 ruches. Le temps de l’espèce
humaine n’est pas révolu !
Venons-en au fait : le nectar des fleurs se transforme peu à peu en miel grâce
à la salive et aux sucs digestifs des abeilles. Composé de 75 % de sucres
simples (fructose, glucose, saccharose), le miel est de la dynamite car très
énergétique. Également riche en acide formique et en lévulose, il a un effet
tonifiant, nourrissant et fortifiant.
Grand-mère conseille
Masque nourrissant : mélangez 1 cuillère à soupe de crème fraîche, 2
cuillères à soupe de miel d’acacia, 1 cuillère à café de jus de citron.
Appliquez sur le visage vingt minutes avant de rincer.
Pour une épilation typiquement orientale, faites chauffer dans une
casserole un verre d’eau, un verre de miel, une pincée de sel,
quelques gouttes de citron sans laisser brunir la pâte. Laissez
refroidir. Aïe ! L’épilation peut commencer.
L’œuf
Les sportifs le consomment pour sa richesse en protéines : le blanc d’œuf,
bien sûr ! Nous devrions tous en avoir aussi dans notre trousse de toilette car
ses protéines réparent et maintiennent en bon état nos muscles, nos os et aussi
notre peau.
Grand-mère conseille
Contre les rides, du blanc d’œuf ! Riche en protéines d’albumine, le
blanc d’œuf nourrit la peau. Battez des blancs en neige, appliquez
sur votre visage et laissez agir quinze minutes. En rinçant, ce masque
élimine les cellules mortes.
Le saviez-vous ?
Qui est apparu en premier, l’œuf ou la poule ?
Un scientifique britannique croit avoir résolu l’énigme qui nous taraude
depuis la nuit des temps. Pour le professeur John Brookfield, de
l’université de Nottingham, spécialiste de la génétique évolutive, «
l’œuf était nécessairement avant la poule ». Affaire à suivre…
Peau grasse
La peau grasse est le résultat d’une sécrétion trop abondante de sébum.
Son grain est épais, ses pores sont dilatés avec parfois des points noirs.
Pas très reluisant tout ça !
L’argile
Ses propriétés thérapeutiques et sa teinte sont fonction de nombreux
minéraux (silice, aluminium, calcium, fer, magnésium…). L’argile verte est
recommandée pour les peaux grasses car elle absorbe et régularise les excès
de sébum. De plus, l’acide salicique qu’elle contient joue un rôle
d’astringent, de purificateur et d’accélérateur dans la régénération des tissus
abîmés. Elle est donc recommandée pour soigner les plaies. Quand à l’argile
blanche, elle est l’apanage des peaux sèches et sensibles.
Grand-mère conseille
Masque purifiant pour les peaux grasses : mélangez 3 cuillères à
soupe d’argile verte, 3 cuillères à café d’huile et de l’eau minérale.
Posez vingt minutes sur le visage et rincez.
Masque apaisant pour peaux sensibles : mélangez 1 cuillère à soupe
de farine de riz, 1 cuillère à café d’argile blanche, 1 cuillère à café
de miel et 1 cuillère à café d’huile d’amande douce. Appliquez et
laissez agir vingt minutes avant de rincer.
Le concombre
Au temps des rois, il avait la réputation de développer l’intelligence. Depuis,
il a troqué les neurones contre les cellules de la peau et cela lui réussit
mieux ! Il est devenu un légume cosmétique hors pair et, ce n’est pas qu’une
réputation !
Très riche en vitamine C, la pulpe de concombre entre dans la composition de
soins du visage, de crèmes hydratantes et d’antirides. Mais c’est surtout la
providence pour les peaux grasses grâce à ses qualités cicatrisantes,
assainissantes et astringentes.
Grand-mère conseille
Masque pour peau grasse : coupez un concombre en rondelles et
appliquez ces dernières sur le visage pendant vingt minutes. Tonique
100 % naturel pour donner bonne mine : coupez le concombre.
Faites-le cuire trente minutes dans 0,5 l d’eau minérale. Filtrez et
conservez au frais (pas plus d’une semaine). Démaquillant : râpez la
moitié d’un concombre dans 0,25 l de lait. Faites bouillir pendant
cinq minutes avant de filtrer. Vous pouvez conserver ce démaquillant
une semaine au réfrigérateur. L’intérieur de la peau du concombre
peut aussi servir de démaquillant.
Le saviez-vous ?
Le concombre contient un principe actif, l’élatéine, qui a pour effet de
relâcher et de ramollir les tissus inflammés, comme les paupières
fatiguées.
La pêche
« Avoir un teint de pêche » : ce n’est pas qu’une métaphore ! Riche en
carotènes et flavonoïdes, la pêche augmente la résistance des vaisseaux
sanguins et protège de la couperose et des varicosités. En outre, sa richesse en
vitamine C aide la peau à lutter contre les radicaux libres, responsables du
vieillissement. Pour les Chinois, la pêche apporte mille printemps. Alors,
profitons de l’été pour en faire une cure de beauté !
Grand-mère conseille
Pour avoir un teint éclatant, mélangez de la pêche, du fromage blanc
et un peu de miel. Appliquez sur le visage et laissez poser vingt
minutes. Contre les peaux grasses, faites un masque à la pêche.
Mélangez deux pêches, un jaune d’œuf et une cuillère à soupe d’huile
d’amande douce. Appliquez pendant quinze minutes avant de rincer.
Le raisin
Le vieillissement cutané est dû à 80 % aux radicaux libres. Il faut donc lutter
contre ces molécules pour conserver la jeunesse de la peau. Élémentaire mon
cher Watson ! Le raisin nous sauve la peau puisque sa richesse en
polyphénols aide à lutter contre ces radicaux. Et c’est le vin rouge qui en
contient le plus !
Grand-mère conseille
La cure de raisin consiste à consommer 2 à 3 kg de raisin durant un
à sept jours. On conseille du chasselas ou du muscat et biologique de
préférence.
Contre le vieillissement cutané, appliquez un mélange d’huile de
raisin et d’huile d’olive.
Le lavage au vin contre les peaux grasses. Au siècle dernier, ce
lavage soignait les peaux grasses. Le vin rouge était réservé aux
teints foncés.
Peau sèche et sensible
Une peau sèche signifie qu’elle a perdu ses fonctions protectrices
essentielles. Le film protecteur hydrolipidique étant déficient, la peau
très sèche est extrêmement sensible au froid, au soleil. Elle se dessèche,
manque de souplesse et, par conséquent, elle a tendance à rider
facilement. Elle a une prédisposition pour les dartres, les rougeurs, la
couperose. Nos grands-mères ont leurs « antisèches » !
L’aloe vera
L’aloès concentre la plupart des vitamines, notamment A, E et du groupe B,
celles qui concernent la peau et les cheveux. Il est riche aussi de tous les sels
minéraux indispensables : phosphore, potassium, calcium, chlore, fer, zinc…
Ainsi, l’aloès possède des propriétés de cicatrisation, de régénération
cellulaire, d’hydratation cutanée. C’est pourquoi les cosmétiques à base
d’aloès sont conseillés dans les cas d’eczéma, d’irritation, de brûlures …
Grand-mère conseille
Pour les peaux sensibles, appliquez un gel à base d’aloe vera.
L’avocat
Si l’avocat n’a été introduit en Europe qu’au XVIe siècle, en Amérique du Sud
(sa terre d’origine), il a toujours fait partie de la nourriture. Ses propriétés
nourrissantes et hydratantes étaient déjà connues puisque la chair était étalée
sur la peau pour la protéger du vent et du desséchement.
Aujourd’hui, de nombreux produits cosmétiques intègrent l’avocat dans leur
composition car on sait que sa richesse en vitamines A et D, en acides gras et
en phénols offre des propriétés adoucissantes, régénérantes et hydratantes
pour les peaux sèches et sensibles.
N’essayez pas de vous faire l’avocat du diable, ce sera peine perdue !
Grand-mère conseille
Masques à l’avocat. Mélangez la chair d’un avocat avec une cuillère
à soupe d’huile d’olive. Appliquez et laissez agir vingt minutes puis
rincez à l’eau tiède. Mélangez la chair d’un avocat avec une cuillère
à soupe de miel, 4 cuillères à soupe de jus de citron. Appliquez le
masque pendant quinze minutes puis rincez à l’eau tiède.
La bourrache
Originaire de Syrie, « le père de la sueur » (son nom en arabe), une allusion
évidente à ses propriétés sudorifiques, est utilisé depuis le Ier siècle de notre
ère. En outre, la bourrache a souvent été utilisée comme dépuratif. Autrefois
appréciée pour ses feuilles, c’est en fait l’huile extraite des graines qui
présente un intérêt pour sa richesse en acides gras essentiels. En effet, l’huile
de bourrache est la seule avec l’huile d’onagre à contenir le très précieux
acide gamma-linolénique très efficace contre le vieillissement cutané.
Grand-mère conseille
La meilleure façon d’employer la bourrache est sous forme d’huile
en interne ou bien en application externe.
En interne, vous pouvez consommer 2 à 3 capsules par jour pendant
trois semaines. En externe, il suffit d’étaler l’huile sur la peau mais
aussi sur les ongles pour les rendre plus durs et moins cassants.
Le saviez-vous ?
La bourrache contient un taux exceptionnel d’acide gamma-linolénique
(20 à 25 %), précurseur des prostaglandines, une substance qui permet à
la peau de se protéger des agressions extérieures et qui contribue à
diminuer les inflammations cutanées. Elle contient également l’acide
linoléique qui maintient le taux d’humidité de la barrière cutanée et
freine l’évaporation. Enfin, sa richesse en vitamine E lui confère des
propriétés antioxydantes connues pour lutter contre le vieillissement.
L’huile d’olive
L’huile d’olive est un cosmétique hors pair. En effet, sa composition en
acides oléiques (80 %) permet de réguler le système d’hydratation naturel de
la peau en restaurant le film hydrolipidique. Riche en vitamine E, elle lutte
contre les radicaux libres, responsables du vieillissement. Ce n’est pas tout !
Le squalane qu’elle contient permet aussi de rendre souplesse et flexibilité à
votre peau. Quelle aubaine !
Grand-mère conseille
Pour purifier le visage : mélangez une demi-cuillère à soupe d’huile
d’olive, une demi-cuillère à soupe d’eau, une cuillère à soupe
d’argile. Appliquez, laissez sécher et rincez.
Le karité
La noix de karité est utilisée en Afrique depuis des millénaires. On raconte
que la reine Néfertiti devait sa grande beauté à l’utilisation du beurre de
karité. En effet, riche en phytostérols, vitamines A et E, acides gras et en
insaponifiables (6 à 9 %), ce beurre est reconnu pour ses propriétés
réparatrices, cicatrisantes, régénératrices, raffermissantes.
Grand-mère conseille
Contre la peau sèche : dans les pays africains, les mères enduisent
leurs bébés de beurre de karité pour prévenir ou guérir les endroits
irrités. Elles l’utilisent pour leur visage, leurs mains et leur corps,
surtout dans les mois d’été et les saisons de grands vents.
Ajouter une cuillère à soupe dans votre bain chaud, une fine couche
invisible se déposera sur tout le corps ; bien se masser les bras et les
cuisses. La sensation de bien-être musculaire est immédiate.
Le saviez-vous ?
Si le beurre de karité offre des propriétés hydratantes qui apportent
souplesse à la peau, les hommes d’Afrique se sont rendus compte qu’en
massant leurs jambes et leurs bras avec le beurre de karité, ils
redonnaient de la souplesse à leurs muscles ce qui les aidait à rester en
meilleure condition physique pour parcourir de longues distances.
La rose
Depuis l’Antiquité, la parfumerie a toujours fait un grand usage de la rose
mais la cosmétique n’est pas en reste. Deux variétés de rose sont à l’honneur
dans nos soins de beauté : la rose de Damas, de Provins ou de Champagne
avec laquelle on fabrique l’eau de rose. Celle-ci est connue pour ses qualités
toniques, astringentes et antiinflammatoires. La rose musquée du Chili est
également très convoitée car elle contribue au maintien de la fluidité
membranaire, active la régénération cellulaire, lutte contre le vieillissement
cutané et aide l’épiderme à maintenir son hydratation.
Grand-mère conseille
L’eau de rose : ajoutez 2 cuillères de pétales de roses (de Damas)
dans de l’eau bouillante. Retirez du feu, couvrez et laissez macérer
deux heures. Filtrez et ajoutez 2 cuillères à café de glycérine. Mettez
en flacon. C’est un excellent tonique pour les peaux sèches et
sensibles. Bain à la rose : recouvrez l’eau du bain par des pétales de
roses de Damas. Votre peau retrouvera souplesse et douceur, et sera
délicatement parfumée à la rose. L’huile de rose musquée peut
s’appliquer le soir par massages doux sur le visage et le corps. Le
vinaigre rosat s’utilise dans l’eau du bain ou pour nettoyer le visage.
Portez 1 l de vinaigre de vin blanc à ébullition. Ajoutez 100 g de
roses rouges de Damas ou de Provins. Laissez macérer le tout dans
un bocal pendant un mois avant de filtrer.
Le saviez-vous ?
Ce que dit la légende… D’après les Romains, la rose aurait d’abord été
blanche, mais rougie accidentellement quand Cupidon renversa son
verre de vin sur elle.
Pellicules et poux
Si on souhaite tous des cheveux brillants et pleins de vitalité, en
revanche, on redoute tous les pellicules qui viennent se déposer sur nos
épaules et, plus encore, ces petites bêtes qui jouent sur nos têtes : les
poux !
Le citron
Le citron est bon à tout faire. Il nettoie le marbre blanc, les bijoux en argent,
les vieux cuivres, les traces de calcaire… et les pellicules ! Plus sérieusement,
le jus de citron est un astringent capable d’amener les cellules du cuir chevelu
à se rétrécir, en condensant les protéines à la surface de la peau, ce qui fait
durcir le cuir chevelu et lui assure une meilleure protection.
Grand-mère conseille
Contre les pellicules : une fois par semaine, utilisez le jus d’un citron
pressé. Laissez poser cinq minutes sur les cheveux et faites un
shampoing.
La lavande
Son délicieux parfum et son habit violet embaument et décorent la Provence
mais aussi nos armoires et nos vêtements. La lavande serait également très
prisée contre ces insectes qui colonisent notre cuir chevelu, les poux.
Grand-mère conseille
Mettez une goutte d’huile essentielle de lavande sur la nuque et
derrière les oreilles. Faites macérer 100 g de fleurs dans 1 l de
vinaigre de vin blanc pendant dix jours. Filtrez puis utilisez cette
lotion sur le visage et sur le cuir chevelu pour éliminer les poux.
Le saviez-vous ?
Pour des cheveux brillants, mélangez 3 cuillères à soupe de vinaigre de
cidre dans 1 l d’eau tiède et appliquez en rinçage final. Il éliminera les
traces de shampoing et de calcaire qui peuvent nuire à la brillance de
votre chevelure.
Prostate
La prostate est une glande qui ne pèse que 4 g chez le petit garçon. À la
puberté, elle atteint 20 g, puis elle grossit progressivement avec le temps.
Au-delà de 40 ans, 80 % des hommes présentent une hypertrophie de
cette glande qui, du fait de sa localisation, va gêner l’évacuation de la
vessie. L’augmentation du volume de la prostate comprime l’urètre et
provoque des mictions incomplètes qui deviennent difficiles et trop
fréquentes.
La citrouille
Elle ne sert pas qu’à animer les fêtes d’Halloween ! Les colons pilaient ses
graines et les mélangeaient à de l’eau, du lait ou du miel, pour en faire un
remède vermifuge. Depuis, l’intérêt des graines de citrouille a changé de
cap ! Elles sont utilisées contre les problèmes liés à la prostate.
Les graines, riches en zinc et en acides aminés, préviennent la transformation
de la testostérone en dihydrotestosterone, et donc les problèmes de prostate.
Une étude réalisée sur 45 hommes a montré que les acides aminés de la
graine (alanine, glycine, acide glutamique) ingérés dans leur forme la plus
pure ont réduit la majorité des principaux symptômes d’un enflement de la
prostate. Avec une réduction de la miction nocturne de 95 % et la réduction
de l’urgence à uriner de 81 %.
Grand-mère conseille
Sous forme d’extrait de graines de citrouille, la dose recommandée
serait de 100 à 150 mg par jour.
Les graines de courge
Si vous n’échappez pas aux statistiques, ayez le réflexe cucurbitacées ! En
effet, longtemps réservées à une action vermifuge, les graines de courge sont
aussi reconnues pour soulager les symptômes du prostatisme. En Allemagne,
l’huile de pépin de courge est utilisée, quasi systématiquement, dans le
traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate.
L’huile de pépins de courge est riche en acide linoléique, un acide gras
essentiel dans la régulation des processus inflammatoires, et en stérols qui
inhibent la croissance du tissu prostatique.
Grand-mère conseille
Vous pouvez manger les graines de courge crues et natures ou bien
les piler et les mélanger avec du miel. Encore mieux, vous pouvez
consommer de l’huile de graines de courge en bouteille ou en
capsule.
La tomate
Une étude révèle que « le lycopène peut réduire le risque de développer un
cancer de la prostate ». Intéressant mais quel rapport avec la tomate, me
direz-vous ? Il s’avère qu’on retrouve cette substance en très grande quantité
dans la tomate.
Une étude conduite par des chercheurs de Harvard a examiné la relation entre
les carotènes et le risque de cancer de la prostate. De tous les carotènes, seul
le lycopène a démontré des qualités protectrices. De surcroît, des études
épidémiologiques montrent que consommer des aliments riches en lycopène,
comme les tomates, réduit le risque de cancer de la prostate.
Ainsi, outre le fait que la tomate contribue à une alimentation saine et
équilibrée, elle peut contribuer à diminuer le risque d’apparition d’une
affection qui touche un homme sur deux.
Grand-mère conseille
Mangez des tomates de façon à atteindre environ 6 g de lycopène.
Concrètement, consommez régulièrement des tomates sous toutes ses
formes (en jus, en salade, en sauce…) et quand la saison le permet
sinon optez pour les compléments alimentaires.
Rétention d’eau
Un diurétique augmente la sécrétion urinaire en agissant sur la fonction
rénale. Il permet ainsi de drainer et de détoxiquer les reins. Son
utilisation devra s’effectuer sous surveillance médicale si vous souffrez
d’insuffisance cardiaque ou d’hypertension artérielle car ces maladies
sont traitées par des diurétiques.
L’artichaut
Déjà dans la médecine traditionnelle européenne, les feuilles de la plante
étaient réputées pour stimuler l’activité rénale et la sécrétion biliaire. Peu
calorique, c’est l’un des végétaux les plus riches en protéines avec un fort
pouvoir rassasiant. Son action diurétique provient d’un bloc acide (acide
citrique, acide malique…) dont l’effet est renforcé par des sels de magnésium
et de potassium.
Grand-mère conseille
Faites une infusion : plongez la moitié d’une poignée de feuilles dans
1 l d’eau pendant dix minutes. Sucrez avec du miel car cette
préparation est amère et buvez-en trois tasses par jour. Vous pouvez
également retrouver toutes les propriétés des feuilles d’artichaut sous
forme de gélules.
Le saviez-vous ?
Une consommation excessive d’artichaut peut entraîner ballonnements
et flatulences, à cause du soufre qu’il contient. Il est donc conseillé de
plonger les artichauts une minute dans l’eau bouillante puis de les cuire
dix à quinze minutes à la vapeur. Et une fois cuit, mangez-les dans les
vingt-quatre heures car au-delà ils deviennent toxiques.
L’asperge
Gorgée à 92 % d’eau et faible en calories (25 kcal/100 g), n’hésitez pas à
consommer l’asperge à toutes les sauces. Riche en fibres, elle active le
transit. Diurétique, elle aide à lutter contre la rétention d’eau. Le tubercule
contient des composés comme les saponines, les quercitines qui ont des
propriétés antiseptiques et diurétiques efficaces contre les maladies
infectieuses de l’appareil urinaire.
Grand-mère conseille
C’est si bon : mangez l’asperge chaude avec une sauce blanche ou
froide avec une vinaigrette ! En infusion, versez une demi-poignée de
griffes par litre d’eau. Laissez bouillir quinze minutes et buvez-en 2
tasses par jour. (La griffe est le nom donné à la plante entière, avec
ses racines et ses tiges.)
Le saviez-vous ?
Pour savoir si les asperges ne sont pas ligneuses, cassez la queue qui
doit se briser facilement.
Pour conserver des asperges bien vertes, dès qu’elles sont cuites,
plongez-les immédiatement dans de l’eau froide (avec des glaçons)
pour stopper la cuisson.
Le pissenlit
Qui ne connaît pas le pissenlit ? Il est partout autant dans votre jardin que sur
le bord des routes.
La « dent-de-lion » est très prisée à la fois pour son goût amer que l’on
retrouve dans les salades qui lui sont dédiées et pour ses propriétés
médicinales qu’on lui reconnaît depuis des millénaires. En effet, son action
diurétique permet de nettoyer l’ensemble de l’organisme (les reins, le
système urinaire mais aussi le foie) en éliminant les toxines accumulées dans
le corps. Et contrairement à d’autres diurétiques qui provoquent des carences
en potassium, le pissenlit en contient tellement qu’il en redonne à
l’organisme. Alors pour ceux qui veulent éliminer, pensez pissenlit. Comme
son nom l’indique…
Grand-mère conseille
En infusion, versez 10 g de feuilles de pissenlit dans 150 ml d’eau
bouillante durant cinq à dix minutes et buvez en trois fois par jour.
Le saviez-vous ?
La Commission européenne reconnaît l’usage de la feuille et de la
racine du pissenlit pour améliorer les fonctions biliaire et urinaire. Des
études sur des animaux ont permis de confirmer une augmentation de
l’élimination d’urine et de la production de la bile et un effet
antiinflammatoire.
Le saviez-vous ?
Pour éviter le mal de mer, sucez un noyau de cerise.
Rhumatismes
Vos articulations vous font mal ou pire encore, elles se déforment : vous
faites certainement partie des 30 % de Français qui souffrent de
rhumatismes. D’après une récente étude, deux personnes sur trois
n’osent pas en parler à leur médecin et restent donc avec leurs douleurs.
L’avoine
Très appréciée des chevaux, elle est également très convoitée par l’espèce
humaine. En effet, les herboristes l’utilisent depuis le XVIIe siècle contre de
nombreux maux dont les rhumatismes. L’avoine les soulage grâce à sa
richesse en silice.
Grand-mère conseille
Le bain d’avoine contre les rhumatismes. Faites macérer 150 g
d’avoine dans 3 l d’eau pendant une heure. Faites bouillir pendant
dix minutes, filtrez puis versez dans votre baignoire. Un vrai remède
de cheval !
Le bambou
Le bambou est utilisé en Asie comme matériau de construction, et sa
robustesse lui permet de figurer dans les gratte-ciel les plus hauts du monde :
l’International Finance Centre (415 m) et le Central Plaza (374 m) de Hong
Kong, par exemple. Alors si on vous dit que le bambou renforce notre
ossature, ne soyez pas surpris ! La partie utilisée est extraite des pieds
femelles qui sécrètent jusqu’à 99 % de silice. Cet oligoélément évite la
déminéralisation osseuse responsable de la fragilité des os, éliminant ainsi
douleurs lombaires et autres rhumatismes. Il stimule également la synthèse du
collagène contribuant ainsi à reconstituer le cartilage endommagé lors des
maladies articulaires. Pour une charpente solide, ayez le réflexe bambou !
Grand-mère conseille
Vous pouvez consommer les jeunes pousses de bambou. Récoltez les
jeunes pousses qui sont sorties durant la nuit, épluchez-les, puis
faites-les bouillir une vingtaine de minutes. Versez cette potion dans
votre bain.
Le chou
Le chou a plus d’un tour dans son sac car en plus de nous redonner un coup
de fouet, il soulage nos rhumatismes grâce à son action anti-inflammatoire.
Rien de tel qu’une cure de chou pour nous remettre d’aplomb !
Grand-mère conseille
Contre les rhumatismes, appliquez des cataplasmes de feuilles de
chou cuites à la vapeur.
Le saviez-vous ?
Saviez-vous que les Grecs servaient une soupe au chou aux jeunes
mariés le matin de la nuit de noce ? De ce rituel est née la légende selon
laquelle les enfants naissent dans les choux.
Le houx
Dans les croyances populaires, le houx protège contre les mauvais esprits. À
ce jour on lui confère des propriétés plus concrètes. En effet, le houx, riche en
ilicine et en ilixanthine est antirhumatismal. Attention, ne mangez jamais les
baies rouges qui sont toxiques !
Grand-mère conseille
Contre les rhumatismes, faites une décoction de feuilles. Versez 50 g
de feuilles de houx dans 1 l d’eau puis laissez bouillir dix minutes.
Appliquez cette décoction en compresses sur vos rhumatismes.
Le lilas
Un bouquet de lilas fera l’affaire : c’est loin d’être désagréable… En effet, les
feuilles contiennent des principes actifs qui atténuent la douleur articulaire et
combattent le phénomène inflammatoire.
Grand-mère conseille
Faites macérer 100 g de fleurs fraîches de lilas avec 0,5 l d’huile
d’olive pendant quinze jours. Frictionnez les endroits douloureux
avec cette mixture.
Bain de mains et de pieds : jetez la moitié d’une poignée de fleurs, la
moitié d’une poignée de feuilles et la moitié d’une poignée d’écorce
pilée dans une cuvette d’eau. Prenez deux bains par jour.
L’ortie
On la reconnaîtrait les yeux fermés par ses propriétés tactiles : l’ortie bien
sûr ! Piquante, on la fuit. Pourtant, elle possède des vertus thérapeutiques qui
ne peuvent que l’excuser.
En effet, c’est un bon reminéralisant qui, grâce au fer et à l’acide folique,
peut être recommandé pour traiter les cartilages usés des personnes souffrant
de rhumatismes.
Grand-mère conseille
Pour les plus courageux : traditionnellement, on appliquait les
feuilles fraîches de la plante directement sur la peau pour soulager
les douleurs arthritiques et rhumatismales. En infusion, versez 60 g
de feuilles d’ortie dans 1 l d’eau bouillante. Laissez infuser quinze
minutes puis appliquez en compresses.
Le saviez-vous ?
Le purin d’orties a deux usages essentiels. Riche en azote, c’est tout
d’abord un engrais efficace. C’est aussi un répulsif face aux pucerons et
aux acariens. Enfin, c’est surtout un produit naturel, rare à l’heure où
les produits de synthèse envahissent nos jardins !
Ajoutez 10 l d’eau pour chaque kg d’orties fraîches et remuez tous les
deux jours. La fermentation dure environ deux semaines selon la
température ambiante (plus il fait chaud plus c’est rapide).
Le romarin
La Reine de Hongrie, qui souffrait de rhumatismes chroniques, en aurait été
débarrassée grâce à un remède à base de romarin. Aujourd’hui, son effet anti-
inflammatoire confirme son action contre les rhumatismes. D’ailleurs, la
Commission européenne reconnaît l’usage externe du romarin contre les
troubles de la circulation sanguine périphérique (mains, jambes, pieds).
Grand-mère conseille
L’eau de la Reine de Hongrie contre les rhumatismes : mélangez
trois quarts d’alcoolat de romarin avec un quart d’alcoolat de
lavande. Prenezen 2 cuillères à café par jour.
Préparez une décoction. Pour cela, faites mijoter pendant dix
minutes 50 g de romarin dans 1 l d’eau. Puis filtrez. Imbibez des
compresses avec cette décoction et appliquez.
Sommeil (manque de)
La difficulté à trouver le sommeil est un problème de plus en plus
courant. Plus de 70 % des Français se plaignent d’insomnie. L’insomnie
se traduit par un sommeil de mauvaise qualité avec des difficultés
d’endormissement, des réveils multiples dans la nuit ou un réveil trop
précoce le matin. Elle entraîne toujours un retentissement sur la qualité
de la journée : fatigue, irritabilité, troubles de l’humeur, de la mémoire
ou de la concentration. L’anxiété, le stress et la dépression sont à
l’origine de plus de la moitié des insomnies. Pour que votre lit ne rime
plus avec insomnie, grand-mère vous emmène au pays des rêves.
Le houblon
Et si la bière nous emmenait dans les bras de Morphée ! Eh oui, depuis le
Moyen Âge, le houblon entre dans la composition de la bière et lui apporte
arôme, amertume et conservation. Avec le temps, le houblon a acquis une
réputation de sédatif. En effet, ceux qui récoltaient le houblon avaient
tendance à s’endormir dans les champs ! Depuis 1983, les scientifiques ont
mis en évidence un agent chimique sédatif dont la concentration augmente à
mesure que l’on fait sécher la feuille. Attention aux excès de houblon qui
pourraient avoir un effet anaphrodisiaque rendant ainsi les nuits beaucoup
trop calmes !
Grand-mère conseille
En infusion, versez 10 à 15 g de cônes séchés (ce qui correspond aux
inflorescences femelles) dans 1 l d’eau bouillante et laissez infuser
dix minutes. Buvez-en une tasse avant de vous coucher. Vous
trouverez dans les pharmacies des gélules de houblon préconisées
également contre les insomnies. En infusion, versez 60 g de feuilles
dans 1 l d’eau bouillante. Laissez infuser quinze minutes puis
appliquez en compresses.
La laitue
Scarole, batavia, mâche, feuille de chêne sont autant de variétés de salades
qui vous conduiront dans les bras de Morphée. Riche en fibres, vitamine C,
carotène, cuivre et calcium, c’est surtout à son lactucarium qu’on doit ses
propriétés relaxantes. Elle rivalise avec l’opium sans engendrer d’effets
secondaires, en apaisant le système nerveux sans rendre dépendant. Plus
votre laitue est montée en graines, plus elle sera efficace ! Alors si vous faites
partie de ces 9 millions de Français qui se plaignent de leur sommeil, élisez la
laitue de vos rêves.
Grand-mère conseille
En décoction : faites bouillir 75 g de feuilles de laitue dans 1 l d’eau
pendant trente minutes. Buvez en trois verres par jour entre les
repas.
La passiflore
La passiflore est associée à la plante du sommeil. En effet, les Indiens
d’Amérique l’utilisaient déjà pour ses propriétés calmantes et sédatives. Elle
restaure chez les insomniaques un sommeil réparateur et supprime aussi
l’anxiété, la nervosité et les angoisses. Alors pour ceux qui se languissent de
retrouver la position horizontale, la passiflore vous mettra sur le bon chemin !
Grand-mère conseille
En infusion, plongez une cuillère à café de fleurs de passiflore dans
une tasse d’eau bouillante. Laissez infuser trois minutes avant de
consommer. Il existe également des gélules de passiflore.
Le tilleul
La difficulté à trouver le sommeil est un problème de plus en plus courant.
Pour que votre lit ne rime plus avec insomnie, grand-mère vous conseille
quelques fleurs de tilleul. Riches en polyphénols, en flavonoïdes, en
mucilages et en farsenol, elles sont sédatives, apaisantes et antispasmodiques.
L’usage le plus connu est celui qui consiste à boire une infusion au tilleul.
C’est d’ailleurs l’odeur qui s’en dégage, mêlée à celle des madeleines, qui
inspira une grande partie de l’œuvre de Marcel Proust.
Le bain aux fleurs de tilleul est réputé pour soigner la fatigue nerveuse,
l’insomnie et l’anxiété. Il ferait des merveilles notamment auprès des enfants
irritables ou hyperactifs. On prépare d’abord une infusion avec une tasse et
demie de fleurs dans 1 l d’eau. On filtre et on ajoute l’infusion à l’eau du
bain.
Si certains médicaments sont parfois répugnants, on avouera qu’il y a des
remèdes naturels qu’on n’est pas près de laisser tomber !
Grand-mère conseille
En infusion, faites frémir de l’eau et ajoutez une pincée de fleurs de
tilleul par tasse. Laissez infuser cinq minutes avant de consommer.
Stress
L’organisation mondiale de la santé estime que le stress est un « fléau du
monde occidental, 35 % des Européens se disent anormalement stressés
et les Français consomment trois fois plus de psychotropes que les autres
». Notre mode de vie nous épargne peu. Au travail, à la maison ou en
voiture, les causes de stress sont multiples. Cette maladie des temps
modernes est aujourd’hui accusée de tous les maux. À court terme, on
peut relever des maux de tête, des troubles du sommeil, de l’appétit, de la
digestion, une nervosité accrue, des problèmes de concentration, des
comportements agressifs. Et lorsque la situation de stress se prolonge, on
observe des risques cardio-vasculaires accrus, un état dépressif, et des
troubles musculo-squelettiques (tendinites, mal de dos…). Heureusement
nos grands-mères avaient la zen attitude !
Le ginseng
Aphrodisiaque inconditionnel, il agit également contre le stress. D’ailleurs les
deux vont plutôt de pair : moins on est stressé et plus notre libido atteint son
apogée !
Comme un opiacé ! Les substances actives du ginseng, les ginsénosides ont le
même effet que l’opium, mais sans aucune dépendance. Ouf !
Grand-mère conseille
La méthode traditionnelle chinoise pour préparer la racine de
ginseng consiste à la débiter en copeaux que l’on place dans un
récipient de grès. Versez de l’eau bouillante sur les copeaux et placez
le récipient dans une casserole partiellement remplie d’eau. Mettez à
chauffer pendant six heures. Vous pouvez également verser 3
cuillères à thé de ginseng en morceaux dans une tasse d’eau
bouillante. Patientez quarante-cinq minutes avant de le consommer.
La mélisse
La mélisse fait partie de la pharmacopée universelle depuis la Grèce antique
mais n’a été introduite en France qu’au Moyen Âge. Depuis de nombreuses
études cliniques ont mis en évidence les effets de la mélisse sur la qualité du
sommeil et sur l’anxiété.
Grand-mère conseille
En infusion, versez 3 g de feuilles de mélisse séchées dans 1,5 l d’eau
bouillante. Buvez-en trois fois par jour.
Le tilleul
La fleur de tilleul est apaisante, anxiolytique, sédative et antispasmodique
grâce à ses polyphénols, ses flavonoïdes et ses mucilages. Alors n’hésitez pas
à ramasser les fleurs au mois de juin, avant que celles-ci ne soient totalement
ouvertes !
Grand-mère conseille
Faites bouillir 20 g de fleurs de tilleul dans 1 l d’eau pendant vingt
minutes. Filtrez et buvez-en une tasse trois à quatre fois par jour.
Toux
La toux est un mécanisme réflexe qui permet l’expulsion de l’air, des
sécrétions ou des corps étrangers encombrant l’appareil respiratoire.
Elle peut être provoquée par une mauvaise déglutition ou une émotion,
constituer la manifestation typique d’une maladie (coqueluche,
laryngite) et être présente dans de nombreuses affections de l’appareil
respiratoire, banales (rhume, angine) ou plus graves (asthme, bronchite,
mucoviscidose, cancer bronchique…). Grand-mère a pour vous la
quintessence des remèdes.
Le citron
Angine, rhume, rhinopharyngite : autant de maux qui vous irritent la gorge.
Le mal de gorge est un symptôme trop souvent au rendez-vous ! Riche en
acide citrique et en vitamine C, le citron possède des propriétés anti-
inflammatoires et anti-infectieuses qui permettront de « tordre le cou » à vos
maux de gorge. En France, il connaît le succès aux alentours du XVIIIe siècle,
en tant que produit de beauté mais surtout comme remède contre le scorbut
(une carence en vitamine C). Mais, ce n’est qu’en 1932 qu’on découvre son
véritable secret : sa grande richesse en vitamine C. De nos jours, la littérature
scientifique confirme l’expérience populaire : ce fruit est une véritable
panacée universelle. Riche en vitamines C, B, E, PP mais aussi en
magnésium, potassium, calcium, cuivre, fer…, les médecins le
recommandent pour un large éventail de maladies telles que les infections
urinaires, le rhume, la constipation, le saignement des gencives… et les
brûlures d’estomac ! Eh oui, s’il peut paraître acide, l’acide citrique qu’il
contient vient en fait neutraliser l’acidité de notre estomac.
Grand-mère conseille
Pressez le jus d’un citron, faites infuser dans de l’eau chaude et
additionnez de miel. À boire avant le coucher.
Le miel
Avant l’ère des antibiotiques, les médecins l’utilisaient déjà pour ses
propriétés antiseptiques. À l’approche de l’hiver, ayez donc toujours un pot
de miel à portée de main !
Grand-mère conseille
Versez une cuillère à café de miel d’eucalyptus dans un verre d’eau
tiède. Ajoutez le jus d’un citron et faites des gargarismes.
Mélangez le jus d’un citron et 5 cuillères à soupe de miel de pin.
Prenez 1 cuillère à café de ce sirop pendant les quintes de toux.
Le saviez-vous ?
Le miel se bat contre l’alcool ! Une étude révèle que la consommation
concomitante d’alcool et de miel augmenterait la vitesse de disparition
de l’éthanol dans le sang par une augmentation de son taux
d’élimination de près de 30 %. Cette élimination permettrait de
diminuer l’intensité des symptômes causés par cette intoxication
d’environ 5 %. Rien de tel qu’un grog !
La moutarde
La moutarde est connue pour ses propriétés contre les affections respiratoires
comme la toux. Alors si parfois elle nous pique le nez, ne la laissez pas passer
sous votre nez, car à vue de nez, elle ne vous fera que du bien !
Grand-mère conseille
Contre la toux, posez sur votre torse un cataplasme composé de
farine de moutarde noire et de farine de blé délayées avec de l’eau
tiède. Ne dépassez pas quinze minutes car les peaux fragiles peuvent
former des cloques en réaction à la moutarde.
Le bain à la moutarde serait excellent contre les refroidissements et
les frissons. Il stimule l’ensemble de l’organisme. Ajoutez la moitié
d’une tasse de moutarde dans l’eau du bain.
La réglisse
Dès l’Antiquité, la réglisse était utilisée contre les problèmes respiratoires.
Depuis, elle est devenue une des plantes médicinales les plus populaires de
Chine où les médecins la prescrivent pour soulager les maux de gorge, la
toux, les problèmes respiratoires… pour l’essentiel. Cette plante doit ses
propriétés à l’acide glycyrrhétinique qui est un antitussif. D’ailleurs, en
Europe, cette substance entre dans la composition de nombreux remèdes
contre la toux.
Attention : la réglisse peut entraîner de l’hypertension, des maux de tête, des
œdèmes, c’est pourquoi sa prise doit être limitée. En effet, ne consommez pas
plus de 50 g de réglisse par jour et pas plus de six semaines !
Grand-mère conseille
Le sirop de réglisse : versez 40 g de réglisse coupée en morceaux
dans 0,5 l d’eau. Laissez macérer une dizaine de jours dans une
bouteille fermée puis filtrez. Ajoutez 250 g de miel puis remuez. Lors
d’une quinte de toux, buvez 2 cuillères à soupe de ce sirop, deux fois
par jour.
La tisane bonne à tout : versez 15 g de racine de réglisse dans 1 l
d’eau puis laissez macérer vingt-quatre heures. Cette tisane était très
populaire à la fin du 18e siècle et se servait dans une demi-coque de
noix de coco.
Transpiration
Auréoles sous les bras, mains moites… c’est loin d’être une arme de
séduction ! La transpiration est une fonction naturelle qui a pour but
d’aider à réguler la température du corps. Mais on se passerait bien de
son odeur et de son effet mouillé !
Le camphre
Ça nous fait suer : les mains moites, humides, transpirantes sont tellement
désagréables au toucher qu’on évite tout contact avec quiconque.
Heureusement, il existe des solutions : le camphre vous rend ce plaisir tactile.
En effet, il possède des propriétés adoucissantes, purifiantes et antiseptiques
qui mettront à mal toute sudation excessive ! Toutefois, il sait se faire
désirer : le camphrier ne produit du camphre qu’à partir de 25 ans et c’est à
partir de 40 ans que sa production est la plus importante. N’ayez crainte, on
le trouve dans toutes les pharmacies.
Grand-mère conseille
Frictionnez-vous les mains avec de l’alcool camphré.
La sauge
Aujourd’hui, on lui reconnaît une propriété unique qui réduit la transpiration.
Dame Nature a décidément tout prévu !
Grand-mère conseille
Contre la transpiration, versez une quinzaine de gouttes d’huile
essentielle de sauge dans votre bain. Buvez également des infusions
de
Le thé
Pour les amateurs de thé, prendre un bain de thé est sans aucun doute un
blasphème. Mais si je vous dis que c’est un excellent remède contre les pieds
malodorants, vous changerez sûrement d’avis !
Grand-mère conseille
Contre les pieds malodorants, prenez un bain de thé. Plongez 2 à 3
sachets de thé dans 4 l d’eau. Faites bouillir dix minutes, laissez
tiédir et trempez-y vos pieds une demi-heure.
Le vinaigre
Qui n’a pas une bouteille de vinaigre de cidre dans sa cuisine ? Pour ceux qui
souffrent de transpiration, j’espère que vous n’échappez pas à la règle car le
vinaigre possède une action régulatrice sur les mécanismes de sudation.
Grand-mère conseille
Contre la sudation, badigeonnez-vous les aisselles avec du vinaigre
de cidre.
Verrues
Six millions de Français souffrent de cette tumeur bénigne de la peau,
due à un virus. Les verrues siègent de préférence sur les mains et sous la
plante des pieds. Et s’il arrive qu’elles disparaissent spontanément, elles
peuvent aussi devenir très douloureuses. Ne vous laissez pas envahir !
La figue
Ce n’est pas la figue qui agit contre les verrues mais ses feuilles. Mangez le
fruit si vous êtes sujet à la constipation, il fait des miracles !
Les feuilles du figuier possèdent un suc blanchâtre qui renferme un ferment,
le cradine, destructeur de verrue.
Grand-mère conseille
Coupez des feuilles de figuier et appliquez le suc laiteux sur la
verrue. Renouvelez l’opération matin et soir jusqu’à disparition de
cette excroissance.
Le saviez-vous ?
« Mi-figue mi-raisin » : Cette expression « mitigée » trouverait ses
racines dans le commerce des Corinthiens et des Vénitiens au XVe
siècle. Les Corinthiens auraient mélangé des figues (moins chères et
plus lourdes) aux raisins de Corinthe pour les vendre aux Vénitiens.
Supercherie !
L’oignon
Certes l’oignon fait pleurer mais certainement pas autant qu’une verrue
incrustée depuis des lustres ! Un peu de courage : l’oignon fera des ravages
contre vos verrues et tant pis pour les larmes !
Grand-mère conseille
Creusez 1 oignon et remplissez-le de gros sel. Frottez les verrues,
matin et soir, avec le liquide qui s’écoule de l’oignon.
Yeux
« J’y tiens comme à la prunelle de mes yeux » souligne à quel point il est
important de prendre soin de ses yeux mais aussi de sa vue. Qui sait,
peutêtre qu’un jour, la célèbre réplique de Jean Gabin « t’as de beaux
yeux, tu sais », vous sera destinée !
Le bleuet
Dès le Moyen Âge, le bleuet surnommé « casse-lunettes » était utilisé comme
collyre. Depuis l’eau de bleuet est reconnue pour soigner les inflammations
des yeux. En effet, sa richesse en pectines et en polyines lui apporte des
propriétés anti-inflammatoires, astringentes et décongestionnantes. Le casse-
lunettes est bien loin de faire disparaître les lunettes mais il reste très apprécié
pour soulager les yeux fatigués.
Grand-mère conseille
L’eau de bleuet : plongez une poignée de bleuets dans 0,25 l d’eau
bouillante. Faites bouillir dix minutes puis laissez refroidir avant
d’utiliser cette décoction en compresses. Appliquez-les durant dix
minutes sur chaque paupière. Parfait contre les cernes !
La myrtille
Déjà pendant la Seconde Guerre mondiale, on donnait aux pilotes de la
British Royal Air Force de la confiture de myrtille pour améliorer leur vision
nocturne. Depuis on sait que la myrtille contient des pigments
anthocyaniques abondants (0,5 % de la baie fraîche) qui agissent sur la
microcirculation, augmentent l’acuité visuelle et contribuent à ralentir la
dégénérescence maculaire. C’est tout vu ! D’ailleurs, de nombreuses études
confirment l’intérêt de la myrtille pour soigner les problèmes liés à l’acuité
visuelle.
Grand-mère conseille
En décoction : faites bouillir une cuillerée à soupe de myrtilles dans
0,25 l d’eau pendant dix minutes. Buvez 4 tasses par jour.
Pour les amateurs de baies, vous pouvez manger 100 g de myrtilles
trois fois par jour. La France en produit 1 200 tonnes par an, autant
dire qu’il n’y a aucune raison de se priver !
Index par produits
A
achillée millefeuille 19
ail 46, 105, 113
aloe vera 14, 19, 150
aneth 137
argile 20, 32, 147
artichaut 39, 163
asperge 43, 83, 87, 164
avocat 151
avoine 166
B
bambou 166
bardane 11, 36
basilic 14
bicarbonate de soude 53, 55, 138
bière 33
bleuet 193
bouillon-blanc 106
bourrache 151
C
café 80
camomille 49, 54, 62
camphre 184
canneberge 111
carotte 12, 40
cerise 48
chicorée 63
chocolat 69
chou 79, 167
cimicifuga 132
citron 90, 155, 181
citrouille 157
clou de girofle 56
coing 60
concombre 148
E
eau 49, 91
éther 100
eucalyptus 107
F
fenouil 63, 89
figue 43, 189
G
gelée royale 75
gingembre 119, 138
ginkgo biloba 81
ginseng 76, 120, 176
glace 22
graine de lin 44
graines de courge 158
H
houblon 173
houx 168
huile d’olive 34, 44, 152
huître 121
K
karité 34, 153
kiwi 76
L
lait d’ânesse 144
laitue 174
lavande 13, 125, 155
lilas 168
M
marron d’Inde 98, 114
mélisse 23, 64, 177
menthe 95
miel 25, 145, 182
millepertuis 71
moutarde 45, 182
myrtille 194
O
œuf 35, 146
oignon 108, 190
orange 77
ortie 37, 169
P
pamplemousse 41
passiflore 174
pêche 148
piment 37
pin 108
pissenlit 164
poireau 46
poissons gras 71, 82, 88, 127
pollen 78
pomme 78
pomme de terre 25, 50, 126
propolis 26
pruneau 45
Q
queue de cerise 112, 165
R
radis noir 109
raisin 128, 149
réglisse 183
riz 61
romarin 65, 170
rose 154
S
safran 65
sauge 66, 184
savon de Marseille 56
sel 57, 143
soja 133
souci 21
sport 129
T
thé 31, 57, 99, 185
thym 58, 110
tilleul 175, 177
tomate 12, 131, 158
V
vigne rouge 99, 115
vinaigre 54, 96, 101, 112, 185
Y
yaourt 96
Bibliographie