Pommier
Pommier
Pommier
INTRODUCTION :
La pomme (Malus domestica) est un fruit largement cultivé en zones tempérées avec
une concentration dans l’hémisphère nord, entre les latitudes 30° et 60°. Elle a comme
origine l’Asie de l’Ouest et serait issue à partir d’hybridations entre plusieurs espèces
incluant Malus sylvestris, M. Baccata et M. Borkh.
Bien que le nombre d’espèces reportées pour le pommier est élevé (25), la majorité
des pommiers en culture dérive de l’espèce Malus pumila et on compte actuellement plus de
7.000 cultivars.
La culture du pommier est introduite au Maroc dans les années soixante, et elle a
connu une expansion considérable dans le moyen et le haut Atlas et s’est étendue par la suite
aux régions en situation d’altitude intermédiaire avec l’introduction de variétés moins
exigeantes en froid.
1. Exigences climatiques :
La dispersion du pommier sur des zones très différentes laisse supposer une grande
plasticité de cette espèce vis-à-vis du milieu.
Le pommier est une espèce des zones tempérées, il nécessite une longue période de
repos végétatif pour satisfaire ses besoins en froid qui sont de l’ordre de 800 à 1600 heures
inférieures à 7,2°C.
Des variétés à faibles besoins en froid ont été développées et ont permis l’extension de
l’aire de culture du pommier.
L’espèce peut résister jusqu’à -35°C en phase de dormance, mais les zones les plus
favorables à la culture sont celles qui présentent des hivers froids et des étés modérément
chauds et relativement humides.
b) Températures :
Des températures de 21 à 26°C sont les plus favorables à l’activité des abeilles au cours
de la pollinisation, aussi sont favorables pour mûrir et donner une bonne coloration aux
fruits.
c) Pluviométrie :
2. Exigences édaphiques :
Le pommier s’adapte à une large gamme de sols. Cependant des terrains bien drainés
légèrement acides (pH 6.5 à6.7), argilo- limoneux, profonds et riches en matières organiques
sont les plus favorables à la culture du pommier. Les sols lourds argileux à forte capacité de
rétention en eau doivent être évités autant que les sols à forte teneur en calcaire actif.
Le secteur des rosacées fruitières participe avec une part non négligeable au
développement socio-économique du pays. En effet, les productions fruitières font l'objet
d'une importante activité économique et commerciale à l'échelle nationale. La production
annuelle est loin de satisfaire le besoin du pays en fruits en particulier pour ce qui est des
rosacées à pépins. Par conséquent, il est nécessaire de promouvoir l'extension des
plantations, ce qui implique une grande demande en plants.
Superficies Productions
Années (ha) (T)
2002/03 28038 3003096
2003/04 26133 396778
2004/05 25671 308480
2005/06 25641 390990
3000000
2500000
1500000
1000000
500000
0
2002/03 2003/04 2004/05 2005/06
khenifra
autres khenifra
22% Sefrou
Béni 26% Ifrane
Mellal El Hajeb
4%
Gharb Haouz
5%
Ouarza Tafilalet
zateTafilalet
Haouz Ouarzazate
5% 5% 6% Sefrou
12% Gharb
Béni Mellal
autres
Ifrane
El Hajeb 8%
7%
Haouz
5%
1- Les variétés :
Un des problèmes qui restreint les zones de culture du pommier est la non satisfaction
des besoins en froid hivernal. Aussi,pour la culture en plaine(Saïs,Gharb),il convient de
choisir les variétés à faible besoin en froid .Parmi–elles,on peut citer Anne, Einschiemer,Vista
bella, Jerseymac, Delbar estivale, Earlygold, sungold, Primgold,Ozark gold, newgold,
Arkcharm, Sunrise, Akane et Dorset Golden.
Certaines parmi ces variétés sont peu connues, particulièrement sur le plan adaptation
et ce n’est qu’à la suite d’essais de comportement que des conclusions peuvent être tirées sur
le choix à faire.
a) Jerseymac :
Arbre de vigueur moyenne, port semi -étalé, rameux rigides et trapus. Fructification
sur bois de deux et trois ans. Mise à fruits rapide. Production bonne et régulière.
Pomme de calibre moyen, lavée de rouge sur fond jaune. Qualité moyenne, peut se
conserver 45 jours à +2°C.
b) Akane :
Vigueur faible à moyenne, port semi- érigé, à tendance à se dégarnir, feuilles un peu
marbrées. Fructification sur dards et lambourdes portés par le bois de un à trois ans. Mise à
fruits rapide, production moyenne mais régulière. Sensible à l’oïdium.
c) Vista Bella :
Grande vigueur, ramification moyennement importante, rameaux longs et trapus, très
grandes feuilles. Mise à fruit rapide sue bois de 1 ou 2 ans .Fruit moyen à épiderme lavé de
rouge sur ¾ de sa surface, attrayant, forme aplatie, de bonne qualité gustative,
conservation 2 semaines à +2°C. Assez sensible à l’oïdium et la tavelure.
Pomme jaune de calibre moyen à gros, qualité variable avec le milieu et les conditions de
culture. Sensible à la rugosité (russeting), réaction liégeuse de l’épiderme à divers facteurs :
brouillard froid, les traitements au cuivre, les virus…
Ces derniers lèvent leur dormance sous l’effet de 200 à 300 heures de froid(T°<
7.2°C).Leur floraison débute à partir de la 2ème décade de février et peut s’étaler jusqu’à mi
mars.
Leur pollinisation peut être assurée par la variété Ein Shiemer.
Anna arrive à sa maturité à partir de la 1ére semaine de juillet. Le fruit est de calibre moyen
(80 à 120 g) avec une couleur généralement striée ou rouge sur fond vert claire d’importance
variable.
La maturité de Dorset Golden est tardive d’environ 10 jours avec un fruit qui
ressemble à celui de GD dont la couleur est vert -jaunâtre.Le fruit peut être conservé 4 à 6
semaines lorsque les prix pratiqués sur le marché sont faibles.
2- Les porte-greffes :
Le constat effectué sur le terrain a montré que plusieurs arboriculteurs accordent de
l’importance à la variété et ignorent celui du porte greffe.
Une gamme très large de PG existe pour répondre aux exigences des différentes
conditions de culture. Elle reste cependant dominée par MM106, considéré parmi les
meilleures sélections dans le monde.
Avec la limitation des ressources en eau d’irrigation, le secteur s’est orienté vers
l’irrigation au goutte à goutte pour faire une adéquation entre la taille du verger et la
disponibilité en eau. Plusieurs vergers se trouvent en situation en déficit d’intensité variable
ce qui a engendré des problèmes de dépérissement et limitation de la croissance. Dans ces
conditions, les PG ont des comportements différents et certains seraient plus productifs que
d’autres.
MM106 s’adapte bien aux sols lourds et profonds, craint la sécheresse mais est très
sensible au phytophthora, ce qui limite actuellement son utilisation.
Le PG MM109 est très vigoureux, convient bien aux sols légers bien drainés, résiste à
la sécheresse, mais très sensible à l’hydromorphie.
Le porte greffe vigoureux MM111 a montré une bonne adaptation en région à climat
chaud que les PG nanisants. Cette performance est attribuée à son efficacité dans l’absorption
des éléments minéraux qui s’est répercutée sur la croissance végétative, la vigueur, la
productivité et sur le calibre des fruits.
Les porte-greffes qui sont introduit récemment sont le Pajam 1 Lancep, le Pajam 2
Cepiland, le M 9 NAKB et le M9 EMLA. Ces porte-greffes sont d’introduction récente.
Sensibilité au phytophthora
cactorum en conditions
Fertiles, sains
favorables de son
bien Peu
MM106 moyenne Rapide Moyen développement
drainés .Craint sensible
la sécheresse
Nécessite un tuteurage,
croissance rapide les
premières années, sensible
au phytophthora cactorum
Moyennem Non Meilleur en conditions favorables à
M26 Rapide Moyenne
ent faible asphyxiants que M9 son développement
1. Densité
Les problèmes posés par la conduite en axe central dans l’établissement de l’équilibre
végétatif, le contrôle de la fructification et la maîtrise des caractères de l’arbre, le gobelet est
le mode de conduite à adopter lorsque le niveau technique de l’arboriculteur est moyen.
Les écartements qui se pratiquaient ont évolué au fil des années à la faveur d’une
intensification. Mais avec l’âge des arbres, des problèmes de chevauchement sur la ligne ont
induit un dégarnissement des arbres lié à un faible éclairement. Un développement correct
des branches fruitières et des arbres nécessite l’adoption de densité permettant de respecter
l’équilibre mis à fruit vigueur.
Distance de plantation : 5 x 3 m – 4 x 4 m ou 6 x 4 m.
Porte greffe de vigueur moyenne : M106, M111, M1.
Forme : buisson à axe central, spindelbush, palmette oblique.
b) Système intensif :
Porte-greffes
7,5 x 10,0 6,0 x 8,5 ---
vigoureux
2. Entretien du sol :
Le mode d’entretien du sol qui parait le mieux réussir consiste à enherber l’interligne
des arbres et à désherber chimiquement la ligne sous réserve de pouvoir irriguer. Sinon
pratiquer l’engrais vert à la place de l’enherbement.
3. taille
La taille est une des opérations les plus importante de itinéraire technique qui est
difficile à décrire et qui nécessite une main d’ouvre spécialisée pour sa réalisation. Après la
plantation et pour une forme de conduite en gobelet, le plan doit être rabattu à 50-60 cm
pour former l’arbre sur 3 à 5 charpentières La deuxième année en éliminant les rameaux à
angle fermé ou trop ouvert. Les sous-charpentières sont choisies pour être à l’extérieur de la
frondaison et réparties à des espaces réguliers sur la structure principale. La croissance
excessive des sous mères dans la partie supérieure de la charpente doit être contrôlée afin de
réduire le développement des rameaux de la partie basale et provoquer un certain
déséquilibre de l’arbre.
a) La taille de formation :
Elle diffère selon le mode de conduite choisi, en Goblet, en palmette, en axe etc.. . .
Son objectif est de donner et former une structure de l’arbre, et intervient au courant des
premières années de plantation.
b. La taille de fructification :
Le pommier produit sur les lambourdes insérées sur des rameaux de deux ou
plusieurs années. La taille de fructification vise donc à assurer un renouvellement continuel
de la végétation par l’éclaircie des branches fructifères trop serrées. La taille de production ne
comporte que l’enlèvement d’une partie des rameaux de 1 an en surnombre ou mal situés, le
raccourcissement et 1’éclaircissage des petites branches fructifères.
4. fertilisation
La fumure organique permet d’apporter, en plus d’une certaine quantité d’éléments
fertilisants majeurs, des oligo-éléments indispensables à une croissance et à une
fructification correcte et de qualité chez l’espèce. Le fumier contribue également à
l’amélioration de la qualité du sol (structure et perméabilité). Les quantités à apporter et la
fréquence des apports dépend du niveau de matière organique dans le sol (le sol est bien
pourvu lorsqu’il renferme 3 à 40/o de matière organique) et des disponibilités en fumier. Un
apport de 10 à 20 t/ha/an peut être suffisant.
Les besoins les plus importants se font sentir au niveau de la chaux, de la potasse, de
l’azote mais les restitutions par les feuilles, le bois de taille sont très importantes et les
exportations restent modestes :
Tableau n°5 : Fumure azotée d’entretien et de production d’un hectare de pommier selon
les exportations de fruits (kg /ha).
1ère 2ème
3ème année / 4ème année / 5ème année
année année
20 40 60 80 80
P205 30 - ---------------- - - 30
K20 -- 60 60 120
Le K20 doit être apporté avant la récolte, le P205 avant débourrement pour servir en
floraison.
Les apports de fumier, des résidus végétaux, ou des applications foliaires à base de
sulfate ou d’oxyde de zinc, permettent de corriger les carences en zinc. L’application des
fongicides contenants du zinc peut parfois suffire à prévenir cette carence.
5. Irrigation
Le pommier est une espèce exigeante en eau et ses besoins sont estimés à 6000- 7000
m3/ha qui doivent être apportés (selon Les régions) à partir du mois de mai jusqu’au mois
d’octobre.
Le volume d’eau à apporter peut être approché par la méthode du bilan hydrique qui
tient compte en particulier de L’ETP (Evapotranspiration potentielle), la réserve facilement
utilisable du sol (RFU) et l’âge des arbres. Ce bilan peut être calculé hebdomadairement en
adoptant un coefficient cultural (Kc) de l’ordre de 0.8 à 0.9 pour un verger adulte.
L’irrigation au goutte à goutte permet une alimentation régulière de la culture en
apportant 5 à 10 m3/heure et à des fréquences élevées. La dose à apporter chaque jour doit
être calculée pour compenser la consommation de la veille afin que le bulbe d’humectation ne
se rétracte d’une façon exagérée. L’irrigation quotidienne est à réaliser en une seule période
continue, concentrée durant la période chaude de la journée, et que la dose journalière
appliquée soit proche des besoins de la journée.
Il est également important de raisonner les irrigations en fonction des besoins du
verger et pas en fonction du calendrier.
Les besoins en eau sont plus importants en période estivale c’est à dire environ 2 mois
avant la récolte, c’est à cette période où le stress hydrique est à éviter pour ne pas contrarier
la production. L’humidité du sol doit rester proche de la capacité au champ, la fréquence des
irrigations est plus grande.
6. Eclaircissage
L’éclaircissage du pommier constitue une pratique essentielle. On distingue 3 types
d’éclaircissages :
Eclaircissage manuel:
Cette opération consiste à réajuster déjà par la taille, la quantité de boutons à fruits
que l'arbre est en mesure de supporter, et de telle sorte que la formation des ébauches ne soit
pas entravée l’année suivante.
Eclaircissage chimique :
7. Protection phytosanitaire
a. Les maladies :
Normalement, les applications des pesticides aux jeunes plantations doivent être
minimisées pour des raisons économiques, cependant il est conseillé de recourir à une
surveillance très rapprochée du verger. Les maladies les plus problématiques chez le
pommier sont:
La tavelure :
Cette maladie se manifeste par des taches brunâtres à la face supérieure des feuilles.
Ces taches réduisent l’activité photosynthétique et entraîne la chute prématurée des feuilles.
Sur les fruits, la maladie déforme les fruits par les fentes plus ou moins profondes qu’il cause.
L’oïdium :
C’est un champignon qui attaque essentiellement les extrémités des pousses en
croissance, les jeunes feuilles et même les fruits. Sur le fruit, ce champignon provoque des
déformations et une rugosité localisée.
Les monilioses :
La maladie se manifeste par un desséchement des fleurs, un desséchement, puis
apparition d’un chancre en écussons sur les rameaux, et un développement d’une pourriture
brune à partir d’une blessure sur les fruits au verger ou en conservation.
La tendance actuelle est vers la réduction du nombre de traitements et vers l’utilisation de
moyens de contrôle respectueux de l’environnement, et des agents naturels (prédateurs,
parasites et des variétés résistantes). La surveillance de l’évolution des insectes et des
maladies, du climat, et l’utilisation des phéromones, bien nécessaire pour des programmes de
lutte intégrée, permet de mieux raisonner les traitements.
b. Les insectes :
Les insectes les plus répandus chez le pommier:
Le puceron :
C’est l’insecte le plus redoutable sur arbres adultes, qui se développe au printemps et
déforme les jeunes fruits. Les tiges sont couvertes d’amas de pucerons noirs. Sur les arbres
jeunes, tous les pucerons sont nuisibles dans la mesure où ils ralentissent la croissance et
déforment les rameaux en cours de développement. Pour lutter contre cet insecte, il faut
étêter les plantes au-dessus de la sixième fleur. Nous recommandons d’intervenir très tôt par
l’utilisation des insecticides systémiques de façon à éliminer les pucerons protégés au creux
des feuilles.
La mineuse cerclée :
Les chenilles en dévorant le parenchyme du limbe des feuilles entre les cuticules,
provoque des chutes très importantes des feuilles, réduit la fonction chlorophyllienne et les
rendements
Pour éviter les accidents qui mènent aux blessures des fruits lors de la récolte, il faut
que :
Les personnes qui font la récolte ne doivent pas avoir de longs ongles;
Les caisses en plastiques ou paniers utilisés lors de la récolte ne doivent comporter
des parties pointues ou une surface rugueuse, et doivent être souvent désinfectées;
Veiller à la manipulation correcte des fruits. Les fruits doivent être déposés avec soin
dans les caisses et non pas jetés;
Eviter de mélanger les fruits chutés et ceux récoltés. Les fruits chutés sont souvent
endommagés lors de chute et ne se conservent pas correctement. Ils sont souvent
vendus immédiatement sans stockage au frigo.
Les fruits ne doivent pas être exposés longtemps aux rayons solaires, autrement les
fruits peuvent être endommagés par des coups de soleil ce qui les rend invalides pour
la conservation.
Après la récolte, il est conseillé de faire subir une pré-réfrigération, dans le but de
ralentir le processus de maturation. Par la suite, la conservation peut se faire en chambre
froide avec ou sans atmosphère contrôlée.
1. Choix du site :
a. Conditions édapho-climatiques :
Comme c'est déjà montré, le pommier a besoin d'un hiver assez frais pour satisfaire ses
besoins en froid hivernal qui lui permettant la levée de dormance. Les zones de montagne,
qui présentent des températures douces en été, un automne frais avec des nuits de rosée, un
hiver froid et des précipitations raisonnables fournissent les conditions climatiques
favorables pour la production de pommes bien colorées et de haute qualité. Cependant, les
zones à hiver doux présentent un potentiel pour l'expansion de la production de pomme avec
le développement de nouvelles variétés à faibles besoins en froid.
En plus de ce facteur proprement climatique, on trouve autres facteurs à prendre en
considération:
l’exposition :
Elle joue un rôle essentiel dans la mesure où un éclairement est nécessaire à la mise à
fruits des arbres, au développement et à la coloration des fruits. Concernant les haies
fruitiers, il faut d’une part orienter les rangs Nord-Sud afin d’avoir éclairement suffisant,
d’autre part il faut assurer une distance entre les rangs au moins égale à la hauteur des arbres
adultes.
la situation :
Les fonds de vallée sont à déconseiller. La situation doit être aérée, éviter le voisinage
des bâtiments importants et des forêts. En outre, il faut rechercher un terrain de ponte douce,
suffisamment arrosé et éviter les vallées encaissées et étroite où il y’a un risque de gelées, et
aussi les plateaux soumis au vent ou les régions de grêle.
b. Choix du porte-greffe :
3. préparation du terrain
Il est nécessaire avant de planter de faire une bonne préparation du sol. Les objectifs
visés sont:
Augmenter l’épaisseur de terre exploitable par les racines.
Donner au sol une structure meuble et aérée.
Eviter les accidents d’asphyxie radiculaires.
Les opérations qu'on doit effectuer avant de procéder à la plantation sont :
a. Le sous-solage
Le sous-solage permet d’éclater la terre sans retournement. Il s’avère utile pour briser
une couche dure en profondeur et aérer le sol, on le fait à la charrue jamais de plus de 60cm
et à condition que la terre arable ait une profondeur suffisante pour ne pas ramener à la
surface les du sous sol.
La sous soleuse attaque les couches du sous sol en place, elle doit être utilisée de
préférence en été pour mieux faire éclater les particules de la terre, elle n’est intéressant que
dans les terrains compactes, dans les terrains légers, son efficacité dure au moins une année.
b. Le défoncement
C’est un labour profond: 30cm et plus, effectué sur toute la surface à planter. Il
ameublit le sol sur l’épaisseur de la terre arable explorée par la majorité des racines. Le
défoncement doit être accompagné d’un apport important de la MO, du fumier bien
décomposé par exemple:50 à 60 T/ha.
c. La fumure de fond :
Il est indispensable d’effectuer avant la plantation une fumure de fond, puisque l’acide
phosphorique et la potasse migrent difficilement dans le sol. Selon la richesse naturelle du
sol, la fumure de fond sera de l’ordre de : 200 à 500 unités de P2O5 et de 350 à 1000 unités
de potasse (700 à 150kg de calcium de l’hectare exprimé en Ca) si le sol est acide.
piquetage du terrain :
b. Habillage et pralinage
c. Plantation
5. Conduite et entretien
a. Tuteurage :
Le tuteurage n’est indispensable que dans les régions où le vent est violent ou
pour les hautes tiges. Pour se protéger contre le vent, on a le plus souvent recours aux
brise- vents. Cette opération ne doit être pratiquée qu’au printemps avant le départ
de la végétation, quand le sol est tassé, même pour les plantations d’automne.
b. Arrosage
Il n’est pas indispensable en cas de plantation précoce (automne, début
printemps), il est indispensable en cas de plantation tardive en zone sèche et chaude
puisque les jeunes arbres sont sensibles tant que leur système radiculaire n’est pas
bien établit en profondeur. Aussi, pour éviter l’évaporation, on peut protéger la plante
avec un peu de paille autour du tronc (1 m2).
c. Taille :
la taille de formation n’est pas obligatoire la première année , mais il convient
de ne laisser à l’arbre qu’une partie aérienne en rapport avec son système
radiculaire .Si l’année suivante la plantation est sèche, les nouvelles pousses seront
brûlées et il faudra les battre à l’automne suivant , s’il est humide.
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BOUHIER.R,laPomme ,culture et débouchés :collection LA
TERRE ,France 1983 PP 24 ,45 ,160 à 234