Gouvernance It (Informatique Et Télécoms)
Gouvernance It (Informatique Et Télécoms)
Gouvernance It (Informatique Et Télécoms)
Un exemple : dans les cabinets le service informatique est l’une des fonctions transversales dont la stratégie
reflète la politique générale. Par exemple, si le cabinet décide de centraliser l’information et les procédures
au siège, tous les investissements vont être réalisés dans ce sens. Toute l’organisation sera mise en
place afin de respecter cette stratégie.
Un exemple basique : le transfert du journal des ventes d’une application commerciale vers une application
comptable. Mais à l’échelle du système d’information il reste souvent beaucoup à faire pour synchroniser
toutes les données. On parle de plan d’urbanisation informatique.
3. POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ
Droits et devoirs des individus et des organisations au regard de la collecte, de l’usage, de la divulgation et de
la conservation des données personnelles. De plus en plus d’informations personnelles étant numérisées,
elles doivent être protégées des accès ou des usages frauduleux pouvant conduire à divulgation d’informations
confidentielles ou usurpation d’identité. La sensibilisation et la formation sont des éléments essentiels de
la politique de confidentialité, qui doit également fonctionner de pair avec la politique de sécurité.
Par exemple, dans le cas d’une mise à disposition d’une application en ligne pour le client avec un module
de saisie de variables de paies et d’un module de comptabilité, il est nécessaire de définir des identifiants
et mots de passe différents afin de garantir que la personne en charge de la saisie comptable ne puisse
pas avoir accès aux données de paies, totalement confidentielles au sein de l’entreprise.
4. BUSINESS INTELLIGENCE
Applications et technologies utilisées pour rassembler et donner accès et visibilité aux données. Ces analyses
permettent aux dirigeants et décisionnaires de disposer d’outil d’aide à la décision. L’objectif du BI est
d ‘améliorer le temps de réactivité et la qualité de l’information. Les outils fréquemment utilisés sont des
datewarehouse et des applications dédiées de tableaux de bord, de reporting et de pilotage (Excel et add-on,
business object, cognos, etc). Les formats de sorties sont en général en Excel, PDF, HTML. En grande
entreprise l’usage du BI est fondamental car a) il responsabilise les utilisateurs qui peuvent directement
exploiter la masse de données sans dépendre du service informatique, b) il donne accès aux données avec
une interface d’administration et d’analyse commune.
Par exemple, dans les cabinets un processus de BI est enclenché lorsqu’à partir d’une base de gestion
interne, un export vers Excel est réalisé afin d’analyser les données dans le cadre de la préparation des
entretiens individuels (exemple : suivi des bonis/malis et des temps facturables par collaborateur). C’est
le cas également lorsque Excel ou Access est utilisé afin d’analyser l’inventaire d’un client dans le cadre
de missions de commissariat aux comptes. Pas besoin d’être technicien, il existe des outils plus ou
moins sophistiqués à notre portée.
Il s’agit, par exemple, de mettre à jour régulièrement les anti virus afin d’éviter la propagation de virus qui
pourraient mettre en péril les serveurs du cabinet et arrêter spontanément un service complet. C’est le cas
également du firewall qui permet d’éviter une prise de contrôle à distance. Dans le cadre du nomadisme,
cela permet d’assurer l’intégrité et la confiance des informations entre l’entreprise et l’extérieur.
Que se passe-t-il lorsque le serveur de production tombe en panne ? Cette nuit, il y a eu une panne de
courant, la climatisation s’est arrêtée mais n’a pas redémarré. Dans la salle, la température est très
vite montée à + de 60°. Que se passe-t-il s’il y a un incendie ? Le responsable informatique a un ennui de
santé, comment le relais se fait-il ? Afin d’éviter une perte de production grave, il est nécessaire de bien
définir les procédures dans le cadre d’un plan de reprise. L’arrivée d’une catastrophe en entraînant souvent
une autre (gestion de l’escalade), il est également utile de prévoir un plan avec plusieurs degrés d’urgence.
Dans nos cabinets, les données de nos clients sont confidentielles. Il est important de définir des comptes
utilisateurs et des mots de passe suffisamment complexes afin de limiter leurs accès. Les stagiaires ne
pourront avoir accès à certaines données, le site A ne pourra se connecter sur les données du site B,
Certains journaux comptables ou fonctions ne seront pas accessibles à certains clients distants, etc.
Par exemple, la procédure de congés payés est totalement automatisée. Ainsi, la validation des congés
payés doit se faire par le responsable du service, ce qui aura pour conséquence de faire figurer les jours
d’absence dans le calendrier Outlook du collaborateur. Un mail de validation sera automatiquement envoyé
par le responsable à son collaborateur.
Dans les cabinets, cela concerne les téléphones Blackberry, les cartes wireless Orange, les accès Wi-Fi…
qui nous permettent un accès facile au réseau du bureau depuis l’extérieur et une synchronisation des
données (mails, agendas, réunions…) entre le bureau et l’extérieur.
Par exemple, avec un suivi de tous les échanges clients (enregistrement des appels, mails, courriers…),
le cabinet se rend vite compte, en faisant des statistiques et des sondages sur ces données, que certaines
questions reviennent fréquemment. Décision de créer des scénarios types de réponses et / ou un service
supplémentaire permettant d’adapter l’offre à la demande client.
Dans les cabinets, cela concerne l’accès à l’information, aux modèles de prévisionnels, d’études, de
courriers types… Cela pose aussi la question des documents définitifs et des documents temporaires, de
leur logique de classement, du mode de nommage des fichiers et de tout ce qui permettra ultérieurement
une recherche efficace. La mise en place d’une GED nécessite de bien définir la gestion documentaire.
Pour l’Intranet d’un cabinet, il s’agit de partager et de mutualiser des informations : la documentation,
les modèles d’études, de tableaux de bords, de courriers, de lettres de missions, sont de plus en plus
gérés sur des Intranets afin que chacun puisse y avoir accès en interne ou à distance. Pour l’Extranet, il
s’agit de définir quels types de services seront délivrés à quels types de clients, et selon quelle chronologie,
sachant que l’usage des nouvelles technologies est en général très hétérogène au sein d’un parc clientèle.
Il vaut mieux commencer par une application simple et immédiatement compréhensible pour le plus
grand nombre, plutôt qu’une application complexe dont l’usage sera limité à une fraction de passionnés.
De plus en plus de cabinets mettent aujourd’hui à la disposition de leurs clients une comptabilité en
ligne afin de permettre un partage de tâches efficace. Le comptable du client effectue tout (ou partie) de la
saisie comptable tandis que le cabinet est chargé de la supervision et du reporting. Ce type d’application
en ligne, accessible de partout, permet également de pallier facilement les défaillances de personnel
(client ou cabinet) ou les surcharges d’activité.
Par exemple, lorsque le cabinet migre d’une application à une autre (ou d’une version à une autre) une
formation s’avère indispensable pour éviter une baisse de la production liée à cette migration. Une révision
est également nécessaire quelques semaines après pour échanger et synthétiser les avantages / inconvénients
rencontrés et les solutions préconisées ou à étudier.