Presentation de La SAR Et Distillation Atmospherique
Presentation de La SAR Et Distillation Atmospherique
Presentation de La SAR Et Distillation Atmospherique
La Société Africaine de Raffinage a été créée en avril 1961 sur l'initiative du gouvernement
Sénégalais, de la Société Africaine des Pétroles (SAP) et avec le concours des groupes
Pétroliers (Mobil, Shell, Total...). La SAR a réellement démarré ses activités en 1963 et a pour
vocation le raffinage du pétrole brut. Elle approvisionne le marché national et quelques pays de la
sous-région en produits pétroliers.
La SAR est une société anonyme au capital d’1,73 milliards de francs CFA dont la répartition entre ses
différents actionnaires est matérialisée par la figure ci-dessous.
Actionnaires
a PETROSEN
SGB-Saoudi Binladen Group
Total
FIGURE 1: DIAGRAMME DE REPARTITION DU CAPITAL DE LA SAR
• Activités de la SAR
L'activité principale de la SAR est le raffinage du pétrole brut provenant d'origines diverses :
Gabon (Mandji), Nigeria (Bony-Light, ERHA) entre autres.
Les principaux produits fabriqués sont :
Le butane pour l'usage domestique ;
Les essences super et ordinaire servant de carburant pour les automobiles et pirogues ;
Le pétrole lampant pour l'éclairage domestique ;
Le kérosène (Jet Al) pour l'aviation ;
Le gasoil pour les moteurs diesel ;
Le diesel servant de combustibles pour les boulangeries ;
Le fuel oïl pour les centrales thermiques et les fours industriels.
La SAR fournit aussi du fuel pour le SENELEC. Cependant si le fuel importe est conforme c’est-à-
dire de masse volumique égale a 0,8-0,85 kg/l et la teneur en eau < 5%, on dispose les vannes ^pour le
transfert. Si non, elle va le mélanger avec le fuel produit en interne afin d’avoir les caractéristiques
voulues
• Organisation de la SAR
Le personnel de la SAR forme un effectif de 242 employés. En outre, la Société Africaine de
Raffinage est composée d'une Direction Générale, d'une Direction Générale adjointe et de
trois (03) grandes Directions à savoir la Direction Finances, la Direction Commerciale et la
Direction des Ressources Humaines qui sont subordonnées à la Direction Générale.
Le site d'exploitation se subdivise en trois zones :
La zone A (service Sécurité, maintenance et stockage du pétrole brut) ;
La zone B (fabrication) et
Enfin la zone C (stockage de produits semi finis et finis pour leur expédition).
Les différentes opérations du processus de raffinage sont : la production (services procédé et
exploitation des unités), la maintenance (électricité, instrumentation, mécanique et chaudronnerie), les
achats (magasins, sous-traitance) et le suivi technique (contrôles, études, performances des unités,
qualité, informatique).
La SAR s'est fixée, entre autres objectifs, l'extension de la raffinerie avec une capacité de traitement de
pétrole brut d'environ 4 millions de tonnes par année afin de pouvoir satisfaire les marchés nationaux
et sous régionales.
CHAPITREI : RAFFINAGE DU PETROLE
INTRODUCTION
Les pétroles bruts sont des mélanges très complexes d'hydrocarbures acycliques et/ou cycliques, de Cl
à C40 environ. Leur valorisation requiert diverses opérations de « raffinage », dont les unes ont
seulement pour objectif de fractionner ces mélanges sans modifier la nature de leurs constituants, et les
autres visent au contraire à modifier leur composition de façon à mieux répondre aux besoins du
marché, ou à produire des « bases » pour l'industrie chimique non présentes dans le pétrole brut.
Le raffinage du pétrole constitue actuellement la branche maîtresse de l'industrie chimique organique.
En 2011 la capacité mondiale de raffinage est estimée à 4397 millions de tonnes/an.
De nos jours, la SAR exploite 137t/par jour et prévoit une exploitation de 174t/jr avec la nouvelle
extension
Les principales opérations de traitement du pétrole brut de la SAR sont les suivantes :
Zone de stockage du brut (Zone A ou Zone 400) ;
Zone de prétraitement (Zone B ou Zone 100) ; elle est composée de 3 zones :
Zone 100(distillation atmosphérique et sous vide),
Zone 200(prétraitement du naphta ou le reforming),
Zone 300(utilités)
Zone de stockage du produit finis (Zone C ou Zone 500)
LEGENDE
Pression
Température
Niveau
Debit
PRETRAITEMENT DU PETROLE BRUT
Apres réception du brut par le transfert des pompes électriques, le pétrole brut commence à être traiter.
Cette zone abrite 3 grandes zones subdivises en sous-zones à savoir :
Zone 100 : C’est la zone où il existe une opération de procède physique pour séparer les
produits
Le préchauffage ; compose de deux trains d’échanges de chaleur (un avant le dessaleur et l’autre
après) afin de chauffer le produit a une certaine température avant qu’il entre dans les fours pour
se compenser
Le dessaleur ; permet de filtrer le sel au niveau du brut (le sel peut boucher les tubes du four de ce
fait il faudra chauffer a des températures très élevées pour chauffer le produit et ceci a des
conséquences néfastes sur la longévité du matériau)
La distillation atmosphérique ; permet de faire la séparation des produits (résidus
atmosphérique, gazole atmosphérique, kérosène, naphta, les gaz légers)
La distillation sous vide ; les produits obtenus sont le fuel riche (résidus sous vide), le gazole de
tête (résidus impures), gazole sous vide, gaz lourds
Zone 200 : C’est la zone où il existe une opération de procédé chimique afin d’avoir un
reformat pur (essence a indice octane élevé > 92)
Le prétraitent du naphta ; naphta désulfuré
Section réactionnelle ; naphta pur (reformat pur)
Zone 300, zones des utilités
Centrale électrique ;
Réservoir vapeur et réseau air (démarrage compresseur) ;
Eau de refroidissement ;
ZONE 100
Le brut doit être chauffer à une certaine température avant d’être distille
Cependant il passe dans 2 trains d’échanges
Le premier train d’échange
L'objectif dans le premier train est de préchauffer le brut en récupérant les calories cédées
respectivement par les produits de stockage qui doivent rester à basses températures selon le principe
le naphta fourni de la chaleur au EIOI, le kérosène au El 02, le résidu sous vide au E104A, le gasoil
sous vide au El 04B et enfin le reflux circulant au E103C.Le brut étant à une température initiale de 27
à 3000C (température ambiante) atteint environ 1200C à la sortie du premier train d'échange qui est la
Température nécessaire au bon fonctionnement du dessaleur.
fuel Résidus atmosphérique
E104A E103C
E101 E102
Unité de
Brut
dessalage
D120
naphta
kero
E104B gazole
La distillation atmosphérique
La distillation atmosphérique est un procédé physique qui consiste à faire la séparation des produits à
une pression supérieure pression atmosphérique
Cette opération fractionne le pétrole brut en une série de coupes (ou fraction) élémentaires : gaz,
essence légère, essence lourde, kérosène, gasoil et résidus atmosphérique.
La séparation est généralement réalisée dans une colonne unique fonctionnant sous une pression
supérieure à I atm et possédante des soutirages latéraux.
Le fractionnement initial du pétrole brut permet d'obtenir les différentes coupes pétrolières. Il est basé
sur le procédé de distillation qui met en jeu les différences de volatilité entre les différents constituants
des pétroles bruts.
La distillation atmosphérique associée aux colonnes de séparation des gaz et des essences permet la
séparation en différentes coupes de la plus légère à la plus lourde :
— gaz combustibles (Cl, C2) ;
— propane (C3) ;
— butane (C4) ;120 0C -140 0C
— essence légère (C5—C6) ;
— essence lourde (C7—Cl 0) ;
• kérosène (Cl ; 140-270C
• gasoil (Cl 3--C20/25) ; 270-340C
— résidu atmosphérique (C20/25+). +360 0C RCO (Brut réduit initialement) 141.
A la sortie des fours F 101 et F 141, le pétrole brut est introduit dans la colonne de distillation continue
à pression atmosphérique (C 101) sur la zone d'alimentation (entre le et le plateau). Le brut arrive sous
une pression élevée. La colonne étant sous pression atmosphérique, il se passe une détente brutale
appelée flash des produits.
Cette détente brutale fait évaporer sous forme de vapeur la fraction légère du brut qui contient des
composants légers vers la partie haute de la colonne, appelée « section de rectification ». Une
deuxième fraction plus lourde se condense sous forme de liquide et s'écoule vers le bas, dans la portion
inférieure de la colonne, dite « section d'épuisement » au fond de la colonne.
Par des soutirages latéraux placés aux bons endroits tout au long de la hauteur de la colonne, nous
avons, suivant la volatilité, l'essence totale au sommet constituée d'essence légère et de gaz de pétrole
liquéfiés (G.P.L). Ensuite, un peu plus bas, nous avons le naphta au 25 plateau. Puis, le kérosène et le
gasoil atmosphérique sont respectivement soutirés au 15ème plateau et au 8 plateau. Enfin, au fond de la
colonne, nous avons le résidu atmosphérique qui charge la colonne de distillation (C 141) fonctionnant
sous vide.
Remarque :70% du brut de vaporise et 30% est du résidu atmosphérique
C105
Reflus intermédiaire G108
E115
C105 : colonne de séparation de l’essence pur légère et les LGP E110
(C1, C2, C3, C4)
C106 : colonne de séparation du C4 et les autres C1, C2, C3 Bac à
essence
legere pur Recueil
C4
E102 E108
G105
MDP