Correction TD Prixde Cession Interne
Correction TD Prixde Cession Interne
Correction TD Prixde Cession Interne
PCI
1
Correction
Exercice n°1
Technoplast et Agrofood
2
Q = 2 300 tonnes Capacité de production 350 tonnes
CV = 10 000 D/tonne CV = 1 000 D/tonne
CF= 30 000 D/tonne CF= 3 000 D/tonne
Capacité encore dispo : 3 tonnes
Q = 300 tonnes
Technoplast Agrofood
3
1- Résultat dégagé par la société Technoplast
Charges Produits
CV 2 300 10 000 23 000 000 CA 2 000 47 800 95 600 000
externe
CF 2 300 30 000 69 000 000 Cessions 300 40 000 12 000 000
internes
92 000 000 107 600 000
RESULTAT 15 600 000
4
Résultat dégagé par la société Agrofood
Charges Produits
5
2- Résultat apparent du groupe : 15 600 000 + 2 100 000 = 17 700 000 D
CAS N°1 : niveau d’activité de Technoplast établi à 2 000 tonnes
Résultat dégagé par la société Technoplast
Charges Produits
Si le PCI était le coût de revient réel, Agrofood aurait supportée une partie de
ce coût de sous activité :
Charges Produits
CV 2 000 10 000 20 000 000 CA ext 1 700 47 800 81 260 000
9
Résultat dégagé par la société Agrofood
Charges Produits
Charges Produits
CV 2 200 10 000 22 000 000 CA externe 2 000 47 800 95 600 000
CF 2 300 30 000 69 000 000 Cessions int 200 40 000 8 000 000
La diminution du résultat (15 600 000 – 12 600 000 = 3 000 000 D) s’analyse comme la non
imputation du coût de sous activité due à la réduction des achats d’Agrofood.
Dans ce cas, Technoplast voit son résultat diminuer alors que sa performance est conforme aux
objectifs qui lui ont été fixés. Le PCI égal au coût complet standard ne permet pas une juste
localisation des performances dans ce contexte. 11
3- Coût marginal unitaire : CV unitaire ( 1 000 D car pas
d’économies ou déséconomies d’échelle) ;
(CV unitaire reste le même) + (coût achat chez Technoplast) =
1 000 D + 40 000 D
Charges Produits
15
1- Calcul du coût de revient unitaire de lait vendus
SOLAT Clients externes
Coût du lait 4 000 000 x 1,700 6 800 000 3 000 000 x 1,700 5 100 000
Transport 600 000 400 000
Conditionnement 0 600 000
Coût variable total 7 400 000 6 100 000
Charges fixes 4 000 000 x 4 900 000 2 800 000 3 000 000 x 4 900 000/ 2 100 000
(1) / 7 000 000 7 000 000
Coût de revient total 10 200 000 8 200 000
Coût de revient unitaire 10 200 000/ 4 000 000 2,550 8 200 000 / 3 000 000 2,733
(1) 4 900 000 = 3 400 000 + 200 000 + 1 950 000 + 350 000 – 1 000 000
Le coût de revient unitaire d’un litre de lait vendu à la SOLAT (2,550 D) est bien supérieur au prix de vente à la
SOLAT (2,500 D)
16
2- Calcul du prix de cession souhaité par la Coopélait en 2014
Charges Produits
Achats lait : 7 300 000 x 1,800 13 140 000 Ventes externes : 3 300 000 x 3 9 900 000
Achats emballages 660 000 Ventes SOLAT : 4 000 000 x PCI 4 000 000 PCI
Services extérieurs fixes 350 000 Subvention 500 000
Transport (clients externes) 440 000
Transport (SOLAT) 600 000
Personnel 3 400 000
Impôts et taxes 200 000
Dotations 1 950 000
Résultat souhaité avant impôts 500 000
21 240 000 21 240 000
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3- Les bornes du PCI
SOLAT : Prix de vente maximal accordé par la SOLAT en 2014 : 2,500 x 1,08 = 2,700 D
Coopélait :
Charges Produits
Achats lait : 7 300 000 x 1,800 13 140 000 Ventes externes : 3 300 000 x 3 9 900 000
Achats emballages 660 000 Ventes SOLAT : 4 000 000 x PCI 4 000 000 PCI
Services extérieurs fixes 350 000 Subvention 500 000
Transport (clients externes) 440 000
Transport (SOLAT) 600 000
Personnel 3 400 000
Impôts et taxes 200 000
Dotations 1 950 000
Résultat souhaité avant impôts 0
20 740 000 20 740 000
Pour Coopélait n’accepterait pas un prix en dessous duquel elle perdrait de l’argent (résultat égal 0) PCI min pour
Coopélait = (10 840 000 – 500 000)/4 000 000 = 2,585
Charges
Achats lait : 4 000 000 x 1,800 7 200 000
Transport (SOLAT) 600 000
Coût variable Total 7 800 000
Coût variable unitaire 7 800 000 / 4 000 1,950 D
000
Dans l’hypothèse où les charges de transport réelles en 2014 correspondent aux charges standards, le coût
variable unitaire de 1,950 D est le coût variable standard.
Solution alternative : on peut proposer comme solution un prix de cession égal au coût
variable standard + forfait ; ce forfait représente une contribution à la couverture des frais fixes
budgétées (= coût fixe unitaire budgété) soit : 1, 950 + (5 400 000 / 7 300 000) = 2,690 D. Ce
prix se situe toujours dans la fourchette établie précédemment.
20
Correction
Exercice n°3
21
PE PCI = (coût complet st) x 1,1
Q= 3750
P= 10,5dt Marché externe
C2 Q = 2500
C1 Px = 126,550
CE
Q= 2500
IDE
CV= 35dt CV= 22dt
CFT= 54 375dt CFT= 62 500dt
Q = 1250
Px= 82,5dt
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2/
Résultat C1
Charges Produits
Q CU Tot Q PU Tot
Achats 3750 10,5 39375 Cessions Internes 2500 66 165000
CV suppl 3750 35 131250 CA ext 1250 82,5 103125
FF 54375
23
Résultat C2
Charges Produits
Q CU Tot Q PU Tot
Achats
internes 2500 66 165000 CA ext 2500 126,55 316375
CV suppl 2500 22 55000
FF 62500
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3/
C1 C2
PE CE IDE
Q= 2050
Q = 1250 Q = 500
Px= 82,5dt Px= 80dt
25
Résultat C1
Charges Produits
Q CU Tot Q PU Tot
26
Résultat C2
Charges Produits
Q CU Tot Q PU Tot
Achats internes 2050 66 135300 CA ext 2050 126,55 259427,5
CV suppl 2050 22 45100
FF 62500
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28
Correction
Exercice n°4
29
1.
30
2. Optimisation du fonctionnement de l’entreprise
PCI = Le prix du marché permet d’avoir un résultat supplémentaire global pour l’entreprise de 18 000 + (5 500) =
12 500 D mais il est clair que, dans ces conditions, le centre B, qui est à l’origine de l’amélioration globale du résultat
de l’entreprise, refusera de développer les ventes de XX (détérioration apparente de la performance du centre B)
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3. Origine de la différence du résultat entre les deux stratégies
- La marge supplémentaire dégagée par le produit XX : (165 – (60 + 50)) x 300 – 10 000 = 16 500 – 10 000 =
6 500
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4. Les limites du PCI
Pour le centre A ; en bon gestionnaire, il devra accepter de céder sa production au coût standard complet soit
60 D (40 + 20), surtout si les ventes sont occasionnelles, pour s’assurer la meilleure répartition possible de
ses charges fixes.
Accepter de céder les 300 pièces supplémentaires au coût variable standard suppose que l’on considère
comme acquis que les ventes extérieures sont stables et doivent à elles seules couvrir les charges fixes, ce qui
n’est pas réaliste d’autant que cela contrarie une politique de baisse des prix peut être indispensable sur le
marché extérieur du fait de la concurrence.
Pour le centre B ;
Sa limite supérieure sera telle qu’il dégage ni gain ni perte sur le produit XX, soit
Prix de vente : 165 D, charges du centre B relatives au produit XX = 50 + 10 000/300, soit 84 D ; il est donc
possible d’acheter la pièce « A2 » au prix de 81 D.
Le PCI se situe donc dans la fourchette [60, 81]
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5. Résultat du centre A
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6. Intérêt de l’entreprise
En résumant
S1 : résultat : 30 000 D (sans cessions internes)
S2 : résultat : 30 000 D + 12 500 = 42 500 D (avec cessions internes de 300 unités)
S3 : résultat : 38 870,400 D (sans cessions internes)
S2 stratégie refusée par B. L’entreprise peut vouloir orienter la décision du centre «A » en jouant sur les
PCI pour la pousser à préférer approvisionner le centre « B ». Dans cette hypothèse, il faut réviser la
stratégie 2 c'est-à-dire que le résultat obtenu par A soit identique dans les deux cas (S2 et S3) :
900 pièces (100 D – 60 D) + 300 pièces (PCI- 60 D)= 38 870,400 D
Le prix de cession ressort à 69,568 D l’unité
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