Cours de Mesure Et Instrumentation
Cours de Mesure Et Instrumentation
COURS DE
MESURE ET INSTRUMENTATION
Février 2005
PREMIERE PARTIE :METROLOGIE DES CAPTEURS
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION A LA METROLOGIE 6
1.1 NOTIONS DE BASE 6
1.1.1 Quelques définitions 6
1.1.2 Le système d’unités internationales (SI) et ses symboles 6
1.1.3 Les multiples et les sous-multiples des unités 9
1.1.4 Liens entre les unités SI et les unités anglo-saxonnes 9
1.2 CLASSIFICATION DES CAPTEURS 10
1.2.1 Les capteurs actifs 10
1.2.2 Les capteurs passifs 13
1.2.3 Les grandeurs d’influence 14
1.3 LA CHAINE DE MESURE 14
2
3.3 LES CARACTERISTIQUES DYNAMIQUES D’UN CAPTEUR 32
3.3.1 Le système d’ordre zéro 32
3.3.2 Le système du premier ordre 32
3.3.3 Le système du deuxième ordre 35
BIBLIOGRAPHIE 65
ANNEXES 66
Première partie :
La métrologie :
C’est la science de la mesure.
Le mesurage :
C’est l’ensemble des opérations expérimentales dont le but est de déterminer la valeur
numérique d’une grandeur.
Le mesurande :
C’est la grandeur physique particulière qui fait l’objet du mesurage.
L’incertitude :
Le résultat de la mesure x d’une grandeur X ne peut pas être entièrement défini par un
seul nombre. Il faut le caractériser par un couple (x, dx) où dx représente l’incertitude
sur x due aux différentes erreurs liées au mesurage: x dx X x dx .
L’erreur absolue :
C’est la différence entre la vraie valeur du mesurande et sa valeur mesurée. Elle
s’exprime en unité de la mesure.
L’erreur relative :
C’est le rapport de l’erreur absolue au résultat du mesurage. Elle s’exprime en
pourcentage de la grandeur mesurée.
6
Unités de base
Unités dérivées
Unités complémentaires
Multiples
Multiple Préfixe Symbole
1024 yotta Y
1021 zetta Z
1018 exa E
1015 peta P
1012 téra T
109 giga G
106 méga M
103 kilo k
102 hecto h
10 déca da
Sous-multiples
Multiple Préfixe Symbole
10-1 déci d
10-2 centi e
10-3 milli m
10-6 micro
10-9 nano n
10-12 pico p
10-15 femto f
10-18 atto a
10-21 zepto z
10-24 yocto y
Distance :
pouce (inch) : 1 in = 2.54 cm
pied (foot) : 1 ft = 12 in = 30.48 cm
mile (miles) : 1 mile = 5280 ft = 1.609 km
Volume :
pinte (pint) : 1 pint = 0.94 l
gallon (US gallon) : 1 US gal = 4 pintes = 3.786 l
baril (US barel): 1 bbi = 42 USgal = 159 l
Masse :
once (ounce) : 1 oz = 28.35 g
livre (pound) : 1 lb = 0.454 kg
Puissance :
cheval vapeur (horsepower) : 1 hp = 0.736 kW
Un capteur est un dispositif qui produit, à partir d’une grandeur physique, une
grandeur électrique utilisable à des fins de mesure ou de commande. Cette grandeur
électrique (tension ou courant) doit être une représentation aussi exacte que possible
du mesurande considéré. On distingue les capteurs actifs et les capteurs passifs.
Ils se comportent comme des générateurs. Ils sont basés sur un effet physique qui
permet de transformer l’énergie du mesurande (énergie mécanique, thermique ou de
rayonnement), en énergie électrique. La réponse en sortie d’un capteur actif peut être
un courant, une tension ou une charge. Parmi ces effets, les plus importants sont :
L’effet thermoélectrique :
Un circuit formé de deux conducteurs de nature chimique différente, dont les
jonctions sont à des températures T1 et T2, est le siège d’une force
électromotrice e = f(T1,T2).
Exemple d’application : la mesure de e permet de déterminer une température
inconnue T1, lorsque la température T2 est connue (principe du thermocouple).
L’effet piezo-électrique :
L’application d’une contrainte mécanique à certains matériaux dits piézo-
électriques (le quartz par exemple) entraîne une déformation qui provoque
l’apparition de charges électriques égales et de signes contraires sur les faces
opposées du matériau.
Exemple d’application : la mesure de force, de pression ou d’accélération à
partir de la tension que provoquent aux bornes d’un condensateur associé à
l’élément piézo-électrique les variations de sa charge.
L’effet photo-électrique :
Un rayonnement lumineux ou plus généralement une onde électromagnétique
dont la longueur d’onde est inférieure à une valeur seuil, caractéristique du
matériau considéré, provoquent la libération de charges électriques dans la
matière.
Exemple d’application : la mesure de la tension de sortie permet de déterminer
le flux par rayonnement.
L’effet pyro-électrique :
Les cristaux pyro-électriques (le sulfate de triglycine par exemple) ont une
polarisation électrique spontanée qui dépend de leur température, ils portent en
surface des charges électriques proportionnelles à cette polarisation et de signes
contraires sur leurs faces opposées.
Exemple d’application : la mesure de la charge aux bornes d’un condensateur
associé à un cristal pyro-électrique permet de déterminer le flux lumineux
auquel il est soumis.
L’effet photovoltaïque :
Un rayonnement lumineux sur l’assemblage de semi-conducteurs de types
opposés P et N provoque la libération d’électrons (charges négatives) et de trous
(charges positives) au voisinage de la jonction illuminée. Leur déplacement
dans le champ électrique de la jonction modifie la tension à ses bornes.
Exemple d’application : la mesure de la tension de sortie permet de déterminer
le flux par rayonnement.
Les principes physiques de base et les modes d’application de ces effets sont regroupés
dans le tableau suivant :
Les capteurs passifs sont des impédances intégrées dans un circuit électrique
(conditionneur), dont l’un des paramètres déterminants est sensible au mesurande. La
variation d’impédance résulte de l’effet de la grandeur à mesurer sur :
En raison des conditions d’utilisation, le capteur peut se trouver soumis non seulement
à l’influence du mesurande, mais également à d’autres grandeurs physiques qui
peuvent entraîner une variation de la grandeur électrique de sortie qu’il n’est pas
possible de distinguer de l’action du mesurande. Ces grandeurs physiques « parasites »
auxquelles la réponse du capteur peut être sensible représentent les grandeurs
d’influence, dont les plus importantes sont :
La température qui modifie les caractéristiques électriques, mécaniques et
dimensionnelles des composants du capteur.
La pression, l’accélération et les vibrations qui peuvent provoquer des
déformations et des contraintes qui altèrent la réponse du capteur.
L’humidité qui peut modifier certaines propriétés électriques du capteur et qui
peut dégrader l’isolation électrique entre ses composants ou entre le capteur et
son environnement.
Les champs magnétiques qui peuvent créer des f.e.m d’induction qui se
superposent au signal utile.
La tension d’alimentation dont la variation de l’amplitude ou de la fréquence
peut perturber la grandeur électrique de sortie du capteur.
La lumière ambiante qui peut s’ajouter au flux lumineux à mesurer.
Dans sa structure de base, une chaîne de mesure doit pouvoir assurer, au moyen de
dispositifs appropriés, les fonctions suivantes :
Les seuls mesurandes dont les valeurs sont parfaitement connues sont les grandeurs
étalons dont les valeurs sont fixées par convention. La valeur de tout autre mesurande
ne peut être connue qu’après le traitement par une chaîne de mesure. L’écart entre la
valeur mesurée et la valeur vraie est l’erreur de mesure qui est due essentiellement aux
imperfections de la chaîne de mesure qui dégradent l’information du signal au cours de
son traitement. Une conception rigoureuse de la chaîne de mesure permet de réduire
l’erreur de mesure et donc l’incertitude sur la valeur vraie.
Il existe différents types d’erreurs de mesure que nous présentons dans ce qui suit.
Ce sont des erreurs reproductibles, elles sont constantes et/ou à variation lente par
rapport à la durée de mesure. Elles introduisent donc un décalage constant entre la
valeur vraie et la valeur mesurée. Ces erreurs peuvent avoir plusieurs causes, dont
nous présentons les plus fréquentes.
Nous citons à titre d’exemples le décalage du zéro d’un appareil analogique, la valeur
erronée de la température de référence d’un thermocouple ou la valeur inexacte de la
tension d’alimentation d’un pont. Ces erreurs peuvent être éliminées par la vérification
rigoureuse des appareils de mesure.
Ce sont des erreurs sur la sensibilité ou sur la courbe d’étalonnage d’un capteur. Le
vieillissement d’un capteur, la fatigue mécanique ou l’altération chimique de ses
composants, entraînent une modification de sa courbe d’étalonnage initiale. Ces
erreurs peuvent être réduites par un réétalonnage fréquent des capteurs.
2.1.2.3 Les erreurs dues au mode ou aux conditions d’emploi
Ce sont des erreurs non reproductibles, leurs apparitions et leurs valeurs sont
considérées comme aléatoires. Certaines de leurs causes peuvent être connues, mais
les valeurs des erreurs qu’elles entraînent au moment de la mesure sont inconnues.
Elles sont déterminées à partir de lois statistiques.
courbe en hystérésis
mesurande
2.1.3.2 Les erreurs dues à la prise en compte par la chaîne de mesure de signaux
parasites de caractère aléatoire
Le bruit de fond produit par l’agitation thermique des porteurs de charge dans les
résistances qui entraînent des fluctuations de tension qui se superposent au signal utile,
les fluctuations de tension des sources d’alimentation qui agissent sur les performances
des appareils et modifient l’amplitude du signal … engendrent ce type d’erreurs.
Lorsque les conséquences des variations des grandeurs d’influence n’ont pas été prises
en compte lors de l’étalonnage du capteur, on peut considérer que leur contribution est
aléatoire. Ce type d’erreurs apparaît lorsque l’appareil de mesure est utilisé dans des
conditions environnementales différentes de celles dans lesquelles il a été étalonné.
Des mesures répétées plusieurs fois donnent des résultats dispersés en raison des
erreurs dont elles sont entachées. Il faut donc appliquer un traitement statistique afin
de connaître la valeur la plus probable de la grandeur mesurée et de fixer les limites de
l’incertitude. Ce traitement s’effectue en plusieurs étapes qui consistent à :
Lorsque la mesure d’une même grandeur X a été répétée n fois en donnant les résultats
x1, x2…xn, et si on suppose que la valeur x 1 a été obtenue n1 fois, la valeur x2 obtenue
n2 fois …et xn obtenue nn fois :
Exemple :
La température d’un four a été mesurée toutes les 30 mn pendant une période de 10 h.
Les valeurs obtenues sont consignées dans le tableau ci-dessous.
Il faut commencer par ordonner ces valeurs et les diviser en groupes pour déterminer
la fréquence de distribution et représenter graphiquement la distribution:
Fréquence Relative
40,2
30,15
20,1
10,05
00
190-199200-209210-219220-229230-239
Intervalles des groupes
1
0,9
0,8
Fréquence cumulée
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
190-199 200-209 210-219 220-229 230-239
Intervalles des groupes
Lorsque la mesure d’une même grandeur X a été répétée n fois, donnant les résultats
x1, x2…xn, la valeur moyenne est définie par :
n
x i
x i1
n
C’est la mesure de la tendance centrale la plus utilisée, x s’approche de la vrai valeur
lorsque le nombre de mesures augmente.
2.2.2.2 La médiane (The median)
Remarque :
Pour l’exemple que nous avons présenté, les trois mesures de la tendance centrale ne
donnent pas les mêmes résultats : la moyenne est égale à 215.05 °C, la médiane a pour
valeur 215 °C et le mode est égal à 214.5 °C.
Ces trois valeurs ne coïncident pas car le nombre de mesures est réduit et la
représentation n’est pas Gaussienne.
Deux distributions de données différentes peuvent avoir la même moyenne mais pas la
même dispersion :
Large dispersion
Faible dispersion
R xmax xmin
2.2.3.2 La déviation moyenne (The mean deviation)
1
d
x
n i
x
n
x
i1
2.2.3.3 La variance
1
2
n
n i
2
x
x
1 i1
C’est un paramètre normalisé qui indique la variabilité des données par rapport à la
valeur moyenne.
C
v 100 (%)
x
Lorsque les erreurs aléatoires qui affectent les mesures sont indépendantes, la
probabilité d’apparition des différents résultats de mesure satisfait à la loi normale dite
également loi de Gauss.
La probabilité P(x1, x2) d’obtenir comme résultat d’une mesure une valeur du
mesurande comprise entre deux valeurs x1 et x2 peut s’écrire :
x2
P(x1, x2 ) p(x)dx
x1
où p(x) est la densité de probabilité pour la valeur x du mesurande.
1 x x 2 .
Dans le cas de la loi de Gauss : p(x) exp 22
2
La valeur de x la plus probable est x.
- P(x ) 68.27%
On considère une grandeur X qui s’obtient par la mesure de Y et Z tels que X=Y.Z, les
nombres Y et Z étant positifs.
y dy z dz X y dy z dz
or : dz dy dydz
y dy z dz yz ydz zdy dydz yz 1
z y yz
et dz dy dydz
y dy z dz yz ydz zdy dydz yz 1
z y yz
Si on néglige les erreurs d’ordre 2 par rapport aux autres termes (les erreurs des
appareils de mesure sont faibles, de l’ordre de 1 à 2 %), on obtient :
dz dy dx dz dy
X yz yz z y x z y
Y
On considère une grandeur X qui s’obtient par la mesure de Y et Z tels que X , les
Z
nombres Y et Z étant positifs.
y dy y
dy z dz X z dz
or :
dy dz dydz
y
dy
y dy z dz yz 1 yz
y z
z z dz z dz z2 dz2
dz
et
dy dz dydz
y
dy
y dy z dz yz 1 yz
y z
z z dz z dz z2 dz2
dz
En négligeant les erreurs d’ordre 2 par rapport aux autres termes, on obtient :
yz yz dz
z dy
y dx
x dz
z dy y
X
on a donc:
X y z dy dz dx dy dz
Dans le cas d’une somme, les erreurs absolues s’ajoutent.
2.3.4 Erreur d’une différence
on a donc:
X y z dy dz dx dy dz
L’analyse de régression fournit une approche statistique qui permet de corréler des
données expérimentales qui dépendent de plusieurs grandeurs mesurées.
Si on mesure une variable y qui décrit le comportement d’un processus et qui dépend
de plusieurs variables x1, x2 …xn indépendantes ; la méthode des moindres carrés
permet de relier par une droite des points dispersés : Yi mxi b et yi f (xi )
y
Y mx b
Les paramètres m et b sont tels qu’ils minimisent l’écart entre le point et la droite :
2
2 2 2
yi Yi , en écrivant que m 0 et b 0 on obtient :
x y nxy et b
y mx
m
x xy x 2 y
2
2
nx
x 2 n nx2
x
La dispersion de y est une mesure de la corrélation : si la dispersion est faible l’analyse
de régression est adaptée pour décrire la variation de y et si la dispersion est élevée
l’analyse de régression n’est pas adaptée.
n 1 y 2 mxy
Le coefficient de corrélation 1
2
n2 y
2
avec :
y2 y 2 y et xy xy x y
2
n n
La fidélité : elle caractérise un appareil de mesure dont les erreurs aléatoires sont
faibles, ce qui se traduit par des résultats de mesure groupés autour de leur valeur
moyenne. L’écart type, dont l’importance reflète la dispersion des résultats est souvent
considéré comme l’erreur de fidélité et en permet une appréciation quantitative.
La justesse : elle caractérise un appareil de mesure dont les erreurs systématiques sont
faibles. La valeur la plus probable du mesurande déterminée par un tel appareil de
mesure est très proche de la vraie valeur.
La précision : elle caractérise un appareil de mesure qui est tel que chaque mesure
soit très proche de la valeur vraie du mesurande, un appareil précis est donc à la fois
juste et fidèle. La précision peut être spécifiée numériquement comme l’intervalle
autour de la valeur mesurée, à l’intérieur duquel on est assuré de trouver la valeur
vraie.
valeur vraiexx
x x
valeur vraie
Erreurs systématiques importantes et Erreurs systématiques faibles et erreurs
erreurs aléatoires faibles : aléatoires faibles :
appareil fidèle mais pas juste appareil juste mais pas fidèle
p(x)
p(x)
valeur vraiexx
x x
valeur vraie
Erreurs systématiques et aléatoires élevées : Erreurs systématiques et aléatoires faibles :
appareil ni juste ni fidèle appareil juste et fidèle donc PRECIS
CHAPITRE 3 : PERFORMANCES DES SYSTEMES DE MESURE
Un système de mesure idéal est tel que le signal de sortie est une fonction linéaire du
mesurande, la sortie est une reproduction de l’entrée quelle que soit la manière dont
elle varie.
Le système de mesure idéal n’existe pas dans la réalité, c’est un outil théorique qui
permet d’évaluer les performances d’un système de mesure donné, en les comparant
avec celles qui seraient obtenues par un système idéal, dans les mêmes conditions :
Les performances statiques d’un système sont obtenues en appliquant un signal
d’entrée constant ou en régime permanent et en comparant le signal de sortie
avec le cas idéal.
Les performances dynamiques d’un système sont obtenues en appliquant un
signal variable et en comparant le signal de sortie avec le cas idéal.
Seuil de réglage
Seuil de réglage
minimal
maximal
Gamme de mesureGamme de mesure minimalemaximale
x
Etendue de mesure
Pleine échelle
3.2.2 La courbe d’étalonnage ou l’étalonnage statique (Static calibration)
Elle est propre à chaque appareil de mesure et permet de transformer la mesure brute
en une mesure corrigée. Elle est obtenue en soumettant le capteur à une série de
valeurs constantes de la grandeur à mesurer, et à relever avec précision les valeurs
correspondantes des grandeurs électriques de sortie, lorsque le régime permanent est
atteint. Les résultats obtenus sont présentés sous forme de tableaux ou de graphiques
(courbes, abaques …).
C’est la différence entre la valeur mesurée et la vraie valeur. Elle peut être définie par
rapport à la valeur vraie ou par rapport à la pleine échelle, et elle s’exprime en % :
valeur mesurée - valeur vraie
précision (par rapport à la valeur vraie) = x 100
valeur vraie
C’est une variation constante de la sortie après une période de temps, elle peut être due
à la variation des conditions climatiques, au changement des conditions électriques, au
vieillissement du capteur …
Décalage du zéro
grandeur
3.2.5 La linéarité
La sensibilité est une caractéristique déterminante dans le choix d’un capteur, elle est
définie par le rapport de la variation de la grandeur de sortie à la variation de la
grandeur d’entrée à mesurer, autour d’une valeur constante du mesurande considéré.
ds
S
dm mcons tan te
s
S
m
C’est la variation de la sensibilité d’un capteur avec les conditions ambiantes, elle
dépend de façon linéaire de la grandeur mesurée. Un appareil de mesure peut présenter
un décalage du zéro, un décalage de la sensibilité ou les deux en même temps.
Caractéristique nominale
grandeur
Caractéristique avec un décalage du zéro et de la sensibilité
mesure
Caractéristique nominale
grandeur
3.2.8 La résolution
La résolution d’un appareil de mesure est la plus faible variation du mesurande qui
provoque une variation de la grandeur de sortie du capteur considéré, elle représente la
plus petite variation de la grandeur d’entrée que le système de mesure sera capable
d’identifier..
Lorsque l’appareil de mesure est un appareil numérique, la résolution est définie par le
rapport entre l’étendue de la mesure et le nombre de points de mesure.
La répétabilité est l’étroitesse de l’accord entre les résultats de mesure d’une même
grandeur effectuée selon la même procédure, avec le même appareillage, par la même
personne, en un même lieu et pendant une durée de temps courte vis à vis de la durée
de la mesure.
Attention : Une bonne répétabilité ne signifie pas que le capteur est satisfaisant mais
que le processus est répétitif. Par contre, la non-répétabilité est généralement
significative d’une mauvaise qualité du capteur, les grandeurs d’influence susceptibles
de perturber les résultats de mesure évoluent généralement de manière peu sensible
pendant une courte période de temps.
3.2.10 La reproductibilité
C’est une notion qu’il ne faut pas confondre avec la répétabilité. Elle correspond à
l’étroitesse de l’accord entre les résultats de mesures d’une même grandeur effectuées
avec plusieurs appareils de mesure identiques, par des opérateurs distincts, en des
temps et des lieux différents.
La notion de reproductibilité est beaucoup plus significative que celle de répétabilité et
représente une des garanties de qualité d’un capteur car les essais de reproductibilité
permettent de s’affranchir de plusieurs risques d’erreurs qui peuvent être liés à un
dérèglement de l’appareil de mesure, à l’habilité de l’opérateur ….
3.3 LES CARACTERISTIQUES DYNAMIQUES D’ UN CAPTEUR
C’est un système de mesure idéal dont la sortie est proportionnelle à l’entrée. Il est régi
par la relation mathématique :
s K.m
avec :
- K la sensibilité du système
- s la grandeur de sortie
- m la grandeur d’entrée (le mesurande)
Dans la réalité, le capteur dont le comportement s’approche le système d’ordre zéro est
le potentiomètre qui fournit en sortie une tension proportionnelle au déplacement du
curseur.
Son comportement est régi par une équation différentielle du premier ordre de la
forme :
ds
A B.s
m(t) dt
m0
0 t
32
Pour un échelon du mesurande et en supposant que s=0 à t=0 , la solution de l’équation
différentielle précédente s’écrit:
s t
s0 1 exp
avec :
- s0 m
B0 la sensibilité du système en régime permanent
A
- la constante de temps du système
B
La grandeur utilisée pour caractériser la rapidité d’un système est le temps de réponse
tr, c’est l’intervalle de temps qui s’écoule après une variation brusque du mesurande
(échelon) jusqu’à ce que la variation de sortie ne diffère plus de sa valeur finale d’un
écart supérieur à une limite (%) fixée conventionnellement. Un temps de réponse doit
donc toujours être spécifié avec l’écart (%) auquel il correspond.
L’expression du temps de réponse pour différentes valeurs de (%) est indiquée dans
le tableau ci-dessous :
(%) tr
10 2.3
5 3.0
2 3.9
1 4.6
0.1 6.9
33
3.3.2.2 Réponse à un signal sinusoïdal
ds
L’équation différentielle A B.s permet d’écrire la sensibilité en régime
m(t) dt
dynamique S(f) et le déphasage sous la forme :
S(f )
1 1 et Arc tan , la fréquence de coupure fc B
2A
s1
f
m
1 B f 2 fc
1f
c
Son comportement est régi par une équation différentielle du deuxième ordre de la
forme :
d2s ds
A B C.s m(t)
2
dt dt
d2s B ds C 1
s m(t)
dt2 A dt A A
ou encore :
d2s ds 2
dt2 20 0s K ' m(t)
dt
avec :
B
2 CA le coefficient d’amortissement du système
C
0 la pulsation propre du système
A
0
f
0
2 la fréquence propre du système
3.3.3.1 Réponse à un signal échelon
d2s ds
A 2
B C.s m0
dt dt
2
1 f 2 f 2
avec S(0) 1 42
f0 f0
C
2
(f ) Arc tan
f f 2
0 1
f f
0
La réponse en fréquence d’un système du 2ème ordre, pour les différentes valeurs du
coefficient d’amortissement sont présentées sur les figures suivantes.
La réponse en fréquence la plus uniforme a été obtenues pour 0.7 , et c’est pour des
valeurs de comprises entre 0.6 et 0.7 que le temps de transmission est le plus
constant dans plage étendue de fréquence.
4.1 INTRODUCTION
La température est une grandeur différente des autres grandeurs physiques (longueur,
masse, …) qui sont des grandeurs extensives qu’on peut définir numériquement par
rapport à une grandeur de même nature prise comme référence. La température est une
grandeur intensive, multiplier ou diviser une température n’a pas, à priori, de
signification physique évidente.
La température est une grandeur abstraite, elle définie est définie en termes de
changement de comportement des matériaux lorsqu’ils sont soumis à un changement
de température. Du nombre important de propriétés de la matière et de phénomènes
physiques sensibles à la température, résulte une grande diversité de méthodes de
mesure de la température.
4.2.1 Description
Il est constitué d’un réservoir surmonté d’un capillaire de section faible et régulière
(l’ordre de grandeur est de 0.2 mm) se terminant par une ampoule de sécurité. Il est
réalisé en verre. Sous l’effet des variations de température, le liquide se dilate de
manière plus ou moins importante. Son niveau est repéré à l’aide d’une échelle
thermométrique gravée sur l’enveloppe.
40
4.2.2 Loi de variation
V V0 1 aT
avec :
- V0 le volume du liquide à 0°C
- V le volume du liquide à T(°C)
- a le coefficient de dilatation du liquide (°C-1)
Le liquide le plus utilisé est le mercure mais d’autres liquides sont quelquefois
employés :
L’espace libre au dessus du liquide peut être vide mais pour empêcher la colonne de
liquide de se fractionner facilement et pour permettre la mesure des hautes
températures, l’espace libre est rempli d’un gaz neutre (azote ou argon) et mis sous
une pression fonction de la température à mesurer. Par exemple, pour un thermomètre
à mercure prévu pour mesurer une température de 600°C, la pression de l’azote est de
20 bars. La chambre d’expansion évite les trop fortes variations de pression.
En réalité, la partie émergée n’est pas tout à fait à la température ambiante, dans la
pratique on prend les 7/10 de la correction calculée. Cette correction n’étant pas très
précise, il faut, dans la mesure du possible, positionner au mieux le thermomètre (selon
les configurations a et c).
Ces thermomètres sont très simples à utiliser, ils peuvent être également précis mais ils
présentent deux inconvénients, leur temps de réponse est élevé et ils sont à lecture
directe, ce qui nécessite la présence d’un opérateur pour réaliser les mesures. Ils ne
sont pas adaptés à l’enregistrement et à l’acquisition de données et ne peuvent pas être
utilisés pour des mesures sur une longue période de temps ou pour de la régulation. Ce
dernier inconvénient est commun à tous les thermomètres à dilatation.
4.3 LE THERMOMETRE A DILATATION DE GAZ
4.3.1 Principe
Si on enferme une certaine quantité de gaz dans une enveloppe de volume constant V,
la pression développé par le gaz est proportionnel à la température, c’est le principe
sur lequel repose le thermomètre à dilatation de gaz.
4.3.2 Description
Sous l’effet de la variation de la température du milieu dans lequel est placée la sonde,
la pression du gaz varie, ce qui modifie l’extrémité libre du tube de Bourdon. Cette
variation de pression se traduit par un mouvement de rotation de l’index indicateur qui
se déplace devant un cadran portant des graduations thermométriques. Les gaz les plus
employés sont l’hélium, l’hydrogène, l’azote et le gaz carbonique.
L’avantage des thermomètres à gaz est leur précision, qui est de l’ordre de 1% en
mesures industrielles. Ils sont très adaptés pour mesurer les très basses températures
(jusqu’à -268°C pour l’hélium et -240°C pour l’hydrogène). Certains de ces
thermomètres sont de véritables instruments de précision auxquels on a recours pour
les déterminations des températures de référence, tels que le thermomètre à hydrogène.
Leur principal inconvénient est que la dimension de la sonde est d’assez grande
dimension.
4.4 LE THERMOMETRE A TENSION DE VAPEUR
4.4.1 Principe
On appelle tension de vapeur d’un liquide pur, la pression sous laquelle ce liquide est
en équilibre avec sa vapeur saturante. Pour un liquide donné, la tension de vapeur n’est
fonction que de la température. La mesure de la tension de vapeur d’un liquide permet
donc de connaître sa température, la mesure thermométrique se fait donc par
l’intermédiaire d’une mesure de pression.
4.5.1 Principe
Le thermomètre bilame est constitué de deux bandes de métaux dont les coefficients
de dilatation sont très différents, soudés à plat sur toute leur surface. La soudure des
deux constituants doit être réalisée de manière à ce que le contact soit parfait et que la
zone de jonction soit mécaniquement aussi résistante que chacune des deux lames.
Lorsque le bilame est soumis à une variation de température, les dilatations des deux
lames provoquent des tensions, il en résulte une incurvation de l’ensemble.
E2
r le rapport des modules d’élasticité
e
E1
Les bilames sont très utilisés comme thermostats : lorsque la température souhaitée est
atteinte, le contact fixe touche le contact mobile qui joue alors le rôle d’un interrupteur
de courant. C’est le cas, par exemple, du thermostat du fer à repasser.
CHAPITRE 5 : LES THERMOMETRES ELECTRIQUES
5.1 INTRODUCTION
Leur fonctionnement est basé sur la variation de la résistance d’un métal ou d’un semi-
conducteur en fonction de la température. Les lois de variation étant très régulières, il
est possible de les utiliser pour déterminer les températures par des mesures de
résistance. Cependant, ces lois étant très différentes selon qu’il s’agisse d’un métal ou
d’un semi-conducteur, deux types de capteurs ont été distingués selon les appellations
respectives de thermomètre à résistance (Resistance Temperature Detector RTD) d’une
part, et de thermistance (Thermistor) d’autre part.
5.2.1 Principe
R R 0 1 aT bT2 cT3
avec :
- R0 la résistance à 0°C
- a, b et c des coefficients de température positifs, spécifiques au métal considéré.
avec R 1 dR
la sensibilité thermique du capteur à la température T.
R(T) dT
5.2.2 Critères de choix du métal
5.3.1 Principe
Les thermistances sont des capteurs de température dont la sensibilité thermique est
très élevée,de l’ordre de 10 fois celle des capteurs à résistance. Leurs coefficients de
température sont généralement négatifs et dépendent fortement de la température.
Les thermistances sont disponibles sous des formes variées : disques, petits cylindres,
anneaux, perles, l’élément sensible pouvant être ou non protégé par enrobage ou
encapsulage. Les valeurs élevées de la résistivité des matériaux employés permettent
d’obtenir des résistances de valeurs appropriées avec de faibles quantités de matière et
donc des dimensions réduites (de l’ordre du mm). Il en résulte un faible encombrement
permettant la mesure quasi-ponctuelle de la température.
- R 0 la résistance à la température T0
- un coefficient qui dépend de la température, compris généralement entre 3000 et
5000 K.
La sensibilité thermique a pour expression : R 2
T
Les figures suivantes présentent la variation en fonction de la température de la
résistance et de la sensibilité thermique d’une thermistance, sur une échelle semi-
logarithmique. Elles montrent que la résistance et la sensibilité thermique varient de
manière inversement proportionnelle à la température. La sensibilité des thermistances
est très importante pour les basses températures et elles sont particulièrement adaptées
à la détection et la mesure des très faibles variations de température (de 10 -4 à 10-3 K).
Elles peuvent être utilisées sans problèmes majeurs de stabilité jusqu’à environ 200°C,
au delà il faut utiliser des matériaux spéciaux tel que le carbure de silice. Les
variations de la résistance en fonction de la température étant très importantes, on
utilise une thermistance donnée pour un intervalle de mesure de 50 à 100°C. Lorsque
l’intervalle de mesure est plus étendu, il faut utiliser successivement des thermistances
différentes dont les résistances sont convenablement choisies.
CHAPITRE 6 : LES THERMOCOUPLES
6.1 PRINCIPE
T1 T2
V0
Conducteur B
PAT / B
V V PT
M N A/B
V V PT
M N A/B
6.2.2 L’effet Thomson
TM TN
M A N
T ATM TN
Entre deux points M et N de températures différentes T M et TN qui se trouvent à
l’intérieur d’un conducteur A homogène, s’établit une force électromotrice, qui ne
dépend que la nature du conducteur et des températures T M et TN, c’est la f.e.m de
Thomson :
TM
T MT N
T
A
h dT
TN
A
T AT1T2
PB/T1 A T1 T 2T1 T2 T2
PA/ B
S A/ B
B
B
T
TT1
T B T BT2T
STA/2TB1 TBT2T1 TA T2T1 A / B A/ B P T1
P T2
Si par convention on choisit pour l’une des températures, T1 par exemple, une valeur
de référence déterminée (généralement 0°C), la f.e.m ne dépende que de la
température T2, pour un couple de conducteurs A et B donnés.
6.3 PRINCIPES PRATIQUES D’ UTILISATION DES THERMOCOUPLES
L’utilisation pratique des thermocouples repose sur les six principes suivants :
Conducteur A
i
T1 T2
V0
Conducteur B
V0 e B / A T1 e A / BT2
avec :
- e B/ A le potentiel à la jonction par unité de température à la jonction quand le courant
circule de B vers A
- e A/ B
le potentiel à la jonction par unité de température à la jonction quand le courant
circule de A vers B
V0 e B / A T 1 T 2
V0
Conducteur B
V0 f T1 T2
3- Loi des métaux intermédiaires :
Ti Tj
T1 i T2
V0
Conducteur B
En effet :
V0 e B / A T1 e A / CTi eC / A Tj eA / BT2
V0 e B / A T1 T2 e A / C Ti Tj
Cette conclusion est valable quel que soit le nombre de conducteurs introduits, à
condition que leurs extrémités soient deux à deux à la même température.
4- L’insertion d’un conducteur dans une jonction n’affecte pas V0 si ses deux
extrémités sont maintenues à la température de la jonction.
Conducteur A
T1 T2
Conducteur C i
T1
V0
Conducteur B
En effet :
V e T e T e T eC/ A eC / B eB / A
, et compte tenu du fait que
0 B/C 1 C /A 1 A /B 2
e e e
T2
Cette conclusion est valable quel que soit le nombre de conducteurs introduits, à
condition que leurs extrémités soient deux à deux à la température de la jonction.
5- Loi des températures successives :
ST2T1A/' B T T2TB1 ' T T2AT1 ' PTA2 / B A/PB
T1 '
que l’on peut écrire :
P T1 '
T ' T 'T
soit : STA/2 B1 SAT2/ B1 SA/T1B 1 , ou encore :
Cette relation est utilisée en particulier lorsque la mesure a été faite avec une
température de référence T1’ ayant fourni la f.e.m T' 2T1 et que l’on souhaite connaître
SA/ B
T
la valeur de SA/T2B 1 pour T1=0°C, afin d’en déduire la température à mesurer T2 à
partir de la table du thermocouple utilisé.
P T
T T2
T1
STA/2TC1 TC T2T1 TA T2T1 A / C
T2
A/ C PT1 C A B B A/B
B / C
T2 T1
A/B
PB T/ 2
+T
T T2 T1
P PT1
T2 P T1
A/ C
P T2
B A A /B A/ B
P T2
C B B/C B/
C
ou encore :
STA/2TC1 SAT/2BT1 SB T/ 2CT1
Sur le plan pratique, si B est un métal de référence (Pb ou Pt) pour lequel il existe
différentes tables de thermocouples correspondant à son association avec divers autres
conducteurs. La connaissance à partir de ces tables des f.e.m de Seebeck délivrées pour
son association avec des conducteurs A et C nous permettra d’en déduire la f.e.m
délivrée par le thermocouple A/C dont la table de thermocouple peut ne pas être
disponible.
La relation qui lie la f.e.m E (en V) d’un thermocouple à la température T (en °C) par
une équation polynomiale de la forme :
n
E a iT
i
i1
avec :
- n l’ordre maximal du polynôme (généralement inférieur à 9)
- ai des coefficients propres au thermocouple considéré.
Par exemple, pour le thermocouple type B (Platine-30% Rhodium / Platine-6%
Rhodium), n=8 et les coefficients ai sont les suivants :
T 0C
S(T) dS A/ B
dT
L’ordre de grandeur des sensibilités des thermocouples est très inférieur à celui des
capteurs de température utilisant des résistances.
6.5 TEMPERATURE DE REFERENCE D’ UN THERMOCOUPLE
La jonction de référence est plongée dans un bain constitué d’un mélange eau - glace à
pression atmosphérique normale, à l’intérieur d’une enceinte adiabatique. L’eau et la
glace doivent être très pures et la glace finement pilée. Cette dernière doit être
renouvelée fréquemment pour maintenir une température de référence constante. La
température de 0°C est obtenue avec une précision de 0.1°C.
Voltmètre
Conducteur A
T2
Conducteur B
Mélange eau-glace
Le circuit de correction de la soudure froide est tel qu’il délivre automatiquement une
tension v(Ta) qui est égale à STa 0C . Cette f.e.m, ajoutée à la STA/cTBa du
f.e.m
A/B
0C
thermocouple A/B, permet de mesurer la f.e.m STA/a B aux bornes du circuit de mesure.
La tension v(Ta) est déterminée à partir de la résistance R(Ta) d’un capteur de
température à résistance maintenu à température ambiante, le dispositif utilisé est le
pont de Wheatstone. Le montage de principe est présenté sur la figure suivante.
Circuit de compensation de soudure froide
Conducteur A
Tc T cTa Tc 0 C
S A/ B v(Ta ) S ATa/0C
B
SA/ B
Conducteur B
R0 R0 ' R0 ''
E STa 0C
T
R 0 R 0 '2
R a A/B
R0 R0 ' R0 ''
SE
R 0 R0 '2 R
Cette méthode utilise deux fours à des températures différentes pour simuler la
température de référence de 0°C.
Chromel Alumel CuivreMesure
T1 V0
AlumelChromelCuivre
On a :
V0 eCuivre / Alumel.130 eAlumel / Chromel.65,5 eChromel / Alumel.T1 eAlumel / Chromel.65,5 eChromel / Cuivre.130
2eAlumel / Chromel .65,5 eChromel / Alumel .130 eChromel / Alumel.T1 eChromel / Alumel (T1 0C)
7.1 INTRODUCTION
dTc
hA(T T )
mCp x c
dt
avec h le coefficient d’échanges convectifs entre le capteur et le milieu qui l’entoure.
dTc hA c hA x
dt mC T mC T
p p
mCp
avec K une constante et la constante de temps du système.
hA
Tc Tx
Tc Ke t
Tx
Tc Tx 1 e t
Tc K 'e b.t
Tx
Tc
Temps
BIBLIOGRAPHIE