Salat Miracle de 2 238

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Salât : Miracle de 2:238


Que Dieu me pardonne et me guide pour tout ce que j’aurais pu mal interpréter
dans cette étude et ailleurs. Qu’Il puisse nous guider vers une meilleure
compréhension de Sa révélation afin que nous puissions nous purifier et
accroître notre savoir.

Quelle est la signification de « al salât al woustâ », prière mentionnée en 2:238 ?


Cette question a été une source de discorde entre les savants musulmans depuis
plus de mille ans et ces derniers sont les premiers à le reconnaitre. Les « hadiths
autres que Dieu et Ses versets » (45:6) sont à l’origine de la corruption des noms
ou de la signification de quatre prières journalières sur cinq prières ainsi que du
nombre de raka’ât assignés à chacune de ces prières tels que décrétés par Dieu
dans le Saint Coran (voir « salât coranique » pour plus de détails). Pour ce qui
est de « al salât al woustâ », nous allons dans un premier temps citer des hadiths
qui témoignent de l’état de profond désarroi de l’islam sunnite au sujet de son
interprétation car ils donnent trois définitions différentes pour cette seule prière.
Nous expliquerons ensuite la signification littérale du verset et prouverons dans
un deuxième temps que « al salât al woustâ » signifie « la prière du milieu » (ou
« la prière médiane ») - et non pas « la plus excellente (ou meilleure) des
prières » comme certains sunnites et coranistes le prétendent – en raison de
propriétés mathématiques simples et décisives inhérentes au verset. Nous
démontrerons finalement grâce à des propriétés mathématiques
supplémentaires que la « prière du milieu » est la quatrième prière de la journée
lunaire (qui commence au coucher du soleil en Islam), à savoir la prière de la mi-
journée, laquelle est située « au milieu » de la journée.

Sommaire:

1. 2:238 : Comment les hadiths ont semé la confusion

2. Explication du verset 2:23 8 conformément à la progression du jour lunaire


musulman et des prières rituelles décrites dans le coran

2.1 comprendre 2:238 avec des mots simples

2.2 : Al salât al woustâ: « La prière du milieu » ou « La prière la plus


excellente » ?

Définition du mot “al woustâ”


2.3 A quel nombre de prière correspond “Assalât al woustâ” (la prière du
milieu) ?

2.3.1 « Al salât al woustâ » est égale au nombre « quatre » dans le système abjad

2.3.2 Calcul des valeurs mathématiques des lettres situées à droite et à gauche de
« Al salât al woustâ » (V.M. 278) pour tenter d’identifier des propriétés
mathématiques remarquables

2.3.3 Les valeurs mathématiques de « sauvegardez les prières rituelles » sont


exactement égales aux valeurs mathématiques de « un et deux et trois »

2.3.3.1 La conjonction « wa » (et) doit être systématiquement utilisée lors d’une


énumération

2.3.3.2 Le nombre « un » dans le coran : Ahad ou wâheed ?

2.3.3.3 Tableau : Les valeurs mathématiques de « sauvegardez les prières


rituelles » sont égales à « un et deux et trois »

2.3.3.4 Vérification : La valeur mathématique de « sauvegardez les prières


rituelles et la prière du milieu » est égale à la valeur mathématique de « un et
deux et trois et quatre »

2.3.5 La valeur mathématique totale de 2:238 est également codée avec les
nombres « un et deux et trois et quatre »

2.4 Remarque importante au sujet du mot « quatre » (‫ )ﺃﺭﺑﻌﺔ‬finissant avec « ta


marbuta »

3. Fréquence de deux mots cruciaux présents en 2:238

3.1 La forme simple du mot « salawât » apparaît quatre fois dans le texte
coranique et cinq fois en tout

3.2 L’expression « Sauvegarder les prières rituelles » apparaît quatre fois dans le
texte coranique.

Conclusion
َ ‫ﺼﻠَﻮﺓِ ﺍْﻟُﻮْﺳ‬
‫ﻄٰﻰ َﻭﻗُﻮُﻣﻮﺍ ِ ﱠ�ِ ﻗَِﻨِﺘﻴَﻦ‬ ِ ‫ﺼﻠََﻮ‬
‫ﺕ َﻭﺍﻟ ﱠ‬ ‫ﻋﻠَﻰ ﺍﻟ ﱠ‬ ُ ‫َﺣِﻔ‬
َ ‫ﻈﻮﺍ‬

(2:238) Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu et


tenez-vous debout devant Dieu avec humilité révérencielle.

1. 2:238 : Comment les hadiths ont semé la confusion

Toute personne sincère s’accordera que 2:238 réfère à la pratique de toutes les
prières journalières en Islam. Seule « al salât al woustâ » (la prière du milieu) est
mentionnée dans le verset et les hadiths sont grandement responsables de la
confusion extrême qui règne quant à sa signification exacte :

Sahîh Muslim, livre 4, numéro 1316:

Abou Younous, l’esclave affranchi de ’Aicha a dit : « ‘Aïcha m’a ordonné de


transcrire une copie du coran pour elle et a dit : « Quand tu arrives à ce verset :
« Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu » (2:238) informe-moi.
Donc, quand je l’ai atteint, je l’en ai informé et elle m’a dicté de la façon
suivante : « Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu, et
la prière de ‘asr (du milieu de l’après midi), et tenez-vous debout devant
Dieu avec humilité révérencielle ». ‘Aïcha a dit : « C’est ainsi que je l’ai
entendu récité par le messager ».

Ce hadith soit disant « sahîh » (authentique) - apparemment narré après la mort


du prophète - prétend que 2:238 avait été révélé (tout au moins initialement)
différemment de la version universellement acceptée en Islam et ‘Aïcha, la
femme du prophète, ordonne donc à Abou Younous d’écrire un coran
corrompu en ajoutant « salât al ‘asr » après celle d’al woustâ dans le
verset 2:238 ! Quel incroyable blasphème ! Allah a proclamé qu’Il allait
protéger le coran de toute altération (15:9) et ce mensonge ignoble est facile à
réfuter car ce hadith utilise l’expression « salât al ‘asr » pour désigner la prière
de la mi-après-midi, alors que le terme « ‘asr » signifie « temps » dans le coran ;
c’est le terme « al ‘ashiyyou » (‫ﻰ‬‫ )ﺍﻟﻌَِﺸ ﱡ‬qui signifie « deuxième partie de l’après-
midi » dans le coran (et non pas « ‘asr ») tel qu’expliqué dans l’article « salât
coranique ».

En dépit de la gravité du mensonge, ce hadith est néanmoins intéressant d’un


point de vue historique car il est l’un de ceux qui indiquent, environ deux siècles
après la mort du prophète, que des personnes dans la communauté islamique
savaient pertinemment que « al salât al woustâ » correspond à la prière de la mi-
journée, et non pas à celle du milieu de l’après-midi ce qui est l’opinion
prévalente de nos jours dans l’islam sunnite.

Muslim, livre 4, numéro 1317:

Al-Bara' ibn 'Azib a rapporté : « Ce verset a été révélé de la façon suivante :


« Sauvegardez les prières rituelles et la prière de ‘asr. » On l’a récité (de
cette façon) aussi longtemps que Dieu l’a voulu. Allah l’a alors abrogé et il fut
révélé : « sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu ». Une
personne qui était assise avec Shaqiq (l’un des narrateurs dans la chaine de
transmission) dit : « Alors, maintenant cela implique la prière de ‘asr ? ». Al-
Bara’ répondit à cela : « Je t’ai déjà informé comment ce (verset) a été révélé et
comment Allah l’a abrogé, et Dieu est Savant ».

En plus de répandre des mensonges au sujet de Dieu, prétendant qu’Il a abrogé


ce qu’Il a avait initialement révélé, ce hadith contredit de façon flagrante le
précédent car il prétend maintenant que « al salât al woustâ » est la prière de
’asr (nom de la prière du milieu de l’après midi selon les sunnites), et non plus la
prière de la mi-journée. Il pourrait sembler étonnant que Muslim ait pu
rapporter deux hadiths aussi contradictoires, mais c’est très fréquent dans les
hadiths. Ces deux premiers exemples de hadiths illustrent le verset suivant :

(4:82) Ne réfléchissent-ils pas au sujet du coran ? S’il provenait d’autre que


Dieu, ils y auraient en toute certitude trouvé de nombreuses contradictions.

Tels que nous en seront témoins tout au long de cette section, les hadiths sont
extrêmement contradictoires, ce qui est un trait distinctif de toute source non
révélée ou inspirée par Dieu selon le Saint Coran.

Al Mouwatta de l’imam Malik, livre 8, hadith 26:

Yahya m’a rapporté de la part de Malik ibn Aslam et al-Qaqa ibn Hakim que Abu
Yunus, l’esclave affranchi de ‘Aïcha, umm al-mouwminin a dit : « ‘Aïcha m’a
ordonné d’écrire le coran pour elle. Elle a dit : « Quand tu arrives à ce verset,
informe-moi : « Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu et tenez-
vous devant Dieu avec crainte révérencielle » (2:238). Quand je suis arrivé à ce
verset, je l’en ai informé, et elle m’a dicté : « Sauvegardez les prières
rituelles et la prière du milieu, et la prière de ‘asr (du milieu de l’après
midi), et tenez-vous debout devant Dieu avec humilité révérencielle ».
‘Aicha a dit : « C’est ainsi que je l’ai entendu récité par le messager de Dieu, que
Dieu le bénisse et lui accorde la paix. ».

Al Mouwatta de l’imam Malik, livre 8, hadith 27:

Yahya m’a rapporté de la part de Malik et de Zayd ibn Aslam que ibn al Rafi a
dit : « J’écrivais un coran pour Hafsa, umm al-mouwminin, et elle a dit :
« Quand tu arrives à ce verset, informe-moi : Sauvegardez les prières rituelles et
la prière du milieu et tenez-vous devant Dieu avec crainte révérencielle
(2:238) ». Quand je suis arrivé à ce verset, je l’en ai informé, et elle m’a dicté :
« Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu, et la prière
de ‘asr (du milieu de l’après midi), et tenez-vous debout devant Dieu avec
humilité révérencielle ».

Dans les deux hadiths qui précèdent, deux femmes du prophète (‘Aicha et Afsa)
rapportent que 2:238 avait été révélé d’une façon différente à l’origine et incluait
la prière de ‘asr après celle du milieu. Nous notons ici avec intérêt que l’imam
Malik rapporte deux hadiths qui indiquent que « al salât al woustâ » est la prière
de la mi-journée et non celle de ‘asr.

Al Mouwatta de l’imam Malik, livre 8, hadith 28:

Yahya m’a rapporté de la part de Malik et de Da`oud ibn al-Housayn que Ibn
Yarbou al-Makhzoumi a dit : J’ai entendu Zayd ibn Thabit dire « la prière du
milieu est celle de dhour » (mi-journée).

La prière du milieu est à nouveau identifiée dans ce hadith comme étant celle de
la mi-journée.

Al Mouwatta de l’imam Malik, livre 8, hadith 29:

Yahya m’a rapporté de la part de Malik qu’il avait entendu dire qu’Ali Ibn Abi
Talib et Abdallah ibn Abbas disaient : « la prière du milieu est celle de
soubh. »

Ici, nous avons une interprétation radicalement différente à savoir que « al salât
al woustâ » est la prière de « soubh » (nom donné à la prière de l’aube dans
beaucoup de hadiths).

Les hadiths rapportés dans cette section par les plus hautes autorités sunnites
(Muslim, imam Malik) montrent que « al salât al woustâ » est soit interprétée
comme étant la prière de la mi-journée, soit celle du milieu de l’après-midi ou
encore celle de l’aube. L’objectif de cette section est simplement de mettre en
lumière le fait que les hadiths sont extrêmement contradictoires, et par
conséquent manquent totalement de fiabilité. Au lieu de clarifier le coran comme
le prétendent les sunnites, ils ne font en réalité que semer le doute et
détournent les gens du seul sens valable, à savoir celui basé sur
l’interprétation correcte du coran. Ils véhiculent des mensonges horribles
au sujet de Dieu (prétendant par exemple que Dieu a abrogé certains versets
après une première révélation initialement différente) de même que de Son
prophète, de sa famille ou de ses compagnons.

Certains sunnites et coranistes prétendent que « al salât al woustâ » signifie « la


prière la plus excellente » et ne correspond pas à une prière journalière en
particulier. Il est parfois préférable de ne pas perdre son temps à commenter des
théories fallacieuses et nous laisserons cette interprétation s’autodétruire grâce
aux propriétés mathématiques explicites et inhérentes à 2:238 citées plus loin.

2. Explication du verset 2:23 8 conformément à la progression du


jour lunaire musulman et des prières rituelles décrites dans le coran

2.1 comprendre 2:238 avec des mots simples


َ ‫ﺼﻠَﻮﺓِ ﺍْﻟُﻮْﺳ‬
‫ﻄٰﻰ َﻭﻗُﻮُﻣﻮﺍ ِ ﱠ�ِ ﻗَِﻨِﺘﻴَﻦ‬ ِ ‫ﺼﻠََﻮ‬
‫ﺕ َﻭﺍﻟ ﱠ‬ ‫ﻋﻠَﻰ ﺍﻟ ﱠ‬ ُ ‫َﺣِﻔ‬
َ ‫ﻈﻮﺍ‬

(2:238) Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu et


tenez-vous debout devant Dieu avec humilité révérencielle.

2:238 est un verset à sens multiples, sachant que certains versets du coran
admettent plusieurs sens quand ces derniers ne se contredisent pas. Le verset est
tout d’abord rigoureusement fidèle à la progression logique de la journée lunaire
musulmane, laquelle commence au coucher du soleil avec la prière de la nuit
tombante, et se termine juste avant le coucher du soleil suivant avec la prière de
la mi-après-midi, la prière du milieu (« Al salât al woustâ ») étant à dessein
mentionnée séparément dans le verset :

(2:238) Sauvegardez les prières rituelles [al salawât = (1) nuit


tombante, (2) nuit noire, (3) aube, (4) prière de la mi-après-midi] et
la prière du milieu (al salât al woustâ = prière commençant à la mi-
journée) et tenez-vous debout devant Dieu avec humilité
révérencielle.

Il y a cinq prières journalières d’après le coran (voir « salât coranique ») qui


procure le détail de cinq périodes de prières différentes [prières de la (1) nuit
tombante, (2) nuit noire, (3) de l’aube, (4) de la mi-journée et (5) de la mi-
après-midi]. Quatre prières sont obligatoires et une est surérogatoire (celle de la
nuit, voir 17:78). Le coran a une dimension symbolique très profonde, par
exemple l’expression « tourner son visage vers la mosquée sacrée » apparaît
allégoriquement cinq fois dans le coran (2:144, 2:149-150) et le pluriel
« salawât » (prières rituelles) apparaît en tout cinq fois : Quatre fois en tant que
forme simple (2:157, 2:238, 9:99, 22:40) et une fois avec un pronom possessif
(23:9), ce qui symbolise à mon sens que l’une des cinq prières est surérogatoire.
Il y a encore par exemple 6221 versets à partir de 2:3 (premier mot « al salât »)
jusqu’à 98:5 (dernier mot « al salât »), et 6221 est le 810ème nombre premier :
810 = 5 × 162 (valeur mathématique de « al salât »). Tout ceci pour dire que les
cinq prières journalières sont prouvées en profondeur dans le coran aussi bien
au travers de la signification littérale des versets que de multiples signes.

Une première façon simple de commenter 2:238 est liée au fait le verset est écrit
de façon atypique car « al salât al woustâ » est mentionnée séparément dans le
verset, ce qui restreint la signification ou portée sémantique du pluriel « al
salawât » (les prières rituelles) à quatre prières journalières :

(2:238) Sauvegardez les prières rituelles [al salawât = (1) nuit


tombante, (2) nuit noire, (3) aube, (4) prière de la mi-après-midi] et
la prière du milieu (al salât al woustâ = prière commençant à la mi-
journée) et tenez-vous debout devant Dieu avec humilité
révérencielle.

Comprendre 2:238 est aussi simple que cela pourvu qu’on analyse correctement
les périodes de prières coraniques et tous les versets ayant trait à la prière dans
le coran. Autrement dit, le fait que le mot « al salawât » (les prières rituelles) ne
désigne pas toutes les prières journalières mais seulement quatre vu sous cet
angle est lié au fait que le verset est écrit de façon atypique. Nous avons vu
que le pluriel « salawât » (prières rituelles) apparaît symboliquement cinq fois
dans le coran, quatre fois en tant que forme simple (2:157, 2:238, 9:99, 22:40)
et une fois avec un pronom attaché en 23:9.

La question est maintenant de savoir pourquoi la quatrième prière journalière


(al salât al woustâ = la prière du milieu) serait mentionnée séparément alors
qu’il y a cinq prières quotidiennes ? Une première explication possible de nature
symbolique est qu’il y a cinq mots dans la première partie du verset qui font
allusion aux cinq prières journalières :

‫( ﺍﻟﻮﺳﻄﻰ‬5) ‫( ﻭﺍﻟﺼﻠﻮﺓ‬4) ‫( ﺍﻟﺼﻠﻮﺕ‬3) ‫( ﻋﻠﻰ‬2) ‫( ﺣﻔﻈﻮﺍ‬1)

= « Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu » = cinq mots

Le second mot ayant trait à la « la prière » (al salât) est le quatrième mot
depuis le début du verset, ce qui correspond à la position de « la prière du
milieu » dans le jour lunaire, à savoir la prière de la mi-journée (midi). Si l’on
calcule les valeurs mathématiques des lettres en 2:238 à partir du mot
« salawât » (en écartant l’article « al ») jusqu’â « al salât al woustâ », nous
obtenons :

‫ = ﺻﻠﻮﺕ ﻭﺍﻟﺼﻠﻮﺓ ﺍﻟﻮﺳﻄﻰ‬810 = 5 × 162 (V.M. « al salât »)

= « prières et la prière du milieu »

Le Coran est multidimensionnel et un seul verset peut comporter des sens


multiples (tel qu’expliqué allégoriquement en 18:109) et la correspondance
mathématique ci-dessus entre le mot « salawât » (prières rituelles = trois prières
ou plus par définition en arabe) et « la prière du milieu » souligne à mon sens
qu’il y a cinq prières rituelles quotidiennes en Islam, ce qui concorde avec
l’ensemble du message du Saint Coran. Certaines personnes se demanderont
pourquoi nous écartons l’article « al » dans la séquence de mots ci-dessus et
argueront que c’est arbitraire. Nous devons cependant noter que le mot « al
salawât » (‫ﺍﻟﺼﻠﻮﺕ‬, les prières rituelles) apparaît une seule fois dans le Coran en
2:238, tandis que la mot « salawât » (sans article) apparaît cinq fois dans toutes
ses formes (2:157, 2:238, 9:99, 22:40, 23:9). Une fois que l’on comprend cela, on
constate que ne pas prendre en compte l’article « al » pour focaliser son
attention sur le mot « salawât » dans la séquence ci-dessus est justifiable, car
nous tentons d’identifier la fréquence des cinq « salawât » (prières
journalières), lesquelles comprennent de toute évidence « la prière du milieu ».

2:238 est codé mathématiquement à de multiples niveaux grâce aux nombres de


mots, de lettres et grâce au système numérique des lettres abjad qui est un
système décimal qui utilise les lettres arabes en tant que nombres. Nous allons
prouver en profondeur tout au long de cette étude que le fait que « la prière du
milieu » soit mentionnée séparément est destinée à prouver sa position dans le
jour lunaire. Nous publierons plus loin le tableau des lettres abjad et
décomposerons tous les mots en 2:238 lettre par lettre, ce qui permettra à
quiconque de vérifier les données, même pour ceux n’ayant aucune connaissance
en arabe.
Ci-dessus : 2:238 écrit en style coufique dans une copie complète du coran
intitulée « al mushaf al imam ».
َ ‫ﺼﻠَﻮﺓِ ﺍْﻟُﻮْﺳ‬
‫ﻄٰﻰ َﻭﻗُﻮُﻣﻮﺍ ِ ﱠ�ِ ﻗَِﻨِﺘﻴَﻦ‬ ِ ‫ﺼﻠََﻮ‬
‫ﺕ َﻭﺍﻟ ﱠ‬ ‫ﻋﻠَﻰ ﺍﻟ ﱠ‬ ُ ‫َﺣِﻔ‬
َ ‫ﻈﻮﺍ‬

(2:238) Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu et


tenez-vous debout devant Dieu avec humilité révérencielle.

Remarque : La photo de 2:238 ci-dessus est une photo d’une copie complète
du coran écrite en style coufique et montre que la transcription du verset 2:238
juste en dessous, et sur laquelle nous nous basons est fidèle à la lettre près à
l’écriture trouvée dans certaines des plus anciennes copies du coran (par
exemple le Codex Weinstein 1913, de Topkapi et de Samarkand). Il s’agit tout
simplement de la transcription que vous trouverez dans n’importe quelle édition
du coran de par le monde. La seule différence est l’absence de signes diacritiques
qui ont été ajoutés à partir de deux siècles après la mort du prophète pour
faciliter la différenciation et prononciation des différentes lettres. Certains
corans trouvés sur internet ne sont pas conformes à l’écriture originale du coran
car ils modifient ou « modernisent » la façon dont certains mots furent écrits du
temps de la révélation. C’est un immense crime, car cela empêche d’identifier
des propriétés mathématiques que Dieu a codées dans le coran, comme il sera
démontré dans cet article.

2.2 : Al salât al woustâ: « La prière du milieu » ou « La prière la plus


excellente » ?

Définition du mot “al woustâ”

D’après le dictionnaire coranique arabe-anglais par Omar, la racine « wasata »


signifie « être au milieu », « pénétrer à l’intérieur », « être bon et exalté »,
« occuper une position médiane ».

L’adjectif “Woustâ” signifie « à mi-chemin », « milieu » ou « le plus excellent ».


Dans le Lane Lexicon, l’une des significations de “al salât al woustâ” est « la
prière du milieu, entre les autres prières, ou entre les prières du jour et de la
nuit ». Une autre définition est « la plus excellente d’entre elles (c.à.d. des
prières) en particulier », ou encore « la prière de l’après midi ». La multiplicité
des définitions du Lane Lexicon ne fait que refléter à quel point les musulmans
sont divisés quant à la signification de « al salât al woustâ », et nous avons vu
dans la première partie que ces divisions sont en grande partie liées à l’ingérence
des « hadiths autres que Dieu et Ses versets » (45:6).

« Al salât al woustâ » est généralement interprétée comme signifiant « la prière


du milieu » (soit celle de la mi-journée, soit celle du milieu de l’après-midi), ce
qui est l’opinion prévalente, ou encore « la prière la plus excellente ». Pour
solutionner de façon décisive ce dilemme, il est impératif de nous en remettre au
coran explicite, lequel révèle les secrets coraniques suivants :
Les deux mots “wassalâti ‘lwoustâ” occupent exactement le milieu du
verset

Le verset 2:238 comporte une propriété remarquable tout à fait inhabituelle, à


savoir que les deux mots “wassalâti ‘lwoustâ” (‫ = ﻭﺍﻟﺼﻠﻮﺓ ﺍﻟﻮﺳﻄﻰ‬et la prière du
milieu) sont situés exactement « au milieu » du verset:

1. En termes de mots :

2. En termes de lettres :
Pour résumer, en 2:238, les deux mots « wassalâti ‘lwoustâ » (‫ « = ﻭﺍﻟﺼﻠﻮﺓ ﺍﻟﻮﺳﻄﻰ‬et
la prière du milieu ») occupent le milieu du verset en termes de mots et en
termes de lettres.

Ce fait simple est particulièrement étonnant compte tenu de la signification de


l’expression, et constitue la preuve que « al salât al woustâ » signifie « la prière
du milieu » et non pas « la prière la plus excellente », tel que certains sunnites
et coranistes le prétendent. Cette propriété constitue d’autre part un premier
indice fort que le verset est codé mathématiquement.

L’expression « al salât al woustâ » comporte un double sens qui n’occasionne pas


de contradiction : « La prière du milieu » est la prière qui commence « au
milieu » de la période de clarté du jour (quand le soleil atteint le zénith), de
même qu’elle commence à un point équidistant des trois prières de la nuit [(1)
prière de la nuit tombante, (2) prière de la nuit, (3) prière de d’aube : voir
schéma ci-dessous] lorsqu’on visualise le verset de façon non linéaire.

« La prière du milieu », mentionnée à dessein séparément dans le verset afin


qu’elle occupe symboliquement le milieu de 2:238, est donc la quatrième
prière de la journée musulmane selon la progression logique du jour lunaire qui
commence au coucher du soleil, de même que la prière « équidistante » des trois
premières prières nocturnes, ce qui justifie de mentionner le point équidistant
en dernier par comparaison:
Les sunnites interprètent généralement « al salât al woustâ » comme étant celle
située « au milieu » de toutes les autres prières, à savoir la prière du milieu de
l’après-midi :

(1) Aube, (2) mi-journée, (3) milieu de l’après midi (‘asr), (4) tombée de la nuit
(5) nuit.

Cette interprétation est incorrecte car le coran est basé sur le calendrier lunaire
musulman, et que la journée commence au coucher du soleil en Islam. La prière
de la mi-après-midi est la cinquième et dernière prière de la journée
musulmane.

L’interprétation correcte est donc que « al salât al woustâ » est la prière de la mi-
journée, quand le soleil atteint le zénith, car elle est située au milieu de la
période de clarté du jour, et qu’elle est de surcroît située à un point équidistant
des trois (premières) prières de la nuit.

2.3 A quel nombre de prière correspond “Assalât al woustâ” (la prière du


milieu) ?
َ ‫ﺼﻠَﻮﺓِ ﺍْﻟُﻮْﺳ‬
‫ﻄٰﻰ َﻭﻗُﻮُﻣﻮﺍ ِ ﱠ�ِ ﻗَِﻨِﺘﻴَﻦ‬ ِ ‫ﺼﻠََﻮ‬
‫ﺕ َﻭﺍﻟ ﱠ‬ ‫ﻋﻠَﻰ ﺍﻟ ﱠ‬ ُ ‫َﺣِﻔ‬
َ ‫ﻈﻮﺍ‬

(2:238) Sauvegardez les prières rituelles (al salawât) et la prière du milieu, et


tenez-vous debout devant Dieu avec humilité révérencielle.

Il est nécessaire pour saisir ce qui suit de comprendre le concept des valeurs
mathématiques des lettres arabes basé sur l’« ordre abjad » ou « système
abjad », ce qui signifie tout simplement que chaque lettre arabe a une valeur
mathématique assignée à chaque lettre :
Au temps du prophète, il n’y avait pas de nombres tels que nous les connaissons
aujourd‘hui (1, 2, 3, 4, 5…), et les arabes utilisaient (et parfois encore de nos
jours comme au Yémen) les lettres de l’alphabet arabe comme nombres pour
compter et faire du commerce, chaque lettre de l’alphabet ayant les valeurs
mathématiques décrites dans le tableau ci-dessus.

L’une des façons d’interpréter 2:238 est qu’étant donné que « al salât al woustâ »
est mentionnée juste après « Sauvegardez les prières rituelles (al
salawât) » (‫ )ﺣﻔﻈﻮﺍ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺼﻠﻮﺕ‬et que le mot « salawât » est un pluriel classique
(trois entités ou plus en arabe par définition), ce dernier réfère aux cinq prières
journalières (nous avons vu que le mot « salawât » apparait cinq fois dans le
coran) et « al salât al woustâ » est mentionnée à dessein séparément afin
d’occuper le milieu du verset et révéler ainsi symboliquement sa position dans
la journée lunaire, laquelle commence au coucher du soleil. Nous avons
démontré de façon concluante que « al salât al woustâ » est « la prière du
milieu ». Mais comment prouve-t-on mathématiquement qu’il s’agit de la prière
de la mi-journée, à savoir la quatrième prière de la journée musulmane [(1)
tombée de la nuit, (2) nuit, (3) aube et (4) mi-journée) ?

2.3.1 « Al salât al woustâ » est égale au nombre « quatre » dans le


système abjad

Étudions les valeurs mathématiques des nombres 1, 2, 3, 4 et 5 et comparons-les


avec la valeur mathématique de « al salât al woustâ » pour tenter d’évaluer si
une correspondance mathématique avec un nombre particulier pourrait
potentiellement être significative :

Nous constatons que la valeur mathématique de « al salât al woustâ » (‫ﺍﻟﺼﻠﻮﺓ‬


‫ = ﺍﻟﻮﺳﻄﻰ‬la prière du milieu, valeur mathématique 278) est égale à la valeur
mathématique du nombre « quatre » (‫ = ﺃﺭﺑﻌﺔ‬valeur mathématique 278). S’agit-
il d’une simple coïncidence ou d’un dessein divin ? Continuons d’étudier les
propriétés mathématiques du verset 2:238.

2.3.2 Calcul des valeurs mathématiques des lettres situées à droite et


à gauche de « Al salât al woustâ » (V.M. 278) pour tenter d’identifier
des propriétés mathématiques remarquables

Isolons maintenant « al salât al woustâ » (valeur mathématique 278) du reste


du verset, et calculons les valeurs mathématiques situées à droite et à gauche de
l’expression dans le verset pour tenter de déceler des propriétés remarquables :

Il est extrêmement difficile d’obtenir un seul multiple de 278 du fait du hasard (il
s’agit d’une chance sur 278).

La probabilité que la valeur mathématique de « al salât al woustâ » soit de 278


et d’obtenir en même temps des valeurs mathématiques multiples de 278 à
droite et à gauche de l’expression dans le verset (tel que décrit dans le tableau ci-
dessus) est facile à calculer :

278 × 278 × 278 = 21,484,952

D’un point de vue objectif, car purement statistique, il s’agit d’un authentique
miracle mathématique car il y a une chance sur plus de 21 millions (278 × 278 ×
278 = 21484952) pour que le système ci-dessus basé sur des multiples
consécutifs de 278 (V.M. « al salât al woustâ » et « quatre ») soit le fait du
hasard, ce sans même prendre en compte les autres phénomènes remarquables
observés tout au long de cet article. On ne pourra jamais suffisamment insister
sur le fait qu’il est particulièrement légitime d’isoler « la prière du milieu » du
reste du verset - comme effectué dans le tableau ci-dessus - compte tenu de la
signification de l’expression (« la prière du milieu »), et compte tenu du
fait que l’expression composée de deux mots occupe le milieu du verset en
termes de mots et de lettres, ce qui est déjà étonnant en soi. Ce phénomène
mathématique littéralement stupéfiant nous montre que le verset est « centré »
ou « gravite » mathématiquement autour de la valeur mathématique de
l’expression « al salât al woustâ » (la prière du milieu, valeur mathématique =
278). Il est plus qu’évident que le nombre 278 a été intentionnellement conçu
dans le verset comme un nombre primordial qui symbolise à la fois « la prière
du milieu » et le nombre « quatre » (‫ = ﺃﺭﺑﻌﺔ‬GV 278), parce que « al salât al
woustâ » est la quatrième prière de la journée lunaire musulmane qui
commence au coucher du soleil [prières de la (1) tombée de la nuit, (2) nuit, (3)
aube et (4) prière du milieu].

Comme le montre le tableau qui précède, les valeurs mathématiques du début du


verset (« sauvegardez les prières rituelles et ») sont également multiple
de 278 et nous sommes témoins d’une propriété mathématique véritablement
fascinante dont la validité sera confirmée dans la section suivante par une
propriété remarquable basée exactement sur le même schéma:

Le facteur associé avec 278 (le nombre 6) dans 1668 = 278 × 6 (= valeurs
mathématiques de « Sauvegarder les prières rituelles et ») semble symboliser
l’addition des nombres liés aux trois premières prières de la journée lunaire
[c.à.d. les prières de (1) la tombée de la nuit, (2) de la nuit, (3) et de l’aube] le
tout écrit en base 278 et situé juste avant « la prière du milieu » (VM 278 = VM
de « quatre ») :

1668 = 278 × 6 = 278 × (1+2+3) = (278×1) + (278×2) + (278×3)

1668 = 278 × 6 : 6 = 1+2+3

En termes de mots, « 1+2+3 » peut s’écrire « un et deux et trois », « et »


faisant office du « + » que nous voyons dans l’addition.

La section qui suit confirmera cette hypothèse par une propriété mathématique
remarquable.

2.3.3 Les valeurs mathématiques de « sauvegardez les prières


rituelles » sont exactement égales aux valeurs mathématiques de
« un et deux et trois »

Ce que nous allons mettre en lumière dans cette section, conjugué à ce dont nous
avons déjà été témoin, est à mon sens un authentique miracle mathématique car
il est virtuellement impossible de reproduire une chose similaire dans quelque
langue que ce soit, hormis dans les livres de Dieu bien sûr. A vous de juger.

2.3.3.1 La conjonction « wa » (et) doit être systématiquement utilisée


lors d’une énumération
Etant donné que nous assumons que « al salât al woustâ » (Valeur
Mathématique 278) symbolise le nombre « quatre » (V.M, 278) dans le verset
du fait qu’ils ont la même valeur mathématique, il est légitime de théoriser que -
s’il s’avère que Celui qui a composé le verset a choisi de le coder suivant la même
logique - qu’il est possible que la première partie du verset représente également
à un niveau parallèle les valeurs mathématiques des nombres des trois
premières prières de la journée musulmane [(1) tombée de la nuit, (2) nuit, (3)
aube], à savoir les nombres « 1 et 2 et 3 ».
َ ‫ﺼﻠَﻮﺓِ ﺍْﻟُﻮْﺳ‬
‫ﻄٰﻰ َﻭﻗُﻮُﻣﻮﺍ ِ ﱠ�ِ ﻗَِﻨِﺘﻴَﻦ‬ ِ ‫ﺼﻠََﻮ‬
‫ﺕ َﻭﺍﻟ ﱠ‬ ‫ﻋﻠَﻰ ﺍﻟ ﱠ‬ ُ ‫َﺣِﻔ‬
َ ‫ﻈﻮﺍ‬

(2:238) Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu…

Etant donné que nous assumons que nous avons affaire à des nombres codés à
un niveau parallèle, il est très important de noter que « Sauvegardez les
prières rituelles » et « la prière du milieu » sont séparés dans le verset
par la conjonction de coordination « wa » (‫ )ﻭ‬qui signifie « et ». Si des nombres
ont été codés à un niveau parallèle, cela implique que ces nombres doivent
également être séparés par la conjonction « wa » (‫ « = ﻭ‬et », valeur
mathématique = 6), qui est systématiquement utilisé en arabe lors d’une
énumération (par exemple « un et deux et trois et quatre »). « Wa » (‫ « = ﻭ‬et »)
peut également référer à une addition (1 + 2 + 3 + 4), ou les deux à la fois selon
le contexte.

La conjonction de coordination « wa » (‫ = ﻭ‬et) est généralement traduite en


français par une virgule lors d’une énumération, et la conjonction « et » n’est
mentionnée que lorsque l’énumération touche à sa fin, ce qui n’est pas le cas en
arabe où la conjonction « wa » (‫ )ﻭ‬est systématiquement répétée :

1, 2, 3 et 4.

‫ﺍﺣﺪ ﻭ ﺇﺛﻨﺎﻥ ﻭ ﺛﻠﺜﺔ ﻭ ﺃﺭﺑﻌﺔ‬

(Ahad wa ithnân wa thalathatun wa arba’atun)

2.3.3.2 Le nombre « un » dans le coran : Ahad ou wâheed ?

Avant de continuer, et compte tenu des dérives de l’arabe moderne, il est


impératif d’identifier le nombre « un » d’un point de vue coranique.
Ci-dessus, extrait de la racine « ahad » dans le Lane Lexicon (édition de 1863),
et qui explique que « ahad » (un) est « le premier des nombres, synonyme dans
beaucoup de cas avec « wâhid ».

Certaines personnes pourraient être surprises que j’ai traduit précédemment le


nombre « un » par « ahad » (‫ )ﺍﺣﺪ‬au lieu de « wâhid » (‫)ﻭﺍﺣﺪ‬, dans les nombres
« 1, 2, 3 et 4 », car « wâhid » est généralement considéré comme le nombre
« un » en arabe moderne. Ma recherche personnelle m’a conduit à conclure que
le vrai nombre « un » dans le coran est « ahad » (‫ )ﺍﺣﺪ‬et non « wâhid » (‫)ﻭﺍﺣﺪ‬,
lequel signifie « unique » et non le nombre « un ». Nous avons ici affaire à une
corruption de la langue arabe, dont la fondation n’est autre que la parole divine
du coran, et dans une moindre mesure l’arabe classique.

Si quiconque ose prétendre que « ahad » n’est pas le nombre « un » et qu’il


faudrait prendre « wâhid » à la place, je poserai deux questions, et terminerait
par une remarque :

- Premièrement, si « ahad » n’est pas le nombre « un » en arabe coranique, alors


pourquoi le nombre « onze » (‫ )ﺍﺣﺪ ﻋﺸﺮ‬s’écrit-il « ahada ‘achara » (un + dix)
dans le coran ?

‫ﺍﺫ ﻗﺎﻝ ﻳﻮﺳﻒ ﻻﺑﻴﻪ ﻳﺎﺑﺖ ﺍﻧﻰ ﺭﺍﻳﺖ ﺍﺣﺪ ﻋﺸﺮ‬

‫ﻛﻮﻛﺒﺎ ﻭﺍﻟﺸﻤﺲ ﻭﺍﻟﻘﻤﺮ ﺭﺍﻳﺘﻬﻢ ﻟﻰ ﺳﺠﺪﻳﻦ‬

(12:4) [Rappelez-vous] quand Joseph dit a son père : « Ô mon père, j’ai vu
onze planètes, et le soleil, et la lune, je les ai vu se prosterner devant moi ».

Ce verset prouve à lui-seul que « ahad » (‫ )ﺍﺣﺪ‬signifie le nombre « un » dans le


coran, que cela plaise ou non.

- Deuxièmement, et considérant que les nombres à deux chiffres sont


entièrement dérivés des nombres de 1 a 10 en arabe, je défie quiconque de me
montrer un seul nombre à deux chiffres ou plus (10, 11, 12..20, 21, 31, 100, 200,
etc…) dans le coran qui soit composé ou dérivé de « wâhid » au lieu de
« ahad ». Vous pouvez perdre votre temps si vous voulez : Il n’y en a aucun
dans le coran.

- Troisièmement, et si nous prenons pour exemple le nombre « vingt et un »


(21), nous constatons que ce dernier s’écrit avec « wâhid » en arabe moderne
(‫ = ﻭﺍﺣﺪ ﻭﻋﺸﺮﻭﻥ‬wâhid wa‘ishroun) ; mais il est tout à fait correct de l’écrire « ahad
wa‘ishroon » (‫ )ﺍﺣﺪ ﻭﻋﺸﺮﻭﻥ‬en arabe classique, tel que prouvé ci-dessous :
Cet extrait du Lane Lexicon (édition de 1863) indique que « vingt et un » peut
tout aussi bien s’écrire « ‫( » ﺍﺣﺪ ﻭﻋﺸﺮﻭﻥ‬ahad wa’ishroon = un + vingt) que
« ‫( » ﻭﺍﺣﺪ ﻭﻋﺸﺮﻭﻥ‬wâhid wa’ishroun = waheed + vingt).

Nous avons vu qu’il n’y a aucun nombre à deux chiffres ou plus (21, 31, 41, 121,
251 etc…) dans le coran se terminant avec le nombre « un » à l’exception de onze
(“ahada ‘achara” = ‫ = ﺍﺣﺪ ﻋﺸﺮ‬un + dix), on a donc sérieusement le droit de se
demander comment le nombre « vingt et un » et autres nombres similaires se
terminant avec le chiffre « un » s’écrivaient du temps du prophète.

Compte tenu de l’importance de ce qui va suivre, il fallait faire cette petite mise
au point pour justifier le choix de traduire « un » par « ahad » (‫ )ﺍﺣﺪ‬dans « UN et
DEUX et TROIS et QUATRE » (‫ )ﺍﺣﺪ ﻭ ﺇﺛﻨﺎﻥ ﻭ ﺛﻠﺜﺔ ﻭ ﺃﺭﺑﻌﺔ‬en se basant sur
l’exemple du coran, au lieu d’accepter aveuglement l’arabe moderne corrompu
qui y a substitué « wâhid ».

2.3.3.3 Tableau : Les valeurs mathématiques de « sauvegardez les


prières rituelles » sont égales à « un et deux et trois »

(2:238) Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu (V.M.


278 = V.M. de « quatre »)…

Nous savons déjà que la valeur mathématique de « la prière du milieu »


(V.M. 278) est égale à celle du nombre « quatre » (V.M. 278). Etudions si,
suivant la même logique, la valeur mathématique de la première partie du verset
(« Sauvegardez les prières rituelles et ») pourrait être égale à « Un et
DEUX et TROIS et » en arabe coranique, ce qui serait absolument
remarquable d’un point de vue statistique si cela se vérifiait :

‫ﺍﺣﺪ ﻭ ﺇﺛﻨﺎﻥ ﻭ ﺛﻠﺜﺔ ﻭ ﺃﺭﺑﻌﺔ‬

UN et DEUX et TROIS et QUATRE (= V.M. de « al salât al woustâ »)


En d’autres termes, lorsqu’on enlève la conjonction de coordination finale « wa »
(‫ « = ﻭ‬et » = V.M. 6) dans les deux expressions du tableau ci-dessus, il est clair
que « sauvegardez les prières rituelles » et « un et deux et trois » ont
exactement la même valeur mathématique de 1662 !

Même si le mot « salawât » réfère à cinq prières journalières en général dans le


coran (le mot apparaît cinq fois au total), vu sous cet angle particulier,
« sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu » est écrit de
façon atypique pour établir un lien à un niveau parallèle caché avec les nombres
des trois premières prières de la journée musulmane [(1) tombée de la nuit, (2)
nuit et (3) aube : « un et deux et trois »], « et la prière du milieu » (« et
quatre »), laquelle est équidistante ou située « au milieu » des trois prières
de la nuit, établissant ainsi de manière décisive (et miraculeuse) la position de
« al salât al wustâ » dans la journée lunaire musulmane.

Notre théorie s’avère donc vraie : Nous savions que « al Salât al woustâ » (V.M.
278) est égale à la valeur mathématique du nombre « quatre » (V.M. 278) ce
qui était déjà une propriété significative...

… nous avons maintenant prouvé que la première partie du verset


« sauvegardez les prières rituelles et » ajoutée à « al salât al woustâ »
reflète exactement les valeurs mathématiques de « un et deux et trois et
quatre » dans le système des lettres abjad en place du temps du prophète,
confirmant ainsi la position de « la prière du milieu » comme étant celle de la
mi-journée !

Ceci vient s’ajouter au fait que « sauvegardez les prières rituelles et »


(V.M. 1688 = 278 × 6) et « al salât al woustâ » (V.M. 278) sont tous deux
multiples de 278 (V.M. de « quatre »), de même que la fin du verset (« et
tenez-vous debout devant Dieu avec humilité révérencielle » = V.M.
834 = 278 × 3), ce qui montre que le verset dans son intégralité est centré et
codé autour de « al Salât al woustâ » (V.M. 278), dont nous pouvons dire que la
valeur mathématique est clairement utilisée comme un nombre primordial dans
le verset compte tenu de la quasi impossibilité statistique d’avoir un tel
phénomène du fait du hasard (une chance sur plus de 21 millions comme prouvé
précédemment).

Tout ceci prouve donc que l’immense majorité des sunnites et des shiites ont
dévié du droit chemin du coran en suivant des « hadiths autres que Dieu et Ses
versets » (39:45) car ils soutiennent que la prière du milieu est celle de la mi-
après-midi au lieu de celle de la mi-journée, de même que les sunnites et
coranistes qui prétendent que « al salât al woustâ » est « la plus excellente des
prières ».

2.3.3.4 Vérification : La valeur mathématique de « sauvegardez les


prières rituelles et la prière du milieu » est égale à la valeur
mathématique de « un et deux et trois et quatre »

Le but du tableau ci-dessous est simplement de vérifier que la valeur


mathématique de « sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu » est
égale à la valeur mathématique de « un et deux et trois et quatre » en arabe
coranique :

On peut appeler le phénomène décrit dans le tableau ci-dessus un phénomène


de « résonance mathématique » entre « Sauvegardez les prières
rituelles et la prière du milieu » (V.M. 1946 = 278 × 7) et les nombres
« un et deux et trois et quatre » (V.M. 1946 = 278 × 7).
Le schéma ci-dessus permet de mieux visualiser pourquoi, comme expliqué plus
tôt, 2:238 est écrit de façon atypique : « Sauvegardez les prières
rituelles » symbolise (sous cet angle) les nombres « un et deux et trois »,
ou nombres assignés aux trois premières prières de la journée musulmane [(1)
tombée de la nuit, (2) nuit and (3) aube] alors que « la prière du
milieu » (V.M. 278) symbolise le nombre « quatre » (V.M. 278) définissant
ainsi sa position correcte à savoir la prière de la mi-journée.

Nous allons maintenant étudier la valeur mathématique intégrale de 2:238, qui


confirmera plus avant notre analyse.

2.3.5 La valeur mathématique totale de 2:238 est également codée


avec les nombres « un et deux et trois et quatre »
La valeur mathématique totale de 2:238 est 2780 = 278 × 10. Le facteur associé
à 278 (valeur mathématique de « al salât al woustâ » ainsi que de « quatre »)
est le nombre 10 :

10 = 1+2+3+4

Cette addition (1+2+3+4) ne peut que nous rappeler ce dont nous venons d’être
témoins dans la section précédente, à savoir que la valeur mathématique de
« Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu » (VM 1946
= 278 × 7) est égale à la valeur mathématique des nombres « 1 et 2 et 3 et 4 »
(VM 1946 = 278 × 7), qui s’écrit mathématiquement « 1+2+3+4 » car la
conjonction de coordination « wa » (‫ « = ﻭ‬et ») s’applique également aux
additions en arabe.

Un autre moyen d’écrire la valeur mathématique totale de 2:238 est donc :

278 × (1+2+3+4)

Nous voyons que la valeur mathématique totale de 2:238 dissimule et détient la


clef du fait que les nombres « 1+2+3+4 » [‫( ﺃﺭﺑﻌﺔ‬+) ‫( ﺛﻠﺜﺔ ﻭ‬+) ‫( ﺇﺛﻨﺎﻥ ﻭ‬+) ‫ « = ﺍﺣﺪ ﻭ‬1
et 2 et 3 et 4 »] sont directement associés au nombre primordial 278 dans le
verset.

V.M. de 2:238 = 2780 = 278 × (1+2+3+4)

Autrement dit, proclamer que « Sauvegardez les prières rituelles et la


prière du milieu » (VM 1946 = 278 × 7) symbolise les nombres
« 1+2+3+4 » (VM 1946 = 278 × 7), en relation avec « la prière du milieu »
(V.M. 278) et le nombre « quatre » (V.M. 278) à un niveau parallèle, ne tombe
pas du ciel et est bien au contraire subtilement inscrit dans la valeur
mathématique totale du verset. Ecrire que la valeur mathématique de 2:238
(2780) est égale à « 278 × (1+2+3+4) » établit symboliquement la relation
entre les nombres « 1+2+3+4 » (‫( ﺃﺭﺑﻌﺔ‬+) ‫( ﺛﻠﺜﺔ ﻭ‬+) ‫( ﺇﺛﻨﺎﻥ ﻭ‬+) ‫ = ﺍﺣﺪ ﻭ‬V.M. 1946 =
V.M. « Sauvegardez les prières rituelles et la prière rituelle » = 278 ×
7) et le nombre « 278 » (V.M. de « al salât al woustâ » et de « quatre ») qui
est le nombre primordial situé au milieu du verset. 2780 = 278 × (1+2+3+4)
établit donc une relation symbolique entre les nombres assignés aux prières
rituelles (1+2+3+4) jusqu’à « al salât al woustâ » (VM 278) qui est la
quatrième prière de la journée lunaire musulmane (sur cinq), et prière
équidistante des trois premières prières décrétées en Islam. En d’autres termes,
la raison pour laquelle « al salât al woustâ » a été séparée du mot « al salawât »
dans le verset est destiné à démontrer la position de la prière du milieu à
plusieurs niveaux : Elle occupe le « milieu » du verset en terme de mots et de
lettres, elle a la même valeur mathématique que le nombre « quatre » (V.M.
278), le début du verset jusqu’à la fin de l’expression a la même valeur
mathématique que les nombres « un et deux et trois et quatre », et la valeur
mathématique totale du verset est de 2780 = 278 (V.M. « al salât al woustâ ») ×
(1+2+3+4 ). La position de « la prière du milieu » dans la journée musulmane
qui commence au coucher du soleil est donc confirmée à de multiples niveaux
comme étant la quatrième prière, prière du « milieu » de la clarté du jour.

De plus la valeur mathématique total de 2:238 peut également s’écrire de la


façon suivante :

V.M. de 2:238 = 2780 = (1×278) + (2×278) + (3×278) + (4×278)

Nous visualisons ici que les nombres « 1 et 2 et 3 et 4 » (1+2+3+4) sont écris


en base « 278 », nombre primordial du verset. Autrement dit, « Sauvegardez
les prières rituelles et » [V.M. 1668 = (1×278) + (2×278) + (3×278)]
symbolise ici les nombres « 1 et 2 et 3 » écrits en base 278, tandis que la fin du
verset « la prière du milieu et tenez-vous debout devant Dieu avec
humilité révérencielle » (V.M. 1112 = 4 × 278) symbolise le nombre
« quatre » écrit en base 278 !

La valeur mathématique de 2:238 (2780) a donc un double sens :

1. 2780 = 278 × (1+2+3+4) : Elle établit le lien symbolique entre le nombre


primordial 278 (V.M. « al salât al woustâ ») et les nombres (1+2+3+4) car « 1 et
2 et 3 et 4 » a la même valeur mathématique que « Sauvegardez les prières
rituelles et la prière du milieu ».

2. 2780 = (1×278) + (2×278) + (3×278) + (4×278) : Le verset est codé en


base 278 (V.M. de « al salât al woustâ » et « quatre »), décrivant les 4 nombres
qui symbolisent les quatre prières décrites jusqu’à « al salât al woustâ » :
« Sauvegardez les prières rituelles et [V.M. 1668 = (1×278) + (2×278)
+ (3×278)] la prière du milieu et tenez-vous debout devant Dieu avec
humilité révérencielle » (V.M. 1112 = 278 × 4).

Remarque : Compte tenu du fait que le coran décrète la pratique de la salât


basé sur la récitation de deux rakaʿât pour chacune des prières journalières
(15:87, voir article principal sur la salât coranique pour tous les détails), ce qui
implique seulement deux rakaʿât par prière, il est intéressant de noter que la
sourate al fatihah comportant exactement 139 lettres, il est possible que Dieu ait
choisi le nombre « quatre » (‫ = ﺃﺭﺑﻌﺔ‬V.M. 278) et écrit chacun des nombres des
quatre premières prières (1 à 4) en base 278 pour symboliser les deux récitations
de la sourate 1 dans chacune de ces prières car 278 = 2 × 139 :

2:238 : V.M. 2780 = [1 × (139×2)] + [2 × (139×2)] + [3 × (139×2)] + [4


× (139×2)]

139 correspondant au nombre de lettres de la sourate al fatihah, cette dernière


est récitée deux fois dans chacune des quatre premières prières, conformément
au décret énoncé en 15:87. C’est l’une des explications possibles quant au fait
que le verset ait été écrit en base 278 (= 2 × 139) en plus d’être écrit selon le
système abjad qui est un système décimal par définition. Et Dieu est Savant.

Pour conclure cette section, toutes ces propriétés mathématiques sont bien trop
étonnantes d’un point de vue statistique et trop bien structurées et
profondément significatives d’un point de vue symbolique pour être le fait du
hasard.

2.4 Remarque importante au sujet du mot « quatre » (‫ )ﺃﺭﺑﻌﺔ‬finissant


avec « ta marbuta »

Certaines personnes dans la communauté musulmane ne savent pas compter


correctement (ou ne veulent pas savoir compter) la valeur mathématique de « ta
marbouta » (‫ )ﺓ‬et le comptent comme un « ta » normal (‫ = ﺕ‬GV 400). C’est une
erreur grossière qui ne tient pas compte de la façon dont le coran a été écrit du
vivant du prophète. L’attribution de valeurs mathématiques aux lettres arabes
selon le système abjad est largement antérieure aux signes diacritiques qui n’ont
été inventés qu’au 9ème siècle. La graphie du « ta marbouta » (‫ )ﺓ‬est strictement
la même que celle d’un « ha » (‫)ﻩ‬, et c’est la raison pour laquelle ils ont la même
valeur mathématique (‫ = ﻩ = ﺓ‬5).

Ci-dessus: Les deux mêmes images du verset 2:238 dans « al mushaf al


imam » écrit en style coufique. J’ai ajouté dans la deuxième photo (en rouge)
les signes diacritiques inventés deux siècles après la mort du prophète.

Nous constatons que la dernière lettre du mot « al salât » (‫ )ﺍﻟﺼﻠﻮﺓ‬est un « ha » (‫ﻩ‬,


cerclé en rouge dans la première photo), et qu’il n’y avait pas de signe
diacritique pour le différencier d’un autre « ha », pour la simple et bonne raison
que c’est un « ha » (‫ )ﻩ‬et rien d’autre.

J’ai ajouté en rouge dans le même verset juste en dessous les signes
diacritiques de base tels que nous les connaissons aujourd’hui et dont le but est
de faciliter la lecture tout en préservant l’orthographe et la signification correcte
des mots pour les générations futures.

Ceux qui refusent de comprendre ce concept très simple continueront de se


voiler la face au sujet d’un nombre grandissant d’authentiques miracles du
coran, y compris ce qui est décrit dans cet article. La question que je leur poserai
est la suivante : Comment les gens comptaient-ils le soit disant « ta marbouta »
(‫( )ﺓ‬qui n’existait même pas à l’époque) avant qu’on lui assigne un signe
diacritique ? Comme un ha” (‫ = ﻩ‬V.M. 5) ou comme un « Ta » (‫ = ﺕ‬GV 400)? De
plus, le « ta marbouta » est fréquemment prononcé comme un léger « ha »,
comme dans le mot « al fatihah » (‫)ﺍﻟﻔَﺎﺗَِﺤﺔ‬. Devons-nous également compter le
« ta marbouta » (‫ )ﺓ‬qui se prononce « ha » dans « al fatihah » comme un « ta »
(V.M. 400), ou comme il a été écrit à l’origine dans le coran du temps du
prophète (‫ = ﻩ‬ha) c’est à dire avec une valeur mathématique de 5 ? Les gens
sincères apprécieront, tandis que ceux qui refuseront l’évidence se retrancheront
derrière un silence stratégique.

D’après mon expérience personnelle, les gens qui refusent d’admettre que le « ta
marbouta » (‫ )ﺓ‬se compte comme un « ha » (‫ = ﻩ‬5), et insistent qu’il faut le
compter comme un « ta » (‫ = ﺕ‬V.M. 400), le font pour des raisons malhonnêtes,
généralement parce qu’ils ne peuvent supporter les implications du miracle
mathématique du coran, par exemple les signes décrit dans cette étude.

3. Fréquence de deux mots cruciaux présents en 2:238

3.1 La forme simple du mot « salawât » apparaît quatre fois dans le


texte coranique et cinq fois en tout
َ ‫ﺼﻠَﻮﺓِ ﺍْﻟُﻮْﺳ‬
‫ﻄٰﻰ َﻭﻗُﻮُﻣﻮﺍ ِ ﱠ�ِ ﻗَِﻨِﺘﻴَﻦ‬ ِ ‫ﺼﻠََﻮ‬
‫ﺕ َﻭﺍﻟ ﱠ‬ ‫ﻋﻠَﻰ ﺍﻟ ﱠ‬ ُ ‫َﺣِﻔ‬
َ ‫ﻈﻮﺍ‬

(2:238) Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu et


tenez-vous debout devant Dieu avec humilité révérencielle.

Le pluriel du mot « salât » (salawât) apparaît en 2:238 et sa fréquence totale


dans le coran est profondément significative :

- Une fois que l’on écarte la forme non simple du mot « salawât » (‫= ﺻﻠﻮﺗﻬﻢ‬
salâtihim = leur prières rituelles) en 23:9, et que l’on compte uniquement les
formes simples, conformément à la méthode de calcul qui nous permet
d’identifier la symétrie entre les 365 mots « jour », 30 pluriel « jours », et 12
mots « mois », nous constatons la chose suivante :

La forme simple du pluriel « salawât » apparaît

exactement QUATRE fois dans le coran.

Ce total rejoint le nombre de prières obligatoires décrites dans le coran (tombée


de la nuit, aube, prière du milieu, prière de la mi-après-midi) : voir l’article
« salât coranique »), de même que le miracle associé au verset 2:238 :

2:157 (1), 2:238 (1), 9:99 (1), 22:40 (1) = QUATRE formes simples du mot
« salawât ».

La cinquième forme non simple en 23:9 symbolise à mon sens la prière


surérogatoire de la nuit (voir 17:78).

Nous sommes en droit de nous demander s’il y a vraiment une cinquième


prière journalière après être témoins du miracle de 2:238, lequel gravite
notamment autour des prières rituelles et du nombre quatre.

Si nous calculons les valeurs mathématiques des lettres en 2:238 à partir du mot
« salawât » (en écartant l’article « al ») jusqu’â « al salât al woustâ », nous
obtenons :

‫ = ﺻﻠﻮﺕ ﻭﺍﻟﺼﻠﻮﺓ ﺍﻟﻮﺳﻄﻰ‬810 = 5 × 162 (V.M. « al salât »)

= « prières et la prière du milieu »


Le Coran est multidimensionnel et comporte des sens multiples (tel qu’expliqué
allégoriquement en 18:109) et même s’il est plus qu’évident que la vocation
première du verset est de clarifier la position correcte de la quatrième prière de
la journée islamique qui démarre au coucher du soleil, la correspondance
mathématique ci-dessus entre les mots « salawât » (prières rituelles) et « la
prière du milieu » souligne à mon sens également qu’il y a cinq prières rituelles
quotidiennes en Islam, ce qui concorde avec l’ensemble du message du Saint
Coran.

Certaines personnes se demanderont pourquoi nous écartons l’article « al » dans


la séquence de mots ci-dessus et argueront que c’est arbitraire. Nous devons
cependant noter que le mot « al salawât » (‫ﺍﻟﺼﻠﻮﺕ‬, les prières rituelles) apparaît
une seule fois dans le Coran en 2:238, tandis que la mot « salawât » (sans
article) apparaît cinq fois dans toutes ses formes. Une fois que l’on comprend
cela, on constate que ne pas prendre en compte l’article « al » pour focaliser
notre attention sur le mot « salawât » est justifié, car nous tentons d’identifier la
fréquence des cinq « salawât » (prières journalières), qui de toute évidence
comprend « la prière du milieu ». Comme étudié plus tôt, le mot « salawât »
apparaît quatre fois dans sa forme simple [2:157 (1), 2:238 (1), 9:99 (1), 22:40
(1)], et une fois avec un pronom attaché (23:9) ce qui symbolise à mon sens la
cinquième prière.

Rappel: Nous savons que le commandement coranique à la seconde personne


‫ )ﺃ َِﻗِﻢ ﺍﻟ ﱠ‬apparaît
du singulier (forme impérative) « Fais la prière rituelle ! » (َ ‫ﺼﻠَﻮﺓ‬
cinq fois dans l’ensemble du Coran en 11:114, 17:78, 20:14, 29:45 et 31:17, lequel
réfère trois fois au prophète Mohammed (11:114, 17:78, 29:45), une fois à Moïse
en 20:14 et une fois au fils de Louqman en 31:17. De même, l’expression
« tourner son visage vers la mosquée sacrée » apparait également cinq fois dans
le coran en 2:144, 2:149-150. La dimension symbolique du coran est très
profonde et d’autres signes déterminants confirmant cinq prières sont
mentionnés dans l’article « salat coranique ».

3.2 L’expression « Sauvegarder les prières rituelles » apparaît quatre


fois dans le texte coranique.
ُ ِ‫ = ﻳَُﺤﺎﻓ‬garder, sauvegarder, forme III) est directement
- Le verbe « youḥâfiẓu » (‫ﻆ‬
associé au mot « salawât » en 2:238 dans l’expression cruciale « Sauvegardez les
prières rituelles ».

Il est tout à fait étonnant de constater que non seulement ce verbe apparaît
exactement QUATRE fois dans le coran, ce dernier apparaît systématiquement
dans ces quatre cas de figure quand il s’agit de « Sauvegardez la ou les prières
rituelles » :

1. (2:238) « Sauvegardez les prières rituelles »,

2. (6:92) « Et ceux qui sauvegardent leur prière rituelle »,

3. (23:9) « Ceux qui sauvegardent leur prières rituelles »,

4. (70:34) « Et ceux qui sauvegardent leur prière rituelle »,

= QUATRE fois « sauvegarder la ou les prière(s) rituelle(s)” !

Remarque: Ces QUATRE verbes « sauvegarder » ont un total de 27 lettres, le


même total que les cinq premiers mots qui symbolisent les quatre prières
rituelles en 2:238 (‫ = ﺣﻔﻈﻮﺍ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺼﻠﻮﺕ ﻭﺍﻟﺼﻠﻮﺓ ﺍﻟﻮﺳﻄﻰ‬Sauvegardez les prières
rituelles et la prière du milieu = 27 lettres).
Alors, combien de fois faut-il « garder la prière rituelle » si l’on se réfère à la
dimension symbolique du saint coran ? La réponse est QUATRE fois (les
prières de la tombée de la nuit, de l’aube, de la mi-journée, et de la mi-après-
midi étant obligatoires), la prière de la nuit étant surérogatoire (17:78).

Conclusion

La forme simple du mot « salawât » (prières rituelles) apparaît quatre fois


(2:157, 2:238, 9:99, 22:40), et en tout cinq fois avec une forme non simple en
23:9 qui symbolise à mon sens la prière surérogatoire de la nuit (17:78).

La signification exacte du verset 2:238 et surtout la position de « al salât al


woustâ » a été une source de discorde depuis plus de mille ans à cause des
hadiths qui donnent trois définitions différentes pour cette prière (prière de
l’aube, de la mi-journée ou de la mi-après-midi), Certains sunnites et coranistes
prétendant que « al salât al woustâ » ne réfère pas à une prière en particulier et
signifie « la plus excellente des prières ». Le coran résoud ces disputes grâce à
des signes mathématiques évidents et profonds.
َ ‫ﺼﻠَﻮﺓِ ﺍْﻟُﻮْﺳ‬
‫ﻄٰﻰ َﻭﻗُﻮُﻣﻮﺍ ِ ﱠ�ِ ﻗَِﻨِﺘﻴَﻦ‬ ِ ‫ﺼﻠََﻮ‬
‫ﺕ َﻭﺍﻟ ﱠ‬ ‫ﻋﻠَﻰ ﺍﻟ ﱠ‬ ُ ‫َﺣِﻔ‬
َ ‫ﻈﻮﺍ‬

(2:238) Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu et


tenez-vous debout devant Dieu avec humilité révérencielle.

Le verset 2:238 est écrit de façon atypique, et ne peut être compris que si l’on
tient compte de la progression logique du jour lunaire : La journée musulmane
commence au coucher du soleil, et finit au coucher de soleil suivant. Le secret de
2:238 est que « Al salât al woustâ » est mentionnée séparément dans le verset
afin de révéler sa position dans la journée lunaire musulmane.

Fait nº 1 : « Al salât al woustâ » est « la prière du milieu » et non pas « la


plus excellente des prières » car le verset est structuré mathématiquement
comme le suggère le fait que cette dernière occupe le milieu du verset à la fois
en termes de mots et de lettres :
َ ‫ﺼﻠَﻮﺓِ ﺍْﻟُﻮْﺳ‬
‫ﻄٰﻰ َﻭﻗُﻮُﻣﻮﺍ ِ ﱠ�ِ ﻗَِﻨِﺘﻴَﻦ‬ ِ ‫ﺼﻠََﻮ‬
‫ﺕ َﻭﺍﻟ ﱠ‬ ‫ﻋﻠَﻰ ﺍﻟ ﱠ‬ ُ ‫َﺣِﻔ‬
َ ‫ﻈﻮﺍ‬

(3 mots+14 lettres) (2 mots + 12 lettres) (3 mots+14 lettres)

La signification de « Al salât al woustâ » (la prière du milieu) est explicite car


elle commence au milieu de la clarté du jour, c'est-à-dire quand le soleil atteint
le zénith. Elle commence de surcroît en un point exactement équidistant des
trois prières de la nuit [(1) tombée de la nuit, (2) nuit, (3) aube].
Autrement dit, il s’agit tout simplement de la prière de la mi-journée.

Fait nº 2 : 2:238 est codée mathématiquement et « la prière du milieu » ou


prière de la mi-journée est donc la quatrième prière de la journée musulmane
[(1) tombée de la nuit, (2) nuit, (3) aube et (4) mi-journée]. Ceci est
symboliquement confirmé par le fait que « la prière du milieu » (‫ = ﺍﻟﺼﻠﻮﺓ ﺍﻟﻮﺳﻄﻰ‬al
salât al woustâ, valeur mathématique 278) a la même valeur mathématique que
le nombre « quatre » (‫ = ﺃﺭﺑﻌﺔ‬GV 278).

Fait nº 3 : Si l’on se conforme strictement à la même logique, nous constatons


que la première partie du verset « sauvegardez les prières rituelles » a la
même valeur mathématique que les nombres « un et deux et trois » en arabe
coranique :

‫ «( ﺣﻔﻈﻮﺍ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺼﻠﻮﺕ‬sauvegardez les prières rituelles », GV 1662)


=

‫ «( ﺍﺣﺪ ﻭ ﺇﺛﻨﺎﻥ ﻭ ﺛﻠﺜﺔ‬un et deux et trois » = GV 1662)

Fait nº 4 : Le calcul ci-dessus implique que la première partie du verset


(« Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu », V.M. 1946
= 278 × 7) a la même valeur mathématique que les nombres « un et deux et
trois et quatre » (GV 1946 = 278 × 7) en arabe coranique.

- Nous notons avec grand intérêt que la valeur mathématique de


« Sauvegardez les prières rituelles et la prière du milieu » est multiple
de 278, valeur mathématique du nombre « quatre » (V.M. 278), de même que
de « al salât al woustâ » (V.M. 278), quatrième prière rituelle de la journée
lunaire musulmane.

Ce résultat est basé sur un raisonnement simple et logique et toute personne


sincère ne pourra qu’admettre qu’il est extrêmement difficile d’obtenir un tel
résultat par hasard. Ceci confirme donc notre hypothèse initiale, à savoir que
2:238 est écrit d’une façon atypique destinée à révéler la position de « la
prière du milieu » dans la journée musulmane, à savoir qu’il s’agit de la
quatrième prière.

Fait nº 5 : Si l’on isole « al salât al woustâ » (la prière du milieu, V.M. 278)
des lettres situées à droite et à gauche dans le verset (ce qui est pleinement
justifié compte tenu du sens même de l’expression et du fait que nous savons
qu’elle occupe « le milieu » du verset), nous constatons que ces deux parties
situées à droite et à gauche sont également multiples de 278 (V.M. de « al salât
al woustâ » et du nombre « quatre ») :

D’un point de vue purement statistique, il s’agit d’un authentique miracle


mathématique car il y a une chance sur plus de 21 millions (278 × 278 × 278 =
21484952) pour que le système ci-dessus basé sur des multiples de 278 (V.M.
« al salât al woustâ » et « quatre ») soit le fait du hasard, ce sans même tenir
compte des autres propriétés remarquables observés tout au long de cet article.

Fait nº 6 : Les valeurs mathématiques de « Sauvegardez les prières


rituelles et » (V.M. 1668 = 278 × 6) et « un et deux et trois et » » (V.M.
1668 = 278 × 6) sont identiques. Il est assez incroyable de constater que le
facteur associé à 278 est le nombre 6 = 1+2+3, ce qui semble indiquer une
corrélation subtile avec les nombres « un et deux et trois » (= 1+2+3). Ce qui
suit va confirmer que cette observation n’est pas liée au hasard et qu’il s’agit à
nouveau d’une propriété remarquable.

Fait nº 7 : Le tableau ci-dessus implique logiquement que la valeur


mathématique totale du verset 2:238 est multiple de 278 (V.M. de « al salât al
woustâ » et de « quatre ») et il s’agit exactement de 1668 + 278 + 834 = 2780
= 278 × 10.

De même que précédemment, décomposons le facteur associé à 278, à savoir le


nombre 10 :

10 = 1+2+3+4

- Nous retrouvons ici symboliquement les mêmes nombres « un et deux et


trois et quatre » (V.M. 1946 = 278 × 7) dont nous avons prouvé que la valeur
mathématique est égale à « Sauvegardez les prières rituelles et la prière
rituelle » (V.M. 1946 = 278 × 7).

La valeur mathématique totale de 2:238 [2780 = 278 × 10 = 278 ×


(1+2+3+4)] pointe donc en direction d’une relation symbolique subtile entre le
nombre 278 (V.M. « al salât al woustâ ») et les nombres « 1+2+3+4 », et
nous avons observé que les valeurs mathématiques du début du verset 2:238
jusqu'à « al salât al woustâ » (V.M. 278) sont égales à la valeur mathématique
des nombres « 1+2+3+4 » (un et deux et trois et quatre = V.M. 1946 =
278 × 7).

En d’autres termes, avancer que les nombres « un et deux et trois et


quatre » sont codés à un niveau parallèle dans le verset jusqu’à l’expression « al
salât al woustâ » ne tombe pas du ciel et est en fait subtilement codé dans la
valeur mathématique totale du verset, le but de cette relation mathématique
entre « un et deux et trois et quatre » (1+2+3+4 = 10) et 278 (V.M. de « al
salât al woustâ ») dans « 2780 = 278 × 10 » étant de révéler la position
exacte de « la prière du milieu » dans la journée musulmane, à savoir qu’il s’agit
de la quatrième prière (la prière de la mi-journée).

Fait nº 8 : Le verset 2:238 peut encore être écrit de la façon suivante :

2:238 = 2780 = (1×278) + (2×278) + (3×278) + (4×278)

Nous voyons ici que les quatre nombres correspondant aux quatre premières
prières journalières sont codés en base 278 (V.M. de « al salât al woustâ » et
« quatre ») qui est le cœur (« la prière du milieu » est située au milieu du
verset) et nombre primordial du verset.

Nous pouvons donc conclure les faits suivants en décomposant le verset en deux
parties :

- « Sauvegardez les prières rituelles et » (V.M. 1668 = 278 × 6) = 278 ×


(1+2+3) : Le début du verset symbolise les nombres « 1+2+3 » écrit en base
278.

- « la prière du milieu et tenez-vous debout devant Dieu avec


humilité révérencielle » (V.M. 1112 = 278 × 4) : La deuxième partie du
verset symbolise le nombre « 4 » écrit en base 278.

Les nombres qui définissent la position de « la prière du milieu » (1+2+3+4)


sont donc encryptés de deux façons dans le verset :

- Du début du verset jusqu'à « al salât al woustâ » (= V.M. « un et deux et


trois et quatre » = V.M. 1946 = 278 × 7).

- Dans tout le verset en base 278 (V.M. « al salât al woustâ » et « quatre ») :


2780 = (1×278) + (2×278) + (3×278) + (4×278).
Fait nº 9 : Compte tenu du fait que le coran décrète la pratique de la salât basé
sur la récitation des sept versets de la sourate 1 « en séries de deux » (voir 15:87
et article principal sur la « salât coranique » pour tous les détails), cela implique
que la sourate Al Fatihah n’est récitée que deux fois dans chaque prière (c.à.d.
deux rakaʿât). La sourate Al Fatihah comporte 139 lettres, et est récitée deux fois
dans chaque prière (2 × 139), et nous sommes en droit de nous demander si
Dieu a choisi le nombre « quatre » (‫ = ﺃﺭﺑﻌﺔ‬V.M. 278) et écrit 2:238 en base 278
parce que 278 = 2 × 139 :

2:238 : V.M. 2780 = [1 × (139×2)] + [2 × (139×2)] + [3 × (139×2)] + [4


× (139×2)]

Nous voyons ci-dessus que 139 correspondant au nombre de lettres de la


sourate Al Fatihah, cette dernière peut être vue comme la colonne vertébrale de
la salât car elle est récitée deux fois dans chacune des prières journalières (ici les
quatre premières prières de la journée musulmane jusqu’à la prière du milieu),
conformément au décret énoncé en 15:87. Toute récitation supplémentaire de
versets coraniques est fortement souhaitable (3:113, 15:87, 17:78, 29:45) à
condition de les comprendre (4:43). Nous avons donc ici possiblement
également le détail de récitation de la sourate 1 pour les quatre premières prières
journalières. Il s’agit d’une interprétation possible, et Dieu est Savant.

Le verset a donc été écrit en base 278 (= 2 × 139), en plus d’être codé selon le
système abjad, qui est un système décimal par définition.

Fait nº 10 : Nous avons vu qu’il y a quatre formes simples du mot « salawât »


dans le coran (2:157, 2:238, 9:99, 22:40), et une cinquième forme non simple
(23:9). Si l’on calcule les valeurs mathématiques du mot « salawât » (qui
apparait cinq fois dans le coran) jusqu’à « al salat al woustâ » (‫ﺻﻠﻮﺕ ﻭ ﺍﻟﺼﻠﻮﺓ ﺍﻟﻮﺳﻄﻰ‬
= « prières et la prière du milieu ») en 2:238, nous obtenons 810 = 5 × 162
(V.M. de « al salât »). Ceci signifie à mon sens qu’il y a cinq « salawât » (prières
rituelles) en Islam, dont « la prière du milieu » fait bien entendu partie et
correspond très exactement à la quatrième prière de la journée musulmane tel
que codé mathématiquement dans le verset.

Fait nº 11 : Le verset 2:238 commence avec le verbe « youḥâfiẓu » (‫ﻆ‬ ُ ِ‫= ﻳَُﺤﺎﻓ‬
« gardez », « sauvegardez », forme III, forme impérative) et ce verbe apparaît
quatre fois dans le coran. Il est plus qu’étonnant de constater que ce verbe est
uniquement et systématiquement utilisé dans des expressions liées au
fait de « sauvegarder la ou les prières rituelles » : 2:238, 6:92, 23:9,
70:34 = quatre fois !

Comme prouvé dans l’article « salât coranique » qui commente tous les versets
ayant trait à la prière rituelle, il y a quatre prières rituelles obligatoires [(1)
Tombée de la nuit, (2) aube (3) prière de la mi-journée et (4) prière de la mi-
après-midi] et une surérogatoire la nuit (17:78). Il faut donc impérativement au
minimum « garder » quatre prières obligatoires.

Allah a décrété que Son coran est pleinement détaillé (6:114, 7:52, 10:37) et tous
les détails de la salât figurent intégralement dans le coran, y compris le nombre
de rakaʿât (15:87 : 2 rakaʿât par prière), le nombre de prosternations par prière
(4 « prosternations » par prière: le mot « soujoud » apparaît 4 fois dans le
coran), le tachahhoud final à la fin de deux rakaʿât (50:40), le ton de récitation
pendant la prière (17:110), les ablutions (5:6) etc…

Dieu savait que la signification de « la prière du milieu » allait être pervertie par
les sunnites et les shiites à cause des hadiths, et plus récemment à cause des
coranistes qui égarent souvent les croyants sincères qui cherchent la vérité du
fait de leurs théories révisionnistes. Voici pourquoi le verset 2:238 était destiné à
résoudre cette fitnah, et constitue un chef d’œuvre mathématique qui prouve que
« al salât al woustâ » est non seulement « la prière du milieu » à savoir de la mi-
journée (c.à.d. du milieu de la clarté du jour), mais également la quatrième
prière de la journée musulmane qui commence au coucher du soleil.

Etudions le coran, soyons musulmans, soyons unis autour de la parole d’Allah à


l’exclusion de toute autre source, afin de préparer la victoire du message de foi et
de paix dans le monde, s’il plaît à Dieu.

(41:53) Nous leur montreront Nos preuves, par delà les horizons,
ainsi qu’au plus profond de leurs âmes, jusqu'à tant qu’il leur soit
manifestement prouvé qu’il s’agit de la vérité. Ne suffit-il donc pas
que ton Seigneur soit témoin de toutes choses ?

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