Fic 00026
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Exo7
Correction H [002222]
2. Calculer les conditionnements cond p (.) pour p = 1, 2, ∞ des matrices exactes obtenues à la première
étape de la procédure d’élimination de Gauss pour résoudre le système linéaire
−4
10 u1 + u2 = 1
u1 + u2 = 2
selon que l’on commence, ou non, par échanger les deux équations. Conclusion ?
[002223]
Correction H [002224]
1
Exercice 4 Factorisation d’une matrice symétrique
Soit A une matrice symétrique inversible admettant une factorisation LU. Montrer que l’on peut écrire A sous
la forme
A = BB̃T où
– B est une matrice triangulaire inférieure ;
– B̃ est une matrice où chaque colonne est soit égale à la colonne correspondante de B, soit égale à la colonne
correspondante de B changée de signe.
Application numérique
1 2 1 1
2 3 4 3
A= 1 4 −4 0 .
1 3 0 0
Correction H [002225]
1. Soit A = LU la décomposition LU d’une matrice A ∈ Rn×n avec |li j | ≤ 1. Soient aTi et uTi les lignes i de
A et U respectivement. Montrer que
i−1
uTi = aTi − ∑ li j uTj
j=1
et que
kUk∞ ≤ 2n−1 kAk∞
Exercice 6
On suppose A ∈ Rn×n inversible. Montrer que si PAΠ = LU est obtenue par la méthode de Gauss avec pivotage
total, alors
∀i, j = 1, · · · , n |li j | ≤ 1
∀i = 1, · · · , n, ∀ j = i, · · · , n, |ui j | ≤ |uii |
[002227]
Exercice 7
Soit A ∈ Rn×n telle que AT soit à diagonale strictement dominante. Montrer que A admet une décomposition
LU avec LT à diagonale strictement dominante.
Correction H [002228]
akk j akik
ak+1
ij = akij − k + 1 ≤ i, j ≤ n
akkk
et on remarque immédiatement par récurrence que toutes les matrices A˜k sont symétriques. On a
(k)
(Ãk+1 v0 , v0 ) = ∑ni=k+1 vi (∑nj=k+1 ai j v j ) − a1k (∑ni=k+1 akik vi )2
kk
(Ãk v, v) = ∑ni=k+1 vi (∑nj=k+1 akij v j ) + ∑ni=k+1 (akik + akki )vi vk + akkk v2k
Par symétrie akik = akki et donc
(Ãk v, v) = (Ãk+1 v0 , v0 ) + a1k [(∑ni=k+1 akik vi )2 + 2vk ∑ni=k+1 akik vi akkk + (akkk )2 v2k ] =
kk
n
1
(Ãk+1 v0 , v0 ) + k
[a k k k
v k + ∑ akik vi ]2
akk i=k+1
vi = 1, v j = −sign(akij ), vl = 0 l 6= i, j
Alors
(Ãk v, v) = (akii − akij ) − (akij − akj j ) ≤ 0
Correction de l’exercice 3 N
Montrons par récurrence que An = U est une matrice bande.
A1 = A, Ak+1 = Lk Ak = Lk Lk−1 · · · L1 A, k = 1, · · · , n − 1.
Supposons que Ak est une matrice bande i.e., akij = 0 pour |i − j| ≥ p et montrons que Ak+1 est une matrice
bande.
akik akk j
aik+1
j = a k
ij −
akkk
Soit |i − j| ≥ p ⇔ |(i − k) − ( j − k)| ≥ p. On considère deux cas :
– k + 1 ≤ i ≤ n et k ≤ j ≤ n. Alors i − k ≥ p ou j − k ≥ p ⇒ akik akk j = 0 ⇒ ak+1 k
i j = ai j = 0
– i ≤ k ou j ≤ k − 1 alors ak+1 k
i j = ai j = 0
3
donc Ak+1 est une matrice bande et U est une matrice bande. On a A = LU et la matrice triangulaire inférieure
L a pour éléments li j = aijj /a jj j , j ≤ i ≤ n. Toutes les matrices A j étant des matrices bandes on a aijj = 0 pour
i − j ≥ p ⇒ li j = 0 pour i − j ≥ p.
Correction de l’exercice 4 N
p
Soit LU la factorisation LU de A. On va intercaler dans cette factorisation la matrice réelle Λ =diag( |uii |).
A = (LΛ)(Λ−1U) = BC. La symétrie de A entraine BC = CT BT . On a
C(BT )−1 matrice triangulaire supérieure, B−1CT matrice triangulaire inférieure et C(BT )−1 = B−1CT et donc
C(BT )−1 = B−1C= diag(sign(uii ) = S ⇒ C(BT )−1 S−1 = I = S−1 B−1CT ⇔ CT = BS = B̃. Donc A peut être mise
sous la forme
A = BB̃T avec B̃ = BS
i.e. la i-ème colonne de B̃ est égale à la i-ème colonne de B affectée du signe de uii
Application numérique :
1 2 1 1
−1 2 1
B̃ = .
−1 −1
1
Correction de l’exercice 7 N
α uT
A = A1 = , B1 = (bi j )n−1
i, j=1
v B1
AT étant à diagonale strictement dominante on a :
n−1
|α| > ∑ |vi |, |ui | + ∑ |b ji | < |bii |
i=1 j6=i
donc BT2 est de diagonale strictement dominante. La démonstration se finit par récurrence.