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Philosophie antique

Problèmes, Renaissances, Usages 


11 | 2011
Influences, filiations, réceptions (XVIIe-XXe siècles)

Sur la logique des stoïciens


Jan Lukasiewicz
Traducteur : Anna Zielinska

Édition électronique
URL : http://journals.openedition.org/philosant/1485
DOI : 10.4000/philosant.1485
ISSN : 2648-2789

Éditeur
Éditions Vrin

Édition imprimée
Date de publication : 1 novembre 2011
Pagination : 9
ISBN : 978-2-7574-0356-3
ISSN : 1634-4561
 

Référence électronique
Jan Lukasiewicz, « Sur la logique des stoïciens », Philosophie antique [En ligne], 11 | 2011, mis en ligne
le 01 novembre 2018, consulté le 15 septembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/philosant/
1485

La revue Philosophie antique est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons
Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
SUR LA LOGIQUE DES STOÏCIENS
La logique des stoïciens a été déjà étudiée par Prantl, Zeller et Brochard.
Aucun d’entre eux ne l’a comprise, car aucun n’avait de formation suffisante en
logique. Il est vrai que cela ne peut même pas leur être reproché, car, après tout,
où pouvaient-ils l’apprendre ? Leurs jugements sur la logique stoïcienne n’ont
aucune valeur.
Ce n’est qu’aujourd’hui que nous savons, grâce à la logique mathématique,
que la logique des stoïciens est un système entièrement différent de la syllogis-
tique d’Aristote. La logique stoïcienne constitue en effet le correspondant de la
« théorie de la déduction » contemporaine, et ces mots sont utilisés ici dans le
sens de Russell et Whitehead dans leurs Principia Mathematica. Il s’agit donc
d’une théorie qui n’inclut que les variables de propositions, alors que la
syllogistique d’Aristote ne contient que des variables de noms. Aujourd’hui,
nous savons également que la logique stoïcienne, en tant que théorie de la
variable propositionnelle, est le système logique fondamental dont la signi-
fication est incomparablement plus grande et plus générale que celle de la
logique aristotélicienne. Un système de logique aristotélicienne correctement
construit doit s’appuyer déjà sur les thèses de la théorie de la déduction,
autrement dit : sur la logique stoïcienne. Déjà les stoïciens eux-mêmes ont été,
semble-t-il, conscients de cet état de choses ; il se peut que l’on puisse dire de
même de certains péripatéticiens, comme par exemple – selon le témoignage de
Galien – Boèce.
De ce point de vue il faut que l’histoire de la logique stoïcienne soit écrite à
nouveau et les jugements qui ont été formulés à son propos doivent être révisés.
En étudiant les sources, je me suis rendu compte du fait que l’ouvrage d’Arnim,
Stoicorum veterum fragmenta, pour précieux qu’il soit, n’est pas suffisant pour
bien connaître la logique stoïcienne. Il faut aller jusqu’aux auteurs eux-mêmes.
Sextus Empiricus semble être le plus important parmi eux, et il comprend
parfaitement la logique des stoïciens (ses textes exigent cependant – cf. par
exemple Adv. Math. VIII 230-233 – une reconstruction presque évidente).
Ensuite, nous avons les commentateurs d’Aristote, en particulier Alexandre ;
enfin Galien. Une attention particulière doit être accordée à l’Introduction à la
dialectique de Galien, découverte au XIXe siècle par Minas. Peut-être la dernière
place dans cette liste d’auteurs pourrait-elle être occupée par Diogène Laërce.
Un exemple intéressant de la logique stoïcienne, négligé par Prantl et Arnim, se
trouve dans le Contre Celse d’Origène.
M. Heryng et M. Łukasiewicz ont participé à la discussion.
Traduit du polonais par Anna Zielinska

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