8PYOSME3

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BACCALAURÉAT GÉNÉRAL

SESSION 2008
______

PHYSIQUE-CHIMIE

Série S
____

DURÉE DE L’ÉPREUVE : 3 h 30 – COEFFICIENT : 6


______

L’usage des calculatrices N’EST PAS autorisé.

Ce sujet ne nécessite pas de feuille de papier


millimétré.
Les données sont en italique

Ce sujet comporte un exercice de PHYSIQUE-CHIMIE, un exercice de PHYSIQUE


et un exercice de CHIMIE présentés sur 11 pages numérotées de 1 à 11, y compris
celle-ci et l’annexe.

La page d’annexe (page 11) EST À RENDRE AGRAFÉE À LA COPIE même si


elle n’a pas été complétée.

Le candidat doit traiter les trois exercices dans l’ordre qu’il souhaite, ceux-ci étant
indépendants les uns des autres.

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EXERCICE I. PILES ET APPAREILS NOMADES (6,5 points)

L’utilisation d’appareils nomades (baladeurs, téléphones, ordinateurs portable...) a fait


considérablement augmenter les besoins en sources d’énergie mobiles, notamment en piles
électriques.
L’exercice étudie le principe d’une pile à hydrogène, puis un prototype de pile miniature et enfin le
principe de l’horloge d’un appareil nomade alimenté par une pile.
Les parties 1, 2 et 3 de cet exercice sont indépendantes.

1. Principe d’une pile à hydrogène


La pile à hydrogène présente des avantages importants en termes d’environnement (rejets non
polluants au cours de son utilisation et absence de nuisance sonore). Elle est constituée de deux
électrodes à la surface desquelles ont lieu les réactions chimiques d’oxydoréduction et d’un électrolyte
dans lequel se déplacent les ions (voir figure 1).

Figure 1

Au niveau de l’électrode 1, les molécules de dihydrogène H 2 , provenant d’un réservoir, sont oxydées
en ions H +, qui se déplacent dans la solution électrolytique.
Au niveau de l’électrode 2, des électrons, des ions hydrogène H + de l’électrolyte et des molécules de
dioxygène O2 , provenant de l’air ambiant, se combinent pour donner de l’eau.
Données :
couples oxydant/réducteur : H + (aq)/H2 (g) et O2 (g)/H2O ( )
Volume molaire d’un gaz Vm dans les conditions d’utilisation de cette pile : Vm = 24 L.mol – 1
1.1. Écrire la demi-équation électronique qui correspond à l’oxydation du dihydrogène.

1.2. Préciser le sens de circulation du courant électrique dans le circuit extérieur.

1.3. Dans la suite de la partie 1, on écrira l’équation de la réaction modélisant la transformation


chimique qui a lieu au sein de la pile lors de son fonctionnement : .
Expliquer pourquoi le dihydrogène est le réactif limitant.

1.4. On note ni (H2 ) la quantité initiale de dihydrogène.


En exploitant la demi-équation de la question 1.1, donner l’expression de la quantité d’électrons
échangés n(e –) en fonction de ni (H2 ).

1.5. On note I l’intensité moyenne du courant électrique au cours du fonctionnement de la pile. On


suppose que la pile s’arrête de fonctionner lorsque le réactif limitant est épuisé au bout d’une durée
notée t.
Déterminer l’expression littérale de la quantité de matière ni (H2 ) du réactif limitant en fonction de
l’intensité I, de la durée t, de la constante d’Avogadro NA et de la charge élémentaire e.

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1.6. Réservoir de stockage
Pour une durée de fonctionnement de 200 h et pour une intensité moyenne du courant
électrique débité par la pile égale à 200 A, la quantité de matière du réactif limitant est
ni (H2 ) = 7,5 × 10 2 mol.  
1.6.1. Calculer le volume V(H2 ) du réservoir de stockage nécessaire dans les conditions
usuelles de température et de pression.

Aide au calcul

1.6.2. Au regard de ce résultat, quel inconvénient peut présenter l’utilisation de la pile à


hydrogène dans les conditions usuelles de pression et de température ?

2. Prototype de pile miniature


Des scientifiques de l’université Cornell (USA) ont conçu un prototype de pile miniature constituée de
deux lamelles superposées, légèrement espacées : celle du dessous est initialement composée de
nickel 63 ( 63Ni), un matériau radioactif qui émet des électrons ; celle du dessus est en cuivre. Lorsque
des électrons qui s’échappent du nickel atteignent la lamelle de cuivre, elle se charge négativement.
Attirée par la lamelle de dessous, dont la charge devient positive, elle se plie, se décharge par contact
et revient à l’état initial. L’énergie mécanique de ce mouvement est transformée en énergie électrique
à l’aide d’un système piézo-électrique qui génère de l’électricité quand il est déformé. Si le rendement
électrique d’un tel dispositif est faible, son encombrement est particulièrement réduit (les scientifiques
espèrent parvenir à construire une pile de 1 cm 3) et sa durée de fonctionnement devrait dépasser
plusieurs dizaines d’années.
D’après un extrait de «Ordinateur individuel »

Figure 2

Extrait de la classification périodique :

2.1. Quel est le type de transformation radioactive du nickel 63 évoqué dans le texte ?

2.2. Compléter l’équation de désintégration radioactive du nickel 63 ci-dessous en précisant la nature


(symbole, nombre de nucléons et nombre de charges) du noyau formé.

2.3. On note N(t) le nombre de noyaux radioactifs de nickel présents dans la pile à l’instant t et N 0 le
nombre de ces noyaux présents à un instant t0 = 0 pris comme origine des dates.
La constante radioactive du nickel 63 vaut  = 6,9  10 – 3 an – 1 .

2.3.1. Rappeler la loi de décroissance radioactive N(t) en fonction N0 et . 


2.3.2. Donner la définition du temps de demi-vie t1/2 d’une source radioactive.
2.3.3. Montrer que .
2.3.4. Calculer t1/2.
Aide au calcul :

2.3.5. Ce résultat est-il en accord avec la durée de fonctionnement de la pile indiquée dans le
document ?

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3. Principe de l’horloge d’un appareil nomade

Tous les appareils nomades ont besoin d’une


horloge (alimentée par une pile). Dans ce
paragraphe on va étudier l’évolution temporelle
d’un circuit (R,C) qui fait partie de l’horloge.

Dans un premier temps le condensateur, initialement déchargé, de capacité C


est chargé à travers les conducteurs ohmiques de résistances R A et RB. On
note E la tension aux bornes du générateur. Lors de cette étape, on considère
que les conducteurs ohmiques et le condensateur de capacité C = 22 F sont
branchés en série. Le circuit équivaut alors à celui qui est schématisé figure 3
avec R = RA + RB = 66 k.

3.1. Donner la relation qui lie l’intensité instantanée i(t) du courant électrique
qui circule dans le dipôle (R,C) à la charge instantanée q(t) de l’armature du
condensateur notée sur la figure 3, puis à la tension uC(t). 

3.2. Déterminer, en justifiant la réponse, l’équation différentielle qui régit Figure 3


l’évolution de la tension uC(t) aux bornes du condensateur au cours de sa
charge.

3.3. Dès que la tension uC(t) aux bornes du condensateur atteint une valeur de
référence , le reste de l’horloge change d’état électrique et fait
décharger le condensateur à travers le seul conducteur ohmique de résistance
RB = 33 k . Le circuit équivaut alors à celui qui est représenté figure 4.

Déterminer, en justifiant la réponse, l’équation différentielle qui régit l’évolution


de la tension uC(t) aux bornes du condensateur au cours de sa décharge dans
le conducteur ohmique de résistance RB. Figure 4

3.4. Dès que la tension uC(t) aux bornes du condensateur atteint une autre valeur de référence
, le reste de l’horloge change d’état et impose un nouveau cycle de charge du
condensateur puis de décharge, etc. La durée de charge du condensateur, entre Umin et Umax, est
notée T1 et celle de la décharge, jusqu’à Umin, notée T2.
Sachant que les durées de charge et de décharge sont proportionnelles aux constantes de temps du
circuit, expliquer, sans calcul, pourquoi la valeur de T1 est supérieure à celle de T2.

3.5. Compléter, sur LA FIGURE 5 DE L’ANNEXE EN PAGE 11, l’allure générale de l’évolution au
cours du temps de la tension uC(t) lors des différentes phases de charge et de décharge.

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EXERCICE II. LANCEMENT D'UN SATELLITE MÉTÉOROLOGIQUE
(5,5 points)

Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 2005, avec une fusée Ariane 5, un satellite de
météorologie de seconde génération baptisé MSG-2. Tout comme ses prédécesseurs, il est placé sur
une orbite géostationnaire à 36000 km d'altitude. Opérationnel depuis juillet 2006, il porte maintenant
le nom de Météosat 9.
Les satellites de seconde génération sont actuellement les plus performants au monde dans le
domaine de l'imagerie météorologique. Ils assureront jusqu'en 2018 la fourniture de données
météorologiques, climatiques et environnementales.
D’après plusieurs sites Internet.

L'objectif de cet exercice est d'étudier plusieurs étapes de la mise en orbite de ce satellite.
Les parties 1, 2 et 3 de cet exercice sont indépendantes.
Certaines aides au calcul peuvent comporter des résultats ne correspondant pas au calcul à effectuer.
Partie 1. Décollage de la fusée Ariane 5
Pour ce lancement, la fusée Ariane 5 a une masse totale M. Sa propulsion est assurée par un
ensemble de dispositifs fournissant une force de poussée verticale constante . Tout au long du
décollage, on admet que la valeur du champ de pesanteur g est également constante. On étudie le
mouvement du système  fusée  dans le référentiel terrestre supposé galiléen et on choisit un repère
( O, ) dans lequel est un vecteur unitaire vertical dirigé vers le haut et porté par l’axe Oy.
À l'instant t0 = 0 s, Ariane 5 est immobile et son centre d'inertie G est confondu avec l'origine O.
On utilise les notations :
a valeur de l'accélération du centre d'inertie de la fusée, avec

v valeur de la vitesse de son centre d'inertie, avec

y valeur de la position de son centre d'inertie, avec


Données :
Masse totale de la fusée M = 7,3 10 5 kg
Force de poussée F = 1,16 10 7 N
Intensité de pesanteur g = 10 m.s – 2

1.1. Cas idéal


Dans ce cas, on supposera que seuls le poids et la force de poussée agissent sur la fusée.
Pendant la durée de fonctionnement, on admettra que la masse de la fusée reste constante.
1.1.1. Sans faire de calcul, représenter ces forces sur un schéma pendant le décollage.
1.1.2. En appliquant une loi de Newton au système  fusée , trouver l'expression littérale de la
valeur a de l'accélération dès que la fusée a quitté le sol.
1.1.3. Calculer la valeur de cette accélération a.
1.1.4. Pendant le lancement, on suppose que la valeur de l'accélération reste constante.
Déterminer l'équation horaire de la valeur v(t) de la vitesse.
1.1.5. En déduire l'équation horaire de la valeur y(t) de la position.
1.1.6. La trajectoire ascensionnelle de la fusée reste verticale jusqu’à la date t 1 = 6,0 s.
Quelle distance la fusée a-t-elle parcourue depuis son décollage ?

Aide au calcul
1,16 7,3 ≈ 8,5 

≈ 1,6
≈ 6,3
8PYOSME3 10  – 1
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1.2. Cas réel
Au cours de ce lancement, Ariane 5 a en fait parcouru un peu moins de 90 m pendant les 6 premières
secondes.
Citer un phénomène permettant d’interpréter cette donnée.

Dans la suite de l'exercice, on suppose que la Terre est une sphère de centre T, de masse M T , de
rayon RT  et qu'elle présente une répartition de masse à symétrie sphérique. On assimile par ailleurs
le satellite à son centre d'inertie S. L’étude de son mouvement se fait dans un référentiel géocentrique
supposé galiléen.

Données :
Masse de la Terre : MT = 6,0  10 24 kg
Rayon de la Terre : RT = 6,4 10 3 km
Constante de gravitation universelle : G = 6,67 10 –11  kg –1 . m3.s2

Partie 2. Mise en orbite basse du satellite


La mise en orbite complète du satellite MSG-2 de masse m = 2,0  10 3 kg s'accomplit en deux
étapes. Dans un premier temps, il est placé sur une orbite circulaire à vitesse constante v S à basse
altitude h = 6,0 10 2 km autour de la Terre et il n'est soumis qu’à la force gravitationnelle exercée
par la Terre.
On choisit un repère ( S, , ) dans lequel est un vecteur unitaire tangent à la trajectoire dans le
sens du mouvement et un vecteur unitaire perpendiculaire à la trajectoire orienté vers le centre de
la Terre.
2.1. Donner l'expression vectorielle de la force gravitationnelle exercée par la Terre sur le
satellite en fonction des données.
2.2. En appliquant une loi de Newton, trouver l'expression du vecteur accélération du centre
d'inertie du satellite.
2.3. Sans souci d'échelle, représenter sur un schéma, à un instant de date t quelconque, la
Terre, le satellite, le repère ( S, , ) ainsi que le vecteur accélération .

2.4. Déterminer l'expression de la vitesse vS du centre d'inertie du satellite. Vérifier que sa


valeur est de l’ordre de 7,6 10 3 m.s–1 sur son orbite basse.

Aide au calcul
6,67 6,0 ≈ 4,0 
1,24 6,1 ≈ 7,6 ≈ 1,2 ≈ 7,6 10 – 1
10 1

2.5. On note T le temps mis par le satellite pour faire un tour autour de la Terre.

Comment appelle t-on cette grandeur ? Montrer qu'elle vérifie la relation T 2 = .

Partie 3. Transfert du satellite en orbite géostationnaire


Une fois le satellite MSG-2 placé sur son orbite circulaire basse, on le fait passer sur une orbite
géostationnaire à l'altitude h' = 3,6  10 4 km. Ce transit s'opère sur une orbite de transfert qui est
elliptique. Le schéma de principe est représenté sur la figure 6 page 7.

Le périgée P est sur l'orbite circulaire basse et l'apogée A est sur l'orbite définitive géostationnaire.
À un moment convenu, lorsque le satellite est au point P de son orbite circulaire basse, on augmente
sa vitesse de façon bien précise : il décrit ainsi une orbite elliptique de transfert afin que l'apogée A de
l'ellipse soit sur l'orbite géostationnaire définitive. On utilise pour cela un petit réacteur qui émet en P,
pendant un très court instant, un jet de gaz donnant au satellite l'impulsion nécessaire.
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Orbite
géostationnaire
Orbite
définitive
circulaire basse
altitude
altitude
h' = 3,6 10 4 km
h = 6,0 10 2 km

A P
Terre

Orbite
Figure 6
de transfert
elliptique

3.1. Énoncer la deuxième loi de Kepler, ou "loi des aires".


3.2. Montrer, en s’aidant éventuellement d’un schéma, que la vitesse du satellite MSG-2 n'est
pas constante sur son orbite de transfert. Préciser en quels points de son orbite de transfert sa
vitesse est :
- maximale ;
- minimale.
3.3. Exprimer la distance AP en fonction de RT, h et h'. Montrer que AP = 4,9 10 7 m.
3.4. Dans le cas de cette orbite elliptique, la durée de révolution pour faire un tour complet de
l’orbite vaut T ’ = 10h 42min.
Déterminer la durée minimale t du transfert du satellite MSG-2 du point P de son orbite basse
au point A de son orbite géostationnaire définitive.
3.5. Le satellite étant arrivé au point A, on augmente à nouveau sa vitesse pour qu'il décrive
ensuite son orbite géostationnaire définitive. Le lancement complet du satellite est alors achevé
et le processus permettant de le rendre opérationnel peut débuter.
Expliquer pourquoi il est judicieux de lancer les satellites géostationnaires d’un lieu proche de
l’équateur comme Kourou en Guyane.

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EXERCICE III. HISTOIRE DE SAVONS (4 points)

Les premiers savons ont été réalisés au Proche-Orient 2 500 à 3 000 ans avant notre ère.
Selon Claude Galien, médecin grec du II ème siècle, le meilleur savon s’obtient en traitant la graisse de
mouton, de bœuf ou de chèvre par une lessive de cendres et de chaux (1). Au cours du premier
millénaire, le savon reste généralement employé comme remède dans les maladies de peau. La
fabrication du savon, par ébullition d’un corps gras et d’une base, ne se développera qu’au XV ème
siècle ; le mélange initial est alors une composition faite d’huile d’olive brute, de lessives tirées de
cendres ou de plantes marines et d’eau de chaux.
Le savon tire son nom du premier centre de fabrication : Savona, port ligure ouvert sur le golfe de
Gênes.
En 1779, William Scheele identifie le glycérol, alors qu’il saponifiait divers corps gras. À partir de 1809,
Eugène Chevreul entreprend une étude approfondie des corps gras ; il identifie les principales
matières grasses et interprète la saponification comme une réaction chimique. La formule brute du
glycérol est établie en 1836 par Jules Pelouze ; en 1859, Adolphe Wurtz découvre « la série des
glycols » (diols) et en 1873, Charles Friedel fait la synthèse du glycérol.
La révolution industrielle développe les besoins en savon, qui cesse d’être un produit de luxe et
devient un produit de première nécessité.
D’après un site Internet

Le texte utilise l’expression « lessive de cendres et de chaux » pour nommer une solution aqueuse
(1)

contenant de l’ hydroxyde de potassium et de calcium.

L’objectif de l’ exercice est d’étudier différentes étapes de la fabrication d’un savon au laboratoire et
quelques propriétés des savons.

Les parties 1, 2 et 3 sont indépendantes.

Données :
Oléate de Hydroxyde de potassium
Réactif Savon
glycéryle (potasse)

Solubilité dans l'eau insoluble soluble soluble

Solubilité dans l'éthanol soluble soluble

Solubilité dans l'eau salée insoluble soluble peu soluble

Masse molaire moléculaire


MOlé = 884 MPot = 56 MSav = 320
(g.mol–1)

1. Fabrication du savon
Le principal constituant de la graisse de bœuf est l’oléate de glycéryle (ou oléine).
On réalise la saponification par une solution d’hydroxyde de potassium (K  + + HO – ) d’une huile que
l’on considèrera comme constituée exclusivement d’oléine, de formule semi-développée :

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Dans cet exercice, on appelle indifféremment savon, l’oléate de sodium ou de potassium, solide ou en
solution.
1.1. Quelle(s) caractéristique(s) différencie(nt) les réactions de saponification (ou hydrolyse basique)
et d’hydrolyse d’un ester en termes de cinétique et d’avancement final ?

1.2. Première partie : synthèse du savon


1.2.1. Choisir parmi les 3 montages proposés à la figure 7, celui à utiliser pour réaliser une
saponification 

Montage (a) Montage (b) Montage (c)

Figure 7 : montage mise en œuvre dans l’étape 1

1.2.2. Donner son nom.


1.2.3. Quel est l’intérêt d’un tel montage ?

1.3. Deuxième partie : obtention du savon solide


Après la synthèse, on réalise les deux étapes suivantes décrites sur la figure 8 ci-dessous :

Figure 8
1.3.1. Justifier, à l’aide du tableau des données, l’utilisation d’eau salée dans l’étape 2.
1.3.2. Quel est le nom du dispositif utilisé à l’étape 3 ? Quel est son intérêt ?

1.4. Troisième partie : étude quantitative


On donne l’équation de la réaction de saponification de l’oléate de glycéryle :

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1.4.1. Écrire une formule semi-développée du savon noté Sav dans l’équation.
1.4.2. Sachant que l’hydroxyde de potassium a été introduit en excès, calculer la quantité de
matière maximale de savon nSav que l’on peut obtenir lors de la saponification de 884 kg de
cette huile végétale.
1.4.3. Montrer que la masse maximale de savon mSav susceptible d’être obtenue est 960 kg.
1.4.4. Quelle est la masse de savon réellement obtenue mr si le rendement de l’expérience est
égal à 90% ?

Aide au calcul

9,6 x 0,9 8,6

2. Questions relatives à l’histoire des savons


2.1. Le texte utilise les termes  « savons » et « graisses de mouton, de bœuf ou de chèvre ». Attribuer
à chacun de ces deux termes la famille chimique correspondante choisie parmi les trois suivantes :

triester d’acides gras, acide carboxylique, carboxylate de potassium

2.2. Quel facteur cinétique a permis d’améliorer la recette de Galien au XV ème siècle ?
2.3. Le glycol est le plus simple des diols. On donne sa formule semi-développée : 
CH2OH – CH2OH
Recopier cette formule, entourer le (ou les) groupe(s) caractéristique(s) et nommer la fonction
correspondante.

3. Le pouvoir nettoyant du savon

Un ion carboxylate peut-être schématisé par :

3.1. Identifier la partie hydrophile et la partie hydrophobe de l’ion.


3.2. Que représente la partie 1 de l’ion carboxylate ?

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ANNEXE À RENDRE AGRAFÉE AVEC LA COPIE

ANNEXE DE L’EXERCICE I

Question 3.5.

Figure 5

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