Rakotosonanthony ESPA MAST2 2017
Rakotosonanthony ESPA MAST2 2017
Rakotosonanthony ESPA MAST2 2017
Promotion 2016
UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
Membres du jury :
M. ANDRIANARIMANANA Richard
Promotion 2016
Mémoire de fin d’études BTP _ Ingéniorat
REMERCIEMENTS
Je tiens à adresser mes remerciements les plus sincères à toutes les personnes qui m’ont
apportées leur aide et leur soutien dans l’élaboration de ce travail et à la réussite de ce cursus
universitaire.
Tout d’abord, je remercie le Tout Puissant qui nous a donné non seulement la vie saine,
mais aussi l’opportunité de nous épanouir par l’acquisition du savoir et par l’exploitation des
atouts qu’il a bien voulus nous procurer.
Finalement, j’adresse un grand remerciement à mes parents, ma famille et, mes amis,
pour leur soutien moral et financier, m’ayant permis de mener à bien ce mémoire.
SOMMAIRE
Remerciements ..................................................................................................................................... i
sommaire ............................................................................................................................................. ii
Liste des figures ................................................................................................................................... iii
Liste des tableaux ................................................................................................................................ vi
Liste des abréviations ............................................................................................................................ x
Introduction ......................................................................................................................................... 1
PARTIE III. Etudes financières, étude d’impact environnemental et apport personnel ........................143
CHAPITRE XII. Devis descriptif ........................................................................................................ 144
CHAPITRE XIII. Détail quantitatif et estimatif .................................................................................. 150
CHAPITRE XIV. Etude de rentabilité du projet.................................................................................. 154
CHAPITRE XV. Planning d’exécution ............................................................................................... 159
CHAPITRE XVI. Etude d’impact environnemental ............................................................................ 161
CHAPITRE XVII. Apport personnel ................................................................................................... 172
Conclusion ........................................................................................................................................ 179
Bibliographie .................................................................................................................................... 180
Webographie .................................................................................................................................... 181
Annexes …………………………………………………………………………………………………………………………………………….I
Figure 9. Pentes habituelles des éléments d’accès inclinés des bâtiments. .........................................24
Tableau 5. Sources de revenu des ménages ruraux par quintile de pauvreté [en 1000 Ar/an]. ..............11
Tableau 6. Principal secteur d’activité pour les actifs du milieu rural [%] ..............................................11
Tableau 30.Récapitulation des valeurs des centres de gravité des poteaux. ...........................................56
b : Béton
c : Compression
long : Longitudinal
max : Maximal
min : Minimal
j : Nombre de jours
: Somme des aires des sections droites d'un cours d'armatures transversales
M : Moment en général
: Moment de référence
V : Effort tranchant
W : Action du vent
: Coefficient de sécurité
: Elancement
Symboles spéciaux
: Somme
BA : Béton Armé
EP : Eau Pluviale
EU : Eau Usée
EV : Eau Vanne
HA : Haute Adhérence
RDC : Rez-de-chaussée
SA : Simple Allumage
INTRODUCTION
La ville d’Antananarivo est la capitale de Madagascar depuis 407 ans déjà. Elle est le
noyau de toutes activités politiques, économiques et sociales de Madagascar. Le site du présent
ouvrage se trouve dans l’une des zones enregistrant une forte activité commerciale et
industrielle. Ankorondrano est un carrefour de rencontres et de mouvements au quotidien, dont
chaque déplacement a un impact considérable au niveau de la voirie. Par ailleurs, les espaces
constructibles dans le centre-ville sont de plus en plus réduits, favorisant ainsi la construction de
bâtiment à grande hauteur. Il est essentiel que la croissance en nombre des véhicules soit
proportionnelle au développement des parkings.
Les Malgaches aspirent à posséder au moins une voiture particulière par famille pour les
déplacements quotidiens et autres. Toutefois, malgré les gestions de la voirie, certains sites de
stationnement ont été transformés en immeuble, diminuant le nombre de parkings déjà saturé. Il
est donc indispensable de mettre en place un programme de création de parking dans toute la
ville. Le présent projet contribue au lancement de ce programme dans le troisième
arrondissement d’Antananarivo. Cependant, un tel projet exige plusieurs phases d’études avant la
réalisation. Puis, le présent ouvrage se doit de répondre aux exigences des usagers, en termes de
confort et de sécurité, sans pour autant compromettre les normes en vigueurs.
- Environnement du projet ;
- Études techniques ;
- Étude financière et étude d’impact environnemental.
I. 1. Localisation du projet
Le présent projet est prévu à être bâti à Ankorondrano en face de la banque BNI, dans
l’enceinte « Delta » pour servir le nouveau centre commercial actuellement en construction. Ceci
se trouve dans la commune urbaine d’Antananarivo, à quelques minutes du centre-ville, dans le
IIIème arrondissement.
I. 2. Environnement du site
L’immeuble Delta est à 9 minutes de trajet en voiture, soit à 2.4 km au nord du PK0 à
Soarano, comme le montre la figure suivante.
Analamanga fait partie des Hautes Terres Centrales du pays. Elle est située en son centre
et s’étend sur une superficie de 17 448 km². Elle est délimitée par 5 régions : Betsiboka au nord,
Itasy et Bongolava à l’ouest, Alaotra Mangoro à l’est et Vakinankaratra au sud. Compte tenu de
sa position géographique, Analamanga ne dispose pas de sortie sur mer. Elle est subdivisée en
cent trente-quatre (134) communes regroupées dans treize districts (13) à savoir les 6 districts
d’Antananarivo Renivohitra, Antananarivo Antsimondrano, Antananarivo Avaradrano,
Manjakandriana, Ambohidratrimo, Andramasina, Anjozorobe, Ankazobe.
I. 2. 1. Relief
La région fait partie de ce que l’on appelle les hautes terres par rapport à l’ensemble de
l’île. Les Hauts Plateaux, situés au nord et à l’ouest et dépassant l’altitude de 1 500 mètres, sont
séparés par des vastes vallées drainées par deux fleuves, la Betsiboka et l’Ikopa. Le centre se
caractérise par l’escarpement de faille de l’Angavo et le paysage de collines de l’Imerina Est. A
l’ouest, il y a les plaines d’Antananarivo, dont l’aménagement commençait au temps de la
royauté Merina. L’Imerina Centrale, couvrant une superficie de 19.081 km², présente un relief
morcelé dont l’altitude varie de 600 à 1 700 m. Le centre est caractérisé par ses collines
escarpées et sa plaine inondable. L’Est présente un paysage très varié. Le district de
Manjakandriana est formé par une succession de collines coupées par un chaos de boules
granitiques. Cette cascade de dômes s’estompe au niveau du district d’Andramasina. Au nord, le
district d’Ankazobe fait partie du vaste ensemble des Tampoketsa, surface d’érosion monotone
et, uniforme. Celle-ci est interrompue par de larges et longues vallées suivies par des rivières au
fond plat et bordées de forêts galeries. En revanche, le district d’Anjozorobe (au nord-est)
présente un paysage, plus ouvert, avec des vallées séparant les « tanety ». Au Nord-Ouest, elle
est dominée par le plateau de Tampoketsa. Les vallées y sont moins importantes. Elles
deviennent de plus en plus encaissées du plateau jusqu’au fleuve de l’Ikopa et se limitent souvent
à des vallons occupés par de forêts galeries. Vers le sud, ce plateau est relayé par des reliefs
rocheux alignés est-ouest en gradins. Au sud et à l’est, l’altitude diminue et les reliefs deviennent
plus accidentés. Des plaines situées aux environs de 1200 m se distribuent autour des zones
habitées ou des cours d’eau : Betsimitatatra, de Manjakandriana à Anjozorobe, Mahitsy, aux
environs d’Ambatomanga-Anjeva, d’Ambohimanambola en bordure de l’Ikopa et de ses
affluents.
I. 2. 2. Climat
La région jouit d’un climat tropical d’altitude supérieure à 900 m, caractérisé par
l’alternance d’une saison pluvieuse et chaude (novembre à avril), avec une saison fraîche et
relativement sèche (mai à octobre).
Il existe de nombreux sous climats : suite aux diverses données relatives à l’étude du
milieu physique de la région, les typologies sous-régionales basées sur des facteurs climatiques
peuvent être constatées :
- l’Ouest : sous un climat de type tropical d’altitude avec 5 à 6 mois secs dans l’année ;
- le Centre : sous un climat de type d’altitude avec 4 à -5 mois secs dans l’année ;
- le Sud-est : généralement sous un climat de type tropical d’altitude, avec 3 à 4 mois
secs dans l’année et notant un climat de type de haute montagne dans les zones du
massif d’Ankaratra ;
- l’Est : sous un climat de type tropical avec 3 à 4 mois secs dans l’année.
I. 2. 2. 1. Température
I. 2. 2. 2. Pluviométrie
Plus de 80% des précipitations annuelles tombent pendant la saison chaude et pluvieuse.
Les peu de précipitations de la saison fraiche arrivent sous forme de brumes, de brouillards ou de
crachins, qui surviennent surtout dans la partie orientale de la région. Cette localité fait partie de
la zone où existe une forte précipitation de la région Analamanga. De plus, deux grandes
étendues d’eau artificielles constituant des réservoirs d’eau de la région s’y trouvent: Mantasoa
et Tsiazompaniry.
Du fait de ses caractéristiques physiques, la région est moins exposée aux risques de
cyclones. Par contre, l’intensité de la pluie pendant la saison humide favorise les inondations
dans les parties basses traversées par le fleuve d’Ikopa.
On peut constater que les mois de Novembre jusqu’au Février enregistre une forte pluie.
Conclusion partielle
Le projet sera implanté à Ankorondrano, une des plus grandes zones d’activités de la
Région Analamanga. Le site étant une vaste plaine, l’implantation ne nécessitera pas beaucoup
de travaux de terrassement. La température ambiante de la ville est dans la moyenne, ni trop
froid pour qu’il y ait de la neige et ni trop chaud pour provoquer une dilatation importante des
éléments constituant l’immeuble. La pluviométrie est assez faible, avec quelques passages
annuels de cyclone, ce qui ne présente pas un grand danger pour l’ouvrage. L’environnement du
projet est plus que favorable à la construction.
II. 1. 1. Démographie
En 1997, la population dans la Région Analamanga est estimée à 1 991 291, alors qu’en
2015, elle atteint les 3 532 454, soit une hausse de 77 % en 18 ans, ce qui fait une moyenne
annuelle de 4 %. Si on fait une projection, ce chiffre atteindra 4 798 748 en 2025. L’évolution de
la population de 1997 à 2015 est récapitulée dans le tableau suivant.
1997 209 605 123 902 129 413 98 850 259 928 185 066 804 062 180 464 1 991 291
1998 216 305 127 863 133 550 102 010 268 237 190 982 829 766 186 233 2 054 947
1999 223 084 131 870 137 736 105 207 276 644 196 968 855 771 192 070 2 119 350
2000 228 444 135 038 141 045 107 734 283 290 201 700 876 329 196 684 2 170 263
2001 235 326 139 107 145 294 110 980 291 825 207 776 902 731 202 610 2 235 648
2002 242 266 143 209 149 579 114 253 300 431 213 904 929 355 208 585 2 301 584
2003 249 262 147 345 153 898 117 552 309 107 220 081 956 191 214 608 2 368 044
2004 256 436 151 585 158 328 120 936 318 003 226 415 983 711 220 785 2 436 199
2005 261 943 154 840 161 727 123 532 324 831 231 277 1 004 834 225 526 2 488 511
2006 269 376 159 234 166 317 127 038 334 049 237 840 1 033 348 231 926 2 559 127
2007 276 948 163 710 170 992 130 609 343 439 244 526 1 062 396 238 445 2 631 064
2008 284 651 168 264 175 748 134 242 352 992 251 327 1 091 947 245 078 2 704 250
2009 358 093 152 668 158 959 135 994 525 140 325 341 1 165 787 183 205 3 005 188
2010 367 977 156 882 163 346 139 748 539 634 334 320 1 197 963 188 262 3 088 131
2011 378 099 161 197 167 839 143 592 554 478 343 516 1 230 915 193 440 3 173 077
2012 388 463 165 616 172 440 147 528 569 678 352 933 1 264 658 198 743 3 260 060
2013 399 037 170 124 177 134 151 543 585 184 362 539 1 299 080 204 153 3 348 794
2014 409 856 174 737 181 936 155 652 601 050 372 369 1 334 302 209 688 3 439 589
2015 420 921 179 454 186 849 159 855 617 277 382 422 1 370 326 215 349 3 532 454
Les données issues de l’enquête auprès des ménages serviront de base avec 2040
ménages en milieu rural.
Tableau 5. Sources de revenu des ménages ruraux par quintile de pauvreté [en 1000 Ar/an].
National Q1 Q2 Q3 Q4 Q5
Revenu total 747 434 631 723 785 1 158
Revenu agricole 424 278 451 475 498 396
Revenu extra-agricole 323 156 180 248 287 763
Source : Calcul sur la base de l’EPM 2001, INSTAT-DSM
Le secteur d’activité dans la ville est généralement axé sur l’agriculture. Cette répartition
est illustrée dans le tableau ci-contre.
Tableau 6. Principal secteur d’activité pour les actifs du milieu rural [%]
Secteurs National Q1 Q2 Q3 Q4 Q5
Agriculture 82 92 91 87 77 50
Pêche 1 1 1 0 0 1
Élevage 3 3 3 4 3 1
Autres activités du secteur
1 0 0 1 1 1
primaire
Industrie 4 2 2 2 6 12
Commerce 4 1 1 2 5 13
Autres activités du secteur
6 1 1 4 7 22
tertiaire
Source : Calculs sur la base de l’EPM 2001, INSTAT-DSM
La majorité des dépenses est consacrée à l’alimentation. Vient ensuite l’éducation, suivie
du loyer et du transport. Cependant, il est à noter que les frais liés à l’éducation augmentent
exponentiellement lors des rentrées scolaires.
Combustible; Produits
Alcool/Tabac; 14 098 d'hygiène; 5 413
15 013
Eau/Electricité
; 19 198
Logement/loyer;
50 285
Education; 63
652
II. 1. 6. Éducation
L’éducation est considérée comme étant l’une des principales sources de développement.
La ville compte plusieurs établissements publics ou privés, dont des universités, des lycées, des
collèges et, des écoles primaires. Il existe également plusieurs établissements de formation
professionnelle et de formation en manufacture.
II. 1. 7. Santé
Cette partie relate la morbidité et la mortalité dans les ménages durant la crise
sociopolitique.
Le nombre moyen de malades dans les ménages en une semaine est de 218 personnes
dont 28 % des enfants de moins de 5 ans. Les types de maladie cités pour les moins de 5 ans sont
par ordre d’importance, la fièvre/grippe, la diarrhée et les infections respiratoires aigües. Pour les
plus de 5 ans, il s’agit surtout de la grippe.
Les 51 % des ménages ayant un membre malade consultent un médecin. Pour les autres,
les motifs évoqués sont, par ordre d’importance : maladie jugée non grave et pas d’argent. Il faut
signifier que la santé fait partie des luxes que la majorité des ménages n’ont pas le privilège
d’avoir.
Cependant, l’accès aux soins est un élément crucial de la santé. C’est en effet l’objectif de
plusieurs organisations et projets, de viser à faciliter l’accès au soin pour la population.
II. 1. 8. Hygiène
Plus de 48 % des ménages ne disposent pas de douche, un taux plus qu’insuffisante, mais
ils utilisent les toilettes publiques. Les 96 % des ménages ont des toilettes pour satisfaire leurs
besoins.
RB 110 76 10 22 5 223
Antsimondrano RTB2 - - - 43 - 43
Une source hydro-électrique approvisionne une grande partie de la région, soit 45,23 %
des communes. Les autres sources d’énergies se départagent le reste du marché, soit 10,45 %
pour l’éolienne, 1.50 % pour les thermique et les solaires.
Le secteur primaire définit les activités axées sur l’extraction des ressources naturelles.
Dans la commune urbaine d’Antananarivo, ce secteur diminue au fur et à mesure que le taux
d’urbanisation augmente. Une part des alimentations de bases sont donc importées. Cependant,
quelques petits élevages, rizières, cultures fruitières et maraîchères dans la périphérie assurent
une partie de l’approvisionnement de la ville.
Le secteur tertiaire inclut toutes les activités économiques ne faisant pas partie des deux
premières. Il s’agit aussi de plus exploité dans la commune urbaine d’Antananarivo.
II. 2. 4. 1. Commerce
À Madagascar, l’édification des grandes surfaces n’a débuté qu’en 1960. Depuis, le
nombre de marchés, boutiques, grandes surfaces et centres commerciaux ne cesse d’augmenter à
cause de la mondialisation et du libre échange international. De plus, beaucoup de jeunes en sont
intéressés vu que c’est une activité facile à intégrer.
II. 2. 4. 2. Tourisme
- le plateau du Rova ;
- le rocher d’Ampamarinana ;
- le rond-point de vue d’Ambohipotsy ;
- le lac de Mandroseza ;
- le temple Protestant d’Ambohipotsy ;
Outre les monuments historiques cités ci-dessous, le seul fait qu’elle soit la capitale fait
d’Antananarivo une destination première de plus de la moitié des touristes.
II. 2. 4. 4. Le transport
a- Transport routier
b- Transport aérien
c- Transport ferroviaire
Conclusion partielle
Le présent projet consiste à réaliser un bâtiment R+5 à usage parking dans l’enceinte
« DELTA » Ankorondrano. Ceci fait partie des travaux actuels d’extension dans l’enceinte.
Au XXe siècle, les automobiles sont considérées comme des plaisirs non nécessaires que
quelques privilégiés ont pu s’offrir. De nos jours, la voiture devient de plus en plus indispensable
dans le quotidien des ménages.
D’une part, le taux d’acquisition de véhicule augmente de jours en jours surtout dans la
capitale. D’autre part, le centre-ville souffre d’une insuffisance de place de stationnement.
L’image satellite suivant montre tous les principaux acteurs économiques, et les
entourages du site.
Ankorondrano fait partie d’une des zones les plus actives dans le secteur tertiaire de la
ville d’Antananarivo. En effet, Ankorondrano abrite plusieurs banques, centres commerciaux,
quincailleries, concessionnaires de voitures, et bien d’autres acteurs commerciaux.
Étant donnée cette forte activité économique, la zone est sujette à une importante
circulation de personnes et de voitures. Cependant, seul quelques-uns des acteurs commerciaux
possèdent un terrain assez spacieux aménagé en parc de stationnement en plein air. Un problème
d’encombrement de place de parking persiste.
Un projet de construction de parking assure une source de revenu stable, compte tenu de
la croissance démographique et de l’augmentation du nombre de voitures. À ces raisons s’ajoute
la construction d’immeuble d’habitation dans la ville. De plus, les parkings actuels sont en plein
air, sans toit, avec une sécurité minimale, et inconfortables la plupart des cas. Le toit, la sécurité
ainsi que la bonne organisation du présent parking à étage attirera de ce fait beaucoup de client.
Des enquêtes menées au sein du centre d’immatriculation d’Antananarivo ont révélé que
le taux d’accroissement annuel des véhicules enregistrés dépasse les 117 %. En 1986, le nombre
de véhicules immatriculés était de 14 000, contre 402 493 en 2017.
D’un autre côté, les parkings publics ou privés se font de plus en plus rare car les terrains
utilisés comme stationnement sont souvent aménagés pour la construction d’immeubles. En
outre, la commune urbaine d’Antananarivo restreint les lieux de stationnement pour les
véhicules, afin de libérer la circulation.
Les parkings payants dans la ville d’Antananarivo sont payés par le biais d’horodateurs, à
500 Ar de l’heure ; et ils seront énumérés dans le tableau suivant.
Conclusion partielle
L’un des grands avantages du site du projet est l’activité économique à grande échelle
que propose la zone. Les environs ne possèdent pas encore d’immeuble similaire, ce qui ne
présente pas de risque de concurrence. Ce projet est innovant puisque les autres parkings dans les
voisinages sont-en sous nombre et en plein air. Tous ces points forts suffisent pour fidéliser un
maximum de clientèle.
Le site du projet est dans l’enceinte Delta, au bord de la rue Ravoninahitrarivo, entre la
« Furniture Store » au nord et le siège de « Midi Madagasikara » au sud. Il est en face du
« Magasin d’électronique Uditec » et de la « BNI Ankorondrano ».
Le parking sera doté d’une cage d’escalier, d’une cage d’ascenseur, et de toilettes pour
chaque niveau. La rampe d’accès aux étages supérieurs sera à deux voies.
Ascenseur
Parking
Escalier
WC
Ascenseur
Parking
Escalier
WC
Rampe d’accès
Généralement, l’homme crée des objets qui lui sont utiles. Les dimensions de ces objets
sont donc conçues afin d’assurer le confort des humains. Seulement, dans le cas présent,
l’ouvrage doit abriter des voitures, donc son dimensionnement doit prendre en compte à la fois
les humains et les véhicules.
Selon Ernst Neufert dans la 8è édition de son livre « Les éléments des projets de
construction », les dimensions exigées sont dans la figure suivante.
Selon la figure ci-dessus, on constate que la largeur de la voie d’accès varie inversement
à celle de la place de stationnement. Le cas présent atteint 2,70 m de largeur, une voie d’accès de
largeur 4,73 m est acceptable. Par ailleurs, la longueur de la voie est respectée. Les dimensions
prises dans le cas de ce parking sont illustrées dans la figure qui suit.
515
270
0
40
r=
IV. 3. 2. La rampe
Tout d’abord, parlons de la pente. La pente maximale admise est de 20°. Toutefois, avec
une valeur aussi élevée, la construction nécessitera un raccordement important, ce qui est assez
difficile à mettre en œuvre. La pente de la rampe est donc minimisée et atteint la valeur de 8°.
IV. 3. 3. L’escalier
Les directives concernant la construction des escaliers varient selon les règlements. Pour
un immeuble à usage parking, où la chance de croisement entre deux personnes est grande, la
largeur minimale d’un escalier est de 1,00 m. Dans le présent bâtiment, l’escalier aura une
largeur de 1,20 m.
Les normes stipulent aussi que si la hauteur plancher-plancher dépasse les 2,75 m,
l’escalier contiendra au moins un palier de repos. Ce qui implique que cet escalier se fera en
deux volées, et de ce fait muni d’un palier intermédiaire.
Pour monter un escalier, le travail le plus approprié physiologiquement est obtenu avec
une pente de 30° et un rapport de monté « Hauteur de marche (h) / Profondeur de marche (g) »
de « 17/29 ». Ce rapport est déterminé par la longueur de pas d’un adulte, qui est de 61 à 64 cm
environ. Blondel a donc établi la formule 2h + g = 63, correspondant au rapport de montée
propice à la plus petite dépense d’énergie.
27
18
16
15
14
13
12
11
10
9
20
8
7
6
5
4
3
2
1
34°
120 189
L’emplacement d’une échelle de secours doit être situé de telle façon que, en cas de
danger, les personnes puissent être vues à partir de lieux de circulation publics. Les échelles de
secours sont des dispositifs aménagés sur des constructions, grâce auxquelles les personnes
peuvent être sauvées en cas de danger. Dans le cas des bâtiments de hauteur supérieure à 5 m,
une protection dorsale est exigée, à partir de 2,5 m du sol, afin d’augmenter la sécurité des
usagers.
IV. 3. 5. L’ascenseur
La circulation verticale dans des immeubles de construction récente est en grande partie
assurée par les ascenseurs. La capacité des ascenseurs en immeuble d’habitation est fixée comme
suit :
- 320 ou 400 kg (petit ascenseur) pour le transport de personnes avec ou sans charges ;
- 630 kg (ascenseur moyen) pour utilisation avec landaus et fauteuils roulants ;
- 1 000 kg (grand ascenseur) également pour le transport de brancards, cercueils,
meubles et fauteuils roulants pour handicapés.
Comme l’immeuble est prévu pour un usage parking, un ascenseur moyen est suffisant.
L’espace libre devant les accès aux ascenseurs doit être conçu et dimensionné de sorte
que :
- les utilisateurs même avec bagages à main se gênent le moins possible en montant et
en descendant ;
- le chargement/déchargement des charges maximales autorisées s’effectue sans
présenter des risques de blessure ou de dégradation.
Tout immeuble, même pour parking, se doit d’être muni de WC et d’un lavabo dans
chaque niveau. Quelques dimensions sont à respecter, comme la montre la figure ci-dessous.
IV. 4. 1. Confort
Actuellement, le confort est le moindre des besoins des usagers ; tout ce qui importe pour
eux c’est surtout de trouver un emplacement pour se garer. Cependant, le confort est un des
préoccupations des ingénieurs en Bâtiment et Travaux Publics. Quelques mesures ont donc été
prises :
- le parking est sur plusieurs niveaux, donc tous les véhicules s’y stationnant, sauf ceux
sur les toits, seront couverts. De ce fait, les voitures sont protégés contre les
intempéries et le risque de corrosion est réduit ;
- la pente de la rampe a été étudié afin de ménager le moteur des voitures ;
- la pente de l’escalier ainsi que ses dimensions sont pensées afin que les usagers
dépensent le moins d’énergie possible ;
- l’immeuble est muni d’ascenseur, toujours dans la perspective de soulager les
usagers ;
- chaque niveau aura 4 WC avec lavabo ;
- l’éclairage de l’immeuble sera assuré par la lumière naturelle durant la journée.
L’éclairage nocturne sera calculé dans un chapitre antérieur.
IV. 4. 2. Sécurité
Contrairement aux parkings en plein air de la ville, celui du projet est couvert, réduisant
déjà de moitié le problème d’insécurité. Ensuite, au moins un gardien sera engagé pour la
surveillance des voitures à chaque niveau. Comme le parking est dans un bâtiment, seul les
propriétaires de voitures s’y stationnant auront le droit d’y entrer. Enfin, l’entrée et la sortie des
véhicules auront des barrières surveillées.
La sécurité des usagers est également plus importante. Donc, les précautions suivantes
ont été prises :
Vis-à-vis de la foudre, l’immeuble est assuré par un paratonnerre déjà installé entre un
bâtiment existant et le nouveau. Pourtant, d’autres précautions, tels que l’installation d’un
disjoncteur principal et d’une prise de terre, ont été prises afin de réduire les risques. Ci-dessous
quelques images illustrant le mode d’installation d’une prise de terre.
Terre
La sécurité contre les surtensions et les courts circuits est également incontournable. Le
courant électrique passera d’abord par un disjoncteur principal puis divisé par des disjoncteurs
divisionnaires avant d’être servi dans tout le bâtiment. Ce système de disjoncteurs réduit
considérablement le risque d’incendie par courts circuits.
L’étude d’un projet doit toujours commencer par une proposition de variantes.
Énumérons d’abord les choix possibles.
Les façades seront juste munies de garde-fou, dont les matériaux éventuels sont :
- aluminium ;
- métallique ;
- brique ;
- parpaing ;
- voile.
Le choix entre ces plusieurs variantes passera par des analyses multicritères. Le principe
sera de les noter sur une échelle de 1 à 3 suivant plusieurs critères afin d’additionner les points.
Pour l’ossature :
Pour le plancher :
Pour le garde-fou :
Pour ce qui est de la toiture, le choix est déjà fait. Puisqu’elle est prévue de recevoir des
voitures, elle sera donc en terrasse. La structure sera choisie comme pour l’analyse multicritères
du plancher.
Finalement, le choix de variantes mène vers le type ayant le plus de points, à savoir :
Conclusion partielle
La conception architecturale de l’immeuble est faite suivant les normes en vigueur, dans
le but de garantir un bon aspect visuel et un confort d’utilisation. Les éléments constitutifs du
bâtiment ont été conçus afin d’assurer un maximum de confort et de sécurité pour les futurs
usagers. Et enfin, les matériaux utilisés sont choisis pour assurer une bonne résistance, une
aptitude à l’emploi, et la pérennité de l’ouvrage.
V. 1. Règlements de calcul
Pour tous les calculs dans cette partie, les règlements utilisés sont :
V. 2. Hypothèses de calcul
Quelques hypothèses ont été prises afin de mener à bien les calculs.
V. 2. 1. États limites
L’état limite définit l’état pour lequel la structure ou un élément structurel ne parvient
plus à assurer sa fonction. Pour le présent projet, deux états limites s’imposent :
- l’état limite ultime ou ELU, correspondant à l’état au-delà de laquelle une ruine de
l’ouvrage peut survenir, dont la stabilité de la structure, la résistance des différents
éléments et la stabilité de forme ;
- l’état limite de service ou ELS, assurant la limite des conditions normales d’utilisation
et de durabilité. Il met en cause les conditions d’exploitation et la durabilité de
l’ouvrage. Il s’agit surtout d’états limites de déformation et d’ouverture de fissures.
V. 2. 2. Combinaisons d’actions
Les actions variables à prendre en compte pour ce projet sont la charge d’exploitation et
l’effet du vent.
V. 3. 1. Le sable
Un sable pour mortier et béton ne peut être que du sable de rivière exempt de mica et
d’impureté. Les dimensions maximales de grains permises selon l’utilisation sont les suivantes :
Il est à noter que l’emploi de sable de dune, de concassage, de broyage, et surtout de mer
est formellement interdit.
V. 3. 2. Le granulat
Les graviers, gravillons et pierrailles utilisés dans le béton sont uniquement issus de
concassage de pierre saine extraite de carrières. Ils sont constitués d’éléments denses, stables et
exempts de toute trace de terre ou de débris végétaux.
V. 3. 3. Le ciment
Les ciments utilisés dans la construction sont le CEM I 42,5 pour les ossatures et le CEM
II 32,5 pour les autres ouvrages.
Notons que les ciments doivent être conservés dans un endroit sec, ventilé et protégé du
soleil.
V. 3. 4. L’eau de gâchage
L’eau facilite la mise en œuvre, hydrate le liant et les granulats, tout en servant à atteindre
la plasticité requise du béton. L’eau utilisée dans la construction doit être propre, exempt de
matière organique ou peu ouvrable, de produits chimiques. Elle doit répondre aux caractères
dans la norme NF P 18-303.
Cependant, il faut tenir compte du dosage en eau, car un manque d’eau conduira à un
béton sec, peu maniable et, un excès laissera des vides par évaporation dans le béton.
V. 3. 5. Le béton
V. 3. 5. 1. Résistance caractéristique
Les résistances de calcul du béton à l’ELU et à l’ELS sont calculées respectivement par
les formules suivantes :
̅̅̅̅
_durée d’application ;
_durée d’application ;
Après avoir effectué les applications numériques, les valeurs de ces caractéristiques sont :
̅̅̅̅ ;
V. 3. 5. 2. Déformabilité
Le béton durci est un pseudo-solide en perpétuelle évolution. Ses propriétés sont fonction
de son âge, de son histoire, des contraintes qu’il supporte et du milieu ambiant.
Il subit deux types de déformations. Le premier type est des déformations spontanées qui
se produisent en l’absence de toutes charges et qui se traduisent par des variations de volume. Le
deuxième type se présente comme des déformations sous-charges qui sont d’abord instantanées,
élastiques ou plastiques, puis lentes sous charge de longue durée. Le béton est un matériau qui,
sous l’application des charges de longue durée, va opérer une modification de sa structure interne
afin de mieux accepter les sollicitations ; c’est le phénomène de fluage.
V. 3. 6. L’acier
Les aciers les plus couramment utilisés comme armature des structures en béton armé
peuvent appartenir à l’une des catégories suivantes :
- acier en barre :
o laminés à chaud sous forme de ronds lisses (RL) brute de laminage ;
o à haute adhérence (HA) à surface latérale munie de nervures obliques
régulièrement espacées ;
- fils tréfilés et/ou laminés à froid, en RL ou en HA ;
- treillis soudés (TS) obtenus par assemblage de barres ou de fils lisses ou HA en
mailles carrées ou rectangulaire avec soudage électrique de chaque croisement en
usine.
V. 3. 6. 1. Caractéristiques mécaniques
Dans les calculs, l’acier est défini d’une part par la valeur garantie de sa limite d’élasticité
et d’autre part par la forme de son diagramme contrainte-déformation. Les différentes classe et
limite d’élasticité garantie sont récapitulées dans le tableau suivant.
La résistance de calcul, pour le cas d’une fissuration préjudiciable s’écrit comme suit.
̅ { ( √ )}
_pour des RL ;
Après avoir effectué les applications numériques, les valeurs de ces caractéristiques sont :
̅ .
V. 3. 6. 2. Enrobage
V. 4. Prédimensionnement
V. 4. 1. Choix du portique
Le choix du portique se fait arbitrairement sur une file transversale, comportant le poteau
ayant la plus grande surface d’influence. Il est tout de même important de souligner que la file
transversale est plus intéressante que la longitudinale ; du fait que la transversale soit plus
susceptible de se renverser par rapport à l’autre file. Le choix est illustré dans la figure ci-
dessous.
L F G H I J K
E E 100
N1
260
290
520
N2
N3
290
512
D D
N4
N5
290
503
N6
N7
502
290
C C
N8
N9
500
290
N10
523
B B N11
440
545
N12
273
J1 J2 J3 J4 J5
A A
545 500 503 520
L F G H I J K
492
V. 4. 2. Plancher
Le choix a déjà été annoncé dans les chapitres précédents, le plancher sera en dalle
pleine. Le plancher est un élément structurel rectangulaire ayant une épaisseur faible par rapport
à ses portées dans le sens de x et y. Les paramètres nécessaires pour la prédimensionnement sont
les dimensions et , respectivement la petite et la grande dimension.
Si la valeur de est inférieure à 0,4 la dalle se porte dans un seul sens (ou sur 2 côtés) ; et
dans le cas contraire, elle se porte dans deux sens (ou sur 4 côtés).
Et selon les calculs, ; ce qui suggère une dalle portant dans deux sens.
Pour les cas d’une dalle continue portant dans deux sens, son épaisseur est :
V. 4. 3. Rampe
La rampe est assimilable à une dalle se trouvant dans un plan incliné. Ainsi, le
prédimensionnement reste le même, ce qui implique une épaisseur de 20 cm.
V. 4. 4. Escalier
L’escalier est dans la même famille que les dalles et la rampe. Néanmoins, il ne supporte
pas autant de charge que les deux dernières, donc fixons l’épaisseur de la paillasse à 20 cm.
V. 4. 5. Poteau
En supposant que les poteaux sont soumis à une compression centrée, tous les efforts
verticaux sont repris par la section du béton seul, et que la durée d’application des charges est à
plus de 24 h, la formule suivante permet de déterminer sa section . Le poteau à dimensionner
sera le poteau en BJ.
̅̅̅̅
̅̅̅̅ ;
V. 4. 6. Poutre
Une poutre est conçue pour résister à la flexion, sa portée est supérieure ou égale à la
hauteur totale de la section : .
Pour les calculs ultérieurs, les dimensions plus adaptées, vis-à-vis de la flèche, sont :
- poutres transversales : et ;
- poutres longitudinales : et .
Conclusion partielle
Les règlements de calculs ainsi que les hypothèses ont été posés. Les caractéristiques des
matériaux ont été énoncées et calculées. Ensuite, les éléments en béton armé ont été
prédimensionnés. En effet, ces caractéristiques ainsi que ces dimensions calculées au préalable
sont modifiables si elles ne sont pas suffisantes pour la suite des calculs. Ces dimensions
permettront d’évaluer le poids propre de chaque élément, et finalement celui de l’immeuble.
Le bâtiment est soumis à deux actions. Ces efforts sont les charges horizontales dues aux
effets du vent, et les charges verticales comprennent le poids propre de la structure et les charges
d’exploitations.
Le calcul de l’effet du vent se fera selon les règles NV 65 (DTU P06-2000). Ces règles
définissent les effets de la neige et du vent sur la construction et ses annexes.
La direction d’ensemble moyenne du vent est supposée horizontale. Cette action exercée
sur la paroi d’un élément est considérée comme normale à celle-ci.
1891
482
424
206 539
8
3045
Par définition, les pressions dynamiques de base (normale et extrême) sont des pressions
s’exerçant à une hauteur supérieure à 10m au-dessus du sol, pour un site normal et sans effet de
masque sur un élément dont la plus grande dimension est égale à 0,50m.
Puisque , on a .
Mais il peut aussi être lu dans l’abaque tiré du NV 65 modifiée 99 (cf. Annexe II.2).
Après calcul, .
Ce coefficient tient compte des effets dynamiques du vent sur la structure qui provoquent
des oscillations. Il est exprimé par la relation suivante :
Pour la suite des calculs, prenons la configuration où le vent souffle dans la même
direction que le portique transversal, c’est-à-dire, perpendiculaire à la grande surface.
Sous le
vent
Au vent
Détermination de
D’où : .
Face au vent :
Sous le vent :
- Toiture
- Surpression : ;
- Dépression : .
- 0,50
C = Ce - Ci
- 0,80 - 0,20
Elles correspondent aux poids des matériaux utilisés dans la réalisation du bâtiment, à
savoir les éléments de structure, d’enveloppe et d’équipement.
Ces valeurs de base ont permis d’établir le tableau suivant mentionnant le poids des
éléments constitutifs du bâtiment.
Les surcharges d’exploitation correspondent aux charges qui résultent de l’usage habituel
du bâtiment. Elles comprennent :
Conclusion partielle
La descente de charge a pour objectif d’étudier le transfert des charges dans la structure.
Elle permet de déterminer la répartition et le cheminement des charges sur l’ensemble des
éléments porteurs de la structure depuis la toiture jusqu’aux fondations. Les valeurs obtenues
permettront de choisir le type et de dimensionner la fondation.
On considère que tous les appuis de la structure sont des appuis simples.
Puisque le bâtiment est accessible au public, il n’y aura pas de loi de dégression.
Les charges ainsi calculées seront majorées de 15 % pour les poteaux intermédiaires et,
minorées de 10 % pour les poteaux de rives.
La file à étudier sera toujours la file prise dans le chapitre précédent (cf. Figure 15).
Outre les moments de flexion et les efforts tranchants, le vent apporte dans le portique du
bâtiment des efforts normaux. On considère les poteaux comme étant une console encastrée dans
le sol au niveau de la fondation et soumis à ces charges horizontales.
∑
∑
x
G
J1 J2 J3 J4 J5
d2 d4
d3
d1 d5
545 500 503 520
Les résultats de calculs de la position du centre de gravité sont récapitulés dans le tableau
ci-dessous.
Niveau
J1 J2 J3 J4 J5
5è étage 1 600 400 400 400 1 600 10,373
4è 1 600 625 625 625 1 600 10,384
3è 1 600 900 900 900 1 600 10,395
1 et 2è 1 600 1 225 1 225 1 225 1 600 10,404
RDC 1 600 1 600 1 600 1 600 1 600 10,412
Selon la figure ci-dessus, les formules suivantes donneront les autres valeurs du centre de
gravité.
Tableau 30. Récapitulation des valeurs des centres de gravité des poteaux.
Niveau
5è étage 10,373 4,923 0,077 5,107 10,307
4è 10,384 4,934 0,066 5,096 10,296
3è 10,395 4,945 0,055 5,085 10,285
1 et 2è 10,404 4,954 0,046 5,076 10,276
RDC 10,412 4,962 0,038 5,068 10,268
a été calculé selon la formule de la page précédente et le résultat est récapitulé dans le
tableau suivant.
On a ∑
Du même schéma de calcul, le moment d’inertie des poteaux des autres niveaux ont été
calculés et récapitulés dans le tableau suivant.
On a
Tel que
Ce même schéma de calcul est réutilisé pour chaque niveau et le résultat est dans le
tableau qui suit.
_différence entre la somme des charges permanentes d’un niveau inférieur et celle
d’un niveau supérieur, le tout divisé par 100 ;
∑ ∑
;
L’effet du séisme n’atteint pas 20% de celui du vent, ce qui suggère qu’il sera négligé
lors des futurs calculs.
N2 22 371 16 066 40 095 28 651 40 294 28 797 39 298 28 083 21 567 15 494
N3 38 102 27 355 74 443 53 330 74 823 53 606 72 954 52 266 36 605 26 288
N4 41 327 29 731 75 205 53 891 75 527 54 128 73 719 52 829 39 827 28 661
N5 57 057 41 021 109 553 78 570 110 056 78 938 107 376 77 011 54 865 39 455
N6 60 403 43 482 110 719 79 425 111 071 79 690 108 547 77 870 58 206 41 912
N7 76 134 54 771 145 067 104 104 145 600 104 500 142 203 102 052 73 244 52 706
N8 79 581 57 302 146 741 105 330 146 981 105 523 143 885 103 284 76 682 55 232
N9 95 311 68 592 181 089 130 008 181 510 130 333 177 541 127 466 91 721 66 026
N10 98 935 71 247 183 132 131 508 183 314 131 669 179 591 128 971 95 336 68 675
N11 109 770 79 273 207 162 149 309 207 490 149 577 203 148 146 420 105 711 76 360
N12 114 810 82 977 213 909 154 277 210 580 151 866 206 867 149 145 108 247 78 210
Constatons que le poteau J2 est le plus chargé, ce qui sera l’objet du dimensionnement
dans les chapitres suivants.
Conclusion partielle
La descente des charges a été effectuée sur une file transversale supposée la plus
sollicitée. Les actions, horizontales et verticales, ont été additionnées depuis la toiture jusqu’aux
fondations. La descente des charges a permis de déterminer les charges dans chaque poteau
jusqu’à la fondation. Ainsi, le dimensionnement des poteaux et de la fondation peut être effectué.
Ce chapitre a pour objectif de déterminer les sollicitations dans les éléments porteurs de
l’ouvrage. Elle doit assurer la tenue de l’ensemble sollicité par des efforts à savoir les moments
fléchissant et les efforts tranchants. Ce chapitre a pour but de déterminer ces actions et la
manière dont elles s’exercent dans la construction. Ainsi on pourra dimensionner les armatures
de chaque élément de structure du bâtiment en béton armé pour équilibrer son ossature.
L’ossature en béton armé est constituée de poteaux et de poutres assimilés à des portiques
plans. Différentes méthodes de calcul sont connues pour déterminer les sollicitations dans une
telle structure :
Le choix se porte alors sur la méthode de Hardy Cross pour sa précision, et sa simplicité
notamment par rapport aux autres.
Les hypothèses nécessaires pour la détermination des sollicitations de calcul sont les
suivantes :
- toutes les charges et les surcharges sollicitant le plancher se répartissent sous forme
triangulaire ou trapézoïdale ;
- les poutres supportent les charges venant des planchers.
Connaissant la valeur des moments aux appuis d’une barre AB considérée, le moment en
un point x se calcule à l’aide de la formule suivante :
_longueur de la barre ;
avec .
Afin de mener à bien les calculs, les paramètres suivants sont indispensables :
- le moment d’inertie : ;
- la raideur des éléments des portiques : pour les éléments encastrés à ses deux
- le coefficient de répartition ∑
:
Le moment d’encastrement parfait dans une barre AB s’exprime par la relation suivante :
_somme des moments d’encastrement parfait et des moments transmis aux nœuds.
Ces paramètres de base interviennent lors du calcul des moments fléchissant au niveau
des nœuds, par blocage et déblocage successifs de ceux-ci.
Comme ce bâtiment est un R+5, il y aura 6 cas de déplacement possible. Une autre
méthode permet aussi de calculer le degré de déplacement, comme le montre la formule
suivante.
d'où : .
La somme de tous les moments, compte tenue de ceux dus aux déplacements réels, donne
le moment résultant final ; idem pour les efforts tranchants.
∑
{
∑
La charge sur une dalle reposant sur 4 côtés se réparti vers les poutres, comme le montre
la figure suivante :
_produisant le même effort tranchant sur appui de la poutre de référence que la charge
apportée par la dalle ;
Pour deux panneaux de part et d’autre de la poutre considérée, les charges réparties
déterminées précédemment pour chacun des panneaux contigus s’additionnent.
Ou .
Notons que les longrines sont calculés avec les poutres ; ils ne prennent pas de surcharges
d’exploitation.
A B C D E
7 7
290
6 6
290
5 5
290
4 4
290
3 3
290
2 2
290
150
1 1
A B C D E
545 500 503 520
L’effet du vent sollicitant la structure est calculé en se basant sur l’effet du vent extrême.
C’est une charge uniformément répartie, dont l’expression est la suivante.
Après calcul, on a : .
En vue de la détermination des courbes enveloppes des moments fléchissant et des efforts
tranchants, les cas de combinaison d’actions suivantes sont à prendre en compte :
_charge permanente ;
_charge d’exploitation ;
A 3860,45
B C D E
3600,73 3617,05 3708,21
7 7
3240,45
3018,16 3032,51 3112,60
6 6
3240,45
3018,16 3032,51 3112,60
5 5
3240,45
3018,16 3032,51 3112,60
4 4
1290,27
3240,45
3018,16 3032,51 3112,60
3 3
3240,45
3018,16 3032,51 3112,60
2 2
2155,85
2012,01 2020,94 2070,84
1 1
A B C D E
VIII. 5. Résultats
Toutes ces hypothèses, charges et principes de calculs permettent de tracer les courbes
enveloppes du moment fléchissant et de l’effort tranchant à l’ELU et à l’ELS suivants.
Conclusion partielle
Face aux actions supportées par la structure, elle est sollicitée par des efforts normaux et
des moments fléchissant. Le calcul des structures a permis de déterminer les natures, ainsi que
les valeurs de ces sollicitations. Celles-ci sont des éléments indispensables pour tout
dimensionnement.
Ce chapitre a pour but de dimensionner les éléments porteurs de la structure afin d’en
déduire les armatures nécessaires. Les pièces dimensionnées sont ensuite soumise à des
vérifications pour assurer sa stabilité, sa non déformation et, son aptitude à l’emploi. La règle
BAEL 91 modifié 99 est utilisée dans tous les calculs.
IX. 1. Plancher
Le plancher sera en dalle pleine, comme il est énoncé dans les chapitres précédents.
a b c d e f g
404 519 519 519 519 404
E E
480
D D
D1
483
C C
480
B B
x 505
y
A A
b d f g
La méthode forfaitaire est la plus adéquate pour le dimensionnement d’une dalle. Elle
prend en compte du phénomène d’adaptation du béton. Les hypothèses et conditions d’utilisation
de cette méthode sont :
Le calcul de la dalle se fera comme celui d’une poutre continue d’une bande de 1m de
largeur. L’encastrement du panneau à étudier sur le contour sera considéré en affectant au
moment isostatique des coefficients.
IX. 1. 3. 1. Calcul de
Les chargements du plancher ont déjà été calculés dans les chapitres précédents, à savoir :
D’où : (à l’ELU) ;
(à l’ELS).
- si , alors et .
_moments maximaux en travée par bande de largeur unité dans les sens
de la dalle supposée non encastrée sur appuis et non continue au-delà de ses appuis.
Déformations à l’ELS
Application numérique :
D’où : et .
Soient :
{
Donc {
Application numérique :
- Suivant x :
, .
{ .
Suivant x Suivant y
-6,662
-5,329 -4,564 -5,705
7,605
8,881
Suivant x Suivant y
-4,730
-3,784 -3,241 -4,051
5,400
6,306
- si donc { ;
⁄
- si donc { .
Application numérique :
- Suivant x :
;
⁄
- Suivant y :
Suivant x Suivant y
21,585 23,743
-21,585 -23,743
Suivant x Suivant y
15,327 16,859
-15,327 -16,859
avec
alors
( √ );
( √ ) ;
dans le sens : ;
dans le sens : .
Comme ; prenons .
Du même schéma de calcul, toutes les armatures sont calculées et sont récapitulées dans
le tableau suivant.
la contrainte tangentielle
alors
Pour le cas des dalles rectangulaires appuyées sur leurs quatre côtés, il n’est pas
indispensable de procéder au calcul des flèches si les conditions suivantes sont vérifiées :
Pour .
D’où ;
( ) .
{ ;
√ ;
√ ;
Du même schéma de calcul, les autres cas ont été calculés et les résultats sont récapitulés
dans le tableau suivant.
Dans le cas d’une charge localisée éloignée des bords de la dalle, on admet qu’aucune
armature d’effort tranchant n’est requise, si la condition suivante est satisfaite :
- Calcul de
Le parking étant réservé pour des voitures légères et quelques utilitaires, le poids total en
charge des véhicules ne doit dépasser 3,5t.
2,5t
1,0t
D’après la figure ci-dessus, la charge sur l’essieu arrière atteint 2,5t, soit 1,25t pour
chaque roue.
Donc :
- Calcul de
Toutes charges localisées appliquées à la face supérieure d’une dalle d’épaisseur , sur un
rectangle de dimension parallèle à et parallèle à , agit uniformément au niveau du
foyer moyen sur un rectangle de dimension .
a (ou b )
0 0
h1
h/2
h
45°
45°
a (ou b)
- ;
- .
Les roues fréquemment utilisées par les automobilistes donnent les dimensions
suivantes :
IX. 2. Rampe
La rampe est assimilable à une dalle pleine inclinée. Le calcul de son armature se fera
donc comme celui de la dalle.
La rampe est en dalle pleine de 21,76 m, encastrée à ses deux extrémités et, divisée en
quatre tronçons de 5,44m.
Les charges sur la rampe sont les mêmes que celles de la dalle.
544
pu
8°
p'u
539
Comme le schéma de calcul de la dalle pleine précédente, les résultats sont les suivantes.
Suivant x Suivant y
-6,850
-5,480 -5,795 -7,243
9,657
9,132
-24,521 -23,678
Comme la dalle, la rampe n’est pas susceptible d’atteindre la flèche maximale. Il n’y a
pas de risque de poinçonnement.
IX. 3. Escalier
IX. 3. 1. Caractéristiques
16
15
14
13
12
11
20
10
9
20
2900
8
7
6
5
4
3
2
1
34°
120 189
L’escalier peut être assimilé à une poutre sollicitée par différentes charges uniformément
réparties. Il sera modélisé telle une poutre horizontale s’appuyant sur deux appuis de charges
équivalentes .
q1
q2
q1 q2 '
A B
l1 = 1,20 m l2 = 1,89 m
l = 3,09 m
- Efforts tranchants
- Moments fléchissant
- Armatures longitudinales
Le cas de fissuration est peu préjudiciable. L’escalier sera considéré comme une poutre
rectangulaire, de largeur 1m, soumise à la flexion simple dont les caractéristiques sont les
suivantes :
A la différence des planchers, l’espacement maximal est obtenu par la relation suivante :
Comme le même procédé de calcul que le plancher, les résultats sont récapitulés dans le
tableau suivant.
On prendra 3 HA 10, dans une largeur de 1 m, tous les 0,25 cm aussi bien aux appuis
qu’en travée.
- Armatures de répartitions
AB
Ad Ad Ad
0,589 0,848 0,589
0,45
2 HA 8 2 HA 8 2 HA 8
1,000 1,000 1,000
IX. 4. Poteau
Les poteaux sont solidaires aux poutres. Les sollicitations sont donc :
IX. 4. 2. Sollicitations
Les moments fléchissant sont tirés des résultats du calcul des structures, et les efforts de
compressions de la descente des charges.
Les poteaux des autres étages ont été vérifiés et les résultats sont dans le tableau suivant.
Si oui, la section est entièrement comprimée, sinon elle est partiellement comprimée.
- Calcul de l’excentricité
déformation de la structure
- Calcul de
√
√
{ .
- Calcul de
- Calcul de
puisque donc :
Les autres poteaux ont été calculés et les résultats sont dans le tableau suivant.
L’organigramme de calcul d’une section soumise à la flexion simple est dans l’Annexe
VI.
- _armatures tendues ;
- _armatures comprimées.
Les sections d’armatures réelles sont, ensuite, calculées par les relations suivantes :
- ;
- .
( ) ;
( ) ;
avec
alors .
( √ );
( √ ) ;
Récapitulation : ;
Les poteaux des autres étages ont été calculés, et les résultats sont récapitulés dans le
tableau suivant.
- Pour le béton :
̅̅̅̅
- Pour l’acier :
Avec : et
̅̅̅̅ et ̅
Tel que :
( )
On calcul
Si : , donc √ √
√ √
, donc ( √ ) √
( ) ( ) ( )
Le tableau ci-dessus montre que est négative. La section est donc entièrement
comprimée.
- Élancement du poteau
√
_pour un poteau de section rectangulaire.
Si :
[ ]
( )
{ ;
_section réduite obtenue en retirant 1cm d’épaisseur sur toute la périphérie du poteau.
Pour une section rectangulaire, son expression est la suivante :
La section d’armature ainsi calculée, le poteau est ensuite vérifié selon la condition de
sécurité, tel que :
tel que : ( )
avec
̅ ( )
_longueur de recouvrement ;
√
;
( ) ;
* + ;
( ) ;
Puisque , on prendra ;
( ) ;
Prenons ;
̅̅̅̅
( )
( )
( )
( ( ))
a b c d e f g
404 519 519 519 519 404
E E
480
D D
483
C C
480
B B
x
505
y
A A
a b c d e f g
IX. 5. 1. Chargement
Les charges unitaires sont les mêmes que celles des poutres transversales. Les
combinaisons d’actions sont dans le tableau suivant.
ELS [MN] 0,0231 0,0149 0,0276 0,0177 0,0276 0,0177 0,0276 0,0177 0,0276 0,0177 0,0231 0,0149
C : Chargée ; D : Déchargée.
a b c d e f g
444 539 539 539 539 444
IX. 5. 2. Méthode
Les conditions d’utilisation sont comme celles de la dalle pleine et, sont vérifiées.
C’est une méthode de continuité simplifiée due à Albert Caquot. Elle apporte à la
méthode de continuité théorique des corrections pour tenir compte :
La méthode de A. Caquot initialement établie pour les poutres non solidaires des poteaux
a été étendue au calcul des poutres solidaires des poteaux. Elle peut être appliquée en tenant
compte ou non de cette solidarité.
IX. 5. 3. Sollicitations
Les moments aux nus des appuis, considérés comme sections à vérifier, sont calculés en
ne tenant compte que des charges des travées voisines de gauche (w) et de droite (e).
- on détache, de chaque côté des appuis, des travées fictives de longueurs à gauche
et à droite égales à la portée libre de la travée si elle est simplement posée sur l’autre
appui et à si elle est continue au-delà de l’autre appui ;
- une charge uniformément répartie par unité de longueur sur la travée de gauche
et sur la travée de droite donne un moment d’appui égal en valeur absolue à :
( )
Dans le cas d’un chargement symétrique, la position du moment maximum en travée est :
Les calculs selon les cas de chargement sont dans l’Annexe X. Les valeurs maximales
sont ensuite récapitulées dans le tableau qui suit.
- 0,020 - 0,020
a b c d e f g
0,034 0,034
- 0,014 - 0,014
a b c d e f g
0,023 0,023
IX. 5. 4. Dimensionnement
La poutre est en flexion simple, et l’organigramme de calcul est dans l’Annexe VI. Le
calcul se fait de la même façon que celui de la dalle pleine, donc on n’a plus besoin de le
détailler. Les résultats seront présentés dans les tableaux suivants.
de ef fg
d(D) travée e(G) e(D) travée f(G) f(D) travée g(G)
0,20 0,20 0,20 0,20 0,20 0,20 0,20 0,20 0,20
0,55 0,55 0,55 0,55 0,55 0,55 0,55 0,55 0,55
0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,03
0,53 0,53 0,53 0,53 0,53 0,53 0,53 0,53 0,53
0,0028 0,0028 0,0028 0,0028 0,0028 0,0028 0,0028 0,0028 0,0028
5,39 5,39 5,39 5,39 5,39 5,39 4,44 4,44 4,44
0,0373 0,0373 0,0312
1,10 1,10 1,10 1,10 1,10 1,10 1,10 1,10 1,10
55,00 55,00 55,00 55,00 55,00 55,00 55,00 55,00 55,00
0,020 0,034 0,080 0,080 0,098 0,085 0,085 0,098 0,085
0,014 0,023 0,057 0,057 0,069 0,060 0,060 0,069 0,060
0,062 0,086 0,089 0,124 0,089 0,124
0,044 0,061 0,063 0,088 0,063 0,088
D : Droite ; G : Gauche.
3 HA 12 3 HA 12 5 HA 12 5 HA 12 5 HA 12 5 HA 12 5 HA 12 5 HA 12 5 HA 12
3,391 3,391 5,652 5,652 5,652 5,652 5,652 5,652 5,652
3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8
1,507 1,507 1,507 1,507 1,507 1,507 1,507 1,507 1,507
de ef fg
d(D) travée e(G) d(D) travée e(G) d(D) travée e(G)
1,40 1,41 1,40 1,40 1,41 1,40 1,40 1,40 1,40
0,108 0,125 0,108 0,108 0,128 0,102 0,102 0,089 0,026
0,256 0,256 0,256 0,256 0,256 0,256 0,256 0,256 0,256
Conclusion SSA SSA SSA SSA SSA SSA SSA SSA SSA
5 HA 12 5 HA 12 5 HA 12 5 HA 12 5 HA 12 5 HA 12 5 HA 12 5 HA 12 3 HA 12
5,652 5,652 5,652 5,652 5,652 5,652 5,652 5,652 3,391
3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8
1,507 1,507 1,507 1,507 1,507 1,507 1,507 1,507 1,507
SSA : Section à simple armature.
Les sections étant à simple armature, la fibre comprimée sera munie d’armatures de
montage afin de faciliter la mise en œuvre.
Les flèches des travées intermédiaires dépassent la flèche admissible de moins de 2mm, il
est donc préférable de prévoir une contre-flèche lors de l’exécution des travaux.
Section d’armature :
1,968 5,541 5,614 5,618 5,623 5,623 5,623 5,623 5,618 5,614 5,541 1,761
- si , les armatures d’âme ne sont pas nécessaires mais on mettra des armatures
transversales avec des espacements régulier ;
- si , des armatures d’âme droites son nécessaires et suffisantes ;
- si , il faut des armatures d’âme obliques ;
- si , des armatures d’âme mixtes sont obligatoires.
( );
( )
( )
{
Tel que
Donc , les armatures d’âmes ne sont utiles que pour assurer le montage.
- Diamètre
- Espacement
( )
; prenons ;
On a donc un cadre et une épingle afin de maintenir les armatures longitudinales en place,
donc :
Prenons .
Robot est un logiciel exclusif à tous les calculs du BTP. Il peut dimensionner plusieurs
types d’éléments selon différentes méthodes de calcul. Il offre la possibilité de calculer tous les
éléments porteurs d’une structure dès la combinaison d’action, puis les cas de chargements,
ensuite l’évaluation des sollicitations, afin de terminer par le dimensionnement.
Après avoir effectué les paramétrages du niveau, puis défini les options de calculs,
ensuite fixé les dispositions de ferraillage, les différentes normes ont été fixées. Enfin, il faut
déclencher le calcul et la vérification.
Après avoir examiné les résultats, on constate une légère différence entre les valeurs des
moments fléchissant et des efforts tranchant. Celle-ci peut être expliquée par les cas de charge
considérés. Outre les sollicitations, les sections d’armatures calculées ne sont pas tout à fait
identiques. Celle-ci résulte d’une part de la différence entre les sollicitations, et d’autre part, de
quelques valeurs arbitraire de calcul. Finalement, le plan de ferraillage est différent ; c’est dû au
choix effectué.
On prendra la poutre de la toiture parce que selon les courbes enveloppes calculés lors du
calcul des structures, elle est la plus chargée.
IX. 6. 1. Sollicitations
Le calcul des sollicitations a été fait dans le chapitre précédent, intitulé calcul des
structures. Les diagrammes de sollicitations sont présentés dans l’Annexe IV.
1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00
50,00 50,00 50,00 50,00 50,00 50,00 50,00 50,00 50,00 50,00 50,00 50,00
-0,030 0,070 -0,119 -0,081 0,034 -0,069 -0,070 0,035 -0,080 -0,104 0,060 -0,032
-0,022 0,052 -0,088 -0,060 0,025 -0,051 -0,052 0,026 -0,060 -0,077 0,044 -0,024
IX. 6. 2. Dimensionnement
La poutre est en flexion simple, et l’organigramme de calcul est dans l’Annexe VI. Le
calcul se fait de la même façon que celui de la dalle pleine, donc on n’a plus besoin de le
détailler. Les résultats seront présentés dans les tableaux suivants.
Toutes les étapes de calculs sont identiques à celles des poutres transversales et les
résultats sont les suivants.
0,06 0,19 0,35 0,22 0,07 0,19 0,19 0,07 0,22 0,30 0,16 0,07
0,46 0,39 0,36 0,38 0,46 0,39 0,39 0,46 0,38 0,37 0,39 0,46
1,49 4,19 7,59 4,88 1,68 4,10 4,16 1,77 4,85 6,45 3,49 1,61
1,49 4,19 7,59 4,88 1,68 4,10 4,16 1,77 4,85 6,45 3,49 1,61
1HA12 1HA12
3HA12 5HA12 + 6HA12 3HA12 5HA12 5HA12 3HA12 5HA12 + 5HA12 3HA12
5HA14 5HA14
3,39 5,65 8,82 6,78 3,39 5,65 5,65 3,39 5,65 8,82 5,65 3,39
3HA8 3HA8 3HA8 3HA8 3HA8 3HA8 3HA8 3HA8 3HA8 3HA8 3HA8 3HA8
1,51 1,51 1,51 1,51 1,51 1,51 1,51 1,51 1,51 1,51 1,51 1,51
147,13 246,32 276,63 238,91 166,71 241,32 244,25 174,70 280,85 240,27 207,75 164,43
0,004 0,007 0,011 0,008 0,004 0,007 0,007 0,004 0,007 0,011 0,007 0,004
0,13 0,58 0,73 0,63 0,18 0,57 0,58 0,20 0,62 0,70 0,52 0,17
2,35 1,25 0,80 1,04 2,35 1,25 1,25 2,35 1,25 0,80 1,25 2,35
0,002 0,001 0,001 0,001 0,002 0,001 0,001 0,002 0,001 0,001 0,001 0,002
10,78 3,59 3,94 7,94
10,90 10,00 10,06 10,40
Conclusion Flèche inférieure à la flèche admissible => Vérifiée
Conclusion partielle
Les éléments en superstructures ont pour rôle de maintenir la structure intacte face aux
charges permanentes et aux actions variables. Les dimensionnements ont été effectués afin qu’ils
puissent y résister. Ensuite, chaque élément a été vérifié à l’aptitude à l’emploi. Ces éléments
sont, donc, à la fois résistants, aptes à l’emploi, et durables.
X. 1. Généralités
- La fondation superficielle ;
- La fondation profonde.
Le choix est souvent dicté par la qualité du sol de fondation, la descente de charge à
supporter, la contrainte coût et faisabilité. Les dimensions de la fondation ainsi que l’ancrage
sont les paramètres de différentiation, comme l’indique la figure ci-après :
X. 2. Etude préliminaire
Les investigations géotechniques ont été effectuées par le Laboratoire National des
Travaux Publics et du Bâtiment (LNTPB). Ce sont :
Enfin, les essais pressiometriques fournissent la pression limite. C’est l’un des paramètres
pour le dimensionnement de la fondation.
Les résultats sont dans l’Annexe XI.2 et XI.3, et sont résumés ci-après :
X. 3. Etude de la fondation
Pour une raison de faisabilité, on a opté pour une fondation superficielle en semelle
filante. Comme la couche en surface est constituée par une couche de faible portance (pression
limite variant de 0,01 à 0,05 MPa jusqu’à 5 m de profondeur, pour pouvoir adopter une fondation
superficielle, il convient de remplacer une partie par des couches successives de remblai de
substitution en quartzite et d’un matelas de substitution en GCNT 0/31.5. Les caractéristiques de
ces matériaux étant énumérées dans les Annexes XI.6 à XI.10.
X. 3. 1. Hypothèses de calcul
X. 3. 2. Méthode de calcul
Comme il s’agit de l’étude de fondation superficielle d’un bâtiment, les règles de calcul
pour la vérification vis-à-vis du poinçonnement ainsi que du tassement sont celles stipulées par
le DTU 13.12. Pour une meilleure interprétation, elles seront effectuées à partir des essais
pressiometriques.
_largeur de la semelle ;
_encastrement ;
Après calcul :
( )
Ainsi, le sol peut donc supporter 253 KN/ml. Cette valeur est largement supérieure à la
descente de charge maximale qui est de 214 KN/ml. Ainsi, le non poinçonnement est vérifié.
Le tassement final d’une fondation est obtenu par l’addition du tassement dit de
consolidation et celui dit déviatorique.
_tassement de consolidation ;
_tassement déviatorique.
_largeur de la semelle ;
( )
_module pressiométrique du sol selon la formule ci-après dont les composantes sont
issues de la moyenne géométrique, telle la montre la figure dans l’Annexe XI.5.
_entre B et 2,5B ;
_entre 2,5B et 4B ;
_entre 4B et 8B.
Après calcul, .
Le tassement limite pour une semelle filante est de 1,65cm. Le tassement calculé ici est
celui engendré par la contrainte admissible, il est inférieur au tassement limite, donc il n’y a pas
de risque de ruine par tassement.
X. 3. 3. Dimensionnement de la semelle
X. 3. 3. 1. Hauteur
( )
Donc : ; on prendra .
X. 3. 3. 2. Armatures
B B
y b = 0,45 [m]
a = 0,45 [m]
x
A-A
A
h = 0,45 [m]
B-B
B = 2,00 [m]
L = 5,12 [m]
Conclusion partielle
La fondation est un élément aussi important que la structure. Elle assure non seulement le
transfert des efforts vers le sol, mais aussi la stabilité de l’ouvrage. La fondation choisie a été
vérifiée au poinçonnement et au tassement afin de limiter les déformations.
XI. 1. Électricité
L’électricité est le moyen permettant d’alimenter l’éclairage et tous les autres besoins en
courant d’un immeuble. L’éclairage est l’ensemble d’éléments satisfaisant la lumière nécessaire
pour une surface bien déterminée. Les autres besoins en courant sont généralement alimentés par
une prise. Puisque l’immeuble appartient à l’enceinte « DELTA », et que la file d’attente pour
l’achat d’un nouveau compteur se fait de plus en plus longue, la source du courant ne nécessitera
plus une nouvelle installation de la JIRAMA. Elle sera prise depuis la source existante de
l’immeuble voisin.
On protège les circuits électriques contre les surintensités. Avant de protéger les circuits,
il faut que la section des conducteurs soit adéquate à la valeur des courants qui y circulent.
L’installation des disjoncteurs se fait comme suit :
Chaque niveau sera muni d’un disjoncteur de 20A pour les prises, afin d’augmenter la
sécurité.
Les fils doivent avoir une section adéquate à la valeur des courants qui y circulent. De ce
fait, les sections à adopter sont :
XI. 1. 3. Prises
L’immeuble étant à usage parking, les prises seront donc disposées de telle sorte que le
service de maintenance puisse effectuer son travail dans le confort. Elles seront disposées
comme suit :
XI. 1. 4. L'éclairage
- Dimensions de la pièce : , ,
.
- Facteur de réflexion (cf. Annexe XIV.2) :
Plafond blanc : 75 % ;
Sans mur latérale : 10 % ;
- Faisceaux lumineux : extensif. La lumière se diffuse sur une plus grande surface au sol ;
- Système d’éclairage : direct. Les lampes diffuseront la majeure partie de la lumière sur la
surface utile. Les lampes seront munies de réflecteurs optiques en aluminium à haut
rendement (cf. Annexe XIV.3), ;
- Type de luminaire : Lampe à néon à starter 58W, de flux lumineux , de
classe D ;
- Éclairement uniforme souhaité : ;
- Rapport de suspension : , puisque les lampes seront directement fixées au plafond ;
- Indice du local : ;
- Nombre de luminaires .
Ainsi, la partie Parking nécessite 44 lampes à néon à starter 58W par étage, soit 22
lampes à deux tubes.
De la même manière, les autres pièces ont été calculées et les résultats sont dans le
tableau qui suit.
L’adduction d’eau est une technique permettant de conduire l’eau venant d’une source
vers les lieux de consommation à travers des moyens de réseau de conduites.
_coefficient de simultanéité :
√
L’eau doit être servie entre 0,20 à 0,30 bars. Au-dessous de 0,20 bars, des pompes ou des
suppresseurs seront à prévoir ; au-delà de 0,30 bars, des réducteurs de pression seront installés
afin d’éviter les bruits et l’usure prématuré de l’installation.
A partir de ces valeurs, le diamètre des conduites est lu dans l’abaque de l’Annexe XIV.
5.
Chaque étage du bâtiment étant similaire, les éléments constitutifs des niveaux sont les
mêmes. Ainsi, calculons les conduits d’un seul niveau.
Ensuite, en multipliant ces débits par 6 (nombre des niveaux), on obtient le diamètre du
conduit primaire.
XI. 3. Assainissement
XI. 3. 1. Généralité
Les eaux pluviales sont déversées sur la toiture en terrasse vers les chéneaux, puis
acheminées par les tuyaux en PVC vers les regards afin de terminer dans les égouts publics.
Les eaux usées sont des eaux provenant de l’utilisation des appareils sanitaires
constituant un effluent pollué et nocif. Elles sont recueillies puis conduites vers un regard afin
d’être évacuées vers le puisard.
Les eaux vannes proviennent des WC. Elles sont acheminées vers une fosse septique
avant d’être évacuées vers le puisard.
La fosse septique a pour rôle de décanter les matières solides et de les liquéfier par
fermentation avant de les évacuer. Elle est composée de deux compartiments dont le premier est
destiné à recueillir la chute d’eau venant des conduites et, le second à la séparation des matières
fécales du liquide. Elle doit également être accompagnée d’un épurateur qui oxyde l’effluent
provenant de la fosse. En effet, il est constitué par des différents lits bactériens de hauteur
correspondant aux matériaux utilisés. Les matériaux poreux tels que les pouzzolanes et les
mâchefers sont les plus concernés. La hauteur de ces matériaux doit être comprise entre 1,5 m et
4 m. On va opter pour une fosse septique en béton armé avec des tuyaux en PVC. La figure
suivante montre le plan général d’une fosse septique.
_débit de calcul ;
_coefficient de ruissellement ;
Le principe est le même que celui de l’adduction d’eau, avec un débit de base différent.
Ces débits sont les suivantes :
La conduite des eaux venant des WC est calculée par le même principe que
précédemment, avec un débit de base .
Conclusion partielle
Selon différentes hypothèses, les éléments du second œuvre ont été dimensionnés. Ces
éléments sont importants pour le confort de l’exploitation de l’immeuble. L’éclairage a été
calculé afin d’assurer une luminosité optimale durant la nuit, les tuyaux d’adduction d’eau sont
dimensionnés afin de limiter le problème de débit et finalement les éléments de l’assainissement
pour l’évacuation des eaux.
Le devis descriptif est un sous-document donnant en détail les travaux prévus selon les différents corps d’état concernant la nature de la
construction et les matériaux à employer. Il est nécessaire pour établir le devis, que ce soit quantitatif ou estimatif, et le planning d’exécution des
travaux sur chantier. Il est dans le tableau suivant.
Conclusion partielle
Le devis descriptif est une étape indispensable non seulement pour dresser le détail
quantitatif et estimatif, mais aussi pour l’élaboration du planning d’exécution de l’ouvrage. Il
permet aussi de déterminer au préalable les différents matériaux à utiliser, les travaux à effectuer,
ainsi que les ressources humaines et matérielles nécessaires.
Il s’agit de déterminer les prix de vente unitaires hors taxes des ouvrages élémentaires
afin d’en déduire le montant hors taxes et le montant total toutes taxes comprises à l’aide de la
quantité de prestations à réaliser. Il faut évaluer le coefficient de déboursé, puis procéder au
calcul des différents sous détail de prix afin d’estimer le coût de la construction.
( ) ( )
Après calcul, .
Le sous détail de prix consiste à l’évaluation des prix unitaires de chacun des ouvrages
afin d’élaborer une facture. L’élaboration des prix unitaires est fonction du rendement de
l’entreprise exécutif.
_prix unitaire ;
_déboursé ;
_rendement.
Rendement 10 m3/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directes
Total
Désignation: U Qté U Qté PU Matériels MO Matériaux
Matériels:
Bétonnière U 1 h 8 5 000,00 40 000,00
Pervibrateur U 1 h 8 2 000,00 16 000,00
Lot de petits matériels Fft 1 Fft 1 30 000,00 30 000,00
Total Matériels 86 000,00
Main d'œuvre:
Chef de chantier Hj 1 h 1 4 000,00 4 000,00
Chef d'équipe Hj 1 h 8 3 000,00 24 000,00
O.S. Hj 2 h 8 2 000,00 32 000,00
Manœuvre Hj 2 h 8 1 250,00 20 000,00
Total Main d'œuvre 80 000,00
Matériaux:
Gravillon 5/15 m3 0,8 m3 8 40 000,00 320 000,00
Sable m3 0,4 m3 4 18 000,00 72 000,00
Ciment CEM 1 42,5 kg 350 kg 3500 520,00 1 820 000,00
Total Matériaux 2 212 000,00
= 1,43 Total des Déboursés 2 378 000,00
PU= K*D/R 340 054,00
U_Unité ; Qté_Quantité ; PU_Prix unitaire ; Fft_forfaitaire ; Hj_Heure journalière ;
MO_Main d’œuvre.
Le Détail quantitatif et estimatif (DQE) consiste à quantifier les travaux afin d’évaluer le
coût total du projet.
Dans le présent devis, certaines pertes seront prises en compte. Effectivement, elles sont
prises égales à :
- 3 % pour le béton ;
- 5 % pour l’hérissonnage, le sable, le coffrage, les briques, les pertes, casses et chutes
globales.
Le DQE est présenté dans l’Annexe XV.2, la récapitulation est présentée dans le tableau
suivant.
Arrêté le présent devis estimatif à la somme de : Deux milliards deux cent vingt
millions huit cent soixante-deux mille trois cent quatre-vingt-quatre Ariary cinquante-neuf
(Ar. 2 220 862 384,59), y compris Taxe sur la valeur ajoutée d’un montant de : Trois cent
soixante-dix millions cent quarante-trois mille sept cent trente Ariary soixante-seize (Ar.
370 143 730,76).
Soit le montant du coût au mètre carré bâti à la somme de : Trois millions quatre cent
soixante-dix-neuf mille trois cent six Ariary soixante-dix-sept (Ar. 3 479 306,77).
Conclusion partielle
Une entreprise, pour tous travaux à effectuer, se doit de calculer son bénéfice. Elle prend
en compte plusieurs paramètres afin de déterminer le coefficient de déboursé. Ensuite, elle
élabore un détail quantitatif et estimatif, en se référant à ses propres sous détails de prix. Le
montant est cohérent au projet lui-même.
Finalement, le maître d’ouvrage doit disposer d’un minimum de Deux milliards quatre
cent soixante-treize millions cinq cent trente un mille trois cent soixante-seize (Ar. 2 473
531 376).
Il s’agit des chiffres d’affaires prévisionnelles pour le bâtiment. Le présent projet repose
uniquement sur le frais de stationnement. Selon les enquêtes menées, une augmentation de droit
de stationnement de 12 % tous les 4 ans sera prévue.
Le parking est placé dans une des zones de forte activité économique d’Antananarivo.
Supposons que le taux d’occupation est de 95 % durant la journée, et de 75 % durant la nuit.
La dépense annuelle englobe les frais de gestion tel que le salaire, les tenues des agents
et, le frais d’exploitation de l’horodateur. L’horodateur sera placé juste à l’entrée du parking.
Outre ces frais, les factures de la JIRAMA, et l’impôt (soit 20 % du bénéfice annuel) sont aussi à
prendre en compte.
La dépense annuelle du projet a abouti à la valeur indiquée dans le tableau qui suit.
La VAN mesure la création de la valeur du projet. Pour qu’un projet soit rentable, il faut
que la VAN soit positive. Elle s’exprime comme suit :
_taux d’actualisation ;
Cet indicateur permet de donner une indication de création de valeur relative. Pour qu’un
projet soit rentable, il faut que IP soit supérieur à 1.
Le TRI correspond à un taux d’actualisation pour laquelle VAN est nulle. Le projet est
adopté si le TRI est supérieur au taux d’actualisation fixé pour l’analyse de la rentabilité du
projet.
, ;
, ;
Par interpolation :
Donc
Selon le tableau de calcul de la valeur actuelle nette ci-dessus, l’investissement initial est
remboursé entre le 8ème et le 9ème année.
Puisque la VAN est positive, L’IP est supérieur à 1, le TRI est supérieur à la VAN et que
le DRCI est largement inférieur à la durée de vie de l’ouvrage, le projet est rentable.
Conclusion partielle
Le présent planning d’exécution des travaux a été établi en fonction des différentes tâches
contenues dans le devis descriptif précédent. Il ne prend en compte que des grands travaux et
n’est donc qu’un planning prévisionnel général. Néanmoins, il nous permet d’évaluer la durée
globale d’exécution du programme immobilier, de l’installation du chantier à son repli.
Conclusion partielle
Le planning d’exécution détermine non seulement le délai contractuel d’exécution, mais aussi l’organisation de la phase de construction dès
l’installation du chantier jusqu’au repli. Il est essentiel que l’ingénieur des travaux sache gérer ses ressources afin de respecter le planning. Ce dernier
ne peut être interrompu qu’en cas de résiliation du contrat ou en cas d’aléas de chantier.
Avant les années 1960, personne ne portait intérêt à la protection de l’environnement. Les
débats sur les projets étaient concentrés sur l’aspect économique et technique. La préoccupation
était la croissance économique. À partir des années 1960, cette croissance économique a
malheureusement été accompagnée de catastrophes environnementales et sociales. Le monde
capitaliste était touché par des problèmes environnementaux comme le naufrage du pétrolier
Torrey Canyon. En 1986 le monde socialiste est quant à lui touché par l’incident de la centrale
nucléaire de Tchernobyl. Ces catastrophes alarment la population mondiale et font apparaitre une
prise de conscience pour la protection de l’environnement. Le concept de développement durable
résulte de cette prise de conscience.
L’évaluation permet :
C’est la loi n°2015-003 du 19 février 2015. Cette loi porte sur l’actualisation de la loi
n°033 du 21 décembre 1990 modifiée par les lois n°97-012 du 06 juin 1997 et n°2004-015 du 19
août 2004. Cette loi dicte la politique environnementale de la République de Madagascar.
L’article 3 annonce la mise en priorité de la protection de l’environnement.
Puisque le contexte du projet et la description du projet ont été déjà abordés, cette sous
partie abordera les autres composants restants.
- Climatologie
Antananarivo a connu une température moyenne entre 19.3°C et 19.9°C. Elle connait
une précipitation moyenne annuelle de 1 365,3 mm avec une période sèche de mai à septembre,
soit 4,5mois. Les vents sont d’origine Est à Sud / Sud-est. On constate des périodes venteuses
annuelles à 58% en durée cumulée.
- Géomorphologie
Comme abordé dans la première partie, la région d’Antananarivo se situe sur les Hautes
Terres avec un relief accidenté. Le relief est composé de vallées profondes, des larges plaines,
des collines, etc.
- Géologie
Les formations géologiques dominantes dans la région sont les migmatites, gneiss et
granite d’anatexie. Le site se trouve sur une plaine est caractérisé par la domination des argiles
pouvant atteindre une quinzaine de mètres.
- Pédologie
sols alluviaux avec une couleur brune dans les cuvettes ou les lits d’eau ;
sols argileux ;
sols ferratiques.
- Hydrologie et hydrogéologie
La région a un réseau hydrographique dense et bien réparti. Quant au site du projet, le sol
se caractérise par une nappe d’eau souterraine en profondeur. En période de crue, la nappe se
met en charge sous les argiles supérieures.
Les aspects socio-économiques ont été déjà abordés dans le chapitre 2 du présent
mémoire.
Le mot impact désigne une collision entre deux corps, mais aussi comme synonyme de
conséquence, de fait et, de répercussion. Il a été utilisé par extension dans la langue anglaise pour
désigner les retentissements indirects ou non d’un évènement, d’un processus, d’une activité,
d’une infrastructure sur l’environnement, la santé, l’économie, etc.
L’impact, c’est l’effet à long terme, positif et/ou négatif , primaire et secondaire, induit
par une action de développement, directement ou non, intentionnellement ou non.
Le tableau suivant montre les relations entre les composantes de l’environnement et les
activités sources d’impacts du projet.
ation
Afin de déterminer si les impacts éventuels sont assez significatifs pour justifier
l’application des mesures d’atténuation, de surveillance et de suivi d’impacts, l’évaluation
d’impact doit reposer sur une méthodologie. La méthodologie choisit dans notre cas est un
jugement de valeur basé sur trois critères : intensité, portée et durée. Il s’agit de la méthodologie
d’évaluation de Fecteau.
- Portée : définit la superficie du changement. Elle est ponctuelle si l’impact est très
localisé ; locale si la modification est uniquement dans la zone d’intervention ; régionale si la
modification touche une zone importante.
L’importance est la combinaison arithmétique des valeurs de chaque critère. La valeur est
positive pour les impacts favorables, et négative pour les impacts négatifs. L’impact est
d’importance mineure en ayant des conséquences réduites et exigeant ou non l’application des
mesures d’atténuation. L’impact est d’importance moyenne en possédant des effets notables
mais pouvant être atténuées par des mesures. L’impact est d’importance majeur en ayant des
répercussions très fortes sur la composante de l’environnement et peuvent être difficilement
atténuées.
Milieu ou ressources Composante de Impacts identifiés Phase Nature Portée durée Intensité Importance
l’environnement
Bruits liés aux flux de véhicules II - 1 3 2 6 (moyenne)
Augmentation des émissions de NOx et de CO2 II - 2 3 2 7 (Majeure)
Physique Atmosphère Possibilité de gêne pour les immeubles du site II - 1 3 1 4(Mineure)
et du voisinage liés aux ventilations
Émission de vibrations I - 1 2 1 4(Mineure)
Biologique Faune et Flore Absence de protection végétale I - 1 2 1 4(Mineure)
Perte de microfaune I - 1 1 1 3(Mineure)
Ressources Énergie Augmentation de la demande en énergie dans le I - 2 3 1 6 (moyenne)
secteur
Humain Social Facilitation des stationnements des véhicules II + 2 3 2 7 (Majeure)
Sécurisation des véhicules II + 2 3 2 7 (Majeure)
Social Création d’emplois I + 2 2 1 5 (moyenne)
Humain Insertion paysagère II + 1 3 1 4(Mineure)
Santé des ouvriers et du voisinage I - 1 2 1 4(Mineure)
Augmentation de la circulation locale II - 2 3 2 7 (Majeure)
Risque d’accident de travail des ouvriers I - 1 2 3 6 (moyenne)
Perturbation des riverains I - 1 2 2 5 (moyenne)
Amélioration des revenus des ménages touchés I + 2 3 2 7 (Majeure)
Économique directement ou indirectement des travaux
Contribution aux recettes fiscales I + 2 2 2 6 (moyenne)
Participation au développement local II + 2 3 3 8 (Majeure)
Les mesures d’atténuation ont pour objectif de diminuer ou d’atténuer les impacts
négatifs liés aux activités lors de la phase de construction et d’exploitation.
Les mesures dites générales concernent les impacts négatifs dans son ensemble. Ainsi
sont des mesures générales :
Les mesures d’atténuation dites spécifiques concernent les corrections au niveau des
composantes de l’environnement. Ces mesures sont les suivantes :
Conclusion partielle
L’étude d’impact environnemental prend de plus en plus de place partout dans le monde.
La dégradation de l’état de l’environnement est devenue un phénomène évident dans le
quotidien. Les impacts positifs ainsi que négatifs du présent projet ont été énumérés et évalués.
Face à cela, des mesures d’atténuation des impacts négatifs ont été prises. Toutefois, quelques
mesures supplémentaires ont été prises afin de multiplier les impacts positifs.
XVII. 1. Généralités
Dans l’étude d’un bâtiment, beaucoup sont les nombres de répétition d’un schéma de
calcul. Au fur et à mesure qu’on répète le même calcul pendant des heures, la concentration se
perd et on commence à faire des erreurs d’inattention. Cependant, le dimensionnement d’un
ouvrage se doit d’être exacte ; ni sous-dimensionné, ni surdimensionné.
Le présent logiciel est alors développé afin de gagner du temps et aussi pour limiter les
erreurs. Les lignes de codes seront tenues secrètes en termes de confidentialité.
XVII. 2. Description
XVII. 2. 1. Fonction
Après avoir validé le mot de passe, une fenêtre mentionnant les termes de conditions
d’utilisation apparaît. Il faut cliquer sur « Accepter » pour pouvoir utiliser l’application.
XVII. 2. 2. 1. Prédimensionnement
- Poteau
Finalement, les dimensions de la section des poteaux sont affichées. Notons que
l’application est programmée afin de donner une dimension proche d’un carré.
En cliquant sur « Accepter », les valeurs sont automatiquement envoyées dans l’onglet
dimensionnement.
- Poutre
- Plancher
le type de plancher : en dalle pleine ou avec hourdis ; notons que ce-dernier n’est
pas encore prise en charge ;
la continuité : isolée ou continue ;
les dimensions : longueur et largeur.
Comme précédemment, le résultat est affiché et il faut cliquer sur « Valider » pour
l’envoyer vers l’onglet dimensionnement.
XVII. 2. 2. 2. Dimensionnement
XVII. 2. 2. 3. Récapitulation
Une option « Récapituler » est ajoutée au logiciel afin de regrouper toutes les résultats
dans un même onglet.
Conclusion partielle
Le présent logiciel offre un gain de temps considérable pour le calcul des éléments en
béton armé. Certes, l’application est encore incomplète, avec quelques défauts mais elle est déjà
opérationnelle. Le développement du présent logiciel a permis de comprendre le fonctionnement
des calculs en béton armé, et de se familiariser avec le langage de Microsoft Visual Studio 2010.
CONCLUSION
La première partie a permis de mieux cerner le site du projet, ses environnants, ainsi que
ses problèmes. L’architecture de l’immeuble a été décrite tout en détail afin d’assurer le confort
et la sécurité des usagers. Ces études ont conduit à mettre en évidence la justification du projet.
Ce projet est idéal pour la situation actuelle de la ville d’Antananarivo. Il est non
seulement rentable pour le propriétaire, mais résout également un des problèmes quotidiens de la
population. De plus, il n’est pas néfaste pour l’environnement. Outre ces bénéfices, l’immeuble
contribuera au projet de la commune, et versera un impôt important et régulier pour plusieurs
années. Un logiciel de dimensionnement des éléments en béton armé a été développé, facilitant
et accélérant les procédés de calcul.
Certes la réalisation d’un projet de telle envergure sera un défi dans tous les domaines. Il
permettra de limiter le problème d’insuffisance de parking dans la capitale et donnera,
évidement, une nouvelle image de modernité.
BIBLIOGRAPHIE
[1] Henri Renaud ; Du choix du terrain aux plans d’exécution ; Eyrolles ; Paris ; 2009
[2] Arnauld Delaplace ; Mécanique des Structures – Résistance des matériaux ; Dunod ;
Paris ; 2008
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[4] Henry Thonier ; Conception et calcul des structures de bâtiment Tome 1 – 6 ; Presses
de l’école nationale des ponts et chaussées ; Paris ; 1993
[5] Jacques Lamirau, Henri Renaud ; Béton armé – Guide de calcul ; Foucher ; Paris ;
1993
[6] Olivier Gagliardini ; BAEL 91 modifié 99 et DTU associé ; Eyrolles ; Paris ; 2004
[8] Jacques Armand, Yves Raffestin ; Conduire son chantier ; Le Moniteur ; Paris ; 1999
[15] Règles pour le calcul des fondations superficielles Ŕ DTU 13.12 ; Mars 2007
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Madagascar ; 2008
[20] Mme. RAVAOHARISOA Lalatiana ; Cours béton armé aux états limites et cours
béton armé avancé ;
WEBOGRAPHIE
http://www.google.com/
http://www.wikipedia.org//
http://www.cours-genie-civil.com/
http://www.yumpu.com/
ANNEXES
Annexe I. Plan d’architecture..............................................................................................................III
I. 1. Plan de Situation ...............................................................................................................III
I. 2. Plan de fondation ............................................................................................................. IV
I. 3. Plan du RDC jusqu’à la toiture............................................................................................ V
I. 4. Coupe A-A ........................................................................................................................ VI
I. 5. Coupe B-B ....................................................................................................................... VII
I. 6. Façade principale ........................................................................................................... VIII
I. 7. Façade postérieure ........................................................................................................... IX
I. 8. Façade latérale gauche ...................................................................................................... X
I. 9. Façade latérale droite ....................................................................................................... XI
I. 10. Vue en trois dimension .................................................................................................... XII
Annexe III. Descente de charges dues aux efforts horizontaux ........................................................ XIX
I. 1. Plan de Situation
I. 2. Plan de fondation
I. 4. Coupe A-A
I. 5. Coupe B-B
I. 6. Façade principale
I. 7. Façade postérieure
II. 3. Détermination de
Poteau J1 [daN]
Hauteur
Niveau Désignation Longueur [m] Largeur [m] Poids unitaire Totale
[m]
Acrotère 4,92 199 981
Toiture 4,92 2,73 582 7 817
N1
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 2,73 200 546
N1 10 328
Venant de N1 10 328
Garde-corps en parpaing 2,22 199 443
N2
Garde-corps métallique 2,70 178 481
Poteau 40 x 40 2,90 506 1 468
N2 12 720
Venant de N2 12 720
Plancher 4,92 2,73 550 7 387
N3
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 2,73 200 546
N3 21 637
Venant de N1 21 637
Garde-corps en parpaing 2,22 199 443
N4
Garde-corps métallique 2,70 178 481
Poteau 40 x 40 2,90 506 1 468
N4 24 029
Venant de N4 24 029
Plancher 4,92 2,73 550 7 387
N5
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 2,73 200 546
N5 32 946
Venant de N5 32 946
Garde-corps en parpaing 2,22 199 443
N6
Garde-corps métallique 2,70 178 481
Poteau 40 x 40 2,90 506 1 468
N6 35 338
Venant de N6 35 338
Plancher 4,92 2,73 550 7 387
N7
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 2,73 200 546
N7 44 255
Venant de N7 44 255
Garde-corps en parpaing 2,22 199 443
N8
Garde-corps métallique 2,70 178 481
Poteau 40 x 40 2,90 506 1 468
N8 46 647
Venant de N8 46 647
Plancher 4,92 2,73 550 7 387
N9
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 2,73 200 546
N9 55 564
Venant de N9 55 564
Garde-corps en parpaing 2,22 199 443
N10
Garde-corps métallique 2,70 178 481
Poteau 40 x 40 2,90 506 1 468
N10 57 956
Poteau J2 [daN]
Hauteur
Niveau Désignation Longueur [m] Largeur [m] Poids unitaire Totale
[m]
Toiture 4,92 5,23 582 14 976
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,23 200 1 046
N1 17 006
Venant de N1 17 006
N2
Poteau R+5 2,90 156 453
N2 17 459
Venant de N2 17 459
N3
Plancher 4,92 5,23 550 14 152
Venant de N1 33 641
N4
Poteau R+4 2,90 156 453
N4 34 094
Venant de N4 34 094
Plancher 4,92 5,23 550 14 152
N5
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,23 200 1 046
N5 50 277
Venant de N5 50 277
N6
Poteau R+3 2,90 225 653
N6 50 929
Venant de N6 50 929
Plancher 4,92 5,23 550 14 152
N7
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,23 200 1 046
N7 67 112
Venant de N7 67 112
N8
Poteau R+2 2,90 306 888
N8 68 000
Venant de N8 68 000
Plancher 4,92 5,23 550 14 152
N9
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,23 200 1 046
N9 84 182
Venant de N9 84 182
N10
Poteau R+1 2,90 400 1 160
N10 85 342
Poteau J3 [daN]
Longueur Hauteur
Niveau Désignation Largeur [m] Poids unitaire Totale
[m] [m]
Toiture 4,92 5,02 582 14 374
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,02 200 1 004
N1 16 362
Venant de N1 16 362
N2
Poteau R+5 2,90 156 453
N2 16 816
Venant de N2 16 816
Plancher 4,92 5,02 550 13 584
N3
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,02 200 1 004
N3 32 388
Venant de N1 32 388
N4
Poteau R+4 2,90 156 453
N4 32 841
Venant de N4 32 841
Plancher 4,92 5,02 550 13 584
N5
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,02 200 1 004
N5 48 413
Venant de N5 48 413
N6
Poteau R+3 2,90 225 653
N6 49 065
Venant de N6 49 065
Plancher 4,92 5,02 550 13 584
N7
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,02 200 1 004
N7 64 638
Venant de N7 64 638
N8
Poteau R+2 2,90 306 888
N8 65 526
Venant de N8 65 526
Plancher 4,92 5,02 550 13 584
N9
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,02 200 1 004
N9 81 098
Venant de N9 81 098
N10
Poteau R+1 2,90 400 1 160
N10 82 258
Poteau J4 [daN]
Longueur Hauteur
Niveau Désignation Largeur [m] Poids unitaire Totale
[m] [m]
Toiture 4,92 5,12 582 14 661
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,12 200 1 024
N1 16 669
Venant de N1 16 669
N2
Poteau R+5 2,90 156 453
N2 17 122
Venant de N2 17 122
Plancher 4,92 5,12 550 13 855
N3
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,12 200 1 024
N3 32 985
Venant de N1 32 985
N4
Poteau R+4 2,90 156 453
N4 33 438
Venant de N4 33 438
Plancher 4,92 5,12 550 13 855
N5
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,12 200 1 024
N5 49 301
Venant de N5 49 301
N6
Poteau R+3 2,90 225 653
N6 49 953
Venant de N6 49 953
Plancher 4,92 5,12 550 13 855
N7
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,12 200 1 024
N7 65 816
Venant de N7 65 816
N8
Poteau R+2 2,90 306 888
N8 66 704
Venant de N8 66 704
Plancher 4,92 5,12 550 13 855
N9
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 5,12 200 1 024
N9 82 567
Venant de N9 82 567
N10
Poteau R+1 2,90 400 1 160
N10 83 727
Poteau J5 [daN]
Longueur Largeur Hauteur
Niveau Désignation Poids unitaire Totale
[m] [m] [m]
Acrotère 4,92 199 981
Toiture 4,92 2,60 582 7 445
N1
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 2,60 200 520
N1 9 930
Venant de N1 9 930
Garde-corps en parpaing 2,22 199 443
N2
Garde-corps métallique 2,70 178 481
Poteau 40 x 40 2,90 506 1 468
N2 12 322
Venant de N2 12 322
Plancher 4,92 2,60 550 7 036
N3
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 2,60 200 520
N3 20 861
Venant de N1 20 861
Garde-corps en parpaing 2,22 199 443
N4
Garde-corps métallique 2,70 178 481
Poteau 40 x 40 2,90 506 1 468
N4 23 253
Venant de N4 23 253
Plancher 4,92 2,60 550 7 036
N5
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 2,60 200 520
N5 31 792
Venant de N5 31 792
Garde-corps en parpaing 2,22 199 443
N6
Garde-corps métallique 2,70 178 481
Poteau 40 x 40 2,90 506 1 468
N6 34 184
Venant de N6 34 184
Plancher 4,92 2,60 550 7 036
N7
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 2,60 200 520
N7 42 724
N8 Venant de N7 42 724
Venant de N8 45 115
Plancher 4,92 2,60 550 7 036
N9
Poutre longitudinale 4,92 200 984
Poutre transversale 2,60 200 520
N9 53 655
Venant de N9 53 655
Garde-corps en parpaing 2,22 199 443
N10
Garde-corps métallique 2,70 178 481
Poteau 40 x 40 2,90 506 1 468
N10 56 047
ANNEXE V. VALEURS DE ET DE
Début
𝑒 𝑒 𝑒𝑎 𝑒
𝑀𝑢
avec : 𝑒 𝑁𝑢
𝑒𝑎 𝑐𝑚 𝐿 ;
𝑙𝑓
𝑒 𝛼 ;
𝐺
𝛼
𝐺 𝑄
𝑓𝑐
𝑓𝑏𝑢
𝜃𝛾𝑏
𝑓𝑒
𝑓𝑒𝑑
𝛾𝑠
𝑁𝑢
𝜓
𝑏 𝑓𝑏𝑢
OUI
𝜓
√ 𝜓 𝜓 𝜓
𝜉 𝜉
𝜓
√ 𝜓
𝑒𝑛𝑐 𝜉
𝜓
OUI
𝑒 𝑒𝑛𝑐
CAS N°1 : C - C - C - C - C - C
ELU
Appuis a b c d e f g
Travée ab bc cd de ef fg
Leff [m] 4,440 5,390 5,390 5,390 5,390 4,440
L'eff [m] 4,440 4,312 4,312 4,312 4,312 4,440
p [MN/m] 0,0325 0,0388 0,0388 0,0388 0,0388 0,0325
Mi [MNm] 0,020 0,080 0,085 0,085 0,085 0,080 0,020
Vi [MN] 0,059 0,086 0,085 0,124 0,085 0,124 0,085 0,124 0,086 0,123 0,068 0,077
xo [m] 2,636 2,718 2,695 2,695 2,672 1,804
Mt [MNm] 0,022 0,087 0,088 0,088 0,091 0,069
ELS
Appuis a b c d e f g
Travée ab bc cd de ef fg
Leff [m] 4,440 5,390 5,390 5,390 5,390 4,440
L'eff [m] 4,440 4,312 4,312 4,312 4,312 4,440
qi [MN/m] 0,0231 0,0276 0,0276 0,0276 0,0276 0,0231
Mi [MNm] 0,014 0,057 0,060 0,060 0,060 0,057 0,014
Vi [MN] 0,042 0,061 0,060 0,088 0,060 0,088 0,060 0,088 0,061 0,088 0,048 0,055
xo [m] 2,636 2,718 2,695 2,695 2,672 1,804
Mt [MNm] 0,015 0,062 0,063 0,063 0,065 0,049
CAS N°2 : C - D - C - D - C - D
ELU
Appuis a b c d e f g
Travée ab bc cd de ef fg
Leff [m] 4,440 5,390 5,390 5,390 5,390 4,440
L'eff [m] 4,440 4,312 4,312 4,312 4,312 4,440
qi [MN/m] 0,0325 0,0238 0,0388 0,0238 0,0388 0,0201
Mi [MNm] 0,020 0,064 0,068 0,068 0,068 0,065 0,012
Vi [MN] 0,062 0,082 0,048 0,080 0,089 0,120 0,048 0,080 0,089 0,120 0,042 0,048
xo [m] 2,524 2,731 2,695 2,695 2,681 1,627
Mt [MNm] 0,034 0,043 0,098 0,044 0,100 0,042
ELS
Appuis a b c d e f g
Travée ab bc cd de ef fg
Leff [m] 4,440 5,390 5,390 5,390 5,390 4,440
L'eff [m] 4,440 4,312 4,312 4,312 4,312 4,440
qi [MN/m] 0,0231 0,0177 0,0276 0,0177 0,0276 0,0149
Mi [MNm] 0,014 0,046 0,050 0,050 0,050 0,047 0,009
Vi [MN] 0,044 0,059 0,036 0,059 0,063 0,086 0,036 0,059 0,063 0,085 0,031 0,035
xo [m] 2,531 2,729 2,695 2,695 2,680 1,645
Mt [MNm] 0,023 0,033 0,069 0,033 0,071 0,031
CAS N°3 : D - C - D - C - D - C
ELU
Appuis a b c d e f g
Travée ab bc cd de ef fg
Leff [m] 4,440 5,390 5,390 5,390 5,390 4,440
L'eff [m] 4,440 4,312 4,312 4,312 4,312 4,440
qi [MN/m] 0,0201 0,0388 0,0238 0,0388 0,0238 0,0325
Mi [MNm] 0,012 0,065 0,068 0,068 0,068 0,064 0,020
Vi [MN] 0,033 0,057 0,089 0,120 0,048 0,080 0,089 0,120 0,049 0,079 0,068 0,077
xo [m] 2,813 2,709 2,695 2,695 2,659 1,916
Mt [MNm] 0,000 0,098 0,044 0,098 0,047 0,070
ELS
Appuis a b c d e f g
Travée ab bc cd de ef fg
Leff [m] 4,440 5,390 5,390 5,390 5,390 4,440
L'eff [m] 4,440 4,312 4,312 4,312 4,312 4,440
qi [MN/m] 0,0149 0,0276 0,0177 0,0276 0,0177 0,0231
Mi [MNm] 0,009 0,047 0,050 0,050 0,050 0,046 0,014
Vi [MN] 0,025 0,042 0,063 0,086 0,036 0,059 0,063 0,086 0,037 0,058 0,048 0,055
xo [m] 2,795 2,710 2,695 2,695 2,661 1,909
Mt [MNm] 0,001 0,069 0,033 0,069 0,036 0,050
[mm]
XII. 1. Plancher
1
A 4
3
503 2
503
2
503
A
540
XII. 2. Rampe
1
A 4
3
503 2
525
2
525
A
544
XII. 3. Escalier
2 3 HA 12 pm 1,50
5 3 3 HA 10 pm 1,50
4 3 HA 10 pm 0,90
2 6
5 3 HA 10 pm 0,90
6 2 HA 8 pm 0,90
4
1 34°
120 189
A-A
18
3
13
A A
N° Désignation Façonnage Ld [m]
1 8 HA 12 pm 4,40
45
1 2 3 3 4 5 5 6 7
A B C D E F G
A B C D E F G
8 9 9
N° Désignation Façonnage Ld [m]
A-A B-B C-C 1 3 HA 12 1,12
1 2 3
2 3 HA 8 2,46
11 11 11
3 5 HA 12 2,20
10 10 10 4 3 HA 8 3,54
5 5 HA 12 2,20
6 3 HA 8 3,54
8 8 8
7 5 HA 12 2,20
8 3 HA 12 4,50
D-D E-E F-F G-G 9 5 HA 12 10,76
4 5 6 7
11 11 11 11 10 HA 6 tl 30 cm 1,64
10 10 10 10 11 HA 6 tl 30 cm 0,74
9 9 9 9
A 1 B 2 3 C D 4 5 E D 4 3 C B 2 1 A
A B 6 C D 7 E D 7 C B 6 A
8 8 8 8 8 4 3 HA 8 3,40
9 9 9 9 9 5 5 HA 12 2,20
6 3 HA 12 11,80
7 3 HA 12 10,91
8 HA 6 tl 35 cm 0,69
6 6 6 7 7 9 HA 6 tl 35 cm 1,54
XII. 7. Semelle
A
A-A
B B
2
A
1 2 N° Désignation Façonnage Ld [m]
B-B
1 7 HA 12 2,10
1 2 4 HA 12 pm
Rendement 10 m3/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directes
Total
Désignation: U Qté U Qté PU Matériels MO Matériaux
Matériels:
Bétonnière U 1 h 8 5 000,00 40 000,00
Pervibrateur U 1 h 8 2 000,00 16 000,00
Lot de petits matériels Fft 1 Fft 1 30 000,00 30 000,00
Total Matériels 86 000,00
Main d'œuvre:
Chef de chantier Hj 1 h 1 4 000,00 4 000,00
Chef d'équipe Hj 1 h 8 3 000,00 24 000,00
O.S. Hj 2 h 8 2 000,00 32 000,00
Manœuvre Hj 2 h 8 1 250,00 20 000,00
Total Main d'œuvre 80 000,00
Matériaux:
Gravillon 5/15 m3 0,8 m3 8 40 000,00 320 000,00
Sable m3 0,4 m3 4 18 000,00 72 000,00
Ciment CEM I 42,5 kg 200 kg 2000 520,00 1 040 000,00
Total Matériaux 1 432 000,00
= 1,43 Total des Déboursés 1 598 000,00
PU= K*D/R 228 514,00
Rendement 50kg/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directes
Total
Désignation: U Qté U Qté PU Matériels MO Matériaux
Matériels:
Lot de petits matériels Fft 1 Fft 1 30 000,00 30 000,00
Total Matériels 30 000,00
Main d'œuvre:
Chef de chantier Hj 1 h 1 4 000,00 4 000,00
Chef d'équipe Hj 1 h 8 3 000,00 24 000,00
O.S. ferrailleur Hj 1 h 8 2 000,00 16 000,00
Manœuvre Hj 2 h 8 1 250,00 20 000,00
Total Main d'œuvre 64 000,00
Matériaux:
Acier Tor de tout Ø kg 1 kg 50 3 500,00 175 000,00
Fil de fer recuit kg 0,1 kg 5 4 500,00 2 250,00
Total Matériaux 177 250,00
= 1,43 Total des Déboursés 271 250,00
PU= K*D/R 7 757,75
Rendement 18 m3/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directes
Total
Désignation: U Qté U Qté PU Matériels MO Matériaux
Matériels:
Lot de petits matériels Fft 1 Fft 1 30 000,00 30 000,00
Total Matériels 30 000,00
Main d'œuvre:
Chef de chantier Hj 1 h 1 4 000,00 4 000,00
Chef d'équipe Hj 1 h 1 3 000,00 3 000,00
O.S. Hj 2 h 8 2 000,00 32 000,00
Manœuvre Hj 2 h 8 1 250,00 20 000,00
Total Main d'œuvre 59 000,00
Matériaux:
Parpaing 20x20x40 U 88 U 1584 90,00 142 560,00
Sable m3 0 m3 0,6 18 000,00 10 800,00
Ciment CEM I 42,5 kg 6 kg 200 520,00 104 000,00
Total Matériaux 257 360,00
= 1,43 Total des Déboursés 346 360,00
PU= K*D/R 27 516,38
Rendement 20m²/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directes
Total
Désignation: U Qté U Qté PU Matériels MO Matériaux
Matériels:
Lot de petits matériels Fft 1 Fft 1 30 000,00 30 000,00
Total Matériels 30 000,00
Main d'œuvre:
Chef de chantier Hj 1 h 1 4 000,00 4 000,00
Chef d'équipe Hj 1 h 1 3 000,00 3 000,00
O.S. Hj 1 h 8 2 000,00 16 000,00
Manœuvre Hj 2 h 8 1 250,00 20 000,00
Total Main d'œuvre 43 000,00
Matériaux:
Sable m3 0 m3 0,2 18 000,00 3 600,00
Ciment CEM II 42,5 kg 3 kg 60 460,00 27 600,00
Total Matériaux 31 200,00
= 1,43 Total des Déboursés 104 200,00
PU= K*D/R 7 450,30
Rendement 20m²/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directes
Total
Désignation: U Qté U Qté PU Matériels MO Matériaux
Matériels:
Lot de petits matériels Fft 1 Fft 1 30 000,00 30 000,00
Total Matériels 30 000,00
Main d'œuvre:
Chef de chantier Hj 1 h 1 4 000,00 4 000,00
Chef d'équipe Hj 1 h 1 3 000,00 3 000,00
O.S. Hj 1 h 8 2 000,00 16 000,00
Manœuvre Hj 2 h 8 1 250,00 20 000,00
Total Main d'œuvre 43 000,00
Matériaux:
Sable m3 0,1 m3 1,35 18 000,00 24 300,00
Tout Venant m3 0,5 m3 3,00 40 000,00 120 000,00
Ciment CEM I 42,5 kg 20 kg 300 300,00 180 000,00
Total Matériaux 333 750,00
= 1,43 Total des Déboursés 406 750,00
PU= K*D/R 36 607,50
XV. 1. 6. Débroussaillage
Rendement 250m²/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directes
Total
Désignation: U Qté U Qté PU Matériels MO Matériaux
MTRL:
Lot de petits MTRL Fft 1 Fft 1 30 000 30 000
Total MTRL 30 000
Main d'œuvre:
Chef de chantier Hj 1 h 1 4 000 4 000
Chef d'équipe Hj 1 h 8 3 000 24 000
Manœuvre Hj 10 h 8 1 250 100 000
Total Main d'œuvre 128 000
MTRO:
Total MTRO 0
= 1,43 Total des Déboursés 158 000
PU= K*D/R 904
XV. 1. 7. Déblai
Rendement 100m²/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directes
Total
Désignation: U Qté U Qté PU Matériels MO Matériaux
MTRL:
Lot de petits MTRL Fft 1 Fft 1 30 000 30 000
Pelle hydraulique U 1 h 8 100 000 800 000
Camion Benne U 1 h 8 50 000 400 000
Total MTRL 1 200 000
Main d'œuvre:
Chef de chantier Hj 1 h 1 4 000 4 000
Chef d'équipe Hj 1 h 8 3 000 24 000
Manœuvre Hj 6 h 8 1 250 60 000
Conducteur d'engin Hj 1 h 8 3 000 24 000
Chauffeur Hj 1 h 8 2 500 20 000
Total Main d'œuvre 132 000
MTRO:
Total MTRO 0
Total des
= 1,43
Déboursés 1 332 000
PU= K*D/R 19 048
XV. 1. 8. Remblai
Rendement 100m²/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directes
Total
Désignation: U Qté U Qté PU Matériels MO Matériaux
MTRL:
Lot de petits MTRL Fft 1 Fft 1 30 000 30 000
Compacteur U 1 h 8 25 000 200 000
Camion-citerne U 1 h 8 45 000 360 000
Camion Benne U 1 h 8 50 000 400 000
Total MTRL 990 000
Main d'œuvre:
Chef de chantier Hj 1 h 1 4 000 4 000
Chef d'équipe Hj 1 h 8 3 000 24 000
OS Hj 2 h 8 2 000 32 000
Manœuvre Hj 3 h 8 1 250 30 000
Chauffeur Hj 1 h 8 2 500 20 000
Total Main d'œuvre 110 000
MTRO:
Total MTRO 0
Total des
= 1,43
Déboursés 1 100 000
PU= K*D/R 15 730
sommaire ............................................................................................................................................. ii
Introduction ......................................................................................................................................... 1
PARTIE III. Etudes financières, étude d’impact environnemental et apport personnel ........................ 143
Conclusion........................................................................................................................................ 179
Annexes I
Annexe III. Descente de charges dues aux efforts horizontaux ........................................................ XIX
Nom : RAKOTOSON
Prénom : Anthony
Titre de l’ouvrage : Etude d’un bâtiment R+5 à usage de parking sis à Ankorondrano
Antananarivo – Région Analamanga
Nombre de page : 179
Nombre de tableau : 93
Nombre de figure : 53
Résumé
Le présent mémoire se porte sur l’étude d’un bâtiment R+5 à usage parking, sis à Ankorondrano.
Le projet vise à contribuer à l’aménagement de la ville d’Antananarivo. Il est conçu pour
satisfaire les besoins de confort et de sécurité des usagers travaillant dans la zone d’implantation.
La première partie décrit la conception architecturale et les environnements du projet. Cette
partie a conduit vers la justification du projet. Ensuite, la deuxième se focalise surtout sur le côté
technique selon les différentes méthodes de calculs telles que la méthode de CROSS, les règles
BAEL 91/99, la méthode de Caquot, la méthode forfaitaire, le document technique unifié et bien
d’autres. Finalement, la troisième partie se concentre sur le plan financier et
environnemental ayant permis d’étudier la faisabilité de l’ouvrage selon différents angles. Elle
aborde également un apport personnel portant sur le dimensionnement des éléments en béton
armé.
Mots clés : Parking, Matelas de substitution, Béton armé, Rampe, Ascenseur.
Abstract
This thesis is related to the construction of a R+5 building in Ankorondrano for parking
purposes. The project's done to contribute to the development Antananarivo's city. It's designed
to satisfy the comfort & safety needed of the workers in that area. The first part of this project
describes the architectural design & the environment of the building which lead to its
justification. The second part focuses to the technical side according to some different methods
a: the CROSS method, the BAEL rules 91/99, the hood method, the flat-rate method, the
technical unified document and many more. The third and last part shows the financial and
environmental plan which have allowed to study the project's feasibility and the structure
according to different point of view. It also deals with a personal report on the design of
reinforced concrete elements.
Key words : Parking, Mattress substitute, Reinforced concrete, Ramp, Height elevator