Le Marché CES en Tunisie
Le Marché CES en Tunisie
Le Marché CES en Tunisie
Octobre 2013
Christopher Gross
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Liste des abréviations
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1 Introduction
Les fondations du marché solaire thermique date depuis les années quatre-vingts. Par petits
étapes et par le développement énorme suivant l’initiation du programme PROSOL, la Tunisie
a gagné un rôle de pionnier dans le domaine du solaire thermique. Ayant réussi d’installer
plus que 40 m² par 1000 habitants, la Tunisie est de loin le leader parmi les pays en Afrique
du Nord.
Cette étude donne un aperçu sur la structure du marché international et présente les déve-
loppements récents sur le marché tunisien. L’étude met un accent particulier sur le dévelop-
pement de la capacité installé, la structure du marché, les types des systèmes existants et
les entreprises et produits dominants. Finalement, l’étude évalue la rentabilité pour les inves-
tisseurs, notamment les ménages résidentiels.
Les résultats de l’étude montre que le marché solaire thermique dans sa façon actuelle est
caractérisé par des structures non durables. En conséquence, il existe le grand risque que
l'énergie solaire thermique dans son ensemble gagnerait une mauvaise réputation auprès du
grand public, ce qui nuirait également à tous les fournisseurs. L’étude développe des re-
commandations afin de continuer le développement du marché solaire thermique tunisien
d’une manière durable.
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2 Description de la technologie
Pour les systèmes solaires thermiques, le rayonnement du soleil est exploité pour produire
directement de la chaleur. Avec une installation de chauffe-eau solaire (CES), cette chaleur
est utilisée pour chauffer l’eau sanitaire dans des bâtiments individuels ou collectif. Avec un
grand système solaire thermique on peut même chauffer l’eau des grandes piscines ou
chauffer des bâtiments.
En général, les systèmes solaire thermiques peuvent être distingués par deux caractéris-
tiques principales : les systèmes actifs et passifs, et les systèmes directs (boucle ouverte) ou
indirects (boucle fermée) [1]. Il existe donc plusieurs configurations possibles où les capteurs
différents peuvent être utilisés avec n'importe quel type de système. C’est plutôt le réservoir
de stockage, le système de commande, et l'architecture globale qui définissent la conception.
Les systèmes d'eau chaude sanitaire individuels sont généralement des systèmes relative-
ment petits avec un capteur solaire d’une taille comprise entre 3 m² et 6 m² et avec un bal-
lon de stockage entre 150 litres et 300 litres. Les systèmes peuvent être conçus pour couvrir
70 pour cent de la demande de l’eau chaude sanitaire, en fonction de la taille des capteurs,
le stockage et le climat [1]. En combinaison avec un système d’appoint auxiliaire, la couver-
ture totale des besoins en eau chaude sanitaire est possible.
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Figure 1: Système thermosiphon [2]
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Lorsque la demande d'eau chaude est supérieure à l'offre chauffée par le soleil, un système
d’appoint auxiliaire devient indispensable. Ces systèmes de secours peuvent être directement
installés dans le réservoir de stockage ou indirectement par un échangeur de chaleur sup-
plémentaire. La chaleur de secours peut être basée sur une source de gaz, mazout, bois ou
sur une résistance électrique. En Tunisie, l'élément de secours est un appoint électrique qui
est installé dans le ballon de stockage d'un système à couplage direct (cf. Figure 3).
Les systèmes CES les plus performants couvrent 40 à 80 pourcent de la charge de chauffage
de l'eau chaude domestique. Cependant, pour couvrir les 100 pourcent, il faudrait des sys-
tèmes surdimensionnés (capteurs et stockage). Le coût additionnel est généralement injusti-
fiable et le surdimensionnement augmente le risque de surchauffe, ce qui pourrait endom-
mager les capteurs [1]. Normalement, les CES sont dimensionnés pour couvrir entièrement
la basse saison en demande d’eau chaude (été).
En général, les bâtiments ayant des consommations importantes (grandes quantités d'eau
chaude) et plus ou moins constantes sont plus appropriés pour des installations efficaces
(dépendant de la capacité de couvrir la demande). Comme ça, les applications solaires les
plus intéressantes économiquement se retrouvent parmi les établissements comme par
exemple les piscines et les établissements d'accueil social comme les hôpitaux, grands hô-
tels, immeubles de plus de 15 logements ou des cantines. Même si la conception et l'intégra-
tion d'une installation collective est plus délicate que celle d'un chauffe-eau solaire résiden-
tiel, la productivité de l'installation est généralement meilleure [3].
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3 Le marché international
Pour le solaire thermique, un certain nombre de différentes technologies ont été développés.
D'une manière générale, une comparaison des marchés dans les pays différents est difficile
en raison de la vaste gamme de systèmes utilisés pour différents climats et des différentes
structures de la demande.
Cependant, en 2011, les technologies solaires thermiques ont produit un total de 195 TWh –
ce qui correspond à plus de 20,8 millions tonnes équivalent pétrole (tep) et une économie
annuelle de 63,9 millions tonnes d'émissions de CO2. À la fin de l’année 2011, la capacité
totale installée est évalué à être 235 GWth, ce qui correspond à 280 millions m². Cette capa-
cité totale se répartit entre 90,3 % pour les capteurs plans et des capteurs à tubes sous
vide, 9,1 % des capteurs non vitrés et 0,7% des capteurs d’air.
Figure 4: Répartition de la capacité totale installée en service (vitrée et non vitrée et cap-
teurs à air) par région économique à la fin de l‘année 2010 [4]
Les nouvelles installations ont augmenté de 14 pourcent par rapport à 2010 avec la Chine
comme un moteur de marché principal et leader absolu en termes de superficie cumulée
installée suivie par la Turquie, l'Allemagne, le Brésil et l'Inde. La Chine et l'Europe représen-
tent 92 % du marché mondial pour toutes les nouvelles installations en 2011 [4].
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Figure 5: La capacité totale des nouvelles installations des capteurs plans et des capteurs
à tubes sous vide dans les 10 pays principaux en 2011 [5]
Pour la région MENA, au total, le marché CES s’élève à environ 20 millions de m² de cap-
teurs installés. Il est dominé par la Turquie qui a réussi d’installer 10 millions m² (parts de
marché : 52 %). Le marché suivant est Israël, qui représente 25 % de parts de marché. Un
indicateur souvent utilisé pour la pénétration des CES est la surface de capteurs installés par
habitant qui est la plus élevée en Israël, suivi des Territoires Palestiniens, la Jordanie, la Tur-
quie, le Liban et la Tunisie [1].
Globalement, environ trois quarts de tous les systèmes solaires thermiques installés sont des
systèmes thermosiphons. Le reste représente des systèmes actifs qui sont dépendant des
pompes pour leur fonctionnement. En 2010, 90 % des nouveaux systèmes installés ont été
des systèmes à thermosiphon, la plupart d’eux installés en Chine où presque tous les sys-
tèmes sont équipés de tubes sous vide. Les autres régions représentatives pour le déploie-
ment des systèmes thermosiphons sont principalement les régions avec des climats chaudes
comme l’Afrique, l’Amérique Latine, le Sud de l'Europe et la région MENA. Dans ces régions,
les systèmes de thermosiphon sont plus souvent équipés de capteurs plats [1].
Figure 6: Répartition par type de système pour la capacité totale installée de collecteur
d’eau en service à la fin de l‘année 2010 [4]
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Contrairement au photovoltaïque, l'industrie solaire thermique internationale est encore très
fragmentée, avec seulement très peu des acteurs majeurs. Uniquement une société sur
quatre produit plus de 50 000 m² par an (35 MWth) [1]. La Chine est le leader mondial de la
fabrication des systèmes solaire thermiques. Les plus grandes entreprises chinoises com-
prennent Himin, Linuo, Sunrain et Sangle [1].
En Europe, le deuxième marché le plus grande, les principaux fabricants sont Alanod,
Almeco-TINOX, Bosch, Bluetec, GREENoneTEC, le groupe Ritter, et Solvis. Les principaux
fournisseurs de systèmes européens qui sont de plus en plus orienté à exporter aux marchés
des pays émergents tels que l'Inde et le Brésil sont GREENoneTEC, Vissman, Schüco, ther-
mosolaire, Solvis, Ritter Solar, Wolf, KingspanSolar, Vaillant, KBB Kollektorbau, Riello Group,
EZINC, et Bosch Thermotechnik [1].
Dans l’édition d’avril 2013, le magazine Sun&Wind Energy présente une enquête sur le mar-
ché solaire thermique qui était réalisée parmi 42 fabricateurs internationaux de systèmes
thermosiphons, dont la plupart des fabricateurs d’origine européenne. Les pays arabes sont
représentés avec 5 entreprises (y inclus une entreprise tunisienne). Un nombre élevé d'en-
treprises dans l'enquête a identifié les pays arabes comme leur zone de vente la plus impor-
tante. Marchés traditionnellement forts pour les chauffe-eau solaires comme Israël, la Tur-
quie et de Chypre n’ont pas été mentionnés souvent. Aussi la Grèce est seulement impor-
tante pour quelques fabricants. Selon Sun&Wind Energy « En particulier, la région arabe a
fortement augmenté en importance. Maroc, les Emirats arabes unis, le Liban, la Tunisie,
l'Arabie saoudite et la Jordanie sont parmi les marchés les plus fréquemment mentionnés »
[6].
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Les coûts
Les coûts d’investissement dépendent largement de la qualité du système et de la perfor-
mance désirée (fraction solaire envisagée). En plus, les coûts varient selon les conditions
climatiques et les niveaux de complexité du système, ainsi que d'autres facteurs tels que le
coût de la main d’œuvre. Par exemple, un système thermosiphon pour un ménage normal
composé d'un collecteur de 2,4 m² et de 150 litres de réservoir coûte 700 euros en Grèce,
mais 150 euros en Chine (sans aide gouvernementale). En Europe centrale, un système actif
(avec pompe) de 4 à 6 m² avec stockage à l’intérieur de 300 litres, entièrement protégé
contre le gel, coûte environ 4 500 euros [1]. Comme la production d'eau chaude solaire do-
mestique en Europe coûte encore cher (de 85 à 190 euros par MWh de chaleur) et norma-
lement ne peut pas être considérée économique par rapport au gaz naturel, en Chine, à
Chypre, en Israël et en Turquie, les chauffe-eau solaires à faible coût sont déjà une alterna-
tive économique pour les ménages [1].
Pour les petites applications domestiques, les coûts d'installation peuvent être aussi élevés
que 50% des coûts globaux d'investissement, en particulier dans les pays avec des salaires
élevés et à cause du manque de concurrence sur le marché. Cela signifie que le chauffe-eau
solaire souvent ne peut pas bénéficier des économies d’échelle observées avec d'autres
technologies des énergies renouvelables ou cet effet affecte les couts globaux (la production
et l’installation) plus. Globalement, les coûts d'investissement pour un système d'eau chaude
sanitaire peuvent varier par un facteur de près de 10, à partir de USD 250/kWth jusqu’à USD
2 400/kWth [2]. En raison des divergences de coûts d'investissement, les coûts de chauffage
solaire varient également en fonction de la technologie et des conditions du marché local.
Figure 8 illustre les coûts de chaleur solaire selon le type de technologie et par région.
Figure 8: Coûts de chaleur solaire selon le type de technologie et par région [2]
Une baisse des couts des technologies des énergies renouvelables pose un défi considérable
aux fabricants des systèmes thermosiphon. En suivant l’enquête de Sun&Wind Energy, des
réductions du prix sont difficile à réaliser avec les produits existants. La plupart des entre-
prises prévoie des prix stable pour le moyen-terme. Pour 2013, un certain nombre des en-
treprises attend même des augmentations au lieu des réductions (cf. Figure 9).
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Figure 9: Développement des prix pour les systèmes thermosiphon selon l'enquête de
Sun&Wind Energy [6]
Page 12
4 Le marché solaire thermique en Tunisie
Un crédit bonifié à un taux de TMM+1,2 (soit environ 5%) d’une durée de 5 ans,
pouvant atteindre 1150 DT pour toutes les installations de n’importe quelle taille,
remboursable par la facture STEG. Ce crédit est accordé dans le cadre d’une ligne de
crédit mise à disposition à la STEG par une banque privée choisie par voie de concur-
rence (Attijari Bank). La Société Tunisienne d’Electricité et du Gaz (STEG) assure de
son côté le recouvrement des créances au profit de la banque ainsi que la garantie
des paiements en déconnectant le client en cas de défaut de paiement.
Collecte
échéances sur
8 facture STEG Dossier crédit (STEG-
2 client) Prise en charge
Dossiers 4
pris en 5
Demande/Acco charge Dossiers
rd subvention
Fournisseurs 3
subv.
approuvé 6
Remboursement
Ordre de
des crédits selon
Paiement du fournisseur Virement
B tableau
d’amortissement
7
Démarchage
1 Banque
Signature Contrat par )STEG)
Client et Fournisseur
Paiement reliquat et
frais de dossier A
Clients
Figure 10: Schéma d’implantation du projet PROSOL [7]
1
Le système doit fournir au minimum 900 kWh/an et la surface installée doit être comprise entre 1-3
m²
2
Le système doit fournir au minimum 2000 kWh/an et la surface installée doit être strictement supé-
rieure à 3m²
Page 13
La réussite du « PROSOL Résidentiel » a été la base pour la mise en place d’un deuxième
mécanisme visant la diffusion à grande échelle des CES dans le secteur tertiaire. Les hôtels,
les hôpitaux, les piscines municipales, les hammams et les foyers universitaires représentent
une cible privilégiée du programme « PROSOL Tertiaire ». Cependant, jusqu’à présent, un
vrai scale-up de ce marché n’a pas eu lieu, c’est aussi la raison pour laquelle cette étude se
concentre plutôt sur le marché résidentiel.
500.000
450.000
400.000
350.000
m² installé
300.000
250.000
200.000
150.000
100.000
50.000
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Le marché solaire thermique a prospéré fortement jusqu’à 2008, mais depuis il est resté plus
ou moins stable à un niveau supérieur à 70.000 m² installé par an. L’année de la révolution,
2011, a vu une chute et jusqu’à présent le marché n’a pas encore atteint le niveau de 2010
où les installations ont atteint les 80.000 m². En ce moment, le niveau de marché est de
l’ordre de 73.000 m² installé par an (chiffres de 2012). En ce qui concerne le soutien de
Page 14
l’état, l’Agence National pour la Maitrise de l’Energie (ANME) a payé environ 7.000.000 Dinar
des subventions comme aide financière directe. Les moyens viennent du Fonds National pour
la Maitrise de l’Energie (FNME).
80.000
70.000
m² installé par an
60.000
50.000
40.000
30.000
20.000
10.000
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
En 2012, la plupart des installations étaient les systèmes d’une taille de 200 litres (1-3 m²),
qui ensemble représentent 75 pourcent de tous les systèmes installés. Dans ce marché, la
plupart des clients demande un crédit à travers du schéma de financement de la STEG. Le
marché des systèmes de 300 litres (plus que 3m²) représente 25 pourcent du marché total.
Dans ce segment, environ 50 pourcent des clients demandent un crédit. Le marché des sys-
tèmes avec des capacités supérieurs à 300 litres est encore très petit. En 2012, seulement
11 installations ont été réalisées. En considérant le marché total, 77 pourcent des clients
financent leur système avec un crédit de la STEG.
25000
20000 3157
Nombre de systèmes
15000
5000 3134
3545
0
200 litres 300 litres Plus que 300
litres
Figure 13: Répartition des CES installés en 2012 par taille et par schéma de financement,
[7]
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En 2012, le marché s’est concentré aux régions côtières et était surtout orienté vers les
grandes villes. La plupart des systèmes ont été installé à Sfax et à Tunis. Ensemble, ces deux
villes représentent 30 pourcent du marché en 2012. Il est à noter qu’il reste beaucoup de
potentiel inexploité dans les régions intérieures de la Tunisie. Concernant le Sud avec les
villes Gabes, Tataouine et Tozeur, on trouve seulement très peu des installations sur place –
même si les conditions du rayonnement solaire sont beaucoup plus favorables par rapport au
Nord.
14000
12000
10000
m² installé
8000
6000
4000
2000
0
Mahdia
Sousse
Sidi Bouzid
Kebili
Sfax
Grand Tunis
Nabeul
Monastir
Kasserine
Siliana
Jendouba
Medenine
Bizerte
Gafsa
Kairouan
Le Kef
Beja
Zaghouan
Gabes
Tozeur
Tataouine
Figure 14: Capacité installée en 2012 par gouvernorat [7]
3
BSI et Sines fabriquent seulement les ballons en Tunisie et importent les capteurs.
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9000
Nombre des systèmes 8000
7000
6000
5000
vendus
4000
200 l
3000
2000 300 l
1000
0
Figure 15: Les entreprises dominantes (Nombre des systèmes vendus en 2012) [7]
Plus détaillé, lorsqu’on regarde le marché des systèmes de 200 l qui représente une partie de
75 pourcent du marché solaire thermique total, on constate la même domination des trois
grands installateurs Soften (part de 37 pourcent), BSI (part de 19 pourcent) et Sines (part
de 14 pourcent). Ensemble ils couvrent 70 pourcent du marché 200 litres.
20%
Soften
37% BSI
4% Sines
6% Fayzer
SkyEnergy
14% Rest
19%
Figure 16: Répartition par part de marché des entreprises actifs en 2012 (Marché 200l),
[7]
Le marché des systèmes de 300 litres montre une image presque pareille mais se diffère des
parts de marché des entreprises sur le 4ieme et 5ieme place, occupé par Energie et Sier.
Page 17
Marché 300 litres
16%
Soften
5% BSI
45% Sines
6%
Energie
9% Sier
Rest
19%
Figure 17: Répartition par part de marché des entreprises actifs en 2012 (Marché 300l),
[7]
Avec 8072 systèmes vendus en 2012, le système KSH 201 SUPRA de Soften est de loin le
plus populaire sur le marché. Aussi le KSH 302 SUPRA est populaire, qui est en même temps
le seul système de la taille 300 litres entre les TOP 5. Plus d’information sur les produits pet
être accédé sur les sites web des fournisseurs qui sont présentés sur le tableau suivant.
4
Selon le choix du capteur.
5
Selon le choix du capteur.
Page 18
Tableau 3: Sites Web des leaders du marché
Une liste qui présente tous les systèmes installé en 2012 peut être accédée dans l’annexe de
l’étude.
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possible pour des ventes des systèmes de 300 litres. Cependant, une augmentation cons-
tante de crédit n'est pas souhaitable car cela pourrait également augmenter les prix de vente
des systèmes de 200 litres. Il est opportun, par conséquent, d’établir un propre régime de
crédit pour le marché de 300 litres.
[ ] [ ]
[ ]
Avec les deux cas des carburants, les coûts variables de chaleur se diffèrent à cause d’une
tarification diffèrent par kWh.
Tableau 4: Prix des carburants utilisés pour le chauffage de l'eau en 2011 [9]
Avec un rendement d’une chaudière de 80 pourcent, on arrive à des couts variables de cha-
leur de 55 millimes/kWh pour un système GPL et de 33 millimes/kWh pour un système à
base de gaz naturel. À cause d’un manque des données, ces calculs sont basés sur des prix
des carburants en 2011.
Pour les systèmes CES, une grande partie de la chaleur est fournie par le solaire gratuite-
ment. Comme ça, juste la différence, lorsque la chaleur solaire n’est pas suffisante pour cou-
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vrir le besoin, doit être fournie par un système auxiliaire. En Tunisie, les systèmes CES nor-
malement sont équipés avec un appoint électrique qui fournit cette différence. Comme pour
les systèmes conventionnels, les clients sont donc obligés à payer un prix en millimes/kWh
pour faire fonctionner l’appoint. En conséquence, la formule change comme suivant.
( [ ])
[ ] [ ] [ ]
Il devient évident que la fraction solaire a un grande influence sur les couts de chaleur va-
riables. D’un point de vue technique on trouve, selon les conditions de rayonnement, la di-
mension du système et le rendement du capteur, les systèmes qui fonctionne avec une frac-
tion solaire de 60 pourcent jusqu’à 90 pourcent. Approvisionner plus de 90 pourcent norma-
lement résulte dans une surproduction pendant l’été qui rend les systèmes inefficaces.
La deuxième variable qui a un grand effet sur les coûts variables des systèmes CES équipés
avec un appoint électrique est le prix d’électricité qui diffère selon la structure de la con-
sommation du client. En Tunisie, les clients qui consomment moins que 300 kWh par mois
sont obligés à payer 150 millimes/kWh, lesquels qui consomment plus sont obligés à payer
une partie de leur besoin avec une tarification de 260 millimes/kWh. En conséquence, les
coûts de chaleur variables, ajoutés par le système d’appoint électrique, dépendent de la tari-
fication d’électricité du client. Pour les deux cas de tarification, les deux prochaines figures
comparent les coûts variables de chaleur des systèmes conventionnels avec des coûts d’un
système CES en considérant des fractions solaires différents6.
70
Couts de chaleur [Millimes/kWh]
Tarification
60
d'electricité STEG =
150 Millimes/kWh
50
40
30
20
10
0
CES 60% Gaz GPL CES 70% CES 80% Gaz STEG CES 90%
Figure 18: Coûts variables de chaleur pour les systèmes CES et conventionnels (tarif
d’électricité = 150 millimes/kWh)
6
CES 60% correspond à une fraction solaire de 60 %. Ça signifie que 40 % de la chaleur sont fourni à
travers l’appoint électrique.
Page 21
En considérant le tarif d’électricité de 150 millimes/kWh, les systèmes avec une fraction so-
laire plus large que 70 % deviennent intéressants par rapport à des systèmes à base de GPL.
Lorsqu’on regarde le cas pour le gaz naturel, fourni par la STEG, seulement les systèmes
optimisés au maximum, avec une fraction solaire plus de 80 %, sont capable de produire la
chaleur à des coûts compétitifs. L’importance de la fraction solaire, mais surtout l’effet de la
tarification d’électricité est encore souligné dans la figure suivant.
120
Couts de chaleur [Millimes/kWh]
Tarification
100
d'electricité STEG =
260 Millimes/kWh
80
60
40
20
0
CES 60% CES 70% CES 80% Gaz GPL Gaz STEG CES 90%
Figure 19: Coûts variables de chaleur pour les systèmes CES et conventionnels (tarif
d’électricité = 260 millimes/kWh)
Avec la tarification de 260 millimes/kWh, seulement des systèmes CES dimensionnés pour
couvrir 90 % de la chaleur par le solaire sont capable d’être moins chers en terme des coûts
variables par rapport à des systèmes conventionnels. Le fait que normalement ces systèmes
représentent plutôt un cas idéal rend les CES non rentable pour cette tarification d’électricité.
Pour résumé, généralement les coûts de chaleur dépendent largement de la fraction solaire,
un fait qui peut être adressé techniquement avec des systèmes efficaces, dimensionnés en
correspondance avec la demande. Cependant, en Tunisie, tous les efforts sur la côté tech-
nique sont compensés à cause de la différence du prix extrêmement large entre le gaz et
l’électricité. Cet effet est lié à la politique de la tarification et surtout au régime des subven-
tions d’état pour les énergies fossiles. Lorsqu’on regarde le cas pour 2011, le GPL est sub-
ventionné à 190 pourcent du prix de vente, le gaz naturel à 118 pourcent et l’électricité à 63
pourcent.
Tableau 5: Prix des produits énergétiques et subventions (2011), [9]
Page 22
En 2009 la STEG a réalisé une enquête sur la demande d’énergie de ses clients. Un chapitre
traite la demande des appareils chauffe-eau. Un extrait agréé est montré dans tableau 6. On
voit que la consommation moyenne varie selon le système de chauffage à partir de 607 kWh
pour les CES jusqu’à 1557 kWh pour les systèmes GPL. Une comparaison des coûts variables
en utilisant des prix des carburants de tableau 4 et un prix d’électricité de 150 millimes/kWh
montre des couts les moins chers pour les ménages équipés avec le gaz naturel et les plus
chers pour lesquels équipés avec un système d’électricité. Les CES présentent des coûts va-
riables moyennes de 91 DT en 2009, ce qui est le double par rapport au gaz STEG.
Tableau 6: Extrait de la structure des applications de chauffage et consommation
moyenne par ménage en Tunisie [10]
On voit que par rapport à des ménages équipés avec un chauffage électrique, les CES con-
somment seulement 30 pourcent moins d’électricité. Cela pourrait indiquer que la fraction
solaire moyenne n’est pas trop grande en Tunisie, avec un dimensionnement de seulement
30 pourcent partie solaire. D’un côté technique cela peut être lié à la qualité des systèmes
(matériel et/ou installation) ou à un mauvais dimensionnement des systèmes. Aujourd’hui, le
marché tunisien principalement donne la prime à vendre les systèmes d’une taille de 200
litres (cf. Chapitre 4.3.3). Cette structure risque que le dimensionnement plutôt dépende de
la taille du système offert par des installateurs (p.ex. 200 litres), contrairement à la demande
réelle du client.
Une autre explication possible est le comportement des utilisateurs et la performance du
système de régulation de l’appoint électrique. Les calculs faits avant pour les couts variables
ont toujours assumés une régulation d’appoint idéale, ça veut dire que juste la différence en
chaleur nécessaire est ajoutée par le système d’appoint en cas de besoin. Cependant, si le
système continue à chauffer lorsque la température est en train de baisser en absence d’une
demande pour l’eau chaude, il est possible que la fraction solaire baisse fortement. En con-
séquence, la fraction électrique augmente, ce qui rend la rentabilité très faible. Des solutions
se présentent par un système de régulation intelligente et par un comportement responsable
des utilisateurs (seulement connecter l’appoint électrique en cas de besoin d’eau chaude ;
utilisation d’une minuterie).
Finalement il faut dire que les chiffres du tableau 6 ne donnent pas une idée sur la structure
de la demande. Comme ça il faut faire attention de ne les pas sur-interpréter. Cependant ils
provoquent des soucis concernant la performance actuels des CES installés en Tunisie. Pour
l’avenir il serait intéressant de surveiller la performance des systèmes représentatifs déjà
installés dans le cadre des mesures sur place.
Page 23
Toutes les comparaisons et évaluations de coûts dans ce chapitre n’ont pas mis l’accent sur
le temps de retour économique, généralement défini comme la durée de remboursement des
coûts d’investissement grâce aux économies du système CES. Cependant, l’évaluation des
coûts variables de chaleur montre que juste quelques systèmes sont capables d’économiser
d’argent par rapport aux systèmes GPL (cf. Figure 18), notamment les systèmes avec une
fraction solaire plus large que 70 pourcent. A partir de ce seuil, on économise 5 mil-
limes/kWh avec le CES-70% système et 19 millimes/kWh avec le CES-80% système. Avec
une consommation de 4000 kWh7 par an, cela donne des économies de 20 DT (CES-70%),
respectivement 76 DT (CES-80%) par an. En considérant 1150 DT comme coûts initiaux, le
temps de retour statique est de l’ordre de 75,5 ans en assumant une fraction solaire de 70%
et 15 ans en assumant une fraction solaire de 80 %.
Pour être encore plus juste, il faut comparer les coûts initiaux du système CES avec les coûts
d’investissements d’un nouveau système GPL pour après calculer les coûts unitaires moyens
actualisés de chaleur pour une durée de p.ex. 20 ans et comme ça tenir en compte les coûts
d’investissements et les coûts variables, en incluant également les frais de maintenance des
deux systèmes de chauffage d’eau.
Enfin, on voit qu’en ce moment, la rentabilité économique des CES pour les clients résiden-
tiels en Tunisie est très faible, et pour la plupart des cas inexistant. Cependant, remplacer un
système GPL avec un système CES offre plus de confort et de l’indépendance de
l’approvisionnement des bouteilles GPL, un fait qui est important surtout pour les ménages
dans les régions rurales de la Tunisie.
7
= Consommation représentative d’un ménage avec 4 personnes (cf. Annexe)
Page 24
5 Résumé et recommandations
À la fin de l’année 2011, la capacité mondiale solaire thermique est évaluée à 235 GWth, ce
qui correspond à 280 millions m². Les pays promouvant les chauffe-eau solaires sur le mar-
ché international à grande échelle sont la Chine, la Turquie, l'Allemagne, le Brésil et l'Inde.
Dans la région MENA, au total, le marché CES s’élève à environ 20 millions de m² de cap-
teurs installés. En considérant la surface de capteurs installés par habitant, les marchés lea-
ders de la région sont Israël, des Territoires Palestiniens, la Jordanie, la Turquie, le Liban et
la Tunisie. L’industrie solaire thermique prévoit encore des très bonnes perspectives pour
accélérer le développement de la technologie dans la région. Globalement, environ trois
quarts de tous les systèmes solaires thermiques installés sont des systèmes thermosiphons.
Les coûts d'investissement pour un système d'eau chaude sanitaire peuvent varier par un
facteur de près de 10, à partir de USD 250/kWth jusqu’à USD 2 400/kWth.
Le marché tunisien est encore très concentré sur la promotion des chauffe-eau solaire dans
le segment résidentiel. La mise en place du programme PROSOL en 2005 a mobilisé des in-
vestissements pour développer environ de 490.000 m² des systèmes thermosiphon jusqu’au
fin de l’année 2012. En ce moment, le niveau du marché est de l’ordre de 73.000 m² installé
par an. Le fait que le taux de déploiement est constant depuis 2008 pose la question si ce
taux marque la ligne de saturation du marché.
Lorsqu’il concerne le soutien de l’état, l’Agence National pour la Maitrise de l’Energie (ANME)
a payé environ 7.000.000 Dinar des subventions comme aide financière directe.
En 2012 la plupart des installations étaient les systèmes d’une taille de 200 litres (1-3 m²),
qui ensemble représentent 75 pourcent de tous les systèmes installés. Le marché des sys-
tèmes de 300 litres (plus que 3 m²) représente 25 pourcent du marché total. Le marché des
systèmes avec des capacités supérieurs de 300 litres est encore très petit. Environ 80 pour-
cent des clients financent leur système avec un crédit de la STEG.
Le marché se concentre dans les régions côtières et s’oriente surtout envers les grandes
villes. La plupart des systèmes se trouve à Sfax et à Tunis. Beaucoup de potentiel inexploité
reste dans les régions intérieures de la Tunisie. Concernant le Sud avec les villes Gabes, Ta-
taouine et Tozeur, on y trouve seulement très peu des installations sur place.
Fin 2012, 27 des entreprises étaient actifs dans la commercialisation des systèmes solaire
thermiques. En total 28.274 systèmes thermosiphons ont été vendus en 2012. Le marché est
dominé par trois entreprises qui ensemble couvrent 70 pourcent du marché.
L’analyse des coûts d’investissement dans le marché des systèmes de 200 litres attire
l’attention sur le fait que les offres des installateurs s’orientent fortement au système de sou-
tien de l’Etat. Comme ça, d’une façon indirecte, l'Etat fixe les prix artificiellement pour les
systèmes CES en Tunisie. Depuis plusieurs années, le régime de financement n'a pas été
ajusté. La dernière adaptation est d'environ 5 ans en arrière. Ainsi, pour que le système soit
efficace au maximum, l'Etat doit effectivement avoir une connaissance sur les coûts réels de
production des systèmes CES et doit régulièrement ajuster le mécanisme de financement.
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En conséquence, l’analyse indique qu’il existe un manque de clarté sur les coûts réels des
systèmes et ainsi sur les profits réels des fournisseurs des produits. Dans sa conception ac-
tuelle, PROSOL mène à un prix artificiel sans base de coûts fixes étudiée. En plus le facteur
de qualité est laissé complètement de côté.
Du point de vue technique, la Tunisie peut bénéficier des fractions solaires relativement éle-
vées en raison des niveaux élevés de l'énergie solaire et de petites quantités d'eau chaude
nécessaires, ce qui se traduit par une baisse d’utilisation du système et des périodes de ré-
cupération des coûts. Cependant l’analyse de la rentabilité pour les investisseurs résidentiels
montre qu’en ce moment, la rentabilité économique des CES par rapport à des systèmes
conventionnels est très faible, et pour la plupart des cas inexistant. Cela est lié à la politique
de tarification et au régime de subventions de l’état pour les énergies fossiles utilisés soit
pour un chauffage conventionnel à base de gaz, soit pour le système d’appoint intégré dans
un CES. En Tunisie, même avec des systèmes CES très efficaces, tous les économies énergé-
tiques ne peuvent pas être transféré dans des économies économiques et puis sont compen-
sés à cause de la différence du prix extrêmement large entre le gaz et l’électricité.
Pour un développement durable du marché CES dans le futur, l’étude a développé 8 recom-
mandations comme suivant :
1. Jusqu’à présent l’engagement des entreprises est limité à la région Tunis et des ré-
gions côtières qui se reflète dans une absence des installations dans les régions inté-
rieures de la Tunisie. En conséquence, il reste beaucoup de potentiel inexploité qui
offre des opportunités pour les entreprises dans le futur. Néanmoins, il faut prendre
en considération une densité de population et des ressources financières des mé-
nages plus faibles. Également l’état doit prendre en compte les besoins et difficultés
financiers spécifiques existants dans les régions défavorisés.
2. Depuis plusieurs années, le régime de soutien d’Etat n'était plus ajusté. Avec le sys-
tème de soutien en place, d’une façon indirecte, l'Etat fixe les prix artificiellement
pour les systèmes CES en Tunisie (au moins pour les systèmes de 200 litres). Ce prix
unique n’est pas basé sur des analyses détaillé des coûts réelles de la production.
Des fournisseurs, qui pourraient aussi offrir des systèmes moins chers, ont également
intérêt à offrir un prix de 1350 DT afin de bénéficier le plus du mécanisme PROSOL.
Le progrès récent de la technologie CES n’est pas suivi et comme ça n’est pas intégré
dans l’adoption du programme. Pour les clients, il existe un manque de clarté sur les
prix réels de l’achat d’un CES, prenant en compte la subvention, le coût du matériel,
les frais d’installation et les frais d’intérêt sur le crédit. En plus le facteur de qualité en
termes de l’incitation du mécanisme financier est laissé complètement de côté.
Le passé a montré que la stratégie de vente à « Zéro-Millimes » est extrêmement ef-
ficace pour booster le déploiement des CES en Tunisie. Si l’Etat veux garder ce mé-
canisme, il faut effectivement avoir une connaissance sur les coûts réels de produc-
tion des systèmes CES et le mécanisme de financement doit suivre l’évolution de ces
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coûts. Il est aussi souhaitable d’intégrer des incitations pour soutenir les ventes sous
le plafond des crédits octroyés.
Ce processus pourrait être accompagné avec des mesures de sensibilisation et de la
transparence pour que les clients soient capables de comparer le montant des taux
de remboursements des crédits différents (dépendant des coûts d’investissement
d’un système). Il est assumé que des mesures de soutien de la transparence du mar-
ché vont résulter dans plus de compétition entre les fournisseurs. Comme ça, le client
final peut comparer des prix réels et est capable d’évaluer le marché soi-même.
L’établissement d’un système d’information et de sensibilisation par des agences na-
tionales ou d’autres institutions comme la chambre syndicale des énergies renouve-
lables pourrait contribuer à la transparence du marché. Un site web qui suit le déve-
loppement des produits en ligne, directement connecté à un système de monitoring,
serait souhaitable pour une actualité et visibilité plus grande.
8
Les rendements énergétiques des chauffe-eau solaires peuvent être comparés en testant les sys-
tèmes en conformité avec EN 12976. Les instituts de tests peuvent déterminer le taux de couverture
solaire pour production d'eau chaude pour différents endroits et les taux de consommation d'eau.
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5. La politique de la tarification et le régime des subventions d’état en place favorisent
le gaz par rapport à l’électricité. En conséquence il serait souhaitable d’étudier
d’autres systèmes d’appoint auxiliaires qui ne sont pas basé sur l’électricité. S’il existe
des autres solutions techniques d’appoint à base de gaz, l’état pourrait soutenir
l’introduction de cette technologie.
7. Une option pour augmenter la rentabilité des CES serait d’introduire un tarif
d’électricité bonifié et uniquement applicable pour l’utilisation de l’appoint électrique
intégré dans les systèmes CES en Tunisie. L’effet serait la compensation de la diffé-
rence entre le prix du gaz et de l’électricité (cf. chapitre 4.3.4). Comme ça, l’état par-
tage les économies en subventions avec le client final et est capable de soutenir la
technologie avec un instrument adéquat qui est encore avantageux pour lui. Afin de
réaliser cette option, les fournisseurs pourraient installer des compteurs d’électricité
séparés (agrée par la STEG) pour la consommation d’électricité de l’appoint élec-
trique.
À long-terme l’Etat suit le but d’éliminer tous les subventions sur les énergies fossiles.
Le fait que ce processus est connecté avec beaucoup de contraintes sociales (lié à
l’augmentation des coûts de vie), rende cette option beaucoup plus facile à implé-
menter. Cependant cette option doit être planifié et considéré comme une option
court-terme, accompagnant l’élimination progressive des subventions énergétique en
Tunisie.
Les résultats de l’étude montrent que le marché solaire thermique dans sa façon actuelle est
caractérisé par des structures non durables. En conséquence il existe le grand risque que
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l'énergie solaire thermique dans son ensemble gagnerait une mauvaise réputation auprès du
grand public, ce qui nuirait également à tous les fournisseurs. Il y a déjà eu des expériences
similaires dans le passé, par exemple en France. Là, la qualité de la plupart des systèmes
installés dans les années 1980 était si mauvaise que l'industrie a eu besoin des décennies à
éliminer sa mauvaise réputation.
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Références
[1] Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, Analyse de la
chaîne de valeur des technologies relatives à l’énergie solaire en Tunisie, 2013
[2] International Energy Agency (IEA), Technology Roadmap – Solar Heating and Cooling,
2012
[3] Energie+, version 7, Architecture et Climat, Université catholique de Louvain (Belgique),
réalisé avec le soutien de la Wallonie - DGO4 - Département de l'Énergie et du Bâtiment
Durable, disponible sur : http://www.energieplus-lesite.be, 2012
[4] Solar Heating and Cooling Programme (SHC), Annual Report 2012, 2012
[5] Solar Heating and Cooling Programme (SHC), Solar Heat Worldwide – Markets and Con-
tribution to the Energy Supply 2010, 2012
[6] Solar&Wind Energy, Article “Less Europe and more Arabia”, 2013
[7] Agence National pour la Maitrise de l’Energie (ANME), Monitoring interne, 2013
[8] Oelz, Samantha, Fostering Solar Water Heating – Policy Experiences and Lessons Learnt
from South Africa and Tunisia, 2011
[9] L’Union Européenne – Projet Paving the Way pour le Plan Solaire Méditerranéen, Poli-
tique énergétique durable - Feuille de Route Tunisie (Draft), 2013
[10] Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz, 6ème Enquête auprès des clients résiden-
tiels de la STEG, 2009
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Annexe
[ ] [ ] [ ] ( é) [ ]
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Source : ANME – PROSOL système de suivi
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