Chap 1 Composant Électrinuqe
Chap 1 Composant Électrinuqe
Chap 1 Composant Électrinuqe
Fonctions fondamentales
de l’électronique
q Composants discrets
- Quelques définitions élémentaires
- Résistance électrique
- Condensateur
- Inductance
- Diode
q Les transistors
- Le transistor bipolaire
- Le transistor a ̀effet de champs
q Composants d’ électroniques de puissances
- Diode
- Thyristor
- Triac
q Composants numériques
- Électronique analogique contre électronique numérique
- Les circuits intègres logiques
- La technologie TTL
- La technologie MOS
- Principe de fonctionnement
Pour l’analyse dynamique des circuits l’étude des grandeurs variables dans leurs
expression temporelles est souvent assez peu pratique.
• Phase à l’origine
• Amplitude
• Valeur moyenne
• Valeur efficace
DUT Génie Electrique – S3 - Pr: Mohamed LAMHAMDI
Chap. 1 : Composants électroniques Composants discrets
Quelques définitions élémentaires : Représentation d’une grandeur sinusoïdale
La forme temporelle des grandeurs alternatives sinusoïdales est souvent peu pratique
à manipuler. Il existe d’autres représentation plus “simple” pour les manipuler
La représentation de Fresnel
La représentation de Fresnel permet, à l’aide d’une
construction géométrique simple, de soustraire, de
dériver et d’intégrer plusieurs fonctions alternatives
sinusoïdales de même pulsation ω.
À toute grandeur alternatives sinusoïdale fonction du temps :
La représentation complexe
Caractéristiques technologiques
Les principales caractéristiques des résistances :
• Valeurs ohmiques les plus utilisées entre ∼ qqs. 10 Ω à qqs. 1 MΩ
• La tolérance et précision, exprimée en % ;
• Valeurs normalisées : les séries Exx ;
• Dissipation de puissance;
• Coefficient de température, α :
Technologies
Les différentes technologies de base des résistances sont les suivantes :
• Résistances bobinées : enroulement d’un fil conducteur autour d’un noyau
• Résistance à couche de carbone : couche de carbone déposée.
• Résistances à couche métallique : évaporation sous vide d’un métal qui se dépose
sur un support en céramique.
• Résistances CMS (marquées d'un code numérique de trois ou quatre caractères).
• Les potentiomètres
Comportement réel
Une résistance n’est jamais pure : elle est légèrement capacitive, ou inductive, ou les deux à
la fois. La fréquence, la résistance voire l’inductance devront être choisies pour que
l’impédance de la résistance réelle soit proche de la valeur R souhaitée.
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Chap. 1 : Composants électroniques Composants discrets
Les résistances électriques
Effet Joule
Un conducteur parcouru par un courant consomme une énergie électrique et la
transforme en chaleur. La puissance correspondante (qui correspond à un débit
d’énergie) s’exprime par l’une des trois formules, équivalentes grâce à la loi d’Ohm :
Énergie emmagasinée
De point de vue énergétique, le comportement du condensateur est bien diffèrent de
celui de la résistance. Alors que cette dernière dissipe l’énergie électrique en la
transformant en chaleur, le condensateur emmagasine l’énergie électrique quand il se
charge et la restitue lorsqu’il se décharge.
Comportement réel
Un condensateur ne présente jamais une capacité́ pure. En particulier, il y a toujours
des pertes dans le diélectrique. Ces pertes sont modélisées en première approximation
par une résistance R placé soit en série, soit en parallèle de la capacité́ C.
Caractéristiques technologiques
• La valeur de la capacité́ ;
• La tension d’utilisation/nominale ;
• La tolérance (en %)
• Coefficient de température, α
• Pour les condensateurs polarisés : leur polarité́ ;
• Type de diélectrique, les pertes, etc.
Différentes catégories
enroulés ou a film plastique
céramiques
électrolytiques
Condensateurs CMS
Comportement réel
• Une bobine idéale n’aurait aucune perte d’énergie, mais en réalité́, le conducteur employé́ pour
l’enroulement a aussi une résistance qui entraine des pertes par effet Joule.
• L’utilisation d’un noyau magnétique permet de réduire le nombre de spires pour une
inductance donnée, donc les pertes par effet Joule.
Inductance
Caractéristiques principales des inductances
Les symboles
• La valeur de l’inductance ;
• La résistance des pertes ;
• Le courant admissible;
• Coefficient de température, α
Différentes catégories
Bobines à air
• Faible inductance
• Saturation magnétique limitée
• Utilisée pour les hautes fréquences
• Tous les composants à base de matériaux semi-conducteurs sont très sensibles aux
variations de température
• La diode est un composant passif non-linéaire, à ce titre, il existe différents modelés
linéarisant le comportement de la diode selon son état.
Caractéristiques principales
• Courant admissible (Ifxx);
• La tension inverse maximale (Vrxx) ;
• Puissance de dissipation;
• Rapidité́ : temps de recouvrement inverse, temps de commutation ;
• Capacité́;
La photodiode
• En l’absence de photon, la photodiode fonctionne comme une
diode classique.
• L’absorption de photons d’énergie suffisante augmente le
courant dû aux p.c.m
La diode varicap
Polarisée en inverse, elle fonctionne comme un condensateur
dont la capacité́ est ajustable en fonction de la tension
(négative) appliquée.
Définition
Le transistor est le composant clé́ de l’électronique, composant a trois bornes
c’est aussi un composant électronique actif non-linéaire.
Utilisations:
• Comme interrupteur dans les circuits logiques
• Comme amplificateur de signal ;
• Pour stabiliser une tension, moduler un signal
• Nombreuses autres utilisations.
Différentes formes :
• Soit comme composant discret ;
• Soit sous forme de circuit intégré (CI),
• Soit faisant partie d’un circuit plus complexe, allant de quelques unités (ex.,
AOP) à quelques millions de transistors par circuit (ex., microprocesseurs)
Il peut :
Amplifier un signal (amplificateur de tension, de courant, de puissance,...)
Etre utilisé comme une source de courant
Agir comme un interrupteur commandé (essentiel pour l’électronique
numérique)
On distingue :
Transistor bipolaire (source de courant commandé par un courant)
Transistor à effet de champ (source de courant commandé par une tension)
droite d’attaque
droite de charge
Le JFET se comporte alors comme une résistance dont la valeur est contrôlée par VGS.
Pour une tension VGS = VP , la zone de charge d'espace envahit tout le canal et le courant
ne circule plus dans le canal.
VP est la tension de seuil du JFET.
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Chap. 1 : Composants électroniques Composants d’ électroniques de puissances
Diode : Défini&on
Ø Composant semi conducteur élémentaire constitué par une seule jonction PN.
Ø Un dipôle électrique unidirectionnel dont les bornes son l’anode (A) et la cathode (K).
Ø L’anode est la zone P d’une jonction P-N, la zone de type N est la cathode.
Champ électrique
Anode A Anode
iD -- ++ iD
-- ++ P+
-- ++
Zone dopé P Zone dopé N N- vD
vD Excès de trous Excès
d’électrons N+
Cathode K Cathode
Zone d’équilibre
Cathode (K) A
P+
Gate (G)
N+ T2
P
N-
N-
P
G T1
P+
Anode (A) N+
K
L’état bloqué: si le courant IAK est nul tandis que la tension VAK est quelconque.
L’état passant: est caractérisé par une tension VAK nulle et un courant IAK positif.
L’amorçage (A): est obtenu par un courant de gâchette IG positif d’amplitude
suffisante alors que la tension VAK est positive.
Le blocage: apparaît dès annulation du courant iAK (commutation naturelle) ou
inversion de la tension vAK (commutation forcée).
Le fonctionnement réel est, comme pour une diode, caractérisé par ses deux états:
• à l’état passant, vAK ≈ 0, le courant direct est limité par le courant direct
maximal. (il se comporte comme une diode)
• à l’état bloqué, iAK ≈ 0, la tension inverse est limitée (phénomène de claquage par
avalanche) par la tension inverse maximale.
Les composants: les portes logiques ET, OU, NON, une combinaison de ces portes
(NAND, NOR, XOR...) et des structures de mémorisation (bascules, latches, flip-
flops) qui peuvent être fabriquées à partir de ces portes... ,
Circuit intégré numérique: Les circuits intègres numériques les plus simples sont
des les portes logiques (et, ou, non), les plus complexes sont les microprocesseurs
et les plus denses sont les mémoires.
• L’étude des montages utilisant des circuits logiques est tout à fait
différente de celle des circuits analogiques.
• Chaque fonction logique (ET, OU, XOR, etc.) se réalise à partir de
composants de l’ électronique analogiques.
• La constitution interne d’un circuit intègré logique est identique à celle d’un
circuit analogique : un grand nombre de transistors (BJT ou FET) et de
résistances
• L’information traitée par ces deux types de circuits ne se présente pas sous
la même forme. Pour les montages analogiques, l’information est portée par
la valeur instantanée d’un signaĺ. Les circuits logiques utilisent un signal
binaire valeur exacte du niveau de tension n’a aucune importance.
• Dans un montage analogique, il faut étudier dans chaque cas l’adaptation d’un
circuit à un autre. Pour les circuits logiques d’une même famille, aucun
problème d’adaptation ne se pose.
• La conception d’un système logique se révèle alors simple car il suffit de
réaliser la fonction souhaitée à l’aide d’un certain nombre de boitiers sans se
préoccuper des problèmes électriques
• Composants rapides
• Consommation en courant important
• Composants lents
• Consommation en courant faible
Principe de fonctionnement