GM105
GM105
GM105
Réalisé par :
KHATERCHI Hechmi
Machine synchrone……………………………………….page 45
Exercices d’application………………………………….page 61
Lois de l’électrocinétique
I. courant électrique :
I.1. Notion de courant :
→
dQ = n.e. →v .dt. ds = = ρ. →
v .dt. →
ds
dQ
I= = ∫ →→
dt A
j ds
R = ρ. L
S
Si VA et VB désignent les potentiels de deux points A et B distant de L dans le
j
conducteur, la norme du champ électrique est égale à E = = ρ.j = ρ. I = VA - VB .
σ S L
On peut écrire cette relation sous la firme habituelle suivante ( loi d’ohm ) :
VA – VB = R.I
Argent : 1,47.10-8 Ω.m Silicium : 2400 Ω.m Verre : 1010 à 1014 Ω.m
Cuivre : 1,72.10-8 Ω.m Germanium : 0,5 Ω.m Mica : 1011 à 1015 Ω.m
Aluminium : 2,63.10-8 Ω.m Eau : 0,1 à 105 Ω.m
Le régime permanent est celui qui existe après la fin des phénomènes transitoires
qui se produisent lors de la mise sous tension d’un circuit.
Si une grandeur électrique G est fonction du temps, il existe à priori des phénomènes
de propagation dans le circuit et G est en fait une fonction du temps et de l’espace :
G = f(t,x). Mais si les dimensions du circuit sont négligeable devant la longueur
d’onde associée au phénomène, on peut négliger la propagation. Par exemple, pour
une fréquence de 1 MHz, la longueur d’onde associée ( λ = c / f ) est voisine de 300
m. Ce n’est que pour des fréquences supérieur à 1 GHz que la dimension des
circuits devient comparable à celle de la longueur d’onde.
Dans l’approximation, dite des états quasi-permanents, on admet que G est
seulement fonction du temps. Il n’y a pas accumulation des charges dans certains
points du circuit : à un instant donné, l’intensité est la même en tous les points d’un
conducteur donné.
Dans l’approximation des états quasi-permanents, on peut formuler les deux lois
suivantes :
Ces deux lois, appelées aussi loi des nœuds et loi des mailles, sont des lois
fondamentales de l’électrocinétique et elles permettent ( en principe ) l’étude de tous
les circuits électriques constitués de dipôles.
UAB
C’est un conducteur qui possède une borne d’entrée et une borne de sortie du
courant. Il est caractérisé par deux grandeurs algébriques : L’intensité I qui le
traverse et la tension entre ses bornes UAB = UA – UB.
III.2.Conventions de signe :
La principale difficulté rencontrée par les néophytes est l’écriture correcte des
signes.
Par convention on pose que dans un circuit orienté, le courant est positif si les
charges positives se déplacent dans le sens positif.
Pour les différences de potentiel, il existe deux possibilités de choix. Nous utiliserons
la convention dite convention récepteur qui est la plus intuitive car avec cette
convention, un courant positif provoque une chute de tension dans le dipôle placé
entre A et B.
On représente les tensions par une flèche orientée des potentiels faibles vers les
potentiels élevés. Ainsi sur la figure précédente, on a UA > UB.
Avec cette convention, l’expression de la loi d’ohm est UA – UB = R.I ; ( avec l’autre
convention, la loi d’ohm s’écrit UA – UB =- R.I ).
Dans un récepteur les flèches représentatives de la tension et du courant sont de
sens contraires.
Dans un dipôle générateur, la situation est inversée et les flèches représentatives du
courant et de la tension sont alors de même sens.
Dans un dipôle, le courant et la tension sont liés par les relations réciproques :
UV – GM 105 ( électricité industrielle ) page 5
U = f ( I ) et I = g ( U )
Les graphes correspondantes dans les plans ( U, I ) et ( I, U ) sont les
caractéristiques du dipôle.
Dans la représentation U = f ( I ) , on met en avant la loi des mailles et les
générateurs de tensions. Dans la représentation I = g ( U ), on met la loi des nœuds
et les générateurs de courant.
• Dipôles Symétriques :
• Dipôles linéaires :
• Résistance :
U = R.I ⇔ I = G.U
U
R est la résistance dont la valeur s’exprime en ohm ( Ω ).
G est la conductance dont la valeur s’exprime en siemens ( S ).
UAB
E U
Pour les sources réelles, la tension de sortie diminue si le courant débité augmente.
Les accumulateurs au plomb, les alimentations stabilisées de laboratoire sont de
bonnes approximations de sources de tension idéales.
Une pile électrochimique usagée présente une forte résistance interne : sa tension
diminue dés qu’elle débite dans une charge.
A
I
J I
UAB
I
I0
U0 U
UAB
E R
UAB
J
G = 1 / R et J=E/R ⇔ R = 1 / G et E = R.J
Si les dipôles ainsi modélisés sont des générateurs purs, la résistance R se nomme
la résistance interne du générateur. Elle est nulle pour un générateur de tension idéal
et infinie pour un générateur de courant idéal. E est la force électromotrice ( f.e.m ) à
vide c’est à dire sans charge entre A et B.
J est le courant de court-circuit, c’est à dire le courant qui circule dans un conducteur
de résistance nulle placé entre A et B.
Le courant qui traverse les dipôles associés en série est le même ; il y a additivité
des tensions aux bornes des dipôles. Pour des résistances linéaires on a :
U= ∑U = ∑ R .I
k k
Avec des dipôles non linéaires, on peut construire point par point la caractéristique
du dipôle équivalent en utilisant l’additivité des tensions aux bornes des deux dipôles
UAC = UAB + UBC.
IV.2.Assocuiation parallèle :
I= ∑ I = ∑G .U
k k
1 = 1 + 1 ⇒ R = R1.R2
R R 1 R2 R1 + R2
La résistance équivalente à des résistances en parallèles est donc plus petite que la
plus petite des résistances associées.
L’utilisation de résistances en parallèle est à l’origine de nombreuses erreurs de
calcul.
Pour des dipôles non linéaires, on peut construire point par point la caractéristique
du dipôle équivalent en utilisant l’additivité des courants dans les deux dipôles.
Un réseau électrique linéaire est un ensemble de dipôles linéaires, reliés par des
conducteurs de résistances négligeable. On suppose que le réseau contient au
moins un générateur.
Un réseau est constitué de « b » branches connectées par « n » nœuds et formants
« m » mailles.
• Un nœud est un point de jonction de plusieurs conducteurs.
• Une branche est une portion de circuit entre deux nœuds.
• Une maille est un parcours fermé constitué de branches et ne passant
qu’une seule fois par un nœud donné.
Exemples :
A
B m = 1 ( ABCD )
n=0
b = 1 ( ABCD )
D C
E
A
B m = 3 ( AEFD, EBCF, ABCD )
n = 2 ( E et F )
b = 3 ( EBCF, AEFD, EF )
D
F C
Connaissant les f.é.m des générateurs et les résistances du réseau, résoudre celui ci
c’est déterminer l’intensité du courant qui circule dans chacune des branches.
II.2. Exemple :
V1 V2 V3 Vk
I1 I2 I3 Ik Ri = résistance de la
branche
Gi = 1/Ri : conductance
R1 R2 R3 Rk de la branche
Les potentiels Vi ( i = 1 jusqu’à k )des extrémités des branches sont tous définis par
rapport à un même potentiel de référence Vref.
D’après la loi des nœuds on peut écrire que :
I3
E1 = 12V
E2 = 20 V
10Ω
M
VB + VC + VM 12 + -20 + 0
D’après le théorème de millman, VAM = 10 15 10 = 10 15 10 = -0.5 V
1 + 1 +1 1 + 1 +1
10 15 10 10 15 10
Remarques :
• Le théorème de millman( qui est une autre façon d’écrire la loi des nœuds )
permet dans de nombreux cas de résoudre rapidement un réseau, mais il
faut l’appliquer correctement.
Exemple :
I3
E1 = 12V
E2 = 20 V
10Ω
M
On veut calculer VAM.
Le circuit comprend deux générateurs actif E1 et E2.
V. Circuits équivalents :
V-1- Théorème de thévenin :
Supposons que D soit isolé du reste du réseau. Si le reste du circuit est actif, la
f.é.m, mesuré entre A et B vaut ET : c’est la tension en circuit ouvert. S’il est rendu
passif, c’est a dire tous les générateurs sont remplacés par leurs résistances
internes, la résistance mesurée entre A et B vaut RT.
- si le générateur qui remplace D est seul à être actif, le reste du réseau est
équivalent à RT : IP = - U .
RT
I I
⇒
Réseau D ET D
U U
B
I = ET
D +R T
Théorème :
Un réseau linéaire vue entre deux points A et b, peut être remplacé par
un générateur de f.é.m ET et de résistance interne RT , avec :
V.2.Théorème de Norton :
Un réseau linéaire vue entre deux points A et b, peut être remplacé par
un générateur de courant d’intensité IN et de résistance interne RN , avec :
Remarques :
V.3. Exemple :
10Ω 15Ω
I1 A I2 C
B
I3
E1 = 12V
E2 = 20 V
10Ω
M
On veut déterminer la tension UAM en utilisant les théorèmes de thévenin et de
Norton :
• en utilisant le théorème de thévenin :
RT = 10//15 = 6 Ω.
VB + VC 12 + -20
ET = UAM ( à vide ) = 10 15 = 10 15 = - 0.8 V .
1 + 1 1 + 1
10 15 10 15
Le circuit devient alors :
A D’après le principe de diviseur de
RT
tension :
UAM = 10 .ET = - 0.5 V
10 + R T
10Ω
ET
RN = 10//15 = 6 Ω.
IN = Icc = E1 + E2 = 12 + -20 = - 0.133 A .
10 15 10 15
Le circuit devient alors :
A B R12
A B
R1
R2 R13 R23
C
R3
C
- Si on déconnecte A :
- Si on déconnecte B :
- Si on déconnecte C :
- si On relie B et C :
- si On relie A et C :
- si On relie A et B :
R23 = R1.R2 + R1.R3 + R2.R3 , R12 = R1.R2 + R1.R3 + R2.R3 et R13 = R1.R2 + R1.R3 + R2.R3
R1 R3 R2
VII. Conclusion :
Les différentes méthodes sont équivalentes, mais pour l’étude d’un réseau
particulier, certaines méthodes sont mieux adaptées que d’autres. La principale
difficulté de ce type de problèmes est de trouver la méthode la plus pertinente.
La méthode de Millman est souvent très efficace, la méthode de thévenin doit être
utilisée aussi souvent que possible, car elle permet de transformer des circuits
complexes en des circuits types élémentaires.
La mise en œuvre simultanée de plusieurs méthodes peut aussi s’avérer utile.
Une tension sinusoïdale est une grandeur périodique et alternative pouvant s’écrire
sous la forme : u(t) = UMsin(wt + θu) avec :
UM : va leur maximale de u(t) en volt ( V ) ;
t : temps en seconde (s) ;
w : pulsation en radians par seconde ( rads-1 ) ;
wt + θu : phase instantanée en radians ( rad ) ;
θu : phase à l’origine en radians ( rad ).
Exemple :
Considérons un dipôle Z traversé par un courant sinusoïdal i(t) et ayant entre ses
bornes une tension sinusoïdale u(t).
i(t) Z
u(t)
Si on associe au courant i(t) un vecteur OM1 de coordonnées polaires ( I, θi ) et à la
tension u(t) un vecteur OM2 de coordonnées polaires ( U, θu ), la représentation de
FRESNEL sera donnée par la figure 1.
M2
U
M1
θu I
θi
⎧u(t) = U 2 sin(wt + ϕ) ⇒ U (U , ϕ )
⎨
⎩ i(t) = I 2 sin(wt) ⇒ I (I , 0 )
O
I
Remarques :
⎧
La loi des mailles vectorielle s’écrit U = U1 + U2 avec ⎨ U1 = (U1, θ1)
⎩U2 = (U2, θ2)
U2
θ2
θ1 U1
• puissance instantané :
• puissance active :
La puissance réactive est une invention mathématique pour faciliter les calculs, qui
est donnée par l’expression suivante : Q = U.I.sin( ϕ ) son unité est le [ VAR].
• puissance apparente :
La puissance apparente est une forme de puissance qui ne tient pas compte du
déphasage entre i(t) et u(t). Elle est donnée par l’expression suivante : S = U.I son
unité est le [ VA].
• triangle de puissance :
P
Figure 4 : diagramme de FRESNEL des puissances.
Remarque :
• autres relations :
Q Q
tg(ϕ ) = , cos(ϕ ) = P et sin(ϕ ) =
P S S
Un dipôle linéaire passif peut être une résistance, une bobine ( inductance ) ou un
condensateur. On caractérise chaque dipôle par son impédance Z ou son admittance
Y= 1.
Z
Les caractéristiques de ces dipôles sont données par le tableau 1 :
uR uL uC
- bobine réelle : La résistance du fil de cuivre dont est composée la bobine n’est en
réalité pas négligeable. D’où une bobine réelle est modélisée par une résistance ( r
)en série avec une inductance parfaite ( L ). L’impédance complexe d’une bobine
réelle est :
2
Z = r + j.L.w ⇒ Z = r 2 + (L.w)
- Le condensateur réel ne se diffère du condensateur parfait que pour les très hautes
fréquences ( > 1 MHz ), on le considère généralement comme parfait.
VI.2. exemple :
u
Z1 Z2
i i1 i Z
⇔
i3 u1 Z3 u2
u3
• La puissance instantanée est p = u.i = u1.i1 + u2.i2 + u3.i3
• La puissance active est P = U.I.cos( ϕ ) = P1 + P2 + P3
= U1.I1.cos( ϕ1 ) + U2.I2.cos( ϕ2 ) + U3.I3.cos( ϕ3 )
• La puissance réactive est Q = U.I.sin( ϕ ) = Q1 + Q2 + Q3
= U1.I1.sin( ϕ1 ) + U2.I2.sin( ϕ2 ) + U3.I3.sin( ϕ3 )
Remarque :
C iC
H C
A C H
R A
u R
G u
E G
E
D’après les schémas ci-dessus, on peut faire le bilan des puissances suivant ( voir
tableau 2 )
Tableau 2 :
d’où
P.[tg(ϕ) - tg(ϕ')]
C=
w.U2
• Les tensions simples ou étoilées ( entre les phases et le neutre ) : v1, v2, v3
• Les tensions composées ( entre les phases ) : u12, u23, u31.
1 1 u12
2 2 u31
3 3 u23
V1 V2 V3
N N
Un système triphasé est équilibré lorsque les trois tensions possèdent la même
valeur efficace V et qu’elles sont déphasées de 2π l’une par rapport à l’autre.
3
II.1. Equations horaire :
v1 = V. 2.sin( w.t )
v2 = V. 2.sin( w.t − 2π )
3
v3 = V. 2.sin( w.t + π ) .
2
3
300
200
v1
100
v2
0
v3
-100
-200
-300
-400
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
()
V1 V
⎛ V ⎞ ⎛ V⎞
0 ; V2 ⎜⎜ −2π ⎟⎟ ; V3 ⎜⎜ 2π ⎟⎟
⎝ 3 ⎠ ⎝ 3 ⎠ V3
+
V1
V2
Les tensions composées ont la même fréquence que les tensions simples, elles sont
définies comme suit :
u12 = v1 - v 2 ⇒ U12 = V1 - V2
u 23 = v 2 - v3 ⇒ U 23 = V2 - V3
u 31 = v 3 - v1 ⇒ U 31 = V3 - V1
600
v2 200
6
v3 u23 = U. 2.sin( w.t − π )
u12 0 2
u23 u31 = U. 2.sin( w.t − 7π ) .
u31
-2 0 0
6
-4 0 0
-6 0 0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
V3 U12
U31
V1
V2
U23
Si le réseau est équilibré, le système des trois tensions composées est équilibré
direct.
V. Couplage étoile ( Y ):
V.1. Montage :
i1
1 Z j1
i2 v1
2 Z j2
i3 v2
3 Z j3
v3
N
V.3. Puissances :
Remarque :
ϕ∆( J, U ) = ϕY ( I, V)
VI.3. Puissances :
Ces deux grandeurs sont les seuls qui soient toujours mesurables quelque soit le
couplage du récepteur utilisé.
Sur la plaque signalétique d’un récepteur triphasé sont indiquées deux tensions, la
plus faible correspond à la tension nominale de chaque enroulement.
Le couplage d’un récepteur au réseau doit se faire en fonction des caractéristiques
du récepteur et du réseau, en effet :
- Si chaque enroulement du récepteur, peut supporter la tension
composée du réseau ⇒ on choisit le couplage triangle.
- Si chaque enroulement du récepteur, ne peut supporter que la
tension simple du réseau ⇒ on choisit le couplage étoile.
Exemples :
1) Sur la plaque signalétique d’un moteur électrique triphasé on lit : 220 V / 380 V.
Si on alimente ce moteur par le réseau 220 V / 380 V, le couplage ne peut être qu’en
étoile.
2) Un moteur 380 V / 660 V, alimenté par le même réseau doit être couplé en
triangle.
VIII.1. Mesure de S :
P1 A P1 A
V
Récepteur P2 Récepteur
triphasé P3 triphasé
P2 V
P3 N
S= 3.Umes.Imes S=3.Vmes.Imes
VIII.2. Mesure de P et Q :
Pour mesurer les puissances active et réactive on fait appel aux wattmètres.
Mesure de P Mesure de Q
P1 W1
P1 W
Récepteur Récepteur
P2 W2
P2
triphasé triphasé
P3 W3
P3
N N
P=Pmes1+Pmes2+Pmes3 Q= 3.Pmes
Dans le cas ou on dispose d’une ligne triphasée à 3fils ( trois phases uniquement ),
on utilise la méthode des deux wattmètres.
P1 W1
Récepteur
P2 W2
triphasé
P3
P=Pmes1+Pmes2 et Q= 3.(Pmes1−Pmes2)
Remarques :
- La méthode des deux wattmètres ne permet de déterminer la
puissance réactive que dans le cas d’un système équilibré en
tension et en courant, alors qu’elle fournit la puissance active dans
tous les cas de fonctionnement.
IX . Résumé :
2 Récepteur triphasé
C C
P.[tg(ϕ) - tg(ϕ')]
C=
3.w.U2
I. Présentation générale :
I.1. Conversion d’énergie :
I.2. Symbole :
I.3. Constitution :
∂ϕ
loi de Faraday e = −
∂t
Sur ce principe, l’induit de la machine à courant continu est le siège d’une f.é.m.
E:
E =KΦΩ
E f.e.m. (volts - V)
K constante qui dépend des caractéristiques de fabrication du moteur : nombres de spires,
nombre de pôles, inclinaison des encoches, …
Φ flux magnétique maximum traversant les enroulements de l’induit (Webers - Wb).
Ω vitesse de rotation du rotor (rad.s-1).
Tem=KΦI
Tem couple électromagnétique (N.m).
K constante qui dépend des caractéristiques de fabrication du moteur : nombres de spires,
nombre de pôles, inclinaison des encoches, …
Φ flux magnétique maximum traversant les enroulements de l’induit (Webers - Wb).
I courant dans l’induit (rotor) (A).
I.7. Réversibilité :
U = E + RI
U e = re × Ie
Ce moteur est appelé moteur à excitation indépendante car il n’y a aucun lien
électrique en l’induit et l’inducteur.
U − RI
E = KΦΩ = U − RI ⇒Ω = avec R.I petit devant U.
KΦ
Pertes collectives pc
pC = p fer + pméca
Ces pertes sont dites « constantes » ou « collectives ». C’est-à-dire que si le moteur travaille à
vitesse et flux constants, les pertes fer et mécaniques sont approximativement constantes. Elles
ne varient pas avec la charge.
Couple de perte Tp
pC
TP =
Ω
A flux constant, pC est proportionnel à Ω, donc pc = cste × Ω et
p cste × Ω
Tp = C = = cste .
Ω Ω
Le moment du couple de pertes est une caractéristique constante du moteur
quelle que soit la vitesse.
Puissance totale absorbée
Il s’agit de puissance Pa = Pa induit + Pa inducteur
électrique. Pa = U.I + U e .Ie
Pour simplifier, on appellera Pa inducteur, Pae et Pa induit, Pai.
Puissance à l’inducteur
L’inducteur étant du point de vue électrique une simple résistance, toute l’énergie
qu’il absorbe et dissipée par effet joule.
Il s’agit de puissance Pae = p je
électrique. U e .Ie = re × Ie2
Pertes totale par effet joule
pj = pj induit + pj inducteur
p j = R.I 2 + re .Ie2 = R.I 2 + Pae
Bilan complet
Pa = Pu + p j + pc
Soit pc = Pa 0 − p j 0
Les pertes collectives
peuvent se déduire d’un
essai à vide.
V. Point de fonctionnement :
Une charge oppose au moteur un couple résistant Tr. Pour que le moteur puisse
entraîner cette charge, le moteur doit fournir un couple utile Tu de telle sorte que :
Tu = Tr
C’est le point de
fonctionnement de l’ensemble
moteur + charge
VI. Couples :
Tu = Tem − Tp
VII. Rendement :
Pu Tu .Ω
η= =
Pa U.I + U e .Ie
Pu Pa − pertes
η= =
Pa Pa
Remarque
De part ses difficultés de réalisation et son coût d’entretient le moteur à courant
continu tend à disparaître dans le domaine des fortes puissances pour être
remplacé par le moteur synchrone auto-piloté (ou moteur auto-synchrone).
Identification
Exemple :
Machine synchrone
I. Constitution et principe de fonctionnement
Les courants alternatifs de fréquence f dans l’induit (stator) créent dans l’entrefer de
la machine, un champ magnétique tournant à la vitesse ns.
Le rotor, siège d’un champ magnétique constant, suit le champ tournant à la même
vitesse ns.
L’inducteur sur le rotor entraîné par une turbine tournant à la vitesse ns, crée dans
l’entrefer de la machine un champ tournant à la vitesse ns.
Ce champ tournant induit aux bornes de l’induit (stator) une f.e.m. e(t) de fréquence
f.
Rappel : toute variation de champs magnétique à travers une bobine créée aux
bornes de la bobine une f.é.m. e(t) induite. C’est la loi de Faraday.
Le rotor et le champ tournant ont la même vitesse nS. Ont dit qu’ils sont synchrones
(d’où l’indice s de ns).
La fréquence f de la f.e.m. ou du courant de l’induit (stator) et la vitesse de
synchronisme ns sont liées par la relation :
Remarque : l’enroulement du stator est disposé de telle façon que la f.é.m. e(t) soit
le plus possible de forme sinusoïdale.
Schémas en monophasé et
triphasé
III. Modélisation :
Remarques :
• très souvent r.I est négligé ;
• en traçant le diagramme à l’échelle, il est possible
d’en déduire certaines grandeurs ;
• si la charge est résistive ϕ = 0.
I.1. Stator :
Il est constitué de trois enroulements (bobines) parcourus par des courants alternatifs
triphasés et possède p paires de pôles.
I.3. Rotor :
Le rotor n’est relié à aucune alimentation. Il est constitué d’une masse métallique
dont de l’aluminium pour l’alléger. On parle souvent de rotor à cage d’écureuil. On dit
aussi qu’il est en court-circuit.
I.4. Entrefer :
I.5. Glissement :
y = k .x soit Tu = k.g
Finalement :
Au voisinage du point de fonctionnement nominal, le couple utile est proportionnel au
glissement.
Relation entre a et k
Au paragraphe 3.4, nous avons vu que : Tu = a.n + b avec
b = −a.nS
Ce qui donne : Tu = a.n − a.nS = −a(nS − n)
n −n
En remarquant que : g= s soit nS − n = nS .g
ns
On obtient : Tu = −a.nS .g = k.g avec k = −a.nS
• A vide, le courant est non négligeable, mais la puissance absorbée est surtout
réactive (Q) ;
• le couple et le courant de démarrage sont importants ;
• l’intensité du courant absorbée augmente avec le glissement ;
• la machine asynchrone peut démarrer en charge.
On retiendra que :
f
• la vitesse du champ tournant est : ns = (f la fréquence du courant et p le nombre de paires de
p
pôles);
• le glissement représente la différence de vitesse entre le champ et le rotor :
n −n
g= s ;
ns
Puissance transmise : Ptr Ptr = Pa − pjs − p fs C’est la puissance que reçoit le rotor.
Moment du couple Les forces qui s’exercent sur les conducteurs du rotor tournent à la
électromagnétique : Tem vitesse ΩS : elles glissent sur le rotor qui, lui, ne tourne qu’à la vitesse
Ω. L’action de l’ensemble des forces électromagnétiques se réduit à un
couple électromagnétique résultant de moment Tem.
Ptr Tem (N.m) ; Ptr (W) ; ΩS (rad.s-1)
Tem =
ΩS
Bilan complet : Pa = Pu + p js + p jr + pc
A vide : Tu = 0 ⇒ Pu = 0 et g = 0 ⇒ p jr = 0
Pa 0 = 3UI 0 cosϕ 0 et p js0 = 32 RI02 ≈ 0 (car I0 est faible)
pc à vide ≈ pc en charge
Bilan à vide : Pa 0 ≈ pc Un essai à vide permettra de déterminer
les pertes collectives.
Tracer à l’échelle sur du papier millimétré les deux caractéristiques et relever les
coordonnées du point d’intersection.
Il faut résoudre : Tu = Tr
Exemple : cas d’une charge ayant un couple résistant proportionnel au carré de la vitesse :
Tr = c.n 2
Le couple utile du moteur est : Tu = a.n + b
2 2
Tu = Tr ⇒ a.n + b = c.n ⇒ c.n − a.n − b = 0
Finalement, il faut résoudre une équation du second degré. Une solution sur les deux
trouvées sera la bonne (une des solutions n’aura pas de signification physique).
Machine à puissance
constante
(enrouleuse,
compresseur,
essoreuse)
Machine à couple
constant (levage,
pompe)
Machine à couple
proportionnel à la
vitesse (pompe
volumétrique,
mélangeur)
Machine à couple
proportionnel au
carré de la vitesse
(ventilateur)
Remarques :
I.2. Stator :
Les courants alternatifs de fréquence f dans l’induit (stator) créent dans l’entrefer de
la machine, un champ magnétique tournant à la vitesse ns.
Le rotor, siège d’un champ magnétique constant, suit le champ tournant à la même
vitesse ns.
L’inducteur sur le rotor entraîné par une turbine tournant à la vitesse ns, crée dans
l’entrefer de la machine un champ tournant à la vitesse ns.
Ce champ tournant induit aux bornes de l’induit (stator) une f.e.m. e(t) de fréquence f.
Rappel : toute variation de champs magnétique à travers une bobine créée aux
bornes de la bobine une f.é.m. e(t) induite. C’est la loi de Faraday.
Synchronisme
Le rotor et le champ tournant ont la même vitesse nS. Ont dit qu’ils sont synchrones
(d’où l’indice s de ns).
La fréquence f de la f.e.m. ou du courant de l’induit (stator) et la vitesse de
synchronisme ns sont liées par la relation :
Remarque : l’enroulement du stator est disposé de telle façon que la f.é.m. e(t) soit
le plus possible de forme sinusoïdale.
III.1. Schémas :
III.2. Symboles :
Machine monophasée
modèle
Remarques :
• très souvent r.I est négligé ;
• en traçant le diagramme à l’échelle, il est possible
d’en déduire certaines grandeurs ;
• si la charge est résistive ϕ = 0.
On constate que le flux Φ est le seul terme pouvant être modifié par l’intermédiaire
du courant d’excitation Ie.
Conséquence :
• en utilisation normale, un groupe électrogène doit fournir une tension dont la
valeur efficace est la plus constante possible. La charge pouvant varier dans des
proportions importantes, un dispositif électronique de régulation (asservissement),
agissant sur l’intensité du courant d’excitation, est donc nécessaire.
• Si Ie devient trop grand, la machine risque de saturer, il n’est alors plus possible de
contrôler E avec Ie. L’asservissement devient impossible. Il faut éviter la
saturation.
Remarque :
• comme les pertes mécaniques et les pertes fer dépendent de la fréquence et de la
tension U, elles sont généralement constantes (50 Hz - 220V).
Pu
V. Rendement : η=
Pa
Exercices d’application
EXERCICE N° 1:
Ve = 8.cos( w.t )
560
Ve L2
L1
~ 8 mH
5 mH
Figure 1 :
EXERCICE N° 2 :
R1 = 22
R2 = 22
E = 50 V
R3 = 47 RL = 56
R4 = 33
Figure 2 :
Figure 3 :
EXERCICE N° 3 :
Calculer :
1- Le glissement g.
2- La puissance absorbée et la puissance transmise au rotor;
3- Les pertes par effet joule dans le rotor et le rendement;
4- Le couple électromagnétique.
EXERCICE N° 4 :
Sur la plaque signalétique d’un moteur à excitation séparée, on trouve les indications
suivantes :
Calculer :
1- La f.c.é.m É du moteur .
2- La puissance absorbée par le moteur.
3- La puissance électromagnétique et le couple électromagnétique.
4- Le rendement industriel du moteur.
5- Les pertes joules induit et les pertes constantes.