Comment Planter Un Clou - Le Ma - Collectif

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Table des matières

La boîte à outils
Petit lexique utile
Électricité
Comment changer un interrupteur ?
Comment brancher une prise USB ?
Comment poser un détecteur de fumée ?
Comment poser une applique ?
Quelle ampoule choisir ?
Comment choisir son radiateur électrique ?
Où installer les radiateurs ?

Plomberie et chauffage
Comment purger un radiateur en fonte ?
Comment démonter un radiateur ?
Comment déboucher un évier ?
Comment déboucher un lavabo ?
Comment détartrer un robinet ?
Comment changer un joint de baignoire en silicone ?
Comment nettoyer un joint de carrelage ?
Comment poser un joint de carrelage neuf ?
Comment rénover et repeindre une baignoire ?
Comment recoller un morceau de carrelage ?
Comment réparer une chasse d’eau ?
Comment détartrer un WC ?
Comment changer la lunette des toilettes ?
Comment déboucher des toilettes ?

Revêtements des murs et des sols


Comment préparer la peinture d’un mur ?
Comment boucher les trous et les fissures ?
Comment choisir la bonne peinture ?
Comment choisir le bon matériel pour peindre ?
Comment peindre un plafond ?
Comment peindre une pièce ?
Comment décoller du papier peint ?
Comment poser du papier peint ?
Comment recouvrir les angles et intégrer les interrupteurs ?
Comment réparer une déchirure de papier peint ?
Comment vitrifier un parquet ?

Menuiserie et aménagement
Comment accrocher un tableau au mur ?
Comment fixer une cimaise pour tableaux ?
Comment fixer une étagère sur équerres ?
Comment poser une étagère à fixation invisible ?
Comment poser une étagère à crémaillères ?
Comment fixer une tringle à rideau ?
Comment réussir un collage ?
Comment choisir sa colle ?
Comment rénover et repeindre une fenêtre ?
Comment remplacer une vitre cassée ?
Comment rénover et repeindre un meuble stratifié ?

Page de copyright
La boîte à outils
Les indispensables
Pour l’électricité
Pour la plomberie

Pour la menuiserie
Pour les revêtements
Voir aussi ici
Petit lexique utile
• Ø : indique le diamètre du matériel à utiliser.
• Bornier : socle sur lequel sont regroupées les
bornes de connexion électrique d’un appareil
(permettant d’assurer la continuité électrique entre
un câble et une autre partie de l’installation).
• Buse : tronçon de canalisation en grès ou en
fonte / dispositif formant l’orifice de sortie d’un
appareil de projection (pistolet à colle, par
exemple).
• Calicot : toile ou bande que l’on noie dans un
enduit pour recouvrir une fissure ou un joint.
• Feuillure : angle rentrant pratiqué le long de
l’arête d’une pièce de bois (fenêtre, par exemple),
pour accueillir et arrêter un élément (vitre, par
exemple).
• Intissé : revêtement mural constitué de fibres
polyester et recouvert d’une couche de vinyle. Il est
donc plus épais et solide qu’un papier peint
traditionnel.
• Lé : unité de largeur d’un revêtement présenté en
rouleaux (moquette ou papier peint, par exemple).
• Maroufler : presser un revêtement que l’on colle
du centre vers les extrémités (notamment pour
l’aplatir et enlever les bulles d’air).
• Mastic : matériau pâteux et plastique utilisé pour
obturer des joints ou des fissures, joindre des
éléments, rendre étanches des assemblages,
sceller des vitrages, etc.
• Platine : plaque métallique formant le socle d’un
appareil électrique (une applique, par exemple).
• Tasseau : morceau de bois de section carrée qui
forme une cale.
• Té : raccord ou pièce quelconque en forme de T.
• Té de réglage : dispositif placé au point de sortie
du radiateur qui limite le débit d’eau parcourant un
corps de chauffe.
Comment changer un
interrupteur ?
Équipement : tournevis plat, câbles, interrupteur
(ou variateur) et son kit, tournevis cruciforme
Temps estimé : 15 minutes

Vos interrupteurs sont vieux, laids, sales,


défectueux, démodés, cassés, peu pratiques, plus
du tout en accord avec votre nouvelle déco ou
doivent être changés pour faire meilleur effet aux
futurs acquéreurs du logement que vous souhaitez
vendre ? Autant de raisons pour vouloir en changer.
Et ne vous privez pas : c’est l’affaire de quelques
minutes, à la portée de n’importe quel débutant, et
ça vous fera faire de grosses économies. Avant
d’empoigner un tournevis d’électricien (isolé sur
toute sa longueur), coupez impérativement
l’alimentation électrique depuis le tableau. Et si
malgré tout le coup de jus vous fait peur, utilisez un
tournevis d’électricien, et mettez des gants en
caoutchouc. Prêts ? Pas tout à fait ! Pour ceux qui
ont une mémoire de poisson rouge, avant d’ôter le
moindre fil, observez attentivement le raccordement
existant (ou prenez une photo), car vous devrez
ensuite le reproduire à l’identique pour brancher le
nouvel interrupteur. Un papier et un crayon pour
faire un croquis avec la mention des couleurs
peuvent vous aider. C’est parti !

1 Pour démonter l’ancien interrupteur, commencez par ôter le


cache : faites levier avec la pointe de votre tournevis plat. Dévissez
le corps de l’interrupteur pour le sortir du mur.
2 Sortez le corps de l’interrupteur de son boîtier d’encastrement,
retournez-le, puis dévissez les deux connexions. Les câbles sont
en général de couleur rouge, orange, marron ou noire.
3 Préparez l’interrupteur pour sa connexion. Déclipsez la plaque
frontale, puis ôtez la molette centrale. Ce modèle comporte même
un petit fusible intégré en cas de surtension.
4 Raccordez les conducteurs aux borniers correspondants, sans
vous soucier de l’ordre des deux fils. Rangez soigneusement les
câbles en leur faisant épouser l’arrondi du boîtier.
5 Vissez le corps de l’interrupteur sur la boîte d’encastrement, à
l’aide d’un petit tournevis cruciforme. Attention, la norme interdit
désormais les boîtiers à griffes au profit du support à vis.
6 Replacez la molette centrale et son cache, puis clipsez la
plaque frontale d’une simple pression des pouces. Remettez sous
tension et contrôlez le bon fonctionnement de votre installation.
Comment brancher une prise
USB ?
Équipement : pince à dénuder, perceuse-visseuse
Temps estimé : 10 minutes

Smartphones, tablettes, ordinateurs portables,


objets connectés… Chez vous, c’est la foire aux
chargeurs de batteries branchés anarchiquement
partout dans l’appartement sur d’hideuses
multiprises avec câbles USB qui traînent ou
pendent de partout. Et si vous preniez dix minutes
pour brancher une double prise USB sur le courant
continu au lieu de poser un nouvel interrupteur ?
La prise USB s’insère dans un encastrement
classique. Une fois votre interrupteur à changer
retiré, dénudez à la pince la phase (rouge) et le
neutre (bleu). La prise USB ne nécessite pas de
connexion à la terre. Connectez les deux fils sur
leur borne respective, vissez-les, insérez la prise
dans l’encastrement et le tour est joué.
Sachez qu’une prise USB est bien plus
économique, jusqu’à 6 fois moins de
consommation, que tout chargeur branché en
continu sur le secteur. Et c’est bien plus élégant
aussi.
Comment poser un détecteur de
fumée ?
Équipement : crayon, perceuse-visseuse
Temps estimé : 10 minutes

Depuis mars 2015, toutes les habitations doivent


être équipées de détecteurs de fumée. En
déclenchant une alarme, cet appareil peut sauver
votre vie et celle de vos proches.
Une alarme incendie, communément appelée
détecteur de fumée ou de monoxyde de carbone,
se pose en applique ou au plafond en évitant les
angles et les sources de chaleur, dans les
chambres et les pièces à vivre (dans une cuisine ou
une salle de bain, la vapeur d’eau peut perturber
leur fonctionnement). Et surtout de façon à
l’entendre la nuit.
Les détecteurs photoélectriques, plus chers, sont
très efficaces. S’ils sont à pile, privilégiez une pile
au lithium et vérifiez-la régulièrement.
Ceux qui se branchent sur le réseau électrique
doivent comporter une batterie de secours. Dans
tous les cas, vérifiez leur conformité aux normes.
1 Repérez et tracez sur le mur l’emplacement des trous à
effectuer pour fixer la console.
2 Percez et placez les chevilles dans les trous. Vissez ensuite la
console avec les vis fournies.
3 Mettez la pile en place et positionnez le détecteur sur la
console. Effectuez un test (attention, c’est fort !).
Comment poser une applique ?
Équipement : niveau à bulle, crayon, dénudeur,
applique et kit de fixation, perceuse, chevilles,
tournevis
Temps estimé : 30 minutes

Votre compagnon est bien gentil d’avoir pris


quelques secondes pour fixer une ampoule au bout
des deux fils qui pendaient dans la salle de bain,
mais déjà qu’au réveil vous avez du mal à vous
regarder dans le miroir, alors si c’est pour chaque
matin déprimer davantage à cause d’une lumière
vive qui ne fait qu’accentuer les défauts, ce n’est
plus possible ! Et dans la chambre ? Comment se
préparer à dormir si l’on se croit en plein jour ?
Alors qu’avec une applique, tout serait plus doux,
plus beau, plus tamisé, plus intimiste. Et dire que la
poser n’est l’affaire que de quelques minutes et à la
portée de tous. Vous avez bien pensé à couper
l’électricité au disjoncteur général ? Ok, alors on y
va !
1 Coupez obligatoirement l’alimentation électrique au compteur.
Ôtez le globe de l’applique, présentez la platine près du mur et
faites passer les fils (dénudés sur 5 ou 6 mm) par le trou prévu à
cet effet.
2 Positionnez votre applique bien à l’horizontale à l’aide d’un
niveau à bulle et repérez les points de fixation. La platine comporte
ici quatre points, mais deux suffisent largement, étant donné le
faible poids.
3 Choisissez un mode de chevillage adapté à la nature du mur
(béton, plâtre, placo…). Percez, puis engagez vos chevilles. Placez
la platine face aux repères et vissez à fond (mais sans forcer).
4 Raccordez les deux fils conducteurs à la douille. Branchez le fil
vert-jaune de mise à la terre (s’il existe). Sur certains modèles, il
faut dévisser le bas de la douille pour accéder aux raccordements.
5 Choisissez une ampoule adaptée au culot (vis ou baïonnette), à
son diamètre et à la puissance. Les fabricants indiquent
systématiquement la puissance maximale de l’ampoule que
supportera l’applique.
6 Une fois l’ampoule en place, rebranchez l’électricité, puis
vérifiez le bon allumage de la lampe. Terminez par la mise en place
du verre d’applique, souvent tenu par deux vis sur les côtés.
Quelle ampoule choisir ?
C'est bien beau de poser des appliques ou des
lampes partout dans la maison, encore faut-il que
l’éclairage soit adapté. Et c’est dans le rayon
ampoules de votre magasin que le casse-tête
commence. Depuis l’annonce de la disparition à
court terme maintenant des ampoules à
incandescence classiques et halogènes, qui
chauffaient et consommaient de l’énergie plus
qu’elles n’éclairaient, les rayons sont envahis par
les ampoules nouvelle technologie.
• Les ampoules LED, un peu plus chères que les autres, ont une
consommation énergétique défiant toute concurrence et une durée
de vie exceptionnelle, jusqu’à 100 000 heures d’éclairage. Ça fait
plus de dix ans quand même ! De plus, elles ne chauffent pas et
leur gamme, notamment en puissance, s’étoffe de jour en jour.
Attention à leur lumière vive, éblouissante parfois. Elles sont
conseillées pour les lieux éclairés de courte durée.
• Mêmes caractéristiques que les LED en matière de
consommation pour les ampoules dites « à économies d’énergie »,
« basse consommation » ou encore « fluocompactes ». Durée de
vie : 5 000 à 10 000 heures. Il s’agit d’une gamme très complète en
puissance, plutôt adaptée aux pièces à vivre allumées longtemps.
• Pour les inconditionnels, l’ampoule halogène éco consomme 20 à
30 % moins qu’une ampoule halogène classique, dure deux à trois
fois plus longtemps (1 à 2 ans) et éclaire tout aussi puissamment,
voire plus, qu’une ampoule halogène classique.
Performances des différentes lampes

LES WATTS C’EST FINI, PLACE AUX


LUMENS !
Ne vous cassez plus la tête à chercher en rayon une
ampoule « 60 W ». Avec la disparition des ampoules
classiques à incandescence, les watts, c’est fini. Place
aux ampoules nouvelle technologie et à leur nouvelle
norme : le flux lumineux exprimé en lumens (lm). Petite
astuce : pour obtenir le nombre de lumens, multipliez le
nombre de watts d’une ampoule à incandescence par 12.
Une ampoule de 60 W équivaut donc aujourd’hui à environ
720 lumens. Pour une lumière douce, optez pour 400 à
500 lm, pour une lumière puissante, 700 à 800 lm, et pour
une lumière très puissante, jusqu’à 1 600 lm.
Comment choisir son radiateur
électrique ?
Se chauffer à l’électricité n’est plus synonyme
d’inconfort ou de grosses consommations
d’énergie. C’est en effet aujourd’hui le système le
plus efficace en termes de régulation car chaque
appareil peut être piloté indépendamment des
autres. Et les nouvelles générations de radiateurs
électriques font oublier les piètres résultats des
premières générations, les fameux « grille-pain ».
Premier atout de l’électrique, le coût d’installation
est largement inférieur à tous les autres systèmes
de chauffage. Pour maîtriser votre consommation, il
est tout de même indispensable de bénéficier d’un
système de programmation performant. Équipés de
thermostats électroniques programmables, ils
assurent la régulation de la température pièce par
pièce au dixième de degré près. Autre atout, ils
jouent la carte du design. Rétro pour la rénovation,
épuré dans les intérieurs modernes : tous les styles
sont représentés et tous les goûts sont contentés.
Alors lequel choisir ? Il existe quatre grands types
de convecteurs – c’est comme cela que l’on appelle
l’appareil.
À SAVOIR
La programmation : elle consiste à gérer la
température des pièces selon les besoins. Elle permet
de programmer le chauffage sur 24 heures ou sur
7 jours, en mode « confort », « économie » ou « hors
gel ».
La régulation : elle permet, quelles que soient les conditions
climatiques, de maintenir une température constante sur
une consigne donnée. La température de chaque pièce peut
être ajustée à sa convenance.
CONVECTEUR ÉLECTRIQUE
• On passera vite sur le premier, le convecteur électrique. C’est
certes le moins cher, mais c’est aussi le plus rudimentaire et le
moins confortable ! Il est composé d’une simple résistance
électrique. L’air qui circule dans le corps du radiateur entre par le
bas, se réchauffe et ressort par la grille en façade. Ce convecteur
chauffe l’air ambiant qui s’assèche.
Montée en température.......

Inertie..............................

Prix..................................

Consommation d’énergie.....

Confort.............................

Design..............................
PANNEAU RAYONNANT
• Passons plutôt directement au panneau rayonnant, également
appelé radiant. Le rayonnement est émis par toute la surface de
l’appareil. Il chauffe une masse qui restitue ensuite sa chaleur à
l’air. Celle-ci est donc parfaitement répartie dans la pièce, offrant un
confort optimal. Il existe une grande variété de modèles de toutes
dimensions et couleurs, avec un design très étudié. Certains
affichent des lignes très épurées, parfaitement adaptées aux
intérieurs modernes.

Montée en température.......

Inertie..............................

Prix..................................

Consommation d’énergie.....

Confort.............................

Design.............................
RADIATEUR à INERTIE
• Pour ceux qui voudraient investir un peu plus, optez pour le
radiateur à inertie dont la résistance est soit plongée dans un
liquide caloporteur qui répartit la chaleur sur toute la surface du
radiateur, soit enrobée d’un matériau en céramique ou en stéatite
dans lequel la chaleur se répartit avant d’être transférée à la pièce.
Cet appareil offre la même diffusion de chaleur et le même confort
qu’un radiateur traditionnel à eau chaude. Une fois éteint, son
inertie lui permet de continuer à diffuser la chaleur pendant
longtemps.

Montée en température........

Inertie...............................

Prix...................................

Consommation d’énergie......

Confort..............................

Design...............................
RADIATEUR À CHALEUR DOUCE
• Enfin, pour ceux qui souhaitent mettre tous les atouts de leur
côté, optez pour le radiateur à chaleur douce. Avec ses deux
résistances, il combine les principes du panneau rayonnant et du
chauffage à inertie. Il conjugue ainsi les avantages des deux
appareils précédents : montée rapide en température et restitution
d’une chaleur douce et uniforme. Son mode de fonctionnement lui
permet d’être moins gourmand en énergie, et il peut équiper toutes
les pièces de la maison.

Montée en température..........

Inertie.................................

Prix.....................................

Consommation d’énergie........

Confort................................

Design.................................
Où installer les radiateurs ?
Attention si vous décidez d’installer des radiateurs
dans des pièces qui en sont totalement démunies,
car vous ne pouvez pas les poser n’importe où. Il
faut non seulement tenir compte de la surface de la
pièce à équiper et de son mobilier, mais aussi de la
qualité de son isolation thermique.
• Pour une surface inférieure à 12 m², un seul radiateur suffit. Mais
dans une grande pièce, il est préférable d’en installer plusieurs de
moyenne puissance plutôt qu’un seul de forte puissance.
• Posez-les sur les murs de façade si la maison est mal isolée, sur
les cloisons intérieures pour une maison bien isolée, au-dessous
des fenêtres si vous ne disposez pas d’un double vitrage.
• Placez-les au minimum à 15 cm du sol, des angles de pièce, ou
des meubles (80 cm pour les radiants et les radiateurs à chaleur
douce).
• Évitez de les poser face à face au sein d’une même pièce ou près
des zones où vous stationnez longtemps (chaises de salle à
manger, canapé, tête de lit…).
• Pour ne pas perturber le thermostat interne, ne les installez pas à
côté d’une grille d’aération ou d’une porte donnant sur l’extérieur.
• Enfin, il existe différents modèles de radiateurs en versions
mobiles. Ces appareils peuvent s’avérer utiles, voire moins
coûteux, pour une utilisation ponctuelle. Ils peuvent se poser dans
une pièce qui n’est pas reliée au chauffage central ou en
complément d’un système de chauffage peu performant. Tous
possèdent un limiteur thermique de sécurité qui coupe le courant
en cas de surchauffe. Certains appareils sont équipés de
protections contre les chutes d’eau ou d’une double isolation
thermique pour être utilisés, sans risque, dans les salles de bain.

Séjour, salon, bureau : 19 °C


Chambre : 17 °C
Chambre d’enfant : Entre 18 et 20 °C
Salle de bain : 22 °C
Entrée, dégagement : 18 °C
Cuisine : 18 °C
Comment purger un radiateur en
fonte ?
Équipement : bouteille en plastique, cutter, purgeur
d’air, clé à molette
Temps estimé : 15 minutes

Des radiateurs en fonte, à eau chaude donc, se


purgent généralement une fois par an, au moment
de la remise en fonction de la chaudière, c’est-à-
dire au début de l’automne. La manœuvre consiste
à chasser l’air qui a pu s’accumuler avec le temps à
l’intérieur des radiateurs. Sans cette opération, vos
radiateurs chaufferont moins efficacement ou
pourraient émettre quelques sifflements.
Un radiateur qui ne chaufferait pas de la même
manière dans sa partie basse (chaude) et dans sa
partie haute (plus froide) aura lui aussi besoin d’être
purgé.
L’opération est simplissime et se fait à froid,
notamment pour éviter de s’ébouillanter car de l’eau
va gicler.
• Fermez le robinet d’alimentation du radiateur et laissez refroidir
pendant quelques minutes ; largement le temps nécessaire pour
s’emparer dans une main d’un récipient et dans l’autre d’une clé à
molette.
• Placez le récipient sous le purgeur, généralement situé en haut
du radiateur sur le côté opposé du robinet d’alimentation. Ce
purgeur se matérialise sous la forme d’une petite buse.
• Avec votre clé, dévissez la buse jusqu’à entendre un sifflement :
c’est l’air qui s’échappe. Attendez que quelques gouttes
commencent à sortir pour revisser le purgeur et c’est terminé.
• Rouvrez le robinet d’alimentation.

1 Une bouteille en plastique munie de son bouchon fait un


excellent récipient pour la vidange d’un radiateur. Dans le sens de
la longueur, découpez la partie supérieure au cutter.
2 Il existe différents modèles de purgeur d’air : à molette, à clé
carrée, ou encore manœuvrables avec un tournevis. Leur rôle est
le même : chasser l’air contenu dans les canalisations.
COMMENT NETTOYER UN
RADIATEUR ?
Au début de l’automne, au moment de la remise en
marche des radiateurs, mieux vaut s’assurer qu’ils sont
propres – et oui, ce n’est pas parce qu’ils ne
fonctionnent pas qu’ils ne sont pas pleins de poussière !
• Pour les radiateurs électriques, passez un chiffon humide,
puis une éponge imbibée d’un peu d’eau savonneuse.
Laissez imprégner puis rincez avec l’éponge. Une fois le
radiateur propre, séchez-le à l’aide d’un torchon ou d’une
serviette. Veillez à ce qu’il soit bien sec lors de la remise en
marche. Pour les recoins difficiles, créez vos propres outils,
par exemple une spatule longue et plate au bout de laquelle
vous accrocherez une chaussette.
• Pour les radiateurs en fonte, utilisez une brosse adaptée,
dite « à virole coudée » (car elle est inclinée), ce qui vous
permettra d’accéder aux recoins les plus inaccessibles et
d’enlever la poussière entre les tuyaux.
Comment démonter un
radiateur ?
Équipement : bouteille en plastique, cutter, clé à
molette, clé Allen
Temps estimé : 20 minutes

Refaire la décoration derrière un radiateur ou le


repeindre ne peut s’effectuer qu’en le démontant.
Pas à pas, voici la procédure à suivre pour
démonter un radiateur sans vidanger l’installation.
Le seul impératif pour pouvoir opérer le démontage
sans vidanger le circuit, est que le radiateur soit
équipé d’un té de réglage. Il est composé d’une
pièce de plomberie en laiton avec bouchon en
façade, située en bas, sur la conduite de retour
d’eau vers la chaudière. Si le radiateur n’est pas
équipé de cet accessoire, la vidange complète de
l’installation s’impose. Il conviendra alors de
reporter les travaux à la belle saison, lorsque le
chauffage pourra être coupé sans soulever de
protestations dans la famille.
1 Le démontage
• Dévissez le bouchon de protection du té de réglage en forme
d’écrou mâle à six pans. Ce cache donne accès à une vanne qu’il
faut fermer en utilisant une clé Allen hexagonale de section
adaptée. Notez le nombre de tours de clé pour retrouver le même
réglage lors de la remise en service. Notez également, en
consultant le manomètre situé sur la chaudière ou à proximité
immédiate, la pression initiale d’eau dans le circuit.
• Fermez (dans le sens des aiguilles d’une montre) le robinet en
tête de radiateur. Placez sous le purgeur un récipient de fortune
confectionné dans une bouteille en plastique munie de son
bouchon (attention, l’eau des circuits de chauffage est toujours
chargée de résidus salissants). Ouvrez le purgeur et laissez-le
ouvert.
• Avec une clé à molette ou une clé anglaise, dévissez l’écrou du
raccord conique situé entre le radiateur et le té de réglage.
Auparavant, glissez sous le raccord la bouteille en plastique pour
récupérer l’eau qui va s’écouler. Attention, un radiateur moyen peut
contenir jusqu’à dix litres d’eau ! Resserrez l’écrou pour arrêter
l’écoulement lorsqu’il faut vider la bouteille.
• Renouvelez l’opération jusqu’à vidange complète du radiateur.
Dévissez l’écrou en tête de radiateur, achevez de desserrer l’écrou
du bas, écartez les tuyaux en forçant légèrement, jusqu’à libérer
les raccords haut et bas. Déplacez le radiateur.

2 Le remontage
• Il s’effectue dans l’ordre inverse. Veillez bien à replacer le
radiateur à son emplacement exact. Resserrez les écrous des
raccords haut et bas. Ouvrez la vanne du té de réglage en tournant
avec la clé Allen du même nombre de tours qu’au démontage et
revissez le cache.
• L’eau du circuit va entrer dans le radiateur par le bas et chasser
l’air par le purgeur qui produit un petit sifflement. Lorsque le bruit
cesse, fermez le purgeur et ouvrez la vanne d’admission d’eau
dans le circuit de chauffage en surveillant le manomètre de
pression.
• Quand l’aiguille se trouve dans la zone verte, refermez la vanne
et ouvrez à nouveau le purgeur. Recommencez jusqu’à ce que
l’eau coule claire par ce dernier. Ouvrez alors le robinet haut du
radiateur. Si nécessaire, effectuez une dernière fois l’appoint d’eau
à partir du robinet de la chaudière.

1 Le té de réglage est toujours situé en bas du radiateur, sur le


circuit de retour vers la chaudière. On l’identifie par sa forme, droite
ou à l’équerre et par son capuchon de protection.
2 Notez le nombre de tours de clé imprimés à la vanne de réglage
afin de les restituer au remontage. Sinon, le radiateur risque de
chauffer trop ou pas assez selon son éloignement de la chaudière.
3 Les écrous des raccords coniques se dévissent dans le sens
des aiguilles d’une montre, mais ils se serrent sur le filetage du
robinet, pas du radiateur. Attention au sens, donc !
4 Après avoir dévissé complètement les écrous, les raccords
coniques se dégagent en forçant légèrement sur les canalisations.
Au remontage, ils retrouveront exactement leur place.
Comment déboucher un évier ?
Équipement : ventouse, bicarbonate de soude,
vinaigre blanc, brosse à dents, furet
Temps estimé : 20 minutes

Qui n’a jamais vu son évier bouché ? Avant de tout


démonter ou de verser un litre de produit chimique
dans les canalisations, suivez ces quelques étapes.
Elles vous feront sans doute économiser du temps
et de l’argent.
• Si l’eau de l’évier s’écoule encore un peu, commencez par verser
simplement de l’eau très chaude. Elle fera fondre les graisses et
les résidus de savon, probablement agglutinés à des saletés qui
forment le bouchon obstruant le siphon ou la canalisation. Si l’eau
de l’évier ne s’écoule pas du tout, passez directement à l’étape
suivante.
• Bouchez le trop-plein et appliquez une ventouse sur la bonde.
Appuyez fortement plusieurs fois, en laissant la ventouse reprendre
sa forme entre deux manipulations. Ça ne se débouche toujours
pas ? Étape suivante.
• Ayez recours aux produits chimiques : versez un mélange à
50/50 de bicarbonate de soude et de vinaigre blanc, laissez agir
pendant 10 minutes et rincez. Le bicarbonate est moins polluant et
moins dangereux que les déboucheurs chimiques classiques.
• Attention ! N’utilisez jamais plusieurs produits chimiques sans
avoir bien rincé à grande eau entre deux. Rien n’y fait ? Alors
passez sous l’évier, démontez le siphon et utilisez un furet (outil
composé d’une tige métallique et flexible dont l’extrémité est garnie
de brosses ou d’une tête en forme de tire-bouchon).

1 Si tout a échoué, dévissez le culot du siphon au-dessus d’une


bassine, laissez couler l’eau résiduelle et nettoyez.
2 Ôtez le joint sans l’abîmer. Repérez son sens pour la repose, il
vaut mieux le remettre dans la même position.
3 Dévissez le siphon, en le protégeant d’un tissu pour ne pas
rayer le cuivre ou le chrome. Ôtez les joints.
4 Nettoyez. Brossez et détartrez les joints et les morceaux de
siphon au vinaigre tiède avant de rincer l’ensemble.
5 Si le tuyau est bouché, introduisez la queue-de-cochon du furet
et poussez petit à petit la tige métallique.
6 Dès qu’il y a un point dur, tournez pour accrocher le bouchon,
sortez le furet, nettoyez-le, et recommencez.
Comment déboucher un lavabo ?
Équipement : ventouse en caoutchouc, pince
universelle, tasseau de bois, seau, écouvillon
(brosse à manche), ruban adhésif
Temps estimé : 20 minutes

Cheveux, petits objets « incongrus », résidus de


savon et autres déchets organiques, il en tombe
chaque jour dans votre lavabo. Et à un certain
moment, ça bouche le siphon. Lavabo bouché !
• Premier réflexe, vous allez vous ruer sur votre déboucheur
chimique. Pourquoi pas ? C’est une solution pour détruire le
bouchon, même si ces produits sont à manier avec précaution.
Souvent à base de soude caustique, ils risquent de brûler la peau
ou les yeux. À ce titre, gants et lunettes ne sont pas de trop. À ne
surtout pas utiliser dans une fosse septique, la flore bactérienne
risquant d’être détruite.
• Pour que ce déboucheur soit efficace, il est nécessaire qu’il y ait
un écoulement d’eau minimum afin de permettre au principe actif
de migrer jusqu’au bouchon. À choisir, utilisez de préférence un
déboucheur liquide car les billes et cristaux peuvent eux aussi
obstruer le siphon.
• Maintenant, si votre lavabo est complètement bouché, vous
pouvez tenter d’utiliser la légendaire ventouse en caoutchouc,
façon massage cardiaque comme dans la série Urgences. Placez-
la au-dessus de la bonde et imprimez de petits mouvements
d’avant en arrière pour décompacter le bouchon, puis arrachez
franchement la ventouse pour aspirer les résidus. Attrapez-les
avant qu’ils ne retournent s’incruster dans la conduite. Les moins
adroits en auront ensuite pour une étape supplémentaire : le
nettoyage de la salle de bain maculée de grosses éclaboussures.
• Sans déboucheur ou ventouse sous la main, reste à démonter le
siphon. Rien de sorcier là-dedans. Prévoyez d’abord un seau ou
une bassine de bonne contenance à placer dessous pour recevoir
l’eau du lavabo. Desserrez les bagues ou la coupelle, à la main ou
avec une clé. Ensuite ? Suivez le guide.

1 En métal ou en plastique, les siphons sans tampon de visite


retiennent moins bien les impuretés, mais ils garantissent la garde
d’eau. Il faut desserrer deux bagues pour les démonter.
2 Les siphons en matière plastique ont une chicane qui retient les
corps solides. Ils se dévissent simplement à la main, sans outil. Ils
résistent aux acides, mais gare aux solvants !
3 La ventouse en caoutchouc est le moyen le plus pratique pour
déboucher les lavabos. Obstruez l’orifice de trop-plein pour rendre
le circuit hermétique, pompez deux ou trois fois et tirez violemment.
4 Démontez le siphon à la pince universelle en veillant à ne pas
faire tourner l’ensemble du système. Un tasseau de bois, passé
dans le col-de-cygne, empêchera la rotation.
5 Attention, le seau doit être d’une contenance suffisante pour
recevoir l’eau du lavabo ! Sinon, c’est l’inondation assurée. Vérifiez
la complète disparition de toutes les impuretés.
6 Nettoyez l’intérieur du siphon avec un écouvillon, de manière à
supprimer les corps gras et les aspérités. Ils ralentissent
l’écoulement des eaux usées et favorisent également l’incrustation
des résidus.
7 Les siphons à coupelle sont beaucoup plus simples à déposer
et retiennent parfaitement les résidus. Pour les protéger lors du
démontage, appliquez quelques tours de ruban adhésif.
CONSEILS PRATIQUES
• Si vous devez déverser dans le lavabo une eau
chargée, placez sur la bonde une grille de retenue fine.
Elle filtrera les plus grosses impuretés.
• Sur des lavabos peu utilisés, faites régulièrement
couler un peu d’eau pour reconstituer la garde d’eau
ou versez-y de l’huile alimentaire ou de la glycérine, qui ne
s’évaporera pas.
Comment détartrer un robinet ?
Équipement : bouteille en pastique, cutter, ruban
adhésif, vinaigre d’alcool
Temps estimé : 10 minutes

Votre robinet ne laisse plus couler ses filets d’eau


comme à ses plus grandes heures ? Il y a des
chances pour qu’il soit entartré. Encore une fois,
nos grand-mères viennent à la rescousse !
• Prenez une bouteille d’eau en plastique et coupez au cutter
l’extrémité du goulot pour que cela forme un tube étroit. Engagez
l’extrémité du robinet dans le goulot fermé à l’autre bout par le
bouchon. Fixez ce montage avec du ruban adhésif.
• Versez du vinaigre d’alcool blanc tiède ou chaud dans ce gobelet-
fourreau improvisé en prenant bien garde à ce que l’extrémité du
robinet baigne entièrement dans le vinaigre.
• Laissez agir pendant une nuit.
• Le lendemain matin, retirez votre stratagème en plastique et
nettoyez le robinet à l’eau claire.
Comment changer un joint de
baignoire en silicone ?
Équipement : ciseau plat, burin ou grattoir
triangulaire, mastic acrylique avec pistolet
extrudeur, enduit de rebouchage et de lissage,
papier abrasif, cutter, enlève-joints, spatule, ruban
adhésif, joint silicone, éponge
Temps estimé : 2 heures et plusieurs heures de
séchage (variable selon le produit utilisé)

Vous avez beau faire attention à ne pas inonder


les murs de la salle de bain, personne n’y échappe
et ce n’est pas de la mauvaise volonté : à chaque
fois, l’eau ruisselle sur le pourtour et glisse
inévitablement le long du tablier en carrelage qui
entoure votre baignoire ou les parois de la salle de
douche. Pour peu que votre installation soit
vieillotte ou n’ait pas été bien posée à l’origine, au
fil du temps des fissures finissent par apparaître.
L’eau risque de s’y infiltrer – va s’y infiltrer, même –
et pourrait non seulement causer des inondations,
l’apparition de champignons et de moisissures,
polluer l’air de la pièce, mais aussi détériorer les
murs. Alors changeons ce joint en silicone !
• Avant tout traitement, pour changer un joint et favoriser
l’adhérence du mastic neuf, le support doit être propre et sec. Il faut
donc retirer l’ancien joint – ça paraît logique – à l’aide d’un produit
spécifique qui se présente généralement sous la forme d’un gel et
demande une à deux heures de pose avant d’être retiré à la
spatule (ou au cutter) avec les restes du mastic. Un dégraissage à
l’éponge et à l’eau savonneuse est ensuite conseillé.
• Si le mur est détérioré à cause d’une infiltration, une fissure peut
apparaître. Avant d’appliquer le nouveau joint, il est conseillé de
traiter et de reboucher cette vilaine fissure. Elle doit être élargie et
dépoussiérée pour favoriser l’accroche de l’enduit de rebouchage.
Avant la pose de mastic puis d’enduit, sécurisez les bords de votre
carrelage et de votre baignoire avec du ruban adhésif pour ne pas
en coller partout, comme vous le feriez par exemple avec des
plinthes avant de repeindre un mur. Et pour le reste, suivez le
guide !
1 Ouvrez la grosse fissure au ciseau plat et au burin ou avec un
grattoir triangulaire à lame forte. Dépoussiérez soigneusement à la
brosse et à l’aspirateur.
2 Avant de reboucher à l’enduit, injectez du mastic acrylique au
fond de la saignée à l’aide d’un pistolet extrudeur. La fissure est
ainsi stabilisée.
3 Bourrez d’enduit de rebouchage, en pressant fortement sur la
lame de la spatule. Ici, l’utilisation d’une bande de calicot à
mélanger à l’enduit « chevaucherait » le carrelage.
4 Après séchage, appliquez une couche d’enduit de lissage.
Laissez sécher et poncez la surface à l’aide d’un abrasif fin (grain
80, puis 150) fixé sur une cale à poncer.
5 Tranchez le joint silicone dégradé sur toute sa longueur avec un
cutter. Cette découpe n’est que très rarement suffisante : certaines
parties de joint résistent la plupart du temps…
6 Pour éliminer totalement le vieux joint, appliquez un produit
destiné à le ramollir. Au bout d’une heure, grattez au cutter ou à la
spatule, rincez à l’eau et laissez sécher.
7 Pour obtenir un joint rectiligne, délimitez ses bords (largeur
environ 4 mm) par deux bandes parallèles d’adhésif de masquage
collées sur le rebord de baignoire et sur le mur.
8 Coupez la buse de la cartouche en biseau, au diamètre du joint.
Appliquez un cordon continu et lissez avec le doigt trempé dans
une eau savonneuse. Retirez l’adhésif.
CONSEILS PRATIQUES
• Pour creuser une fissure le long de carreaux en
céramique, l’emploi d’un burin est efficace, mais
agissez avec prudence afin de ne pas endommager
le carrelage.
• Pour éliminer les anciens joints silicone, certains
produits sont efficaces : ils se présentent sous la forme d’un
gel et demandent une à deux heures de pose avant d’être
retirés à la spatule (ou au cutter) avec les restes du mastic.
• La technique décrite ci-contre, qui est en plus assez facile
(le tout, c’est de s’y mettre !), est aussi très utile pour les
lavabos et les éviers de cuisine. N’hésitez pas à la
reproduire dès l’apparition de fissures pour prévenir de plus
gros problèmes (moisissures, inondations…).
Comment nettoyer un joint de
carrelage ?
Équipement : gants, lessive ou eau de Javel, pâte
de bicarbonate alimentaire, jus de citron, éponge,
brosse à dents
Temps estimé : 1 heure
La moisissure ne s’incruste pas uniquement sur les
murs. Elle peut aussi noircir vos joints de carrelage.
Rien de plus simple à nettoyer pour retrouver leur
éclat initial. Il suffit pour cela d’appliquer dessus un
mélange digne de nos recettes de grand-mères. Au
choix, vous pouvez mélanger de l’eau avec de la
lessive ou avec un peu d’eau de Javel pure, ou bien
confectionner une pâte de bicarbonate alimentaire
et de jus de citron. D’autres solutions sont bien sûr
possibles, notamment avec de l’acide
chlorhydrique, mais si on peut éviter de manier ces
produits toxiques ce ne sera pas plus mal. Dans
tous les cas, avant d’appliquer ces mélanges sur
les joints, enfilez des gants. Posez votre mélange
soigneusement, à l’éponge, sur les joints sales.
Vous pouvez également vous servir d’une brosse à
dents, notamment si vous utilisez la pâte
bicarbonate-citron.
Laissez agir pendant quelques minutes avant de
frotter les joints avec une brosse dure. Terminez par
un bon rinçage en procédant par étapes
progressives. Pour éviter que les saletés ne
reviennent, pensez à entretenir vos joints
régulièrement avec de l’eau savonneuse ou de
l’eau javellisée.
Comment poser un joint de
carrelage neuf ?
Équipement : grattoir, mortier à joint, raclette en
caoutchouc, éponge, chiffon
Temps estimé : 2 heures, 24 heures de séchage

Vos joints de carrelage sont abîmés et risquent de


laisser pénétrer l’eau dans le mur ? Rénovez-les.
Retirez d’abord complètement les joints abîmés à
l’aide d’un grattoir ou d’un outil multifonction, puis
nettoyez à fond l’interstice en retirant la poussière
et les vieux morceaux de joint encore collés à
l’intérieur.
C’est propre ? Préparez alors votre mortier à joint
en suivant la notice du fabricant. Une fois votre pâte
prête, insérez-la entre les carreaux puis, avec une
raclette en caoutchouc, en effectuant de larges
mouvements, lissez bien le produit pour le mettre à
niveau. C’est presque fini.
Laissez sécher avant de nettoyer à l’éponge les
traces de mortier qui dépasseraient sur les
carreaux, en prenant soin de ne pas trop appuyer
sur le joint, encore fragile.
Il suffit maintenant de laisser sécher encore
quelques heures avant un dernier nettoyage des
carreaux au chiffon si nécessaire. Si possible,
pendant encore un jour ou deux, évitez de trop
solliciter les nouveaux joints : ne les nettoyez pas et
n’appuyez pas dessus.
Comment rénover et repeindre
une baignoire ?
Équipement : éponge, ruban de masquage,
peinture époxy, pinceau
Temps estimé : 2 heures puis 24 heures de
séchage

Repeindre dans une maison ou un appartement,


cela ne concerne pas seulement les murs, les
plafonds ou des moulures. Car aujourd’hui, il existe
des solutions pour tout peindre, sans exception !
Tuyaux, radiateurs, sols, métaux, verre… peuvent
être peints sans difficulté pour peu qu’ils aient été
bien préparés et que les conseils de réalisation
aient été suivis. Cela permet de remettre les pièces
à neuf sans coût excessif, comme pour une salle de
bain par exemple, que vous trouvez vieillotte sans
pour autant être hors-service. Il est alors possible,
grâce à des produits adaptés, de la rafraîchir en
peignant le sol, le carrelage et les sanitaires, et
même la baignoire et le lavabo !

1 Rénover
• Commencez par nettoyer la baignoire : la surface doit être
détartrée, propre, dépoussiérée et non grasse. Insistez sur les
angles, autour des robinets et des orifices d’évacuation. Poncez
ensuite la surface (y compris les angles) afin d’enlever le brillant.
• Éliminez aussi tous les points et taches de rouille, à l’aide d’un
destructeur de rouille par exemple. Les éclats ou rayures peuvent
être réparés avec une pâte époxy ou du mastic polyester.
• Rincez ensuite abondamment à l’eau tiède et laissez sécher.
2 Repeindre
• Avant de vous mettre à peindre, protégez les angles, les orifices
et la robinetterie avec du ruban de masquage.
• Utilisez pour peindre une peinture époxy bi-composant. Cette
peinture peut être teintée.
• Mélangez les deux composants de la peinture (la résine et le
durcisseur), puis laissez reposer 5 minutes afin d’éliminer les bulles
d’air. Commencez l’application au pinceau sur les bords et les
coins, et poursuivez au rouleau. Laissez sécher pendant 2 heures
avant d’appliquer la seconde couche.
1 Pour le reste du carrelage de la salle de bain : commencez par
le lessiver. Rincez abondamment à l’eau claire, puis séchez
soigneusement les surfaces.
2 Mélangez la peinture avec une baguette en insistant bien sur le
fond pour homogénéiser parfaitement la peinture. Renouvelez
l’opération régulièrement.
3 Commencez par peindre les angles à la brosse puis poursuivez
avec un minirouleau. Croisez les passes successivement. Laissez
sécher 24 heures.
4 Sans poncer, appliquez une seconde couche à l’identique de la
précédente. Le séchage complet n’intervient qu’après 24 heures.
COMMENT RETIRER LES
MOISISSURES ?
Impossible d’envisager de repeindre un mur de salle de
bain s’il comporte des traces de moisissure. Avant de le
traiter, tentez de déterminer la cause de leur apparition.
Peut-être vous faudra-t-il traiter en profondeur un mur
trop humide avant de le repeindre.
La vérification n’a rien donné de grave ? Alors débarrassez-
vous de ces taches aussi repoussantes qu’insalubres.
Humidifiez la surface avec une solution d’eau de Javel
(environ 1 tasse pour 1 litre d’eau). Laissez agir. Rincez
abondamment puis laissez sécher avant de peindre.
Comment recoller un morceau de
carrelage ?
Équipement : cutter, spatule à enduire ou couteau
de peintre, maillet
Temps estimé : 1 heure

Un ou plusieurs carreaux de carrelage menacent


de tomber ? Recollez-les. Retirez d’abord le
carreau branlant. Avec un outil plat (vieux tournevis
par exemple), soigneusement, sans griffer ni
abîmer les carreaux voisins, enlevez l’ancien joint
qui ne joue de toute façon plus son rôle. Une fois le
carreau retiré, il faut le traiter de façon à le rendre le
plus propre et le plus lisse possible. Grattez les
bords, le dos et la surface à coller avec une spatule
à enduire ou un couteau de peintre, l’outil doit être
assez rigide pour une meilleure manipulation.
Préparez ensuite votre colle (voir ici pour savoir
quelle colle choisir) et appliquez-la sur toute la
surface à couvrir. Placez le carreau, ajustez-le puis,
à l’aide d’un maillet, tapotez dessus pour qu’il
adhère à la colle. Il ne vous reste plus qu’à attendre
que tout soit parfaitement sec avant de poser un
joint tout neuf (voir ici).
Comment réparer une chasse
d’eau ?
Équipement : clé à molette ou clé plate, vis en
laiton, pince multiprise, joint de caoutchouc, vis de
fixation, vanne quart-de-tour, joints en fibre, vis en
plastique, éponge
Temps estimé : 1 heure

Après les robinets, la chasse d’eau est sans doute


le mécanisme que vous utilisez le plus au quotidien,
sans spécialement vous en rendre compte. Puis ça
casse. Usé, vétuste, fragile – ce n’est que du
plastique après tout – ou quand un flotteur coince à
cause du calcaire et que ça fuit dans vos toilettes
au risque de faire exploser votre facture d’eau à la
fin de l’année. Une chasse qui fuit abondement
peut avaler jusqu’à 600 litres d’eau par jour ! Il est
urgent d’agir.
Pas de panique, le remplacement du mécanisme
est assez simple. Reste à le démonter avant de se
rendre dans un magasin de bricolage ou chez un
revendeur spécialisé pour se procurer un modèle
identique ou adaptable vendu sous forme de kit
complet avec une notice de montage bien détaillée.
1 Examiner
• Avant de tout démonter, commencez par examiner le réservoir du
WC pour savoir si l’alimentation se fait par le bas ou par le haut. Si
vous allez chez un vendeur, c’est la question qu’il vous posera en
premier. Pensez aussi à noter sur un papier le type et la marque du
mécanisme en place, l’encombrement du mécanisme et le
diamètre du trou du couvercle.
• Vous pouvez maintenant et dans l’ordre : fermer le robinet
d’arrivée d’eau en haut à l’extérieur de votre chasse d’eau, tirer la
chasse pour vider le réservoir et débuter le démontage.

2 Démonter
• Retirez d’abord le couvercle du réservoir en dévissant et en
retirant le bouton poussoir de votre chasse d’eau. Retirez alors le
robinet flotteur. Sous le réservoir, derrière la cuvette, dévissez les
écrous papillons, soulevez le réservoir pour le désolidariser de la
cuvette et videz-le s’il reste un peu d’eau dedans. Sortez le
mécanisme défaillant et profitez-en pour nettoyer l’intérieur du
réservoir en grattant à l’éponge les traces de tartre et autres
plaques de calcaire qui s’y trouveraient.

3 Remonter
• Il est temps d’aller acheter le mécanisme de remplacement, sans
oublier d’emporter avec vous l’ancien qui servira de modèle au
vendeur.
• De retour à la maison, il faut remonter. Pensez à mettre des joints
neufs partout où il y en a d’anciens et installez votre nouveau
système. Vous pouvez alors replacer votre réservoir sur la cuvette,
fixer votre mécanisme à l’arrivée d’eau générale, remettre le
couvercle et le bouton-poussoir. Enfin, pour être sûr que l’opération
est un succès, ouvrez le robinet d’eau, laissez la cuve se remplir un
peu puis tirez la chasse d’eau pour voir si tout fonctionne bien,
quitte à resserrer un peu le tout ou vérifier si les joints sont bien mis
en cas de petites fuites.

1 Fermez le robinet d’arrivée d’eau sur le côté du réservoir, puis


tirez la chasse d’eau et desserrez l’écrou du raccord d’alimentation
à l’aide d’une clé à molette ou d’une clé plate.
2 Le réservoir et la cuvette sont rendus solidaires par deux
longues vis en laiton. Pour le démontage, les écrous de maintien
sont accessibles à l’arrière de la cuvette, par le dessous.
3 Dégagez l’ancien mécanisme de la cloche en dévissant l’écrou
en plastique à la base. Aidez-vous d’une pince multiprise pour le
débloquer. Nettoyez le siège de toute trace de calcaire.
4 Présentez le nouveau mécanisme et orientez correctement ses
éléments mobiles. Leur débattement ne doit pas être contrarié par
le robinet-flotteur, à installer également dans le réservoir.
5 Un joint de caoutchouc est placé sur la partie inférieure du
mécanisme. Une clé spéciale permet de visser l’écrou de sortie,
tout en comprimant ce joint pour assurer l’étanchéité.
6 Placez dans les logements, au fond du réservoir, les deux vis de
fixation : elles sont montées avec des bagues d’étanchéité.
Respectez le sens de montage en vous reportant à la notice.
7 C’est le moment de changer le vieux robinet d’arrêt à clapet par
une vanne quart-de-tour (à acheter en grande surface de
bricolage). Celle-ci s’adapte sans problème à l’installation.
N’oubliez pas de changer les joints en fibre.
8 Une vis en plastique, située sur la tête du flotteur, règle la
hauteur d’eau dans le réservoir. Le réglage du débit
« économique » s’effectue en agissant sur le mécanisme de la
cloche.
COMMENT SOIGNER LE RÉGLAGE DE
LA CHASSE D’EAU ?
Le niveau du trop-plein doit être au-dessus de celui du
flotteur, mais il ne doit pas dépasser le haut du
réservoir !
Le niveau du flotteur détermine le volume maximum de
la chasse. Il doit permettre une bonne évacuation de la
cuvette, sans plus, pour ne pas gaspiller l’eau.
Comment détartrer un WC ?
Équipement : vaporisateur ménager, vinaigre
blanc, bicarbonate de soude
Temps estimé : 15 minutes

Vous souhaitez détartrer votre cuvette de WC avec


des produits 100 % naturels et faire des
économies ? Voici notre petite astuce. Versez dans
un vaporisateur ménager la valeur d’un verre de
vinaigre blanc tiède (vinaigre blanc et vinaigre
d’alcool, c’est la même chose). Vaporisez le produit
sur les bords de la cuvette. Tapissez les parois de
la cuvette avec du papier toilette (placez les feuilles
en les faisant légèrement se chevaucher les unes
sur les autres). Vaporisez à nouveau la solution
vinaigrée sur toute la surface. Laissez agir pendant
une heure. Tirez la chasse d’eau pour évacuer le
papier toilette. Terminez en frottant la cuvette avec
la balayette.
Pour conserver l’éclat de l’émail, renouvelez
l’opération (sans papier cette fois) régulièrement. Et
si le tartre est tenace, alors ajoutez une cuillerée à
café de bicarbonate de soude dans votre verre de
vinaigre. Le bicarbonate multiplie le pouvoir
détartrant du vinaigre d’alcool.
Comment changer la lunette des
toilettes ?
Équipement : clé à molette
Temps estimé : 20 minutes

Vous avez craqué en magasin pour une lunette de


WC hyper flashy qui irait parfaitement bien avec la
couleur du tapis des toilettes ? N’hésitez pas à
l’acheter, cela ne prend que quelques minutes à
remplacer. De retour à la maison, commencez par
retirer l’ancienne lunette (évidemment !). Pour cela,
il suffit de dévisser à la main les deux écrous
papillons situés sous la cuvette, puis les vis qui vont
avec. S’ils sont grippés, servez-vous d’une petite
clé à molette. Attention, l’endroit, coincé près du
mur, n’est pas toujours facile d’accès. Retirez la
lunette et placez la nouvelle en veillant à bien la
centrer. Normalement, il suffira alors de replacer les
deux vis là où vous les avez retirées, et de visser
les deux écrous papillons sur les tiges.
Comment déboucher des
toilettes ?
Équipement : vinaigre blanc, sel, bicarbonate de
soude, bouteille en plastique, furet
Temps estimé : 20 minutes

WC bouchés ! Vous n’avez ni déboucheur


chimique, déconseillé de toute façon, ni ventouse à
grand manche spéciale toilettes et autre matériel
adapté ? Reste le système D certifié et approuvé
par nos grands-pères bricoleurs !
• Vinaigre blanc, sel et bicarbonate. Pour un bouchon léger, prenez
200 g de bicarbonate de soude, 20 cl de vinaigre blanc et 200 g de
sel. Mélangez les ingrédients dans un récipient puis versez la
mixture dans la canalisation obstruée. Patientez une bonne
trentaine de minutes. Il ne vous reste alors plus qu’à verser dans le
tuyau une bassine d’eau très chaude, voire bouillante (attention
aux éclaboussures).
• Pour remplacer avantageusement une ventouse que vous n’avez
pas, prenez une bouteille en plastique dont le diamètre est adapté
à celui de la canalisation obstruée. Conservez la bouteille fermée
et découpez le fond. Il suffit alors d’empoigner votre bouteille par le
goulot et de pomper comme vous le feriez avec une ventouse. Ce
système est valable pour les petits bouchons.
• Pour les bouchons un peu plus importants, les professionnels
utilisent un furet. Non, pas l’animal ! Le furet est un outil composé
d’une tige métallique et flexible dont l’extrémité est garnie de
brosses ou d’une tête en forme de tire-bouchon. Il suffit de l’insérer
dans la canalisation en tournant pour dégager le bouchon. Vous
n’avez pas de furet ? Un cintre pris dans votre penderie et démonté
de façon à proposer une tige avec un crochet au bout fera l’affaire.
Comment préparer la peinture
d’un mur ?
Équipement : éponge, lessive, spatule
Temps estimé : 1 journée

Tous les peintres vous le diront : la préparation des


murs est plus importante que la peinture elle-
même. Le soin apporté à cette étape conditionne le
résultat final. N’hésitez donc pas à soigner tous les
détails, quitte à y passer beaucoup de temps.

1 Lessiver
• Avant de manier les pinceaux, un bon lessivage est indispensable
pour le débarrasser des défauts qui peuvent perturber sa planéité
et empêcher la stabilité des enduits.
• Pour enlever saleté et gras, lavez avec une solution de lessive à
base de soude et d’eau chaude (50 g/litre). Commencez par le bas
pour éviter les coulures qui sont difficiles à faire disparaître. Pour
finir, rincez à l’eau claire.
• Pour les murs de la cuisine, souvent recouverts avec le temps de
matières grasses, utilisez une lessive décapante (qui a aussi
l’avantage de préparer l’accroche de la peinture), ou bien du white
spirit. Rincez ensuite à l’eau claire.
2 Gratter
• Une fois votre mur décrassé et sec, il convient d’éliminer toutes
les parties qui n’adhèrent plus au support (vieux morceaux
d’enduit, peinture en partie décollée, etc.). Pratiquez l’opération
avec une spatule ou un triangle aux bords tranchants. Poncez
ensuite la surface jusqu’à faire disparaître la moindre différence de
niveau. Une fois ce travail terminé, pensez à dépoussiérer.
ÉLIMINER LA PEINTURE AU PLOMB
La peinture au plomb est généralement présente sur
les huisseries. Pour l’éliminer, ne la poncez pas et
n’utilisez pas de décapant thermique : les vapeurs et
les poussières de plomb (nocives) envahiraient votre
intérieur. Utilisez un décapant chimique, ou recouvrez-
la de plusieurs couches de peinture sans plomb.
Comment boucher les trous et les
fissures ?
Équipement : éponge, enduit de rebouchage,
spatule, grattoir triangulaire, brosse, pinceau,
calicot, auge, 2 couteaux, enduit, ponceuse ou
papier abrasif, cale
Temps estimé : 1 journée, 4 à 5 heures de
séchage

Vous avez décidé de repeindre les murs de


l’appartement. Encore faut-il que vos murs soient
préparés. Comme vu précédemment, vous les avez
lessivés et grattés. Il est maintenant l’heure de
dresser un rapide inventaire des réparations à
effectuer : fissures et trous plus ou moins
importants à reboucher.

1 Réparer, reboucher
• Les petites fissures et les trous laissés par des coups ou
d’anciens perçages se contentent d’un simple rebouchage. Ouvrez
légèrement la fissure au grattoir triangulaire, ôtez les poussières,
puis appliquez le produit de rebouchage par petites touches, en
pressant du bout du couteau pour bien faire pénétrer. Repassez
ensuite dans le sens de la longueur pour enlever l’excédent.
• Le rebouchage des trous et des fissures terminé et sec, poncez
légèrement (grain 120 à 180) pour estomper les inévitables traces
d’application. La plupart des enduits ont tendance à se rétracter et
à se creuser légèrement. Une nouvelle application est alors
indispensable. Après ponçage, dépoussiérez les murs avec une
balayette.

2 Appliquer un enduit
• Destiné à unifier la surface avant l’application d’une peinture,
l’enduit de lissage élimine les derniers petits défauts. Il s’étale au
couteau à lame large, en progressant par bandes successives et
parallèles qui se chevauchent très légèrement. Ce couteau large
utilisé à main levée permet des « réglages » : en fait, c’est l’angle
qu’il forme avec le support qui détermine l’épaisseur de la couche.
Plus l’angle est important, moins vous laissez d’enduit… et
inversement. Appuyez juste assez pour bien étaler, puis laissez
sécher quatre à cinq heures avant le ponçage (grain 180).
• Si l’application est assez régulière, le ponçage consiste
simplement à rectifier les arêtes laissées à la jonction des passes.
Une seconde application partielle d’enduit permet de gommer les
derniers petits défauts.

3 Prévoir une sous-couche


• Sur une ancienne peinture, la sous-couche ne s’impose pas, une
première application de peinture diluée faisant alors office de
première couche. En revanche, renseignez-vous, il existe des
sous-couches spécifiques pour les plaques de plâtre à parement
cartonné, pour le ciment, le béton cellulaire et la plupart des
supports absorbants.
1 Avant peinture, un bon lessivage n’est jamais superflu (voir ici).
Il permet d’ôter les taches et surtout d’offrir un support plus sain à
l’enduit, en particulier dans les pièces soumises aux vapeurs
grasses.
2 Les trous laissés par les fixations des étagères ou des cadres
disparaissent facilement avec un peu d’enduit de rebouchage.
Écrasez du bout de la lame pour bien faire pénétrer le produit.
3 L’ouverture des fissures au grattoir assure des bords sains où
l’enduit pourra accrocher. Tenez l’outil fermement, avec la pointe au
creux de la fente, puis tirez en suivant le sens de la fissure.
4 Ôtez ensuite toutes les poussières et granulats non adhérents.
Donnez un petit coup de brosse le long de l’ouverture, puis passez
un pinceau légèrement mouillé pour limiter la rétractation de
l’enduit.
5 Commencez à garnir la fissure par petites touches, du bout de
la lame inclinée. Agissez perpendiculairement à la fissure, en
appliquant la pâte sur la gauche, puis sur la droite pour faire
pénétrer.
6 Lorsqu’une fissure semble provenir d’un mouvement de
maçonnerie, il y a des chances qu’elle s’ouvre à nouveau. Pour y
noyer un calicot, vous devez garnir plus largement, sur 5 à 6 cm de
part et d’autre.
7 Étalez ensuite dans le sens de la fissure, pour égaliser et
supprimer les marques du couteau. Pour bien faire, cette sous-
couche d’enduit doit prolonger la fissure de 3 ou 4 cm à chaque
bout.
8 Découpez le calicot à la bonne longueur et déposez-le à une
extrémité sur l’enduit encore frais. Pressez légèrement du bout des
doigts pour qu’il adhère. Tapotez ainsi sur toute la longueur du
pontage.
9 Recouvrez ensuite d’une nouvelle couche d’enduit. Il faut agir
avec doigté pour garnir progressivement le calicot d’une couche
mince et régulière, sans l’entraîner dans le mouvement de votre
lame.
10 La préparation d’un produit en poudre suit toujours le même
principe : versez en pluie fine sur l’eau. Brassez doucement le
mélange pour dissoudre la poudre et obtenir une pâte homogène.
11 Prenez l’habitude d’utiliser deux couteaux, l’un pour
l’application et l’autre pour garder une réserve d’enduit. Le couteau
de « réserve » sert aussi à nettoyer régulièrement l’autre couteau
en le raclant.
12 En poudre ou en pâte prête à l’emploi, l’enduit s’applique
avec un couteau large, en bandes successives et de haut en bas.
À chaque passage, la « bande » recouverte doit chevaucher la
précédente.
13 Près de la plinthe, l’enduisage se fait en remontant. Quelle
que soit la largeur de votre couteau, tenez-le assez près de la lame
et non par le manche, pour mieux régler la régularité de l’épaisseur.
14 Plus votre application sera régulière et moins il faudra
dépenser d’énergie pour le ponçage ! Progressez du haut vers le
bas et utilisez un masque pour vous protéger de la poussière.
Comment choisir la bonne
peinture ?
Choisir la peinture adaptée non seulement à ses goûts mais aussi
à la nature de ses murs peut nous valoir des sueurs froides
d’angoisse. En effet, aujourd’hui, non seulement les gammes de
peintures intérieures se déclinent dans une variété
impressionnante de teintes, coloris et aspects, mais s’y ajoutent
aussi toujours plus de caractéristiques techniques destinées à
faciliter l’application sur des supports spécifiques ou à ajouter des
propriétés qui peuvent s’avérer précieuses.
Acrylique ou « glycéro » ?
• Les peintures acryliques, dites en émulsion ou à l’eau, dégagent
peu d’odeur et sèchent rapidement. Elles conservent une certaine
souplesse à long terme et une bonne résistance à la fissuration et
à l’écaillage. Elles ne jaunissent pas, présentent une bonne
adhérence en milieu humide et une résistance aux salissures
hydrophiles telles que café, jus de fruits, vin…
• Les peintures alkydes, les fameuses « glycéro », ont souvent un
meilleur pouvoir couvrant. En séchant, elles durcissent et forment
un film résistant à l’abrasion. Elles ont tendance à jaunir, mais de
moins en moins avec les peintures de qualité. Reste à régler le
problème de l’odeur au séchage, mais là aussi certaines
« glycéro » ont fait de nets progrès.
Mat, brillant ou satiné ?
• La peinture mate, lavable mais non lessivable, apporte une
ambiance feutrée car elle ne réfléchit pas la lumière. Elle est idéale
sur les grandes surfaces (sur les plafonds, par exemple) dont elle
cache les défauts de planéité.
• La peinture brillante réfléchit la lumière et donne un aspect très
lisse aux murs en ravivant les couleurs. Elle n’attire pas la saleté et
peut être lessivée. On l’applique généralement sur les boiseries
des portes et fenêtres ou dans les pièces humides.
• La peinture satinée, enfin, regroupe les avantages des deux
peintures précédentes. Lessivable, elle s’utilise aisément dans les
pièces de vie.
Sols en couleur
• Les peintures de sol, satinées ou brillantes, colorent à l’envi les
dalles de béton, les planchers en bois ou le carrelage et constituent
un revêtement décoratif à part entière… Résistantes et
imperméables, elles protègent et facilitent l’entretien des sols les
plus exposés.
• Les acryliques en émulsion ont une résistance à l’abrasion et aux
produits chimiques moindre que les polyuréthanes ou les alkydes
uréthanes en phase solvant pétrolier.
Spécial métaux
• Bien connues, les peintures antirouilles sont surtout destinées
aux métaux ferreux, dont le fer forgé, mis en valeur avec des
peintures spéciales ferronnerie. Noires ou vertes, également
antirouilles, elles donnent un bel aspect mat ou satiné profond.
• Pour les métaux non ferreux (aluminium, acier galvanisé, zinc),
les sous-couches sont destinées à réaliser une couche
d’accrochage avant l’application d’une peinture classique ou
antirouille.
• Les installations de chauffage, tuyauteries, poêles, radiateurs, qui
sont soumises à des températures plus ou moins élevées,
nécessitent des peintures résistantes à des températures allant de
120 °C à 600 °C.
QUELLE PEINTURE POUR LES PIÈCES
HUMIDES ?
Les peintures « spéciales cuisines et salles de bain »
résistent à l’eau, aux graisses, et contiennent également
des fongicides pour prévenir les taches ou la formation
de moisissures. Dans les pièces dégradées par des
phénomènes dus à l’humidité ambiante ou extérieure
(moisissures, salpêtre…), il est recommandé de remédier
aux causes avant de les masquer, même si certaines
peintures ou sous-couches affirment avoir des effets
préventifs et curatifs.
Comment choisir le bon matériel
pour peindre ?

On ne vous le répétera jamais assez, le bricolage


c’est simple, à condition d’être bien équipé. En
peinture, on ne parle pas de pinceaux mais de
brosses. Parmi les nombreux modèles disponibles,
la différence réside principalement dans le type de
poils (les soies) qui peuvent être naturels (poils
d’animaux), synthétiques ou composés d’un
mélange des deux. Les fabricants se contentent le
plus souvent d’indiquer l’usage auquel est destinée
la brosse : glycéro, acrylique, traitement du bois,
lasure… Comme les brosses, les rouleaux existent
dans des qualités différentes : polyamide, polyester,
véritable peau de mouton, mousse… La longueur
du poil a son importance : plus il est ras, plus la
finition est lisse. Là aussi, fiez-vous surtout aux
appellations des fabricants qui vous indiqueront
pour quel usage chaque rouleau est destiné
(spécial glycéro, acrylique, monocouche…).
COMMENT REMETTRE À NEUF UN
VIEUX PINCEAU ?
Un pinceau – ou brosse dans le jargon – coûte cher,
surtout si les poils sont en soie. Autant ne pas le jeter
après une seule utilisation. Faites bouillir du vinaigre
puis plongez-y la tête de votre pinceau. Laissez-le
tremper quelques heures puis, une fois que les poils ont
retrouvé leur véritable consistance, rincez-le bien à l’eau.
Votre pinceau est comme neuf et prêt à l’emploi.
Comment peindre un plafond ?
Équipement : film polyane (de protection), ruban
de masquage, pinceau, rouleau, minirouleau, bac
Temps estimé : 4 heures, quelques heures de
séchage

Repeindre une pièce ne fait a priori peur à


personne. C’est même un plaisir si les murs sont
bien préparés. Généralement, le seul mur qui nous
rebute, c’est le plafond, avec tout l’inconfort qu’il
véhicule : perché sur escabeau, bras levés, cou
tordu, gouttes sur la tête, etc. C’est pourtant par
cette partie qu’il faudra commencer la pièce.
Rassurez-vous, là aussi le monde du bricolage a
fait des progrès pour vous faciliter la tâche. Il suffit
d’être bien équipé et de suivre nos conseils !
Une petite astuce : si, en plein milieu de votre
tâche, vous interrompez votre travail pour la pause
déjeuner ou jusqu’au lendemain, emballez vos
outils dans des sacs plastiques hermétiques, puis
chassez l’air pour que la peinture ne sèche pas.
Cela vous permettra une reprise plus facile !
COMMENT LESSIVER UN PLAFOND ?
Avant de peindre, vous devez lessiver votre plafond ?
Voici un petit truc de grand-mère pour vous éviter une
nouvelle corvée : fermez les ouvertures de la pièce,
posez une bouilloire sur un escabeau et branchez-la.
Laissez bouillir pendant de longues minutes. Des
gouttes de vapeur vont alors se former au plafond, il ne
reste plus qu’à frotter sans avoir constamment à descendre
de votre escabeau pour remouiller votre éponge !

PLAFOND PARFAIT
• Les peintures « spécial plafond » ont un aspect mat et
ne gouttent pas grâce à leur consistance gélifiée. Elles
sont garnissantes et monocouches, du moins si le
plafond est sain, sec et dépoussiéré, et si la quantité de
produit à appliquer au mètre carré est respectée : ce
que le peintre amateur a toujours du mal à apprécier.
• Sur un plafond en bon état, une peinture monocouche
acrylique suffit. Elle masque aisément les
microfissures.Certains produits, roses ou bleus lors de
l’application, deviennent blancs en séchant : cela évite ainsi
les traces de reprises grâce à une visibilité parfaite des
zones déjà peintes !
• Si le plafond est taché ou jauni, l’application d’une
monocouche « glycéro » offre les meilleures garanties de
résistance, de masquage et de longévité. Une peinture
renforcée avec des huiles chaulées ou des résines
« plioway » est encore plus garnissante.
1 Mélangez la peinture dans le pot pour la rendre homogène.
Trempez ensuite la brosse à réchampir jusqu’au tiers des soies.
Essorez l’excès contre le bord.
2 Après avoir placé des rubans de masquage le long du mur,
commencez par appliquer la peinture dans les angles du plafond
sur une largeur d’environ 5 cm.
3 Transvasez le pot dans un camion (10 l) ou un bac selon le
besoin. Trempez le manchon du rouleau sans atteindre l’axe.
Tournez-le une ou deux fois puis essorez-le.
4 Appliquez sommairement la peinture sur une bande d’environ
1 m de large. Commencez en partant du côté où les ombres
portées vous gêneront le moins.
5 Rechargez le rouleau, puis égalisez la peinture sur la portion
couverte. N’écrasez pas le rouleau dans les angles pour éviter les
gouttelettes.
6 Utilisez un minirouleau pour recouvrir une seconde fois les
angles. Laissez sécher puis appliquez une seconde couche de la
même manière.
PENSEZ À BIEN PROTÉGER

• Fixez un film polyane sur le sol avec un ruban de


masquage qui peut se placer au-dessus des plinthes si leur
couleur diffère de celle des murs.
• Vous pouvez emballer votre plafonnier dans un sac
plastique. Cela permet de peindre tout autour sans le
démonter et sans l’abîmer.
• Délimitez la surface à peindre avec un ruban de masquage
pour ne pas déborder d’un panneau sur l’autre ou sur un
élément de structure.
• Ne tentez pas de contourner interrupteurs et prises.
Démontez simplement les plaques de finition et peignez
autour de l’appareillage.
Comment peindre une pièce ?
Équipement : ruban de masquage, brosse,
pinceau, rouleau, minirouleau
Temps estimé : 2 heures, quelques heures de
séchage

Que vous utilisiez une brosse ou un rouleau,


adoptez les gestes de base bien connus des pros
pour garantir un résultat impeccable avec un
minimum de complication. Lorsque le plafond est
bien sec, collez un ruban de masquage si vous
craignez de ne pas peindre un angle parfait à la
brosse. à la fin, n’oubliez pas d’utiliser un
minirouleau pour les angles et les finitions, et lissez
la couche de finition en tenant le rouleau de la
même façon.
1 Prenez la brosse à réchampir pour couvrir les angles (mur/mur
et mur/plafond). Travaillez de haut en bas pour rattraper les traces
de gouttes.
2 Déposez la peinture régulièrement sans chercher à couvrir la
surface. Rechargez la brosse et croisez les passes. Lissez
verticalement la totalité de la surface.
3 Utilisez le rouleau pour les grandes surfaces. Comme pour le
plafond, déposez la peinture en zigzag en procédant par zones de
1 m2 environ.
4 Passez le rouleau dans l’autre sens pour égaliser l’application.
Soulevez progressivement le rouleau sur les bords pour ne pas
marquer la séparation.
Comment décoller du papier
peint ?
Équipement : décolleuse à vapeur, bâche
plastique, adhésif de marquage, cutter, spatule
Temps estimé : 1 journée (variable selon la
surface)

Décoller un vieux papier peint à l’éponge mouillée


et à la spatule peut vite prendre des allures de
corvée ; surtout quand des morceaux résistent
fortement. Pour contourner le problème, les
professionnels utilisent depuis longtemps la vapeur
d’une décolleuse. Pourquoi pas vous ?
Quelle décolleuse ?
• Les modèles « grand public » se veulent légers et faciles à ranger
après leur utilisation. Leur contenance varie de 2 à 5 litres. Les
appareils plus professionnels adoptent le même principe, mais
avec des cuves plus volumineuses (7 à 10 litres). Ils sont donc plus
lourds à manier, ce qui peut compter quand on en a pour quelques
heures de travail.
• Réservées aux petites et moyennes surfaces, les décolleuses
électriques « tout en un » (avec réservoir incorporé) demandent
des arrêts plus fréquents pour « faire le plein » d’eau.
À toute vapeur
• Le temps de chauffe permettant d’atteindre le point d’ébullition
indispensable à la formation de vapeur varie en fonction de la
capacité de la cuve. À l’usage, il faut souvent près de 10 minutes
pour commencer à produire de la vapeur. Pour réduire par deux le
délai d’attente, l’astuce consiste à faire le plein avec de l’eau déjà
très chaude puisée au robinet.
• Pendant la montée en température de la cuve, mieux vaut poser
le plateau diffuseur dans un évier ou dans une cuvette. En effet,
dès que la température approche de l’ébullition, le plateau a
souvent tendance à « crachoter » un peu d’eau chaude avant de
laisser sortir un vrai souffle de vapeur.
• Poser une bâche au sol, au pied du mur à décoller, protéger les
prises et débrancher les fils électriques peuvent être des conseils
utiles.
Décoller
• Pour décoller un papier peint classique, il n’est pas indispensable
de griffer la surface pour favoriser l’humidification. En revanche, le
caractère « étanche » des papiers vinyliques lessivables exige de
griffer sérieusement la surface pour laisser des points de passage
à la vapeur. Mais, dans tous les cas, ne cherchez pas à glisser la
spatule sous le papier peint pour aller plus vite. Vous pourriez
abîmer le mur. Laissez la vapeur faire son œuvre.
DÉCOLLER L’ANCIEN PAPIER
La décolleuse à papier peint est un outil gain de temps
appréciable. Mais si vous ne devez l’utiliser que pour
quelques mètres carrés, il est préférable de la louer : les
magasins spécialisés et les grandes surfaces de
bricolage proposent ce service pour un coût
raisonnable.
1 Avec une cuve de 2,4 litres, cette décolleuse est facile à
déplacer. Sa faible hauteur permet son remplissage jusqu’au
niveau maximal directement sous un robinet.
2 Les modèles de location possèdent en général une cuve d’une
quinzaine de litres. Sur celui-ci, l’emplacement du bouchon de
remplissage oblige à coucher l’appareil pour le remplir.
3 La vapeur d’eau dégagée par le plateau n’est pas entièrement
absorbée par le papier. Des gouttes sont forcément projetées sur le
sol. Pensez à le protéger avec un film plastique, ainsi que vos
prises électriques.
4 Avant l’ébullition, les premiers jets de vapeur sont souvent
mêlés à un peu d’eau chaude, provenant de la condensation
formée dans le tuyau. Mieux vaut placer le plateau au-dessus
d’une bassine.
5 Les papiers lessivables, couverts par un film plastique, ne
laissent pas pénétrer la vapeur. Des griffures superficielles avec un
cutter permettent à l’humidité de se frayer un passage.
6 Quand la vapeur sort franchement, appliquez le plateau contre
le papier peint. L’effet n’est pas immédiat. Il ne faut pas hésiter à
prendre son temps et à insister au même endroit quelques instants.
7 Pour être efficace, il faut avancer par zone, en se concentrant,
par exemple, sur un lé à la fois. En travaillant du haut vers le bas,
les gouttes d’eau qui ruissellent vont humidifier le papier.
8 Les morceaux de papier peint qui se détachent du mur sont
humides et très poisseux. Un grand sac poubelle à proximité
permet de les débarrasser au fur et à mesure.
9 La durée de production de vapeur varie en fonction de la
contenance de la cuve. En cas de baisse de pression de la vapeur,
jetez un coup d’œil au niveau du remplissage.
10 Par sécurité, avant de faire le plein, débranchez la prise
électrique de l’appareil et attendez une bonne minute avant de
procéder au dévissage du bouchon.
Comment poser du papier peint ?
Équipement : décolleuse, fil à plomb, niveau à
bulle, crayon, couteau sans dents, colle, brosse à
encoller, spatule à maroufler, cutter, roulette,
éponge
Temps estimé : 1 journée (variable selon la
surface)

Papier peint. Invariablement, ces deux mots


renvoient nombre d’entre nous dans la maison de
nos grands-parents, dans ce salon bariolé de motifs
hideux années 1960-1970, dans ces couloirs aux
couleurs maronnasses. Et ce serait une erreur. Si
aujourd’hui le papier peint vieillot existe toujours, il
n’est plus de mise. Place donc aux papiers intissés,
ou décor fibre. Grande résistance, toucher
agréable, coloris modernes, les nouveaux papiers
peints intissés ont tout pour plaire. Pour se
convaincre du large choix de couleurs, motifs et
textures, le mieux est d’aller s’en rendre compte par
soi-même dans un magasin. C’est fait ? Alors
lancez-vous.
COMMENT ENLEVER LES BULLES
D’AIR ?
Il peut arriver qu’après application du papier, quelques
petites bulles d’air se soient formées en dessous.
Certaines de ces poches d’air vont disparaître au
séchage. Pour celles qui demeurent, crevez-les en les
incisant avec la pointe d’un cutter très coupant. Insérez un
peu de colle dans le trou en utilisant une grosse seringue,
puis marouflez la surface.

• Partons du principe que vos murs ne sont pas déjà tapissés d’un
ancien papier peint. Sinon, vous pouvez apprendre à vous servir
d’une décolleuse (voir ici).
Une pose simplifiée
• Contrairement au papier peint traditionnel qu’il faut encoller au
dos, pour le papier intissé, la colle s’applique directement sur le
mur. C’est une différence essentielle, synonyme de gain de temps
et de facilité d’utilisation.
• Il faudra toutefois vérifier l’état de porosité de votre support. Les
murs classiques sont normalement poreux, juste ce qu’il faut. Pas
besoin d’intervenir, la colle conservera ses qualités.
• Mais si le mur est trop absorbant, de type plâtre par exemple,
l’eau contenue dans la colle sera « pompée » et perdra alors une
partie de son pouvoir d’adhérence. Sur de tels supports, appliquez
au préalable une première d’une préparation de fond, composée à
moitié de colle et d’un primaire d’accrochage à mélanger dans le
même volume d’eau.
• Enfin, quelle que soit la nature du mur, il vous faudra d’abord le
nettoyer et le dégager de toutes ses petites aspérités, vieilles
traces d’enduit, fissures, trous, etc. Poser du papier peint n’est pas
à envisager comme un cache-misère mais bien comme une
opération décorative dont l’objectif est d’approcher un rendu parfait.
Bien lire les étiquettes
• Vérifiez bien les étiquettes des rouleaux lors de l’achat. Sur ces
étiquettes sont indiqués clairement le modèle, la couleur ainsi que
le numéro de bain. Cette dernière information est primordiale car
même entre deux papiers peints du même modèle, des différences
de couleur, légères mais visibles, peuvent exister s’ils n’ont pas été
fabriqués dans le même lot. Lors de l’achat, n’oubliez pas de
vérifier qu’ils portent donc bien le même numéro.
1 Décollez l’ancien papier : déplacez lentement le plateau de la
décolleuse (laissez le temps à la vapeur de ramollir la colle).
Attrapez ensuite un coin du lé et tirez doucement vers vous.
2 Tracez une ligne verticale du plafond à la plinthe de façon à
placer d’aplomb le premier lé. Aidez-vous d’un fil à plomb ou de la
règle de tapissier et vérifiez la verticalité à l’aide du niveau à bulle.
3 Coupez les lés à la dimension de la hauteur du mur + 5 cm :
faites un repère à la hauteur voulue, pliez et coupez avec le sabre
de tapissier (à défaut, un simple couteau de cuisine sans dents fait
l’affaire).
4 Posez le premier lé. Appliquez la colle sur le mur avec la brosse
à encoller. Procédez ainsi lé après lé, en faisant déborder la colle
sur la surface du lé suivant.
5 Présentez le lé sur le mur aligné sur le trait de crayon. Tenez-le
d’une main dans l’angle supérieur et maintenez-le sur le côté
opposé avec l’autre. Marouflez : chassez les bulles d’air du centre
vers les bords.
6 Placez la spatule à maroufler au creux de l’angle du plafond et
du mur. Pliez le papier et coupez-le en faisant glisser doucement
spatule et cutter ensemble d’un geste régulier.
7 Posez les lés d’un papier uni bord à bord. Marouflez et passez
la roulette (utilisée pour écraser les joints) sur le raccord. Essuyez
les éventuels reflux de colle avec une éponge humide.
8 Vous pouvez conjuguer un intissé avec un papier peint
traditionnel. Ici, la fenêtre de toit est soulignée d’une frise collée
sous le rampant. La colle est la même, mais elle se pose sur
l’envers du papier.
Comment recouvrir les angles et
intégrer les interrupteurs ?
Équipement : ciseaux ou cutter
Temps estimé : 15 minutes

Vous arrivez au bout de votre mur. Comment


aborder l’angle avant de repartir sur l’autre façade ?
Arrangez-vous pour éviter à tout prix que la bordure
d’un lé vienne coïncider avec un angle : une
mauvaise adhésion du papier à la jointure des deux
murs provoque souvent des déchirures ou des
décollements disgracieux. Le lé doit donc recouvrir
l’angle. Si celui-ci n’est pas parfaitement d’aplomb
(ce qui est souvent le cas), il faut tricher un peu.
Recouvrez l’angle, puis tracez un nouvel axe
vertical pour positionner le lé suivant en recouvrant
si nécessaire le premier lé sur quelques
centimètres.
Pour les interrupteurs, abandonnez votre gros
pinceau à colle, prenez-en un plus petit, posez la
colle tout autour de l’interrupteur. Déroulez le papier
peint par-dessus puis, au cutter, découpez tout
autour de l’interrupteur en appliquant
soigneusement le papier sur les côtés pour bien le
mettre en place.
CONSEIL PRATIQUE
Autre méthode pour habiller vos interrupteurs : •
Coupez le courant, posez le lé d’intissé sur le boîtier et
faites une ouverture en croix aux ciseaux au-dessus de
l’emplacement de l’interrupteur.• Découpez l’extrémité
des pointes du papier en croix au-dessus du centre de
l’interrupteur (le papier recouvrant toujours le bord du
boîtier). Dévissez un peu les deux vis de blocage des griffes.
• Soulevez légèrement le boîtier, repoussez le papier
dessous à l’aide d’une spatule à maroufler. Replacez le
boîtier, revissez les vis de blocage et rétablissez le courant.
Comment réparer une déchirure
de papier peint ?
Équipement : règle, cutter
Temps estimé : 20 minutes

Lorsque vous posez du papier peint, on vous le


conseille toujours : prenez-en toujours un peu plus
que nécessaire. En effet, personne n’est à l’abri
d’une petite déchirure lors de la pose. Et c’est ce
qui vous arrive ! Pas question de tout
recommencer. Vous allez fabriquer ce que les
cyclistes appellent une « rustine ». Délimitez la
surface à réparer sur le mur par un carré ou un
rectangle. Dans une de vos chutes, découpez un
morceau de papier peint un peu plus grand que
celui abîmé, en prenant garde de bien juxtaposer
les motifs si nécessaire. Posez votre rustine sur la
partie abîmée et, à l’aide d’une règle et d’un cutter,
taillez votre morceau au bon format. La rustine est
prête.
Ôtez maintenant les parties restantes du papier
peint abîmé sur le mur. Il faudra bien décoller la
sous-couche pour éviter toute surépaisseur. Il n’y a
plus qu’à coller la rustine. Ni vu, ni connu !
Et si vous n’avez pas été assez prévoyant pour
conserver une chute du rouleau, prélevez un
morceau à un endroit discret (derrière un meuble
par exemple).
Comment vitrifier un parquet ?
Équipement : ponceuse, lame, aspirateur, pâte à
bois, rebouche-parquet, adhésif de masquage,
vitrificateur, pinceau large (spalter), spatule
Temps estimé : 1 journée (variable selon la
surface), 24 heures de séchage

Noble, décoratif, naturel, doux et chaud au


toucher… Le parquet reste le sol préféré et le plus
répandu. Mais ce matériau, vivant, subit les effets
du temps et de l’usure. Que ce soit pour le
moderniser ou lui blueonner une nouvelle jeunesse,
vous devez régulièrement le rénover. Vous pouvez
choisir de le cirer, de l’huiler ou, comme nous vous
le proposons, de le vitrifier ou de le vernir, c’est la
même chose. Le vernis (ou vitrificateur) présente le
plus d’avantages. Avec une durée de vie de plus de
dix ans, il protège parfaitement le sol et en facilite
l’entretien au quotidien.
Quoi qu’il en soit, quelle que soit la formule choisie,
vous n’échapperez pas à une préparation
minutieuse du sol puis à un ponçage en règle.
Rénover son parquet c’est repartir de zéro, à l’état
brut.
Bien préparer le sol
• Commencez par nettoyer le parquet et retirer les éclats, pointes
et clous qui dépassent. Si votre parquet est ciré, décapez-le à
l’aide d’un décireur. S’il s’agit d’un sol anciennement vitrifié,
nettoyez-le avec un shampoing spécial ou une solution d’eau et de
lessive (300 g/litre d’eau chaude).
• Comblez ensuite les petites fentes avec de la pâte à bois d’une
teinte correspondante, ou très légèrement plus sombre. En effet,
certains bois, comme le chêne, foncent au contact du vitrificateur
(même incolore). En revanche, la pâte à bois garde la même
coloration dès qu’elle est vitrifiée. Pour savoir si votre parquet
s’assombrit ou non au contact du vitrificateur, faites un essai dans
un coin de la pièce.
Poncer à fond
• Il est temps de passer au plus fastidieux : le ponçage. Cette
étape occasionne toujours un brouillard de particules en
suspension. Pour éviter que toute la maison ne subisse cette
poussière, calfeutrez le bas des portes. Protégez vos poumons en
vous munissant d’un masque, facile à trouver dans le commerce.
Contre le bruit, en revanche, vous ne pourrez pas grand-chose.
• Utilisez de préférence une ponceuse à bande pour les grandes
surfaces et le centre de la pièce et une ponceuse bordureuse pour
les bords, voire une ponceuse delta pour les angles. Pour un bon
travail, n’hésitez pas à louer une machine professionnelle.
• C’est parti ! Travaillez suivant le fil du bois, sans vous attarder sur
un endroit particulier pour ne pas risquer de creuser le bois.
• Faites au moins trois passes de ponçage avec des grains de plus
en plus fins (40, 60 puis 80). Entre chaque passe, aspirez et
balayez le parquet. Si les parquets en chêne demandent une
bonne force abrasive pour remettre le bois à nu, attention avec les
essences tendres comme le sapin. Dans ce cas, commencez par
du grain moyen, puis fin.
La vitrification
• Une fois les réparations sèches et la surface nette et aspirée
vient la vitrification, une opération simple grâce aux vitrificateurs
modernes, pour la plupart sans odeur et à séchage rapide. Deux
ou trois couches seront nécessaires, selon la fréquentation de la
pièce.
• Chauffage coupé, appliquez une première couche en croisant les
passes, puis en lissant dans le sens des fibres. Évitez un
rayonnement direct du soleil sur le parquet durant l’application, en
fermant les volets ou les rideaux. Laissez sécher pendant
24 heures.
• Une fois sèche, la surface du bois risque de vous paraître
rugueuse et mate. En réalité, le bois a juste absorbé le produit et
certaines fibres se sont blueressées. Dans ce cas, un très léger
ponçage (déglaçage) et un petit coup d’aspirateur permettent
d’appliquer une seconde couche. Sachez enfin que le vernis atteint
sa dureté optimale en deux semaines, période durant laquelle le
risque de rayures est accru.

COMMENT RÉDUIRE UN PARQUET AU


SILENCE ?
Votre parquet ancien est superbe, mais il grince et le
bruit devient insupportable. Saupoudrez de talc le
pourtour de la lame grinçante et faites-le pénétrer dans
les rainures, en utilisant une balayette. Enfin, faites
« jouer » la lame en marchant ou sautillant dessus pour qu’il
se dissémine bien.
Autre solution : faites couler de l’huile de paraffine
directement dans les rainures sur le pourtour de la lame
grinçante (protégez toute la zone contiguë avec des bandes
adhésives pour ne pas tacher le parquet).
1 En dehors des machines de location, la ponceuse à bande est
la plus efficace. Suivez le sens des fibres, ne « traînez » pas au
même endroit, sous peine de creuser le bois.
2 La ponceuse excentrique permet de continuer là où un modèle
à bande ne peut aller. Pour les recoins difficiles d’accès, utilisez
une ponceuse à patin triangulaire.
3 Le dépoussiérage est une phase importante. Glissez une lame
le long des fentes pour extraire tous les résidus. Utilisez un
aspirateur équipé d’un embout mince et effilé.
4 Réparez les petits défauts à la pâte à bois. Mélangez bien le
contenu du pot avant chaque usage afin de rendre la pâte
homogène. Garnissez, puis lissez dans le sens des fibres.
5 La pâte à bois sert à combler les petits trous. Le rebouche-
parquet est destiné aux grosses fentes. En poudre, le produit se
délaie dans un peu d’eau. La prise est assez longue.
6 Protégez le bas des plinthes (ou les tuyaux de chauffage) avec
de l’adhésif de masquage en version large. Vous pourrez ainsi
travailler à l’aise, sans crainte d’éclabousser les abords.
7 Avec un vitrificateur bicomposant, il faut d’abord procéder au
mélange. Ici, une embase graduée permet de doser les produits
(vitrificateur + durcisseur). Préparez juste la quantité à utiliser.
8 Le pinceau large nécessite un récipient adapté. Agitez le
mélange quelques minutes, puis commencez l’application dans un
coin de la pièce. Reculez au fur et à mesure vers la sortie.
Comment accrocher un tableau
au mur ?
Équipement : règle, crayon, niveau à bulle,
perceuse, vis et chevilles adaptées au support
Temps estimé : 15 minutes

Si vous souhaitez décorer votre appartement, vous


en viendrez obligatoirement un jour à devoir
accrocher, suspendre ou fixer des objets plus ou
moins légers aux murs, comme des tableaux par
exemple. Il faudra alors posséder dans votre boîte
à outils les indispensables crochets, des crochets X
ou à visser.
• Un crochet X, qu’il soit en plastique ou en métal, se fixe
directement dans le mur à l’aide d’un marteau. Ce moyen rapide et
pratique permet d’accrocher un cadre sans percer ni visser. Il
existe divers modèles et différentes tailles selon le poids à
supporter. Contrairement au crochet en plastique, le crochet X en
métal nécessite des aiguilles (fournies) que l’on enfonce dans le
mur et qui tiennent le crochet sur lequel se fixe le cadre ou l’objet
décoratif. Ils ont l’avantage de supporter des charges plus lourdes
que les précédents.
• Pour soutenir des objets un peu plus lourds, optez pour le crochet
à visser. Il s’agit du moyen d’accrochage le plus couramment utilisé
et le plus résistant. Le crochet à visser se visse, comme son nom
l’indique, dans une cheville. Sa mise en place oblige donc à percer
un trou dans le mur. Il en existe de différentes tailles selon le poids
de l’objet à soutenir.

• Enfin, n’oubliez jamais qu’avant toute intervention sur un mur,


mieux vaut en connaître sa nature et s’assurer qu’aucune
canalisation d’eau ou de gaz, ni aucun câble électrique ne circule à
l’endroit où vous comptez percer. Si vous n’êtes pas sûr de vos
circuits, procurez-vous un détecteur de métaux qui se loue pour un
coût modique.
1 Mesurez la taille des cadres et relevez la distance qui sépare la
bordure du cadre et l’accroche qui se trouve au dos.
2 Reportez au crayon le dessin de votre organisation sur le mur.
Utilisez un niveau à bulle pour un tracé bien droit.
3 Repérez avec précision l’emplacement des accroches de
chaque cadre. Tracez au crayon le point de perçage.
4 Percez avec une mèche adaptée au support (diamètre indiqué
en principe sur l’emballage des chevilles, ici 8 mm).
5 Enfoncez la cheville (en grille, pour plaque de plâtre) dans le
trou avec un marteau, puis vissez le crochet.
6 Posez le cadre sur le crochet à visser, parfait pour cet usage. Il
se visse plus facilement avec un tourne-piton.
Comment fixer une cimaise pour
tableaux ?
Équipement : perceuse, chevilles à ailettes,
tournevis à cliquet, niveau à bulle
Temps estimé : 15 minutes

Esthétique, la cimaise est un rail horizontal sur


lequel coulissent des tringles verticales. Elle permet
de changer vos tableaux de place sans avoir à
percer le mur.

COMMENT VISSER SANS


DIFFICULTÉ ?
Pour faciliter la pénétration de la vis dans le bois,
même le plus dur, frottez-la au préalable sur un
morceau de paraffine ou de savon sec. Vous pouvez
d’ailleurs laisser en permanence un morceau de
paraffine dans votre boîte de vis. Elles s’imprégneront
d’elles-mêmes et vous gagnerez du temps et de l’énergie
pour vos prochains petits travaux.
1 Reportez les mesures sur le mur comme indiqué par le
fabricant, et percez les trous (6 mm) avec la mèche adaptée au
support.
2 Utilisez des chevilles à ailettes pour les matériaux pleins. Elles
sont compatibles avec les vis à bois.
3 Enfoncez la cheville dans le mur ainsi que la vis et la rondelle
de fixation en plastique destinée à soutenir le rail.
4 Vissez la rondelle avec un tournevis à cliquet. Il permet de
visser plus facilement et plus rapidement.
5 Insérez le rail entre les rondelles (encoche prévue). Vérifiez
l’horizontalité au niveau à bulle.
6 Insérez les fils de suspension dans la glissière du rail. Leur
position se modifie selon la dimension des tableaux.
7 Fixez les crochets en aluminium sur les fils. Ils peuvent
supporter une charge allant jusqu’à 5 kg.
8 Il ne vous reste plus qu’à accrocher les tableaux sur le mur et à
aligner les cadres à l’aide d’un niveau.
Comment fixer une étagère sur
équerres ?
Équipement : crayon, niveau à bulle, perceuse-
visseuse, chevilles
Temps estimé : 10 minutes par équerre

Si vous avez choisi de fixer une étagère avec des


équerres : c’est la méthode la plus facile et la plus
courante.
Mais, avant de s’attaquer à un mur pour y
accrocher quoi que ce soit, il faut d’abord se poser
la bonne question : quelle est sa nature ? Y
répondre déterminera le mode de perçage, puis le
choix des accessoires de fixation pour l’étagère.
• Pour le savoir, repliez votre index et donnez des coups légers sur
la paroi. Un son clair indique une cloison en plaques de plâtre ou
contreplaqué et donc plutôt creuse. Un son mat, étouffé, signale un
mur maçonné (parpaing, béton, brique…), dur quoi !
• Dans une cloison peu épaisse, vous prendrez un foret normal
monté sur une perceuse électrique et des chevilles pour cloisons
creuses (métalliques ou nylon). Dans le cas d’un mur en béton, il
faudra y aller avec une perceuse à percussion, des forets spéciaux
et des chevilles standard (plastique). Et puisque vous en êtes à
sonder le mur, le passage d’un détecteur de métaux permettra de
repérer de possibles câbles électriques, rails métalliques ou
canalisations d’eau encastrées. On n’y pense jamais, mais cela
peut éviter des accidents forts désagréables !
• Vous avez déterminé la nature de votre mur. Maintenant, avant
de fixer votre étagère, évaluez le poids qu’elle devra supporter pour
choisir les bonnes chevilles à encastrer. Le poids maximal supporté
est généralement indiqué sur les emballages.

1 Déterminez la bonne hauteur et tracez au crayon l’emplacement


des trous à effectuer pour fixer les équerres sur le mur. Aidez-vous
d’un niveau à bulle tenu à la verticale.
2 Après avoir placé les chevilles adéquates, vissez les équerres à
l’aide d’une visseuse électrique.
3 Mettez en place la tablette en bois sur les équerres. Assurez-
vous de la position et de la bonne horizontalité.
4 Vissez la tablette sur les équerres. La longueur de la vis doit
être inférieure à l’épaisseur de la tablette, sinon celle-ci sera
transpercée.
Comment poser une étagère à
fixation invisible ?
Équipement : crayon, niveau à bulle, perceuse-
visseuse, chevilles
Temps estimé : 20 minutes

Pour une raison esthétique, surtout si l’étagère doit


décorer le salon, optez pour des étagères à fixation
invisible. Dans ce cas, la tablette vient s’encastrer
sur une tige, dissimulant complètement le système
de fixation.

SOYEZ CRÉATIFS !
Ces étagères à fixation invisible ont déjà le mérite de
vous offrir une déco épurée, mais il existe aujourd’hui de
multiples manières de les améliorer et les rendre à votre
goût. Par exemple, si vous optez pour un petit modèle
(13 cm de large environ et d’épaisseur très fine), vous
pouvez y coincer un livre en insérant la tablette de l’étagère
à l’intérieur du livre, entre les pages intérieures et la
couverture. Vous n’avez plus qu’à y empiler d’autres livres,
votre étagère deviendra ainsi originale et astucieuse !
1 Reportez sur le mur les mesures nécessaires à l’accrochage
des platines à l’aide d’un niveau à bulle.
2 Utilisez une cheville autoforeuse qui se visse dans le plâtre (ou
le béton cellulaire) à l’aide d’une visseuse.
3 Fixez les deux platines à l’aide de la visseuse. Vérifiez leur
fixation : il ne doit pas y avoir de jeu.
4 Il ne vous reste plus qu’à encastrer la tablette. Vissez-la avec
les tiges (trous prévus sur la face inférieure).
Comment poser une étagère à
crémaillères ?
Équipement : crayon, niveau à bulle, perceuse-
visseuse
Temps estimé : 20 minutes

Vous avez besoin de rangements dans le bureau


pour vos livres et classeurs ? Alors c’est peut-être
l’étagère à crémaillères qu’il vous faut. Sachez juste
que ce système exige que les crémaillères (pièces
métalliques se présentant sous forme de tige ou de
barre et dotées de crans) ne soient pas distantes
de plus de 60 cm, sinon la tablette peut fléchir ou
se casser sous le poids des objets.
1 Tracez sur le mur des traits bien droits en vous aidant du niveau
à bulle pour positionner les crémaillères.

2 Une fois l’emplacement des vis de fixation repéré au crayon,


percez puis vissez les crémaillères. Placez les consoles.
3 Calez la tablette sur les consoles. Vous pouvez par exemple
utiliser des panneaux de particules de 18 mm d’épaisseur. Cette
épaisseur varie en fonction de l’entraxe des supports et de la
charge que doit supporter votre étagère.
Comment fixer une tringle à
rideau ?
Équipement : perceuse, chevilles, niveau à bulle,
vis
Temps estimé : 30 minutes

Masquer un vis-à-vis, empêcher la lumière


d’inonder une pièce, décorer… Il y a des dizaines
de raisons de fixer des tringles à rideaux au-dessus
de vos fenêtres. C’est même souvent la première
chose que l’on fait lorsque l’on entre dans un
nouvel appartement. Normal : avec un minimum
d’outillage et en un rien de temps, habiller des
fenêtres est un jeu d’enfant. Les grandes surfaces
de bricolage proposent un nombre de tringles très
important : modernes, classiques, en bois, en
métal, il y en a pour tous les goûts. À chacun de
choisir, sans oublier les embouts ! Quel que soit le
type de tringle (rail « chemin de fer », barre en bois,
tringle décorative en métal…), la méthode de pose
est la même : la tringle repose à chaque extrémité
sur un support fixé en applique sur un mur (cas le
plus fréquent), ou entre deux cloisons, voire au
plafond si, par exemple, le coffrage d’un volet
roulant extérieur vous empêche de la poser.
Fixer pour tenir
• Quel que soit l’endroit, le plus important est que ce soit
solidement fixé au mur. La tringle doit non seulement supporter le
poids du tissu (important s’il s’agit de velours), mais aussi résister à
la force de traction exercée à chaque fois que vous ouvrirez ou
fermerez les rideaux. Un conseil : choisissez donc d’acheter le plus
important en premier, les rideaux. De leur nature dépendra la
tringle adaptée. Ce serait bête de se retrouver avec un rideau trop
lourd, ou avec des œillets ou des anneaux trop petits pour la tringle
qui vous a fait craquer en magasin.
• Sans que cela soit une généralité, les tringles sont le plus
souvent vendues avec un kit de pose (équerres murales, vis et
chevilles) permettant une fixation dans la maçonnerie traditionnelle
ou dans le bois. Attention, ces kits ne sont pas adaptés aux
cloisons en plaques de plâtre cartonnées ou au béton cellulaire qui
réclament des vis et chevilles spécifiques. Le mieux est donc de
sonder la nature de votre support avant tout achat. Pour le savoir,
tapez contre le mur, si ça sonne clair, c’est creux, si ça sonne
étouffé, c’est du dur. Mais là encore, pas de panique, vous
trouverez tout en grande surface de bricolage, au rayon
« visserie ».
1 Optez pour des tubes de métal pour plus de facilité. Disponibles
en plusieurs longueurs, ils s’adaptent à toutes les largeurs de
fenêtre grâce à un système de coulisses.
2 Repérez la fixation des supports de la tringle pour ne pas gêner
l’ouverture de la fenêtre. En général, ils se fixent à 10 cm sous le
plafond et à 15 cm de part et d’autre de l’aplomb de la fenêtre.
3 Utilisez une perceuse électrique munie d’un foret adapté
(moellons, brique, béton, plaque de plâtre…). Percez les trous
correspondant au diamètre des chevilles.
4 Engagez les chevilles qui ne doivent ni flotter, ni trop s’enfoncer
dans leur trou. S’il est trop large, bloquez les chevilles avec des
allumettes.
5 Si les chevilles dépassent du mur, enlevez-les et percez de
nouveau ou coupez l’extrémité au ras du mur. Vissez le premier
support.
6 Faites reposer l’extrémité de la barre sur le support et posez le
second en vous aidant du niveau à bulle pour régler l’horizontalité.
Repérez au crayon l’emplacement des vis et percez comme
précédemment.
7 Posez la tringle et enfilez les rideaux. Bloquez les vis des
supports qui empêchent la tringle de glisser lorsque les rideaux
sont manœuvrés.
8 Fixez les embouts décoratifs. Ils s’adaptent aux différents
diamètres des tringles métalliques grâce à des bagues de
compensation en nylon fournies avec les kits de pose.
Comment réussir un collage ?

Accrocher, fixer, assembler, réparer… Ces


opérations ne nécessitent pas obligatoirement de
savoir manier la perceuse, le marteau et le clou
comme un pro, car il y a aussi la possibilité de
coller. Et parfois, c’est même le seul moyen ou le
plus efficace.
• Aujourd’hui, bois, pierre, métal, polystyrène et la plupart des
matériaux peuvent facilement être assemblés, en intérieur comme
en extérieur, grâce à des produits de plus en plus performants.
• Parmi les grandes familles de colles, les bricoleurs utilisent
couramment la colle vinylique, époxy, cyanoacrylate, néoprène,
acrylique, MS polymère, polyuréthane, voire thermofusible. Aussi,
avant de choisir la bonne colle, est-il essentiel de se poser les
bonnes questions.
• Quel objet faut-il coller ? De quel matériau s’agit-il ? Quel est son
poids ? Sur quel support sera-t-il collé ? Est-il à l’intérieur ou en
extérieur ? Y répondre, c’est déjà s’assurer quelques garanties
d’efficacité car, pour certaines d’entre elles, sachez qu’une fois
appliquées ces colles ne pourront plus… se décoller.
• Depuis l’ouverture du tube ou de la cartouche jusqu’au temps de
séchage, en passant par une lecture attentive de la notice du
produit, voici donc quelques conseils, aussi logiques
qu’indispensables à suivre.
• Enfin, mais là aussi c’est évident, pour un résultat parfait, vous
devrez disposer de différents outils de serrage et de maintien. Les
fabricants ont imaginé des accessoires pour quasiment toutes les
situations, allant des pinces les plus précises aux serre-joints les
plus robustes. Vous pouvez demander conseil dans une grande
surface de bricolage.

BIEN LIRE LES NOTICES


Certaines marques classent leurs colles par usage et
non par formule. Ainsi, certains produits se présentent
sous l’appellation « ni clou ni vis » ou « fixer sans
percer », avec des variantes : extérieure, démontable,
immédiat ou invisible.
L’inconvénient ?
Pour ces colles multi-usages qui ont le vent en poupe,
difficile de savoir s’il s’agit d’une colle acrylique, MS
polymère ou autre. Reportez-vous à la notice pour orienter
votre achat.

5 Symboles à connaître
Comment choisir sa colle ?
• La colle néoprène
Aussi appelée « colle contact », elle nécessite une
mise en œuvre délicate. Il faut l’étaler sur les deux
pièces à fixer (double encollage), puis laisser les
solvants s’évaporer pendant une dizaine de
minutes avant l’assemblage (on parle de « temps
de gommage »). Pas le droit à l’erreur : le collage
est immédiat et définitif. Sa résistance dépend
ensuite de la pression exercée sur les deux pièces.
L’inconvénient ? Ce produit contient des solvants et
dégage une forte odeur. Il ne convient pas aux
plastiques souples (polystyrène, polyéthylène et
polypropylène).
1 Après avoir parfaitement nettoyé les supports à coller, appliquez
une couche de colle fine et régulière.
2 Lissez immédiatement avec une spatule. Laissez reposer pour
permettre aux solvants de s’évaporer.
3 Lorsque la colle ne poisse plus au toucher, le temps de
gommage est terminé (environ 10 minutes).
4 Mettez les deux pièces en contact : le collage est instantané et
définitif (pas de repositionnement possible).

• La colle acrylique
À base de résine acrylique, cette colle est facile
d’emploi. Sans solvants, elle ne dégage ni gaz
nocif, ni odeur, et se nettoie à l’eau. Pour assurer la
prise, il faut impérativement que l’une des deux
pièces à coller soit poreuse. Elle peut coller le
polystyrène expansé mais pas les plastiques
souples (polyéthylène et polypropylène).

1 Déposez un cordon de colle sur l’un des supports. Laissez un


espace en bordure pour éviter les bavures.
2 Apposez contre la seconde pièce, faites glisser pour étaler la
colle, puis pressez fortement pendant 20 secondes.

• La colle vinylique
Également appelée « colle blanche », elle est
utilisée pour le bois et ses dérivés (médium, carton,
papier…). Elle devient incolore en séchant. Un
serrage de 30 minutes est nécessaire pour garantir
une prise correcte. L’avantage ? Un ancien collage
peut être assoupli et décollé par injection de
vinaigre.

1 Première étape incontournable, nettoyez soigneusement les


surfaces à coller.
2 Encollez l’une des deux surfaces de manière régulière. Aidez-
vous si besoin d’un pinceau ou d’une spatule.
3 Assemblez les deux pièces. Leur position peut être rectifiée tant
que la colle est encore humide.
4 Essuyez les bavures avec un linge humide. N’oubliez pas de le
passer sur la canule du tube de colle.
5 Maintenez l’assemblage à l’aide d’une pince adaptée. La
résistance finale est atteinte après plusieurs heures.

• La colle polyuréthane (PU)


Elle est capable de tout fixer, à l’intérieur comme à
l’extérieur, sous les intempéries ou en plein soleil.
Mais sa prise nécessite un serrage de plusieurs
heures car elle durcit lentement (30 minutes).
Disponible en général dans les magasins destinés
aux professionnels, cette colle risque de disparaître
au profit de la MS polymère, moins nocive.
1 Déposez la colle par plots ou en cordon. Pour une meilleure
adhérence, humidifiez les surfaces à coller.
2 Assemblez les deux objets, maintenez-les quelques instants,
puis disposez votre système de serrage.
3 Cette colle permet de réaliser un joint. Appliquez-la en cordon
régulier, puis lissez dans les 15 minutes.

• La colle époxy en pâte


Composée d’une résine et d’un durcisseur, cette
pâte permet de réparer le bois, les métaux
endommagés, et même de colmater des tuyaux
sous pression. Une fois sèche, elle offre une
grande résistance et peut être limée ou poncée.
1 La pâte permet de colmater un tuyau de cuivre percé. Coupez
l’eau, puis nettoyez et dégraissez le tuyau.
2 Coupez deux morceaux de même longueur dans les pains de
colle, puis enlevez le film protecteur.
3 Malaxez soigneusement les deux composants jusqu’à obtenir
une pâte homogène de couleur parfaitement uniforme. Pour
conserver le reste de pâte non utilisée, il vous suffit de le protéger
de l’air et de l’humidité.
4 Formez un anneau autour du tuyau pour colmater la fuite. Il faut
12 heures pour un durcissement complet.

• La colle époxy liquide


Elle est composée de deux produits : une résine et
un durcisseur, qu’il faut mélanger avant application.
Les deux composants (dans une seringue double)
se mélangent à la sortie dans les bonnes
proportions. L’avantage ? Cette colle résiste très
bien à l’eau.
1 Dégraissez parfaitement les deux pièces que vous souhaitez
assembler.
2 Pressez sur la seringue pour extraire la même quantité des
deux composants.
3 Mélangez avec la spatule fournie jusqu’à obtenir une pâte
homogène.
4 Appliquez sur une des deux surfaces à coller, assemblez et
maintenez serré. La résistance finale est atteinte après 2 heures.

• La colle MS polymère
Il s’agit de la colle la plus polyvalente et
certainement de la formule qui a le plus d’avenir.
Longtemps réservée aux professionnels, elle est
désormais accessible sur le marché grand public. À
base de silicone modifié (MS), elle est sans
solvants et sans odeur, reste souple en séchant, et
s’utilise aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Elle
durcit sous l’action de l’humidité de l’air.
1 et 2 Coupez l’embout de la cartouche puis vissez la canule
dont vous pouvez recouper le bout selon le débit nécessaire.
Déposez la colle sans l’étaler. Assemblez et pressez pendant
30 secondes pour assurer la prise immédiate.
• La colle cyanoacrylate
Souvent appelée « glu », elle assure une prise
instantanée (10 secondes). Elle est conditionnée en
petites quantités de 3 à 10 g car quelques gouttes
suffisent à réaliser des assemblages extrêmement
résistants. Sans solvants, elle sèche très
rapidement sous l’action de l’humidité de l’air (vous
pouvez accélérer la prise en soufflant dessus).
Cette colle se conserve plus longtemps au
réfrigérateur.
1 Nettoyez et dégraissez parfaitement les surfaces à coller.
2 Déposez une à deux gouttes maximum de colle sur l’une des
pièces à coller.
3 Positionnez et maintenez l’objet sur le support pendant
10 secondes. C’est collé.

• La colle thermofusible
Le bâton de résine est chauffé dans un pistolet. La
colle devenue liquide sort de la buse et durcit en
une minute. En fin de collage, le bâton de colle
reste dans l’appareil. Pour changer de colle, il faut
d’abord éjecter le surplus.
1 Branchez le pistolet. Laissez chauffer 3 à 4 minutes. Introduisez
le bâton de colle à l’arrière de l’appareil.
2 Pressez doucement sur la gâchette pour que la colle chaude et
liquide s’écoule par la buse.
3 Appliquez aussitôt les éléments à coller. Pressez-les
10 secondes, le temps que la colle durcisse.
Quelle colle pour quel support ?
Comment rénover et repeindre
une fenêtre ?
Équipement : grattoir, ponceuse orbitale, couteau
de vitrier, pinceau, mastic, adhésif, brosse à
rechampir, peinture, graisse
Temps estimé : 4 heures, quelques heures de
séchage

Les beaux jours reviennent. C’est l’occasion rêvée


d’aller greenonner une seconde jeunesse et
assurer leur longévité à vos fenêtres en bois
éprouvées par les intempéries ou les coups de
soleil passés.
Lister les interventions
• Une peinture écaillée, un bois présentant des gerçures
profondes, des traces de lichen, du mastic décollé seront autant de
signaux d’alerte à interpréter pour lister les interventions à réaliser.
Pour plus de commodité, il est préférable de d’abord les dégonder
puis de les poser à plat sur deux tréteaux.
Décaper
• Pour décaper la fenêtre, oubliez immédiatement le décapage
thermique : il risquerait de briser le verre. Le décapant chimique
est, lui, efficace, mais il est salissant et long car il contraint à
attendre le séchage du bois après le rinçage final à l’eau. Reste le
grattage ou le ponçage, plutôt rapides et laissant une surface prête
à peindre. Mais ces deux techniques provoquent de la poussière.
• Le mastic des carreaux doit être testé avec une lame épaisse afin
d’éliminer les parties décollées. À ces endroits, l’étanchéité n’est
plus assurée et à chaque pluie venant battre les carreaux, l’eau
s’infiltre entre le mastic et le bois, stagnant dans la feuillure. Toutes
les conditions sont réunies pour provoquer un pourrissement
accéléré. Que les parties soient remplacées par du mastic
traditionnel de vitrier (deux semaines de séchage avant d’être
peint), ou par du mastic au silicone, l’essentiel est de favoriser
l’écoulement complet de l’eau de pluie du haut de la fenêtre
jusqu’au jet d’eau à la base de l’ouvrant.

Traiter le bois
• Les parties de bois détériorées se réparent avec une résine
époxyde à deux composants, particulièrement efficace et facile à
mettre en œuvre. Il suffit d’ajouter le durcisseur à la résine et de
mélanger intimement les produits avant de remplir les parties
manquantes. Le durcissement ne demande que quelques minutes,
la résine est ensuite poncée et peinte.
• Si vous percevez la présence d’insectes dans la menuiserie
(trous de termites notamment), appliquez un traitement curatif et un
produit durcisseur après avoir décapé et avant d’enduire.
Peindre
• La peinture s’applique avec une brosse ronde ou plate sur une
surface propre, sèche et dépoussiérée. Les passes sont croisées,
en terminant par un lissage du haut vers le bas, sans appuyer. Les
fabricants ont mis au point des peintures « microporeuses » dont
l’intérêt est de laisser respirer le bois sous un film de couleur
étanche à l’eau.
• Les ferrures, elles, se peignent en même temps que les
montants. Ne chargez pas en peinture les gâches (éléments
métalliques de l’huisserie), gonds et crémones (dispositifs de
fermeture). Une fois sèche, une couche trop épaisse de peinture
pourrait bloquer les mécanismes. Il faudra donc les essuyer avant
le séchage afin d’éviter toute gêne au moment de l’ouverture et de
la fermeture de la fenêtre.

CONSEILS PRATIQUES
• Évitez de peindre et de laisser sécher votre travail en
plein soleil. La peinture risque de se rider, voire de se
craqueler en séchant trop vite.
• Réalisez simultanément la rénovation des fenêtres et
des volets. Les techniques mises en œuvre sont
identiques, mais le temps doit être multiplié par deux. À
garder en mémoire pour établir le planning des travaux.
• Au moment de dégonder un battant de fenêtre haute,
ajustez bien votre prise pour ne pas vous laisser surprendre.
Le poids du battant peut vous déséquilibrer et vous faire
chuter.
1 Le grattoir élimine rapidement une peinture écaillée en mettant
le bois à nu. Cet outil à lame réversible (son tranchant s’émousse)
est mieux adapté que la ponceuse pour ce travail.
2 La préparation du bois est complétée par un ponçage avec un
abrasif moyen (grain 80). Le plateau souple de la ponceuse orbitale
est idéal pour des surfaces planes ou arrondies.
3 Poussé dans le creux de la feuillure avec un couteau de vitrier
(dit « feuille de laurier »), le mastic est ensuite lissé en continu avec
le plat de la lame guidée sur l’arête de la feuillure.
4 Les parties les plus exposées aux intempéries peuvent être
traitées avec une résine d’accrochage. Le film protecteur étanche
qu’il constitue est un excellent support pour la peinture.
5 Les parties en bois endommagées se réparent avec une résine
mélangée à un durcisseur au moment de l’utilisation. Plusieurs
teintes sont disponibles de façon à permettre une finition invisible.
6 Un adhésif de masquage évite de devoir nettoyer les
débordements de peinture sur les vitres. Choisissez un ruban lisse
plutôt qu’un adhésif gaufré destiné aux contours sinueux.
7 La brosse à rechampir (brosse ronde pointue) est la plus
adaptée pour peindre une fenêtre. Chargez le pinceau en le
trempant d’un tiers de sa longueur dans la peinture.
8 Mettez à profit la dépose des ouvrants de la fenêtre pour vérifier
la bonne fixation des gonds. Graissez-les en introduisant une petite
noisette de graisse dans l’œil.
Comment remplacer une vitre
cassée ?
Équipement : petit marteau, tenailles, vieux ciseau
à bois ou couteau à démastiquer, huile de lin,
mastic de vitrier, pointes sans tête
Temps estimé : 4 heures

Un coup de vent violent, un ballon perdu, une


maladresse lors d’une soirée… Il n’y a plus qu’à
appeler le vitrier. Avec la perspective d’une facture
salée. Pourquoi ne pas remplacer le carreau vous-
même ? Seuls les simples vitrages, fixés au mastic
traditionnel, sont concernés par l’opération décrite
ici. Les doubles vitrages (à double paroi) sont en
effet généralement fixés par des moyens
mécaniques.
Préparer le terrain
• Première chose à faire : enfilez une paire de gants anti-coupures
et des lunettes de protection. Posez une bâche au sol, installez
dessus deux tréteaux, dégondez le vantail (la fenêtre) dont la vitre
est cassée et posez-le sur les tréteaux pour travailler
confortablement. Retirez les morceaux de verre. Une fois la vitre
débarrassée du verre, débarrassez-vous des restes de mastic en
périphérie et retirez les pointes à la tenaille.
Découper
• On ne vous demandera pas ici de découper la nouvelle vitre
vous-même. Prenez les mesures avant d’aller la commander chez
un vitrier ou un magasin spécialisé. Pour obtenir les bonnes
dimensions, mesurez la largeur et la hauteur au ras de la feuillure
(cadre intérieur), puis retranchez 2 à 4 mm. Tenez compte de cette
opération quand vous commanderez votre vitre et informez-en le
vendeur pour qu’il n’aille pas à son tour retirer quelques millimètres
supplémentaires.

Le mastic
• La pose la plus traditionnelle s’effectue au mastic à l’huile de lin.
Mais il existe des produits spécifiques, acryliques pour la plupart,
présentés en cartouches, à appliquer au pistolet. Un cordon
déposé dans la feuillure se lisse simplement avec un doigt mouillé.
• Dans le cas d’une fenêtre avec parclose (la vitre est maintenue
par des baguettes), le mastic à retenir se présente sous la forme
d’une bande enroulée en serpentin.
• Un bon mastic s’applique et se lisse facilement, puis sèche sans
se rider ou se fendiller. Ne le conservez pas éternellement, il perd
de ses qualités avec le temps.
Réparer
• Déposez une fine couche de mastic que vous aurez auparavant
longuement malaxé dans la paume de la main sur le fond de la
feuillure pour servir d’assise à la vitre. Étalez-le à la spatule en
trempant celle-ci dans l’huile pour favoriser le glissement. Centrez
la vitre dans ses feuillures. Effectuez une légère pression pour
favoriser l’adhérence au mastic, puis maintenez le carreau par des
pointes sans tête enfoncées dans la feuillure.
• Après avoir pétri et pressé le mastic dans la feuillure, le lissage
régulier du joint est une affaire de pratique. Il faut souvent s’y
reprendre à plusieurs fois. Certains préfèrent un couteau « feuille
de laurier », pointu et légèrement courbé, plutôt que la spatule
plate utilisée ici.

CONSEILS PRATIQUES
• Les débris de verre sont souvent pointus et très
coupants. Pour retirer ces morceaux, munissez-vous
de gants en cuir épais et de lunettes de protection. Les
petits éclats subsistant dans la feuillure peuvent être
retirés à l’aspirateur ou à la brosse.
• Conservez le pot de mastic à l’écart des jeunes enfants :
ils pourraient le confondre avec de la pâte à modeler.
1 Supprimez les morceaux de verre et faites sauter l’ancien joint
avec un couteau à démastiquer. Faites levier dans la jointure, le
mastic se détachant facilement. Arrachez les pointes à la tenaille.
2 Débarrassez la feuillure de tout débris de verre et mastic en
utilisant l’outil en bout comme un racloir. Passez au pinceau une
couche d’huile de lin pour favoriser l’adhérence du mastic.
3 Malaxez une boule de mastic dans le creux de la main pour la
réchauffer et l’assouplir. Prélevez à la spatule de petits boudins de
pâte et pressez-les côte à côte en fond de feuillure. Lissez.
4 La nouvelle vitre a été découpée en fonction des dimensions de
la feuillure. Déposez-la et pressez-la doucement sur le lit de mastic
qui assurera une étanchéité contre la condensation intérieure.
5 Centrez le carreau, puis réalisez la fixation en trois points pour
la largeur et quatre pour la hauteur. Les pointes sans tête sont
posées sur la vitre et enfoncées doucement au marteau.
6 Pour faciliter l’adhérence et le lissage, malaxez de nouveau le
mastic jusqu’à ce qu’il ne colle plus aux mains. Garnissez tout le
tour du cadre en pressant à la spatule sur l’arête du bois.
7 Lissez le mastic pour former un biseau régulier. En partant d’un
angle et en tenant le couteau à 45°, tirez le cordon, sans reprise et
sans à-coups. Supprimez les bavures.
Comment rénover et repeindre un
meuble stratifié ?
Équipement : lessive, papier abrasif, brosse,
minirouleau
Temps estimé : 2 heures, 12 puis 8 heures de
séchage

Si un meuble stratifié est économique, facile à


entretenir, résistant à tout (sauf aux rayures), en
revanche, ce n’est pas toujours très joli. Alors si le
vôtre est encore en bon état, n’hésitez pas à le
repeindre. Mais rappelons que le stratifié n’est pas
du bois ! Il s’agit d’un parement mince (7 à 8 mm)
constitué d’une feuille décorative imprimée qui
reproduit à s’y méprendre le vrai bois, imprégnée
de résine et collée sur un panneau dérivé du bois.
• Le résultat dépend beaucoup du soin que vous apportez à la
préparation de vos supports, alors ne bâclez pas cette étape. Pour
commencer, les surfaces à peindre doivent être aussi propres,
lisses et saines que possible. Traitez les fissures, craquelures,
écailles, trous de clou… En fonction de la liste des petites
réparations à faire, à vous de voir s’il faudra poncer, reboucher,
lessiver, etc.
• Ensuite, vous pourrez repeindre. Il est recommandé de
commencer par appliquer une sous-couche à base de résine
acrylique : cela permet une meilleure accroche de la peinture de
finition et une bonne durée de vie.

1 Pour faciliter le travail, démontez les portes des placards, ainsi


que toute la quincaillerie qui y est fixée (poignées, charnières).
2 Lessivez les surfaces. Rincez abondamment à l’eau tiède, puis
dégraissez-les en utilisant un chiffon imbibé d’acétone.
3 Ponçez légèrement afin de renforcer l’adhérence de la peinture.
Dépoussiérez ensuite et laissez sécher.
4 à l’aide d’une brosse, commencez par appliquer la sous-couche
dans les parties rainurées de vos meubles.
5 Poursuivez avec une brosse plus large, ou comme ici avec un
minirouleau (fibre 10 mm). Laissez sécher 12 heures.
6 Appliquez une couleur. Comme précédemment, commencez par
les reliefs de vos meubles avec une brosse.
7 Poursuivez avec un minirouleau pour les parties planes.
Recouvrez bien tous les secteurs, sans omettre les champs.
8 Laissez sécher 8 heures, puis égrenez l’ensemble avec un
papier de verre fin. Appliquez ensuite une seconde couche.
Page de copyright
Direction éditoriale : Benoît Pollet et Guillaume Pô
Édition : Jacques Loupias, Christine Brambilla et
Tatiana Delesalle
Suivi éditorial : Frédéric Burguière et Iris Dion
Collaboration rédactionnelle : Vincent Rousselet-
Blanc
Auteurs et photographes : Système D et Fleurus ;
A. Fuksa ; Vincent Rousselet-Blanc ; F. Roebben /
C. Hochet ; F. Dastot ; B. Petit-Falaize et Vincent
Rousselet-Blanc ; C. Hochet et N. Sallavuard ; DR /
Agence Soury ; C. Petitjean ; F. Marre, J. Petit-
Jacquin et Y. Robic ; J. Renard ; J.-P. Decroix
Relecture-correction : Claire Fontanieu
Réalisation numérique : Noé Design
© Mango, une marque de Fleurus éditions, et PGV
Maison-Système D, Paris, 2017
Dépôt légal : mars 2017
ISBN papier : 978-2-317-01791-9
ISBN numérique : 9782317011979
Cet ouvrage est exclusivement réservé à l’usage
privé. Toute reproduction des modèles destinée à la
vente est interdite.

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