9 Pharmacodynamie
9 Pharmacodynamie
9 Pharmacodynamie
Faculté de Médecine
Département de Pharmacie
Dr Hannachi, PhD
Introduction
- L’effet d’un médicament est lié à l’interaction du médicament avec son site d’action
- Les sites d’action des médicaments sont généralement des récepteurs mais peuvent
aussi être des enzymes, des protéines de transport, des canaux ioniques ….
- Le médicament doit avoir une certaine affinité pour son site d’action, impliquant ainsi
une reconnaissance mutuelle des 2 protagonistes
Absorption
Effet thérapeutique
Métabolisme +
Effets indésirables
Excrétion
Inhibition de l’agrégation
EFFET PHARMACOLOGIQUE
plaquettaire
L’AMPc, l’IP3 et le DAG sont considérés dans ce cas comme second messager
Sont des récepteurs qui, après fixation du ligand, propagent le signal grâce à l'activité
enzymatique de leur domaine intra-cellulaire ou s'associent à des protéines tyrosine
kinases situées dans le cytoplasme.
Ex :
- Les récepteurs à activité guanylate cyclase (synthèse de GMP cyclique):récepteur
du monoxyde d’azote (NO)
- Les récepteurs à activité tyrosine kinase : pour l’insuline
- Les récepteurs des cytokines
C- Ionophore ou récepteurs couplés aux canaux :
Ce sont des protéines transmembranaires qui, après avoir fixé un messager chimique,
ouvrent un canal ionique.
Ces récepteurs - canaux sont généralement caractéristiques d'un ion (Na+, K+, Ca2+,
Cl-)
Ils sont généralement impliqués dans la transmission rapide des signaux au travers de la
synapse entre deux cellules électriquement excitables.
D- Récepteurs nucléaires :
Ce sont généralement des facteurs de transcription activés par un ligand qui régulent
la transcription de réseaux complexes de gènes.
Les ligands sont de petites molécules lipophiles, pouvant traverser les membranes
Les récepteurs nucléaires peuvent être situés dans le cytosol puis délocalisés dans le
noyau après fixation du ligand ou plutôt toujours maintenus dans le noyau que ce soit
fixé ou non à leur ligand
Etudes fonctionnelles
Liaison médicament - récepteur
Pour qu’un médicament ait une utilité thérapeutique, il faut que son action soit ciblée et
limitée à un mécanisme biologique précis : on parle d’effet spécifique.
Souvent une molécule n’a pas de spécificité absolue pour un mécanisme biologique :
son activité peut s’étendre à différents récepteurs mais avec des affinités plus élevées
pour un récepteur donné que pour les autres.
Ex :
Propanolol : antagoniste des Rβ mais non sélectif (action sur β1 et β2)
Acébutolol : sélectif des R β1 (cardiaque)
Quantification de l’action des médicaments
Théorie de l'occupation des récepteurs
Selon cette théorie, l’effet pharmacologique maximal serait obtenu pour 100 % de
récepteurs occupés.
En général, l’occupation d’une partie des récepteurs présents suffit pour obtenir l’effet
maximum. Les récepteurs non impliqués dans l’effet pharmacologique sont dits
récepteurs de réserve
Agoniste
Plus le CE50 est petit, plus le PD2 est grand, plus le médicament à de l’affinité
pour le récepteur : puissant
Activité intrinsèque d’un agoniste
C’est la capacité du ligand à produire un effet plus ou moins important en se liant au récepteur
Agoniste (log M)
Exemple des antalgiques opiacés :
La buprénorphine est un agoniste partiel et donc son Emax est inferieur à celui de la
morphine
Antagoniste
A A/B
(Agoniste ) (Agoniste / Antagoniste)
x
X = [A’] / [A]
DE50 A DE50 A’
PA2 = - Log [BA]
PAx = - Log [Bx]
PA2 = PAx + log (x – 1)
Ex: Propranolol plus puissant que l’acebutolol vis-à-vis des récepteurs Beta 1
Droite de Schild :
Cas de l’antagonisme non compétitif
Cas de l’antagonisme non compétitif
L’antagonisme non-compétitif est -en théorie- insurmontable : en augmentant
la concentration de l’agoniste, on ne peut contrecarrer l’effet de l’antagoniste.
Cas de l’antagonisme non compétitif
La réserve de récepteurs peut rendre l’antagonisme non compétitif
surmontable dans une certaine gamme de concentrations.