53 BBF 578923 Ee
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de la Réglementation Comptable en France, pour les comptes consolidés des sociétés, la CBBF
propose un « tableau de financement par l’analyse des flux de trésorerie».
Ils comprennent :
Le chiffre d’affaires HT
Les autres produits d’exploitation et les subventions
d’exploitation,
les variations des créances clients et autres créances
d’exploitation (créances clients brutes, avances acomptes versés
aux fournisseurs, effets escomptés non échus, différences de
conversion sur créances, charges constatées d’avance).
Trésorerie d’exploitation
=
Encaissements sur produits d’exploitation - Décaissements sur charges d’exploitation
Remarque :
Ces flux ne tiennent pas compte :
Des variations de stocks,
Des productions stockées ou déstockées,
De la production immobilisée.
Les flux de trésorerie hors exploitation et les flux de trésorerie interne.
Il s’agit :
1°) des investissements d’exploitation hors production immobilisée (acquisition d’immobilisations
corporelles (terrains, constructions, matériel et outillage, ...) et incorporelles (marques, brevets, ...) (+)
2°) des acquisitions de participations et autres titres immobilisés (+)
3°) de la variation des autres actifs immobilisés hors charges à répartir (+)
4°) des subventions d’investissement reçues (-)
5°) des variations des dettes sur immobilisations (-)
6°) des encaissements sur cessions d’immobilisations (-)
= flux lié à l’investissement
Remarque : les charges à répartir n’apparaissent pas car elles ne sont plus transférées au bilan.
1°) Les nouveaux emprunts (hors prime de remboursements et plus les intérêts courus N).
2°) Les remboursements d’emprunts (plus amortissements inclus dans redevances de crédit bail,
plus intérêts courus N-1).
Les variations de la trésorerie passive.
LES RETRAITEMENTS.
Le crédit-bail.
L’année de signature du contrat, la valeur du bien est ajoutée aux investissements d’exploitation.
Simultanément, le même montant est ajouté aux emprunts.
Les redevances ultérieures se ventilent en deux parties :
une correspondant au remboursement d’emprunts?
une autre en charges d’intérêts.
Elles sont ajoutées aux créances commerciales à l’actif du bilan et simultanément à la trésorerie
passive.
Sa structure.
Objectifs et intérêts du tableau des flux 1
Ce tableau des flux est centré sur la trésorerie, présentée comme la véritable stratégique de
l’entreprise, elle témoigne des décisions de gestion du dirigeant, de la position de l’entreprise par
rapport à ses contraintes externe, et est un instrument d’action pour atteindre les objectifs.
L’analyse des flux retenue par la centrale de bilans est orientée vers une norme de
comportement qui suppose que l’entreprise consacre d’abord l’autofinancement à ses investissements,
puis trouve en financement externe ce qui lui manque, que ce financement soit « long ou court ». Elle
est différente de celle du PCG qui pose comme normatif l’équilibre financier et l’augmentation du
fonds de roulement net global, c’est-à-dire qui sépare les ressources stables et les ressources de
trésorerie.
FLUX A L’INVESTISSEMENT
FLUX LIES AU
FINANCEMENT
VARIATION DE LA
TRESORERIE ACTIF
∆T<0 ∆T>0
Explication du schéma :
1
Pierre RAMAGE ; « Analyse et diagnostic financier » ; Edition d’Organisation 2001 ; page : 305
2
LIATARD.A, BARBOT.J-F, BARRON.D ; « Méthode d’analyse financière de la Centrale De Bilans » ;
Edition 2000 ; page : 63
Flux de trésorerie interne + Flux de trésorerie lié à l'investissement + Flux de trésorerie lié au
financement = Variation de la trésorerie
La différence entre les encaissements sur produits d'exploitation et les décaissements sur
charges d'exploitation fait apparaître un solde intermédiaire (avant le flux de trésorerie interne)
appelé : le flux de trésorerie d'exploitation.
Le flux de trésorerie lié à l'investissement fait apparaître, comme son nom l'indique, les
éléments de la trésorerie liés aux investissements.
Le flux de financement regroupe les flux de financement liés aux variations du capital et aux
emprunts.
Les flux de trésorerie sont calculés selon la méthode directe. Cette méthode consiste à dégager
directement les encaissements et décaissements sur opérations en rapprochant produits et charges de la
variation des crédits consentis ou obtenus les concernant.
- elle fournit plus d’information sur les flux d’entrée et de sortie de trésorerie ;
- elle améliore la lisibilité du tableau des flux en permettant un suivi direct des
diverses opérations en encaissements et décaissements ;
ACTIVITE
Chiffre d'affaires hors taxes et autres produits d'exploitation
- Variation "Clients" et autres créances d'exploitation
= Encaissements sur produits d'exploitation (a)
Achats et autres charges d'exploitation
4
LIATARD.A, BARBOT.J-F, BARRON.D ; « Méthode d’analyse financière de la Centrale De Bilans » ;
Edition 2000 ; page : 52
5
LIATARD.A, BARBOT.J-F, BARRON.D ; « Méthode d’analyse financière de la Centrale De Bilans » ;
Edition 2000 ; pages : de 56 à 62
- Variation "Fournisseurs" et autres dettes d'exploitation
= Décaissements sur charges d'exploitation (b)
FLUX DE TRESORERIE D'EXPLOITATION (a) - (b)
Le flux trésorerie d’exploitation résume parfaitement le passage des produits aux
encaissements et des charges aux décaissements. Cette notion met en évidence la différence
fondamentale qui existe entre un « résultat comptable » et un « flux de trésorerie » :
Le flux de trésorerie interne constitue le concept central du tableau des flux car il informe sur
le degré de maîtrise des mouvements de trésorerie et renseigne sur la cohérence des politiques suivies.
Rapproché des investissements ou des moyens de financement, il apporte un éclairage sur les
évolutions qui, en se perpétuant, peuvent obérer l’avenir d’une entreprise ou, au contraire, confirmer
sa pérennité.
INVESTISSEMENT
Investissement d'exploitation hors production immobilisée
+ Acquisitions de participations et de titres immobilisés
+ Variation des autres actifs immobilisés hors charges à répartir
- Subventions d'investissement reçues
- Variation des dettes sur immobilisations
- Encaissements sur cessions d'immobilisations
I = FLUX LIE A L'INVESTISSEMENT
La fonction d’investissement recense les opérations d’acquisitions et de cessions
d’immobilisations incorporelles, corporelles ou financières. Ces opérations sont traduites en
décaissements et encaissements après prise en compte des décalages intervenant entre leur
enregistrement comptable et la sortie ou l’entrée effective des fonds. Il est possible d’évaluer les
conséquences de la politique d’investissement ou de désinvestissement sur la situation financière de
l’entreprise.
FINANCEMENT
Augmentation ou réduction du capital
- Variation des créances sur capital appelé non versé
= Flux lié au capital (c)
Nouveaux emprunts (dont nouveaux engagements de location-financement)
- Remboursements d'emprunts
= Variation des emprunts (d)
Variation des crédits bancaires courants
+ Variation des créances cédées non échues
+ Variation des avances de trésorerie reçues des groupes et associés
+ Variation des titres et des créances négociables hors groupe
= Variation de la trésorerie passif (e)
F = FLUX LIE AU FINANCEMENT (c)+ (d) + (e)
Les variations du capital et des dettes financières à long, moyen et court terme portent sur les
montants en principal à l’exclusion des dividendes et des charges d’intérêts payés au cours de
l’exercice, qui sont attachés quant à eux aux opérations de répartition des revenus (flux de trésorerie
interne).
L’analyse des composantes du flux lié au financement montre quel a été le mode de
couverture du besoin résiduel de financement ou, éventuellement, d’utilisation du surplus dégagé. Il
fournit des indications sur les arbitrages financiers auxquels il a été procédé en fonction de la
rentabilité globale, du coût des ressources extérieures, de la perception du risque :
Diminution de l’endettement.
La variation de la trésorerie active est la synthèse de toutes les opérations et de tous les
choix de gestion effectués d’un exercice à l’autre. La variation de la trésorerie active apparaît bien
ainsi comme la résultante de toute la vie économique et financière de l’entreprise.
Outil de diagnostic 6
6
Pierre RAMAGE ; « Analyse et diagnostic financier » ; Edition d’Organisation 2001 ; page : 325
De montrer la cohérence des politiques suivies par l’entreprise. En effet, le
montant et l’évolution des FTI permettent, sur plusieurs exercices, d’apprécier la cohérence de
la politique d’investissement de l’entreprise face aux moyens dont elle dispose.
L’analyse de l’apport en ressources stables et de la variation de la trésorerie permet de
mettre en évidence les arbitrages effectués entre la rentabilité globale, le coût des différentes
ressources et les risques économiques et financiers.
Synthèse
.APPLICATION.
Vous disposez des documents et annexes d'une entreprise à la fin de l’exercice N afin d’analyser la
variation de trésorerie :
Document 1 : Tableau de résultat. Document
2 : Tableau de financement. Document 3 :
Besoin en Fonds de Roulement. Document 4 :
Trésorerie.
Annexe 1 : Tableau de flux de trésorerie de l'OEC (à compléter).
Annexe 2 : Tableau de flux de trésorerie de la CBBF (à compléter).
11.3. Annexes.
11.4.1. Travail 1.
11.4.2. Travail 2.