Eitu 102

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I. T.

University
Andoharanofotsy
Mathématiques 102 1er semestre
Antananarivo Atsimondrano ITU - Alain R. Oct 2012
oooooOooooo ooooooooooooo

Chapitre 1 : Suites et séries.

1.1- (Rationnels et irrationnels)


a) Montrer que la somme d’un rationnel et d’un √ irrationnel est irrationnelle. √ √

b) Si x et y sont des rationnels positifs tels que x et y sont irrationnels, montrer que x+ y
est irrationnel.
c) Vérifier que les nombres suivants sont rationnels :
3
√ √ √ √
20 + 14 2 +3 20 − 14 2, 3
2 + 5 +3 2 − 5,
3 2 2 2
√ 2 √
3 p + 3pq + (p + q ) p + 4q
2
3 p3 + 3pq2 − (p2 + q2 ) p2 + 4q2
+ .
√ 2 2
d) Sachant que 2 est irrationnel, montrer qu’on peut trouver logiquement deux irrationnels a
et b tels que ab est rationnel.

1.2- Soient A et B⊂ R, non vides et majorées. On définit C=A+B par C={a+b/ a∈A et
b∈B}. Montrer que supC=supA + supB. En notant AB={ab/ a∈A et b∈B}, que dire de
supAB (A,B⊂ R+ ). Donner les résultats correspondants pour inf.

1.3- Pour x∈ R, on rappelle que la partie entière de x, notée [x] ou E(x), est définie par
[x]=sup(Z)x où (Z)x ={k∈ Z/ k≤x}. Vérifier que
1) Si x≥y alors [x]≥[y], [x+y]≥[x]+[y] (cas d’égalité), [sup(x,y)]≥sup([x],[y]) (cas d’égalité).

2) Si x≥0, [|x|]=|[x]| et si x≤0, [|x|]=|[x]| −1 pour x∈


/ Z et [|x|]=|[x]| pour x∈ Z.
1 2 n−1 [nx]
3) [x]+[x+ ]+[x+ ]+ · · · +[x+ ]=[nx] et [ ]=[x], n∈ N∗ .
n n n n
4) [x]+[y]+[x+y]≤[2x]+[2y].

1.4- Trouver le septième décimal de 3 5 en utilisant la formule du cours xn =[pn x]−p[pn−1 x].
1.5- Soient p∈ N, an ,bn ∈ R+ , bn > 0 (n∈[[1,p]]), m=inf{an }, M=sup{an }. Montrer que :
p
an bn
n=1
(a) m≤ p ≤ M,
bn
n=1
p
an
an n=1 an
(b) A=inf( )≤ p ≤ B=sup( ),
bn bn bn
n=1
p  p  q1
λn a n  n=1
λn aqn 
n=1
(c) Si λ1 , λ2 , ..., λp ∈ R+
∗, A≤ p ≤ B et A≤ 
 p

 ≤ B (en supposant
λn bn λn bqn
n=1 n=1
an >0)
1.6- Soient a1 , a2 ,..., an positifs non tous égaux. Montrer que
Suites et series. Suites et séries.
n 1 a1 + a2 + · · · + an
H= ≤ G=(a1 a2 ...an ) n ≤ A=
1 1 1 n
+ + ··· +
a1 a1 an
(Indication : Remarquer qu’il suffit de démontrer la deuxième inégalité. Ensuite montrer
que c’est vrai pour n de la forme 2p . Puis, pour n quelconque, choisir p tel que 2p >n et
poser b1 =a1 , b2 =a2 , ..., bn =an , bn+1 =bn+2 =· · ·=b2p =A). Cette démonstration est due à
Cauchy, A s’appelle la moyenne arithmétique de a1 , a2 ,..., an , G leur moyenne géométrique,
et H leur moyenne harmonique.
Soient p1 , p2 ,..., pn des rationnels positifs. Montrer que
1
n
pi p1 a1 + p2 a2 + · · · + pn an
(ap1 1 ap2 2 ...apnn ) i=1 ≤ n
pi
i=1
(remarquer qu’on peut se ramener au cas où les pi sont des entiers).
1.7- (i) Montrer que pour u>1, p,q∈ N tq 0<p<q, on a :
p up−1 + up−2 + · · · + u + 1 p p−q
> > u
q uq−1 + uq−2 + · · · + u + 1 q
(ii) Pour p∈ N, p>2, x>0, montrer que p(x−1)xp−1 >xp −1>p(x−1)
p
(iii) Soit h= ∈ Q. Montrer que, pour x>0, h(x−1)xh−1 <xh −1<h(x−1) si h∈[0,1] et
q
dans l’autre sens si h>1 (utiliser (i)).

(iv) Montrer que si h<0, pour x>0, h(x−1)xh−1 >xh −1>h(x−1).


1.8- Montrer que |a − b| <c ssi b−c<a<b+c et que ||a| − |b|| ≤ |a + b| ≤ |a| + |b|
(Résultats valables pour les complexes mais avec des modules).
1.9- Vérifier que (x21 +y21 )(x22 +y22 )=(x1 x2 −y1 y2 )2 +(x1 y2 +x2 y1 )2
(x21 +y21 )(x22 +y22 )(x23 +y23 )=(x1 x2 x3 −x1 y2 y3 −x2 y3 y1 −x3 y1 y2 )2 +(y1 x2 x3 +y2 x3 x1 +y3 x1 x2 −y1 y2 y3 )2 .
1.10- (Un peu de topologie dans R) Etant donné a∈ R, on appelle voisinage de a dans
R toute partie V de R telle que V contient un intervalle de la forme ]a−ε,a+ε[ pour un
ε > 0. En particulier, ]a−ε,a+ε[ est un voisinage de a. Montrer que l’intersection de deux
voisinages de a est un voisinage de a. Montrer que si a=b, alors on peut trouver un voisinage
V de a et un voisinage W de b tels que V∩W=Ø. En déduire que si la limite d’une suite
(xn )n existe, elle est unique (raisonner par l’absurde, en supposant que (xn )n −→
n∞
a et b).

1.11- Soit n : N −→ N, k−→n(k), une application croissante. Montrer que n(k)≥k pour
tout k. Caractériser les applications décroissantes au sens large de N dans N.
π
1.12- Trouver une sous-suite convergente de la suite (xn )n telle que xn =sin(n ).
6
1.13- Que peut-on dire de la somme d’une suite convergente et d’une suite divergente ?
1 1 1
1.14- Montrer que les deux suites (xn )n et (yn )n suivantes sont adjacentes : xn =1+ + +· · ·+
1! 2! n!
2
Suites et séries. Suites et series.
1
et yn =xn + . Soit e1 la limite commune des deux suites, montrer que e1 n’est pas rationnel
n!
(raisonner par l’absurde : supposer qu’au contraire e1 est rationnel et utiliser le fait que
xn <e1 <yn pour tout n, en choisissant un n convenable).

1.15- Étudier la suite un =zn , z∈ C, selon qu |z| est plus grand, plus petit ou égal à 1.
(Démontrer et utiliser éventuellement l’inégalité de Bernoulli : (1+k)n >1+nk pour 1+k>0
et n∈ N∗ . Pour |z| = 1, remarquer que zn+1 =z.zn .)
1.16- On suppose que (xn )n et (yn )n sont équivalentes.
a) Montrer que si yn est positif pour n grand il en est de même pour xn .

b) Si (yn )n est de Cauchy, montrer que (xn )n l’est aussi.

c) Si (un )n et (vn )n −→ λ, est-ce que (un )n et (vn )n sont équivalentes ? Discuter.


n∞

1 n
1.17- Montrer que la suite (zn )n telle que zn = 1+ est croissante (Utiliser le binôme
n
et évaluer zn+1 −zn ). Comparer (zn )n avec les deux suites (xn )n et (yn )n de l’exo 2.14. En
déduire qu’elle est convergente dans R. Montrer que zn < 3 (utiliser une fois encore le
binôme). On notera e la limite de (zn )n . Montrer que, pour tout n≥ 2, e>xn pour la suite
n 1
(xn )n de l’exercice 2.14 (Pour k>n, zk ≥ Cpk p , passer à la limite pour k−→ ∞ ). En
p=0 k
déduire que e=e1 (lim xn de l’exo 2.14).
n∞
1 1
1.18- On suppose que (xn )n −→ λ > 0. Soit q∈ N. Montrer que xnq −→ λ q . Discuter le
n∞ n∞
cas λ ≤ 0. Généraliser au cas q∈ Q. Si λ = +∞, montrer que xqn −→ +∞ (q∈ Q et q>0).
n∞
1
1.19- Soit a>0. Montrer que a −→ n 1 (appliquer la définition de limite en considérant
n∞
d’abord a>1).
∗ an
Si a>1 et q∈ Q+ , montrer que q −→ +∞. (Commencer par le cas q=1 et utiliser le binôme
n n∞ 1

n an q (a q )n
(1+k) . Pour le cas général, écrire q =bn où bn = q et appliquer le cas précédent)
n n
1
1
1.20- Montrer que n n −→ 1 (écrire n n =1+xn et montrer que lim xn =0 en utilisant le
n∞ n∞
binôme).
xn+1 n√
1.21- Soit (xn )n une suite à termes positifs. Montrer que si lim =λ alors lim xn =λ
n∞ xn n∞
sans utiliser de logarithme. La réciproque est fausse : considérer x2k =1 et x2k+1 =2 pour tout
k.
n(n+3) n3 5n+3 √
1.22- Déterminer la limite de la suite (xn )n : xn = − 2 ; xn = ; xn =n an + bn ;
√ √ n+1 n +1 7n-1
xn = n+1 − n.
1.23- Etudier la suite dont le terme général est :
3
Suites et series. Suites et séries.

n n n n
√ √
xn = + +· · ·+ ; yn =(−1) n sin (π a2 + n2 ); zn = 1 + 2+ 3 + ··· n
n2 n2 +√1 n2 + 2n + 1
(z2n+1 ≤ 1+zn 2 donc zn ≤2).
1
1.24- Soit [un ]n≥1 une série à termes positifs tq u1 =1, u2 = et un est la moyenne har-
2
monique de un−1 et de un+1 . Trouver cette série et montrer qu’elle est divergente (On pourra
montrer que la suite s2n−1 −sn ne tend pas vers 0). On supprime dans [un ]n≥1 les temres un
tels que n contient dans son écriture en base 10 un 0 ou un 2, ex. u107 et u23 . Montrer quela
série formée par les termes restants dans leur ordre initial est convergente en donnant une
majoration de sa somme (faire un groupement judicieux des termes).
xn
1.25- Pour x∈ R fixé, on notera exp(x) la somme de la série [xn ]n tq xn = et x0 =1.
∞ ∞ xn
n!
Montrer que la série est (absolument) convergente. Donc exp(x)= xn = . Calculer
n=0 n=0 n!
exp(x).exp(y) (1) pour x et y fixés.
n
1
Soit e=lim 1 + . Montrer que e=exp(1) (cf. un exercice précédent).
n∞ n

Déduire de (1) que exp(x)>0 pour tout x∈ R. Exprimer exp(r) en fonction de e et de r


pour r∈ Q. Commencer par r∈ N.
∞ ( − 1)n p−1
∞ 1
1.26- Montrer que =(1−2 ) .
n=0 np n=0 n
p

1
sin
1 n(n+1) 1.3.5...(2n − 1)
1.27- Sommer les séries de terme général : ; ; (pour
n(n+1) cos 1 cos 1 2.4.6....2n
n n+1
a(a+2)(a+4) · · · (a+2(n − 1))
cette dernière remarquer que si l’on pose φa,c (n)= ,
c(c+2)(c+4) · · · (c+2(n − 1))
a−c
alors φa−2,c (n)=φa,c (n)−φa,c (n−1))
a−2
1.28- Etudier la convergence de la série de terme général :
n
1 n+1 ( − 1)n n 2n−1 1+n2 n! n! 2.4.6...2n 2n 2(−1) ( − 1)n 1
n
; ; 1 ; ; ; n; n; ; ; ; √ + ;
3 2n+1 10 n 3n+1 n! n a nn n+2n 2n n n
1 1
(−1)n + ; etc.
2n − 1 2n
( − 1)n−1
1.29- Soit [un ] la série de terme général un = √ . Montrer que la série produit
n
[un ].[un ] est divergente.
1.30- Soient [un ] et [vn ] deux séries telles que u0 et v0 ∈ R et un =un , vn =vn pour n≥ 1,
avec u=v. On note [wn ] la série produit [un ].[vn ].
Exprimer wn sous une forme plus simple en fonction de u, v et n. Pour quelles valeurs de u0

4
Suites et séries. Suites et series.

et v0 , en fonction de u et de v, a-t-on wn =0 pour n≥ 1.

5
ANALYSE REELLE. Analyse réelle.

Chapitre 2 : ANALYSE RÉELLE.

2.1- Que peut-on dire de la parité de la fonction suivante selon la parité de φ et de ψ.


a) φ.ψ
b) φ ◦ ψ (en supposant que c’est défini).

2.2- Étudier les fonctions suivantes en examinant soigneusement leurs points de disconti-
x 1
nuité et tracer leur graphe : f(x)=[x]+[−x], g(x)= , h(x)=[x](x−[x]), k(x)=x[ ] (peut-on
[x] x
prolonger par continuité là où la question se pose).
sin x 1 − cos x
2.3- Calculer, si elles existent, les limites suivantes : lim , lim ,
x→0
=
x x→0
=
x2
tgx − sin x 1 √ √ x
lim , lim x.sin( ), lim ( x+1 − x), lim .
x→0
=
x2 x→0
=
x x→+∞ |x|→+∞ [x]
1 1
2.4- Peut-on prolonger par continuité les fonctions : f(x)= [(1+x)n −1]; g(x)=x.sin( ).
2x x

2.5- a) Soit f(x)=1 si x∈ Q et f(x)=0 sinon, c.à.d. f=1IQ . Montrer que f n’est continue
en aucun point.
b) Étudier la continuité de g tq g(x)=x2 si x∈ Q et g(x)=0 sinon (g(x)=x2 f(x)).
c) Trouver des exemples de fonctions discontinues en tout point dont la somme (ou le
produit) est continue (utiliser des fonctions du type du a)).
1
2.6- a) Soient f et g définies par f(x)=x.sin( ) si x=0 et f(0)=0; g(x)=1 si x=0 et
x
g(0)=0. Montrer que f est continue en 0 et prend une infinité de fois la valeur 0 sur tout
intervalle contenant 0 et non réduit à 0. Montrer que g(x) a une limite quand x tend vers 0
par valeurs non nulles. b) Est-ce que lim (g◦f)(x) existe quand x tend vers 0 ? Expliquer !
2.7- Soit f : [0,1]−→ R tq f(x)=x si x∈ Q et f(x)=1−x sinon. Montrer que f est continue
1
en x= et discontinue ailleurs. Montrer que f([0,1])=[0,1] et f est injective.
2
2.8- a) Soient I un intervalle et f∈ C(I,R). Montrer que, si f est injective, alors, f est
monotone. b) Soient I un intervalle et f∈ F (I,R), monotone (au sens large) et vérifiant la
propriété des valeurs intermédiaires, c.à.d. que f prend toute valeur entre deux valeurs f(a)
et f(b) de f. Montrer que f est continue (par l’absurde).

2.9- Soit f : [0,1]−→[0,1] continue. Démontrer qu’il existe au moins un x∈[0,1] tq f(x)=x.
2.10- Soit f : R −→ R continue, tq lim f(x)=+∞ et lim f(x)=−∞. Démontrer qu’on
x→+∞ x→−∞
peut trouver x∈ R (resp. y∈ R) tq f(x)>0 (resp. f(y)<0). En déduire que l’équation f(t)=0
admet une solution. Démontrer que tout polynôme de degré impair à coefficients réels admet
au moins une racine dans R.

2.11- Soient a et b∈ R. Donner une expression plus simple de Arctg a +Arctg b (cas

6
Analyse réelle. ANALYSE REELLE.
π
ab=1, ab<1, ab>1, suivant les signes de a et b). En déduire qu’on peut mettre sous la
4
1 1 1 3
forme Arctg +Arctg et 5Arctg +2Arctg .
3 2 7 79
2.12- Simplifier les expressions : cos(Arc sin x), tg(Arc sin x), sin(Arc cos x),
sin2 (Arc cos x), sin(2Arcsin x), etc..
√ π 1−x
2.13- Vérifier les relations suivantes : 2 Arctg ( 1+x2 −x)+Arctg x= , 2Arctg ( )
2 1+x
π
+Arcsin x= .
2
π 1
2.14- Résoudre l’équation : 4Arctg x= +Arctg (Poser φ=Arctg x, puis t=tg 2φ).
4 239
2.15- Variation et représentation graphique des fonctions suivantes après avoir éventuellement
2x
simplifié leur expression : Arc cos(cosx), Arcsin(sin x), Arctg(tg x), Arcsin( ),
1 + x2
1 − x2
Arc cos , Arcsin(2x2 − 1)
1 + x2
2.16- Donner le développement limité à l’ordre 4 au voisinage de 0 de la fonction f(x)=
1 − 2x 1
2
(a) par le produit f(x)= (1+2x)( ), (b) par le quotient (division suivant les
(1 − x) (1 − x)2
1 −x2
puissances croissantes), (c) par la composition : f(x)= où u(x)= .
1 − u(x) 1 − 2x
2.17- Donner le développement limité à l’ordre 2 au voisinage de 1 de la fonction f(x)=
x2 + 1
. Même question au voisinage de 0. Donner un développement généralisé jusqu’au
x3 − x + 1
1
terme 4 au voisinage de +∞.
x
2.18- Montrer que la dérivée (si elle existe) d’une fonction paire (resp. impaire, resp.
périodique) est une fonction impaire (resp. paire, resp. périodique)
2.19- Calculer la dérivée d’ordre n de la fonction f(x)=(x−a)n (x−b)n en utilisant la formule
n
de Leibniz. En déduire la valeur de (Ckn )2 .
k=0

dn
2.20- Généraliser la formule de Leibniz à plusieurs fonctions : (u1 u2 ...uk ) =
dxn p1 ,p2 , ..., pn ∈N
p1 +p2 +···+pk =n
n!
u(p1 ) u(p2 ) · · ·u(pk ) . Indication : On peut, par exemple, montrer par récurrence
p1 !p2 ! · · · pk !
dn
que : (u1 u2 ...uk ) = Ap1 , p2 , ..., pk u(p1 ) u(p2 ) · · ·u(pk ) , où les Ap1 , p2 , ..., pk sont
dxn p1 ,p2 , ..., pn ∈N
p1 +p2 +···+pk =n
des constantes indépendantes des u1 , u2 , ..., uk , dont on trouvera les valeurs en prenant des
fonctions u1 , u2 , ..., uk particulières.
1−x cos x + x sin x
2.21- Calculer la dérivée des fonctions : Arctg( ), (2x−3) 5 (x − 1)2 , ,
1+x sin x − x cos x
7
ANALYSE REELLE. Analyse réelle.
√ x+a 1
x2 +(Arcsin x)2 −2x 1 − x2 Arcsin x, Arctg( ), Log(Log(x)), xArcsin x , (1+ )x , xx ,
x 1
1 − ax x
x(a ) , x x , etc..
1−x 1
2.22- Calculer la dérivée d’ordre n de : cos(ax+b), sin(ax+b), sin2 x, , 2 .
1 + x a + b2 + x2
2.23- Soient a∈ R et f∈ F([a,+∞[,R) dérivable sur [a,+∞[. Montrer que, si lim
x→+∞
′ ′ f(x)
f (x)=+∞, alors lim f(x)=+∞. Montrer que, si lim f (x)=0, alors lim =0.
x→+∞ x→+∞ x→+∞ x
f(x)
Montrer que, si lim f ′ (x)=λ > 0, alors lim =λ et lim f(x)=+∞.
x→+∞ x→+∞ x x→+∞

2.24- Déterminer le maximum de f(x)=a cosx + bsin x. Déterminer le minimum de


n
g(x)=λ1 (x−a1 )2 + λ2 (x−a2 )2 + · · · + λn (x−an )2 où λi ∈ R tq λi >0.
i=1

x2 x2
2.25- Démontrer les inégalités suivantes : cos x> 1− , Log(1+x)>x− (x>0),
2 2
x x3 x
Arcsin x< √ (0<x<1), sin x>x− (x>0), Arctg x> (x>0).
1 − x2 6 1 + x2
2.26- Montrer les inégalités, pour 0<x<1 : Log(1+x)< x< −Log(1−x). En déduire lim n∞
1 1 1 ∗
sn où sn = + + ··· où k est fixé dans N . De même, montrer les inégalités,
n n+1 2
n+kn
x n p
pour x>0 : x− < Log(1+x)< x. En déduire lim a n et lim pn où an = Log(1+ ) et
2 n∞ n∞ p=1 n2
n p
pn = (1+ 2 ).
p=1 n
2.27- Soient f∈ C([a,b],R) tq f est dérivable sur ]a,b[ sauf éventuellement en x0 . Montrer
que, si lim f ′ (x) existe (finie), alors f ′ (x0 )= lim f ′ (x) (formule des A.F.). En étudiant
x→x0 x→x0
1
g(x)=x2 sin pour x= 0 et g(0)=0, montrer que la réciproque n’est pas vraie.
x
2.28- Appliquer la formule des accroissements finis à f(x)=ax2 +bx+c (a= 0) et g(x)=x3 +px+q.

2.29- Appliquer la formule de Taylor à l’ordre n+1 à un polynôme de degré n. Développer


P(x)=x3 − 8x2 + 5x +3 suivant les puissances de (x−2). Trouver le polynôme de plus faible
degré tel que P(0)=3, P′ (0)=4, P′′ (0)=5, P′′′ (0)=0.
1
2.30- Développement limité au voisinage de x=0 (ordre entre parenthèse) de : √
1 − x2
1 1 1
(6); Arcsin x (7); 2
(6); sin x (7); Arctg x (7); tg x (7); (4); (1+sin x) x (4);
1+x cos x
1 1 sin x Log(1+x) x Arcsin x
− (4); Log (4); (4); x (4); √ (5) ...
x2 tg2 x x 1+x e −1 1 − x2

2.31- Développement limité au voisinage de x0 (x0 et ordre entre parenthèse) de : x

8
Analyse réelle. ANALYSE REELLE.
2x
Log(x) 2x+1 x+1
(1;3); Log(sin x) ( π3 ;3); 2
sin x ( π3 ;4); (1;4); (∞;3); Arctg x (∞;3);
√ x2 2x − 1 x+2
tg x ( π4 ;2) ...
1 1
2.32- Etudier la limite quand x tend vers x0 (entre parenthèse) de : 2 − 2x
(0);
x sin
eArcsin x − esin x sinx x − 1 1 π a 1
Arctg x tg x
(0); x
(0); x(3 x − 1) (∞); tgx ( − ) (∞); x−x2 Log(1+ ) (∞);
e −e x− 1 1
4 x x
xLogx 1 1 x Log x
a x
Log(x+1) ax + bx  (1+x) x − x x −x
(∞);  (∞); 2
(0); x (a∈ R∗+ ); ...
Log x 2 x Log x a − xx

2.33- Etudier les branches infinies des courbes d’équation (déterminer la limite, l’asymptote
1
2
1 1 x (x+2) 2
et la position par rapport à l’asymptote) : y=(x3 + x + 1) 3 −(x2 − x − 1) 2 ; y=x + ;
x+1
x3 + x2 − 2x − 3
y= ; ...
x2 − 3
n n n
2.34- Calculer S1 = ch(a+pb) et S2 = sh(a+pb). En déduire pch(px). (Indication
p=1 p=1 p=1
: Calculer S1 +S2 et S1 −S2 )
2.35- Transformer chn x sous la forme αp ch(px). Même chose pour shn x.
p

2 1 n−1
2.36- Montrer que, pour x=0, th x= − . En déduire 2p th(2p x).
th 2x th x p=1

2.37- Résoudre le système : ch x +sh y=a et sh x + ch y=b, (a,b∈ R). (Poser X=ex et
Y=ey )
 
1+th x 1+ch x  x
2.38- Simplifier les expressions : Log −x; Arg ch − ; Arg
1 − th x 2 2
ch x − 1
th
ch x + 1
2.39- Développement limité au voisinage de 0 (ordre entre parenthèses) de : th x (5);
sh x
ch(sin x) (5); Log( ) (4); Arg sh x (5); etc..
x
2.40- Retrouver les inégalités entre les moyennes arithmétique, géométrique et harmonique
de n nombres positifs ou nuls en utilisant une fonction convexe convenable. Généraliser aux
moyennes pondérées.
2.41- La somme de 2 fonctions convexes est convexe. Montrer que si g est convexe sur I
et f convexe croissante sur J=f(I), alors f◦g est convexe (cas de stricte convexité ?). Montrer
que si f est convexe (resp. strictement convexe) à valeurs positives, alors fp est convexe (resp.
strictement convexe) si p≥ 1.

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ANALYSE REELLE. Analyse réelle.
1 x x
1 x
2.42- Etudier les fonctions suivantes : x x ; (1+ ) ; (x−1)e x − 1 ; x x − 1 ; (1+tg x)sin x ;
x
1 Log |x − 2| 3
1 x−1
(x+2− )Arctg x; ; (x − 3x + 2) 3 ; ch(3x)−3ch(x); th( ); etc..
x Log |x| x+1
n n
2.43- Sommes de Riemann. Déterminer les limites des suites : xn = ;
p=1 n2 + p2
1
1 n n n 1
yn = (n + p) ; zn = ; etc..
n p=1 p=0 nα + pβ

2.44- Calculer les primitives suivantes.


sin x tg x x
a) Changement de variable : sin3 x cos x dx; dx; th x dx; 2
dx;
cos x cos x (x + a2 )n
2
√ dx ex
2 cos(Log x) x x
dx; x 1+x2 dx; β
; x
dx; xe1+x dx; dx; √ dx; √
xLog x 1 + e x 1+x x 2x − 1
(x2 + 1) 1
dx; √ dx (t=x− ) ; etc..
x x4 − x2 + 1 x

b) Primitivation par parties : Log x dx; xα Log x dx; Arctg x dx; Arcsin x dx;
x √ √ √ √ √
dx; Log(x + x 2 − 1)dx; a 2 +x2 dx; a 2 − x2 dx; x 2 − a2 dx; x2 +2x + 5dx;
cos2 x
eαx cos βx dx; eαx sin βx dx; e2x cos2 x dx; P(x)eαx dx (P polynôme); etc..

dx αx+β 1 x4
c) Fonctions rationnelles : ; dx; dx;
x + a2
2 2
x + px + q 2
4x + 4x + 5 (x − 1)2 (x2 + 4)2
1
dx; dx; etc..
(x2 + 2x + 5)2
dx dx dx dx
d) Fonctions rationnelles en sin x, cos x, tg x : ; ; ; ;
cos x sin x sin x − sin a cos x − cos a
dx dx dx sin x dx cos2 x dx dx
; ; ; ; ; cos3 x sin3 x dx; ;
tg x − tg a 5 + 3cos x a + b tg x cos x + sin x cos 2x sin2 x
dx 4 dx
; tg x dx; ; etc..
sin4 x + cos4 x tg2 x
dx dx dx dx
e) Fonctions rationnelles en sh x, ch x, th x : ; ; ; ;
ch x sh x th2 x 5ch x + 3sh x + 4
ex + 1
dx; etc..
e2x + 1
dx (αx + β)dx (x + 3) dx
f) Intégrales abéliennes : √ ; √ ; √ dx; 3 ;
2
ax + bx + c ax2 + bx + c x2 + 2x (x2 + 1) 2
dx
√ ; etc..
(2x+1) x2 + 1

π x sin x dx π cos3 x dx π
1 625
2.45- Calculer. 0 ; 0
2
; 4
0 Log(1+tg x) dx; 0 dx;
1 + cos2 x sin3 x + cos3 x (x + 1)3 (x2 + 4)2
10
Analyse réelle. ANALYSE REELLE.

etc..
π π
2.46- Formule de Wallis. On pose In = 02 sinn x dx= 02 cosn x dx, n∈ N. Montrer que
π n−1
I0 = , I1 =1, I0 >I1 > · · · >In >In+1 > · · ·>0 et que In = In−2 pour n≥ 2. En déduire les
2 n
I2n π 22 42 · · · (2p)2
valeurs de I2n et I2n+1 . Montrer que lim =1 et que = lim 2 2 .
n∞ I
2n+1 2 n∞ 1 3 · · · (2p − 1)2 (2p + 1)
n!
2.47- Formule de Stirling. On pose un = √ . Montrer que la série de terme
nn e−n n
général vn =Log un+1 −Log un est convergente. En déduire que la suite (un )n admet une
limite C.√ Déterminer C en utilisant la formule de Wallis. En déduire que n! est équivalent
n −n
à n e 2πn quand n tend vers +∞.

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