Etude D'un Pont TI-BA Sur Oued Elmeleh

Introduction générale
Les états modernes ressentent impérieusement la nécessité de se doter d’un réseau de

transport efficace et rapide. C’est ainsi le cas des pays en voie de développements, comme la
Tunisie, pour laquelle la croissance économique passe par la modernisation des réseaux de
transport. En effet, l’amélioration de l’infrastructure des transports est considérée comme un
des moyens efficaces pour promouvoir le développement économique d’un pays.
C’est dans ce contexte que s’inscrit le projet de la construction de l’ouvrage de

franchissement de l’oued El Meleh sur la route RN15 au PK 129 dans le gouvernorat de
Gafsa.
L’objectif de ce présent projet de fin d’études est d’effectuer l’étude, la conception et le

dimensionnement des éléments pertinent de l’ouvrage ainsi que les calculs justificatifs
nécessaires selon les règles BAEL91 et les recommandations SETRA.
La présente étude se déroulera en deux parties :
 La première partie de est consacré à la l’étude hydraulique, hydrologique, l’étude

routière et une description des variantes possibles pour la construction de l’ouvrage objet du
projet, ainsi que le choix de la variante adéquate selon les critères envisagé.
 La deuxième partie a pour objet une étude justificative de la variante retenue.
1
Présentation du projet
Dans le cadre de réaménagement de l’infrastructure routière de la Tunisie, plusieurs projets

ont été inscrits. Parmi lesquels, on cite le projet de réaménagement de la Route Nationale
n°15 qui commence de Kasserine à Gabès en passant par El Gtar (Gafsa).
Situation du projet :Le projet de l’ouvrage projeté est situé environ 3 km au sud de la ville
de Gafsa. Il consiste à étudier un ouvrage permettant le franchissement de l’Oued El Meleh
qui a comme ouverture 425 mètres de largeur. Cette largeur est considérée comme longueur
de l’ouvrage sujet de la présente étude.
Le franchissement de l’oued El Meleh, est actuellement assuré par un cassis semi submersible
muni de quatre buses de diamètre 1000 millimètres. La longueur est de 425m.
La chaussée est revêtue en béton bitumineux et présente une largeur de 10.5m au niveau du
cassis et qui a été réhabilitée il y a 3 ans.
Le tracé de la route présente une courbe avant cassis et une contre courbe à la sortie du cassis.
2
Chapitre I : Etude hydrologique
I. Introduction :
L’étude hydrologique dans le domaine de génie civil s’intéresse généralement aux

mouvements des eaux de ruissellement.
Un soin particulier sera porté dans cette étude pour assurer le drainage et l’évacuation des
eaux de ruissellements.
Pour ce projet cette étude consiste à délimiter et déterminer les caractéristiques du bassin
versant afin d’estimer le débit maximal au niveau de l’ouvrage hydraulique.
II. Etablissement d’un organigramme de l’étude hydrologique :
L’organigramme de l’étude hydrologique permet de présenter les approches utilisées pour

l’évaluation des débits de pointe des crues exceptionnelles, et ceci afin de proposer des
éléments de calcul rationnels pour la construction de l’ouvrage de franchissements de la
RN15. Une analyse multicritère des problèmes hydrauliques dans le contexte particulier de la
route a permis d’élaborer l’organigramme de calcul
3
Délimitation du bassin versant
Détermination de la morphologie du bassin versant
Temps de concentration tc
Formules : kirpich,Passini
Méthode de Méthode de Formules régionales Tunisiennes :

Froncou_Rodier Sogreah_Serah Kallel, Ghorbel
Calcul des débits de crue pour des différentes périodes de retour
Analyse et comparaison des résultats
Choix de la période Paramètres physique

de retour du bassin versant
Justification et choix des résultats
4
III. Délimitation des bassins versants :
3.1. Définition
Le bassin versant est une superficie limitée par des lignes de crêtes, il fonctionne comme un
collecteur chargé de recueillir les précipitations et de les transformer en écoulement à
l’exutoire. Il est caractérisé généralement par :
 La morphologie : la forme géologique du terrain et les pentes des reliefs
 La nature des terrains, la nappe d’eau et la couverture végétale
 Le climat de la région, l’humidité, la température, l’intensité des précipitations et la
durée de la période de retour
3.2. Délimitation du bassin versant :
Figure1-1 : délimitation du bassin versant
La délimitation du bassin versant a été effectuée sur le recoupement des deux cartes (Gafsa ;
Zannouche) 1/50.000 ayant permis de déterminer rigoureusement ; les caractéristiques du
bassin : superficie, périmètre, dénivelée, longueurs totales de l’écoulement, …
3.3. Détermination de la pente la surface du BV et la longueur de talweg :

Au point de franchissement de la RN15, le bassin versant délimite une superficie d’environ
354 km².
 Les pointes des collines sont généralement situées aux altitudes1050 à1100
5
 La partie basse du bassin versant, situées à l’aval de la RN14concentrent les volumes
d’eaux dans oued El Meleh, descendant simultanément des reliefs de Jbal Orbat. Ces grands
volumes d’eaux sont acheminés par oued El Meleh jusqu’à la traverse de la RN15.
 Le talweg prend naissance de l’oued Az Zlifa on passant par oued om El Alag jusqu’à
la localité de zannouche puis change de direction à l’aval de la RN14 pour aller rejoindre
oued El Meleh. Ce long cheminement se sur un parcours d’environ 49 km. L’écoulement
principal de pente 0.48%.
H max -H min 338 - 256
 I= = = 0,48 %
LT 16805,3294
 Surface de BV= 353. 477Km²

 Pente moyenne du BV =0.4%
 Longueur du talweg : LT = 48 Km
 Temps de concentration tc :
t c =(6.48×3 S×L)/ I
Formule de Passini :
t c = (6,48×3 353,477×48,45)/ 0,48 = 3204,06 minutes = 53,4 heures
 1  L
1.15 
Formule Kirpich : t c =   ×  0.38 
 52   H 

 1   48,45
1,15 
tc =  ×  =18,75h
 52   820,38 
0,282×P
 Indice de compacité : Kc =
S
0,282×94,045
Kc = =1,41
353,477
6
Tableau1-1 : Caractéristiques morpho-hydrologiques du bassin versant d’oued El Meleh
Désignation Unité Valeur
Surface du bassin versant Km² 353,477
Périmètre du bassin versant Km 94,045
Longueur du talweg Km 48,455
Pente équivalente du talweg

% 0,48
Altitude maximale du talweg Hmax m 1050
Altitude moyenne du talweg Hmoy

m 653
Altitude minimale du talweg Hmin

m 256
Indice de compacité K c
m 1,41
Longueur du rectangle équivalent L

km 37,625
Largeur du rectangle équivalent l

Km 9,394
Temps de concentration Passini

h 53,40
Temps de concentration Kirpich

h 18,75
IV. Estimation du débit à l’oued El Meleh :

4.1. Formules Fronkou_Rodier:
Cette formule s’applique essentiellement à des bassins versants importants de superficies

supérieures à 250 km² et pour des périodes de retour supérieurs à 10 ans.
Le débit de crue est calculé par la formule de Froncou_Rodier comme suit :
7
 
1 K 
Q  S    10 

 
Q0  S0 
Avec :
S : superficie du bassin versant en km²
Q : débit de crue en m3 /s
Q0 et S 0 : constantes S0  108 et Q0  106
K : coefficient de Fronkou_rodier. Il dépend du bassin versant et de la fréquence de la crue

considérée.
Tableau1-2 : Les valeurs du coefficient K en fonction des régions et des périodes de

retour, sont les suivantes :
période de retour T (ans) 10 20 50 100

K pour le centre 4 4,20 4,50 4,70
Bassins du sud K pour le SUD avec un terme correctif de 0,90 3,60 3,78 4,05 4,23
Pour T=10ans :
 
1 - 3,6 

6  353,477 
 10 

Q =10   = 324,30 m3 /s
 10 8

4.2. Méthode de Sogreah_Serah :
Une méthode d’évaluation des débits de crues, basée sur l’étude statistique des données
d’observations hydrométriques disponibles et prenantes compte les caractéristiques des
bassins versants. Cette formule est applicable pour la Tunisie centrale, pour le Sahel et pour le
Sud.
QT  S 0,75
 PT  P0 
12
S : superficie du bassin versant (km²)
8
PT : Pluie journalière de période en retour T
P0 : Seuil de ruissellement (en mm)
La synthèse des résultats de l’étude pluviométrique a été matérialisée par l’élaboration de trois
cartes pluviométriques régionalisées, permettant l’application de la formule comme suit :
P0 = 40mm ;
Tableau1-3 : Les valeurs de la pluviométrie journalière maximale pour les différentes

périodes de retour :
T (ans) 10 20 50 100
P(T) en mm 75 113 163 200
Pour T=10ans :
QT = 353,4770,75 
 75-40  = 237,77 m3 /s
12
4.3. Méthode de Kallel :
Cette méthode n’est applicable que pour des bassins versants de superficie supérieure à
100km².
Le débit spécifique en [m3 /s/km²] :
q = q r  Sα  Tβ
Avec : q r , α , β : constantes régionales
S : superficie du bassin versant
T : période de retour
D’après l’étude de kallel : β =0,41 et α = -0,5
Limites d’application:
 Comme le montre le domaine de validité, cette formule n'est pas valable pour certaine
superficie et notamment les petites superficies.
9
 La Limite entre Tunisie centrale et noyau dorsale n’est pas claire.
 Cette formule ne tient pas compte de la forme du BV.( Normalement si le relief

devient plus fort le débit spécifique q augmente, en plus, lorsque la surface du BV S
diminue le débit spécifique q doit augmenter).
 Pour la Tunisie Sud, l’auteur n’a pas d’observation mais ajustement du cœfficient k de
Frankou-Rodier.
qr est donnée d’après le tableau suivant:
Tableau 1-4 : les valeurs de qr en fonction des régions
Régions qr Domaine de validité
Tunisie du Nord et Cap Bon 5,5 S > 50 km2.
Noyau Dorsale 2,6 S0.31 S > 200 km2.
Tunisie Centrale et Sahel 14,3 T = 10 ou 20 ans
24,7 T = 50 ou 100 ans
Sud (Est et Ouest) 12,35 S > 200 km2.
Le débit maximum s’exprime comme suit :
0,41
Q = q × S = 12,35 × S × T
Pour T=10ans :
Q=12,35× 353,477×100,41 = 597m3 /s
4.4. Formule de Ghorbel :
La formule de Ghorbel est donnée en fonction des paramètres régionaux relatifs aux débits de
pointe.
Q = R T × Qmoy
RT: Valeur régionale représentant le rapport des débits.
10
Qmoy: Débit maximum moyenne. (m3/s).
On adopte la méthode appliquée au Sud et du Sahel de Sfax :
Qmoy = 85 log S
RT est déterminé d’après le tableau suivant:
Tableau 1-5 : Valeur de R T pour les régions du Sud et du Sahel de Sfax pour la formule
de Ghorbel.
T (ans) 10 20 50 100
Sud 2,20 3,70 6,70 9,20
Pour T=10ans :
Q = 2,20× 85 log 353,477 = 476,54 m3 /s
Tableau 1-6 : Débits obtenus
Période de retour Kallel Ghorbel Sogreah_serah Fronkou_Rodier

(ans) (m3 /s) (m3 /s)
(m3 /s) (m3 /s)
10 596,83 476,54 237,77 324,30
20 793 801,46 495,92 406,51
50 1154,58 1451,29 835,59 570,53
100 1534 1992,82
1086,95 715,16
Tableau1-7 : Débit d’estimation des débits par référence aux crue s historiques des oueds
du sud
Q Q100 Q spécifique Q spécifique

Nom de Superficie du 50ans ans 50ans 100ans
l’oued BV
(m3 /s) (m3 /s) (m3 /s/Km2 ) (m3 /s/Km2 )
O.sidi aich 1760 1950 2538 1,11 1,44
O.El kébir 3100 3700 5178 1,19 1,67
11
Tabeau1-8 : les débits spécifiques fréquentiels de ces oueds appliqués au bassin d’O.EL
Meleh donnent les résultats présentés dans le tableau ci-après
QT (à partir de q QT (à partir de q
Nom de Superficie du T
spécifique de O.sidi aich) spécifique de O.EL kbir)
l’oued BV (ans)
(m3 /s) (m3 /s)
50 392 421
O.ELMeleh 353,477 km2
100 510 590
4.5. Comparaison des résultats et choix du débit :
Les résultats d’application des différentes méthodes de calcul des débits de pointes pour
plusieurs périodes de retour sont consignés dans le tableau ci-après :
Tableau1-9 : Comparaison des débits fréquentiels calculés pour O.EL Meleh
à partir de q à partir de q Débit

Période QT=
Formule retenue
Fronkou_Rodier Kallel Ghorbel spécifique spécifique
de SOGREAH de O.sidi de O.EL moyenne
retour arrondi
(m3 /s) (m3 /s) (m3 /s) aich à la Kébir au
(ans) (m3 /s) (max,min)
station barrage (m3 /s)
10 596,83 476,54
237,77 324,30
20 793 801,46
495,92 406,51
50 1154,58 1451,29 392 421 599,37 600
835,59 570,53
100 1534,08 1992,82 510 590 770,65 771
1086,95 715,16
Débit retenue Q = 780 m3 /s
12
Chapitre II : Etude hydraulique
I. Introduction :
Afin de choisir et de dimensionner l'ouvrage pour le franchissement de l'oued el Meleh, il est

nécessaire de connaitre les facteurs suivants :
 L’importance du débit de la crue centennale
 La morphologie du lit au droit de l’ouvrage et sa capacité d’évacuation des

crues
 Le profil en long de la RN16 traversant l’oued et que supporte l’ouvrage
II. Débit hydraulique (capacité de la section d’oued):
Formule de Manning_Strickler :
Cette formule est empirique pour le débit en canal ouvert, ou à surface libre ou circulation
entrainée par gravitée.
1/2
Q= k × R 2/3
H ×S ×I
Avec :
S: Surface mouillée (m2) = SM.
Surface mouillée
R=RH: Rayon hydraulique (m) =
Périmètre mouillé
I: Pente du plan d'eau ou à défaut du lit de l'Oued dans les environs de l'ouvrage.(m/m)
K: cœfficient de Strikler, qui représente la rugosité globale du lit dépend de la nature du sol.
En absence des données granulométriques, les valeurs du coefficient K de Strickler

couramment utilisées sont les suivantes :
13
Tableau 2-1 : Valeurs du cœfficient de Strikler en fonction de la nature du lit d'après
Nature du lit de l'Oued K

Béton lisse 75
Terre très régulière 60
Terre irrégulière avec végétation,
cours d'eau régulier et lits 35
rocheux
Sur cailloux 30
Terre à l'abandon,
20
cours d'eau avec transport solide
Figure2-1 : Section de l’oued au niveau de la route
Q = 20×  973,7573 384,5716

2/3
×9 73,7573 × 0,00481/2
Débit de la section hydraulique : Q= 2104 m3 /s
Q 2104
Vitesse de la section hydraulique : Vh = = = 2,16 m/s
S 973,7573
III. Calage du pont :
cette section permet suffisamment l’évacuation du débit qu’on a déterminé alors on rétrécie
le lit d’oued en faisant une approche en calculant le débit pour des différentes longueur
possible et en traçant la courbe Q=f(y) après avoir dépassé le débit hydrologie obtenue.
Pout T donnéedébit retenue Q r Y=PHE Calage d'un pont = PHE + Revanche
Revanche pour :
14
• éviter d'avoir des corps flottants (troncs d'arbre) heurtant l'intrados du tablier en cas de crue
• avoir les appareils d'appuis (surtout ceux en élastomère fretté) en dehors des eaux
Revanche (= 1,5 à 2 m)
On fixe la longueur du pont comme suit : L=154 m et la valeur de la hauteur sera variable
Selon la valeur de débit centennale on va chercher la hauteur du PHE qui peut écouler sous la
section du pont :
Tableau 2-2 : variation du débit par rapport à la hauteur
Y 4 4,05 4,1
Pm 154,2221 154,2292 154,2349
Sm 328 334,125 338,25
Rh 2,12680284 2,16641855 2,19308341
Q 751,638953 775,15371 791,149429
Figure 2-2 : tracer de la courbe du débit hydraulique en fonction des différentes

hauteurs
Après le traçage de la courbe suivante Q = f(y) et on faisant l’interpolation nous obtenons la

valeur de la plus haute eau : PHE = 4,07 m
Le calage de pont en fonction de h= PHE + Revanche
15
On prendra une valeur de revanche = 1,00 m. Ce qui donne une hauteur totale égale à :
h = 5,07 m
Vérification de la vitesse de la section du pont par rapport à la section de l’oued :
Q 780
V= = = 1,86 m/s < V = 2,16 m/s
S 418,27 h
IV. Phénomène d’affouillements :

L’affouillement se présente toujours sous la forme d’une fosse tronconique ayant sa plus
grande profondeur le long de la génératrice amont de la pile. L’évolution dans le temps de
cette profondeur étant liée aux paramètres hydrauliques de l’écoulement.
La profondeur d’affouillement au droit des piles d’un pont peut être considérée comme la
somme des termes suivant :
- Une profondeur appelée « profondeur normale d’affouillement »
- Une profondeur d’affouillement local due à la présence des piles.
4.1. Profondeur d’affouillement normal :
Sm
H N = 0,48 × Q0,36 -
B
Avec :
Q : débit du projet (m3 /s)
Sm : section mouillée (m²) correspondant au PHE du projet et ne tenant pas compte de

la profondeur d’affouillement, s’obtient à partir des profils en travers.
B : largeur (m) du lit majeur de la rivière correspondant à la crue de projet.
418, 27
H N = 0,48 ×7800,36 - = 2,56 m
154
4.2. Profondeur d’affouillement local :
HL = 2 × D
D : diamètre ou largeur de la pile (m)
16
HL = 2×0,80 =1,60 m
4.3. Profondeur d’affouillement globale :
Hg =H N +HL = 2,56+1,60 = 4,16 m
4.4. Hauteur totale de l’appui :
Happui = Hg + H = 4,16+5,07 = 9,23 m
Soit Happui = 9,50 m
17
Chapitre III : Etude du trafic et
dimensionnement de la chaussée
I. Introduction :
Le trafic est le nombre moyen des véhicules qui circule à une section donné d’une route
pendant une unité de temps : l’heure, journée, année ; on parle alors d’un trafic routier horaire,
journalier, ou annuel.
Le trafic constitue un élément essentiel du dimensionnement de la chaussée : épaisseur de la

couche, matériaux à opter, largeur de la chaussée…
II. Classe du trafic :

2.1. Evaluation du trafic prévisionnel :
L’estimation du trafic prévisionnel au niveau du traçons routier concerné par l’ouvrage

projeté, aux divers horizons futurs, est basée principalement sur les perspectives d’évolution
Socio-économique de la zone d’influence directe et élargie de l’ouvrage projeté.
Les taux d’évolution du trafic futur retenus, sont les suivantes :
Tableau3-1 : Taux de croissement annuels futur sur la RN15 au PK128
Horizon 2007-2016 2016-2021 2021-2026 2026-2031

VL(%) 6,00 5,50 5,00 4,50
PL(%) 5,00 4,50 4,00 3,5
2.2. Détermination de la class du trafic :
La détermination de la classe du trafic nécessite les hypothèses de calcul suivante :
 Une durée de vie est égale à 15 ans.

 Année de la mise en service 2016
 Taux de croissance (i)
Tm
i= m- n -1
Tn
Tn =TPL ×0,36 = 553×0,36 = 199,08 essieux de 13T/j/2sens
T2016 = T2007 (1+i)9 =199,08(1+0,05)9 =308,83 essieux de 13t/j/2 sens
18
 i= 5% pour les PL au cours de la période (2007-2016)
(i+1)9 -1 (1+0,05)9 -1
Tc2007-2016 =365×T2016 × = 365×308,83× = 1,24×106 essieux de13t/ 2 sens
i 0,05
 i= 4,50% pour la période 2016-2021
T2021 = T2016 (1+i)5 =308,83(1+0,045)5= 384,86 essieux de 13t/j/2 sens
(1+0,045)5 -1 (1+0,045)5 -1
Tc(2016-2021) =365×T2021× = 365×384,86× = 0,77×106 essieux de13t/2 sens
0,045 0,045
 i=4% pour la période (2021-2026)
T2026 =T2021 (1+i)5 =384,86×(1+0,04)5 = 468,24 essieux de13t/j/2 sens
(1+0,04)5 -1 (1+0,04)5 -1
Tc(2021-2026) =365×T2026 × =365×486,24× = 0,92×106 essieux de13t/2 sens
0,04 0,04
 i= 3.5% pour la période de (2026-2031)
T2031 = T2026 (1+i)5 = 468,24(1+0,035)5= 556,12 essieux de13t/j/2 sens
(1+i)5 -1 (1+0,035)5 -1
Tc(2026-2031) =365×T2031× =365×556,12× =1,09×106 essieux de13t/2 sens
i 0,035
 Trafic cumulée corrigé :
Tableau 3-2 : coefficient de correction pour le trafic cumulée
Taux de croissance annuel de PL(%) Durée de retenue pour le dimensionnement

20 ans 15 ans
5 1,22 0,79
6 1,35 0,86
7 1,51 0,93
8 1,69 1
9 - 1,08
10 - 1,17
D’après le tableau, Le coefficient de correction est égal à 0,79
19
Tcc= Tc(2007-2016) +Tc (2016-2021) +Tc (2021-2026) +Tc (2026-2031)  ×0,50×0,79
Tcc= 1,24+0,77+0,92+1,09×106 ×0,50×0,79=1,59×106 essieux de 13t
D’après le catalogue tunisien de dimensionnement des chaussées neuves et de renforcement
on distingue cinq classes de trafic :
Tableau 3-3 : classe du trafic
Classe de trafic Nombre de passage cumulés de l’essieu de réf x106

T1 4-2
T2 2-1
T3 1-0,50
T4 0,50-0,18
T5 0,18-0,09
D’où d’après ce tableau on distingue que notre trafic est de classe T2
III. Dimensionnement de la chaussée :
Le dimensionnement d’une structure de chaussée routière consiste à déterminer l’épaisseur

des différentes couches et déterminer la nature des matériaux afin qu’elle puisse résister aux
diverses agressions auxquelles elle sera soumise tout au long de sa durée de sa vie.
le dimensionnement de la chaussée neuve fait intervenir les paramètres suivants :
Classe du trafic et Ti et classe du sol Si
 Classe du sol :
- Pour F1 :
CBRi=24 et CBRS=29
α=0,84 et β=0,17
log CBR    logCBR i      log CBRs 

log CBR   0,83  log 24   (0,17  log 29)  1,39
CBR  24,54
- Pour F2 :
CBRi=24 et CBRS=27
20
α=0,84 et β=0,17
log CBR    logCBR i      log CBRs 

log CBR   0,83  log 24   (0,17  log 27)  1,38
CBR  23,98
Tableau3-4 : classe du sol
classe du sol CBR

S0 0-5
S1 5-8
S2 8-12
S3 12-20
S4 >20
D’après le catalogue « dimensionnement des chaussées neuves et renforcement », le couple

(T2,S2) nous ramène au corps de chaussées suivant :
Couche de roulement : 6 cm de béton bitumineux
Couche de base : 15 cm de grave reconstituée humidifiée (GRH)
Couche de fondation : 20 cm de grave reconstituée humidifiée (GRH)
21
Chapitre IV : Variantes envisagées
I. Introduction :
Dans cette partie on présente les variantes qui peuvent être adoptés en général pour la
construction du pont en question en respectant les contraintes du site.
II. Pont dalle :
Ce sont des ponts dont le tablier est constitué d’une dalle porteuse en béton armé ou
précontraint. Ils sont utilisés pour des portées allant jusqu’à 15 m et peuvent être compétitif
jusqu’à 20m avec une section transversale à encorbellement latéral.
Tableau4-1 : Avantage et inconvénients des ponts dalles
Avantages Inconvénients
-Tablier mince : -Consomme plus de matière (25 à 30%
esthétique → emploi en zone urbaine (en plus que PP)
ville et sur autoroute). - des travées continues
-gain de terrassement (mois de remblai -pas de préfabrication
d’accès). -sensibilité aux tassements différentiels
-Economie sur la main d’œuvre
-Robuste : bonne résistance au
cisaillement et à la torsion : employé en
biais ou en courbe
-Exécution facile
D’une part il faut savoir que les ponts dalles nécessitent des échafaudages, ce qui augmente le
risque des dégâts lorsqu’il y aura des crues dans l’oued, d’autre part dans notre cas, la zone de
projet est rurale (sur un oued) et donc l’esthétique n’est pas un avantage. C’est ce que nous
ramène à éliminer cette variante de notre choix.
22
III. Les ponts à poutres :
Les ponts à poutres sont des ouvrages de franchissement dont la structure porteuse répond les
charges essentiellement par son aptitude à résister directement à la flexion, les réactions
d’appuis étant verticales ou quasi verticales. Le tablier est, généralement, une structure
linéaire dont les travées peuvent être indépendantes, continues ou exceptionnellement
possédant des parties en console.
Cette structure linéaire est réalisée à l’aide de poutres principales, parallèles à l’axe du pont,
éventuellement reliées transversalement par des pièces de pont et des entretoises. Elles portent
ou intègrent la couverture recevant directement la charge d’exploitation.
Tableau 4-2 : Comparaison entre les ponts à travées indépendantes et les ponts continus
Ponts à travées indépendantes Ponts à travées continues

Avantage Inconvénient
-Possibilité de préfabrication - Pas de préfabrication (généralement)
-Moins sensibles aux tassements différentiels - Plus sensibles aux tassements différentiels,
n’est pas recommandé pour mauvais sol ou
sur fondations superficielles
Inconvénient Avantage
- Tablier plus épais - Tablier plus minces : diminution des
- Les charges verticales transmises sur appuis moments en travées
sont excentrées - Les charges verticales transmises sur appuis
sont non excentrées
Tableau4-3 : Avantages et inconvénients de la préfabrication
Avantages Inconvénients
-Rapidité d’exécution des travaux -Prévoir une aire de préfabrication et de
-Une bonne qualité du BA, BP : Coffrage stockage
métallique -Nécessité l’emploi d’engins de mise en
-Dégagement de franchissement sur route ou place des poutres préfabriquées (grue ou
oued ou chemin de fer (Pas d’échafaudages lanceur de poutres)
au sol ou de cintre ou d’étaiement). -Pas de continuité
23
Vu que notre ouvrage est un ouvrage de franchissement d’un oued sur une route national
fonctionnaire et de première catégorie on a choisi les ponts à poutres préfabriquées à travées
indépendantes puisque ils présentent beaucoup d’avantages à savoir :
- La rapidité d’exécution: préparation des poutres dès le commencement du chantier
- Les ponts à travées indépendantes sont peu sensibles aux dilatations thermiques
- La préfabrication des poutres nécessite une aire à côté de l’ouvrage pour aménager l’atelier
de fabrication des poutres ce qui est disponible dans notre cas.
On distingue trois variantes de ponts à poutres préfabriquées (PPP)
 TIBA: Travées indépendantes à poutres en béton armé
 VIPP: Viaduc à travées indépendantes à poutres précontraintes
 PR-AD: Poutres Précontraintes par Adhérence
3.1. Ponts à poutres à travées indépendantes en BA(TIBA)
Les ponts à poutres à travées indépendantes en BA sont largement utilisés en Tunisie
Ainsi, les entreprises tunisiennes maîtrisent bien leurs exécutions dues à la simplicité de
conception et de préfabrication. En plus, le béton armé présente un coût économique par
rapport aux autres matériaux.
Ce type de pont présente l’inconvénient qu’il n’est pas esthétique en zone urbaine et aux
passages supérieurs sur routes. Cet inconvénient n’est pas intéressant puisque la zone de
construction de notre projet est une zone rurale (sur un oued).
D’où cette solution peut être adoptée dans le choix des variantes de notre ouvrage.
3.2. Pont à poutres à travées indépendantes en BP (VIPP)
Pour ce type de pont les poutres sous chaussées sont préfabriquées et tendue par post tension.
Le domaine d’utilisation de tels ponts à poutres s’étend entre 25 et 45m. Leurs portés la plus
économique est de l’ordre de 35m
En Tunisie, les longueurs courantes sont soit de l’ordre de 35 m pour un emploi d’un lanceur
de poutre, soit de l’ordre de 30 m pour une possibilité d’emploi des grues pour la manutention
des poutres préfabriquées
Cette solution peut être prise dans le choix des variantes vue qu’elle minimise le nombre
d’appui dans le lit de l’oued.
IV. Conclusion :
On peut conclure que les deux variantes les plus compétitives sont les ponts à poutres en
béton armés TIBA et les ponts à poutres par post-tension(VIPP), mais on remarque que les
ponts TIBA sont plus avantageux.
24
Chapitre V: Conception de l’ouvrage
Cet ouvrage est un pont à poutre en béton armé composé de sept (07) travées de longueur 22
mètres chacune. Le profil transversal du tablier est composé de deux (02) voies de
communication de largeur 3,50 mètres chacune bordée de chaque côté par un trottoir de
largeur 1,25 mètres chacun et un dispositif de retenue de 0,50 mètres de largeur chacun. Ceci
fournit une largeur totale du tablier égale à 10,50 mètres.
I- Profil longitudinal du pont :
Figure 5-1 : coupe longitudinale du pont

II- Profil transversal du tablier :
Lch
Lr
he
hp
bp
bo
b/2
Figure5-2 : coupe transversale du pont
25
1. Poutres principales :
 Elancement des poutres :
1 1
h p = Lc ×  à  Avec : Lc=21,20m
 17 15 
1,25m < h p < 1,41m
on prend h p =1,35m
 Epaisseur des poutres :
1 1
bp =h p ×  à 
5 3
0,27m  bp  0,45m
on prend bp =0,40m
 Espacement des poutres :
n×b o +2×Le =10,50


  b p bo 
le   ; 
  2 2 
b =1 à 2m
 o
Avec
 n : Nombre des espacements
7×bo =10,5-0,40 b o =1,44m

 
bo -0,40=0,60 à 1m  b o  1 à 1,40m 
b =1 à 2m 
 o b o  1 à 2m 
D’où on prend b0 =1,35m
 About (d) :
d = 0,30 à 0,40 m
26
soit d = 0,40 m
2. Entretoise :
 Hauteur ( he):
h e =h p ×  0,80 à 0,90 
1,08 m  h e  1,215 m
soit h e =1,10 m
 Epaisseur (be) :
be =12 cm à 16 cm peut aller à 20 cm
soit be =20 cm
3. Hourdis :
h d =12 à 16 cm Peu aller à 20cm soit h =20cm
d
III- Caractéristique géométrique :
1. Section à vide :’section rectangulaire’
 calcul de la section :
B = b×h = 0,4×1,15 = 0,46 m²
 Calcul de la hauteur comprimée et la hauteur tendue :

h 1,15
v' = v = = = 0,575 m
2 2
 Calcul du moment d’inertie :
b×h 3 0,4×1,153
I= = = 50,69×10-3m4
12 12
2. Section en charge ‘section en T’ :
hd
hp
bp
Figure5-3 : Section transversale d’une poutre.
27
 calcul de la section :

B = ba ×h p + b - ba ×h d 
B = 0,40×1,35+ 1,35-0,40 ×0,20 = 0,73 m2

 Calcul du centre de gravité :
section1 : S = h ×b =1,15×0,40 = 0,46 m² ; y1= 0,575 m

1 1 1
section2 : S2 = h 2×b2 =1,35×0,20 = 0,27 m² ; y2 =1,25 m
S1×y1 +S2×y2 0,46×0,575+0,27×1,25

yG = = = 0,825 m
S1 +S2 0,73
v = 0,825 m et v' = 0,525 m
 Calcul du moment d’inertie :
ba ×h 3p  bo -ba  ×h 3d
I=
3
+
3

- B×v'2 
0,4×1,353 1,35-0,40  ×0,20
 
3
I= + - 0,73×0,52 = 0,148 m4
3 3
3. Caractéristique du pont :
 Largeur chargeable : Lch =Lr - n×0,50
Avec n : nombre des dispositifs de retenue

L r : Largeur rouable
Lch = 8 - 2×0,50 = 7 m
 Nombre de voies :
L  7
N V = E  ch  = E   = 2 voies
 3  3
 Largeur d’une voie :
Lch 7
V= = = 3,50 m
NV 2
28
 Classe du pont : Lr = 8 m> 7 m
 Pont de 1ére classe
10.50
8.00
0.90
1.35
0.40
1.35
5.25
figure5-5 : Coupe transversale du pont
29
Chapitre VI : hypothèse de calcul
I. Introduction :
Nous présenterons dans ce chapitre les hypothèses générales de calcul concernant :
 La nature et les caractéristiques des matériaux ;
 Les surcharges
II. Nature et caractéristiques des matériaux :
5.1. Béton :
1..1. Poutres:
Le béton sera utilisé pour toute la structure de l’ouvrage mais les caractéristiques varieront en
fon fonction de l’élément considéré.
Tableau6-1 : hypothèse du béton des poutres
caractéristiques béton dosé à 400 kg/m3 notations valeurs

résistance à la compression à 28 jours fc28 30 MPa
résistance à la compression à l’ELU fbu 17 MPa
résistance à la traction à 28 jours ft28 2,40 MPa
enrobage des aciers c 5 cm
fissuration préjudiciable
1..2. Hourdis, entretoises, bossage :

Tableau6-2 : hypothèse du béton de l’hourdis, entretoise et le bossage

résistance à la compression à l’ELU fbu 14,16 MPa
30
1..3. Piles, culées :

Tableau6-3 : hypothèse du béton piles et culées

fissuration peu préjudiciable
1..4. Fondations : (semelles, pieux)

Tableau6-3 : hypothèse du béton de l’hourdis, entretoise et le bossage

1..5. Aciers :
Nuance d’aciers pour tous les éléments Fe400 : fe = 400 MPA
III. Les surcharges :
Les règlements de charges sur les ponts sont regroupés dans le fascicule 61, titre I, II et
III du Cahier des Prescriptions Communes (C.P.C.). Ces titres sont relatifs
respectivement au pont-rail, pont-route et pont-canaux.
3.1. Type des surcharges :

Pour notre projet, l’étude sera faite pour les charges suivantes et qui sont mentionnées
dans le texte du titre II [5] définit comme suit :
31
- les charges routières normales avec deux systèmes différents: Système A et
système B;
- les charges routières à caractère particulier du type militaire Mc80 et Mc120 ;
- les charges sur les trottoirs et sur les pistes cyclables du type local et du type
général
- les charges sur remblais;
32
Chapitre VII : Etude des poutres principales
I. Introduction :
Dans cette étude nous allons déterminer les différentes sollicitations (moments fléchissant et
efforts tranchants) dues aux différents cas des charges permanentes et d’exploitations.
Dans le cas des ponts à poutres, les charges se répartissent transversalement de manière
différente d’une poutre à une autre. Cette répartition transversale nécessite la détermination
d’un coefficient (CRT) qui précis la part de chaque poutre de la charge appliquée.
A. Calcul CRT :
I. Moments d’inertie de flexion pour une
section de poutre :
2
   2 2
1  bo -bp ×h d +bp ×h p 
1
Ip =    3 3 
bo -bp ×h +bp ×h p  -
3 d

 4  b -b ×h +b ×h 
 o p 
d p p
2
1,35-0,4  ×0,22 +0,4×1,352 
1  =129,10 103m4
Ip = 1,35-0,4  ×0,23 +0,4×1,353  - 
1
3  4 1,35-0,4  ×0,2+0,4×1,35
II. Moments d’inertie de torsion de la

poutre :
1 1
Γ = × ×bo ×h 3
1 2 3 d
1 1
Γ = × ×1,35×0,23 =1,80×10-3m 4
1 2 3

 h h    h  h b 3
  p d  p
p d
  K 2
2  bp
 
33
 1,35-0,2  
 × 1,35-0,2  0,4 =K(5,75)×0,0736
Γ =K  2 3
2
 0,4 
K(5,75) = ?
 Formule empirique :
Tableau7-1 : coefficient K en fonction de b/a pour le calcul de l’inertie de torsion
b/a 1,00 1,20 1,50 1,75 2,00 2,25 2,50 3,00 4,00 5,00 10,00
K 0.141 0.166 0.196 0.213 0.229 0.240 0.249 0.263 0.281 0.292 0.312
K(5)=0.292, K(10)=0.312
 5,75-5 
K(5,75)=0,292+  0,312-0,292  × =0,295
 10-5 
  K (5,75)  0,0736  0, 295  0,0736  21,71103 m4

2
D’où le moment d’inertie de torsion :
Kp   
1 2
K p  (21,71  1,80) 103  23,51103 m4
III. Calcul des paramètres fondamentaux :
Deux paramètres qui définissent le comportement mécanique du pont, l’un désigne le

paramètre de torsion « », l’autre désigne le paramètre d’entretoisement « ». Soient :
b : la demi-largeur active du pont

L : la portée de la travée
 Rigidité de flexion de la poutre et de

l’entretoise :
BP E×IP
ρp = =
bo bo
34
129,10×10-3
ρP = ×E = 95,63×10-3E
1,35
h 3d
ρE = E×Ih = ×E
12
0,203
ρE = ×E = 0,66×10-3E
12
 Rigidité de torsion de la poutre et de
l’entretoise :
K p ×E
γp =
2×bo
23,51×10-3×E
γp = = 8,71×10-3E
2×1,35
γE = ρE = 0,66×10-3E
 Paramètre de torsion :
γ p +γ E
α=
2 ρ P ×ρ E
α=
8,71+0,66  ×10-3E = 0,59
2 95,63×10-3E×0,66×10-3E
 Paramètre d’entretoisement :
b ρ
θ= 4 P
L ρE
5,25 95,63×10-3E
θ= 4 = 0,85
21,2 0,66×10-3E
θ = 0,79 > 0,30  On utilise la méthode de Guyon Massonnet :
IV. Le coefficient de répartition CRT est

donné par :
K
η=
n
35
Soit : n : nombre des poutres
K : coefficient déterminé par les tableaux de Guyon Massonnet qui dépend :
 La valeur du paramètre de torsion 

 La valeur du paramètre
d’entretoisement
 L’excentricité de la charge e[e = (0 ;
b/4 ; b/2 :3b/4 ; b)]
V. Calcul du coefficient CRT pour les
poutres :
5.1. Position de la poutre(y):
Y: l’abscisse la position de la fibre définissant la position de la poutre de rive, et bla demi-

largeur entre l’axe des deux poutres de rive.
 Poutre intermédiaire:
Pour déterminer y=f(b) on a :
0 = 0,675m 
b
y=  0,675
2  y= ×b= 0,13b
 5,25
b=5,25m 
Tableau 7-2 : interpolation sur α
θ=0,85 ; α=0
e
-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
y
0 -0,3753 0,3351 1,0539 1,7161 2,0493 1,7161 1,0539 0,3351 -0,3753
0,25b -0,5289 -0,029 0,5074 1,1126 1,7161 2,0259 1,6839 1,0113 0,2705
0,13b -0,45429 0,147849 0,772843 1,405729 1,87794 1,875426 1,3779 0,68286 -0,04317
θ=0,85 ; α=1
e
-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
y
0 0,5852 0,7432 0,9723 1,2604 1,442 1,2604 0,9723 0,7432 0,5852
0,25b 0,3524 0,4703 0,6517 0,9242 1,2604 1,4941 1,3716 1,1478 0,9678
36
0,13b 0,465474 0,602851 0,80742 1,087497 1,348606 1,380589 1,177654 0,95128 0,781966
θ=0,85 ; α=0,59
e
-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
y
0,13b 0,088369 0,4163 0,793243 1,217972 1,565633 1,583472 1,259755 0,841228 0,443658
Figure7-1 : Ligne d’influence de K pour la poutre intermédiaire
 Poutre de rive:
Pour déterminer y=f(b) on a :
7  bo 
y= = 4,725m  4,725
2  y= ×b = 0,9b
 5,25
b  5, 25m 
37
Tableau 7-3 : interpolation sur α
θ=0,85 ; α=0
e
-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
y
3b/4 -0,2663 -0,2409 -0,1858 -0,029 0,3351 1,0113 2,0271 3,1979 4,1963
b -0,0733 -0,2663 -0,4412 -0,5289 -0,3753 0,2705 1,7181 4,1963 7,5588
0,90b -0,1505 -0,2561 -0,3390 -0,3289 -0,0911 0,56682 1,8417 3,79694 6,2138
θ=0,85 ; α=1
e
-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
y
3b/4 0,1409 0,2019 0,3009 0,4703 0,7432 1,1478 1,6753 2,1851 2,4385
b 0,0949 0,1409 0,217 0,3524 0,5852 0,9678 1,566 2,4385 3,5623
0,90b 0,1133 0,1653 0,25056 0,39956 0,6484 1,0398 1,60972 2,33714 3,11278
θ=0,85 ; α=0,59
e
-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
y
0,90b -0,04234 -0,08335 -0,0973 -0,0302 0,21207 0,76074 1,74658 3,19842 4,94238
38
Figure 7-2 : ligne d’influence de K pour la poutre de rive
5.2. Détermination des CRT:
 Charge Al :
On place la charge Al suivant les règles de chargement de la manière la plus défavorable.
Pour cela et à cause de la variation de a1 et de la largeur de chargement LAl, on essaye
différents cas (1 voie, 2voies)
 Poutre intermédiaire :
 1er cas : une voie chargée :

Avec :
LAl =V=3,5m et a1  1
39
Figure 7-3: chargement de Al (1e rcas) dans le sens transversal
ωAl
K Al =
LAl
1  b V   b   b V b   1   b   b    b bo  
ω =   k  e= 0 +  +k  e=  × o + -   +   k  e=  +k  e= o  × -  
Al  2  2 2   4    2 2 4    2   4  
   2    4 2  
1  b    b   1   b V    V b 
+   k  e= o  +k  e=0  × o   +   k  e=0  +k  e= o -  × - o  
   2 2    2 2  
 2   2    2    2  
     
= 1 1,32+1,583×1,1125  +  1 1,583+1,62 × 0,6375  +  1 1,62+1,565× 0,675 
Al  2 
ω
 2  2 
 
+  1 1,565+1,29 × 2,825   7, 744
2 
7, 744
K =  2, 213
Al 3,50
2,213
η = =0,277
Al 8
a1×ηAl ×LAl  1 0, 277  3,50  0,97
 2émécas : deux voies chargées :
40
éme
Figure 7-4 : chargement de Al (2 cas) dans le sens transversal
Avec: LAl = 2V = 7m et a1  1
1   b   b   b b   1   b   b    b b 
ω =   K  e= o +V  +K  e=   ×  o +V-   +   K  e=  +K  e=   ×  -  
Al 2  2   2 2   2   2   4    2 4 
   2 
1   b    b   1   b    b 
+   K  e=  +K  e=0   ×    +   K  e=0  +K  e=-  ×   
2   4    4   2   4    4 
1   b  b    b b   1   b  b   b b 
+   K  e=-  +K  e=-   ×  -   +   K  e=-  +K  e= o -V  ×  V- o   
2   4  2    4 2   2   2  2   2 2 
1  1 
ωAl =   0,823+1,259  × 1, 55   +  1,259+1,583 × 1, 3125  
2  2 
1  1 
+  1,583+1,565  × 1, 3125   +  1,565+1,218  × 1, 3125  
2  2 
1  1 
+  1,218+0,793  × 1, 3125   +   0,793+0,681 ×  0, 2    8, 838
2  2 
8,838
K =  1,105
Al 7
1,105
η = =0,138
Al 8
a ×η ×L  1 0,138  7  0,966
1 Al Al
41
Le 1er cas est le cas le plus défavorable, donc à retenir :
η =0,277 avec a =1 et L  3,50m

Al 1 Al
 Poutre de rive :
 1 cas : une voie chargée :

er
Avec :
LAl = V = 3,5m et a1  1
Figure 7-5: chargement de Al (1e rcas) dans le sens transversal

ωAl
K Al =
LAl
1  b   b   1  b b   b b 
ωAl =  ×  k(e = b - L tr )+k(e = )  ×  b - L tr -   ×  ×  k(e = )+ k(e = )  ×  -  
2  2   2   2  2 4   2 4 
1  
b  b
  
×   k(e = )+k(e = b - L tr - v)  ×  - b - L tr + v  
2  4  4 
1  1 
ω   ×  3,25+1,746  × 1,375   ×  × 1,746+0,761 × 1,3125   ×
Al 2  2 
1
  0,761+0,3754  ×  0,8125    5,538
2 
5,538
K Al =  1,582
3,50
42
1,582
ηAl = = 0,198
8
a1×ηAl ×LAl  1 0,198  3,50  0,69

éme
2 cas : deux voies chargées :
Figure 7-6: chargement de Al (2eme cas) dans le sens transversal
Avec : LAl =2V=7m et a1  1
1   b   b   1   b    b 
ω =
Al  2   
K e=b-L tr +K  e=   ×  b-L tr -   +   K  e=  +K  e= 0   ×   
 4   4   2   4    4 

1
   
+  K  e= 0  +K e=b-(L tr +2v × - b+(L tr +2v 
2



1  1  1 
ω =   3, 25  0.761 ×  2, 687  +   0, 761  0, 212  × 1,3125  +   0, 212  0,1 ×  3  4,151
Al  2  2  2 
4,151
K =  0,593
Al 7
0,593
η = =0,074
Al 8
a ×η ×L  1 0,074  7  0,518
1 Al Al
43
Le 1er cas est le cas le plus défavorable, donc à retenir :
η =0,198 avec a =1 et L  3,50m

Al 1 Al
 Charge qtr :
Dans le sens transversal, les règles d’application des charges considèrent que toute la largeur
du trottoir est chargée, mais on peut considérer soit qu’un seul trottoir est chargé, soit que les
deux le sont, de manière à obtenir l’effet le plus défavorable.
ω
K = tr
tr L
r
Avec: Ltr = 1,25m
 1e r cas : un trottoir chargé :
1
2
  
 1 
ωtr =  K  e=b  +K e=b-L tr ×L tr  =   0,443+0,823 ×1,25 = 0,791
 2 
0,791
Ktr =  0, 633
1,25
0,633
ηtr = = 0,079
8
 2
è me
cas : les deux trottoirs chargés :
1
  
 1
  
ωtr =  K  e=b  +K e=b-L tr ×Ltr  +  K  e=-b  +K e=-b+Ltr ×Ltr 
2  2 

1  1 
ωtr =   0,443+0,823 ×1,25 +   0,088+0,405 ×1,25  1, 407
2  2 
1, 407
Ktr =  1,125
1, 25
1,125
ηtr = = 0,140
8
44
Le 2ème cas est le plus défavorable : avec
ηtr = 0,140
 Poutre de rive:
 1e r cas : un trottoir chargé :
1
2
  
 1 
ωtr =  K  e=b  +K e=b-Ltr ×Ltr  =   4,942+3,25 ×1,25 = 5,12
 2 
5,12
K tr =  4, 096
1,25
4, 096
ηtr = = 0,512
8
 2è me cas : les deux trottoirs chargés :
1
   1
  
ωtr =  K  e=b  +K e=b-L tr ×Ltr  +  K  e=-b  +K e=-b+Ltr ×Ltr 
2  2 

1  1 
ωtr =   4,942+3,25 ×1,25 +   -0,0423 - 0,1 ×1,25  5, 03
2  2 
5, 03
Ktr =  4, 024
1, 25
4,024
ηtr = = 0,503
8
Le 1er cas est le plus défavorable : avec
ηtr = 0,512
 Charge Bc :
Les règles dàpplication de la charge Bc considèrent que dans le sens transversal du pont le
nombre de files de camions N f ne doit pas dépasser le nombre des voies Nv. De plus une
distance minimale de 0,25m est exigée entre làxe de la file de roues la plus excentrée et le
bord de la largeur chargeable
45
Le coefficient bc dépend du nombre de files de camions à placer. Pour un pont de première
classe
.1 file, bc= 1,20
.2 files, bc= 1,10
On place les différentes files de roues sur la largeur chargeable de la manière la plus
défavorable. Donc on place les convois de Bc décalées à droite en prenant soin de laisser
0.25m entre le bord de trottoir et la première file de roues (dans les cas de la poutre de rive en
général).
 1e r cas : une voie chargée ; une seule file de BC

On vérifie les 2 dispositions suivantes :
- Une file de roues placée sur l’axe central
- Deux files symétriques par rapport à l’axe central.
1ére disposition : une file de roues placée sur l’axe central, l’autre file distante de 2,00 m
Avec: bc =1,2
Figure 7-7: chargement de Bc(1e rcas :1ére disposition) dans le sens transversal
1  b   b 
K BC =  k  e= o +2  +k  e= o  
2  2   2 
1
K BC = 1,241+1,62  1, 43
2
46
1,430
ηBC = = 0,179
8
bc ×ηBC =1,2×0,179 = 0,215
2éme disposition : deux files de roues placées symétriquement par rapport à l’axe central
Figure7-8: chargement de Bc (1e rcas :2éme disposition) dans le sens transversal
1  b   b 
K BC =  k  e= o +1 +k  e= o  1 
2  2   2 
1
K BC = 1,52+1,50  1,51
2
1,51
ηBC = = 0,189
8
bc ×ηBC =1,2×0,189 = 0,23
A retenir pour le 1er cas
ηBC =0,189 avec b =1,2 C
 2è me cas : deux voies chargées ; 2 files de BC:
Avec: bc =1,1
47
- Une des files de roues adjacente au 2éme camion est placée sur l’axe central
- Les 2 convois de BC placés symétriquement par rapport à l’axe central
1ére disposition : une des files de roues adjacente au 2 éme camion est placée sur l’axe central
éme é re
Figure 7-9: chargement de Bc (2 cas :1 disposition) dans le sens transversal
1  b   b   b   b 
K BC =  k  e = o + 2,50  + k  e= o + 0,50  + k  e= o  +k  e = o + 2  
2  2   2   2   2 
1
K BC = 1, 281  1,6  1,618  1, 218  2,859
2
2,859
ηBC = = 0,357
8
bc ×ηBC =1,10×0,357 = 0,393
2éme disposition : les 2 convois de BC placée symétriquement par rapport l’axe central
48
Figure 7-10 : chargement de Bc (2éme cas :2e me disposition) dans le sens transversal
1  b   b   b   b 
K BC =  k  e = o +2,25  + k  e = o +0,25  + k  e = o  0, 25  + k  e = o - 2,25  
2  2   2   2   2 
1
BC 2 
K = 1,162  1, 62  1, 61  1,13  2, 761
2,859
ηBC = = 0,345
8
bc ×ηBC =1,10×0,345= 0,380
A retenir pour le 2éme cas :
η =0,357 avec bc =1,1

BC
 Poutre de rive
 1e r cas : une voie chargée avec bc =1,20
49
é re
Figure 7-11 : chargement de Bc (1 cas) dans le sens transversal
1 n
k Bc  k
2 i 1 i
k Bc =
1
 1

k  k   3  1, 05 = 2,025
2 1 2 2
2, 025
η = =0,253
BC 8
bc ×η =1,2×0,25=0,303
BC
 2è me cas : deux voies chargées avec bc=1,10
k Bc =
1
k +k +k +k
2 1 2 3 4

1
k Bc =  k  e = b - 0,25  + k  e=b - Ltr - 2,25  + k  e = b - Ltr - 2,75  + k(e=b - Ltr - 4,75)  = 2,425
2
2, 425
η = =0,303
BC 8
bc ×η =1,1×0,30=0,333
BC
50
eme
Figure 7-12: chargement de Bc (2 cas) dans le sens transversal
A retenir pour le 2éme cas :
ηBC = 0,333 avec bc =1,10
 Charge Bt :
Les règles dàpplication de la charge Bt considèrent que dans le sens transversal du pont le
nombre de files de camions Nf ne doit pas dépasser le nombre des voies Nv. De plus une
distance minimale de 0,25m est exigée entre làxe de la file de roues la plus excentrée et le
bord de la largeur chargeable
Le coefficient bt dépend de la classe du pont. Pour un pont de première classe : b t = 1
- Les 2 convois de BC placés symétriquement par rapport à l’axe central
 Poutre intermédiaire:
 1e r cas : une voie chargée ; une seule file de Bt
1ére disposition : une file de roues placée sur l’axe central, l’autre file distante de 2,00 m
51
er é re
Figure 7-13: chargement de Bt (1 cas :1 disposition) dans le sens transversal
Avec: b t =1
1  b   b  1
K Bt =  k  e = o +2  + k  e = o    1,241+1,62  1, 43
2  2   2  2
1,430
ηBt = = 0,179
8
2éme disposition : deux files de roues placées symétriquement par rapport à l’axe central
Figure 7-14: chargement de Bt (1e rcas :2é me disposition) dans le sens transversal
52
1  b   b  1
K =  k  e = o +1 + k  e = o -1  = 1,52+1,50 =1,51
    2  2
Bt 2 2
1,51
ηBt = =0,189
8
A retenir pour le 1er cas

ηBC =0,189 avec bt =1
 2è me cas : deux voies chargées ; 2 files de Bt:
Avec: b t =1
- Les 2 convois de Bt placés symétriquement par rapport à l’axe central
1ère disposition : une des files de roues adjacente au 2 éme camion est placée sur l’axe central
Figure 7-15: chargement de Bt (2é me cas :1e rdisposition) dans le sens transversal
1  b   b   b   b 
K Bt =  k  e= o +2  +k  e = o  + k  e = o -1 + k  e = o - 3  
2  2   2   2   2 
1
K Bt = 1, 242  1, 62  1, 49  0,9  2, 626
2
53
2,626
ηBt = = 0,328
8
2ème disposition : les 2 convois de Bt placée symétriquement par rapport l’axe central
Figure 7-16: chargement de Bt (2éme cas :2éme disposition) dans le sens transversal
1   bo   bo   b   b 
K =  k  e= +2,5  +k  e=  0,5  +k  e= o  0,5  +k  e= o -2,5  
Bt 2  2   2   2   2 
1
K Bt = 1,11,6 1,59 1,05  2,67
2
2,67
ηBt = =0,334
8
La 2ème disposition est la plus défavorable :
ηBt =0,334
 1e r cas : une voie chargée :
54
Figure 7-17: chargement de Bt (1e rcas ) dans le sens transversal
1 n
k Bt  k
2 i 1 i
k Bt =
1
2
    1
k e = b - L tr - 0,50 +k e = b - L tr - 2 =  2,60 + 0,825 = 1,7125
2
1, 7125
ηBt = =0,214
8
 2é m e cas : deux voies chargées :
é me
Figure 7-18: chargement de Bt (2 cas) dans le sens transversal
55
k Bt =
1
2
      
k e = b - L tr - 0,50 +k e = b - L tr -2 +k e = b - L tr - 3,50 +k e = b - L tr - 5,50 
1
k Bt =  2,60+0,825+0,35-0,05 = 1,8625
2
1,8625
ηBt = =0,23
8
La 2éme cas est le plus défavorable : avec
ηBt = 0,232
 Charge MC80
- Le rectangle dìmpact de chaque chenille est uniformément chargé

- Dans le sens transversal, un seul convoi est supposé circuler quel que soit la largeur de la
chaussée, sa disposition est choisie de manière à obtenir lèffet le plus défavorable.
 1e r cas : une chenille dont l’extrémité est sur l’axe central, l’autre à 1,95m.
Figure 7-19: chargement deMc80 (1e rcas) dans le sens transversal
1  b   b   b   b 
K MC80 =  k  e = o  +k  e = o - 0,85  +k  e = o  2,80  +k  e = o -3,65  
4  2   2   2   2 
56
1
K MC80 = 1,61+1,321+0,96+0,682 =1,143
4
1,143
ηMC80 = = 0,143
8
 2é me cas : une chenille sur l’axe central, l’autre à 1,95 m :
Figure 7-20: chargement deMc80 (2éme cas) dans le sens transversal
1  b   b   b   b 
K MC80 =  k  e = o  0, 425  +k  e = o +0,425  +k  e = o  2,375  +k  e = o + 3,225  
4  2   2   2   2 
KMC80 = 1 0,842+1,12+1,61+1,60  = 5,172
4
5,172
ηMC80 = = 0,647
8
 3é me cas : 2 chenilles symétriques :
1  b   b   b   b 
K MC80 =  k  e = o +1,825  +k  e = o +0,975  +k  e = o - 0,975  +k  e= o -1,825  
4  2   2   2   2 
1
K MC80 = 1,262+1,321+1,32+1,245 =1,287
4
1,287
ηMC80 = = 0,161
8
57
éme
Figure 7-21: chargement deMc80 (3 cas) dans le sens transversal
Le 2ème cas est le plus défavorable :

ηMC80 = 0,647
 Poutre de rive:
 1 chargement : Deux chenilles avec LMc80 =0,85m :
Figure 7-22: chargement deMc80 dans le sens transversal
58
K Mc80 =
1
4
      
k  e = b - L tr  +k e = b - L tr - 0,85 + k e = b-L tr - 2,80 +k e = b - L tr - 3,65 
1
K Mc80 =  3,30+2,30+0,70+0,30  = 1,65
4
1,65
ηMc80 = = 0,206
8
A retenir
ηMc80 = 0,206 avec: LMc80 = 0,85 m
 Charge MC120 :
- Le rectangle dìmpact de chaque chenille est uniformément chargé

- Dans le sens transversal, un seul convoi est supposé circuler quel que soit la largeur de la
chaussée, sa disposition est choisie de manière à obtenir lèffet le plus défavorable.
 1 cas : une chenille dont l’extrémité est sur l’axe central, l’autre à 2,30 m.
er
Figure 7-23: chargement deMc120 (1e rcas) dans le sens transversal
59
1  b   b   b   b 
K Mc120 =  k  e= o  +k  e= o -1 +k  e= o -3,30  +k  e= o - 4,30  
4  2   2   2   2 
1
K Mc120 = 1, 62  1, 49  0,8  0,51  1,105
4
1,105
ηMC120 = = 0,138
8
 2é me cas : une chenille sur l’axe central, l’autre à 2,30 m
Figure 7-24: chargement deMc120 (2éme cas) dans le sens transversal
1  b   b   b   b 
K Mc120 =  k  e = o + 0,50  +k  e = o - 0,50  +k  e = o - 2,80  + k  e = o -3,80  
4  2   2   2   2 
1
K MC120 = 1,6  1,59  0,96  0,642  1,198
4
1,198
ηMC120 = = 0,150
8
 3é me cas : 2 chenilles symétriques :
1  b   b   b   b 
K =  k  e = o + 2,15  +k  e= o  1,15  +k  e= o -1,15  +k  e= o - 2,15  
Mc120 4   2   2   2   2 
60
éme
Figure 7-25: chargement deMc120 (3 cas) dans le sens transversal
1
K Mc120 = 1, 21  1, 481  1, 46  1,165  1,329
4
1,329
ηMc120 = = 0,166
8
Le 3éme cas est le plus défavorable :
ηMc120 = 0,166
 1 chargement : Deux chenilles avec LMc =1m
K Mc120 =
1
4

 k  e = b - Ltr  +k  e = b - Ltr - 0,85 +  k e = b - Ltr - 2,80 +k  e = b - Ltr - 3,65  
 1
K Mc120 =  3,30+2,10+0,45+0,15 = 1,50
4
1,50
ηMc120 = = 0,1875
8
A retenir
ηMc120 = 0,187 avec LMc120 =1m
61
Figure 7-26: chargement deMc120 dans le sens transversal
VI. Tableau récapitulatifs :
Tableau7-4: tableau récapitulatif du coefficient CRT
Poutre intermédiaire
charge CRT caractéristiques Les cas les plus défavorables
Al 0,277 a1 =1; LAl =3,50m 1 voie chargée
q tr 0,140 Ltr =1,25m 2 trottoirs chargés
2 convois Bc placée symétriquement par rapport à
Bc 0,357 bc = 1,2 ; P=12 t
l’axe central
2 convois Bt placée symétriquement par rapport à
Bt 0,334 Nf =2 ; bt =1 ; P=16t
l’axe central
Mc80 0,647 LMC =0,85m ; P=72t une chenille sur l’axe central, l’autre à 1,95 m
Mc120 0,166 LMC =1m ; P=110t 2 chenilles symétriquement placées par rapport à l’axe
Poutre de rive
charge CRT caractéristiques Les cas les plus défavorables
Al 0,198 a1 =1; LAl =3,50m 1 voie chargée
q tr 0,512 Ltr =1,25m 1 trottoir chargé
Bc 0,333 bc = 1,2 ; P=12 t 2 voies chargées
Bt 0,232 Nf =2 ; bt =1 ; P=16t 2 voies chargées
Mc80 0,206 LMC =0,85m ; P=72t ---
Mc120 0,187 LMC =1m ; P=110t ---
62
B. Calcul des sollicitations :
Les poutres principales sont soumises à la charge permanente et aux surcharges. En ce qui
concerne les charges à caractères normales, la charge Bc est en général la plus défavorable du
système B. Il reste à comparer les effets de la charge Al et Bc, ensuite les cumuler à la charge
du trottoir. Le résultat est à comparer avec les charges à caractères particuliers s'ils sont
donnés. Le principe est toujours le même, c.à.d.
M = Mper + sup  MAL +Mtr ; MBc +Mtr ; MBt +Mtr ; MMc +Mtr 

T x = T per + sup T Al +T tr ; T Bc +T tr ; T Bt +T tr ; T MC +T tr 
I. Charges permanentes :
2.1. Détermination de la charge permanente:
La charge permanente que supporte la poutre intermédiaire est celle de son poids propre, du
poids du hourdis, celui du trottoir et de la superstructure. La poutre est soumise également à
l’effort concentré de l’entretoise.
gper =gp +gd +gst
 Poids propre de la poutre :

g p = γBA ×bp ×(h p - h d ) = 25×0,40×1,15 =11,50 kN/m
 Poids propre de l’hourdis :

g = γBA ×b o×h d = 25×0,20×1,35 = 6,75 kN/m
d
 Poids de la superstructure :
Les charges de la superstructure sont majorées pour des incertitudes de leur poids (Gmax).
Ainsi, l’étanchéité est majorée par 1.2, la couche de roulement par 1.4 et pour les autres
éléments (trottoirs, corniches,…) de 1.05.
La superstructure est composée par les éléments suivants :
 Couche d’étanchéité :
gétanch =1,20×(hétanch ×bo )×γétanch
63
gétanch =1,20×(0,03×1,35)×22 =1,07 kN/m
 Couche de roulement :
groulement =1,40×(h roulement ×bo )×γroulement
groulement = 1,40×(0,06×1,35)×22 = 2,5 kN/m
 Poids propre du garde-corps (de type S8) :
 2  bo 
GS8 =1,05×gS8×  
 L 
 2 1,35 
gS8 = 1,05×0,30×   = 0,082 kN/m
 10,50 
 Poids propre de la glissière :
 2  bo 
Ggl =1,05×g gl ×  
 L 
 2 1,35 
G gl =1,05×0,15×   = 0,042kN/m
 10,50 
 Poids propre de la corniche et contre-corniche:
2×bo
gcor =1,05×Scor ×γ BA 
L
Scor  0,147 m²
2×1,35
g cor =1,05×0,147×25  =0,992kN/m
10,50
 Poids propre du trottoir :
Béton maigre :
-
2×b o 2 1,35
g béton = 1,05×L tr×h bγ  1,05 ×0,75×0,25×20  = 1,013 kN /m
tr L 10,50
- Chape bouchardée :
gchape = 1,05×L tr ×h  γ BA  2×b o 1,05 ×0,75×0,03×25 

2×1,35
= 0,152 kN/m
L 10,50
g tr = 1,165 kN/m
64
 Poids propre des prédalles :
gpr = 1,05×epr×lpr×γBA = 1,05×0,05×0,95×25 = 1,25kN/m
 Poids de la longrine :
2×bo 2×1,35
glongrine = 1,05×Slongrine ×γ BA  = 1,05×0,25×0,2×25  = 0,3375kN/m
L 10,50
gst =7,44 kN/m
g per = 25,69 kN/m = 2,569 t/m
 Poids propre de l’entretoise :
Ge =be  bo -bp   h e -h d ×γBA

Ge = 0,2 1,35-0,41,1-0,2×25 = 4,275 kN = 0,4275 t
 Poids propre de la poutre :
gp = γBA×bp×(h p - h d ) = 2,5×0,40×1,15 =1,15t/m
 Poids propre de l’hourdis :
gd = γBA×bd× 0  Le  = 2,5×0,20× 
b 1,35
 0.525  = 0,6t/m
2   2 
 Poids de la superstructure :
- Poids propre de barrière « S8 » :
  b  
 2  le +  o  
  2  
G S 8 =1,05×gS8 ×   
L
 
 
 
   1,35   
 2   0,525    
  2  
g S 8 = 1,05×0,03×  = 0,0072t/m
 10,50 
 
 
- Poids propre de la corniche :
 2 le b0   
   2   
gcor =1,05×Scor ×γ BA   
L
 
 
65
Scor  0,147 m²
   1,35   
 2   0,525    
   2  
gcor =1,05×0,147×2,5 =0,0882t/m
 10,5 
 
 
 Poids propre du trottoir :
Béton maigre :
-
  
 2 l  b  
  e 0   
   2  
 
g = 1,05×L tr ×h tr  γ 
béton b L
   1,35   
 2 0,525   
   2   
 
g  1,05×0,75×0,25×0,20  = 0,009 t/m
béton 10,5
- Chape bouchardée :
  
 2 l  b   
  e 0
  
   2   
 
g = 1,05×L tr ×h  γ BA 
chape L
  
 2 0,525  1,35   
 

   
   2   
g  1,05×0,75×0,03×2,5  = 0,0135 t/m
chape 10,5
gtr = 0.0225 t/m
- Poids propre de la prédalle pour la poutre de rive :
 lpr 
g pr = 1,05×epr ×γBA× 
 2 
 
1,05×0,05×2,5  
0.95 
g pr =  = 0.0623 t/m
 2 
gst =0,180 t/m

gper = 1,93 t/m
66
 Poids propre de l’entretoise :
Ge =
 
be bo -bp h e -h
d
×γ BA

2
0,2 1,35-0,4 1,1-0,2 
Ge = ×2,50 = 0,2138 t
2
Tableau récapitulatif :
Tableau 7-5 : tableau récapitulatif des charges permanente
Poutre d’intermédiaire
gper(t/m) 2,569
Poids propre de l’entretoise(t) 0,4275
Poutre de rive
gper(t/m) 1,93
Poids propre de l’entretoise(t) 0,2138
2.1. Moments fléchissant :

La charge permanente est une charge répartie sur toute la poutre. Pour déterminer les
sollicitations dues à cette charge, on n’a pas besoin des lignes d’influence, il suffit de
déterminer les sollicitations de la charge permanente uniformément répartie sur une poutre sur
appuis simple.
Le calcul est exécuté selon la formule suivante :
0,40
lc=21,2m 0,40
Figure 7-27 : diagramme du moment fléchissant sous l’effet de la charge permanente
67
x(lc -x)
Mper
x
=γG ×ηper ×gper ×
2
Avec: ηper est le CRT de la charge permanente. Il est pris égal à 1
coefficients de pondérations:
γG =1,35 à l'ELU
γG =1,00 à l'ELS
.int er x
M per
x
=γG ×g pper × (lc -x)
2
g p.inter
per = 2,569 t/m
Tableau 7-6 : Moments fléchissant dues à la charge permanente
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 0 85,25 108,24 146,13 194,84
MX(t.m)
ELS 0 63,15 80,18 108,25 144,30
.rive x
M per
x
=γG ×g pper × (lc -x)
2
g p.rive
per = 1,93 t/m
Tableau 7-7 : Moments fléchissant dues à la charge permanente
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 0 64,04 81,32 109,78 146,38
MX(t.m)
ELS 0 47,44 60,24 81,32 108,43
2.1. Effort tranchant :
De même pour les efforts tranchants, on utilise le diagramme des efforts tranchants d’une
charge répartie sur une poutre simple.
L’effort tranchant a l’expression suivante :
l 
Txper =γG ×gper × c -x 
2 
68
Pour x = 0 on a :
l
Txper =γG ×gper × c +Ge
2
Lc = 21,20m
Tx
Figure 7-28 : distribution des efforts tranchant sous l’effet de la charge permanente
 p.inter
g per = 2,569 t/m
 p.inter

G e = 0,4275 t/m
Tableau 7-8: Valeurs de l’effort tranchant due à la charge permanente
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 37,19 27,58 24,51 18,38 0
TX(t)
ELS 27,66 20,43 18,16 13,61 0
g pper
.rive
= 1,93 t/m
 p.rive
G e = 0,2138 t/m
Tableau7-9: Valeurs de l’effort tranchant due à la charge permanente
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 27,83 20,71 18,41 13,81 0
TX(t)
ELS 20,67 15,34 13,39 10,23 0
69
II. Système de charge Al :
Ce système de charge se compose des charges uniformément réparties d’intensités variables

suivant la longueur surchargé et qui correspondent à une ou plusieurs files de véhicules à
l’arrêt sur le pont.
36
Al = 0,23+ (t/m²)
Lc +12
Avec:
Lc : longueur chargée
36
Al=0,23+  1,314 t / m²
21,2+12
q =a ×a ×Al×L
Al 1 2 Al
Avec :
 a1 est donnée le tableau ci-dessous

VO

a 2
=
V
Lch

V=
Nv
Tableau 7-10 : de a1 en fonction de N v et de la classe du pont
Nombre de voies chargées 1 2 3 4 ≥5
Classe 1ère 1 1 0,9 0,75 0,7
du 2ème 1 0,9 --- --- ---
pont 3ème 0,9 0,8 --- --- ---
 Lr ≥ 7m pont du 1èr classe V0 = 3,50
 Lr € [5,50 ; 7m] pont du 2ème classe V0 = 3m
 Lr<5,50m pont du 3éme classe V0 = 2,75m
70
Avec : Lr est la largeur roulable.
V0 largeur standard d’une voie de communication qui dépend de la classe du pont.
Tableau 7-11: dimension de chaussée au niveau du pont
Largeur du Largeur Largeur Nombre de Largeur d’une Classe du

pont roulable chargeable voies voie pont
L = 21,20 Lr = 8 Lch = 7 Nv =2 voies V=3,50 1éreclasse
2.1. Moment fléchissant :
Figure 7-29 : diagramme du moment fléchissant sous l’effet de la charge AL

x(lc -x)
MAl
x
=γQ×ηAl×qAl×
2
2.2. Effort tranchants :
Figure 7-30 : distribution des efforts tranchant sous l’effet de la charge AL
TxAl =γQ×ηAl×qAl×ωAl
71
 L -x 
2
1 x 
ωAl = 1- × Lc -x  = c
2  Lc  2Lc
 1e r cas : une seule voie chargée
- Moment fléchissant :
3,50
a1 =1 ; a 2 = =1
3,50
qAl =1×1×1,314×3,5 = 4,599 t/m
x(lc -x)
MAl
x
=γQ×ηAl×qAl×
2
Avec: η Al = 0,277
coefficients de pndérations:
γQ =1,60 Al'ELU
γQ =1,20 Al'ELS
- Effort tranchant :
Effort tranchant dans une section sous l’effet de la charge AL
TxAl =γQ×ηAl×q Al
x
×ωAl
 
2
1 x  L -x
ωAl = 1- 
2  Lc 

× Lc -x = c
2Lc

  
q Al  a  a   0,23 360    LAL
x 1 2    lc  x 12  
  
En particulier :
AL Lc  360 
pour x= 0; Tap =γQ ×q AL
x ×ηAL × avec q AL
x =a1×a 2  0,23+  ×L
2   Lc +12   AL

72
Lc AL Lc  360 
pour x= ; TLc =γQ ×ηAL ×q AL x =a1×a 2 
avec q AL 0,23+  ×LAL
2 2
x ×
8 
   0,50×L c  +12  

Tableau 7-12: Valeurs du moment fléchissant et de l’effort tranchant due à la charge Al
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 0 50,10 63,62 85,88 114,51
MX (t.m) 37,57 47,71 64,41 85,88
ELS 0
ELU 21,61 33,83 29,09 21,37 0
TX (t)
ELS 16,21 25,37 21,82 16,03 0
 1e r cas : une seule voie chargée :
x
MAl
x
=γQ×ηAl×q1Alv × (lc -x)
2
Avec: η  0,198
Al
Coefficient de pondération :
1,60 à ELU
γQ  
1,20 à ELS
Vo 3,50
a1 =1 et a 2 = = =1
V 3,50
q1v  a  a  AL  L
Al 1 2 AL
q1v  111,314  3,50  4,599
Al
- Effort tranchant
x
×ωAl
73
 
2
1 x  L -x
ωAl = 1- 
2  Lc 

× Lc -x = c
2Lc

  
q Al  a  a   0,23 360    LAL
x 1 2    lc  x 12  
   
En particulier :
AL Lc  360 
pour x = 0 ; Tap = γQ ×q AL ×ηAL × avec q AL =a1×a 2  0,23+  ×LAL
x
2 x   L +12 
 c 
L Lc  
 0,23+ 360  ×L
pour x = c ;T AL = γQ ×ηAL ×q AL AL
 
× avec q =a ×a
2 x
8 x 1 2

0,50×Lc +12 

AL

(1e r cas)
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 0 35,81 45,47 61,39 81,85
MX (t.m)
ELS 0 26,86 34,11 46,04 61,39
ELU 29 ,32 24,39 22,78 19,61 0
TX (t)
ELS 21,99 18,29 17,09 14,71 0
 2é me cas : deux voies chargées :
x
MAl
x
=γ Q
×ηAl
×q1v
×
Al 2 c
(l -x)
Avec: ηAl  0,074
Coefficient de pondération
1,60 à ELU
γQ  
1,20 à ELS
VO 3,50
a =1 et a = = =1
1 2 V 3,50
74
q1v  a  a  AL  L
Al 1 2 AL
q1v  111,314  7  9,198

Al
- Effort tranchant
x
×ωAl
 
2
1 x  L -x
ωAl = 1- 
2  Lc 

× Lc -x = c
2Lc

   
q Al  a  a   0,23 360    LAL
x 1 2    lc  x 12  
  
En particulier :
AL Lc  360 
pour x = 0; Tap = γQ ×q AL
x ×ηAL × avec q AL
x =a1×a 2  0,23+  ×L
2   Lc +12   AL

Lc AL Lc  360 
pour x = ; TLc =γQ ×ηAL ×q AL avec q AL
=a ×a  0,23+  ×LAL
 
×
2 2
x
8
x 1 2
  0,50×L c  +12 


(2éme cas)
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 0 26,767 33,99 45,89 61,18
MX (t.m)
ELS 0 20,08 25,49 34,42 45,89
ELU 10,96 9,12 8,52 7,33 0
TX (t)
ELS 8,22 6,84 6,39 5,49 0
III. Charge du trottoir :
Le règlement prévoit un système de charge uniformément répartie général pour le calcul des
poutres principales d’intensité de valeur :
75
q tr = 0,15 t/m²
3.1. Moments fléchissant :

x(lc -x)
Mtrx =γQ×ηtr ×q tr ×
2
3.2. Efforts tranchants :
Txtr =γQ×ηtr ×q tr ×ωtr
 L -x 
2
1 x 
ωtr = 1- × Lc -x  = c
2  Lc  2 Lc
 Pour deux trottoirs chargés :
- Moments fléchissant :
x(lc -x)
2
Qtr =qtr×Ltr×2 = 0,15 × 1,25 × 2 = 0,375 t/m
Avec: ηtr =0,140
γ =1,60 Al'ELU
Q
γ =1,00 Al'ELS
Q
x(lc -x)
2
- Efforts tranchants :
 L -x 
2
1 x 
ωtr = 1- × Lc -x  = c
2  Lc  2 Lc
76
Tableau 7-15 : Valeurs du moment fléchissant et de l’effort tranchant due à la charge du trottoir
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 0 2,07 2,62 3,54 4,72
MX(t.m)
ELS 0 1,29 1,64 2,22 2,875
ELU 0,89 0,68 0,62 0,50 0
TX(t)
ELS 0,67 0,52 0,47 0,38 0
 1e r cas : Pour un seul trottoir chargé :
Qtr =qtr ×Ltr = 0,15 × 1,25 = 0,1875t/m ηtr  0,512
x
Mtrx =γQ×ηtr ×Qtr × (lc -x)
2
Txtr =γQ×ηtr ×Qtr ×ωtr
 L -x 
2
1 x 
ωtr = 1- × Lc -x  = c
2  Lc  2 Lc
En particulier pour x=0 :

Lc
Txtr =γQ×ηtr ×q tr ×
2
Tableau 7-16 : Valeurs du moment fléchissant et de l’effort tranchant due à la charge du trottoir
(1 er cas)
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 0 3,78 4,79 6,47 8,63
MX(t.m)
ELS 0 2,36 2,99 4,05 5,39
ELU 1,63 1,24 1,13 0,92 0
TX(t)
ELS 1,02 0,78 0,71 0,57 0
77
 2é me cas : Pour deux trottoirs chargés :
Qtr =q tr ×Ltr = 0,15 × 1,25 2 = 0,375t/m ηtr  0.503
x
Mtrx =γQ×ηtr ×q tr × (lc -x)
2
 L -x 
2
1 x 
ωtr = 1- × Lc -x  = c
2  Lc  2 Lc
Tableau 7-17 : Valeurs du moment fléchissant et de l’effort tranchant due à la charge du

trottoir (2é me cas)
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 0 7,42 9,42 12,72 16,96
MX (t.m)
ELS 0 4,65 5,89 7,96 10,62
ELU 3,19 2,45 2,22 1,79 0
TX(t)
ELS 1,99 1,53 1,39 1,12 0
IV. Système de charge Bc :

5.1. Poutre intermédiaire :
P P P/2 P P P/2
1,5 4,5 m 4,5 m 1,5 4,5 m
Figure 7-31 : distribution des charge longitudinalement
On doit multiplier la valeur de la charge par le coefficient bc qui dépend du nombre de file et
de la classe du pont
Coefficient de majoration dynamique :
78
0,4 0,6
δBc =1+ +
1+0,2Lc 1+4G S
L : longueur de la travée ; Lc =21,20m
G : poids total de cette travée.
S : poids total le plus élevé du système B placé sur la travée (en tenant compte du bc et bt)
 
G = g per-int ×n p +g per-rive×n p ×L + 2×n esp×g ent =  2,569×6+1,93  2 ×22+2×7  0,4275 = 430,013 t
 1e r cas : une voie chargée ; une seule file de BC :
Avec: ηBc =0,189

γQ =1,60 Al'ELU
γ =1,20 Al'ELS
Q
bc  1, 2 ; Nf = 1 file de camion
 P = 2 (12+12+6) = 60t
i
SBc = bc×Nf × Pi = 1,2×1×60= 72 t
0,4 0,6
δBc = 1+ + = 1,1
1+0,2×21,2 1+4× 430, 013
72
Ces moments sont calculés à l'aide de leurs lignes d'influence (Li) dans la section
considérée en plaçant la charge Bc dans le sens longitudinal de manière la plus défavorable.
La Li des moments est une ligne brisée formée de segments de droites. Il en résulte que la
position la plus défavorable du convoi comporte toujours la présence d'un essieu au droit de la
section considérée.
MBC
x
=γQ×ηBC×δBc×bc × Pi×yi
 1é re disposition : position du dernier essieu par rapport au premier appui
79
Figure 7-32 : diagramme du moment fléchissant dû aux charges Bc
x=lc/8 x=lc/6 x=lc/4
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
1 2,32 12 27,81 2,95 12 35,40 3,975 12 47,70
2 2,13 12 25,56 2,70 12 32,40 3,60 12 43,20
3 1,57 6 9,42 1,95 6 11,70 2,475 6 14,85
4 1,01 12 12,12 1,20 12 14,40 1,35 12 16,20
5 0,82 12 9,84 0,95 12 11,40 0,95 12 11,40
6 0,26 6 1,56 0,19 6 1,14 0 6 0
 Pi×yi 86,31  Pi×yi 106,44  Pi×yi 133,35
 2é me disposition : position de l’avant dernier essieu par rapport au premier appui
Figure 7-33 : diagramme du moment fléchissant dû aux charges Bc

80
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
1 1,01 12 12,12 1,70 12 20,40 2,85 12 34,20
2 2,32 12 27,84 2,95 12 35,40 3,975 12 47,70
3 1,76 6 10,56 2,20 6 13,2 2,85 6 17,10
4 1,19 12 14,28 1,45 12 17,40 1,725 12 20,70
5 1,01 12 12,12 1,20 12 14,40 0,225 12 2,70
6 0,45 6 2,70 0,45 6 2,70 0 6 0
 Pi×yi 79,62  Pi×yi 103,50  Pi×yi 122,45

sup   Pi×yi 1éredisposition ;   Pi×yi 2émedisposition = 1ére  disposition
Cas particulier pour (théorème de Barré) : x = Lc/2

MBC
x
=γQ×ηBC× BC×bc×Mmax
 14,878 
Mmax =P 1,25×Lc + -13,125  avec : P = 12 t
 Lc 
 14,878 
M max =12 1,25×21,2+ -13,125  = 168,92 t.m
 21, 2 
Tableau 7-18: Valeurs du moment fléchissant due à la charge Bc
X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Mx ELU(t.m) 0 34,45 42,49 53,23 67,43
Mx ELS(t.m) 0 25,84 31,87 39,92 50,57
81
Figure 7-32 : diagramme des efforts tranchants dû aux charges Bc
TxBC =γQ×ηBc× Bc×bc × Pi×yi
x=0 x = lc/8 x = lc/6 x = lc/4
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
- - -
1 1 12 12 0,875 12 12 0,83 12 12 0,875 24 12
0,125 0,125
0,17
2 0,93 12 11,16 0,804 12 9,65 0,764 12 9,17 0,68 24 8,16
3 0,72 6 4,32 0,592 6 3,55 0,55 6 3 ,30 0,47 12 2,82
4 0,51 12 6,12 0,38 12 4,56 0,34 12 4,08 0,26 24 3,12
5 0,44 12 5,28 0 ,31 12 3,72 0,27 12 3,24 0,184 24 2,21
6 0,22 6 1,32 0,01 6 0,06 0,055 6 0,33 0 12 0
 Pi×yi 40,20  Pi×yi 33,54  Pi×yi 32,12

 Pi×yi 28,31
Tableau 7-19: Valeurs de l’effort tranchant due à la charge Bc
X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Tx ELU (t) 16,05 13,39 12,82 11,30 0
Tx ELS (t) 12,04 10,04 9,62 8,48 0
82
 2ème cas : deux voies chargées ; 2 files de BC
Avec: ηBc =0,357
γQ =1,60 Al'ELU
γ =1,20 Al'ELS
Q
bc =1,1 ; Nf = 2 files de camion
 P =2×12+12+6 =60t
i
SBc = bc×Nf × Pi = 1,1×2×60=132 t
0,4 0,6
δBc = 1+ + = 1,11
1+0,2×21,2 1+4× 430, 013
132
MBC
x
= γQ×ηBC×δBc×bc × Pi×yi
 1é re disposition :
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
1 2,32 24 55,68 2,95 24 70,80 3,975 24 95,40
2 2,13 24 51,12 2,70 24 64,80 3,60 24 86,40
3 1,57 12 18,84 1,95 12 23,40 2,475 12 29,70
4 1,01 24 24,24 1,20 24 28,80 1,35 24 32,40
5 0,82 24 19,68 0,95 24 22,80 0,95 24 22,80
6 0,26 12 3,12 0,19 12 2,28 0 12 0

172,68
 Pi×yi 218,88 266,70
83
 2é me disposition
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
1 1,01 24 24,24 1,70 24 40,80 2,85 24 68,40
2 2,32 24 55,68 2,95 24 70,80 3,975 24 95,50
3 1,76 12 21,12 2,20 12 26,40 2,85 12 34,20
4 1,19 24 28,56 1,45 24 34,80 1,725 24 41,40
5 1,01 24 24,24 1,20 24 28,80 0,225 24 5,40
6 0,45 12 5,40 0,45 12 5,40 0 12 0
 Pi×yi 159 ,32  Pi×yi 207  Pi×yi 244,90

Cas particulier pour : x=Lc/2

MBC
x
=γQ×ηBC× Bc×bc×Mmax
 14,878 
M max =P 1,25×Lc + -13,125  avec : P = 24 t
 Lc 
 
 14,878 
M max = 24 1,25×21,2+ -13,125  = 337,84 t.m
 21, 2 
X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
MBc ELU(t.m) 0 120,44 152,65 170,80 235,62
MBcELS(t.m) 0 90,33 114,47 128,10 176,715
84
TxBC =γQ×ηBC× Bc×bc × Pi×yi
x=0 x = lc/8 x = lc/6 x = lc/4
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
- - -
1 1 24 24 0,875 24 24 0,83 24 24 0,75 24 24
0,125 0,17 0,25
2 0,93 24 22,32 0,804 24 19,30 0,764 24 18,34 0,68 24 16,32
3 0,72 12 8,64 0,592 12 7,10 0,55 12 6,60 0,47 12 5,64
4 0,51 24 12,24 0,38 24 9,12 0,34 24 8,16 0,26 24 6,24
5 0,44 24 10,56 0 ,31 24 7,44 0,27 24 6,48 0,184 24 4,42
6 0,22 12 2,64 0,01 12 0,12 0,055 12 0,66 0 12 0
 Pi×yi 80,40  Pi×yi 67,08  Pi×yi 64,24

 Pi×yi 56,62
X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Tx ELU(t) 56,07 46,79 44,80 39,49 0
Tx ELS(t) 42,05 35,10 33,60 29,62 0
Coefficient de majoration dynamique :
0,4 0,6
δBc =1+ +

1+ 0,2Lc   4 G 
1+  
 S 
85
L : longueur de la travée ; Lc =21,20m
G : poids total de cette travée.
S : poids total le plus élevé du système B placé sur la travée (en tenant compte du bc et bt)
  p.rive 
G =    g
   per
 p.int er 
×n p  +  g per ×n p   ×L
  

  2×n esp ×gent


G=  1,93×2 +  2,569×6   22 +  2×7  0,4275 =430,013 t
Avec: ηBc =0,253
bc  1, 2 ; Nf = 1 file de camion
 P = 2 12+12+6  = 60t
i
SBc = bc×Nf × Pi = 1,2×1×60= 72 t
0,4 0,6
δBc =1+ +  1,10
1+  0,2  21,2    4  430, 013 
1+  
 72 
MBC
x
=γQ×ηBC×δBc×bc × Pi×yi
Cas particulier pour (théorème de Barré) :
x=lc/2
MBC
x
=γQ×ηBC× BC×bc×Mmax
 14,878 
M max = P 1,25×Lc + -13,125  avec : P = 12 t
 Lc 
 
 14,878 
M max =12 1,25×21,2+ -13,125  = 168,92 t.m
 21, 2 
86
X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
M x ELU(t.m) 0 46,12 56,75 71,25 90,26
Mx ELS(t.m) 0 34,59 42,66 53,44 67,69
TxBC =γQ×ηBc× Bc×bc × Pi×yi

X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Tx ELU 21,48 17,92 17,16 15,13 0
Tx ELS 16,11 13,44 12,87 11,345 0
 2ème cas : deux voies chargées 2 files de BC:

Avec: ηBc =0,303
bc =1,1 ; Nf = 2 files de camion
 P =2×12+12+6 =60t
i
SBc = bc×Nf × Pi = 1,1×2×60=132 t
0,4 0,6
δBc =1+ +  1,11
1+  0,2  21,2    4  430, 013 
1+  
 132 
87
MBC
x
= γQ×ηBC×δBc×bc × Pi×yi
Cas particulier pour :
x=lc/2
MBC
x
=γQ×ηBC× Bc×bc×Mmax
 14,878 
M max =P 1,25×Lc + -13,125  avec : P = 24 t
 Lc 
 
 14,878 
M max = 24 1,25×21,2+ -13,125  = 337,84 t.m
 21, 2 
Tableau 7-24 : Valeurs du moment fléchissant due à la charge Bc
X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Mx ELU(t.m) 0 102,22 129,56 157,87 199,98
Mx ELS(t.m) 0 76,66 97,17 118,40 149,98
TxBC =γQ×ηBC× Bc×bc × Pi×yi
X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Tx ELU (t) 47,59 39,71 38,03 29,41 0
Tx ELS (t) 35,69 29,78 28,52 25,14 0
V. Charge Bt :
On place la charge Bt de la manière la plus défavorable pour un moment centrale. On emploie

les lignes d'influences et on fait avancer le tandem pour en tirer l'effet maximum.
88
 1e r cas : une voie chargée une seule file de Bt:
Avec: ηBt =0,189

γQ =1,60 Al'ELU
γ =1,20 Al'ELS
Q
bt =1 ; Nv = 1; Nf = 1 ; 1 tandem ; P = 16 t
0,4 0,6
δBt = 1+ + = 1,09
1+0,2×21,2 1+4× 430, 013
16
MBt
x
= γQ×ηBt ×δBt ×bt × Pi×yi
x = lc/8 x = lc/6 x = lc/4 x = lc/2

1 ére disposition :
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
1 2,32 16 37,12 2,95 16 47,20 3,975 16 63,60 5,30 16 84,80
2 2,15 16 34,40 2,73 16 43,68 3,64 16 116,56 4,625 16 74
 Pi×yi 71,52  Pi×yi 90,88  Pi×yi 121,84  Pi×yi 158,80
2 éme disposition :
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
89
1 1,14 16 18,24 1,34 16 21,44 2,96 16 47,30 4,625 16 74
2 2,32 16 37,12 2,95 16 47,20 3,975 16 63,60 5,30 16 84,80

Tableau 7-26: Valeurs du moment fléchissant due à la charge Bt
X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Mx ELU(t.m) 0 23,57 30 40,16 52,34
Mx ELS(t.m) 0 17,68 22,50 30,12 39,26
 2è me cas : deux voies chargées ; 2 files de Bt
Avec: ηBt =0,334

γQ =1,60 Al'ELU
γ =1,20 Al'ELS
Q
bt =1 ; Nv = 2; Nf = 2 ; 1 tandem ; P = 16 t
 P = 216 = 32 t
i
SBt = bt ×Nf × Pi = 1×2×32 = 64 t
0,4 0,6
δBt = 1+ + = 1,09
1+0,2×21,2 1+4× 430, 013
64
MBt
x
90
x = lc/8 x = lc/6 x = lc/4 x = lc/2
1 ére disposition :
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
1 2,32 32 74,24 2,95 32 94,40 3,975 32 127,20 5,30 32 169,60
2 2,15 32 68,80 2,73 32 87,36 3,64 32 116,56 4,625 32 148
2 éme disposition :
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
1 1,14 32 36,48 1,34 32 42,88 2,96 32 94,60 4,625 32 148
2 2,32 32 74,24 2,95 32 94,40 3,975 32 63,60 5,30 32 169,60

X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Mx ELU(t.m) 0 83,32 105,88 141,94 185
Mx ELS(t.m) 0 62,50 79,42 106,46 138,76
TxBt = γQ×ηBt × Bt ×bt × Pi×yi
x=0 x = lc/8 x = lc/6 x = lc/4
91
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
- - -
1 1 32 32 0,875 32 32 0,83 32 32 0,75 32 32
0,125 0,17 0,25
2 0,94 32 30,08 0,81 32 25,92 0,77 32 24,64 0,69 32 22,08
Tableau 7-28: Valeurs de l’effort tranchant due à la charge Bt
X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Tx ELU(t) 36,16 33,42 33 31,50 0
Tx ELS(t) 27,12 25,06 24,76 23,62 0
 1e r cas : une voie chargée
Avec: η =0,214
BC
 Q  1, 60 à ELU


  1,20 à ELS
 Q
bt =1 ; Nv = 2; Nf = 1 ; 1 tandem ; P = 16 t
 P = 216 = 32 t
i
SBt = bt ×Nf × Pi = 1×1×32 = 32 t
0,4 0,6
δBt =1+ +  1, 09
1+  0,2  21,2    4  430, 013 
1+  
 32 
92
MBt
x
x = lc/8 x = lc/6 x = lc/4 x = lc/2

1ére disposition :
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
1 2,32 16 37,12 2,95 16 47,20 3,975 16 63,60 5,30 16 84,80
2 2,15 16 34,40 2,73 16 43,68 3,64 16 58,28 4,625 16 74
2éme disposition :
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
1 1,14 16 18,24 1,34 16 21,44 2,96 16 47,30 4,625 16 74
2 2,32 16 37,12 2,95 16 47,20 3,975 16 63,60 5,30 16 84,80

X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Mx ELU(t.m) 0 26,69 33,92 45,47 59,27
Mx ELS(t.m) 0 20,02 25,44 59,58 44,45
.1.1 Effort tranchant :
93
x=0 x = lc/8 x = lc/6 x = lc/4
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
- - -
1 1 16 16 0,875 16 16 0,83 16 16 0,75 16 16
0,125 0,25
0,17
2 0,94 16 15,04 0,81 16 12,96 0,77 16 12,32 0,69 16 11,04
 Pi×yi 31,04  Pi×yi 28,69  Pi×yi 28,32

 Pi×yi 27,04
X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Tx ELU(t) 11,58 10,71 10,56 10,09 0
Tx ELS(t) 8,69 8,03 7,93 7,58 0
 2éme cas : deux voies chargées :

Avec: η =0,232
BC
 Q  1, 60 à ELU


  1,20 à ELS
 Q
bt =1 ; Nv = 2; Nf = 2 ; 1 tandem ; P = 16 t
 P = 216 = 32 t
i
SBt = bt ×Nf × Pi = 1×2×32 = 64 t
0,4 0,6
δBt =1+ +  1,10
1+  0,2  21,2    4  439, 47  
1+  
 32 
MBt
x
94
x = lc/8 x = lc/6 x = lc/4 x = lc/2
1ére disposition :
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
1 2,32 32 74,24 2,95 32 94,40 3,975 32 127,20 5,30 32 169,60
2 2,15 32 68,80 2,73 32 87,68 3,64 32 116,48 4,625 32 148
2éme disposition :
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
1 1,14 32 33,28 1,34 32 42,88 2,96 32 94,72 4,625 32 148
2 2,32 32 74,24 2,95 32 94,40 3,975 32 127,20 5,30 32 169,60

X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Mx ELU(t.m) 0 58,41 74,35 99,50 129,68
Mx ELS(t.m) 0 43,80 55,76 74,62 97,26

x=0 x = lc/8 x = lc/6 x = lc/4
95
yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i yi Pi P×y
i i
1 1 32 32 0,875 -0,125 32 32 0,83 -0,17 32 32 0,75 -0,25 32 32
2 0,94 32 30,08 0,81 32 25,92 0,77 32 24,64 0,69 32 22,08
 Pi×yi 62,08  Pi×yi 57,92  Pi×yi 56,64

 Pi×yi 54,08
X(m) 0 Lc/8 Lc/6 Lc/4 Lc/2
Tx ELU(t) 25,35 23,65 23,13 22,08 0
Tx ELS(t) 19,01 17,74 17,35 16,56 0
VI. Charge MC80 :
Les charges militaires MC80 étant une charge répartie. En utilisant les lignes d'influences,
on détermine les sollicitations en multipliant la charge par l'aire correspondante ω
q = 147 kN/m q
4,90 m 30,50 m 4,90 m
Avec: ηMC80 =0,162

γQ =1,35 Al'ELU
γ =1,00 Al'ELS
Q
q = 14,7 t/m ; S = 72 t ; G = 458,13 t
0,4 0,6 0,4 0,6

δMC80 = 1+ + = 1+ + =1,10
1+0,2×21,2 1+4× G S 1+0,2×21,2 1+4× 430, 013
72
96
MMC80
x
= γQ×ηMC80×δMC80×q× ω
Figure7-34 : diagramme du moment fléchissant du aux charges Mc80
x
t= (Lc - 4,9) en m.
Lc
x = lc/8 x = lc/6 x = lc/4 x = lc/2

t yi ω t yi ω t yi ω t yi ω
1 1,79 2,27 3,061 4,069
2 2,041 2,32 10,04 2,72 2,95 12,79 4,081 3,975 17,21 8,162 5,3 22,97
3 1,78 2,27 3,05 4,081
97
Figure7-35 : diagramme de l’effort tranchant dû aux charges Mc80
x=0 x = lc/8 x = lc/6 x = lc/4

yi ω yi ω yi ω yi ω
-
1 1 0,875 -0,125 0,83 -0,17 0,75 22,97
0,25
4,34 3,72 3,51
2 0,77 0,643 0,60 0,52 3,12
Tableau 7-33: Valeurs du moment fléchissant et de l’effort tranchant due à la charge

militaire MC80
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 0 35,50 49,26 60,86 81,24
MX (t.m)
ELS 0 26,29 36,48 45,08 60,18
ELU 15,35 13,15 12,41 11,03 0
TX(t)
ELS 11,37 9,74 9,19 8,17 0
Avec: ηMc80 =0,206
 γQ =1,35 à l'ELU


 γ =1,00 à l'ELS
 Q
q = 14,7 kN/m ; S = 72 t
0,4 0,6
δMC80 = 1+ + 0.
1+  0,2×21,2   4G 
1+  
 S 
0,4 0,6
δMC80 = 1+ +  1,10
1+  0,2×21,2   4  430, 013 
1+  
 72 
98
MMC80
x
x
t= (Lc - 4,9) en m.
Lc
TxMC80 = γQ×ηMC80×δMC80×q× ω'

militaire MC80
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 0 45,15 57,52 77,39 103,29
MX (t.m)
ELS 0 33,44 42,60 57,33 76,51
ELU 19,51 16,72 15,78 14,03 0
TX(t)
ELS 14,46 13,39 11,69 10,39 0
VII. Charge MC120 :
Les charges militaires MC120 étant une charge répartie. En utilisant les lignes d'influences,
on détermine les sollicitations en multipliant la charge par l'aire correspondante ω
q = 180 kN/m q
6,10 m 30,50 m 6,10 m
Avec: ηMC120 =0,166

γQ =1,35 Al'ELU
γ =1,00 Al'ELS
Q
q = 18 t/m ; S = 110 t; G = 458,13 t
99
0,4 0,6 0,4 0,6
δMC120 = 1+ + = 1+ + =1,11
1+0,2×21,2 1+4× G S 1+0,2×21,2 1+4× 430, 013
110
Figure7-36 : diagramme du moment fléchissant dû aux charges Mc120
MMC120
x
= γQ×ηMC120×δMC120×qMC120× ω
x
t= (Lc – 6,1) en m.
Lc
x = lc/8 x = lc/6 x = lc/4 x = lc/2

t yi ω t yi ω t yi ω t yi ω
1 1,65 2,10 2,83 3,775
2 1,89 2,32 12,11 2,52 2,95 15,40 3,78 3,975 20,76 7,55 5,3 27,68
3 1,66 2,10 2,835 3,775
100
Figure7-37 : diagramme de l’effort tranchant aux charges Mc120
x=0 x = lc/8 x = lc/6 x = lc/4

yi ω yi ω yi ω yi ω
1 1 0,875 -0,125 0,83 -0,17 0,75 -0,25
5,23 4,47 4,18 3,691
2 0,712 0,59 0,54 0,52

militaire MC120
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 0 54,23 68,96 92,96 122,94
MX (t.m)
ELS 0 40,17 51,09 68,86 91,07
ELU 23,42 20,01 18,72 15,92 0
TX (t)
ELS 17,35 14,82 13,87 11,80 0
Avec: ηMc120 =0,187
 γQ =1,35 à l'ELU


 γ =1,00 à l'ELS
 Q
q = 18 t/m ; S = 110 t
101
0,4 0,6
δMC120 = 1+ + 0.
1+  0,2×21,2   4G 
1+  
 S 
0,4 0,6
δMC120 = 1+ +  1,11
1+  0,2×21,2   4  430, 013 
1+  
 110 
MMC120
x
x
t= (Lc – 6,1) en m
Lc
TxMC120 = γQ×ηMC120×δMC120×q× ω'

militaire MC120
Lc Lc Lc Lc
X(m) 0
8 6 4 2
ELU 0 61,08 77,68 104,71 139,62
MX (t.m)
ELS 0 45,25 57,54 77,56 103,42
ELU 26,38 22,54 21,08 18,62 0
TX (t)
ELS 19,54 16,70 15,62 13,79 0
VIII. Récapitulations des résultats

8.1. Tableau récapitulatif des moments fléchissant:
Tableau 7-37 : les moments fléchissant de la poutre de rive
Lc Lc Lc Lc
X 0
8 6 4 2
M xper ELU 0,00 64,04 81,32 109,78 146,38
102
ELS 0,00 47,44 60,24 81,32 108,43
ELU 0,00 35,81 45,47 61,39 81,85

M xAL
ELS 0,00 26,86 34,11 46,04 61,39
ELU 0,00 7,42 9,42 12,72 16,96

M xtr
ELS 0,00 4,65 5,89 7,96 10,62
ELU 0,00 102,22 129,56 157,87 199,98

M xBc
ELS 0,00 76,66 97,17 118,40 149,98
ELU 0,00 58,41 74,35 99,50 129,68

M xBt
ELS 0,00 43,80 55,76 74,62 97,26
ELU 0,00 45,15 57,52 77,39 103,29

M xMc80
ELS 0,00 33,44 42,60 57,33 76,51
ELU 0,00 61,08 77,68 104,71 139,62

Mc120
Mx
ELS 0,00 45,25 57,54 77,56 103,42
Tableau 7-38 : les moments fléchissant de la poutre intermédiaire
Lc Lc Lc Lc
X 0
8 6 4 2
ELU 0,00 85,25 108,24 146,13 194,84

M xper
ELS 0,00 63,15 80,18 108,25 144,3
ELU 0,00 50,10 63,62 85,88 114,51

M xAL
ELS 0,00 37,57 47,71 64,41 85,88
ELU 0,00 2,07 2,62 3,54 4,72

M xtr
ELS 0,00 1,29 1,64 2,22 2,875
ELU 0,00 120,44 152,65 170,80 235,62

M xBc
ELS 0,00 90,33 114,47 128,10 176,715
103
ELU 0,00 83,32 105,88 141,94 185
Bt
Mx
ELS 0,00 62,50 79,42 106,46 138,76
ELU 0,00 35,50 49,26 60,86 81,24

M xMc80
ELS 0,00 26,29 36,48 45,08 60,18
ELU 0,00 54,23 68,96 92,96 122,94

M xMc120
ELS 0,00 40,17 51,09 68,86 91,07
8.2. Tableau récapitulatif des efforts tranchants:

Tableau 7-39 : les efforts tranchants de la poutre de rive
X 0 Lc Lc Lc Lc
8 6 4 2
27,83 20,71 18,41 13,81 0
Txper ELU
ELS 20,67 15,34 13,39 10,23 0
Tx
AL ELU 29 ,32 24,39 22,78 19,61 10,76
ELS 21,99 18,29 17,09 14,71 8,07
3,19 2,45 2,22 1,79 0

Txtr ELU
ELS 1,99 1,53 1,39 1,12 0
TxBc ELU 47,59 39,71 38,03 29,41 0
ELS 35,69 29,78 28,52 25,14 0
TxBt ELU 25,35 23,65 23,13 22,08 0
ELS 19,01 17,74 17,35 16,56 0
TxMc80 ELU 19,51 16,72 15,78 14,03 0
ELS 14,46 13,39 11,69 10,39 0
TxMc120 ELU 26,38 22,54 21,08 18,62 0
ELS 19,54 16,70 15,62 13,79 0
104
Tableau 7-40 : les efforts tranchants de la poutre intermédiaire
X 0 Lc Lc Lc Lc
8 6 4 2
Txper ELU 37,19 27,58 24,51 18,38 0
ELS 27,66 20,43 18,16 13,61 0
AL ELU 21,61 33,83 29,09 21,37 0

Tx
ELS 16,21 25,37 21,82 16,03 0
Txtr ELU 0,89 0,68 0,62 0,50 0
ELS 0,67 0,52 0,47 0,38 0
TxBc ELU 56,07 46,79 44,80 39,49 0
ELS 42,05 35,10 33,60 29,62 0
TxBt ELU 36,16 33,42 33 31,50 0
ELS 27,12 25,06 24,76 23,62 0

IX. Les
TxMc80 ELU 15,35 13,15 12,41 11,03 0
ELS 11,37 9,74 9,19 8,17 0
TxMc120 ELU 23,42 20,01 18,72 15,92 0
ELS 17,35 14,82 13,87 11,80 0
sollicitations de calcul :
Enfin, on applique cette combinaison pour le calcul de moment fléchissant et de l’effort

tranchant :
M x = Mper + sup  MAL +Mtr ; MBc +Mtr ; MBt +Mtr ; MMc +Mtr 

T x = T per + sup T Al +T tr ; T Bc +T tr ; T Bt +T tr ; T MC +T tr 
9.1. Poutre de rive :
Tableau 7-41 : Tableau des sollicitations de calcul pour la poutre de rive
105
Lc Lc Lc Lc
X 0
8 6 4 2
ELU 0 173,68 220,30 280,37 363,32

M x (t.m)
ELS 0 128,75 163,30 207,68 269,03
ELU 78,61 62,87 58,66 45,01 0

x
T (t)
ELS 58,35 46,65 43,30 36,49 0
Tableau 7-42 : Tableau des sollicitations de calcul pour la poutre intermédiaire
Lc Lc Lc Lc
X 0
8 6 4 2
ELU 0 205,51 263,51 320,47 435,18

M x (t.m)
ELS 0 196,29 196,29 238,57 323,89
ELU 94,15 75,05 69,93 58,37 0

x
T (t)
ELS 70,38 56,05 52,23 43,61 0
C. Ferraillage des poutres :

I. Détermination des armatures longitudinales :
Les fissurations sont considérées préjudiciables. Les armatures sont dimensionnées selon le
BAEL 91, et la vérification du béton se fait à l’ELS. L’enrobage des armatures est pris égal à
5 cm.
Caractéristiques des matériaux :
 Béton :
fc28 = 30 MPa
0,85×f c28 0,85×30

f bu = = =17 MPa
θ×γ b 1×1,5
106
σbc = 0,6×fc28 = 0,6×30 = 18 MPa
f t28 = 0,6+0,06×fc28 = 0,6+0,06  30 = 2,40 MPa
 Acier :
Fissuration préjudiciable
 2f
 3
 

σs = min  e ;max 0,50  fe ; 110 η×f tj  = 215,55 MPa

η =1 pour les RL et η =1, 6 pour les HA
f e = 400MPa
1.1. Calcul des armatures à ELU :
Mu

bp  d ²  fbu
Avec :
Mu = 435,18 t.m
bp = 0,40 m
h p =1,35 m

d= (h p - h d ) - e avec h d =0,20 m
e =0,05 m

d=1,10 m
Mu 435,18×10-2
μ= =
b p ×d²×f bu 0,40×1,102 ×17
μ = 0,527
On a µlim =0,391 < µ=0,527 donc on a des aciers comprimée (A’≠0)
107
μ = 0,391
b = 0,40m
u  p
M lim =μ lim ×b p ×d 2 ×f bu avec 
d =1,10m
f bu =17MPa

u
M lim = 3,217 MN.m
Il faut vérifier que :
u
Mu -Mlim  0,40×Mu
M u -M lim
u
= 4.3518-3,217=1,1348MN.m
on a 
0,40×M u = 0,40×4,3518=1,7407MN.m
d'où:
u
M u -M lim =1,1348< 0,40×M u =1,7407
 condition vérifiée
 Calcul des aciers:
As  A1  A2
Avec :
u
M lim
A1 =
βlim ×d×f ed
Avec :
Mu = 3,217 MN.m
 lim
βlim =1-(0,40×αlim ) avec αlim =0,668

β = 0,733
lim
d =1,10 m

fed = 347,82 MN m2

108
A1 =114,71cm2
σs'
A 2 =A's ×
fed
Avec :
f si εs' > εse

 ed

 σs' = 
 ' '
εs ×E s si εs < εse
d ' = e =5 cm
  d '

 εs' =3,50 0 1-  α ×d   avec α lim = 0,668
00 
  lim   d=1,10 m

εs' =3,262
εse =1,739

εs' =3,262>εse =1,739

 σs' =f ed =347,82MPa
M = 4,3518MN.m
 u
M u = 3,217MN.m
'
u
M u -M lim  lim
As = avec d=1,10 m
(d-d ' )×σs'  '
d = 0,05 m
 '
σs = 347,82 MN m
As' = 31,07 cm2
Donc :
347,82
A 2 = 31,07×
347,82
A  312,07cm²
2
109
As =A1 +A2
As =114,71+31,07 =145,78 cm²
As  145, 78 cm²
Choix des armatures 8HA40+6HA32
As'  31,07 cm²
Choix des armatures 2HA32+4HA25
1.2. Dimensionnement à ELS :
 Armatures longitudinales
on a Mser =3,2389 MN.m
15×σbc σbc =18MPa


α1 = avec  ; α1 =0,556
15×σbc +σs σs =215,55MPa

α = 0,556
 1
 α1  b
1  p = 0,40 m
M rb = ×α1× 1-  ×b p ×d 2 ×σ bc avec 
2  3 d = 1,10 m

σbc =18 MPa

Mrb =1,97 MN.m
Donc :
M = 1,97 MN.m < Mser = 3,2389 MN.m

rb
 On a des aciers comprimés (A'  0)
Mser - M
A' = rb
ser
 '
d-d ×σsc
Avec :
110
 M ser  3, 2389MN .m
 M  1,97MN .m
rb
 d=1,10 m
 d' =0,05 m
1   '

  15   bc 
sc 1
δ’: est la distance réduite des aciers comprimés à la fibre de béton la plus comprimée.
' d' d ' =0,05 m

δ = avec  ; δ' = 0,045
d d= 1,10 m
  248,14 MPa
sc
A'  49,67 cm2

ser
Choix des barres 10HA25
M rb ' σsc
Aser = + Aser ×
Zb1 σs
Avec :
Mrb =1,97 MN.m


 α1 
Zb1 =d 1- 

 3
Zb1 = 0,896 m
'  49,67 MN.m

Aser


 sc  248,14 MPa
  s  215,55 MPa
111
Aser  159,18 cm2
Choix des barres : 15HA32 + 5HA25 + 5HA20
 Condition de non fragilité :

f t =2,40 MPa
 28
ft f =400 MPa
A min = 0,23× 28 ×b p ×d avec  e
fe b p =0,40 m

d =1,10 m
Amin = 6,07cm² < Aser =158,68 cm²

 condition vérifiée
 Armature transversales :
- Contrainte tangentielle
Tu effort tranchant ultime à prendre en comte à ELU

T  0,9415 MN
Tu 
u  avec  u
0,90  b p  d bp  0, 40 m
d  1,10 m
 u  2,38MPa
- Vérification du béton :
 fc
28  3 MPa
0,15×
τ  min  γ
lim b    3 PMa
 lim
 4 MPa
- Calcul des armatures d’âme:
b p =0,40 m

 τ u =2,38 MPa
At


b p × τ u -0,30×k×f t28  
avec k =0 (reprise de bétonnage)
At
 0,3041 cm 2 cm
St 0,90  sinα+cosα  f ed  St
o
α=90
f = 347,82 MPa
 ed
112
- Pourcentage minimal d’armatures:
At 0,40×bp bp =40 cm At At

 avec 
 S =0,04 cm² cm < = 0,3041 cm2 cm
St f
ed
f e =400MPa t St
 Condition vérifiée
- Diamètres des armatures d’âme :

l  20mm

 h hp  hd 1150
t  min     32mm t  20mm  Soit t =12 mm
 35 35 35
 bp
  40mm
 10
A t : Section des armatures transversales
π×D²
A t = 8× =9,04 cm²
4
1 1
St 1  A t × = 4,524×  St 1  29,74 cm
0,3041 0,3041
- Espacement maximal :

0,90  d  99cm

St 2  min 40 cm  St 2  37,50cm

15  lim si  A  0   37,50cm
' '
- Espacement :
113
St1 =29,74 cm
St  min 
St2 =37,50 cm
St  29 cm
 St  20 cm
10 HA 25
HA 14
5 HA 20
5 HA 25
15 HA 32
Figure 7-38 : schéma de ferraillage de la poutre
114
Chapitre VIII : entretoise sur appuis
I. Introduction :
Les poutres dans le tablier des ponts à poutres sont préfabriquées. L’emploi des entretoises
complique l’exécution, puisque la technique de la préfabrication a pour but d’éviter de mettre
un échafaudage au sol (étaiement). Lorsque les poutres sont mise en place, le coulage des
entretoises sans étaiement n’est aisé que pour les entretoises sur appui (utilisation de l’appui
tel que le chevêtre pour l’exécution des entretoises). Ainsi, dans ce type de pont, on ne conçoit
que des entretoises d’appui.
II. Détermination des charges :

L’entretoise est calculée comme une poutre continue sur plusieurs appuis. Elle est soumise à
son poids propre qui est une charge uniformément répartie et les charges transmises à travers
les poutres principales qui présentent des charges concentrées.
2.1. Charge répartie :
On n’a que des entretoises sur appuis. On dispose d’une entretoise en BA dont les
caractéristiques sont:
 Hauteur : h e = 1,10 m
 Epaisseur : be= 0,20 m
La charge permanente due aux entretoises est :

ge = be ×  h e - h d  × γBA = 0,20  1,10 - 0,20  ×2,50 = 0,45 t/m
2.2. Charge concentrée (Gp) :

L’entretoise supporte son poids propre gent qui est une charge uniformément répartie et le
poids transmis à travers les poutres principales Gp qui est une charge concentrée.
115
G p = G pp +Gd +Gstr
2.2.1. Poutre intermédiaire :

LC
 Gp = gp× = 1,15×10,6 = 121,90 kN
2
Lc
 Gd = gd × = 0,675×10,6 = 71,55 kN
2
Lc
 Gstr = gstr × = 7,44×10,6 = 78,87 kN
2
G p-int =272,32 kN= 27,232 t
2.2.2. Poutre de rive :

LC
 Gp = gp× = 1,15×10,6 = 121,90 kN
2
Lc
 Gd = gd × = 0,60×10,6 = 6,36 t = 63,60 kN
2
Lc
 Gstr = gstr × = 0,180×10,6 = 1,908 t =19,08 kN
2
G p-rive = 204,60 kN= 20,46 t
III. Calcul des sollicitations :
Le calcul se fait avec le logiciel RDM 6 qui donnera les résultats des moments fléchissant et
des efforts tranchants.
En phase de vérinage, l’entretoise se comporte comme une poutre continue appuyée sur 7
appuis (7vérins), elle est soumise à son poids propre et 8 forces concentrées (8 poutres) :
ge = 0,45 t/m ; Gp rive = 340,20 kN ; Gp int = 231,30 kN
116
Figure 8-1 : schéma mécanique de l’entretoise en phase de vérinage
Figure 8-2 : diagramme du moment fléchissant
3.2. effort tranchant :
Figure 8-3 : diagramme de l’effort tranchant
117
Les sollicitations apportées lors du vérinage sont les plus défavorables, ces sollicitation seront
à la base de l’étude de l’entretoise, elles sont mentionné dans le tableau suivant :
Tableau 8-1 : tableau des sollicitations

Moment fléchissant (KN.m)
Etats limites Effort tranchant (KN)
Sur appuis En travée
Appuis de rive -186,57
ELU 74,05 301,19
Appuis intermédiaire -70,73
Appuis de rive -138,20
ELS 54,85 223,10
Appuis intermédiaire -52,39
IV. calcul de ferraillage :
Après avoir déterminé les sollicitations (moments et effort tranchants) toutes les sections
critiques doivent être dimensionnées selon les règles du BAEL 91.
4.1. calcul du ferraillage:
Comme d’une part toutes les sections sont sollicitées par des moments de flexion, et que
d’autre part la fissuration est considérée comme préjudiciable le calcul de leurs armatures se
fera à l’ELU et à l’ELS pour choisir l’état limite qui amène le plus dans le sens de sécurité.
L’enrobage des armatures est pris égal à 5 cm.
4.1.1. caractéristiques des matériaux :

 Béton :
fc28 = 25 MPa
0,85×f c28 0,85×25
f bu = = =14,16MPa
θ×γ b 1×1,5
σbc = 0,6×fc28 = 0,6×25 = 15MPa
f t28 = 0,6+0,06×fc28 = 0,6+0,06  25 = 2,1MPa
 Aciers :
Fissuration préjudiciable
 2f
 3
 

σs = min  e ;max 0,50  fe ; 110 η×f tj  = 201,63 MPa

118
η =1 pour RL et η =1,6 pour HA ; fe = 400MPa
4.1.2. Armatures longitudinales :
 Sur appuis de rive :
- Dimensionnement à L’ELU :
Mu 186,57×10-3
μ= = = 0,061
b×d²×f bu 0,20×0,85²×14,16
μ=0,061 < μlim =0,391 ; A's =0
   
α = 1,25 1- 1-2μ  1, 25 1  1  2  0,061  0,079
z = d 1- 0,40α  = 0,85 1-0,40×0,079 = 0,83m
M u 186,57×10-3
As = = = 6,46 cm²
z×f ed 0,83×347,83
Choix des barres : 5HA14 = 7,70 cm²
- Dimensionnement à L’ELS :
15 σ bc 15×15
α1 = = = 0,527
15 σ bc +σs 15×15+201,63
1  α 
M rb = ×σ bc ×be ×d 2 ×α1 1- 1 
2  3
1  0,527 
M rb = ×15×0,20×0,852 ×0,527 1 -  = 0,47 MN.m
2  3 
Mrb > Mser = 138,20 103 MN.m  Asc = 0
x,appui
Mser 138,20×10-3
μs = = = 0,0047
be ×d 2 ×σs 0,20×0,852 ×201,63
15 40×μ s +1 15 40×0,0047+1
z b1 = ×d× = ×0,85× = 0,755 m
16 54×μ s +1 16 54×0,0047+1
Mser 138,20×10-3
Aser = = = 9,078×10-4 m2 = 9,078 cm 2
z b1×σs 0,755×201,63
Choix des barres : 6HA14 = 9,236 cm²
119
Les sections d’armatures sont plus grandes à l’ELS qu’à l’ELU ce qui nous permet de
choisir ces quantités :
Tableau 8-2 : détermination des armatures de l’entretoise à l’ELS
Mser Mrb Asc Aserth choix des

α1 μs z b1 (m)
(kN.m) (kN.m) (cm²) (cm²) barres
appuis de rive 138,20 0,527 0,47 0 0,0047 0,755 9,078 6HA14
appuis
52,39 0,527 0,47 0 0,0018 0,779 3,335 3HA12
intermédiaire
en travée 54,85 0,527 0,47 0 0,0019 0,778 3,496 3HA14
- Condition de non fragilité :
f t28 ×bo ×d 2,10×0,20×0,85

A min = 0,23× = 0,23× = 2,053×10-4 m² = 2,053 cm²
fe 400
 Condition vérifiée pour tous les armatures
4.1.3. Armatures transversales :

 Contrainte tangentielle conventionnelle :
VU 301,19×10-3
τu = = = 1,97 MPa
0,90×be ×d 0,90×0,20×0,85
 Vérification du béton :
0,15×f c28 /γ b = 3,26 MPa
τlim = min   τlim = 3,26 MPa
 4 MPa
τlim = 3,26 MPa > τu = 1,97 MPa
 Armature d’âme :
At

 τu -0,3×k×f t28  ×be = 0,126 cm²/cm
St 0,90×  cosα+sinα   f ed
120
k=0 (reprise de bétonnage)

 f
Avec: f e = ed = 347,83 MPa ; f t28 = 2,10 MPa
 1,15
 =900
 Pourcentage minimal:
At b ×0,40 20  0, 40
 e = = 0,02 cm²/cm < 0,126 cm²/cm  Vérifiée
St f ed 400
 Diamètre des armatures d’âme :
 h b 
 t = l  12 mm; = 25mm ; e = 20mm 
 35 10 
Soit : l  10 mm
1 1
St 1  A t × = 2,355× = 18,69 cm
0,147 0,126
Avec A t section des armatures transversales (1 cadre et 1 épingle)
π×D²
A t = 3× = 2,355 cm²
4
 Espacement maximal :
St 2  min  0,9×d ; 40cm  40cm

At 1 τ 
 ×max  u = 0,985 MPa; 0,40 MPa 
be ×St f e 2 
A t ×f e 2,355×400
St 3  = = 47,82 cm
be ×0,985 20×0,985
 Espacement :
St  min St 1;St 2 ;St 3 =18,69cm soit: St = 18 cm
121
section sur appui
section sur appui de rive section en travée
intermédiaire
20 20 20
6HA14 3HA12 3HA12
2HA12 2HA12 2HA12
HA10 HA10 HA10

90
90
90
3HA12 3HA12 3HA14
Figure 8-4 : schémas de ferraillage de l’entretoise
122
Chapitre IX: Etude de l’hourdis
L’hourdis est un élément plan ayant une épaisseur faible par rapport aux autres dimensions. Il
est chargé perpendiculairement à son plan moyen et calculé comme une dalle travaillant à la
flexion, il est considéré comme une dalle continue. Les moments seront déduits à partir d’une
dalle articulée sur ses quatre appuis :
- 2 poutres en ses grands cotés.
- 2 tronçons d’entretoises en ses petits cotés
Les effets dans l’hourdis son sur tout donnés par le calcul dans les poutres (par la méthode de
Gayon-Massonnet). Dans ce cas, le hourdis va jouer le rôle d’entretoisement. Ainsi, il
supporte en plus de la flexion locale et une flexion globale.
I. Flexion locale :
Figure 9-1 : vue en plan d’un panneau d’hourdis
Avec :
Lx: largeur de la dalle (le petit côté) = b0 - bp = 1,35 – 0,40 = 0,95 m
Ly : longueur de la dalle (le grand côté) = Lc - be = 21,20 – 0.20 = 21 m
b0 : distance entraxes des poutres principales = 1,35m
bp : épaisseur de l’âme des poutres principales = 0,40 m
be : épaisseur des entretoises = 0,20 m
Mx : moment fléchissant au centre de la dalle dans la direction lx (autour de ly).
123
My : moment fléchissant au centre de la dalle dans la direction ly (autour de lx).
Lx 0,95
ρ= = = 0,05 > 0,40  Dalle portant sur un seul sens (X-X)
Ly 21
L’hourdis est calculé sous l’effet de(s) :

- La charge permanente.
- Surcharges roulantes de type B (avec ses 3 systèmes : BC, Bt et Br).
- Surcharges militaires Mc120 et Mc80.
 Diffusion des charges localisées :
Figure 9-2 : diffusion de la charge
La charge se répartie au niveau du plan moyen de la dalle sur une aire rectangulaire de
dimension (u,v), appelée rectangle de répartition, tel que:
V =V0 +2  tg 37°  hr + 2   hd/2 
V =V0 + 1,50hr+ hd
De même : U =U 0+ 1,50hr+ hd
La dimension de la roue parallèlement à l'axe xx est notée u, celle parallèlement à l'axe yy est
notée v, (u // lx et v // ly).
Moments fléchissant des charges concentrées :
Les moments fléchissant se calculent par les expressions suivantes :
124
M OX =  M1 +  M2  P
M OY =  M2 +  M1 P
M1 et M2 sont des coefficients dont les valeurs sont calculées, et mises sous forme d'abaques
en fonction des rapports ρ, u/lx et v/ly.( voir annexe : abaque de Mougin)
Avec v est un coefficient de poisson :
v = 0 à l’ELU
v = 0,20 à l’ELS
Détermination des sollicitations :
1.1. Charge permanente :
Dans ce cas, le moment fléchissant My ainsi que l’effort tranchant Ty dans le sens de la plus
grande portée sont faibles, on les néglige et on admet que la dalle ne porte que dans une seule
direction, celle de la petite portée. Les moments fléchissant et les efforts tranchants (valeurs
maximum par unité de longueur) sont respectivement :
g per ×L2x
Mox = , Moy = 0
8
g per ×L x
Tapx = , Toy = 0
2
 Calcul des charges permanentes :
g per =g h +g roulement +gétancheité

gper = γh ×h d + γr ×h r + γet ×het = 2,50×0,20+2,20×0,06+2,20×0,03 = 0,698 t/ml
g per ×L2x 0,698×0,952
Mox = = = 0,079 t.m/ml
8 8
g per ×L x 0,698×0,95
Tapx = = = 0,663t/ml
2 2
1.2.Système de charge Bc :
La charge Bc est un camion dispos sur l’axe longitudinal de la chaussée. Les caractéristiques
de cette roue sont présentées ci-dessous :
125
Figure 9-3 : système de charge Bc
1 VC : 1é re disposition : Illustration de deux roues de Bc placées sur le hourdis, avec une

centrée et une autre sur l’axe longitudinal
Effet de deux rectangles situés sur un axe et symétriques par rapport à un autre. L'effet des
deux rectangles d'impact (A1,A2,B3,B4) et (B1,B2,B3,B4) est
égal à l'effet du rectangle (A1,A2,B3,B4) moins l'effet du
rectangle (A4,A3,B2,B1) avec la même densité de charge p
sachant que les deux derniers rectangles sont centrés.
(A1, A2,A3,A4) + (B1,B2,B3,B4) = (A1,A2,B3,B4) -

(A4,A3,B2,B1)
U0 = V0 = 0,25 m
V = U = V0 +1,5hr+hd = 0,585 m
V1 = 1,50 + V = 2,085 m
V2 = 1,50 - V= 0,915 m
P 6
P1 = = = 17,53 t/m²
U×V 0,585²
 Moment fléchissant :
126
M OX =  M1 +  M2  P
M OY =  M2 +  M1 P
Rectangle (A1, A2, B3, B4):
U 0,585 V 2, 085
α= = = 0,62 , β = 1 = = 0,10 , P2 =P1×U×V1 =21,38t
Lx 0,95 Ly 21
M1 et M2 sont deux moments données par les abaques de MOUGIN (voir annexe):
M1 (0,05)=0,25 et M2 (0,05)=0,13
Rectangle (B1, B3, A3, A4):
U 0,585 V 0,915
α= = = 0,62 , β = 2 = = 0,044 , P2 =P1×U×V2 = 9,38 t
Lx 0,95 Ly 21
M1 (0,05)=0,28 et M2 (0,05)=0,12
Tableau 9-1 : Détermination des coefficients du 1 e rcas de charge Bc :
U(m) V(m) α β M1 (0,05) M 2 (0,05) P(t)
A1, A2, B3, B4 0,585 2,085 0,62 0,01 0,25 0,13 21,38
A4, A3, B2, B1 0,585 0,915 0,62 0,044 0,28 0,12 9,38
Tableau 9-2 : Détermination des moments du 1 e rcas de charge Bc :
ELU ELS
Mox(t.m/ml) Moy(t.m/ml) Mox(t.m/ml) Moy(t.m/ml)
A1, A2, B3, B4 5,35 2,78 5,90 3,85
B1 ,B3, A3, A4 2,63 1,13 2,85 1,65
(A1, A2, B3, B4) – (B1 ,B3, A3, A4) 2,72 1,65 3,05 2,20
 Effort tranchant:
On effectue ensuite les calculs des efforts tranchants, les résultats sont donnés dans le
Tableau suivant :
127
1er cas: u ≥ v :
P
Tox = Au milieu de V dans le sens x-x
3×V
P
Toy = Au milieu de U dans le sens y-y
2×V+U
2ème cas: u < v :
P
2×V+U
P
3×V
Tableau 9-3 : Détermination de s efforts tranchants du 1er cas de charge Bc :
Tap,x (t) Tap,y (t)

A1, A2, B3, B4 4,50 3,42
B1 ,B3, A3, A4 3,88 3,42
(A1, A2, B3, B4) – (B1 ,B3, A3, A4) 0,62 0
1 VC : 2éme disposition :
Effet d'un rectangle centré et d'un rectangle placé sur l’axe de

symétrie on considère les deux rectangles d'impact (A1, A2, A3,
A4) et (B1, B2, B3, B4). Afin de pouvoir appliquer la méthode des
différences de rectangles centrés, on ajoute un impact fictif (C1,
C2, C3, C4) symétrique de (A1, A2, A3, A4) par rapport à l'axe
transversal. Le rectangle (A1, A2, C3, C4) est de dimensions (U x
V1). Le rectangle (A4, A3, C2, C1) est de dimensions ((U x V2).
Le rectangle (B1, B2, B3, B4) est de dimensions (U x V)
1
(A1, A2, A3, A4) + (B1, B2, B3, B4) = [(A1, A2, C3, C4) - (A4, A3, C2, C1) ] + (B1,B2,B3,B4)
2
U0 = V0 = 0,25 m
V = U = V0 +1,5hr+hd = 0,585 m
128
V1 = 3 + V = 3,585 m
V2 = 3 - V= 2,415 m
P 6
P1 = = = 17,35 t/m²
U×V 0,585²

M OX =  M1 +  M2  P
M OY =  M2 +  M1 P
Rectangle (A1, A3, C3, C4):
U 0,585 V 3,585
α= = = 0,62 ; β = 1 = = 0,17 ; P2 =P1×U×V1 =36,76 t
Lx 0,95 Ly 21
M1 (0,05)=0,07 et M2 (0,05)=0,0011
U 0,585 V 2, 415
α= = = 0,62 ; β = 2 = = 0,115 ; P2 =P1×U×V2 = 24,77 t
Lx 0,95 Ly 21
M1 (0,05)=0,11 et M2 (0,05)=0,006
Rectangle (B1, B2, B3, B4):
U 0,585 V 0,585
α= = = 0,62 ; β = = = 0,028 ; P2 =P1×U×V= 6 t
Lx 0,95 Ly 21
M1 (0,05)=0,22 et M2 (0,05)=0,10
129
Tableau 9-4 : Détermination des coefficients du 2 éme cas de charge Bc :
U(m) V(m) α β M1 (0,05) M 2 (0,05) P(t)
A1, A3, C3, C4 0,585 3,585 0,62 0,17 0,07 0,0011 36,76
A4, A3, C2, C1 0,585 0,915 0,62 0,115 0,11 0,006 24,77
B1, B2, B3, B4 0,585 0,585 0,62 0,028 0,22 0,10 6
Tableau 9-5 : Détermination des moments du 2éme cas de charge Bc :
ELU ELS
A1, A3, C3, C4 2,57 0,04 2,58 0,56
A4, A3, C2, C1 2,73 0,15 2,75 0,70

B1, B2, B3, B4 1,32 0,60 1,44 0,864
1
[(A1A3C3,C4)- 1,24 0,55 1,36 0,79
2
(A4,A3,C2,C1)]+(B1,B2,B3,B4)
Tableau suivant :
2ème cas: u < v :
P
2×V+U
P
3×V
130
Tableau 9-6 : Détermination des efforts tranchants du 1er cas de charge Bc :
Tap,x (t) Tap,y (t)
A1, A3, C3, C4 4,74 3,42
A4, A3, C2, C1 4,57 3,42

B1, B2, B3, B4 3,42 3,42
1 3,505 3,42
[(A1A3C3,C4)-(A4,A3,C2,C1)]+(B1,B2,B3,B4)
2
2 VC : 1é me disposition :
Quatre rectangles non centrés et symétriques

deux à deux
U0 = V0 = 0,25 m
V = U = V0 +1,5hr+hd = 0,585 m
V1 = 1,50 + V = 2,085 m
V2 = 1,50 - V= 0,915 m
U1 = 0,50 + U = 1,085 m
U2 = 0,50 - U = - 0,085 m
P 6
P1 = = = 17,53 t/m²
U×V 0,585²
(A1, A2, A3, A4)+(B1,B2,B3,B4)+(C1,C2,C3,C4)+(D1,D2,D3,D4)=(A1,B2,C3,D4)-
(A2,B1,C4,D3)-(A4,B3,C2,D1)+(A3,B4,C1,D2)
Rectangle (A1, B2, C3, D4):
U1 1, 085 V 2, 085
α= = = 1,14 ; β = 1 = = 0,10 ; P2 =P1×U1×V1 = 39,66 t
L x 0,95 Ly 21
131
M1 (0,05)=0,09 et M2 (0,05)=0,07
U2 V
α= = -0,09 ; β = 1 = 0,10 ; P2 =P1×U1×V1 = -3,11 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,11 et M2 (0,05)=0,007
U1 V
α= = 1,14 ; β = 2 = 0,044 ; P2 =P1×U1×V2 = 17,40 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,07 et M2 (0,05)=0,03
Rectangle (A3, B4, C1, D2) :
U2 V
α= = -0,09 ; β = 2 = 0,044 ; P2 =P1×U 2 ×V2 = -1,36 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,19 et M2 (0,05)=0,04
Tableau 9-7 : Détermination des coefficients du 3éme cas de charge Bc :
U(m) V(m) α β M1 (0,05) M2 (0,05) P(t)
A1, B2, C3, D4 1,085 2,085 1,14 0,1 0,09 0,07 39,66
A2, B1, C4, D3 -0,085 2,085 -0,09 0,1 0,11 0,007 -3,11
A4, B3, C2, D1 1,085 0,915 1,14 0,044 0,07 0,03 17,40
A3, B4, C1, D2 -0,085 2,085 -0,09 0,044 0,19 0,04 -1,36
132
ELU ELS
A1, B2, C3, D4 3,57 2,78 4,12 3,49
A2, B1, C4, D3 -0,34 -0,022 -0,35 -0,09
A4, B3, C2, D1 1,22 0,52 1,32 0,044
A3, B4, C1, D2 -0,26 -0,054 -0,27 -0,106
(A1,B2,C3,D4)- (A2,B1,C4,D3)-
(A4,B3,C2,D1)+(A3,B4,C1,D2) 2,43 2,23 2,88 3,43
Tableau suivant :
2ème cas: u < v :
P
2×V+U
P
3×V
Tableau 9-9 : Détermination des efforts tranchants du 3 éme cas de charge Bc :
Tap,x (t) Tap,y (t)

A1, B2, C3, D4 7,55 6,34
A2, B1, C4, D3 -0,76 -0,50
A4, B3, C2, D1 6,34 5,97
A3, B4, C1, D2 -0,33 -0,22
(A1,B2,C3,D4)-(A2,B1,C4,D3)-
1,64 0,65
(A4,B3,C2,D1)+(A3,B4,C1,D2)
133
Comme pour le 2ème cas, afin de pouvoir appliquer la méthode des différences des rectangles
centrés, on rajoute 2 impacts fictifs (E1,E2,E3,E4) et (F1,F2,F3,F4) symétriques par rapport à
l'axe transversal des impacts (A1,A2,A3,A4) et (B1,B2,B3,B4)
U0 = V0 = 0,25 m
V = U = V0 +1,5hr+hd = 0,585 m
V1 = 3 + V = 3,585 m
V2 = 3 - V= 2,415 m
U2 = 0,50 - U= -0,085 m
U1 = U2 + 2U = 1,085 m
P 6
P1 = = = 17,53 t/m²
U×V 0,585²
1
(A1,A2,A3,A4 )+(B1,B2,B3,B4)+(C1,C2,C3,C4)+(D1,D2,D3,D4)= [(A1, B2, E3, F4) –
2
(A2, B1, E4, F3)-(A4,B3,E2,F1)+(A3,B4,E1,F2) ] + (D1,C2,C3,D4)-(D2,C1,C4,D3)
Rectangle (A1,B2,E3,F4):
U1 V
α= = 1,14 ; β = 1 = 0,17 ; P2 =P1×U1×V1 = 68,19 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,039 et M2 (0,05)=0,0007
Rectangle (A2,B1,E4,F3) :
U2 V
α= = -0,09 ; β = 1 = 0,17 ; P2 =P1×U 2 ×V1 = -5,34 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,075 et M2 (0,05)=0,0011
134
U1 V
α= = 1,14 ; β = 2 = 0,115 ; P2 =P1×U1×V2 = 45,93 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,056 et M2 (0,05)=0,004
U2 V
α= = -0,09 ; β = 2 = 0,115 ; P2 =P1×U 2 ×V2 = -3,60 t
Lx Ly
M1 (0,055)=0,11 et M2 (0,055)=0,006
Rectangle (D1,C2,C3,D4) :
U1 V
α= = 1,14 , β = = 0,028 , P2 =P1×U1×V = 11,13 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,085 et M2 (0,05)=0,04
U2 V
α= = -0,09 ; β = = 0,028 ; P2 =P1×U 2 ×V = -1,62 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,23 et M2 (0,05)=0,075
Tableau 9-10 : Détermination des coefficients du 4éme cas de charge Bc :
U(m) V(m) α β M1 (0,05) M2 (0,05) P(t)
A1,B2,E3,F4 1,085 3,585 1,14 0,17 0,039 0,0007 68,19

A2,B1,E4,F3 -0,085 3,585 -0,09 0,17 0,075 0,0011 -5,34
A4,B3,E2,F1 1,085 2,415 1,14 0,115 0,056 0,004 45,93
A3,B4,E1,F4 -0,085 2,415 -0,09 0,115 0,11 0,006 -3,60
135
D1,C2,C3,D4 1,085 0,585 1,14 0,028 0,085 0,04 11,13
D2,C1,C4,D3 -0,085 0,585 -0,09 0,028 0,23 0,075 -1,62
ELU ELS
A1,B2,E3,F4 2,66 0,048 2,67 0,58
A2,B1,E4,F3 -0,40 -0,0058 -0,40 -0,085
A4,B3,E2,F1 2,57 0,18 2,61 0,70
A3,B4,E1,F4 -0,40 -0,022 -0,40 -0,10
D1,C2,C3,D4 0,95 0,45 1,04 0,63

D2,C1,C4,D3 -0,37 -0,12 -0,40 -0,20
1
[(A1, B2, E3, F4) –(A2, B1, E4, F3)-
2
(A4,B3,E2,F1)+(A3,B4,E1,F2) ] + 1,37 0,50 1,47 0,76
(D1,C2,C3,D4)-(D2,C1,C4,D3)
Tableau suivant :
1er cas: u ≥ v :
P
3×V
P
2×V+U
2ème cas: u < v :
P
2×V+U
P
3×V
Tableau 9-12 : Détermination des efforts tranchants du 3 éme cas de charge Bc :
136
Tap,x (t) Tap,y (t)
A1,B2,E3,F4 8,26 6,34
A2,B1,E4,F3 -0,76 -0,50
A4,B3,E2,F1 7,77 6,34
A3,B4,E1,F4 -0,76 -0,50
D1,C2,C3,D4 6,34 4,94
D2,C1,C4,D3 -0,76 -0,50
1
[(A1, B2, E3, F4) –(A2, B1, E4,
2
F3)-(A4,B3,E2,F1)+(A3,B4,E1,F2) 7,34 5,44
] + (D1,C2,C3,D4)-(D2,C1,C4,D3)
1.3. Système de charge Bt:
Un tandem de Bt se compose de deux essieux munis de roués simples pneumatiques.

Selon les règlements, on dispose un seul tandem par file longitudinalement, un disque
transversalement. On ne peut charger que par deux tandems au maximum
Figure 9-4: système de charge Bt
1 VC : 1ére disposition :
Effet de deux rectangles situés sur un axe et symétriques par rapport à un autre. L'effet des
deux rectangles d'impact (A1,A2,B3,B4) et (B1,B2,B3,B4) est égal à l'effet du rectangle
137
(A1,A2,B3,B4) moins l'effet du rectangle (A4,A3,B2,B1) avec la même densité de charge p
sachant que les deux derniers rectangles sont centrés.
(A1, A2,A3,A4) + (B1,B2,B3,B4) = (A1,A2,B3,B4) - (A4,A3,B2,B1)
U0 = 0,60 m , V0 = 0,25 m
V = V0 +1,5hr+hd = 0,585 m
V1 = 1,35 + V = 1,935 m
V2 = 1,35 - V= 0,765 m
U = U0 +1,5hr+hd = 0,935 m
P 8
P1 = = = 14,63 t/m²
U×V 0,585  0,935

M OX =  M1 +  M2  P
M OY =  M2 +  M1 P
Rectangle (A1, A2, B3, B4):
U 0,935 V 1,935
α= = = 0,98 ; β = 1 = = 0,092 ; P2 =P1×U×V1 = 26,46 t
Lx 0,95 Ly 21
M1 (0,05)=0,12 et M2 (0,05)=0,007
Rectangle (B1, B3, A3, A4):
U 0,935 V 0, 765
α= = = 0,98 ; β = 2 = = 0,036 ; P2 =P1×U×V2 = 10,46 t
Lx 0,95 Ly 21
M1 et M2 sont deux moments données par les abaques de MOUGIN (voir annexe) :
M1 (0,05)=0,19 et M2 (0,05)=0,07
138
Tableau 9-13 : Détermination des coefficients du 1 e rcas de charge Bt :
U(m) V(m) α β M1 (0,05) M2 (0,05) P(t)
A1, A2, B3, B4 0,935 1,935 0,98 0,092 0,12 0,007 26,46
A4, A3, B2, B1 0,935 0,765 0,98 0,036 0,19 0,07 10,46
Tableau 9-14 : Détermination des moments du 1 e rcas de charge Bt :
ELU ELS
A1, A2, B3, B4 3,18 0,19 3,21 0,82
A4, A3, B2, B1 1,99 0,73 2,14 1,13
(A1, A2, B3, B4) – (A4,A3,B2,B1) 1,19 -0,54 1,07 -0,31
Tableau suivant :
1er cas: u ≥ v :
P
3×V
P
2×V+U
2ème cas: u < v :
P
2×V+U
P
3×V
Tableau 9-15 : Détermination de s efforts tranchants du 1er cas de charge Bt :
Tap,x (t) Tap,y (t)

A1, A2, B3, B4 5,51 4,56
A4,A3,B2,B1 4,56 4,24
139
(A1, A2, B3, B4) – (A4,A3,B2,B1) 0,95 0,32
1 VC : 2éme disposition :
Effet d'un rectangle centré et d'un rectangle placé sur l’axe de symétrie on considère les deux
rectangles d'impact (A1, A2, A3, A4) et (B1,B2 ,B3 ,B4). Afin de pouvoir appliquer la
méthode des différences de rectangles centrés, on ajoute un impact fictif (C1, C2, C3, C4)
symétrique de (A1, A2, A3, A4) par rapport à l'axe transversal. Le rectangle (A1, A2, C3, C4)
est de dimensions (U x V1). Le rectangle (A4, A3, C2, C1) est de dimensions ((U x V2). Le
rectangle (B1, B2, B3, B4) est de dimensions (U x V)
1
(A1, A2, A3, A4) + (B1, B2, B3, B4) = [(A1, A2, C3, C4) - (A4, A3, C2, C1) ] + (B1,B2,B3,B4)
2
U0 = 0,60 m , V0 = 0,25 m
V = V0 +1,5hr+hd = 0,585 m
U = U0 +1,5hr+hd = 0,935 m
V2 = 2,70 - V= 2,115 m
V1 = V2 + 2V = 3,285 m
P 8
P1 = = = 14,63 t/m²
U×V 0,585  0,935

M OX =  M1 +  M2  P
M OY =  M2 +  M1 P
U 0,935 V 3, 285
α= = = 0,98 ; β = 1 = = 0,16 ; P2 =P1×U×V1 = 44,92 t
Lx 0,95 Ly 21
M1 (0,05)=0,075 et M2 (0,05)=0,0012
140
U 0,935 V 2,115
α= = = 0,98 ; β = 2 = = 0,10 ; P2 =P1×U×V2 = 28,92 t
Lx 0,95 Ly 21
M1 (0,05)=0,06 et M2 (0,05)=0,005
Rectangle (B1, B2, B3, B4):
U 0,935 V 0,585
α= = = 0,98 ; β = = = 0,028 ; P2 =P1×U×V= 8 t
Lx 0,95 Ly 21
M1 (0,05)= 0,22 et M2 (0,05)=0,07
Tableau 9-16 : Détermination des coefficients du 2 éme cas de charge Bt :
U(m) V(m) α β M1 (0,05) M2 (0,05) P(t)
A1, A3, C3, C4 0,935 3,285 0,98 0,16 0,075 0,0012 44,92
A4, A3, C2, C1 0,935 2,115 0,98 0,10 0,06 0,005 28,92
B1, B2, B3, B4 0,935 0,585 0,98 0,028 0,025 0,00013 8
Tableau 9-17 : Détermination des moments du 2éme cas de charge Bt :
ELU ELS
A1, A3, C3, C4 3,37 0,054 3,38 0,73
A4, A3, C2, C1 1,74 0,15 1,77 0,49

B1, B2, B3, B4 0,20 0,001 0,20 0,04
1
[(A1A3C3,C4)- 1,02 -0,095 1,01 0,16
2
(A4,A3,C2,C1)]+(B1,B2,B3,B4)
141
Tableau suivant :
1er cas: u ≥ v :
P
3×V
P
2×V+U
2ème cas: u < v :
P
2×V+U
P
3×V
Tableau 9-18 : Détermination de s efforts tranchants du 1er cas de charge Bt :
Tap,x (t) Tap,y (t)
A1, A3, C3, C4 5,99 4,56
A4, A3, C2, C1 5,60 4,56

B1, B2, B3, B4 4,94 4,06
1 5,14 4,06
[(A1A3C3,C4)-(A4,A3,C2,C1)]+(B1,B2,B3,B4)
2
2 VC : 1é re disposition :
Quatre rectangles non centrés et symétriques deux à deux
U0 = 0,60 m , V0 = 0,25 m
V = V0 +1,5hr+hd = 0,585 m
142
V1 = 1,35 + V = 1,935 m
V2 = 1,35 - V= 0,765 m
U = U0 +1,5hr+hd = 0,935 m
U1 = 1 + U = 1,935 m
U2 = 1 - U= 0,065 m
P 8
P1 = = = 14,63 t/m²
U×V 0,585  0,935
(A1,A2,A3,A4)+(B1,B2,B3,B4)+(C1,C2,C3,C4)+(D1,D2,D3,D4)=(A1,B2,C3,D4)-
(A2,B1,C4,D3)-(A4,B3,C2,D1)+(A3,B4,C1,D2)
 Moment fléchissant:
U1 1,935 V 1,935
α= = = 2,04 ; β = 1 = = 0,092 ; P2 =P1×U1×V1 = 54,76 t
Lx 0,95 Ly 21
M1 (0,05)=0,06 et M2 (0,05)=0,0045
U2 V
α= = 0,068 ; β = 1 = 0,092 ; P2 =P1×U1×V1 = 1,84 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,12
M 2 (0,05)=0,07
U1 V
α= = 2,04 ; β = 2 = 0,036 ; P2 =P1×U1×V2 = 21,65 t
Lx Ly
143
M1 (0,05)=0,018 et M2 (0,05)=0,04
Rectangle (A3, B4, C1, D2) :
U2 V
α= = 0,068 ; β = 2 = 0,036 ; P2 =P1×U 2 ×V2 = 0,73 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,20 et M2 (0,05)=0,09
Tableau 9-19 : Détermination des coefficients du 3éme cas de charge Bt :
U(m) V(m) α β M1 (0,05) M2 (0,05) P(t)
A1, B2, C3, D4 1,935 1,935 2,04 0,092 0,06 0,0045 54,76
A2, B1, C4, D3 0,065 1,935 0,068 0,092 0,12 0,07 1,84
A4, B3, C2, D1 1,935 0,765 2,04 0,036 0,08 0,04 21,65
A3, B4, C1, D2 0,065 0,935 0,068 0,036 0,20 0,09 0,73
ELU ELS
A1, B2, C3, D4 3,29 0,25 3,34 0,91
A2, B1, C4, D3 0,22 0,13 0,25 0,17
A4, B3, C2, D1 1,73 0,87 1,91 1,21
A3, B4, C1, D2 0,15 0,066 0,16 0,095
(A1,B2,C3,D4)-(A2,B1,C4,D3)-
(A4,B3,C2,D1)+(A3,B4,C1,D2) 1,49 -0,68 1,34 -0,375
Tableau suivant :
144
1er cas: u ≥ v :
P
3×V
P
2×V+U
2ème cas: u < v :
P
2×V+U
P
3×V
Tableau 9-21 : Détermination des efforts tranchants du 3 éme cas de charge Bt :
Tap,x (t) Tap,y (t)

A1, B2, C3, D4 9,44 9,44
A2, B1, C4, D3 0,47 0,32

A4, B3, C2, D1 9,44 6,25
A3, B4, C1, D2 0,38 0,26
(A1,B2,C3,D4)-(A2,B1,C4,D3)-
-0,09 3,13
(A4,B3,C2,D1)+(A3,B4,C1,D2)
Comme pour le 2ème cas, afin de pouvoir appliquer

la méthode des différences des rectangles centrés, on
rajoute 2 impacts fictifs (E1,E2,E3,E4) et
(F1,F2,F3,F4) symétriques par rapport à l'axe
transversal des impacts (A1,A2,A3,A4) et
(B1,B2,B3,B4)
U0 = 0,60 m , V0 = 0,25 m
145
V = V0 +1,5hr+hd = 0,585 m
V1 = 2,70 + V = 3,285 m
V2 = 2,70 - V= 2,115 m
U = U0 +1,5hr+hd = 0,935 m
U1 = 1 + U = 1,935 m
U2 = 1 - U= 0,065 m
P 8
P1 = = = 14,63 t/m²
U×V 0,585  0,935
1
(A1,A2,A3,A4 )+(B1,B2,B3,B4)+(C1,C2,C3,C4)+(D1,D2,D3,D4)= [(A1, B2, E3, F4) –
2
(A2, B1, E4, F3)-(A4,B3,E2,F1)+(A3,B4,E1,F2) ] + (D1,C2,C3,D4)-(D2,C1,C4,D3)
Rectangle (A1, B2, E3, F4):
U1 V
α= = 2,04 ; β = 1 = 0,157 ; P2 =P1×U1×V1 = 92,97 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,039 et M2 (0,05)=0,0008
U2 V
α= = 0,068 ; β = 1 = 0,157 ; P2 =P1×U 2 ×V1 = 3,13 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,01 et M2 (0,05)=0,0011
U1 V
α= = 2,04 ; β = 2 = 0,10 ; P2 =P1×U1×V2 = 59,86 t
Lx Ly
146
M1 (0,05)=0,056 et M2 (0,05)=0,004
U2 V
α= = 0,068 ; β = 2 = 0,10 ; P2 =P1×U 2 ×V2 = 2,01 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,11 et M2 (0,05)=0,006
U1 V
α= = 2,04 ; β = = 0,028 ; P2 =P1×U1×V = 16,56 t
Lx Ly
M1 (0,05)=0,085 et M2 (0,05)=0,04
U2 V
α= = 0,068 ; β = = 0,028 ; P2 =P1×U 2 ×V = 0,56 t
Lx Ly
M1 et M2 sont deux moments données par les abaques de MOUGIN (voir annexe) :
M1 (0,05)=0,24 et M2 (0,05)=0,09
Tableau 9-22 : Détermination des coefficients du 4éme cas de charge Bt :
U(m) V(m) α β M1 (0,05) M2 (0,05) P(t)
A1,B2,E3,F4 1,935 3,285 2,04 0,157 0,039 0,0008 92,97

A2,B1,E4,F3 0,065 3,285 0,068 0,157 0,07 0,0011 3,13
A4,B3,E2,F1 1,935 2,115 2,04 0,1 0,056 0,004 59,86
A3,B4,E1,F4 0,065 2,115 0,068 0,10 0,11 0,006 2,01
D1,C2,C3,D4 1,935 0,585 2,04 0,028 0,085 0,04 16,56
D2,C1,C4,D3 0,065 0,585 0,068 0,028 0,24 0,09 0,56
147
ELU ELS
A1,B2,E3,F4 3,63 0,075 3,64 0,80
A2,B1,E4,F3 0,22 0,0034 0,22 0,044
A4,B3,E2,F1 3,35 0,24 3,40 0,91
A3,B4,E1,F4 0,22 0,012 0,23 0,057
D1,C2,C3,D4 1,41 0,66 1,54 0,95

D2,C1,C4,D3 0,14 0,05 0,15 0,075
1
[(A1, B2, E3, F4) –(A2, B1, E4,
2
F3)-(A4,B3,E2,F1)+(A3,B4,E1,F2) 1,41 0,53 1,52 0,82
] + (D1,C2,C3,D4)-(D2,C1,C4,D3)
On effectue ensuite les calculs des efforts tranchants, les résultats sont donnés dans l e
Tableau suivant :
1er cas: u ≥ v :
P
3×V
P
2×V+U
2ème cas: u < v :
P
2×V+U
P
3×V
148
Tableau 9-24 : Détermination des efforts tranchants du 4éme cas de charge Bc :
Tap,x Tap,y
(t) (t)
A1,B2,E3,F4 10,93 9,44
A2,B1,E4,F3 0,47 0,32
A4,B3,E2,F1 9,71 9,44
A3,B4,E1,F4 0,47 0,32
D1,C2,C3,D4 9,44 5,33
D2,C1,C4,D3 0,45 0,32
1
[(A1, B2, E3, F4) –(A2, B1, E4, F3)-(A4,B3,E2,F1)+(A3,B4,E1,F2) ] +
2
9,60 5,02
(D1,C2,C3,D4)-(D2,C1,C4,D3)
1.4. Système de charge Br:

La charge Br est une roue isolée dispose normalement à l’axe longitudinal de la chaussée. Les
caractéristiques de cette roue sont présentées ci-dessous :
Figure 9-5 : présentation du système Br
Poids de la roue = 10 tonnes

V0 = 0,30 m et U0 = 0,60 m
Les dimensions du rectangle de répartition :
V =V0 +1,50hr+hd = 0,30+1,50  0,09+ 0,20 = 0,635 m
U =U0 + 1,50hr+ hd = 0,60+1,50  0,09+ 0,20 = 0,935 m
149
M1 et M2 sont deux moments données par les abaques de MOUGIN :
M1 (0,05)=0,04 et M2 (0,05)=0,0001
Tableau 9-25 : Détermination des moments de la charge Br :
U(m) V(m) α β M1 (0,05) M2 (0,05) P(t)
A1, A2, A3, A4 0,935 0,635 0,98 0,030 0,04 0,0001 10
Tableau 9-26 : Détermination des moments de la charge Br :

ELU ELS
A1, A2, A3, A4 0,40 0,001 0,40 0,80
 Effort tranchant :
Tableau suivant :
1er cas: u ≥ v :
P
3×V
P
2×V+U
Tableau 9-27 : Détermination de s efforts tranchants du 1er cas de charge Br :
Tap,x (t) Tap,y (t)

A1, A2, A3, A4 5,25 4,54
1.5. Système de charge MC120:

Les ponts doivent être calculés d’une manière à supporter les véhicules militaires des
types Mc 120 susceptibles dans certains cas d’être plus défavorables que les charges A et
B, les véhicules Mc 120 peuvent circuler en convois
Dans le sens transversal : un seul convoi quel que soit la largeur de la chaussée
Dans le sens longitudinal : le nombre de véhicule est limité
150
Figure9-6: système de charge Mc120
U0 =1 m et V0 = 6,10 m ; Poids total = 110 tonnes
U=U 0 +1,5hr+hd = 1,335m
V=V0 +1,5hr+ hd = 6,435 m
Rectangle (A1, A2, A3, A4)
U 1,335 V 6, 435
α= = = 1,41 ; β = = = 0,306 ; P =55 t
Lx 0,95 Ly 21
M1 et M2 sont deux moments données par les abaques de MOUGIN:
M1 (0,05)=0,021 et M2 (0,05)=0,0001
Tableau 9-28 : Détermination des moments de la charge MC120 :
U(m) V(m) α β M1 (0,055) M 2 (0,055) P(t)
A1, A2, A3, A4 1,335 6,435 1,41 0,306 0,021 0,0001 55
151
ELU ELS
A1, A2, A3, A4 1,16 0,006 1,16 0,24
2ème cas: u < v :
P
2×V+U
P
3×V
Tableau 9-30 : Détermination des efforts tranchants de la charge MC120 :
Tap,x (t) Tap,y (t)

A1, A2, A3, A4 3,87 2,85
1.6. Système de charge MC80 :
les véhicules Mc80 peuvent circuler en convois

Dans le sens transversal : un seul convoi quel que soit la largeur de la chaussée
Dans le sens longitudinal : le nombre de véhicule est limité
U0 =0,85 m et V0 = 4,90 m ; Poids total = 72 tonnes
U=U0 +1,5hr+hd = 1,185 m

V=V0 +1,5hr+ hd = 5,235 m
Rectangle (A1, A2, A3, A4)
U 1,185 V 5, 235
α= = = 1,25 ; β = = = 0,25 ; P = 36 t
Lx 0,95 Ly 21
M1 et M2 sont deux moments données par les abaques de MOUGIN:
M1 (0,05)=0,025 et M2 (0,05)=0,00019
152
U(m) V(m) α β M1 (0,05) M2 (0,05) P(t)
A1, A2, A3, A4 1,185 5,235 1,25 0,25 0,025 0,00019 36
ELU ELS
A1, A2, A3, A4 0,875 0,007 0,90 0,19
2ème cas: u < v :
P
2×V+U
P
3×V
U = 0,59m < V = 0,89m  2ème cas: u < v :
Tableau 9-33 : Détermination des efforts tranchants de la charge MC120 :
Tap,x (t) Tap,y (t)

A1, A2, A3, A4 3,096 2,29
153
Tableau 9-34 : Récapitulatif des surcharges (flexion locale)
moment Mox(t.m) moment Moy(t.m) effort tranchant

surcharge
ELU ELS ELU ELS Tapx Tapy
Gper 0,079 0,663 0 0 0,663 0
1vc :1ercas 2,72 3,05 1,65 2,20 0,62 0
1vc :2émecas 1,24 1,36 0,55 0,79 3,505 3,42
Bc
2vc : 1ercas 2,43 2,88 2,23 3,43 1,64 0,65
2vc :2émecas 1,37 1,47 0,50 0,76 7,34 5,44
er
1vc :1 cas 1,19 1,07 -0,54 -0,31 0,95 0,32
1vc :2émecas 1,02 1,01 -0,095 0,16 5,14 4,06
Bt
2vc : 1ercas 1,49 1,34 -0,68 -0,375 -0,09 3,13
2vc :2éme cas 1,41 1,52 0,53 0,82 9,60 5,02
Br 0,40 0,40 0,001 0,08 5,25 4,54
Mc80 0,875 0,90 0,007 0,19 3,096 2,29
Mc120 1,16 1,16 0,006 0,24 3,87 2,85
II. Flexion globale :
Le hourdis joue le rôle de l'entretoisement. Ainsi, une flexion générale est née. Cette flexion
représente la flexion qu'elle qu'aurait endossée l'entretoise intermédiaire si elle existe. Cette
flexion globale (parfois on l'appelle aussi flexion générale) est déterminée d'après la méthode
de Guyon-Massonnet en prenant 1 ml du hourdis comme étant une entretoise intermédiaire.
Les efforts dans le hourdis, sous l'effet de la flexion globale, sont ainsi calculés comme dans
le cas d'entretoise. Ainsi, cette flexion globale est surtout importante dans le cas des ponts à
poutres sans entretoises intermédiaires.

b  n×π×x
M y = × μ n ×q n ×sin
8 n=1 Lc
LT
Avec : b: demi-largeur active = = 5,25 m ; L =T largeur totale
2
μ n : Coefficient de Guyon-Massonnet.
q n : Charge appliquée en forme de lame de couteau (développement en série de
154
Fourrier).
Lc: Longueur de calcul (dans le sens longitudinal).
Lc n×π  x n×π
Le moment maximum est au centre de la dalle  x=  sin  sin
2 Lc 2
n×π
Si n est impair : sin = ±1
2
n×π
Si n est pair : sin =0
2
Ainsi, on ne retient donc que les harmoniques impairs (n = 1, 3, 5, 7, …). Pour un calcul
manuel, on peut se contenter des deux premiers termes (à savoir n=1 et n=3). Ainsi,
b π 3π 
M y =  μ1×q1  sin -μ 3×q3  sin 
8 2 2 
b
My =  μ1×q1 -μ3×q3 
8
2.2. Détermination du coefficient µ :
Le coefficient μ n dépend de: μ n = f (α, θ, y, e)
γ p +γ E
 La valeur du paramètre de torsion α =  0,59 même que pour le CRT
2 ρ P ×ρ E
 La valeur du paramètre d'entretoisement θ

 L’ordonnée de la fibre considérée du hourdis y
 La position de la charge e
Cette fois on cherche les moments dans la fibre centrale (y=0). Ainsi, on n’utilise uniquement
que la première ligne (y=0) de chaque table. C'est pourquoi les tables à employer (et les
courbes obtenues par la suite) sont toujours symétriques par rapport à e=0.
Calcul de μ1 :
n×b 1×b 5, 25
θn =  θ1 =   0, 25
Lc Lc 21, 20
De la même manière que pour le calcul de ce dernier (CRT K), l'interpolation sur α fait
intervenir μ 0 pour α = 0 et μ1 pour α = 1 (à ne pas confondre ce μ1 pour α = 1 avec μ1 pour
n=1). L'interpolation peut se faire d'après la relation de Massonnet.

Pour : 0,10 < θ < 1 :

μ1 = μ10 +  μ11 -μ10  α 1-eθ0  ; avec: θ 0 =
0,065-θ1
0,663
 0, 28
155
μ1 = 0,856μ10 + 0,144μ11
Calcul de
μ3 :
Pour : 0,10 < θ < 1 :

μ 3 = μ 30 +  μ13 -μ 30  α 1-eθ0  ; avec: θ 0 =
0,065-θ1
0,663
 1, 03
μ1 = 0,357μ 30 + 0,643μ13
Tableau 9-35 : tableau d’interpolation du coefficient μ(α=0,59) ; θ= 0,20

θ= 0,20
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
μ(α=0).10^4 -2486 -1244 -1 1244 2491 1244 -1 -1244 -2486
μ(α=1).10^4 -1868 -987 -61 956 2116 956 -61 -987 -1868
μ(α=0,59).10^4 -2121,38 -1092,37 -36,4 1074,08 2269,75 1074,08 -36,4 -1092,37 -2121,38

θ= 0,30
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
μ(α=0).10^4 -2430 -1220 -7 1217 2457 1217 -7 -1220 -2430
μ(α=1).10^4 -1401 -787 -102 734 1820 734 -102 -787 -1401
μ(α=0,59).10^4 -1822,89 -964,53 -63,05 932,03 2081,17 932,03 -63,05 -964,53 -1822,89

θ1= 0,25
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
μθ1.10^4 -2078,4 -1073,96 -40,2376 1053,625 2242,594 1053,625 -40,2376 -1073,96 -2078,4

θ= 0,70
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
μ(α=0).10^4 -1296 -733 -113 675 1753 675 -113 -733 -1296
μ(α=1).10^4 -379 -299 -150 208 1057 208 -150 -299 -379
μ(α=0,59).10^4 -754,97 -476,94 -134,83 399,47 1342,36 399,47 -134,83 -476,94 -754,97
156
θ= 0,80
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
μ(α=0).10^4 -927 -571 -145 497 1518 497 -145 -571 -927
μ(α=1).10^4 -274 -237 -144 144 948 144 -144 -237 -274
μ(α=0,59).10^4 -541,73 -373,94 -144,41 288,73 1181,7 288,73 -144,41 -373,94 -541,73

θ= 0,75
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
μθ3.10^4 -617,857 -462,108 -136,21 383,5234 1319,225 383,5234 -136,21 -462,108 -724,263
Figure 9-7 : Courbes de μ1 et de μ3 en fonction de (e.10-4 )
3. Détermination de moments globaux :

3.1. Charge permanente :
Transversalement :
On charge toute la largeur transversale puisque cette charge existe toujours. Vu que cette
charge est uniformément répartie on détermine les coefficients μ1 et μ3 en prenant les
157
différentes surfaces positives et négatives. On prend l'avantage de la symétrie en traitant deux
fois la moitié.
1  3b   b  b 1  b
μ1 = 2   μ1  e=-b  + μ1  e=-  + μ1  e=-  + μ1  e=-  + μ1  e=0   
2  4  2  4 2  4
Figure 9-8 : chargement de gper dans le sens transversal
 1 1  5, 25
μ1 = 2    0, 2078  0,1074 - 0,0040+ 0,1054+  0, 2242   0,2512 m
 2 2  4
1  3b   b  b 1  b
μ 3 = 2   μ 3  e=-b  + μ 3  e=-  + μ 3  e=-  + μ 3  e=-  + μ 3  e=0   
2  4   2  4 2  4
 1 1  5,25
μ 3 = 2 - ×0,0618- 0,0462 - 0,0136+ 0,0384+ ×0,1319 × =0,03567 m
 2 2  4
158
Longitudinalement :
gper
Lc=21,20m
Figure 9-9 : chargement de gper dans le sens longitudinal
g per = 0,698 t/ml
4×g per 4×0,698

pour k=1: q1 = = = 0,889 t/ml
π π
4×g per 4×0,698

pour k=3: q3 = = = 0,296 t/ml
3π 3π
b 5,25
My =  μ1×q1 -μ3×q3    0,2512×0,889-0,03567×0,296 = 0,14 t.m
8 8
3.2. Surcharge des trottoirs :

Transversalement :
1 1
μ1 = 2× μ1  e=-b  + μ1  e=-b+Ltr   Ltr = 2× -0,2078- 0,11×1,25 = -0,397 m
2 2
1 1
μ 3 = 2× μ 3  e=-b  + μ 3  e=-b+Ltr   Ltr = 2×  -0,06179- 0,05×1,25 = -0,14 m
2 2
Longitudinalement :
Figure 9-10 : chargement de qtr dans le sens longitudinal
159
q tr = 0,45 t/m²
4×q tr 4×0,45
pour k=1: q1 = = = 0,573 t/m²
π π
4×q tr 4×0,45
pour k=3: q3 = = = 0,191 t/ml
3π 3π
b 5,25
My =  μ1×q1 -μ3×q3    -0,397×0,573+0,14×0,191 = -0,132 t.m
8 8
3.3. Surcharge Bc :
Transversalement :
 1er cas : une voie chargée ; une seule file de BC :
1ére disposition : deux files de roues placées symétriquement par rapport à l’axe central
Figure 9-11 : chargement de Bc (1e rcas :1ére disposition) dans le sens transversal
160
2éme disposition : une file de roues placée sur l’axe l’autre distante de 2,00m
Figure 9-12 : chargement de Bc (2éme cas :2éme disposition) dans le sens transversal
1 1
μ1 = μ1  e=0   μ1  e=1  0, 2243  0, 05  0,1371
2 2
1 1
μ3 = μ 3  e=0   μ 3  e=1 = 0,1319  0, 0075  0,051
2 2
 2ème cas : deux voies chargées ; 2 files de BC:
161
1éredisposition : les 2 convois de Bc placés symétriquement par rapport l’axe centrale
Figure 9-13 : chargement de Bc (2éme cas : 1ére disposition) dans le sens transversal
1 1
μ1 = 2× μ1  e=0,25  μ1  e=2,25 = 2× 0, 215  0, 028  0, 243
2 2
1 1
μ 3 = 2× μ 3  e=0,25  μ 3  e=2,25  = 2×  0,125  0, 001  0,124
2 2
2émedisposition:Une des files des roues placée sur l’axe central :
1 1
μ1 = μ1  e=-2   μ1  e=0   μ1  e=0,50   μ1  e=2,50  = 0, 05  0, 2243  0, 20  0, 009  0,12
2 2
1 1
μ 3 = μ 3  e=-2   μ 3  e=0   μ 3  e=0,50   μ 3  e=2,50  = 0, 009  0,1319  0,109  0, 01  0,12
2 2
162
Figure 9-14 : chargement de Bc (2éme cas : 2éme disposition) dans le sens transversal
Longitudinalement :
Lc = 21,20 m > 18,38 m ; δ = 1,725 m
Figure 9-15 : Disposition la plus défavorable de la charge Bc sens longitudinal
163
Lc
d3 = - δ = 10,60 - 1,725 = 8,875 m d 4 =d3 + 4,50 = 13,375 m
2
d2 =d3 - 1,50 = 7,375 m d5 =d 4 + 4,50 = 17,875 m
d1 =d 2 - 4,50 = 2,875 m d6 =d5 + 1,50 = 19,375 m
2×Pi π  di
q = × sin
Lc Lc
2×P  1 πd1 πd πd 1 πd πd πd 
q1 =  sin +sin 2 +sin 3 + sin 4 +sin 5 +sin 6 
Lc  2 Lc Lc Lc 2 Lc Lc Lc 
2×12  1 1 
q1 =  0,413+ 0,888+ 0,968+ 0,917+ 0,473+ 0, 267  = 3,69 t
21, 20  2 2 
2×P  1 3πd1 3πd 2 3πd3 1 3πd 4 3πd5 3πd 6 

q3 =  sin +sin +sin + sin +sin +sin 
Lc  2 Lc Lc Lc 2 Lc Lc Lc 
2×12  1 1 
q3 =  0,957- 0,137- 0,72+ 0,33+ 0,996+ 0,725 = 1,33 t
21, 20  2 2 
b 5,25
My =  μ1×q1 -μ3×q3    0,14×3,69- 0,051×1,33 = 0,295 t.m
8 8
b 5,25
My =  μ1×q1 -μ3×q3    0,1371×3,69- 0,07×1,33 = 0,271 t.m
8 8
 2ème cas : deux voies chargées ; 2 files de BC:
1éredisposition : les 2 convois de Bc placés symétriquement par rapport l’axe central
b 5,25
My =  μ1×q1 -μ3×q3    0,243×3,69- 0,124×1,33 = 0,504 t.m
8 8
164
2émedisposition: Une des files des roues placée sur l’axe central :
b 5,25
My =  μ1×q1 -μ3×q3    0,2416×3,69- 0,12×1,33 = 0,48 t.m
8 8
Le 2émecas est le plus défavorable :
M y = 0,504 t.m
3.4. Surcharge Bt :
Transversalement :
 1er cas : une voie chargée :
Figure 9-16 : chargement de Bc (1e rcas : 1ére disposition) dans le sens transversal
165
1
μ1 = 2× μ1  e=1   0,14
2
1
μ 3 = 2× μ 3  e=1  = 0,051
2
Figure 9-17 : chargement de Bc (1e rcas : 2éme disposition) dans le sens transversal
1 1
μ1 = μ1  e=0   μ1  e=1  0, 2243  0, 05  0,1371
2 2
1 1
μ3 = μ 3  e=0   μ 3  e=1 = 0,1319  0, 0075  0,051
2 2
 2ème cas: pour 2 voies chargées:
1ére disposition: les 2 convois de Bt placée symétriquement par rapport l’axe central
166
Figure 9-18 : chargement de Bc (2éme cas : 1ére disposition) dans le sens transversal
1 1
μ1 = 2× μ1  e=0,25  μ1  e=2,25 = 2× 0,198  0, 006  0, 204
2 2
1 1
μ 3 = 2× μ3  e=0,25  μ 3  e=2,25 = 2× 0,109  0, 01  0, 099
2 2
éme
2 disposition:Une des files des roues placée sur l’axe central :
1 1
μ1 = μ1  e=-2   μ1  e=0   μ1  e=1  μ1  e=3 = 0, 05  0, 2243  0,14  0, 035  0,19
2 2
1 1
μ3 = μ 3  e=-2   μ 3  e=0   μ 3  e=1  μ 3  e=3  = 0, 009  0,1319  0, 062  0, 02  0, 091
2 2
167
Figure8-19 : chargement de Bc (2éme cas : 2éme disposition) dans le sens transversal
Longitudinalement :
Figure 9-20 : Disposition la plus défavorable de la charge Bt sens longitudinal

Lc
d1 = - δ = 10,60 - 0,675 = 9,925 m d 2 = 10,60 + 0,675 = 11,275 m
2
2×P  1 πd1 πd  2×16  1 π×9,925 π×11,275 
q1 =  sin +sin 2  =  sin +sin = 2,25 t
Lc  2 Lc Lc  21,20  2 21,20 21,20 
168
2×P  1 3πd1 3πd 2  2×16  1 3π×9,925 3π×11,275 
q3 =  sin +sin =  sin +sin = -2,884 t
Lc  2 Lc Lc  21,20  2 21,20 21,20 
 1er cas : une voie chargée
b 5,25
My =  μ1×q1 -μ3×q3    0,14×2,25 + 0,051×2,884  = 0,303 t.m
8 8
b 5,25
My =  μ1×q1 -μ3×q3    0,1371×2,25 + 0,07× 2,884  = 0,335 t.m
8 8
 2ème cas : deux voies chargées:
1éredisposition : les 2 convois de Bc placés symétriquement par rapport l’axe centrale
b 5,25
My =  μ1×q1 -μ3×q3    0,204×2,25 + 0,099×2,884 = 0,489 t.m
8 8
2émedisposition: Une des files des roues placée sur l’axe central :
b 5,25
My =  μ1×q1 -μ3×q3    0,19×2,25 + 0,091×2,884  = 0,453 t.m
8 8
M y = 0,489 t.m
3.5. Surcharge Br :
Le traitement de cette charge est plus simple puisqu'elle est représentée par une seule roue
isolée.
Transversalement :
μ1 = μ1  e=0   0, 2243 μ3 = μ 3  e=0   = 0,1319
169
Figure8-21 : chargement de Br dans le sens transversal
Longitudinalement :


Figure 9-22 : Disposition défavorable de la charge Br sens longitudinal

Lc
d= = 10,60 m
2
170
2×P πd 2×10 π
q1 = sin  sin =1,89 t/m
Lc Lc 10, 60 2
2×P 3πd 2×10 3π

q3 = sin  sin =-1,89 t/m
Lc Lc 10, 60 2
b 5,25
My =  μ1×q1 -μ3×q3    0,2243×1,89 + 0,1319×1,89 = 0,442 t.m
8 8
3.6. Surcharge MC80 :

Transversalement :
 1 cas : 2 chenilles symétriques :

er
Figure 9-23 : chargement de Mc80 (1e rcas) dans le sens transversal
LMc 0,85
μ1 = μ = i
1 ×2 0,14+0,061 =0,086
4 4
171
LMc 0,85
μ3 = μ =
i
1 ×2  0,065+0,014 =0,034
4 4
Figure 9-24 : chargement de Mc80 (2éme cas) dans le sens transversal
LMc 0,85
μ1 = μ =
i
1  2  0,202 + 0,018 - 0,05 =0,079 m
4 4
LMc 0,85
μ3 = μ =
i
1 2  0,113 - 0,009 - 0,03 = 0,04 m
4 4
Longitudinalement :
Lc P 36 V 4,90
d= = 10,60 m ; q = = = 8,64 t/m² ; c = 0 = = 2,45 m
2 U0 ×V0 0,85×4,90 2 2
172
Figure 9-25 : La disposition la plus défavorable de la surcharge Mc80
4×q πc πd 4×8,64 π  2,45

q1 = sin sin = sin 1= 3,91 t/m²
π Lc Lc π 21,20
4×q 3πc 3πd 4×17,29 3π  2,45

q3 = sin sin = sin   -1 = - 3,25 t/m²
3π Lc Lc 3π 21,20
b 5,25
1e r cas : M y =  μ1×q1 -μ3×q3    0,086×3,91 + 0,034×3,25 = 0,293 t.m/ml
8 8
b 5,25
2é me cas : M y =  μ1×q1 -μ3×q3    0,079×3,91 + 0,04×3,25 = 0,288 t.m/ml
8 8
Le 1ercas est le plus défavorable :
M y = 0,293 t.m/ml
3.7. Surcharge MC120 :

Transversalement :
 1e r cas : 2 chenilles symétriques :
LMc 1
μ1 =
4
 μ = 4 ×2 0,12+0,037 =0,079 m
i
1
LMc 0,85
μ3 = μ =i
1 ×2  0,05+0,001 = 0,026 m
4 4
173
Figure 9-26 : chargement de Mc120 (1e rcas) dans le sens longitudinal
LMc 1
μ1 =
4
 μ = 4 2  0,199 - 0,02 - 0,098 =0,072 m
i
1
LMc 1
μ3 =
4
 μ = 4 2  0,11 - 0,02 - 0,041 = 0,04 m
i
1
174
Figure8-27 : chargement de Mc120 (2éme cas) dans le sens transversal
Longitudinalement :
Figure 9-28 : La disposition la plus défavorable de la surcharge Mc80
Lc P 55 V 6,10
d= = 10,60 m ; q = = = 9,02 t/m² ; c = 0 = = 3,05 m
2 U0 ×V0 1×6,10 2 2
4×q πc πd 4×9,02 π  3,05

q1 = sin sin = sin 1= 5,02 t/m²
π Lc Lc π 21,20
175
4×q 3πc 3πd 4×9,02 3π  3,05
q3 = sin sin = sin   -1 = - 3,74 t/m²
3π Lc Lc 3π 21,20
b 5,25
1e rcas : M y =  μ1×q1 -μ3×q3    0,079  5,02 + 0,026×3,74  = 0,324 t.m/ml
8 8
b 5,25
2é me cas : M y =  μ1×q1 -μ3×q3    0,072×5,02 + 0,04×3,74 = 0,335 t.m/ml
8 8
M y = 0,335 t.m/ml
Tableau 9-39: Récapitulatif des surcharges (flexion globale)
surcharge gper qtr Bc Bt Br Mc80 Mc120

My(t.m/ml) 0,14 -0,132 0,504 0,489 0,442 0,293 0,335
III. Calcul des sollicitations :

La flexion totale est obtenue de la manière suivante :
0,8 Mo 0,75 Mo 0,8 Mo
lcs
Me - 0,5 Mo - 0,5 Mo - 0,5 Mo - 0,5 Mo - 0,5 Mo - 0,5 Mo Me
Figure 9-28 : Répartition des moments sur la dalle continue
Pour chaque type de charge (permanente, Bc, Bt, Br et Mc).
 En travées :
Dans la direction lx :
tr
- travée de rive M = 0,80 M
x ox
tr
- travée intermédiaire M = 0,75 Mox
x
Dans la direction ly :
176
tr
- travée de rive M = 0,80 Moy
y
 Sur appuis:
Dans la direction lx
ap
- appui intermédiaire M = - 0,50 Mox
x
ap
- appui de rive M = - Sup (0,50 Mox; |Me|)
x
Dans la direction ly
ap ap
- appui intermédiaire : M = - 0,50 Mox = M
y x
ap ap
- appui de rive : M = - 0,50 Mox = M
y x
Me: Moment d'encorbellement calculé sous l'effet des charges permanentes et de la charge
du trottoir. Celle-ci représente la charge locale de valeur 0,45 t/m2 ou une charge
concentrée de valeur Ptr=6t à placer de manière le plus défavorable.
2
L  Ltr Ptr 
n cs tr
Me = - G.gper . - Q1. Sup  qtr.Ltr. (Lcs - ), . Lcs
2  2 Lc 
Lcs: longueur de la console
Ltr: largeur du trottoir
ap ap
|M | + |M |
g d
Dans tous les cas, on doit respecter la condition que Mtr + ≥ 1,25 Mox
2
Les efforts tranchants dans la dalle continue sont les mêmes que dans le cas de la dalle
articulée.
γG =1,35 ; γQ1 =1
1. Calcul des moments fléchissant :
 
M x =  G  Mper + sup δB×γQB  bc ×MBc ; bt ×MBt ;MBr  ; δMc ×MMc  Mtr
177
Tableau 9-40: tableau des moments (flexion globale) à L’ELU et L’ELS :
charge Gper qtr Bc Bt Br Mc80 Mc120

My(t.m/ml)ELU 0,189 -0,211 0,90 0,85 0,76 0,435 0,502
My(t.m/ml)ELS 0,14 -0,132 0,67 0,64 0,58 0,32 0,37
Tableau 9-41 : tableau des moments (flexion locale) à L’ELU et L’ELS
Mox (t.m/ml) Moy (t.m/ml)

charge
ELU ELS ELU ELS
Gper 0,107 0,895 0 0
Bc 4,75 4,22 4,36 5,03
Bt 2,46 1,99 0,93 1,07
Br 0,69 0,52 0,0017 1,04
Mc80 1,30 0,99 0,01 0,21
Mc120 1,74 0,007 1,74 0,27
 Dans le sens x-x :

En travée de rive : Mx = 0,80.Mxloc
Tableau 9-42 : tableau des moments suivant x en travée de rive
MxELU(t.m/ml) MxELS(t.m/ml)
charge
Mxloc Mx Mxloc Mx
Gper 0,107 0,086 0,895 0,716
qtr 0 0 0 0
Bc 4,75 3,80 4,22 3,38
Mxtot 3,89 Mxtot 4,01
En travée intermédiaire : Mx = 0,75 Mxloc
Tableau 9-43 : tableau des moments suivant x en travée intermédiaire
charge
Mxloc Mx Mxloc Mx
Gper 0,107 0,08 0,895 0,671
qtr 0 0 0 0
Bc 4,75 3,56 4,22 3,17
Mytot 3,64 Mytot 3,84
178
Sur appuis intermédiaire : Map = -0,50Mxloc
Tableau 9-44 : tableau des moments suivant x sur appui intermédiaire
charge
Mxloc Mx Mxloc My
Gper 0,107 -0,054 0,895 -0,45
qtr 0 0 0 0
Bc 4,75 -2,38 4,22 -2,11
Mytot -2,43 Mytot -2,56
Sur Appui de rive : Map = sup (-0,50Mxloc ; |Me|)
L2cs   L  Ptr 
Me = -γ G ×g per × - γ Q ×sup  qtr×L tr  Lcs - tr  ; ×Lcs 
2   2  Lc 
Tableau 9-45 : tableau des moments suivant x sur appui de rive
charge MxELU(t.m/ml) MxELS(t.m/ml) |Me|ELU(t.m/ml) |Me|ELS(t.m/ml)

Gper -0,054 -0,45
qtr 0 0
Bc -2,38 -2,11
My -2,43 -2,56 -0,142 -0,129
MyELU(t.m/ml) MyELS(t.m/ml)
-2,43 -2,56
 Dans le sens y-y :

En travée : My= 0,80 (Myloc+Myglob)
Tableau 9-46 : tableau des moments suivant y (en travée de rive et intermédiaire)
MyELU(t.m/ml) MyELS(t.m/ml)
charge
Myloc Myglob My Myloc Myglob My
Gper 0 0,189 0,15 0 0,14 0,11
qtr 0 -0,211 -0,17 0 -0,132 -0,11
Bc 4,36 0,90 4,21 5,03 0,67 4,56
Mytot 4,19 Mytot 4,56
Sur appuis: Map = -0,50 Mxloc
179
Tableau 9-47 : tableau des moments suivant y en travée de rive
charge
Mxloc Mx Mxloc My
Gper 0,107 -0,054 0,895 -0,45
qtr 0 0 0 0
Bc 4,75 -2,38 4,22 -2,11
Mytot -2,43 Mytot -2,56
2. calcul des efforts tranchants :
 
T=  G  T per + sup δB ×γQB bc ×TBc ; bt ×T Bt ; T Br ; T MC  
L’effort tranchant ne se présente que dans l’étude locale :
Tableau 9-48 : tableau des efforts suivant x et y
AL’ELU(t/ml) AL’ELS(t/ml)
surcharge
Tapx Tapy Tapx Tapy
Gper 0,895 0 0,663 0
Bc 15,77 10,75 10,40 7,81
Bt 12,80 9,60 9,49 7,12
Br 9,07 6,80 7,85 5,88
Mc80 4,60 3,41 3,40 2,52
Mc120 5,80 4,30 4,27 3,16
T 16,67 10,75 11,06 7,81
IV. calcul du ferraillage :

 En travée de rive :
Suivant X-X :
Dimensionnement à L’ELU :
Mu 3,89×10-2
μ= = = 0,122
b×d²×f bu 1×0,15²×14,16
μ=0,122 < μlim =0,391 ; A's =0
  
α = 1,25 1- 1-2μ  1, 25 1  1  2  0,122  0,163 
z = d 1- 0,40α  = 0,15 1-0,40×0,163 = 0,140m
180
Mu 3,89×10-2
As = = = 7,99 104 m²/ml = 7,99 cm²/ml
z×f ed 0,140×347,83
Choix de l’acier : 2HA16+2HA20 = 10,30 cm²/ml
Dimensionnement à L’ELS :
15 σ bc 15×15
α1 = = = 0,527
15 σ bc +σs 15×15+201,63
1  α 
M rb = ×σ bc ×b×d 2 ×α1 1- 1 
2  3
1  0,527  2
M rb = ×15×1×0,152 ×0,527 1 -  = 7,33 10 MN.m/ml
2  3 
Mrb > Mser = 4,01102 MN.m/ml  Asc = 0
x,appui
Mser 4,01×10-2
μs = = = 0,009
b×d 2 ×σs 1×0,152 ×201,63
15 40×μ s +1 15 40×0,009+1
z b1 = ×d× = ×0,15× = 0,129 m
16 54×μ s +1 16 54×0,009+1
Mser 4,01×10-2
Aser = = = 15,42×10-4 m2 /ml = 15,42 cm2 /ml
z b1×σs 0,129×201,63
Choix des barres : 6HA20 = 18,85 cm²/ml
Tableau 9-49 : détermination des armatures d’hourdis à l’ELS
Mser Mrb Asc Aserth

z b1 (m acier
(MN.m/ml α1 (MN.m/ml (cm² μs (cm²/ml
) (/ml)
) ) ) )
X- 0,52 6HA2
4,01×10-2 7,33 102 0 0,009 0,129 17,63
travée X 7 0
de rive Y- 0,52 6HA2
4,56×10-2 7,33 102 0 0,01 0,128 17,66
Y 7 0
travée
0,52 6HA2
intermédiair 3,84×10-2 7,33 102 0 0,008 0,130 14,65
7 0
e
181
(X-X et
Y-Y)
sur appui
0,52 0,005 6HA1
(X-X et -2,56×10-2 7,33 102 0 0,132 9,61
7 6 6
Y-Y)
- Condition relative au poinçonnement sous charge localisée :

Qu ×γ b
hd 
0,045×uc×f c28
Q u : Charge de calcul vis-à-vis de l'ELU

Qu =γQ ×δ×P
6 t pour Bc

P= 8 t pour Bt
10 t pour Br

P = 6 t ; γQ =1,60 à L'ELU ; δbc :coefficient de majoration dynamique pour le systéme Bc=1,11
Qu = 1,60 1,11 6 = 10,67 t
uc : périmètre du rectangle de répartition

uc = 2 (U+V) = 2(0,585+0,585) = 2,34 m
fc28 = 25 MPa ; γb =1,50
10,67×10-2 ×1,50
h d =0,20m   0, 061m
0,045×2,34×25
La condition relative au poinçonnement sous charges localisées est vérifiée.
- Section minimale :
Sens Ly :
12×h 0 : ronds lisses 
 
A ymin = 8×h 0 : Fe400 
6×h : Fe500 ou TS
 0 
A ymin = 8×h 0 = 8×0,20 =1,60 cm²/ml
Sens Lx :
Lx 10,50
α= = = 0,48
Ly 22
182
3-α 3 - 0,48
A xmin = A ymin = 1,60× = 2,01 cm²/ml
2 2
 Condition vérifiée pour toutes les armatures
Tableau 9-50 : schémas de ferraillage de l’hourdis
HA14 HA 14 - 6 p.m
section en travée suivant x-x

HA 20 HA20-6 p.m
HA14 HA14-6 p.m
section en travée suivant y-y

HA20 HA20 -6 p.m
HA16 HA16 -6 p.m
section sur appui suivant x-x

HA 12 HA12-6 p.m
HA16 HA16- 6p.m
section sur appui suivant y-y

HA12 HA12
183
Chapitre X : appareil d’appui
Un appareil d'appui de pont est un élément de l’ouvrage placé entre le tablier et les appuis,
dont le rôle est de transmettre les actions verticales dues à la charge permanente et aux
charges d'exploitation, routières ou ferroviaires, et de permettre des mouvements de rotation
ou de translation.
Il existe quatre types d'appareils d'appui:
- Appareils rétrécis en béton ;

- Appareils d'appui en élastomère fretté ;
- Appareils d'appui spéciaux ;
- Appareils d'appui métalliques.
Le type choisi pour cet ouvrage est en élastomère fretté.
I. Pré dimensionnement des appareils d’appuis :
Figure 10-1 : appareil d’appui en élastomère fretté
Les règles de dimensionnement et de vérification des appareils d'appui visent à limiter leur
distorsion horizontale totale, aux Etats Limites Ultimes, sous l'action des sollicitations
184
verticales et horizontales et des déformations horizontales ou angulaires imposées à l'appareil
d'appui.
3.1. Détermination de l’aire de l’appareil d’appui :

N max
σ max =
a×b
 Condition de non écrasement : σmax  15MPa
 condition de non cheminement : σmax  2MPa
Avec :
a : longueur d’appareil d’appui.

b : largeur d’appareil d’appui.
: Contrainte maximale de l’appareil d’appuis.
: Effort tranchant maximal sur un appareil d’appuis donné par l’écriture suivante :
Nmax = Nper + max NAl +Ntr ; NBc +Ntr ; NBt +Ntr ; NBr +Ntr ; NMc80 +Ntr ; NMc120 +Ntr 
Nmax =37,19  56, 07  1, 63  94,86 t
632,40 cm²  a×b  4743 cm²
3.1. Hauteur nette de l’élastomère :

T>2
On a : = +
Ur = ε r × Lc Avec =
Ur =4 104  21,20 = 8,48 mm
U t = ε t × Lc Avec =
Ut =4 104  21,20 = 8,48 mm : Action de courte durée
Ut = 3 104  21,20 = 6,36 mm : Action de longue durée
185
Donc : U1= 8,48 + 8,48 = 16,96 mm
T : épaisseur utile de l’élastomère
T > 2×U1 = 2×16,96 = 33,92 mm
Soit T = 36mm
3.1. Dimensions en plan de l’appareil d’appui :

a a
 Condition de non flambement :  T avec a  b
10 5
5T  a  10T  18cm  a  36cm
Soit a = 30cm et b =30cm
621,73 cm²  a×b = 900cm²  4663 cm²  Condition vérifiée
 Choix de l’épaisseur des frettes (ts):
L’épaisseur des frettes varie généralement de 1 à 4mm. Elle est dépendante et proportionnelle
avec l’épaisseur de l’élastomère.
Tableau 10-1 : Valeurs de l'épaisseur des frettes en fonction d’épaisseur de l'élastomère
t(mm) 8 10 12 20
ts(mm) 2 3 3 4
T = 36 mm  Ceci fournit 3 couches d’élastomère d’épaisseur 12 mm chacune.
D’où la hauteur totale de l’appareil d’appui (E) devient :
E = T + 3 x ts = 36 + 3x3 = 45 mm
Tableau récapitulatif 10-2: Caractéristiques géométriques de l’appareil d’appui
a(cm) b(cm) t(cm) ts(cm) E(cm)
30 30 1.20 0.30 4.50
186
II. Répartition des efforts horizontaux :
Les efforts horizontaux exercés sur le tablier (freinage, vent, …) sont transmis aux différents
appuis. Ils sont calculés et vérifiés ci-après.
3.2. Souplesse des appuis :

 Souplesse totale :
= + +
: La souplesse calculée de manière instantanée et différée.
: La souplesse des appareils d’appuis.
: La souplesse des colonnes.
: La souplesse des fondations.
On tient compte de l’hypothèse que les colonnes et la fondation sont infiniment rigides ce
qui implique que = =0
 Souplesse des appareils d’appuis :
T
S(inst, d) =
nα× A × Gd
Avec :
Sinst : Souplesse différée
Sd : Souplesse différée
: Nombre dàppareils par ligne dàppui égal à 8.
T : épaisseur totale de l`élastomère T= 3.60 cm
A : surface de l’appareil dàppui : 900cm²
G : module d`élasticité transversale de l`élastomère qui dépend du type de la souplesse en

effet Gd = 0,80 MPa en différé et Gi = 1,60MPa en instantané
Tableau 10-3 : souplesse totale
187
Souplesse Différée Instantanée
(m/KN) 6,25x10-4 3,13x10-4
 Rigidité totale :
1
K
St
Tableau 10-4 : rigidité totale
Rigidité Différée Instantanée

K( KN/m) 1600 3195
3.2. Efforts de freinage :
Ces efforts ne sont calculés que pour les systèmes de charges AL et Bc.
3..1. Freinage due à la charge AL :

 Force de freinage AL :
a1×a 2 ×AL×  Lch ×Lc 
FAL =
20 + 0,0035×  Lch ×Lc 
360 360
AL= 2,3 + = 2,30 + = 13,14 KN
L+ 12 21,20+ 12
1×1×13,14×  7×21,20 
FAL = = 95,03 KN
20 + 0,0035×  7×21,20 
 Effort horizontal de freinage :

K inst 3195
H AL = FAL × = 95,03× = 11,88 KN
 Ki 8×3195
3..2. Freinage due à la charge Bc :

 Force de freinage Bc :
Pour ce chargement, la force de freinage ne dépend pas des cas de chargement : FBc = 300 KN
 Effort horizontal de freinage :
188
K inst 3195
H Bc = FBc × = 300× = 37,50 KN
 Ki 8×3195
Tableau récapitulatif 10-5 : effort horizontal de freinage dû aux charges
Surcharge H frain
AL(KN) 11,88
Bc (KN) 37,50
3.2. Efforts horizontaux due à la déformation thermique et au retrait :
On définit les coefficients de retrait et de la température de longue et de courte durée comme

suit :
- =7x10-4 : Raccourcissement unitaire du au retrait
- =4x10-4 : Raccourcissement unitaire due à la température de la courte durée
- =3x10-4 : Raccourcissement unitaire due à la température de la longue durée
3..1. Le déplacement horizontal (distorsion) des têtes d’appuis :
 Déplacement due au retrait :

Dr = Lc ×er = 21,20×7×10-4 = 148,40×10-4 m
 Déplacement due à la température « courte durée » :

DDCD = Lc ×eT = 21,20×4×10-4 = 84,80×10-4 m
 Déplacement due à la température « longue durée » :

DDLD = Lc ×eT = 21,20×3×10-4 = 63,60×10-4 m
3..2. Efforts horizontaux dues aux déplacements :
 Effort due au retrait :
189
Hr = Kdiff ×Dr = 1600 × 148,40×10-4 = 23,74 KN
 Effort due à la température « courte durée » :

H DCD = Kinst ×DDCD = 3195 × 84,80×10-4 = 27,09 KN
 Effort due à la température « longue durée » :

H DLD = Kdiff ×DDLD = 1600 × 63,60×10-4 = 10,18 KN
3.2. Les rotations :

Avec :
E : Le module d’élasticité pour les charges
Pour les surcharges, module différée : Ev = 3700× f3 = 11496,76 MPa

c28
Pour les charges permanentes, module instantanée : Ei = 11000× f3 c28 = 34179,56 MPA
I: Le moment d’inertie du composant de l’appui par rapport à la ligne d’appui

I = 0,129 m4 (section homogène sur appuis avec hourdis)
3..1. Rotation due à la charge permanente :
g per × L3c
θ per =
24 × E v × I
25,69× 21,203
θ per = = 2,70×10-3rad
24 × 34179,56,76× 0,129
3..2. Rotation due à la surcharge AL :

q AL =a1×a 2 ×AL×LAL =1×1×13,14 × 3,50 = 50 KN/m
q AL × L3c 50×21,203
θ AL = = = 4,50×10-3rad
24 × Ei × I 24×34179,56×0,129
3..3. Rotation due à la surcharge Bc :

PBc ×a×b  Lc +b 
θ Bc =
6 × Ei × I
 Détermination de a et b :
Pour une position x, la rotation s’écrit comme suit :
190
x  Lc -x  2Lc -x 
θa =
6×Ei ×I×Lc
La position de la rotation maximale est celle qui correspond à la résolution de l’équation

suivante :
dθa  x 
= 3x²- 6xLc + 2L2c  0
dx
3x²- 127,20x+ 899  0
x = 8,96 m et Lc - x = 21,20 - 8,96 =12,24 m
P 120
PBc = = = 5,66 KN/m
Lc 21,20
5,66×8,96×12,24  21,20+12,24 
θ Bc = = 0,78×10-3rad
6 × 34179,56× 0,129
3..4. Rotation due à la surcharge MC80 :

θMc80 = q Mc80 × ωMc80
Avec :
=la surface dans la ligne d’influence de l’application de la charge Mc 120
x-t  t + 4,90- x 
ωMc80 =  yo +y1    +  yo +y 2   
 2   2 
la surcharge de Mc80 par mètre linéaire
q Mc80 = 172,90 KN/m
Pour x=Lc/2 ; t =8,16 m
Lc -x 21, 20  10, 60
yo = x =10,60 = 5,30 m
Lc 21, 20
t  8,16 
y1 = yo   = 5,30   = 4,08 m
x  10,60 
191
 L - t - 4,90   21,20-8,16-4,90 
y 2 = yo  c  = 5,30   = 4,07 m
 Lc -x   21,20-10,60 
 10,60 - 8,16   8,16 + 4,90- 10,60 

ωMc80 =  5,30+4,08   +  5,30+4,07    = 22,97 m²
 2   2 
θMc80 = 172,90× 22,97 = 3,97×10-3rad
3..5. Rotation due à la surcharge MC120 :

θMc120 = q Mc120 × ωMc120
Avec :
=la surface dans la ligne d’influence de l’application de la charge Mc 120
x-t  t + 6,10- x 
ωMc120 =  yo +y1    +  yo +y 2   
 2   2 
la surcharge de Mc120 par mètre linéaire
q Mc120 = 180 KN/m
Pour x=Lc/2 ; t =7,55m
Lc -x 21, 20  10, 60
yo = x =10,60 = 5,30 m
Lc 21, 20
t  7,55 
y1 = yo   = 5,30   = 3,775 m
x  10,60 
 L - t - 6,10   21,20-7,55-6,10 
y 2 = yo  c  = 5,30   = 3,775 m
 Lc -x   21,20-10,60 
 10,60 - 7,55   7,55 + 6,10- 10,60 

ωMc120 =  5,30+3,775   +  5,30+3,775   = 27,68 m²
 2   2 
θMc120 = 180× 27,68 = 4,98×10-3rad
Tableau récapitulatif 10-6 : les rotations dues aux charges
192
Charge gper AL Bc Mc80 Mc120
(10-3 ) rad 2,70 4,50 0,78 3,97 4,98
3..6. Rotation totale :

θ t = θper +1,20  θMc120
θ t = 2,70×10-3 +1,20×4,98×10-3 = 8,67×10-3rad
III. Vérification de la validité des appareils d’appuis :

3.2. condition de cisaillement :
Pour que l’appareil d’appui ne soit pas cisaillé les conditions suivantes doit être
vérifiées faites :
τH + τ N + τα < 5×G
τ H < 0,70×G
τH 1 < 0,50×G
Avec : : Contrainte conventionnelle de calcul ;
: Contrainte de cisaillement ;
: Contrainte maximale de cisaillement sous l’effet de rotation ;
G : module d’élasticité transversal.
4..1. Contrainte de cisaillement :

1,50 × σ max
τN =
β
Avec :
a×b 30  30
β=   6, 25
2×t×  a + b  2 1, 20   30  30 
N max 94,86×10-2
σ max = = = 10,54 MPa
a × b 0,30×0,30
1,50 × 10,54
τN = = 2,52 MPa
6, 25
193
 Distorsion sous déformation lente τ H 1 :
U1 16,96
τH 1 = G = 0,80 = 0,38 MPa
T 36
U1 : souplesse différée
 Distorsion sous effort dynamique τ H 2 :
H2
τH 2 =
ab
Avec :
1,20×H Bc 1,20×37,50
H2 =  = 5,63 KN
n app 8
5,63 103
τH 2 = = 0,063 MPa
0,30  0,30
τH = τH 1 + 0,50×τH 2 = 0,38 + 0,50×0,063= 0,41 MPa < 0,70  G= 0,56 MPa « Condition
vérifiée »
4..2. Contrainte de cisaillement maximale sous l’effet de rotation τ α :

2
G a
τα =    ×α t
2 t
Avec :
θT + αo
αt = ;
n
αo = 3×10-3rad : Tablier en béton coulé sur place ; θT = 8,67×10-3 rad
n : nombre de feuilles en élastomères
8,67 103 + 3 103

αt =  3,92 103
3
2
0,80  30 
τα = ×  ×5×10-3 = 0,98 MPa
2  1,20 
4..3. Contrainte totale de cisaillement :
τH + τ N + τα = 0,41+ 2,52+ 0,98=3,91 MPa < 5×G = 5  0,80 = 4 MPa « Condition vérifiée »
194
3.2. Condition de non glissement :
H < f × Nmin
H = Hr +1,20  Hfrain + HDCD = 23,74 + 1,20  37,50 + 27,09 = 95,83 KN
1,50×k f
f = 0,10 + avec k f = 0,60 pour le béton
σ max
1,50×0,60
f = 0,10 +  0,19
10,36
Nmin = Nper = 371,90 KN
H 95,83
= = 11,98 KN < 0,19×371,90 = 70,66 KN « Condition vérifiée »
np 8
3.2. Condition sur l’épaisseur des frettes :

a×σ max 300×10,54
t s = 3 mm > = = 2,15 mm « Condition vérifiée »
β×σe 6,25×235
IV. Bossage :
a. Pré-dimensionnement :
Le bossage est une surface sur laquelle repose un appareil d’appui. Une distance de débord
minimale de 5cm est exigée de chaque côté. La hauteur est définit entre la face supérieure de
l’appui et l’intrados du tablier, soit au moins de 5cm ; cette condition traduit la possibilité de
visite et de soulèvement aisé du tablier.
Tableau 10-10: les dimensions de l’appareil d’appui et le bossage
Appareils d’appui a=30cm b=30cm
Le bossage a’=40cm b’= 40cm
4.2 Acier de frettage :
La répartition des aciers de frettage ce fait de la même façon dans les deux directions, dont la section
est donnée par la formule suivante :
N max
A f = 0,04×
f ed
195
94,86×10-2
Af = 0,04× = 1,09×10-4 m² = 1,09 cm²
347,83
Choix des barres : 4HA8 pour les deux directions d’où A = 2,01 cm²
frette 4 brins HA8
frette 4 brins HA8
Figure 10-2 : schéma de ferraillage de l’appareil d’appui
196
Chapitre XI: Eléments de la culée
I. Introduction :
Les culées seront dotées d’un ensemble d’éléments, dont l’existence est justifiée par des
contraintes d’ordre géométrique, mécanique et de bon fonctionnement de l’ouvrage. Ce sont :
 Le mur garde grève
 Le mur en retour
 La dalle de transition.
Figure 11-1 : éléments de la culée
I. Mur garde grève :
Il est soumis essentiellement à l’action des forces horizontales sur la face arrière de contact
avec les terres : poussée des terres, poussée des charges locales en arrière du mur et des
efforts de freinage.
Le mur garde grève comporte une discontinuité réservée à l’appui de la dalle de transition,
appelée corbeau d’appui.
1.1. Formes et dimensions :
Avec :
Hauteur : h = h p+E +bossage=1,35 + 0,45 + 0,10 = 1, 90 m
197
 h 1,90 
Epaisseur : e = max 0,30m
 ;  = 0,24m = 0,30
 m
8 8
Figure 11-2 : schéma de garde grève
1.2. Forces appliquées :
Le mur garde grève est soumis à des efforts verticaux et horizontaux qui produisent des
efforts de flexion et de cisaillement dont les valeurs maximales ont lieu au niveau e la section
d’encastrement dans le chevêtre.
1.2.1. Efforts verticaux :

Elles comprennent :
 Le poids propre.
 La réaction d’une charge directement applique sur le mur garde – grève
 La réaction d’une dalle de transition éventuelle
Le poids propre et la réaction d’une charge suppose centrées ne créent pas un moment dans le
garde grève .en effet, leur rôle est plutôt favorable vis- à-vis des efforts de flexion dus aux
efforts horizontaux, qui est excentrée d’environ 0,3 m par rapport au plan moyen de mur
garde grève .il en résulte un moment indépendant de la hauteur du mur garde grève mais dont
l’effet vient en déduction es moments maximaux produit par les forces horizontales
Pour ses différentes raisons, on peut donc négliger l’effet des forces verticales.
1.2.2. Efforts horizontaux :
Les forces qui sont considérées sont :
 Poussée des terres

 Poussée d’une charge locale située en arrière de mur garde grève sur le remblai
d’accès
 Force de freinage d’un essieu lourd de camion Bc
1.3. Sollicitations du au mur farde grève :
198
 poussée de terre :
i × γ× h 3
Mt =
6
Avec :
i : coefficient de poussée
 π φ  2×Cu  π φ 
i = tg²  -  - tg  - 
 4 2  σv 4 2
π φ
Pour un sol purement frottant Cu=0  i = tg²  -  et   30 ; i=0,40
4 2
γ : Poids volumique du remblai = 1,80 t/m3
0,40× 1,80× 1,903

Mt = = 0,82 t.m/ml
6
Avec : le coefficient de pondération
γQ =1,60 à l'ELU
γQ =1,00 à l'ELS
Tableau 11-1 : les moments engendrés de la poussée de terre
M t ELU M t ELS
(t.m/ml) (t.m/ml)
1,31 0,82
 poussée d’une charge locale située en arrière de mur garde grève :
La sollicitation engendrée par le camion type (Bc) étant le plus défavorable pour le mur garde
grève dans le domaine considéré (0.5<Hg <3m) que les autres charges telles que le tandem Bt
et Mc. L’effort nominal étant produit par les deux roues arrière de 6tonnes chacune des deux
camions accolés, placés d’une manière telle que les rectangles d’impact soient en contact avec
la face arrière du mur. Les charges réelles (2roues de 6tonnes distantes de 0.5m) sont
remplacées par une roue équivalente uniforme de 12tonnes répartie sur un rectangle de
199
(0.25m 0.75m).Il sera admis que la pression sur le rectangle d’impact ainsi définit se repartira
à 45° latéralement et en arrière du mur.
Figure 11-3 : poussée de la charge

Le moment d’encastrement à la base du mur garde grève aura pour expression la formule
suivante :
h
0,12×k h-x
Mp = 
0,75+2×h 0 0.25+x
dx
12×h
Mp =  0,25×h  ×ln  h+0,25 - h -  h+0,25 ×ln  0,25  
0,75+2×h 
γQ =1,60 à l'ELU
γQ =1,20 à l'ELS
Tableau 11-2: moments engendrés par le camion Bc
M p ELU M p ELS
(t.m/ml) (t.m/ml)
11,59 8,68
 Force de freinage d’un essieu lourd de camion Bc :

On considère un essieu lourd au contact du garde grève et l’on néglige l’effet de l’essieu situé
à 1,5m en arrière :
200
Figure 11-4: poussée de la charge
6×h×bc
Mf = avec : bc=1,10 et h =1,90 m
0,25+2×h
6×1,90×1,10
Mf = = 3,10 t.m/ml
0,25+2×1,90
γQ =1,60 à l'ELU
γQ =1,20 à l'ELS
Tableau 11-3: les moments engendrés par les forces de freinage
M f ELU M f ELS
(t.m/ml) (t.m/ml)
4,96 3,72
 Moment d’encastrement total :

Mtot = Mt + MP + Mf
Tableau 11-4: les moments d’encastrements totaux
Mtot ELU Mtot ELS
(t.m/ml) (t.m/ml)
17,86 13,22
1.4. Calcul de ferraillage :

 Armatures longitudinales :
Mu 17,86 102
μ=   0,173  lim  0,391
b×d 2 ×f bu 1 0, 27 2 14,16
201
  
α =1,25 1- 1-2×μ =1,25 1- 1-2×0,062 = 0,113 
Z = d 1-0,40×α  = 0,27 1-0,40×0,08 = 0,257m
Mu 17,86×10-2
A= = = 19,98×10-4 m²/ml = 19,98 cm²/ml
Z×f ed 0,257×347,83
Choix des barres : 4HA20+4HA16 =20,608 cm²/ml
f t28 ×bo ×d 2,10×1×0,27
A min = 0,23× = 0,23× = 3,26×10-4 m²/ml = 3,26 cm² / ml
fe 400
II. Dalle de transition :

D’après les documents SETRA, la dalle de transition est supposée simplement appuyée d’un
coté sur le corbeau de la culée, sur une bande de 0,15m. Elle est mise en place avec une pente
de 5% et de l’autre côté sur le remblai d’accès sur une largeur de 0,60m.
Figure 11-5: dalle de transition

3.1. pré dimensionnement :
 Longueur : D = min [6m ; max (3m ; 0,60H)] ; Avec H : hauteur du remblai
D = min 6 m;max  3;0,60×6  =3,60 m
 Epaisseur : 0,20 m< e < 0,30 m soit : e = 0,30 m
 Largeur : d = L tab- 2×e = 10,50-2×0,30 = 9,90 m

3.1. Les sollicitations :
2..1. Charge permanente :
2..1.1. Moment fléchissant :
G tot ×L'c ²
Mg =
8
202
2..1.2. Effort tranchant :
G tot ×L'c
Tg =
2
Avec : Lc’ : longueur de calcul de la table de compression
0,60
L'c = D - - 0,15 = 3,60 - 0,20 - 0,15 = 3,25 m
3
 Gtot : poids total
- Poids propre de la dalle :
Gd = 0,30×1×2,50 = 0,75 t/ml
- Charge du remblai (couche de fondation+ couche de base) :

G rem = (0,15+0,20)  2 = 0,80 t/ml
- Charge du revêtement :
G rev = (0,03+0,06)  2, 20 = 0,20 t/ml
 Gtot = 0,75+0,80+0,20 = 1,75 t/ml
Tableau 11-5: tableau récapitulatif des efforts du aux charges permanentes
moment fléchissant effort tranchant

M g ELU M g ELS Tg ELU Tg ELS
(t.m/ml) (t.m/ml) (t/ml) (t/ml)

3,12 2,31 3,84 2,84
2..2. Surcharge d’exploitation :

La surcharge à prendre en compte dans le calcul de la dalle de transition est l’essieu tandem
Bt.
2..2.1. Moments fléchissant :
16t 16t
0.95 1.35 0.95
y1 y2
Figure 11-6 : diagramme de calcul de moment

MBt  x  = γQ  Pi ×Yi
203
La section la plus sollicité est la section x= lc’/2
 L '  x  Lc '-x  Lc '

Y c = = = 0,8125m
 2  Lc ' 4
Y×0,95 0,8125×0,95
Y1 =Y2 = = = 0,475 m
1, 625 1, 625
Tableau 11-6: les moments fléchissant dû aux surcharges
M Bt ELU M Bt ELS
(t.m/ml) (t.m/ml)
24,32 18,24
2..2.2. Effort tranchant :

L’effort tranchant maximal correspond à la disposition représentée ci –dessous
16t 16t
1.35
Figure 11-7 : diagramme de calcul de l’effort tranchant

TBt  x  = γQ  Pi ×Yi
x
Y  x  = 1-
Lc '
Y  0  =1 et Y 1,35 =0,584
Tableau 11-6: les efforts tranchants dû à la dalle de transition
Vu ELU Vser ELS
(t /ml) (t /ml)
40,55 30,41
204
2..3. Les efforts totaux :
Mtot = Mg + MBt
Ttot = Tg + TBt
Tableau 11-7: les efforts dû à la dalle de transition
moment fléchissant effort tranchant

Mtot ELU Mtot ELS Ttot ELU Ttot ELS
(t.m/ml) (t.m/ml) (t/ml) (t/ml)

27,44 20,55 44,39 33,25
3.1. Calcul de ferraillage :

 Armatures longitudinales :
Mu 27,44×10-2
μ= = = 0,265 < μ lim = 0,391
b×d²×f bu 1×0,27²×14,16
  
α =1,25 1- 1-2×μ =1,25 1- 1-2×0,265 = 0,393 
Z= d 1-0,40×α  = 0,27 1-0,40×0,393 = 0,227 m
Mu 27,44×10-2
Au = = = 34,75×10-4 m²/ml= 34,75 cm²/ml
Z×f ed 0,227×347,83
Choix des barres : 8HA25/ml = 39,27 cm²/ml
 Armatures transversales :
- Condition relative au poinçonnement sous charge localisée :
Qu ×γ b
hd 
0,045×uc×f c28
Q u : Charge de calcul vis-à-vis de l'ELU

Qu =γQ ×δ×P
P = 16 t ; γQ =1,60 à L'ELU ; δbt :coefficient de majoration dynamique pour le systéme Bt=1
Qu = 1,60 116 = 25,60 t
uc : périmètre du rectangle de répartition

uc = 2 (U+V) = 2(0,935+0,585) = 3,04 m
fc28 = 25 MPa ; γb =1,50
205
25,60×10-2 ×1,50
h d =0,30m   0,11m
0,045×3,04×25
La condition relative au poinçonnement sous charges localisées est vérifiée.
- Section minimale :
Sens Ly :
12×h 0 : ronds lisses 
 
A ymin = 8×h 0 : Fe400 
6×h : Fe500 ou TS
 0 
A ymin = 8×h 0 = 8×0,30 = 2,40 cm²/ml
Sens Lx :
Lx 3, 60
α= = = 0,36
Ly 9,90
3-α 3 - 0,36
A xmin = A ymin = 2,40× = 3,168 cm²/ml
2 2
HA12 8 HA14 p.m
8 HA25 p.m
Figure11-8 : schéma de ferraillage de la dalle de transition
206
Chapitre XII : ETUDE DES CHEVETRES
I. Introduction
Le chevêtre est un élément essentiel du pont qui a pour rôle de transmettre les efforts
provenant du tablier aux piles par l’intermédiaire des appareils d’appui, tout en assurant le
solidarité des colonnes.
On distingue deux types de chevêtre :
 Chevêtre sur culée

 Chevêtre sur pile intermédiaire
A. Chevêtre sur culée :
Le chevêtre peut être soumis, en plus de son poids propre:

 Mur garde grève
 Dalle de transition
 Tablier lorsqu’il y a des points d’appui qui ne coïncident pas avec les axes des
colonnes, donc le tablier exerce des efforts sur le chevêtre.
I. Pré-dimensionne ment :
Longueur du chevêtre : L= 10.5 m

Largeur du chevêtre : l= 1.15 m
Hauteur du chevêtre : h= 1 ,20 m
II. Evaluation de la charge :

2.1. Poids propre :
Soit S la section total du chevêtre y compris le mur de garde grève et le corbeau ; la densité
de charge correspondant est :
1 = 2×γ b ×S
Avec :
207
 γb poids volumique du béton
 S = S1 +S2 +S3
S1 section du chevêtre: S1 = lc ×h = 1,15×1,20= 1,38 m2
2
S2 section mur de garde grève : S2= e×h = 0,3×1,90 = 0,57 m
(0,30 0,60) 0,30

 2
S3 section du corbeau : S3= = 0,135 m
2
Section total : S = 2,085 m2
1  2   b  S
1  2  2.5  2,085  10, 425 t/ml
Tableau 12-1: poids propre de chevêtre pondéré
Action Coefficient 1 (t/ml)

ELS 1 10,425
ELU 1,35 14,073
2.2. Mur garde grève:

 Charges verticale : ce sont les charges produites par les roues du système Bc et Bt ne
sont pas considérées vu qu’il y a une dalle de transition.
 Charges horizontales : ce sont l’effet des charges horizontales sur le mur garde grève
(freinage, poussée des terres...)
 Mt : moment du à la poussée des terres
 Mv : moment du aux charges verticales
 Mf : moment du aux forces de freinage
Tableau 12-2 : récapitulatif des moments sur mur garde grève
Action Mt Mp Mf Total
ELS 0,62 8,68 3,72 13,02
ELU 0,99 11,59 4,96 17,58
208
2.3. Dalle de transition :
Il faut prendre en compte les effets de la dalle de transition pour calculer le chevêtre.
 D : Longueur de la dalle de transition ; D = 3,60 m

 hr : hauteur moyenne de chaussées du dalle de transition ; hr = 44 cm
 hD : épaisseur de la dalle de transition ; hD = 30 cm
En pratique, la densité de la réaction maximal Δmax au niveau du chevêtre peut être prise
égale à :
 max = (15+D) en (t/ml)
 max = (15+3, 60)=18,60 t/ml
La densité de la réaction minimale  au niveau du chevêtre correspond à une dalle de

min
transition non chargée exerçant une action égale à :
Δ min = D  ((1, 25  hD )  (1,10  hr )) en (t/ml)
Δ min = 3,60  ((1, 25  0,30)  (1,10  0, 44))  3, 09 t/ml
Tableau 12-3: Réaction du à la dalle de transition
Action max 
min
ELS 18,60 3,90
ELU 25,11 5,265
2.4. réaction du tablier :
Le tablier n’exerce pas d’effort sur le chevêtre ; mais pour notre cas il y a des appuis qui ne
coïncident pas avec les axes des colonnes, d’où le tablier exerce des efforts sur le chevêtre.
La réaction du tablier est calculée d’après cette formule :
G
R tab =
2×m
Avec : G = 430,013t et m : nombre de vérin ; m=7
430,013
R tab = = 30,72 t
2×7
209
Tableau 12-4 : Récapitulation de la réaction du tablier
Action Rtablier (t)

ElS 30,72
ELU 41,47
2.4. réaction des vérins :
Lorsque le chevêtre n’est pas porteur, les opérations de vérinage créent dans le chevêtre des
efforts tranchants essentiellement qui doivent être pris en compte pour le dimensionnement
des chevêtres (ce qui correspond à notre cas)
Tableau 12-5 : Récapitulation de la réaction du vérin
Action Rvérin
ELS 26 ,32
ELU 35,53
III. Moment de flexion longitudinaux et effort tranchant :
M1 M2 M2 M2 M1
A B B A
a = 1,2 m e = 2,03 m e = 2,03 m e = 2,03 m e = 2,03 m a = 1,2 m
Figure 12-1: chevêtre sur colonne
Avec : a : distance entre axe de la colonne de rive et le bord du chevêtre, a = 1,20 m
e : distance entre axe des colonne ; e = 2.03m
210
Tableau 12-6 : formule de calcul des sollicitations dues aux charges répartie
2
a
M1 - 
2
M <0 (t.m)
2
a
M2 - 
10
e2
MA 
12
M > 0 (t.m)
e2
MB 
12
T (t) Tmax 0,60   e
 étant la somme des réaction réparties ;  = 1+ max
Δ = 10,425+18,60 = 29,025 t/ml
Tableau 12-7 : sollicitation due aux charges répartie
M<0 M>0
-20,898 9,96
M (t.m)
-4,179 9,96
Tmax (t) 35.35
 Efforts maximum totaux

- Sollicitation due aux réactions du tablier :
211
Figure 12-2: Sollicitation de calcul du chevêtre sous l'action de la réaction du tablier
- Sollicitation due aux réactions du vérin :
Figure 12-3: Sollicitation de calcul du chevêtre sous l'action des réactions des vérins
Tableau 12-8 : Les sollicitations retrouvées dans le chevêtre à l’ELU et l’ELS
212
Moment fléchissant (t.m)
Nature de la charge Sollicitation Efforts tranchant (t)
M<0 M>0
Poids propre ELS 20,898 9,96 35,35
ELU 28,21 13,45 47,72
ELS 20,74 6,14 30,72
Réaction du tablier
ELU 27,99 8,29 41,47
ELS 0 13,02 0
Mur garde grève
ELU 0 17,58 0
ELS 9,024 5,82 22
Réaction du vérin
ELU 12,18 7,89 29,70
ELS 50,66 34,94 88,07
Total
ELU 68,39 47,17 118,89
On applique les formules suivantes pour déterminer les moments de flexion longitudinaux et
les efforts tranchants :
 M Gper  M tablier  M M . g . gréve

M < 0 = - sup ou

 M Gper  M vérin  M M . g . gréve
 M Gper  M tablier  M M . g . gréve


M > 0 = sup ou

 M Gper  M vérin  M M . g . gréve
 TGper  Ttablier  TM . g . gréve


T = sup ou

 TGper  Tvérin  TM . g . gréve
Tableau 12-9 : Les moments de flexion longitudinaux et les efforts tranchants à retenir
Moment (t.m) Effort tranchant (t)

Sollicitation
M<0 M>0 T
ELS 41,64 29,12 66,07
ELU 56,42 39,31 89,19
213
IV. Moment produit par l’excentrement transversal des charges :
4.1. Détermination des excentrements transversaux :
Dt
Eg
Ed
Er
Figure 12-4: Les excentrements transversaux pour la culée
Eg : Excentricité du mur en retour ; Eg=60cm
Ed : Excentricité de la dalle de transition ; Ed=90cm
Dt : distance entre axe des appareils d’appui et le point d’appui de la dalle ; Dt=90cm
Ea : Excentricité de l’axe des appareils d’appui ; Ea=0
4.2. Calcul des efforts :
Tableau 12-10: Les formules de sollicitations produites par l’encastrement transversal

des charges
Charge Mur de garde grève Dalle de transition Tablier
M - - 2×R tablier  Ea
Vertical
M’ - 15  D   e  Ed -
Flexion
M 2,50×(h Mg +0,50×h chevétre +1)×e - -
Horizontal
M’ 3, 50  e - -
C - - -
Torsion Vertical E
C’ - (15+D)×e× d R×E a
2
214
C 1, 25(hg  (0, 50  hc )  1)  e - -
Horizontal
C’ 1, 75  e - -
Tableau 12-11: Les valeurs de sollicitations produites par l’encastrement transversal des
charges
Mur de garde grève Dalle de transition Tablier Totale

charge
(t.m) (t.m) (t.m) (t.m)
M - - 0 0
Vertical
M’ - 33,98 - 33,98
Flexion
M 17,76 - - 17,76
Horizontal
M’ -7,31 - - -7,31
C - - - 0
Vertical
C’ - 16,99 0 19,99
Torsion
C 8,88 - - 8,88
Horizontal
C’ 3,55 - - 3,15
4.3. Déterminer des efforts extrêmes :
Le moment résultant maximal est produit par la combinaison la plus défavorable ; c’est-à-dire
la somme des moments verticaux et horizontaux entre eux.
 Pour la flexion transversale du chevêtre :
M = max   M ;  M '  = 17,76 ; 41,29 = 41,29 t.m
 Pour la torsion du chevêtre :
M = max   C ;  C '  = 8,88 ; 23,14 = 23,14 t.m
215
Tableau 12-12: sollicitation due aux charges excentrées
Action Pondération M (t.m) C (t.m)

ELS 1 41,29 23,14
ELU 1,35 55,74 31,24
V. Calcul du ferraillage du chevêtre :

5.1. Armature de flexion longitudinale :
 Calcul des armatures longitudinales :
 Largeur du chevêtre ; b =1,15 m
 Hauteur du chevêtre ; h = 1,20 m
 Position de l'acier par rapport à la fibre supérieure ; d = 1,15 m
 La contrainte traction de l'acier ; σs =201,63 MPa

 La contrainte de compression du béton ; σbc = 15 MPa
 Les sollicitations ; M = 41,64 t.m et T = 66,07 t
15   15×15
α1 = bc = = 0,527
(15   )  s (15×15)+201,633
bc
1 α1 1 0,527
M = ×α1×(1- )×b×d 2×σ = ×0,527×(1- )×1,15×1,152×15 = 4,955 MN.m
rb 2 3 bc 2 3
Mrb = 4,955 MN.m > Mser = 0.4162 MN.m
A’ = 0 cm² ; les armatures comprimée ne sont pas nécessaire.
Z = d×(1-(0,4×α1 )) = 1,15  (1-(0,40  0,527)) = 0,908 m
M 0,4164
Aser = ser = = 22,74 cm2
Z×σs 0,908×201,633
Soit donc 2 HA25 + 4 HA 20
 Vérification de la condition de non-fragilité (section rectangulaire) :
f t28 2,10
Amin = 0,23× ×b×d = 0,23× ×1,15×1,15 = 15,97 cm2
fe 400
216
Amin = 15,97 cm² < Aser = 22,74 cm² : Condition vérifiée
 Armature transversales :
- Vérification du béton :
T = 0,6607 MN
Tu = 0,892 MN
T
u = u 0 = 0,892 = 0,6745 MPa
bd 1,15 1,15
 f c28
0,15× = 2,50 MPa
τlim = min  γb
4 MPa

 u = 0,6745 MPa <  lim = 2,50 MPa : Condition vérifiée
- Diamètre des armatures transversales :

 l  20mm

h
 t  min   34, 28mm
 35
b
10  11,5mm
Soit 1cadre  12 et 2 épingle  12
5.2. Armature de flexion transversale :


 α = 0.527
 Les sollicitations ; M = 41,29 t.m
217
1 α1 1 0,527
M = ×α1×(1- )×b×d 2×σ = ×0,527×(1- )×1,20×1,152×15 = 5,17 MN.m
rb 2 3 bc 2 3
Mrb = 5,17 MN.m > Mser = 0.4129 MN.m
M 0,4129
Aser = ser = = 22,55 cm2 ; Soit donc 2 HA25 + 4 HA 20
Z×σs 0,908×201,633
f t28 2,10
Amin = 0,23× ×b×d = 0,23× ×1×1,15 = 13,88 cm2 /ml
fe 400
5.3. Armature de torsion :
Figure 12-5 : notation
Pour déterminer le ferraillage nécessaire pour résister aux efforts de torsion, on considérera
une section en forme de rectangle ayant la hauteur du chevêtre et dont la largeur lt est limitée
à la somme du diamètre des colonnes et de la hauteur du chevêtre.
lt =  +h c si lc >  +h c
lt = lc si lc <  +h c
lt = lc = 1,15 m
218
lt = 1,15
a = 1,20 contour extérieur réel

b0=a/6
cercle inscrit
Figure 12-6: section équivalente

a h 1,20
 Epaisseur de la paroi mince ; b0 = = = = 0,20 m
6 6 6
 Aire moyenne ;  =  a  b0    lt  b0   1, 20  0, 20   1,15  0, 20  = 0,95 m²
   
 Périmètre ; U = 2   a  b0  lt  b0  = 2  1, 20  0, 20   1,15  0, 20  = 3,90 m
 C couple de torsion à l’ELU ; C = 31,24 t.m
Soit :
 uv : Contrainte tangente due à l’effort tranchant Tu
 ut : Contrainte tangente due au couple de torsion
Il faut vérifier que :  uv  ²   ut ²   lim ²

 uv  ²   0,6745 ² = 0,455
2
 
 ut 
C 0,3124
 0,822 
2
   
2
= = 0,774
2   b0  2  0,95  0, 20 
0,455 + 0,774 = 1,229 < (2,502 ) ok
 Armature longitudinal :
C  U   s 0,3124 3,90 1.15

Section d’acier de torsion : A   10 4 18,43 cm²
2   fe 2 0,95 400
Soit 4HA25
0,4  b0  U 0.4 0.2 3,90
Section d’acier minimal : Amin   10 4 7,80 cm²
fe 400
 Armature transversale :
219
At 0, 60  C   s 0, 60  0,3124 1,15
= = 104 = 4,73 cm2 / ml
St a   b  b0   f e 1, 20  1,15  0, 20   400
 At  0, 40  b 0, 40 1,15
  = = 104 = 11,5 cm 2 / ml
 St min fe 400
Tableau 12-13: Section d’armature du chevêtre sur culée
Armature Longitudinales Transversales

Flexion 2 HA25 + 4 HA 20 1 cadre + 4 étriers HA12
Torsion 4 HA25 1 cadre + 2 étriers HA12
2 HA25 + 4 HA20
1,20 m
4 HA25
1,15 m
Figure 12-7 : ferraillage du chevêtre sur culée
220
B. Chevêtre sur appui intermédiaire :
I. Pré-dimensionne ment :
Longueur du chevêtre : L= 10.5 m

Largeur du chevêtre : l= 1.65 m
Hauteur du chevêtre : h= 1 ,20 m
II. Evaluation de la charge :

4.2. Poids propre :
Soit S la section total du chevêtre : 1  2   b  S
Avec :
  b poids volumique du béton

 S = 1,20×1,65 = 1,98 m2
1  2×γb ×S = 2  2,5 1,98 = 9,90 t/ml
Tableau 12-14 : poids propre de chevêtre pondéré
Action Coefficient 1 (t/ml)
ELS 1 9,90
ELU 1,35 13,365
4.2. Réaction du tablier :
Les points d’appui du tablier ne coïncident pas avec les axes des colonnes, donc le tablier
exerce des efforts sur le chevêtre. Les réactions du tablier sur le chevêtre sont des charge
concentrées talles que :
R 'tablier = 2×R tablier Avec R tablier déjà calculer pour chevêtre sur culée avec
R tablier = 30,72 t
221
Tableau12-15 : Récapitulation de la réaction du tablier du chevêtre sur appui
intermédiaire
Action Rtablier (t) R’ (t)

ElS 30,72 61,44
ELU 41,47 82,94
Le schéma statique du chevêtre est comme suit :
Figure 12-8: Schéma statique du chevêtre
222
Figure 12-9: calcul des sollicitations dû à la réaction du tablier
Tableau 12-16: Récapitulation de sollicitation retrouvée dans le chevêtre
Moments maximums Moments maximums Effort tranchants

En appui (t.m) En travée (t.m) Maximums (t)
ELS -47,95 13,313 72,24
ELU 64,73 17,97 97,52
4.2. Réaction du vérin :
La force concentrée exercée sur le chevêtre est égale à deux fois la réaction d’un
vérin R 'vérin = 2×R vérin
Tableau 12-17 : Récapitulation de la réaction du vérin (chevêtre sur appui

intermédiaire)
Action Rvérin (t) R’vérin (t)

ElS 26,32 52,64
ELU 35,532 71,064
Le schéma statique du chevêtre est comme suit :
223
Figure 12-9: Schéma statique du chevêtre
Figure 12-10: calcul des sollicitations dû à la réaction du vérin
224
Tableau 12-18: Récapitulation de sollicitation retrouvée dans le chevêtre pour phase de
vérinage
Moments maximums Moments maximums Effort tranchants

En appui (t.m) En travée (t.m) Maximums (t)
ELS -18,05 11,66 44,01
ELU -24,37 15,74 59,41
III. Moments produit par l’excentrement transversal des charges :
Le moment de torsion dans la section d'encastrement du chevêtre sur la colonne est maximal
si la réaction au niveau de l'un des appareils d'appui est maximale et elle est minimale dans
l'autre cas.
L’excentricité de la réaction du tablier est Er =0.425m
Figure 11 : Illustration de l’état de charge du chevêtre intermédiaire
Figure 12-11 : Illustration de l’état de charge du chevêtre intermédiaire
Tableau 12-20: Réactions du tablier au niveau de l’appareil d'appui
Réaction du tablier Rmax (t) Rmin (t)

ELS 61,44 30,72
ELU 82,944 41,472
225
 Les moments de flexion transversal et celui de torsion sont donnés par le tableau
suivant :
Avec :
 R = R max - R min
 Ctablier = R  Er
 Mtablier = 2  R  Er
Tableau 12-21: Valeur des sollicitations produites par l’excentrement transversal des
charges
Moment M (t.m) C (t.m)
ELU 26,112 13,056
ELS 35,251 17,625
IV. Calcul du ferraillage du chevêtre :

4.1. Armature de flexion longitudinale :
 Calcule des armatures longitudinales :

 Les sollicitations ; M = 47,95 t.m et T = 72,24 t
 α = 0.527
1 α1 1 0,527
M = ×α1×(1- )×b×d 2×σ = ×0,527×(1- )×1,65×1,152×15 = 7,11 MN.m
rb 2 3 bc 2 3
Mrb = 7,11 MN.m > Mser = 0, 4795 MN.m
Z = d×(1-(0,4×α1 )) = 1,15  (1-(0,40  0,527)) = 0,908 m
M 0,4795
Aser = ser = = 26,19 cm2
Z×σs 0,908×201,633
226
Soit donc 6HA25
f t28 2,10
Amin = 0,23× ×b×d = 0,23× ×1,65×1,15 104 = 22,91 cm2
fe 400
4.2. Armature de flexion transversale :


 α = 0.527
 Les sollicitations ; M = 26,112 t.m
1 α1 1 0,527
M = ×α1×(1- )×b×d 2×σ = ×0,527×(1- )×1,20×1,152×15 = 5,17 MN.m
rb 2 3 bc 2 3
Mrb = 5,17 MN.m > Mser = 0.26112 MN.m
M 0,26112
Aser = ser = 104 = 14,26 cm2
Z×σs 0,908×201,633
Soit donc 4HA25
f t28 2,10
Amin = 0,23× ×b×d = 0,23× ×1,20×1,60 104 = 23,184 cm2 /ml
fe 400
Amin = 23,184 cm² > Aser = 14,26 cm²
2
Condition non vérifiée donc soit Aser = Amin = 23,184 cm
Soit donc 6HA25
227
4.3. Armature de torsion :
lt =  +h c si lc >  +h c
lt = lc si lc <  +h c
lt = lc = 1,65 m
a h 1,20
 Epaisseur de la paroi mince ; b0 = = = = 0,20 m
6 6 6
 Aire moyenne ;  =  a  b0    lt  b0   1, 20  0, 20   1,65  0, 20  = 1,45 m²
   
 Périmètre ; U = 2   a  b0  lt  b0  = 2  1, 20  0, 20   1,65  0, 20  = 4,90 m
 
 C couple de torsion à l’ELU ; C = 13,065 t.m
 Armature longitudinal :
C  U   s 0,13065  
4,90 1.15
Section d’acier de torsion : A   10 4 6,35 cm²
2   fe 2 1,45 400
Soit 4HA16
0,4  b0  U 0.4 0.2 4,90
Section d’acier minimal : Amin   10 4 9,80 cm²
fe 400
Amin = 9,80 cm² > Aser = 6,35 cm²
Condition non vérifiée donc soit Aser = Amin = 9,80 cm2
Soit donc 4HA20
 Armature transversales :
Diamètre des armatures transversales :

 l  25mm

h
 t  min   34, 28mm
 35
b
10  165mm
Soit 1cadre  12 et 2 épingle  12
228
Tableau 12-22 : Section d’armature du chevêtre sur appui intermédiaires
Armature Longitudinales Transversales

Flexion 6HA25 1 cadre + 4 étriers HA12
Torsion 4HA20 2 étriers HA12
6 HA25
1,20 m
4 HA20
1,65 m
Figure 12-12 : schéma de ferraillage du chevêtre intermédiaire
229
Chapitre XIII : Etude d’un pieu isolé
I. Introduction :
L’analyse des résultats des investigations montre la présence d’une formation sableuse à
galets de couleur beige et dont l’épaisseur est de l’ordre de 3,50m. Les caractéristiques
mécaniques correspondantes sont modérées.
Entre -3,50m et -15,00m de profondeur, nous reconnaissons des argiles silteuses à passages
sableux, les paramètres de portance sont relativement modérées.
Au-delà de -15,00m et jusqu’à -25,00m de profondeur les sables moyens prennent place de
nouveau et sont caractérisés par de bonnes propriétés de stabilité et de portance.
Compte tenu de ce qui précédé, nous étudions le mode de fondation suivant :
 Pieux forés à la Bentonite ancrés à -22,00m de profondeur.

II. Calcul de la portance d’un pieu isolé : (résultat des investigations géotechniques)
2.1. Charge de fluage d’un élément de fondation :
Pour les éléments de fondation mis en œuvre par excavation de sol la charge de fluage en
compression Q c et en traction Q t est déterminée à partir des essais pressiométrique par la
relation suivante :
Qc = 0,50×Qpu + 0,70×Qsu
Qt = 0,70×Qsu
Qpu : effort limite mobilisée sous la pointe de l’élément de fondation.
Qsu : effort limite mobilisée par frottement latéral sur la hauteur de l’élément de fondation.
2.1.1. Effort limite mobilise sous la pointe :
L’effort limite mobilisable du au terme de pointe d’un élément de fondation est calculé par la
relation suivante :
230
Qpu = A×q u
A : section du pieu
Qu : la contrainte du rupture sous la pointe d’un pieu calculé par la relation suivante :
q u = K p × ple*
Kp : facteur de portance (déduite du tableau, voir fasicule n°62-ttre V)
Ple* : pression limite équivalente
D-3a
1
ple* =
b+3a D-B
 Pl*(z)dz
2.1.2. Effort limite mobilise par frottement latéral :
L’effort limite mobilisable par frottement latéral sur la hauteur concernée de l’élément de
fondation est calculé par l’expression suivante :
B
Q t = P  q s (z)dz
0
P : périmètre du pieu
Qs : frottement latéral unitaire (voir fascicule n°62-titreV)
2.2. Charge limite d’un élément de fondation :
La charge limite d’un élément de fondation en compression Q cu et en traction Q tu est

déterminée à partir des essais pressiometriques par la relation suivante : (fascicule 62 titre V)
Qu = Qpu +Qsu
Qtu = Qsu
2.2.1. Etats limites de mobilisation locale du sol :

 Etats limites ultimes :
231
Q min Qmax
Q tu Qu
combinaison fondamentales 
1, 40 1, 40
Q tu Qu
combinaisons accidentelles 
1,30 1, 20
 Etats limites de services :
Qmin Qmax
Qt Qc
combinaison rares 
1, 40 1,10
Qc
combinaisons quasi permanentes 0
1, 40
 Résultats de calculs :
Ce calcul a été mené par le logiciel FOXTA –TERRASOL pour le dimensionnement des
fondations superficielles et profondes selon les méthodes du fascicule 62 et du DTU et qui
sont données par le laboratoire de sol « GEOCONSEIL ».
Tableau 13-1 : capacité portante d’un pieu isolé à l’état limite service et en combinaisons
QELS (tonnes)
sondages SP1 SP2 SP3 SP4 SP5
diamètre du pieu (en mm) 1000
niveau d’ancrage des pieux/TN -22,00m/TN 225,20 203,20 217,70 225,40 224,70
Voir annexe géotechnique « sondages pressiométriques » (SP1, SP2, SP3, SP4, SP5)
 Conclusion :
Pour un système de fondation profonde sur des pieux foré à la bentonite, la portance d’un pieu
isolé ancré à -22,00m de profondeur, la portance d’un pieu isolé est de 200 tonnes
232
III. Ferraillage des pieux :
D’après le document SETRA Pour les pieux de section circulaire les armatures longitudinales
sont disposées suivant les génératrices du pieu et pour les armatures transversales on utilise
des cerces fixées autour des armatures longitudinales. Le diamètre extérieur de la cage
dármatures est au plus égal au diamètre intérieur du tubage provisoire diminué de 10 cm
d’enrobage pour les pieux forés tubés.
3.1. Armatures longitudinales :
Le nombre minimal de barres longitudinales est de 6 et leur diamètre minimal de 12 mm.

Elles sont entièrement ancrées dans la semelle de liaison au sens des règles B.A.E.L.
Léspacement des barres longitudinales ne peut être inférieur à 10 cm entre nus. Dans notre
cas (pieux circulaires), les armatures doivent avoir le même diamètre et un écartement
uniforme.
La section minimale dármatures longitudinales Amin est alors égale à :
 1
0,005
A min = max  D
0,0035 m²

Amin =50 cm2 soit un ferraillage 12 HA 25
Aréelle=58,92 cm²
3.2. Armatures transversales
L´écartement des armatures transversales e t est au plus égal à 15 fois le plus petit diamètre des
barres longitudinales, avec un maximum de 35 cm. Leur diamètre est au moins égal aux
quatre dixièmes du plus grand diamètre des barres longitudinales, avec un minimum de 6 mm.
Soit et = 35 cm
Pour le diamètre des armatures transversales il est recommandé dádopter les valeurs
suivantes :
Tableau 13-2: Diamètres des armatures transversales suivant les diamètres des
armatures longitudinales
Ø armatures longitudinales 12-14 16 20 25 32

Ø armatures transversales 6-8 8-10 12-14 12-16 16
Soit HA16 comme armature transversale
233
8 HA 25
cercles 8HA 16 p.ml
8HA25
8HA16-ml
Figure 13-1: schéma de ferraillage d’un pieu
234

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Calcul des débits de crue pour des différentes périodes de retour

Analyse et comparaison des résultats

Choix de la période Paramètres physique

Justification et choix des résultats

Figure1-1 : délimitation du bassin versant

3.3. Détermination de la pente la surface du BV et la longueur de talweg :

 Surface de BV= 353. 477Km²

t c = (6,48×3 353,477×48,45)/ 0,48 = 3204,06 minutes = 53,4 heures

Désignation Unité Valeur

Surface du bassin versant Km² 353,477

Périmètre du bassin versant Km 94,045

Longueur du talweg Km 48,455

Pente équivalente du talweg

Altitude maximale du talweg Hmax m 1050

Altitude moyenne du talweg Hmoy

Altitude minimale du talweg Hmin

Longueur du rectangle équivalent L

Largeur du rectangle équivalent l

Temps de concentration Passini

Temps de concentration Kirpich

IV. Estimation du débit à l’oued El Meleh :

Cette formule s’applique essentiellement à des bassins versants importants de superficies

Le débit de crue est calculé par la formule de Froncou_Rodier comme suit :

S : superficie du bassin versant en km²

Q0 et S 0 : constantes S0  108 et Q0  106

K : coefficient de Fronkou_rodier. Il dépend du bassin versant et de la fréquence de la crue

Tableau1-2 : Les valeurs du coefficient K en fonction des régions et des périodes de

période de retour T (ans) 10 20 50 100

4.2. Méthode de Sogreah_Serah :

S : superficie du bassin versant (km²)

P0 : Seuil de ruissellement (en mm)

Tableau1-3 : Les valeurs de la pluviométrie journalière maximale pour les différentes

4.3. Méthode de Kallel :

Le débit spécifique en [m3 /s/km²] :

Avec : q r , α , β : constantes régionales

S : superficie du bassin versant

D’après l’étude de kallel : β =0,41 et α = -0,5

 Cette formule ne tient pas compte de la forme du BV.( Normalement si le relief

qr est donnée d’après le tableau suivant:

Tableau 1-4 : les valeurs de qr en fonction des régions

Régions qr Domaine de validité

Tunisie du Nord et Cap Bon 5,5 S > 50 km2.

Noyau Dorsale 2,6 S0.31 S > 200 km2.

Tunisie Centrale et Sahel 14,3 T = 10 ou 20 ans

24,7 T = 50 ou 100 ans

Sud (Est et Ouest) 12,35 S > 200 km2.

Le débit maximum s’exprime comme suit :

Q=12,35× 353,477×100,41 = 597m3 /s