Comment Planter Un Clou - Le Ma - Collectif
Comment Planter Un Clou - Le Ma - Collectif
Comment Planter Un Clou - Le Ma - Collectif
La boîte à outils
Petit lexique utile
Électricité
Comment changer un interrupteur ?
Comment brancher une prise USB ?
Comment poser un détecteur de fumée ?
Comment poser une applique ?
Quelle ampoule choisir ?
Comment choisir son radiateur électrique ?
Où installer les radiateurs ?
Plomberie et chauffage
Comment purger un radiateur en fonte ?
Comment démonter un radiateur ?
Comment déboucher un évier ?
Comment déboucher un lavabo ?
Comment détartrer un robinet ?
Comment changer un joint de baignoire en silicone ?
Comment nettoyer un joint de carrelage ?
Comment poser un joint de carrelage neuf ?
Comment rénover et repeindre une baignoire ?
Comment recoller un morceau de carrelage ?
Comment réparer une chasse d’eau ?
Comment détartrer un WC ?
Comment changer la lunette des toilettes ?
Comment déboucher des toilettes ?
Menuiserie et aménagement
Comment accrocher un tableau au mur ?
Comment fixer une cimaise pour tableaux ?
Comment fixer une étagère sur équerres ?
Comment poser une étagère à fixation invisible ?
Comment poser une étagère à crémaillères ?
Comment fixer une tringle à rideau ?
Comment réussir un collage ?
Comment choisir sa colle ?
Comment rénover et repeindre une fenêtre ?
Comment remplacer une vitre cassée ?
Comment rénover et repeindre un meuble stratifié ?
Page de copyright
La boîte à outils
Les indispensables
Pour l’électricité
Pour la plomberie
Pour la menuiserie
Pour les revêtements
Voir aussi ici
Petit lexique utile
• Ø : indique le diamètre du matériel à utiliser.
• Bornier : socle sur lequel sont regroupées les
bornes de connexion électrique d’un appareil
(permettant d’assurer la continuité électrique entre
un câble et une autre partie de l’installation).
• Buse : tronçon de canalisation en grès ou en
fonte / dispositif formant l’orifice de sortie d’un
appareil de projection (pistolet à colle, par
exemple).
• Calicot : toile ou bande que l’on noie dans un
enduit pour recouvrir une fissure ou un joint.
• Feuillure : angle rentrant pratiqué le long de
l’arête d’une pièce de bois (fenêtre, par exemple),
pour accueillir et arrêter un élément (vitre, par
exemple).
• Intissé : revêtement mural constitué de fibres
polyester et recouvert d’une couche de vinyle. Il est
donc plus épais et solide qu’un papier peint
traditionnel.
• Lé : unité de largeur d’un revêtement présenté en
rouleaux (moquette ou papier peint, par exemple).
• Maroufler : presser un revêtement que l’on colle
du centre vers les extrémités (notamment pour
l’aplatir et enlever les bulles d’air).
• Mastic : matériau pâteux et plastique utilisé pour
obturer des joints ou des fissures, joindre des
éléments, rendre étanches des assemblages,
sceller des vitrages, etc.
• Platine : plaque métallique formant le socle d’un
appareil électrique (une applique, par exemple).
• Tasseau : morceau de bois de section carrée qui
forme une cale.
• Té : raccord ou pièce quelconque en forme de T.
• Té de réglage : dispositif placé au point de sortie
du radiateur qui limite le débit d’eau parcourant un
corps de chauffe.
Comment changer un
interrupteur ?
Équipement : tournevis plat, câbles, interrupteur
(ou variateur) et son kit, tournevis cruciforme
Temps estimé : 15 minutes
Inertie..............................
Prix..................................
Consommation d’énergie.....
Confort.............................
Design..............................
PANNEAU RAYONNANT
• Passons plutôt directement au panneau rayonnant, également
appelé radiant. Le rayonnement est émis par toute la surface de
l’appareil. Il chauffe une masse qui restitue ensuite sa chaleur à
l’air. Celle-ci est donc parfaitement répartie dans la pièce, offrant un
confort optimal. Il existe une grande variété de modèles de toutes
dimensions et couleurs, avec un design très étudié. Certains
affichent des lignes très épurées, parfaitement adaptées aux
intérieurs modernes.
Montée en température.......
Inertie..............................
Prix..................................
Consommation d’énergie.....
Confort.............................
Design.............................
RADIATEUR à INERTIE
• Pour ceux qui voudraient investir un peu plus, optez pour le
radiateur à inertie dont la résistance est soit plongée dans un
liquide caloporteur qui répartit la chaleur sur toute la surface du
radiateur, soit enrobée d’un matériau en céramique ou en stéatite
dans lequel la chaleur se répartit avant d’être transférée à la pièce.
Cet appareil offre la même diffusion de chaleur et le même confort
qu’un radiateur traditionnel à eau chaude. Une fois éteint, son
inertie lui permet de continuer à diffuser la chaleur pendant
longtemps.
Montée en température........
Inertie...............................
Prix...................................
Consommation d’énergie......
Confort..............................
Design...............................
RADIATEUR À CHALEUR DOUCE
• Enfin, pour ceux qui souhaitent mettre tous les atouts de leur
côté, optez pour le radiateur à chaleur douce. Avec ses deux
résistances, il combine les principes du panneau rayonnant et du
chauffage à inertie. Il conjugue ainsi les avantages des deux
appareils précédents : montée rapide en température et restitution
d’une chaleur douce et uniforme. Son mode de fonctionnement lui
permet d’être moins gourmand en énergie, et il peut équiper toutes
les pièces de la maison.
Montée en température..........
Inertie.................................
Prix.....................................
Consommation d’énergie........
Confort................................
Design.................................
Où installer les radiateurs ?
Attention si vous décidez d’installer des radiateurs
dans des pièces qui en sont totalement démunies,
car vous ne pouvez pas les poser n’importe où. Il
faut non seulement tenir compte de la surface de la
pièce à équiper et de son mobilier, mais aussi de la
qualité de son isolation thermique.
• Pour une surface inférieure à 12 m², un seul radiateur suffit. Mais
dans une grande pièce, il est préférable d’en installer plusieurs de
moyenne puissance plutôt qu’un seul de forte puissance.
• Posez-les sur les murs de façade si la maison est mal isolée, sur
les cloisons intérieures pour une maison bien isolée, au-dessous
des fenêtres si vous ne disposez pas d’un double vitrage.
• Placez-les au minimum à 15 cm du sol, des angles de pièce, ou
des meubles (80 cm pour les radiants et les radiateurs à chaleur
douce).
• Évitez de les poser face à face au sein d’une même pièce ou près
des zones où vous stationnez longtemps (chaises de salle à
manger, canapé, tête de lit…).
• Pour ne pas perturber le thermostat interne, ne les installez pas à
côté d’une grille d’aération ou d’une porte donnant sur l’extérieur.
• Enfin, il existe différents modèles de radiateurs en versions
mobiles. Ces appareils peuvent s’avérer utiles, voire moins
coûteux, pour une utilisation ponctuelle. Ils peuvent se poser dans
une pièce qui n’est pas reliée au chauffage central ou en
complément d’un système de chauffage peu performant. Tous
possèdent un limiteur thermique de sécurité qui coupe le courant
en cas de surchauffe. Certains appareils sont équipés de
protections contre les chutes d’eau ou d’une double isolation
thermique pour être utilisés, sans risque, dans les salles de bain.
2 Le remontage
• Il s’effectue dans l’ordre inverse. Veillez bien à replacer le
radiateur à son emplacement exact. Resserrez les écrous des
raccords haut et bas. Ouvrez la vanne du té de réglage en tournant
avec la clé Allen du même nombre de tours qu’au démontage et
revissez le cache.
• L’eau du circuit va entrer dans le radiateur par le bas et chasser
l’air par le purgeur qui produit un petit sifflement. Lorsque le bruit
cesse, fermez le purgeur et ouvrez la vanne d’admission d’eau
dans le circuit de chauffage en surveillant le manomètre de
pression.
• Quand l’aiguille se trouve dans la zone verte, refermez la vanne
et ouvrez à nouveau le purgeur. Recommencez jusqu’à ce que
l’eau coule claire par ce dernier. Ouvrez alors le robinet haut du
radiateur. Si nécessaire, effectuez une dernière fois l’appoint d’eau
à partir du robinet de la chaudière.
1 Rénover
• Commencez par nettoyer la baignoire : la surface doit être
détartrée, propre, dépoussiérée et non grasse. Insistez sur les
angles, autour des robinets et des orifices d’évacuation. Poncez
ensuite la surface (y compris les angles) afin d’enlever le brillant.
• Éliminez aussi tous les points et taches de rouille, à l’aide d’un
destructeur de rouille par exemple. Les éclats ou rayures peuvent
être réparés avec une pâte époxy ou du mastic polyester.
• Rincez ensuite abondamment à l’eau tiède et laissez sécher.
2 Repeindre
• Avant de vous mettre à peindre, protégez les angles, les orifices
et la robinetterie avec du ruban de masquage.
• Utilisez pour peindre une peinture époxy bi-composant. Cette
peinture peut être teintée.
• Mélangez les deux composants de la peinture (la résine et le
durcisseur), puis laissez reposer 5 minutes afin d’éliminer les bulles
d’air. Commencez l’application au pinceau sur les bords et les
coins, et poursuivez au rouleau. Laissez sécher pendant 2 heures
avant d’appliquer la seconde couche.
1 Pour le reste du carrelage de la salle de bain : commencez par
le lessiver. Rincez abondamment à l’eau claire, puis séchez
soigneusement les surfaces.
2 Mélangez la peinture avec une baguette en insistant bien sur le
fond pour homogénéiser parfaitement la peinture. Renouvelez
l’opération régulièrement.
3 Commencez par peindre les angles à la brosse puis poursuivez
avec un minirouleau. Croisez les passes successivement. Laissez
sécher 24 heures.
4 Sans poncer, appliquez une seconde couche à l’identique de la
précédente. Le séchage complet n’intervient qu’après 24 heures.
COMMENT RETIRER LES
MOISISSURES ?
Impossible d’envisager de repeindre un mur de salle de
bain s’il comporte des traces de moisissure. Avant de le
traiter, tentez de déterminer la cause de leur apparition.
Peut-être vous faudra-t-il traiter en profondeur un mur
trop humide avant de le repeindre.
La vérification n’a rien donné de grave ? Alors débarrassez-
vous de ces taches aussi repoussantes qu’insalubres.
Humidifiez la surface avec une solution d’eau de Javel
(environ 1 tasse pour 1 litre d’eau). Laissez agir. Rincez
abondamment puis laissez sécher avant de peindre.
Comment recoller un morceau de
carrelage ?
Équipement : cutter, spatule à enduire ou couteau
de peintre, maillet
Temps estimé : 1 heure
2 Démonter
• Retirez d’abord le couvercle du réservoir en dévissant et en
retirant le bouton poussoir de votre chasse d’eau. Retirez alors le
robinet flotteur. Sous le réservoir, derrière la cuvette, dévissez les
écrous papillons, soulevez le réservoir pour le désolidariser de la
cuvette et videz-le s’il reste un peu d’eau dedans. Sortez le
mécanisme défaillant et profitez-en pour nettoyer l’intérieur du
réservoir en grattant à l’éponge les traces de tartre et autres
plaques de calcaire qui s’y trouveraient.
3 Remonter
• Il est temps d’aller acheter le mécanisme de remplacement, sans
oublier d’emporter avec vous l’ancien qui servira de modèle au
vendeur.
• De retour à la maison, il faut remonter. Pensez à mettre des joints
neufs partout où il y en a d’anciens et installez votre nouveau
système. Vous pouvez alors replacer votre réservoir sur la cuvette,
fixer votre mécanisme à l’arrivée d’eau générale, remettre le
couvercle et le bouton-poussoir. Enfin, pour être sûr que l’opération
est un succès, ouvrez le robinet d’eau, laissez la cuve se remplir un
peu puis tirez la chasse d’eau pour voir si tout fonctionne bien,
quitte à resserrer un peu le tout ou vérifier si les joints sont bien mis
en cas de petites fuites.
1 Lessiver
• Avant de manier les pinceaux, un bon lessivage est indispensable
pour le débarrasser des défauts qui peuvent perturber sa planéité
et empêcher la stabilité des enduits.
• Pour enlever saleté et gras, lavez avec une solution de lessive à
base de soude et d’eau chaude (50 g/litre). Commencez par le bas
pour éviter les coulures qui sont difficiles à faire disparaître. Pour
finir, rincez à l’eau claire.
• Pour les murs de la cuisine, souvent recouverts avec le temps de
matières grasses, utilisez une lessive décapante (qui a aussi
l’avantage de préparer l’accroche de la peinture), ou bien du white
spirit. Rincez ensuite à l’eau claire.
2 Gratter
• Une fois votre mur décrassé et sec, il convient d’éliminer toutes
les parties qui n’adhèrent plus au support (vieux morceaux
d’enduit, peinture en partie décollée, etc.). Pratiquez l’opération
avec une spatule ou un triangle aux bords tranchants. Poncez
ensuite la surface jusqu’à faire disparaître la moindre différence de
niveau. Une fois ce travail terminé, pensez à dépoussiérer.
ÉLIMINER LA PEINTURE AU PLOMB
La peinture au plomb est généralement présente sur
les huisseries. Pour l’éliminer, ne la poncez pas et
n’utilisez pas de décapant thermique : les vapeurs et
les poussières de plomb (nocives) envahiraient votre
intérieur. Utilisez un décapant chimique, ou recouvrez-
la de plusieurs couches de peinture sans plomb.
Comment boucher les trous et les
fissures ?
Équipement : éponge, enduit de rebouchage,
spatule, grattoir triangulaire, brosse, pinceau,
calicot, auge, 2 couteaux, enduit, ponceuse ou
papier abrasif, cale
Temps estimé : 1 journée, 4 à 5 heures de
séchage
1 Réparer, reboucher
• Les petites fissures et les trous laissés par des coups ou
d’anciens perçages se contentent d’un simple rebouchage. Ouvrez
légèrement la fissure au grattoir triangulaire, ôtez les poussières,
puis appliquez le produit de rebouchage par petites touches, en
pressant du bout du couteau pour bien faire pénétrer. Repassez
ensuite dans le sens de la longueur pour enlever l’excédent.
• Le rebouchage des trous et des fissures terminé et sec, poncez
légèrement (grain 120 à 180) pour estomper les inévitables traces
d’application. La plupart des enduits ont tendance à se rétracter et
à se creuser légèrement. Une nouvelle application est alors
indispensable. Après ponçage, dépoussiérez les murs avec une
balayette.
2 Appliquer un enduit
• Destiné à unifier la surface avant l’application d’une peinture,
l’enduit de lissage élimine les derniers petits défauts. Il s’étale au
couteau à lame large, en progressant par bandes successives et
parallèles qui se chevauchent très légèrement. Ce couteau large
utilisé à main levée permet des « réglages » : en fait, c’est l’angle
qu’il forme avec le support qui détermine l’épaisseur de la couche.
Plus l’angle est important, moins vous laissez d’enduit… et
inversement. Appuyez juste assez pour bien étaler, puis laissez
sécher quatre à cinq heures avant le ponçage (grain 180).
• Si l’application est assez régulière, le ponçage consiste
simplement à rectifier les arêtes laissées à la jonction des passes.
Une seconde application partielle d’enduit permet de gommer les
derniers petits défauts.
PLAFOND PARFAIT
• Les peintures « spécial plafond » ont un aspect mat et
ne gouttent pas grâce à leur consistance gélifiée. Elles
sont garnissantes et monocouches, du moins si le
plafond est sain, sec et dépoussiéré, et si la quantité de
produit à appliquer au mètre carré est respectée : ce
que le peintre amateur a toujours du mal à apprécier.
• Sur un plafond en bon état, une peinture monocouche
acrylique suffit. Elle masque aisément les
microfissures.Certains produits, roses ou bleus lors de
l’application, deviennent blancs en séchant : cela évite ainsi
les traces de reprises grâce à une visibilité parfaite des
zones déjà peintes !
• Si le plafond est taché ou jauni, l’application d’une
monocouche « glycéro » offre les meilleures garanties de
résistance, de masquage et de longévité. Une peinture
renforcée avec des huiles chaulées ou des résines
« plioway » est encore plus garnissante.
1 Mélangez la peinture dans le pot pour la rendre homogène.
Trempez ensuite la brosse à réchampir jusqu’au tiers des soies.
Essorez l’excès contre le bord.
2 Après avoir placé des rubans de masquage le long du mur,
commencez par appliquer la peinture dans les angles du plafond
sur une largeur d’environ 5 cm.
3 Transvasez le pot dans un camion (10 l) ou un bac selon le
besoin. Trempez le manchon du rouleau sans atteindre l’axe.
Tournez-le une ou deux fois puis essorez-le.
4 Appliquez sommairement la peinture sur une bande d’environ
1 m de large. Commencez en partant du côté où les ombres
portées vous gêneront le moins.
5 Rechargez le rouleau, puis égalisez la peinture sur la portion
couverte. N’écrasez pas le rouleau dans les angles pour éviter les
gouttelettes.
6 Utilisez un minirouleau pour recouvrir une seconde fois les
angles. Laissez sécher puis appliquez une seconde couche de la
même manière.
PENSEZ À BIEN PROTÉGER
• Partons du principe que vos murs ne sont pas déjà tapissés d’un
ancien papier peint. Sinon, vous pouvez apprendre à vous servir
d’une décolleuse (voir ici).
Une pose simplifiée
• Contrairement au papier peint traditionnel qu’il faut encoller au
dos, pour le papier intissé, la colle s’applique directement sur le
mur. C’est une différence essentielle, synonyme de gain de temps
et de facilité d’utilisation.
• Il faudra toutefois vérifier l’état de porosité de votre support. Les
murs classiques sont normalement poreux, juste ce qu’il faut. Pas
besoin d’intervenir, la colle conservera ses qualités.
• Mais si le mur est trop absorbant, de type plâtre par exemple,
l’eau contenue dans la colle sera « pompée » et perdra alors une
partie de son pouvoir d’adhérence. Sur de tels supports, appliquez
au préalable une première d’une préparation de fond, composée à
moitié de colle et d’un primaire d’accrochage à mélanger dans le
même volume d’eau.
• Enfin, quelle que soit la nature du mur, il vous faudra d’abord le
nettoyer et le dégager de toutes ses petites aspérités, vieilles
traces d’enduit, fissures, trous, etc. Poser du papier peint n’est pas
à envisager comme un cache-misère mais bien comme une
opération décorative dont l’objectif est d’approcher un rendu parfait.
Bien lire les étiquettes
• Vérifiez bien les étiquettes des rouleaux lors de l’achat. Sur ces
étiquettes sont indiqués clairement le modèle, la couleur ainsi que
le numéro de bain. Cette dernière information est primordiale car
même entre deux papiers peints du même modèle, des différences
de couleur, légères mais visibles, peuvent exister s’ils n’ont pas été
fabriqués dans le même lot. Lors de l’achat, n’oubliez pas de
vérifier qu’ils portent donc bien le même numéro.
1 Décollez l’ancien papier : déplacez lentement le plateau de la
décolleuse (laissez le temps à la vapeur de ramollir la colle).
Attrapez ensuite un coin du lé et tirez doucement vers vous.
2 Tracez une ligne verticale du plafond à la plinthe de façon à
placer d’aplomb le premier lé. Aidez-vous d’un fil à plomb ou de la
règle de tapissier et vérifiez la verticalité à l’aide du niveau à bulle.
3 Coupez les lés à la dimension de la hauteur du mur + 5 cm :
faites un repère à la hauteur voulue, pliez et coupez avec le sabre
de tapissier (à défaut, un simple couteau de cuisine sans dents fait
l’affaire).
4 Posez le premier lé. Appliquez la colle sur le mur avec la brosse
à encoller. Procédez ainsi lé après lé, en faisant déborder la colle
sur la surface du lé suivant.
5 Présentez le lé sur le mur aligné sur le trait de crayon. Tenez-le
d’une main dans l’angle supérieur et maintenez-le sur le côté
opposé avec l’autre. Marouflez : chassez les bulles d’air du centre
vers les bords.
6 Placez la spatule à maroufler au creux de l’angle du plafond et
du mur. Pliez le papier et coupez-le en faisant glisser doucement
spatule et cutter ensemble d’un geste régulier.
7 Posez les lés d’un papier uni bord à bord. Marouflez et passez
la roulette (utilisée pour écraser les joints) sur le raccord. Essuyez
les éventuels reflux de colle avec une éponge humide.
8 Vous pouvez conjuguer un intissé avec un papier peint
traditionnel. Ici, la fenêtre de toit est soulignée d’une frise collée
sous le rampant. La colle est la même, mais elle se pose sur
l’envers du papier.
Comment recouvrir les angles et
intégrer les interrupteurs ?
Équipement : ciseaux ou cutter
Temps estimé : 15 minutes
SOYEZ CRÉATIFS !
Ces étagères à fixation invisible ont déjà le mérite de
vous offrir une déco épurée, mais il existe aujourd’hui de
multiples manières de les améliorer et les rendre à votre
goût. Par exemple, si vous optez pour un petit modèle
(13 cm de large environ et d’épaisseur très fine), vous
pouvez y coincer un livre en insérant la tablette de l’étagère
à l’intérieur du livre, entre les pages intérieures et la
couverture. Vous n’avez plus qu’à y empiler d’autres livres,
votre étagère deviendra ainsi originale et astucieuse !
1 Reportez sur le mur les mesures nécessaires à l’accrochage
des platines à l’aide d’un niveau à bulle.
2 Utilisez une cheville autoforeuse qui se visse dans le plâtre (ou
le béton cellulaire) à l’aide d’une visseuse.
3 Fixez les deux platines à l’aide de la visseuse. Vérifiez leur
fixation : il ne doit pas y avoir de jeu.
4 Il ne vous reste plus qu’à encastrer la tablette. Vissez-la avec
les tiges (trous prévus sur la face inférieure).
Comment poser une étagère à
crémaillères ?
Équipement : crayon, niveau à bulle, perceuse-
visseuse
Temps estimé : 20 minutes
5 Symboles à connaître
Comment choisir sa colle ?
• La colle néoprène
Aussi appelée « colle contact », elle nécessite une
mise en œuvre délicate. Il faut l’étaler sur les deux
pièces à fixer (double encollage), puis laisser les
solvants s’évaporer pendant une dizaine de
minutes avant l’assemblage (on parle de « temps
de gommage »). Pas le droit à l’erreur : le collage
est immédiat et définitif. Sa résistance dépend
ensuite de la pression exercée sur les deux pièces.
L’inconvénient ? Ce produit contient des solvants et
dégage une forte odeur. Il ne convient pas aux
plastiques souples (polystyrène, polyéthylène et
polypropylène).
1 Après avoir parfaitement nettoyé les supports à coller, appliquez
une couche de colle fine et régulière.
2 Lissez immédiatement avec une spatule. Laissez reposer pour
permettre aux solvants de s’évaporer.
3 Lorsque la colle ne poisse plus au toucher, le temps de
gommage est terminé (environ 10 minutes).
4 Mettez les deux pièces en contact : le collage est instantané et
définitif (pas de repositionnement possible).
• La colle acrylique
À base de résine acrylique, cette colle est facile
d’emploi. Sans solvants, elle ne dégage ni gaz
nocif, ni odeur, et se nettoie à l’eau. Pour assurer la
prise, il faut impérativement que l’une des deux
pièces à coller soit poreuse. Elle peut coller le
polystyrène expansé mais pas les plastiques
souples (polyéthylène et polypropylène).
• La colle vinylique
Également appelée « colle blanche », elle est
utilisée pour le bois et ses dérivés (médium, carton,
papier…). Elle devient incolore en séchant. Un
serrage de 30 minutes est nécessaire pour garantir
une prise correcte. L’avantage ? Un ancien collage
peut être assoupli et décollé par injection de
vinaigre.
• La colle MS polymère
Il s’agit de la colle la plus polyvalente et
certainement de la formule qui a le plus d’avenir.
Longtemps réservée aux professionnels, elle est
désormais accessible sur le marché grand public. À
base de silicone modifié (MS), elle est sans
solvants et sans odeur, reste souple en séchant, et
s’utilise aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Elle
durcit sous l’action de l’humidité de l’air.
1 et 2 Coupez l’embout de la cartouche puis vissez la canule
dont vous pouvez recouper le bout selon le débit nécessaire.
Déposez la colle sans l’étaler. Assemblez et pressez pendant
30 secondes pour assurer la prise immédiate.
• La colle cyanoacrylate
Souvent appelée « glu », elle assure une prise
instantanée (10 secondes). Elle est conditionnée en
petites quantités de 3 à 10 g car quelques gouttes
suffisent à réaliser des assemblages extrêmement
résistants. Sans solvants, elle sèche très
rapidement sous l’action de l’humidité de l’air (vous
pouvez accélérer la prise en soufflant dessus).
Cette colle se conserve plus longtemps au
réfrigérateur.
1 Nettoyez et dégraissez parfaitement les surfaces à coller.
2 Déposez une à deux gouttes maximum de colle sur l’une des
pièces à coller.
3 Positionnez et maintenez l’objet sur le support pendant
10 secondes. C’est collé.
• La colle thermofusible
Le bâton de résine est chauffé dans un pistolet. La
colle devenue liquide sort de la buse et durcit en
une minute. En fin de collage, le bâton de colle
reste dans l’appareil. Pour changer de colle, il faut
d’abord éjecter le surplus.
1 Branchez le pistolet. Laissez chauffer 3 à 4 minutes. Introduisez
le bâton de colle à l’arrière de l’appareil.
2 Pressez doucement sur la gâchette pour que la colle chaude et
liquide s’écoule par la buse.
3 Appliquez aussitôt les éléments à coller. Pressez-les
10 secondes, le temps que la colle durcisse.
Quelle colle pour quel support ?
Comment rénover et repeindre
une fenêtre ?
Équipement : grattoir, ponceuse orbitale, couteau
de vitrier, pinceau, mastic, adhésif, brosse à
rechampir, peinture, graisse
Temps estimé : 4 heures, quelques heures de
séchage
Traiter le bois
• Les parties de bois détériorées se réparent avec une résine
époxyde à deux composants, particulièrement efficace et facile à
mettre en œuvre. Il suffit d’ajouter le durcisseur à la résine et de
mélanger intimement les produits avant de remplir les parties
manquantes. Le durcissement ne demande que quelques minutes,
la résine est ensuite poncée et peinte.
• Si vous percevez la présence d’insectes dans la menuiserie
(trous de termites notamment), appliquez un traitement curatif et un
produit durcisseur après avoir décapé et avant d’enduire.
Peindre
• La peinture s’applique avec une brosse ronde ou plate sur une
surface propre, sèche et dépoussiérée. Les passes sont croisées,
en terminant par un lissage du haut vers le bas, sans appuyer. Les
fabricants ont mis au point des peintures « microporeuses » dont
l’intérêt est de laisser respirer le bois sous un film de couleur
étanche à l’eau.
• Les ferrures, elles, se peignent en même temps que les
montants. Ne chargez pas en peinture les gâches (éléments
métalliques de l’huisserie), gonds et crémones (dispositifs de
fermeture). Une fois sèche, une couche trop épaisse de peinture
pourrait bloquer les mécanismes. Il faudra donc les essuyer avant
le séchage afin d’éviter toute gêne au moment de l’ouverture et de
la fermeture de la fenêtre.
CONSEILS PRATIQUES
• Évitez de peindre et de laisser sécher votre travail en
plein soleil. La peinture risque de se rider, voire de se
craqueler en séchant trop vite.
• Réalisez simultanément la rénovation des fenêtres et
des volets. Les techniques mises en œuvre sont
identiques, mais le temps doit être multiplié par deux. À
garder en mémoire pour établir le planning des travaux.
• Au moment de dégonder un battant de fenêtre haute,
ajustez bien votre prise pour ne pas vous laisser surprendre.
Le poids du battant peut vous déséquilibrer et vous faire
chuter.
1 Le grattoir élimine rapidement une peinture écaillée en mettant
le bois à nu. Cet outil à lame réversible (son tranchant s’émousse)
est mieux adapté que la ponceuse pour ce travail.
2 La préparation du bois est complétée par un ponçage avec un
abrasif moyen (grain 80). Le plateau souple de la ponceuse orbitale
est idéal pour des surfaces planes ou arrondies.
3 Poussé dans le creux de la feuillure avec un couteau de vitrier
(dit « feuille de laurier »), le mastic est ensuite lissé en continu avec
le plat de la lame guidée sur l’arête de la feuillure.
4 Les parties les plus exposées aux intempéries peuvent être
traitées avec une résine d’accrochage. Le film protecteur étanche
qu’il constitue est un excellent support pour la peinture.
5 Les parties en bois endommagées se réparent avec une résine
mélangée à un durcisseur au moment de l’utilisation. Plusieurs
teintes sont disponibles de façon à permettre une finition invisible.
6 Un adhésif de masquage évite de devoir nettoyer les
débordements de peinture sur les vitres. Choisissez un ruban lisse
plutôt qu’un adhésif gaufré destiné aux contours sinueux.
7 La brosse à rechampir (brosse ronde pointue) est la plus
adaptée pour peindre une fenêtre. Chargez le pinceau en le
trempant d’un tiers de sa longueur dans la peinture.
8 Mettez à profit la dépose des ouvrants de la fenêtre pour vérifier
la bonne fixation des gonds. Graissez-les en introduisant une petite
noisette de graisse dans l’œil.
Comment remplacer une vitre
cassée ?
Équipement : petit marteau, tenailles, vieux ciseau
à bois ou couteau à démastiquer, huile de lin,
mastic de vitrier, pointes sans tête
Temps estimé : 4 heures
Le mastic
• La pose la plus traditionnelle s’effectue au mastic à l’huile de lin.
Mais il existe des produits spécifiques, acryliques pour la plupart,
présentés en cartouches, à appliquer au pistolet. Un cordon
déposé dans la feuillure se lisse simplement avec un doigt mouillé.
• Dans le cas d’une fenêtre avec parclose (la vitre est maintenue
par des baguettes), le mastic à retenir se présente sous la forme
d’une bande enroulée en serpentin.
• Un bon mastic s’applique et se lisse facilement, puis sèche sans
se rider ou se fendiller. Ne le conservez pas éternellement, il perd
de ses qualités avec le temps.
Réparer
• Déposez une fine couche de mastic que vous aurez auparavant
longuement malaxé dans la paume de la main sur le fond de la
feuillure pour servir d’assise à la vitre. Étalez-le à la spatule en
trempant celle-ci dans l’huile pour favoriser le glissement. Centrez
la vitre dans ses feuillures. Effectuez une légère pression pour
favoriser l’adhérence au mastic, puis maintenez le carreau par des
pointes sans tête enfoncées dans la feuillure.
• Après avoir pétri et pressé le mastic dans la feuillure, le lissage
régulier du joint est une affaire de pratique. Il faut souvent s’y
reprendre à plusieurs fois. Certains préfèrent un couteau « feuille
de laurier », pointu et légèrement courbé, plutôt que la spatule
plate utilisée ici.
CONSEILS PRATIQUES
• Les débris de verre sont souvent pointus et très
coupants. Pour retirer ces morceaux, munissez-vous
de gants en cuir épais et de lunettes de protection. Les
petits éclats subsistant dans la feuillure peuvent être
retirés à l’aspirateur ou à la brosse.
• Conservez le pot de mastic à l’écart des jeunes enfants :
ils pourraient le confondre avec de la pâte à modeler.
1 Supprimez les morceaux de verre et faites sauter l’ancien joint
avec un couteau à démastiquer. Faites levier dans la jointure, le
mastic se détachant facilement. Arrachez les pointes à la tenaille.
2 Débarrassez la feuillure de tout débris de verre et mastic en
utilisant l’outil en bout comme un racloir. Passez au pinceau une
couche d’huile de lin pour favoriser l’adhérence du mastic.
3 Malaxez une boule de mastic dans le creux de la main pour la
réchauffer et l’assouplir. Prélevez à la spatule de petits boudins de
pâte et pressez-les côte à côte en fond de feuillure. Lissez.
4 La nouvelle vitre a été découpée en fonction des dimensions de
la feuillure. Déposez-la et pressez-la doucement sur le lit de mastic
qui assurera une étanchéité contre la condensation intérieure.
5 Centrez le carreau, puis réalisez la fixation en trois points pour
la largeur et quatre pour la hauteur. Les pointes sans tête sont
posées sur la vitre et enfoncées doucement au marteau.
6 Pour faciliter l’adhérence et le lissage, malaxez de nouveau le
mastic jusqu’à ce qu’il ne colle plus aux mains. Garnissez tout le
tour du cadre en pressant à la spatule sur l’arête du bois.
7 Lissez le mastic pour former un biseau régulier. En partant d’un
angle et en tenant le couteau à 45°, tirez le cordon, sans reprise et
sans à-coups. Supprimez les bavures.
Comment rénover et repeindre un
meuble stratifié ?
Équipement : lessive, papier abrasif, brosse,
minirouleau
Temps estimé : 2 heures, 12 puis 8 heures de
séchage