DS 2 BTS Banque Corrige
DS 2 BTS Banque Corrige
Il est défini comme les risques de pertes directes ou indirectes dues à une inadéquation ou une défaillance des
processus internes de l’établissement (contrôle interne insuffisant ou non sécurisé, défaillance dans la conception
des supports-contrats, non-respect du Code du travail, sanitaires ou de sécurité), de son personnel (erreur,
incompétence, fraude) ou des systèmes internes ou externes (panne informatique, attentat, incendie,
inondation…).
Le risque opérationnel est générateur de pertes financières pour la banque. Il en est tenu compte dans la mise en
place des procédures internes. Il appelle une vigilance constante de la part des salariés de la banque.
Définition
Le CRBF le définit comme le « risque de tout litige avec une contrepartie, résultant de toute imprécision, lacune
ou insuffisance susceptible d’être imputable à l’entreprise au titre de ses opérations » (Régl. CRBF 97-02).
Toute faute d’un personnel ou de l’établissement est susceptible d’engendrer un litige avec la banque.
Le banquier doit respecter cette règle : tout contrat signé sur le lieu de vente doit
contenir les caractéristiques essentielles du produit ou du service, son prix (TAEG,
tableau d’amortissement), la date ou le délai de livraison, les informations relatives à
l’identité de l’établissement bancaire ainsi que les renseignements relatifs à
l’existence et aux modalités de mise en œuvre des garanties. En cas de vente à
distance, le délai de rétractation doit en plus être stipulé ;
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BTS BANQUE DS 2 Mesdames Lherbier et Flament
- Le défaut de conseil
Le banquier n’est pas tenu à une obligation de conseil en tant que telle. Son
obligation relève du devoir de mise en garde. La jurisprudence considère qu’il doit
uniquement attirer l’attention de son client sur un point du contrat qui pourrait lui être
préjudiciable sans avoir à refuser d’accomplir l’opération. Toutefois, cette obligation
ne vaut que pour les clients non avertis (profanes), à savoir les personnes dont le
degré de connaissance dans l’opération projetée est insuffisant. Pour les autres, les
avertis, la banque n’est pas tenue du devoir de mise en garde.
- Le blanchiment d’argent
Une agence qui ne procède pas aux déclarations de soupçon à Tracfin commet le délit de
blanchiment ou de complicité de blanchiment.
Question 4 – Depuis Bâle 2, la prise en compte des risques opérationnels dans l’exposition
aux risques est plus marquée. Le contrôle interne s’est étendu progressivement à tous les
domaines et toutes les fonctions d’un établissement. Expliquez à l’aide de vos
connaissances et de l’annexe.
LA REGULATION
Depuis Bâle 2, la prise en compte des risques opérationnels dans l’exposition aux risques
est plus marquée. Le contrôle interne s’est étendu progressivement à tous les domaines et
toutes les fonctions d’un établissement. Globalement aucun processus ou aucune procédure
ne peut être mis en place à partir du moment où il/elle peut faire encourir des risques de
pertes.
Créé en 1974 par les dix principaux pays industrialisés, le comité de Bâle est chargé de
renforcer la solidité du système financier mondial, l’efficacité du contrôle prudentiel ainsi que
la coopération entre régulateurs bancaires. Il rassemble aujourd’hui les superviseurs de 27
pays […] Ce comité est une instance internationale qui propose une série de textes relatifs à
la supervision des banques. Ces textes font l’objet de discussions avec les Etats membres
mais également avec les acteurs du secteur bancaire afin d’en évaluer l’impact. Lorsqu’ils
sont finalisés, chaque pays les prend en compte dans sa propre législation. Les pays non-
membres peuvent faire de même s’il souhaite que leur système bancaire s’y conforme.
Au niveau européen, les textes ont donné lieu à différentes directives entre 2000 et 2014 en
matière d’exigence de fonds propres (Capital Requirement Directive CRD). La dernière,
CRD IV, du 17 juillet 2013, est aussi connue sous le nom de « Bâle 3 ». […]
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